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HISTOIRE NATIONAL GEOGRAPHIC20 RUE CAMBON75001 PARIS - 01 60 86 03 31

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Surface approx. (cm²) : 6451

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Eléments de recherche : EDITIONS DU FELIN : toutes citations

mple de ïe,•éco-romaine i

"<à la déessenditleNili

recherche du co;démembré d'Osîson frère et époux,assassine par Seth,


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AUX SOURCESPENDANT DES SIÈCLES, LES ORIGINES DU FLEOWÊGWT1ENZL

SONT RESTÉES INCONNUES, COMME CELLES DES

POURTANT VITALES À L'AGRICULTURE -̂

DAMIEN AGUTLOGUE CNRS


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o .tfi-:»!«K,

C'est sous les vivats des savantsbritanniques que, le 22 juin 18 63,sir RoderickMurchison, présidentde la Royal Geographical Society,lance une nouvelle fracassante :

« Au cours d'une récente expédition, le capi-taine Speke, accompagné du capitaine Grant,a prouvé que le lac d'eau douce connu sous lenom de lac Victoria-N'yanza est bien la sourcedu Nil Blanc. Cette grande découverte est l'undes plus beaux triomphes de la géographie »Le mystère millénaire des origines de l'im-mense fleuve qui lie le cœur de l'Afrique à laMéditerranée est enfin résolu. Deux mille cinqcents ans auparavant, Hérodote d'Halicarnasseinterrogeait déjà à ce sujet les Égyptiens. S'il

, LE DIEU DE«INONDATIONUn bas-reliefdu temple deLouqsor montrecette divinité enpartie double,aveclesemafauy,symbole del'union de laHaute et de laBasse-Égypte.

TEMPLE OEOUQSOR

A l'occasion de lacrue du fleuve, oncélébrait la fêted'Opet, durantlaquelle le dieuAmon de Karnakétait transportédans sa barquepour rendre visiteau dieu Amonde Louqsor.

était entendu que l'Egypte était un don du Nil.Le Nil lui-même, de qui était-il le don ? Unprêtre égyptien lui rapporta une histoire qui luisembla peu crédible mais qu'il consigna toutde même : « Entre Syène, dans la Thébaide, etÉléphantine, il y avait deux montagnes dontles sommets se terminaient en pointe. L'unede ces montagnes s'appelait Crophi et l'autreMophi. Les sources du Nil, qui sont dc profondsabîmes, sortaient du milieu de ces montagnes ;la moitié de leurs eaux coulait en Egypte, vers lenord, et l'autre moitié en Éthiopie, vers le sud. »

Les sources duNil seraient donc à rechercherdans un massif montagneux situé au sud, dansune région lointaine que les savants grecs pei-naient à cerner et appelaient, faute de mieux,

/mifà *

UN FLEUVEDE VIE ETDE MORT

6000av.J.-C. 2200av.J.-C.

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LES POPULATIONS qui habitentles hautes plaines du Saharase déplacent et s'établissentsur les rives du Nil, constituantl'embryon de ce qui deviendrala civilisation égyptienne.

SOUS LE REGNE de Pépi ll,pharaon de la Vl5 dynastie(Ancien Empire), plusieursannées de faible crue duNil provoquent des faminesgénéralisées parmi la population.

SESOSTRIS II, pharaon de laXII' dynastie (Moyen Empire),ordonne des travaux de canalisationet de drainage du Bahr Youssouf,

en culture de l'oasis du Fayoum.


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LES PREMIERS EGYPTIENS, DUSAHARA AU GRAND FLEUVE

VERS 10000 AV. J.-C., dans les hautes plaines sahariennes, la flore et lafaune abondaient. Les hommes vivaient de la chasse et de la cueillette,et exploitaient les ressources aquatiques des lacs et des fleuves.Cependant, suite aux sévères change- f /""ments climatiques survenus dans le nord de 'l'Afrique entre 6000 et 5000 av. J.-C,, le .'Sahara a connu une période aride, appeléele Grand Aride mi-holocène. Fuyant la déser-tification, les populations nomades de cesrégions ont abandonné leur habitat ancestralet se sont installées le long du Nil. Elles sontdevenues sédentaires, avec un mode de vie \néolithique fondé sur l'agriculture et l'élevage. JC'est alors que se produisit la symbiose entrel'homme et le Nil, caractéristique de la civilisa- s vtion pharaonique. L'unification du territoire sous \ Àun seul roi, Narmer, ne se fera qu'en 3100 av. J.-C.

