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HORIZONS Lire page 12 Lire page 4 QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6769 DU MARDI 17 MAI 2016 PRIX : 100 UM Des organisations de droits de l'Homme rejettent ''les fausses déclarations'' de l'émissaire des Nations Unies Démarrage des préliminaires des championnats nationaux militaires Le Président de la République reçoit le bureau du Syndicat de l'Enseignement supérieur L e Président de la Répu- blique, Monsieur Moha- med Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, hier au palais présidentiel, le bureau du Syndicat professionnel de l'Enseignement supérieur, sous la conduite de M. Mohamed Mahmoud Ould Abdal- lah El Moctar. Au cours de l'entrevue, le Chef de l’État a passé en revue avec le bu- reau du syndicat les réformes en- gagées au niveau de l'enseigne- ment supérieur et les efforts du gouvernement visant à renforcer son rôle dans le développement national, à travers d’importantes réformes portant sur la décentrali- sation des établissements, la di- versifications des spécialisations, l’amélioration des équipements et outils didactiques, la densification du corps professoral, et l’amélio- ration des conditions de travail des professeurs. Le Président de la République félicite le Roi de Norvège Le Président de la République, Mon- sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé un message de félicitations à Sa Majesté Harald V, Roi de Nor- vège à l'occasion de la célébration de la fête nationale de son pays. Dans ce message, il lui adresse ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux de santé et de bon- heur pour sa Majesté, de progrès et de prospérité pour le peuple norvé- gien. Lire page 3 Plusieurs membres du gouvernement remettent des messages du Président de la République Le Président de la République, Mon- sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé des messages aux présidents égyptien, tunisien et irakien. Ces messages ont trait à la prise de dis- positions pour la réussite du Sommet arabe prévu à Nouakchott du 25 au 26 juillet prochain. Au cours de la remise de ces messages, ces chefs d’Etat se sont félicités du niveau des relations privilégiées existant entre la Maurita- nie et leurs pays frères. Lire page 3 La Mauritanie a réalisé les objectifs du millénaire dans le domaine alimentaire La ministre de l'Agricul- ture, Mme Lemina Mint El Kotob Ould Moma, a affirmé que la Mauritanie compte parmi les 15 pays qui ont réalisé l'objectif du millénaire relatif à l'éradication de la faim. Elle a précisé, dans un discours prononcé, sa- medi à Rome, au cours de la 33 e session ministé- rielle de la conférence ré- gionale pour le Proche Orient et l'Afrique du Nord de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agri- culture (FAO), que cet objectif a été atteint grâce à la vision clairvoyante du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait de la ga- rantie de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la faim et la pauvreté un objectif prioritaire. Lire page 5 Atelier sur l'étude de fiabilité du nouvel aéroport international de Nouadhibou Le président de l'Autorité de la Zone franche de Nouadhibou, M. Moha- med Ould Daf, a supervisé, hier dans la ville de Nouadhibou, le lan- cement des travaux d'un atelier rela- tif au renforcement du consensus sur la rentabilité économique et l'étude de fiabilité initiale du nouvel aéro- port international de Nouadhibou. Cette étude est financée par la Banque Mondiale pour une enve- loppe de plus de 289 000 dollars. L'atelier discutera des conceptions probables des infrastructures du nouvel aéroport, notamment en ce qui concerne l'élaboration financière et institutionnelle pour la réalisation de ce projet. Lire page 4 Fin d'une formation sur le financement des partis politiques Une session de formation organisée à Nouakchott au profit des partis poli- tiques par le Centre Rachad pour la Promotion de la Culture, de la Démo- cratie et du Développement local en Mauritanie sur le financement des par- tis politiques et des campagnes électo- rales, a pris fin dimanche soir. A cette occasion, le président du centre, M. Mohameden Ould Sidi dit Bedena a in- diqué que cette session de formation, la deuxième du genre, s'inscrit dans le cadre d'une série de formations organi- sées par le centre au profit des parte- naires de l'opération électorale, notamment les partis politiques, la presse et la société civile Lire page 5 HORIZONS Le Président de la République reçoit le bureau du Syndicat de l'Enseignement supérieur Plusieurs membres du gouvernement remettent des messages du Président de la République La Mauritanie a réalisé les objectifs du millénaire dans le domaine alimentaire Fin d'une formation sur le financement des partis politiques

