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De la matu pro au doctorat Au sortir du Cycle d’orientation, il avait déjà choisi sa voie: passionné par la technique, Flavio Mor veut entrer à l’Ecole d’ingénieurs de Genève (EIG), y passer sa maturité professionnelle et rejoindre aussitôt le monde du travail. Il n’envisage pas ce parcours universitaire auquel le destinerait une maturité académique. Il aime au contraire l’idée d’une école «qui vous apprenne un vrai métier». Mais ses enseignants le poussent à poursuivre ses études. «Sans doute voyaient-ils chez moi des compéten- ces qui me permettraient d’aller plus loin.» Beaucoup plus loin même, jusqu’à cette thèse de doctorat en physique défendue avec brio et sélectionnée parmi les meilleures thèses EPFL 2013! Il n’a pas envisagé de cursus académique mais enchaîne pourtant titres et diplômes. Ingénieur HES à l’EIG, l’ancêtre de l’hepia, il passe ensuite son master à l’EPFL, où il collabore avec le docteur Sylvia Jeney. «C’était de la recherche de pointe. On me demandait d’analyser des données, mais je ne comprenais rien à ce que je faisais!» Il s’engage sur la voie du doctorat, ajuste un laser infrarouge sur un microscope à force photonique, s’en sert pour capturer des microparticules individuelles comme on manipulerait un petit pois avec des baguettes, les transforme ensuite en sources lumineuses pour éclairer les cellules de l’intérieur. Une idée qui pourrait trouver de précieu- ses applications dans le domaine de l’imagerie médicale. Jamais il ne perd le contact avec le monde professionnel. «Pendant mon master, je travaillais à l’EIG comme assistant et j’y donnais aussi quelques cours.» Plus jeune, il passait ses étés chez Rolex: «Il faut se forger une expérience professionnelle en cours d’études, apprendre la ponctualité, la rigueur, les codes du comportement social en entreprise.» A 32 ans, marié et père d’un enfant, Flavio Mor défend les acquis du système HES. «Pendant ma thèse, pas un jour ne s’est passé sans que mes études d’ingénieur ne m’aient pas servi. Elles m’ont aidé dans l’interprétation des résultats, m’ont permis de travailler à l’optimisation de mes outils!» M.C. Du prêt-à-porter à la vigne, en passant par les HES Horace Pictet dirige depuis quatre ans le domaine des Terres d’Hachène. Les parcours souvent passionnants des anciens diplômés HES témoignent de la force de ces écoles qui allient expérience pratique et formation académique C e sont des histoires qui mêlent passion et rigu- eur, comme celle de la soprano bulgare Sonya Yoncheva, passée du Chœur du Grand Théâtre à l’Opéra de Vienne via la Haute école de musi- que (HEM). Ou celle de Sylvia Garcia, titulaire d’un bachelor de la Haute école de travail social (HETS), qui a achevé son doctorat à l’Iheid et s’est envolée pour la Tunisie pour le compte de la coopération au déve- loppement allemande. On pourrait citer Nadezda Suvorova, diplômée de la Haute école d’art et de design (HEAD), qui a remporté en 2013 le Prix Swisscom de la meilleure appli- cation, ou encore Can Gizem Soley Melika, ancienne étudiante d’hepia, qui a achevé en Chine son travail de bachelor en génie mécanique et y est restée pour créer sa propre société. Parmi tous ces parcours, celui d’Ho- race Pictet, un Genevois de 55 ans installé depuis quatre ans dans les Cévennes françaises, témoigne de cette capacité à agir sur le réel. De- puis toujours, la vigne l’attire, «un rêve d’adolescent qui n’avait jamais pris corps». Car les passions, comme le bon vin, ont parfois besoin de temps pour se révéler. Horace Pictet a déjà la quarantaine et une vie pro- fessionnelle bien remplie derrière lui lorsqu’il reprend le chemin de l’école avec le soutien sans faille de son épouse, Nathalie. Lui qui avait tâté du journalisme et s’était lancé dans le prêt-à-porter jusqu’à diriger le mar- ché suisse de Calvin Klein («Mais pas les parfums», tient-il à préciser) s’em- barque donc pour quatre années d’études entre l’école de Changins et celle de Lullier qui fusionnera quel- ques années plus tard avec l’Ecole d’ingénieurs de Genève pour donner naissance à l’Hepia. Quatre années qui le mèneront jusqu’à son diplôme d’ingénieur HES en agronomie. «Côté scolaire, il a fallu s’accrocher un peu pour les cours de maths, de physique ou de chimie», s’amuse-t-il rétrospectivement, mais au final rien d’insurmontable. L’âge et l’expé- rience l’aident au contraire, il se sent plus rapide face aux problèmes, plus tranchant pour prendre des déci- sions. Son titre en poche, il ne quitte pas l’univers des HES. D’abord assis- tant à Lullier, il est