MIETTE DE NMMtt ATTESTANT L'UNIFICATION DE LA HAUTE LT DE LA „BASSE-EGYPTE, VERS 3100 AV. J.-C. MUStf fGOTÏSV, tf CNRC. '?

LESTEMPLESD'ABOUSIMBELLe barraged'Assouan a misces temples endanger d'êtresubmergés En1968, grâce à unecampagne initiéepar l'Unesco, ilsfurent déplacéset remontes dansune zone sûre

Éthiopie. Cinq siècles plus tard, accompagnantAelius Gallus, le préfet d'Egypte, le géographeStrabon séjourna dans un pays fraîchementconquis par Rome. Partageant la curiosité deson devancier grec, il plaça les sources du Nil aumilieu d'un massif qu'il nomme Marousie sansparvenir, lui non plus, à le situer ailleurs quedans cette Éthiopie pour le moins évanescente.

Les marais des SuddC 'est l'empereur Néron qui, le premier, dépêchaune expédition diplomatico-géographique au-delà de la première cataracte, la zone de rapidesqui constituait la frontière sud de l'Egypte.Un groupe de légionnaires conduit par deuxcenturions remonta le cours du Nil entre 61et 63 de notre ère. Le périple accompli parses hommes constitue un véritable exploit.Comme la remontée du fleuve était réguliè-

rement interrompue parles rapides, il fallait tirer

les embarcations hors de l'eau et les transporterà dos d'hommes sous un soleil de plomb. Depalmeraie en palmeraie, les officiers romainsprogressèrent pourtant vers le sud. Ils furenttrès certainement les premiers Méditerranéensà pouvoir mesurer l'importance de l'Empired'Aksoum qui était alors en plein essor.

Parvenus dans la savane du Nil supérieur,ils atteignirent avec difficulté la région desSudd et s'embourbèrent dans l'un des plusvastes marécages de la planète (sa surfaceactuelle est équivalente au quart de celle dela France). Le cours du Nil s'y perd dans uneinfinité de bras et de chenaux au point qu'illeur fut impossible de retrouver l'amont dufleuve. Les légionnaires firent ensuite demi-tour après avoir remonté le Nil sur 2 o o o km.Ils n'avaient en réalité accompli que la moitiédu chemin pour atteindre les mystérieusessources ! Les connaissances acquises par leslégionnaires de Néron, suivis par une autre

Le géographe Strabon plaça les sources du Nilau milieu d'un massif qu'il nomme Marousie.

FRAGMENT DE CÉRAMIQUE REPRESENTANT UNE VACHE AU MILIEU DES PAPYRUS NOUVEL EMPIRE XVIII- DYNASTIE

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UNVERGERAUXPORTESDU DÉSERT

La crue annuelledu Nil offrait unebande fertile deterre cultivableen bordure dudésert, commeon le voit ici avecles montagnesandes de Thèbesà l'arrière-plan

expédition lancée sous Vespasien, et les ren-seignements rapportés par les marchandsattirés par l'or et l'ivoire d'Ethiopie expliquenttrès certainement les progrês réalisés dansla compréhension de la géographie du Nil aucours du IIe siècle de notre ère.

Le savant alexandrin Claude Ptolêmée est eneffet le premier à évoquer des sources descen-dant d'un massif situé au sud-est de l'Afrique

qu'il nomme « montagnes de la Lune ».Il s'appuie sur les travaux de son col-

lègue Marin de Tyr, un géographed'origine phénicienne qui vécut au' siècle av. J.-C. Dans son œuvre,

aujourd'hui perdu, Marin donnait enoutre une explication à l'autre grandmystère du Nil, celui de la crue queconnaît le fleuve durant les moisd'été. Selon lui, ce serait l'eau dela fonte des neiges des montagnes

de la Lune qui viendrait gros-

sir le flot. Cette explication météorologiquetrouve un écho dans les textes hiéroglyphiquesgravés sur deux stèles conservées au muséedu Caire. Ces dernières décrivent une crueexceptionnellement puissante survenue sousle règne du pharaon Taharqa en 684 av. J.-C.L'auteur de ces textes y voit le résultat d'unepuissante averse qui s'était, durant plusieursjours, abattue sur le centre de la Nubie.