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Page 1: HORIZONS - filefr.ami.mrfilefr.ami.mr/pdf/6769.pdf · Démarrage des préliminaires des championnats nationaux militaires Le Président de la République reçoit le bureau du Syndicat

HORIZONSLire page 12Lire page 4

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6769 DU MARDI 17 MAI 2016 PRIX : 100 UM

Des organisations dedroits de l'Homme

rejettent ''les faussesdéclarations'' del'émissaire des Nations Unies

Démarrage despréliminaires deschampionnats nationaux militaires

Le Président de la République reçoit le bureau du Syndicat de

l'Enseignement supérieur

Le Président de la Répu-blique, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, a

reçu en audience, hier au palaisprésidentiel, le bureau du Syndicatprofessionnel de l'Enseignementsupérieur, sous la conduite de M.Mohamed Mahmoud Ould Abdal-lah El Moctar.Au cours de l'entrevue, le Chef del’État a passé en revue avec le bu-reau du syndicat les réformes en-gagées au niveau de l'enseigne-ment supérieur et les efforts dugouvernement visant à renforcerson rôle dans le développementnational, à travers d’importantesréformes portant sur la décentrali-sation des établissements, la di-versifications des spécialisations,l’amélioration des équipements etoutils didactiques, la densificationdu corps professoral, et l’amélio-ration des conditions de travail desprofesseurs.

Le Président de la République félicite le Roi de Norvège

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé un message de félicitationsà Sa Majesté Harald V, Roi de Nor-

vège à l'occasion de la célébration dela fête nationale de son pays.Dans ce message, il lui adresse seschaleureuses félicitations et ses

meilleurs vœux de santé et de bon-heur pour sa Majesté, de progrès etde prospérité pour le peuple norvé-gien. Lire page 3

Plusieurs membres du gouvernement remettentdes messages du Président de la République

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé des messages aux présidentségyptien, tunisien et irakien.

Ces messages ont trait à la prise de dis-positions pour la réussite du Sommetarabe prévu à Nouakchott du 25 au 26juillet prochain. Au cours de la remise

de ces messages, ces chefs d’Etat sesont félicités du niveau des relationsprivilégiées existant entre la Maurita-nie et leurs pays frères. Lire page 3

La Mauritanie a réalisé les objectifs du millénaire dans le domaine alimentaire

La ministre de l'Agricul-ture, Mme Lemina MintEl Kotob Ould Moma, aaffirmé que la Mauritaniecompte parmi les 15 paysqui ont réalisé l'objectifdu millénaire relatif àl'éradication de la faim.Elle a précisé, dans undiscours prononcé, sa-medi à Rome, au cours dela 33e session ministé-rielle de la conférence ré-gionale pour le ProcheOrient et l'Afrique duNord de l'Organisation des NationsUnies pour l'Alimentation et l'Agri-culture (FAO), que cet objectif a étéatteint grâce à la vision clairvoyantedu Président de la République, Son

Excellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, qui a fait de la ga-rantie de la sécurité alimentaire et dela lutte contre la faim et la pauvretéun objectif prioritaire. Lire page 5

Atelier sur l'étude de fiabilité du nouvel aéroport international

de Nouadhibou

Le président de l'Autorité de la Zonefranche de Nouadhibou, M. Moha-med Ould Daf, a supervisé, hierdans la ville de Nouadhibou, le lan-cement des travaux d'un atelier rela-tif au renforcement du consensus surla rentabilité économique et l'étudede fiabilité initiale du nouvel aéro-port international de Nouadhibou.