ensuite nommé adjoint scientifique puis chargé de cours, et finalement chargé d’ensei- gnement. Il consacre ainsi sept an- nées supplémentaires à l’Hepia mais poursuit en même temps son rêve secret: trouver un domaine viticole qu’il pourra reprendre pour assem- bler son propre vin. Et comme sou- vent, tout arrive en même temps. Alors que l’Hepia lui propose sa no- mination, il tombe sous le charme d’un domaine dans les Cévennes. Sa décision est prise, et avec l’aide de son frère Nicolas il part pour le sud de la France, à une quarantaine de kilomètres de Montpellier, et re- nonce à l’enseignement, qu’il appré- cie pourtant. «Le contact avec les col- lègues et plus encore celui avec les jeunes» lui manquent encore parfois, témoigne-t-il. «Ces jeunes qui ont du mordant et posent des tas de ques- tions pertinentes!» Il n’abandonne pas pour autant sa casquette d’ingénieur agronome ni les connaissances qu’il a acquises. «Tous les aspects de la pédologie par exemple (la science des sols) me sont extrêmement utiles, comprendre la terre est indispensable pour arriver à un bon équilibre.» Sur son site Inter- net, il est donc question de sols argi- lo-calcaires, de «galets roulés et de terres brunes plus profondes», à mi- chemin entre la science et la poésie. Et pour ses vins, les trois rouges et le rosé qu’il assemble, il a choisi les noms latins de plusieurs espèces de chêne: Ilex, Robur, Petraea, Cerris. Le marketing y est aussi pour quel- que chose: «Je cherchais un nom qui ne fasse pas référence à une géogra- phie précise, pour éviter tout a priori avant même que la bouteille ne soit ouverte.» Pour la même raison, il préfère une IGP (indication géogra- phique protégée) des Cévennes plu- tôt qu’une appellation d’origine con- trôlée (AOC). «Les Cévennes ne font pas forcément penser au vin mais renvoient une image positive, natu- relle et sauvage.» Il exploite son do- maine, les Terres d’Hachène, selon les mêmes valeurs: la biodynamie pour les vins qu’il élève avec son œnologue, Anne Chomel, et Loïc Tendron, le chef de cultures, et l’al- liance douce avec la nature. Autour du domaine, des lamas débrous- saillent consciencieusement les dix hectares de forêt où ils vivent pour lutter contre les risques d’incendie, et l’année prochaine Horace Pictet essaiera de remplacer les clôtures électriques pour arrêter blaireaux et sangliers par des tourteaux de ricin. «Ils adorent ça mais y gagnent de tels maux de ventre qu’ils ne reviennent jamais!» Marco Cattaneo Prodigieuse Mélodie Elle n’a que 20 ans mais a déjà enregistré l’intégrale des 32 sonates de Beethoven et fait salle comble en Suisse et dans le monde! Virtuose du piano, Mélodie Zhao a donné son premier concert à 6 ans, gravé son premier CD à 13 et est devenue à 16 ans la plus jeune diplômée de la Haute école de musique de Genève (HEM), décrochant en quatre ans son bachelor puis son master. La jeune Sino-Suisse, qui a aussi étudié à Pékin, travaille toujours avec des professeurs de la HEM et vante les mérites de l’école: «Genève est très spéciale, très cosmopolite. Je me suis enrichie au contact d’étudiants venus du monde entier.» A.B. La mode selon Michèle Emplois sur mesure Neuvoo est une nouvelle génération de site d’offres d’emploi, beaucoup plus performante et beaucoup moins coûteuse pour les entrepri- ses. Cet agrégateur d’emplois né au Canada a été créé par Maxime Droux et Lucas Martinez, anciens étudiants de la Haute école de gestion (HEG). Il dépasse désormais les sites traditionnels. Sur Neuvoo, les annonces sont indexées et la personne est redirigée sur le site de l’employeur. Le site peut ainsi offrir tous les emplois disponibles: à ce jour 120 000. En 2015, ces jeunes entrepreneurs, qui emploient déjà une vingtaine de personnes au Canada et au Venezuela, vont ouvrir un bureau européen en Suisse. A.B. Jeudi 4 décembre 2014 HES-SO Genève 9 Jeudi 4 décembre 2014 8 HES-SO Genève Michel, c’est son propre label de prêt-à-porter vêtements et accessoi- res, principalement pour hommes. Un style classique revisité de manière contemporaine et urbaine, des couleurs vives et une British touch décalée. Elle, c’est Michèle Schneuwly – Michelle sur son passeport. Diplômée de la Haute école d’art et de design (HEAD), elle a pu lancer sa marque et sa boutique en ligne grâce aux nombreux prix reçus. «La mode, ça a toujours été mon truc, mais c’est la HEAD qui m’a apporté les outils pour trouver ma voie, mon identité et la force de caractère nécessaire. La HEAD m’a permis de concrétiser mon rêve!» A.B. PHILIPPE PACHE, WWW.PHILIPPEPACHE.COM DR DR Flavio Mor. DR JEAN BERNARD