Ce document exceptionnel montre que lesanciens Égyptiens pouvaient expliquer demanière absolument rationnelle le phénomènede la crue qui rythmait leur vie. Le calendriersaisonal en vigueur en Égypte était en effetfondé sur le cycle du fleuve. L'année s'ouvraitsur la saisonafehct (janvier-avril) lorsque le Nilétait à son plus haut niveau. Venait ensuite lasaison peret (mai-août), au cours de laquellele niveau de l'eau baissait progressivement.Suivait la saison shemou (milieu du mois d'août)où le Nil était à son étiage. Le texte littéraire

Les anciens Égyptiens expliquaient demanière rationnelle le phénomène de la crue.

GÉNIE DL NIL PORTANT UNE COIFFURE EN FORME DE FLEUR DE PAPYRUS BRONZE DERNIÈRE PERIODE


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NAVIGUER SUR LE NILLES ÉGYPTIENS appelaient le Nil Iterou, IS^E, « le fleuve».!! fututilisé comme voie fluviale pour le transport des personnes etdes marchandises tout au long de l'histoire de l'Egypte. À cettefin, les Égyptiens construisaient des embarcations en bois quiglissaient doucement sur les eaux du grand fleuve. Pour indiquerqu'ils naviguaient vers l'aval, c'est-à-dire en direction du deltaou de la Basse-Egypte, donc vers le nord, ils utilisaient le verbe

khedi, représenté par le hiéroglyphe jt -^ déterminé par unebarque dont le mât a été rabattu, celles-ci n'étant pas nécessairespuisque les navigateurs se laissaient porter par le courant. Enrevanche, pour remonter lef leuve en direction de la Haute-Egypte,les Égyptiens avaient recours au terme khenti, qui s'écrivait avec lesigne hiéroglyphique (f]Tsi& montrant une barque aux voileshissées, gonflées par le vent qui la poussait vers le sud.


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POISSONS SACRESET POISSONS IMPURSLES EAUX DU NIL étaient abondamment peuplées de toutes sortes d'animauxaquatiques. Les poissons que les Égyptiens considéraient comme sacrés ouimpurs méritent une attention particulière. Le tilapia, qu'ils connaissaient sousle nom de /nef, était un symbole de vie et de résurrection car il incube ses oeufsdans sa bouche et y protège ses petits en ,

cas de danger. La perche, ou ahâ, souvent <

représentée dans les tombes, était aussi |un symbole de renaissance. Le muge, oumulet, ada, était le messager de Hâpi, le ,dieu de linondation, et annonçait la crue Iannuelle du fleuve. Au contraire, roxy- \rhynque, ou khat, était considéré comme •,;impur, car il était réputé avoir avalé le : ipénis d'Osiris assassine par son frère ~Seth, qui avait jeté son membre viril dansle fleuve ; cependant, en certains endroits, îil était considéré comme bénéfique.

SCÈNE DE PECHE SW LE ML. BAS-RELIEF DU MASTABADU VIZIR KAGEMNI, W DYNASTIE, SAQQARAK

LAFAUNEVARIEEDU FLEUVELa chasse et lapêche sur le Nilfaisaient partiedes activitéspréférées desnobles EgyptiensPeinture dela tombe deNebamon BritishMuséum, Londres.

en vogue sous le Nouvel Empire (1552-1069av. J.-C.) que nous nommons L'Hymne au Nilcélébrait la joie qui s'emparait des anciensÉgyptiens lorsque le fleuve commençait à sor-tir de son lit : « [Le Nil] se soulève et le paysexulte, chacun est en joie. Chaque bouche seprend à rire à gorge déployée ! » En crue, le Nilchangeait de nom. Tandis qu'à son étiage, ilétait simplement appelé z'térou, terme quipouvait s'appliquer à n'importe quel largecours d'eau La crue faisait de lui Hâpi, le puis-sant courant vivifiant qui fendait le désertet renouvelait le pays tout entier.