Cette étude est financée par laBanque Mondiale pour une enve-loppe de plus de 289 000 dollars.L'atelier discutera des conceptionsprobables des infrastructures dunouvel aéroport, notamment en cequi concerne l'élaboration financièreet institutionnelle pour la réalisationde ce projet. Lire page 4

Fin d'une formation sur le financementdes partis politiques

Une session de formation organisée àNouakchott au profit des partis poli-tiques par le Centre Rachad pour laPromotion de la Culture, de la Démo-cratie et du Développement local enMauritanie sur le financement des par-tis politiques et des campagnes électo-rales, a pris fin dimanche soir. A cetteoccasion, le président du centre, M.

Mohameden Ould Sidi dit Bedena a in-diqué que cette session de formation,la deuxième du genre, s'inscrit dans lecadre d'une série de formations organi-sées par le centre au profit des parte-naires de l'opération électorale,notamment les partis politiques, lapresse et la société civile

Lire page 5

HORIZONSLe Président de la République reçoit le bureau du Syndicat de

l'Enseignement supérieur

Plusieurs membres du gouvernement remettentdes messages du Président de la République

La Mauritanie a réalisé les objectifs du millénaire dans le domaine alimentaire

Fin d'une formation sur le financementdes partis politiques

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Page 2HORIZONS N°6769 DU MARDI 17 MAI 2016

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40Site AMI: www.ami.mr

rim.ami.mr

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 118Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21

ADRESSES UTILESQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Sidi Mohamed Ould Bouna

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent àla CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est un actecivique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sont issuesde l’enrôlement actuel des populations

LA CNSS AU SERVICE DES ASSURES SOCIAUX

iMINISTÈRE DE L'HYDRAULIQUE ET DE

L'ASSAINISSEMENT

SOCIETE NATIONALE D'EAUAVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE

DE MARCHÉS

intitulé du marché : Construction d'un château d'eau à Koubenni

Date de lancement : 23 mars 2016

Nombre d'Offres reçues : 5 offres

Date d'ouverture des offres : 22 avril 2016

Nom et adresse de l'attributaire : SOCOSAF TP SarlTeyaret Dar El Barka-Nouakchott Tél: 45 2958 83/45 0 l 23 88

Montant de l'offre retenue : 48.634.336 UM TTC (quarante-huit millions six cent trente- quatre mille trois cent trente-six Ouguiyas toutes taxes comprises)

Délai d'exécution: 3 (trois) mois

Source de financement : SNDE

La publication du présent avis est effectuée en application des articles 41 et 42du Code des Marchés Publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission deRèglement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics, envertu de l'article 53 dudit Code.

Le Président de la Commission des Marchés d’Invstissements de la SNDE FALL N’GUISSALY

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Page 3HORIZONS N° 6769 DU MARDI 17 MAI 2016

ACTUALITE

Le Président de la République félicite le Roi de Norvège

Le Président de la Répu-blique, Monsieur Moha-

med Ould Abdel Aziz, aadressé le message de félicita-tions qui suit à Sa Majesté Ha-rald V, Roi de Norvège:" Majesté,A l'occasion de la célébrationde la fête nationale duRoyaume de Norvège, il m'estagréable de vous adresser meschaleureuses félicitations etmes meilleurs vœux de santé etde bonheur pour votre Majesté,de progrès et de prospérité pourle peuple norvégien ami.Je voudrais également vous réi-térer notre volonté de continuerd'œuvrer pour le renforcementet le développement des rela-tions de coopération existantentre nos deux pays dans l'inté-rêt de nos deux peuples amis.Veuillez agréer, Majesté, l'ex-pression de ma très haute con-sidération.Mohamed Ould Abdel Aziz"

Le Président de la République adresse un messageà son homologue cubain

Un message du Président de la République,Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a étéremis, lundi à La Havane, à son homologue cu-bain, Monsieur Raoul Castro, par le ministre

de la Santé, Pr. Kane Boubacar. Le message atrait aux relations bilatérales de coopérationunissant les deux pays et les moyens de les ren-forcer davantage.