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De la matu pro au doctorat

Au sortir du Cycle d’orientation, il avait déjà choisi sa voie: passionné par la technique, Flavio Mor veut entrer à l’Ecole d’ingénieurs de Genève (EIG), y passer sa maturité professionnelle et rejoindre aussitôt le monde du travail. Il n’envisage pas ce parcours universitaire auquel le destinerait une maturité académique. Il aime au contraire l’idée d’une école «qui vous apprenne un vrai métier». Mais ses enseignants le poussent à poursuivre ses études. «Sans doute voyaient-ils chez moi des compéten-ces qui me permettraient d’aller plus loin.» Beaucoup plus loin même, jusqu’à cette thèse de doctorat en physique défendue avec brio et sélectionnée parmi les meilleures thèses EPFL 2013!

Il n’a pas envisagé de cursus académique mais enchaîne pourtant titres et diplômes. Ingénieur HES à l’EIG, l’ancêtre de l’hepia, il passe ensuite son master à l’EPFL, où il collabore avec le docteur Sylvia Jeney. «C’était de la recherche de pointe. On me demandait d’analyser des données, mais je ne comprenais rien à ce que je faisais!» Il s’engage sur la voie du doctorat, ajuste un laser infrarouge sur un microscope à force photonique, s’en sert pour capturer des microparticules individuelles comme on manipulerait un petit pois avec des baguettes, les transforme ensuite en sources lumineuses pour éclairer les cellules de l’intérieur. Une idée qui pourrait trouver de précieu-ses applications dans le domaine de l’imagerie médicale.

Jamais il ne perd le contact avec lemonde professionnel. «Pendant mon master, je travaillais à l’EIG comme assistant et j’y donnais aussi quelques cours.» Plus jeune, il passait ses étés chez Rolex: «Il faut se forger une expérience professionnelle en cours d’études, apprendre la ponctualité, la rigueur, les codes du comportement social en entreprise.» A 32 ans, marié et père d’un enfant, Flavio Mor défend les acquis du système HES. «Pendant ma thèse, pas un jour ne s’est passé sans que mes études d’ingénieur ne m’aient pas servi. Elles m’ont aidé dans l’interprétation des résultats, m’ont permis de travailler à l’optimisation de mes outils!» M.C.