Les bras charges de pains, de viandeSelon L'Hymne au Nil, c'est le dieu bélierKhnoum qui, en ouvrant une caverne situéeà Éléphantine, était à l'origine de l'inondationqui déposait une couche de limons fertilessur les champs d'Egypte. Hâpi fut d'ailleursle nom donné à la divinité personnifiant leNil en crue. Le visiteur des temples égyptiensreconnaît aisément ce personnage plantureuxcoiffé d'un fourré de papyrus dont les seinspendants et le ventre rebondit évoquent lespromesses de prospérité dont la crue est por-teuse. Sur les parois de nombreux sanctuaires,défilent de véritables processions de Hâpi, les

bras charges de pains, de fleurs, de gâteaux, deviande et dè poissons. Tous les délices qu'unpeuple habitué à un mode de vie frugal pouvaitattendre de l'arrivée du flot bienfaiteur.

Le caractère salvateur de la crue se retrouveévoqué trois mille ans plus tard en des termesassez proches. En 1801, les notabilités du Caireexpliquèrent au général Menou, commandanten chef de l'armée française en Égypte, que« le Nil donne la vie aux enfants d'Adam, auxoiseaux et animaux errant dans le désert ». C'estde cette source de toute vie que John HanningSpeke et Richard F. Burton parvinrent à trouverl'origine le 2 8 juillet 18 62. À la date de ce jour, letaciturne capitaine Speke nota dans son journalde marche : « Ainsi, après bien des peines [...]L'expédition avait désormais atteint son but. Jevoyais l'antique Nil sortir du Victoria-N'yanza.Je m'assurais que, selon toutes nos prévisions,ce grand lac donne naissance au fleuve sacrésur lequel a flotté Moïse enfant. »

Pour ensavoirplus

ESSAIS

Aux sources du NilR F Burton J H Speke Phebus 1991

Le Voyage en Égypte. Un regard romainStrabon Nil Ed tiens 2001

Histoire du NilBernatd Nantet editions du Felin 700S


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LA HAUTE-EGYPTE, TA SHEMAElle s'étendait du sud de Memphis à la première cataracte, à Assouan, juste avant la Nubie.

,,—J—Lï ABOUSIMBEL

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QASR IBRIM

Temples de NubieDes rois du NouvelEmpire commeAmenhotepllletRamsèsllontérigédes temples pouraffirmer leur pouvoirsur la région OUADI-ES-SEBOUA

MAHARRAGA

Éléphantine C'étaitla cité de Khnoum,le dieu créateurà tête de bélier llfait partie d'unetriade avec Satis etAnoukis, divinitésdes cataractes

Kom Ombo Placésous le doublepatronage de

Sobek, le crocodile,et d'Haroeris, ce

temple fut construitpar Ptolémée Vl au

ne siècle av J -C

Esna Près del'actuelle écluse, ce

temple dédié audieu Khnoum, futcommencé sousPtoléméeVIII Sa

salle hypostyle datede l'époque romaine

,-*DAKKA

- DENDOUR

KA.ABSHA

DABOD

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ASSOUAN

Obélisques Extraitsdes carrières de

granit d'Assouan, ilsétaient transportés

sur le fleuve dans deschalands vers leurdestination finale

Bérénice Mentionnépar Strabon, ce portde la mer Rouge,proche des minesd'emeraudes, futfondé par Ptolémée llau in6 siècle av J -C

GEBELEL5ILSILEH

Carrières Célèbrespour leur grès, ellesont été exploitéesdepuis le MoyenEmpire jusqu'àl'époque gréco-romaine.

Q Temples d'Abon Simbelen Nubie

Les temples monumentaux construitspar Ramsès ll sont dédiés au pharaondivinisé et à son épouse Néfertari.

Q Temple de la déesseluisa Phïlae

Dédié à (sis, le temple fut embelli parNectanebo Ier, par les rois ptolémai'queset les empereurs romains.

Q temple du dieuà Edfou

Voué au culte du dieu faucon Horus,protecteur de la royauté, c'est l'un clessanctuaires les plus importants d'Egypte.


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« LA TERRE DU KUbEAU »La plaine fertile près du fleuve longeait le désert, les routes commerciales partaient des oasis.