Le ministre de la Justice remet un message du Président de la

République au Président égyptien

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé un message au Président égyptien, M. Abdel Fetah Sissi.Le message a été remis, dimanche au Caire, par le ministre de la Justice,Me Brahim Ould Daddah, au cours d'une audience qu’il lui a accordée.La rencontre a été l'occasion d'aborder les dispositions prises pour la réus-site du prochain sommet arabe prévu à Nouakchott.Elle a aussi été l'occasion pour les deux parties de se féliciter du niveau desrelations privilégiées existant entre la Mauritanie et l'Egypte.

Le ministre de l'Hydraulique remetun message du Président de la République au Président tunisien

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aadressé un message à son frère Monsieur Beji Caed Es Sebssi, Président dela République de Tunisie. Le message a été remis, hier à Tunis, par le mi-nistre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, M. Mohamed Abdallahi OuldOudaa, au cours d'une audience qui lui été accordée par le Président tunisien.La rencontre a été l'occasion d'aborder les dispositions prises pour la réus-site du Sommet arabe prévu à Nouakchott du 25 au 26 juillet prochain. Lesdeux parties se sont félicitées, en outre, du niveau des relations privilégiéesexistant entre les deux pays frères.

La ministre du Commerce remet un message du Président de la République au Président irakien

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aadressé un message à son frère Monsieur Fouad Maassoum, Président de laRépublique d'Irak. Le message a été remis, hier à Bagdad, au Président ira-kien par la ministre du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, Mme NahaMint Hamdi Ould Mouknass, au cours d'une audience qu’il lui a accordée.La rencontre a été l'occasion d'aborder les dispositions prises pour la réus-site du sommet arabe prévu du 25 au 26 juillet prochain à Nouakchott. Lesdeux parties se sont félicitées, en outre, du niveau des relations privilégiéesexistant entre les deux pays frères.

Sensibilisation sur la lutte contre la drogue en milieu scolaire

Les travaux des journées de sensibi-lisation sur la lutte contre la drogueen milieu scolaire, organisées parl'Association des Maires de Mauri-tanie, ont été lancés, lundi à Zoue-rate. Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-centralisation, M. Ahmedou OuldAbdallah, a insisté, dans un discoursqu'il a prononcé pour la circons-tance, sur la nécessité de la luttecontre la drogue en milieu scolaire,indiquant qu'elle présente une me-nace réelle pour la famille, l'école etla société.C'est d'ailleurs dans ce cadre que lePrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, alancé un appel solennel aux oulé-mas, enseignants et familles, les in-citant à accompagner le gouverne-ment dans les efforts qu'il fournitdans le but d'endiguer le phénomènede la drogue. Il a également appelé les maires enleur qualité de responsables de lagestion quotidienne des affaires lo-cales à redoubler d'efforts pour éra-diquer ce fléau. A ce titre, ils devrontmultiplier les actions de contrôle etde sensibilisation avec les différentsacteurs dans ce domaine. Le minis-tre a en outre réaffirmé la volonté dugouvernement du Premier ministre,Monsieur Yahya Ould Hademine, àla mise en exécution des orientationsclairvoyantes du Président de la Ré-publique, Monsieur Mohamed Ould

Abdel Aziz à travers la mobilisationde l'ensemble des moyens pour pré-munir la jeunesse contre le fléau dela drogue.Le Président de l'Association desMaires de Mauritanie, M. CheikhOuld Baya, a remercié les déléga-tions participantes, soulignant que lemonde d'aujourd'hui est en lutte dé-clarée contre les réseaux de narco-trafiquants. Il a affirmé que lesautorités procèdent quotidiennementà d'importantes saisies de droguesgrâce à la vigilance des forces ar-

mées et de sécurité nationales.L'ouverture de l'atelier s'est dérouléeen présence du ministre de l'Educa-tion nationale, M. Isselmou OuldSid'El Moctar Ould Lehbib, le se-crétaire général du ministère de laSanté, M. Ahmed Ould Dje, le Pré-sident du Haut Conseil de la Fatwaet des Recours, M. Mohamed ElMoctar Ould MBalla, le wali duTiris Zemour, M. Isselmou OuldSidi, la Présidente de la Commu-nauté urbaine de Nouakchott et plu-sieurs maires.