Du prêt-à-porter à la vigne, en passant par les HES

Horace Pictet dirige depuis quatre ans le domaine des Terres d’Hachène.

Les parcours souvent passionnants des anciens diplômés HES témoignent de la force de ces écoles qui allient expérience pratique et formation académique

C e sont des histoires quimêlent passion et rigu-eur, comme celle de lasoprano bulgare SonyaYoncheva, passée du

Chœur du Grand Théâtre à l’Opérade Vienne via la Haute école de musi-que (HEM). Ou celle de Sylvia Garcia,titulaire d’un bachelor de la Hauteécole de travail social (HETS), qui aachevé son doctorat à l’Iheid et s’estenvolée pour la Tunisie pour lecompte de la coopération au déve-loppement allemande. On pourraitciter Nadezda Suvorova, diplômée dela Haute école d’art et de design(HEAD), qui a remporté en 2013 lePrix Swisscom de la meilleure appli-cation, ou encore Can Gizem SoleyMelika, ancienne étudiante d’hepia,qui a achevé en Chine son travail debachelor en génie mécanique et y estrestée pour créer sa propre société.Parmi tous ces parcours, celui d’Ho-race Pictet, un Genevois de 55 ansinstallé depuis quatre ans dans lesCévennes françaises, témoigne decette capacité à agir sur le réel. De-puis toujours, la vigne l’attire, «unrêve d’adolescent qui n’avait jamaispris corps». Car les passions, commele bon vin, ont parfois besoin detemps pour se révéler. Horace Picteta déjà la quarantaine et une vie pro-fessionnelle bien remplie derrière luilorsqu’il reprend le chemin de l’écoleavec le soutien sans faille de sonépouse, Nathalie. Lui qui avait tâtédu journalisme et s’était lancé dans leprêt-à-porter jusqu’à diriger le mar-ché suisse de Calvin Klein («Mais pasles parfums», tient-il à préciser) s’em-barque donc pour quatre annéesd’études entre l’école de Changins etcelle de Lullier qui fusionnera quel-ques années plus tard avec l’Ecoled’ingénieurs de Genève pour donnernaissance à l’Hepia. Quatre annéesqui le mèneront jusqu’à son diplômed’ingénieur HES en agronomie.«Côté scolaire, il a fallu s’accrocherun peu pour les cours de maths, dephysique ou de chimie», s’amuse-t-ilrétrospectivement, mais au final riend’insurmontable. L’âge et l’expé-rience l’aident au contraire, il se sentplus rapide face aux problèmes, plustranchant pour prendre des déci-

sions. Son titre en poche, il ne quittepas l’univers des HES. D’abord assis-tant à Lullier, il est ensuite nomméadjoint scientifique puis chargé decours, et finalement chargé d’ensei-gnement. Il consacre ainsi sept an-nées supplémentaires à l’Hepia maispoursuit en même temps son rêvesecret: trouver un domaine viticolequ’il pourra reprendre pour assem-bler son propre vin. Et comme sou-vent, tout arrive en même temps.Alors que l’Hepia lui propose sa no-mination, il tombe sous le charmed’un domaine dans les Cévennes. Sadécision est prise, et avec l’aide deson frère Nicolas il part pour le sudde la France, à une quarantaine de

kilomètres de Montpellier, et re-nonce à l’enseignement, qu’il appré-cie pourtant. «Le contact avec les col-lègues et plus encore celui avec lesjeunes» lui manquent encore parfois,témoigne-t-il. «Ces jeunes qui ont dumordant et posent des tas de ques-tions pertinentes!»Il n’abandonne pas pour autant sacasquette d’ingénieur agronome niles connaissances qu’il a acquises.«Tous les aspects de la pédologie parexemple (la science des sols) me sontextrêmement utiles, comprendre laterre est indispensable pour arriver àun bon équilibre.» Sur son site Inter-net, il est donc question de sols argi-lo-calcaires, de «galets roulés et de