Abydos Siege du culterendu à Osins depuis

les premières dynasties,son grand temple futérigé par Séthi Ier Surses murs figure une

liste royale de pharaons

Thèbes Capitale del'Egypte au NouvelEmpire, et siège desgrands temples dédiésau dieu Amon et

' administrés par sonpuissant cierge

Briques crues Elles .étaient fabriquées avecde la boue argileusedu Nil, du sable etde la paille, mises "dans des moules etséchees au soleil

Céramique Le tourfut utilisé des l'AncienEmpire, maîs les -J.^céramiques d'usagequotidien étaientfabriquées à la main etcuites dans des fours

Shadouf Une poulieavec un poids àune extrémité etun récipient en formede seau à l'autreservait aux Égyptiensà puiser l'eau du Nil

n Temple du dieu Amonà Kamak

Temple dédié à la triade thébaine(Amon, Moût et Khonsou), il fut le plusimportant du pays au Nouvel Empire.

H Temple d'Hatshepsoutà Deir el-Bahari

L'architecte Senenmout construisità la gloire d'Hatshepsout un templefunéraire dans la montagne de Thèbes

Q Temple cfe la déesseHathor à Dendémh

Érigé à l'époque ptolémaïque, il est faitde plusieurs édifices, dont le mammisi,ou « lieu de la naissance » (ci-dessous)


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LA BA55E-ÉGYPTE, TA MEHU,De Touna EI-Gebel jusqu'au delta, en passant par Memphis, la Basse-Egypte a tiré sa richesse

Tftfr- S?

«re Quanl'inondation seretirait, les paysanssemaient legrainet labouraient la terreau moyen d'unearaire en bois tiréepar des bœufs

FARAFRA

Lespaysans récoltaientles céréales, enparticulier le blé, basede leur alimentation,avec une faucilleen bois

lEDINETMADI

EL FAYOUI

i, ARSINOE

, Jl

IAWARA

Antinoopolis La vilte'futfondée sur un ancienvillage par l'empereurHadrien en 130 aprJ-C en l'honneur deson favori Antinous,noyé dans le Nil

Sérabitel-Khadem Danscette region minière duSmai s'élevait un templedédié a la deesse Hathor,en tant que «Dame dela turquoise», maîtresse ^des régions désertiques

Noria La noriahydraulique, tiréepar deux bœufs,comportait desrécipients encéramique pourrecueillir l'eau

Poissons Le Nil N

fournissait mulets,silures, perches etanguilles que lesÉgyptiens péchaienta l'aide de filets àmam et de harpons

Q El Fayoum, une oasisà l'ouest du Nil

Centre agricole important sous les rois dela XIIe dynastie, sa capitale était Chédyt,Arsinoé à l'époque de Ptolémée ll.

Q Saqqarahf la nécropolecfe Memphis

Ce lieu fut choisi par Imhotep,architecte du roi Djoser, pour élever lapremière pyramide en pierre à degrés.

Chasse Les chiens,tres apprécies desanciens Égyptiens,ressemblaient à nosactuels lévriers, on lesdressait pour la chassedans le désert

B Gizeh, la nécropoleroyale

Sur le plateau de Gizeh, le GrandSphinx représente le roi Khéphren,

un des pharaons de la IVe dynastie.


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« LA TËRRE DU PAPYRUS »des crues du Nil Plus lom sur la côte, Alexandrie est devenue la capitale des Ptolémee

DIONYSIES

Memphis Premierecapitale de I Egypteunifiée Men Meter« la perfection estétablie » était placéesous la protectiondu dieu Ptah

Biere On la fabriquaitavec de I orge Unefois moulue pétrieet cuite on la laissaitmacerer jusqu a safermentation avantde la filtrer

Vin Les travailleursramassaient te raisinpuis le piétinaient pouren faire sortir le jusqui était ensuiterecueilli dans degrandes jarres

Hehopolis Villeimportante car elleabrita it le grandtemple du dieu solaireRe dont le ciergerivalisa it en pouvoiravec celui dAmon

Peluse Ville la plusimportante de laregion elle faisait partiedu chemin d Horusla voie strategiquequi unissait I Egypteau Proche Orient

Q Bubastis, la ville de la

Centre principal du culte de Bastetprotectrice du foyer la ville fut le sieged une necropole de chats (a dessous)

Q Tunis, la capitalecfe* " is lybiens

En 1939 et 1946 la mission Montety découvrit les tombes intactes despharaons des XXIe et XXIIe dynasties

Q Alexandrie, la capitaledes Ptolémee

Une grande partie des vestiges dela ville connue pour sa bibliothequeet son phare se trouve sous la mer

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