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Page 4HORIZONS N°6769 DU MARDI 17 MAI 2016

ACTUALITE

Première réunion sur la réponse aux urgences sanitaires

Les travaux de la première réuniondes parties prenantes sur la prépa-ration et la réponse aux urgencesen Mauritanie, sous le thème‘’nous sommes tous concernés’’,ont débuté lundi à Nouakchott àl'initiative conjointe du ministèrede la Santé et l'Organisation Mon-diale de la Santé (OMS).La rencontre, de deux jours, a pourobjectifs de sensibiliser chacunedes parties prenantes sur son rôledans la réponse aux urgences etd'établir un partenariat solide dansle domaine avec le département dela santé.Des communications sur le règle-ment sanitaire mondial (RSI 2005),la surveillance intégrée et la ré-ponse aux urgences en Mauritanie,les leçons apprises d'Ebola, organi-sations des urgences en Maurita-nie, le rôle attendu des partiesprenantes, participation des parte-naires techniques et financiers dansla préparation et réponse aux ur-gences et le système mondial d'in-formation financière de santé, sontau menu du programme de la réu-nion.Plusieurs participants issus des dé-partements de la Défense natio-nale, de la Santé, des Pêches, del'Economie maritime, de l'Equipe-ment, des Transports, de l'Elevage,de l'Environnement, du Dveloppe-ment durable, de la Société civileet des partenaires au développe-ment prennent part à la rencontre.L'évènement a donné lieu à un mot

de la ministre des Affaires sociales,de l'Enfance et de la Famille, DrFatima Habib, assurant l'intérim deson collègue de la Santé, dans le-quel elle a soulevé la multiplicationces dix dernières années des ur-gences et des catastrophes rendantla préservation des vies humainesune priorité.Elle a ajouté que l'expérience a dé-montré que la bonne préparationdes équipes d'intervention permet-tra de réduire les pertes et lesconséquences en cas de crises etcatastrophes.Au sujet de l'épidémie de l'Ebola,la ministre a souligné que celle-ci aprouvé l'incapacité des systèmessanitaires en vigueur d'apporter dessolutions aux crises d'où la néces-sité de trouver des plans alternatifsqui sont plus efficaces et plus adap-tés en matière de réponses aux ur-gences avec le soutien de l'OMS etl'implication de tous les interve-nants.Evoquant l'effort du départementde la Santé dans le domaine, Dr.Fatima Habib a souligné que celui-ci s'atèle à mettre sur pied des mé-canismes de riposte aux épidémieset catastrophes, compte-tenu deleurs incidences sur les commu-nautés, en application des direc-tives du Président de la Républi-que, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, traduites dans les faitspar le gouvernement du Premierministre, Monsieur Yahya OuldHademine.

Elle a expliqué que l'action de sondépartement en matière de ré-ponses aux urgences sanitaires s'ar-ticule autour d'un certain nombrede volets : concertation avec lesparties impliquées dans l'action sa-nitaire, la sensibilisation des partiesprenantes sur les risques des épidé-mies, le renforcement du partena-riat et la coordination en matière deréponses aux urgences.La ministre a exhorté les partiesprenantes à promouvoir leur parti-cipation dans la gestion des crises.Pour sa part, le représentant del'OMS, Dr Jean-Pierre Baptiste, asouligné l'intérêt que le gouverne-ment mauritanien accorde aux stra-tégies de détection et de réponseaux menaces de maladies à poten-tiel épidémique, d'améliorer lessystèmes de santé publique et com-mencer à travailler pour la mise enœuvre des capacités requises par lerèglement sanitaire internationaladopté par les Etats membres enmai 2005.Il a ajouté que la préparation auxurgences en Mauritanie, entaméedepuis 2014, pour prévenir la ma-ladie à virus Ebola, a abouti, entreautres, à une prise de consciencequ'il faut créer pour entretenir etdévelopper la capacité du pays àfaire face aux urgences en santépublique. " Cette réunion fait partie des acti-vités de mise en œuvre du plan depréparation et de réponse aux ur-gences de santé publique pour ga-rantir une bonne coordination desmesures de santé publique, la ges-tion de l'information et la limitationdes perturbations sociales " a-t-ilajouté, précisant ; par ailleurs,qu'elle constitue une étape essen-tielle de ce processus.La cérémonie d'ouverture des tra-vaux s'est déroulée en présence duministre de la Défense nationale,M. Diallo Mamadou Bathia, duchargé de mission au ministère dela Santé M. Ahmed Jiddou OuldZeine et du wali de NouakchottOuest, M. Mahi Ould Hamed.