terres brunes plus profondes», à mi-chemin entre la science et la poésie.Et pour ses vins, les trois rouges et lerosé qu’il assemble, il a choisi les noms latins de plusieurs espèces dechêne: Ilex, Robur, Petraea, Cerris.Le marketing y est aussi pour quel-que chose: «Je cherchais un nom quine fasse pas référence à une géogra-phie précise, pour éviter tout a prioriavant même que la bouteille ne soitouverte.» Pour la même raison, ilpréfère une IGP (indication géogra-phique protégée) des Cévennes plu-tôt qu’une appellation d’origine con-trôlée (AOC). «Les Cévennes ne fontpas forcément penser au vin maisrenvoient une image positive, natu-

relle et sauvage.» Il exploite son do-maine, les Terres d’Hachène, selonles mêmes valeurs: la biodynamiepour les vins qu’il élève avec son œnologue, Anne Chomel, et LoïcTendron, le chef de cultures, et l’al-liance douce avec la nature. Autourdu domaine, des lamas débrous-saillent consciencieusement les dixhectares de forêt où ils vivent pourlutter contre les risques d’incendie,et l’année prochaine Horace Pictetessaiera de remplacer les clôturesélectriques pour arrêter blaireaux etsangliers par des tourteaux de ricin.«Ils adorent ça mais y gagnent de telsmaux de ventre qu’ils ne reviennentjamais!» Marco Cattaneo

Prodigieuse MélodieElle n’a que 20 ans mais a déjà enregistré l’intégrale des 32 sonates de Beethoven et fait salle comble en Suisse et dans le monde! Virtuose du piano, Mélodie Zhao a donné son premier concert à 6 ans, gravé son premier CD à 13 et est devenue à 16 ans la plus jeune diplômée de la Haute école de musique de Genève (HEM), décrochant en quatre ans son bachelor puis son master. La jeune Sino-Suisse, qui a aussi étudié à Pékin, travaille toujours avec des professeurs de la HEM et vante les mérites de l’école: «Genève est très spéciale, très cosmopolite. Je me suis enrichie au contact d’étudiants venus du monde entier.» A.B.

La mode selon Michèle

Emplois sur mesureNeuvoo est une nouvelle génération de site d’offres d’emploi, beaucoup plus performante et beaucoup moins coûteuse pour les entrepri-ses. Cet agrégateur d’emplois né au Canada a été créé par Maxime Droux et Lucas Martinez, anciens étudiants de la Haute école de gestion (HEG). Il dépasse désormais les sites traditionnels. Sur Neuvoo, les annonces sont indexées et la personne est redirigée sur le site de l’employeur. Le site peut ainsi offrir tous les emplois disponibles: à ce jour 120 000. En 2015, ces jeunes entrepreneurs, qui emploient déjà une vingtaine de personnes au Canada et au Venezuela, vont ouvrir un bureau européen en Suisse. A.B.

Jeudi 4 décembre 2014 HES-SO Genève 9Jeudi 4 décembre 20148 HES-SO Genève

Michel, c’est son propre label de prêt-à-porter vêtements et accessoi-res, principalement pour hommes. Un style classique revisité de manière contemporaine et urbaine, des couleurs vives et une British touch décalée. Elle, c’est Michèle Schneuwly – Michelle sur son passeport. Diplômée de la Haute école d’art et de design (HEAD), elle a pu lancer sa marque et sa boutique en ligne grâce aux nombreux prix reçus. «La mode, ça a toujours été mon truc, mais c’est la HEAD qui m’a apporté les outils pour trouver ma voie, mon identité et la force de caractère nécessaire. La HEAD m’a permis de concrétiser mon rêve!» A.B.

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