Atelier sur l'étude de fiabilité du nouvel aéroport international de Nouadhibou

Le président de l'Autorité de laZone franche de Nouadhibou, M.Mohamed Ould Daf, a supervisé,hier dans la ville de Nouadhibou, lelancement des travaux d'un atelierrelatif au renforcement du consen-sus sur la rentabilité économique etl'étude de fiabilité initiale du nou-vel aéroport international de Noua-dhibou.Cette étude est financée par laBanque Mondiale pour une enve-loppe de plus de 289 000 dollars.L'atelier discutera des conceptionsprobables des infrastructures dunouvel aéroport, notamment en cequi concerne l'élaboration finan-cière et institutionnelle pour la réa-lisation de ce projet.Dans un mot prononcé pour la cir-

constance, le président de l'Autoritéde la Zone Franche de Nouadhiboua indiqué que cette étude s'inscritdans le cadre du portefeuille desprojets structurants fixés par l'Au-torité de la Zone Franche commeétant des projets prioritaires dont laconcrétisation permettra la réalisa-tion de la conception économiqueglobale des hautes autorités du paysdans le but de créer un pôle de dé-veloppement privilégié dans laZone Franche de Nouadhibou.Elle permettra aussi, a-t-il dit, decréer une offre foncière importanteà travers la libération du terrain surlequel se trouvait l'aéroport actuelde Nouadhibou qui se situe au cen-tre ville et qui sépare la ville de sesplages. Le président de l'Autorité a,

en outre, rappelé certains projetsd'infrastructures réalisées dans laZone Franche ou en cours de réali-sation, soulignant qu'elles s'inscri-vent dans le développement globalque connaît le pays dans tous lesdomaines.La cérémonie d'ouverture de l'ate-lier s'est déroulée en présence duministre de l'Equipement et desTransports, M. Ahmed Salem OuldAbderraouf, du wali de DakhletNouadhibou, M. Mohamed VallOuld Ahmed Youra, du hakem de lamoughataa de Nouadhibou, dumaire de la commune, des servicesrégionaux, des directeurs des éta-blissements publics et des respon-sables militaires et sécuritaires dansla wilaya.

La ministre des Affaires sociales reçoit l'ambassadeur soudanais

La ministre ses Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille, Dr. FatimaHabib, a reçu en audience, hier à Nouakchott, l'ambassadeur de la Répu-blique du Soudan accrédité en Mauritanie, SEM. Bilal Ghassemallah Se-digh. Les entretiens que la ministre a eus avec le diplomate ont portés surle renforcement des relations de coopération existant entre les deux pays etles moyens de les renforcer davantage, en particulier dans les domaines desAffaires sociales, de l'Enfance et de la Famille. L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du même mi-nistère, M. Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Ould Sidi Yahya.

La ministre de la Jeunesse reçoit l'ambassadeur des Etats Unis d'Amérique

La ministre de la Jeunesse et des Sports, Dr Coumba Ba, a reçu en audience,hier à Nouakchott, SEM André Larry, ambassadeur des Etats Unis d'Amé-rique en Mauritanie, en compagnie d'un certain nombre de bailleurs de fondsinternationaux dans l'organisme américain pour la coopération.La rencontre a porté sur les différents aspects de la coopération existantentre la Mauritanie, les Etats Unis d'Amérique et l'organisme américain pourla coopération, notamment dans les domaines de la jeunesse et des sports.L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du département,M. Mohamed Ould Vall Ould Abdi et d'un certain nombre de responsablesdu département.

Des organisations de droits de l'Homme rejettent ''les fausses déclarations'' de l'émissaire

des Nations Unies

Des organisations nationales desdroits de l'Homme opérant dans lecadre du forum des acteurs non éta-tiques ont qualifié lundi, lors d'uneconférence de presse, le contenu durapport de l'émissaire des NationsUnies pour l'extrême pauvreté: ''defausses déclarations'' .Il s'agit, selon elles, de propos dénuésde tout fondement, qui portent ''pré-judice au pays et à ses composantessociales''. Les organisations ont souligné, dans

un communiqué remis à la presse,que les propos du rapporteur des Na-tions Unies pour l'extrême pauvretémanquent cruellement ''d'objectivitéet de sincérité''. Celles-ci ont, égale-ment, apprécié les efforts entreprispar le gouvernement mauritanien cesdernières années pour l'améliorationdes conditions des citoyens du pays.Les organisations ont, enfin, appelé''à la vigilance face aux questions quitouchent la sécurité et la paix so-ciales''.

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HORIZONS N°6769 DU MARDI 17 MAI 2016

ACTUALITEPage 5

La Mauritanie a réalisé les objectifs du millénaire dans le domaine alimentaire

La ministre de l'Agriculture, Mme Lemina Mint ElKotob Ould Moma, a affirmé que la Mauritaniecompte parmi les 15 pays qui ont réalisé l'objectif dumillénaire relatif à l'éradication de la faim.Elle a précisé, dans un discours prononcé, samedi àRome, au cours de la 33e session ministérielle de laconférence régionale pour le Proche Orient et l'Afriquedu Nord de l'Organisation des Nations Unies pourl'Alimentation et l'Agriculture (FAO), que cet objectifa été atteint grâce à la vision clairvoyante du Présidentde la République, Son Excellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz qui a fait de la garantie de la sécuritéalimentaire et de la lutte contre la faim et la pauvretéun objectif prioritaire.Elle a rappelé la stratégie nationale de sécurité ali-

mentaire, adoptée en 2012, dans le cadre de laquelle aété élaboré un plan national pour les investissementsdans le domaine agricole qui a été renforcé par la miseen place d'une stratégie de développement du secteuragricole et la loi d'orientation agricole et pastoralefixant les objectifs en la matière à court, moyen et longterme.La ministre a indiqué qu'un programme national de dé-veloppement agricole pour 2016- 2025 a été élaborérécemment en collaboration avec l'Organisation desNations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation(FAO) et sera adopté par le gouvernement dans les pro-chaines semaines, soulignant que ce programme prenden considération les nouvelles orientations stratégiquesqui font de l'atteinte des objectifs du millénaire de dé-veloppement (OMD) un objectif essentiel.Elle a, ensuite, passé en revue un certain nombre deprojets déjà exécutés visant la promotion des infras-tructures agricoles comme l'aménagement et la réha-bilitation des terres agricoles pour l'accroissement dessuperficies exploitées, le nettoyage des cours d'eau, ledésenclavement des zones de production et l'introduc-tion de la culture du blé, considéré comme la denréeessentielle importée dans le pays.Par ailleurs, la ministre a rencontré, en marge de la ses-sion, le directeur général de la FAO, M. José Grazianoda Silva, en présence de l'ambassadrice de Mauritanieen Italie, Mme Mariem Mint Ova.La rencontre a porté sur les différents aspects de lacoopération existant entre la Mauritanie et cette orga-nisation onusienne et les moyens susceptibles de larenforcer.

Visite de la ministre de la Jeunesse à l’INSEP de Paris Un protocole d’accord entre l’ISFCJS

et l’INSEP à l’étude

La ministre de la Jeunesse et desSports, Dr Coumba Ba, a entre-pris, récemment, une visite dequelques semaines à l’Institut Na-tional de Sport, de l’Expertise et laPerformance (INSEP) de Paris, enFrance.La ministre répond, dans le cadrede cette visite de travail, à une in-vitation de son homologue fran-çais, M. Patrick Kanner, ministrede la Ville, de la Jeunesse et desSports. Les deux ministres se sontentretenus, à cette occasion, surles meilleurs moyens de dévelop-per la coopération dans les do-maines de la jeunesse et des sports

entre nos deux pays.Suite à ceséchanges, un proto-cole d’accord entrel’Institut Supérieurde Formation desCadres de la Jeu-nesse et des Sports(ISFCJS) et l’IN-SEP est à l’étude etserait concrétisé prochainement.Les deux responsa-bles ont égalementdiscuté de la Straté-gie Nationale de laJeunesse et desSports adoptée ré-cemment par notrepays. Celle-ci a étél’objet d’une tableronde, organisée àNouakchott, sous laprésidence du Pre-mier ministre, M.

Yahya Ould Hademine, et à la-quelle ont participé des bailleursde fonds. La France, à travers sonambassade à Nouakchott, a parti-cipé à cette table ronde au cours delaquelle, la ministre a échangéavec son collègue français sur lesquestions d’intérêt commun dansle domaine de la jeunesse et dessports. M. Patrick Kanner a dit toute sasatisfaction de voir la Mauritanietravailler sur une Stratégie natio-nale de la jeunesse émanant desjeunes et a dit toute la disponibi-lité de son gouvernement à ac-compagner la Mauritanie.

La ministre de la Jeunesse et desSports, qui a visité, sur place, l’en-semble des installations sportivesde l’INSEP, a évoqué les possibi-lités d’échange d’expériencesentre les deux ministères dans lesdomaines de la formation et duperfectionnement. Dr Coumba Ba était accompa-gnée, au cours de ce voyage, de ladirectrice des Etudes, de la Coo-pération et du Développement,Mme Mettou Mint Ahmed Labeidet du directeur de l’ISFCJS, M.Ichemkhou Ould Eleyou.Créé en 1975, l’INSEP est né de lafusion de l’Ecole Normale Supé-rieure d’Education Physique etSportive (ENSEPS) et de l’InstitutNational des Sports (INS) fondéen 1937. L’INSEP a pour mission de formerl’élite du sport français. C’est unétablissement qui allie la pratiquesportive de haut niveau aux étudesscolaires permettant ainsi auxjeunes de poursuivre leurs cycles(lycée, études universitaires ouformation professionnelle). Situéen plein cœur du Bois de Vin-cennes à Paris, sur un site de 30hectares, cet établissement réunittoutes les installations sportivesnécessaires ainsi que des équipe-ments scolaires et un internat. Ilaccueille plus de 600 sportifs dehaut niveau, dont plus de la moitiésont internes. Source: Ministère de la Jeunesseet des Sports

Fin d'une formation sur le financementdes partis politiques

Une session de formation organisée à Nouakchott au profit des partis poli-tiques par le Centre Rachad pour la Promotion de la Culture, de la Démo-cratie et du Développement local en Mauritanie sur le financement des partispolitiques et des campagnes électorales, a pris fin, dimanche soir. A cette oc-casion, le président du centre, M. Mohameden Ould Sidi dit Bedena, a in-diqué que cette session de formation, la deuxième du genre, s'inscrit dans lecadre d'une série de formations organisées par le centre au profit des parte-naires de l'opération électorale, notamment les partis politiques, la presseet la société civile. Il a ajouté que le grand intérêt manifesté pour cette ses-sion par les partis politiques et pour les exposés présentés pour la circons-tance, prouve la nécessité de propager la culture électorale dans le pays. Lesexposés présentés au cours de cette session ont porté, entre autres, sur lecadre juridique des élections et de leur contrôle, l'accès des partis politiquesaux médias durant les périodes des élections, les dispositions et les critèresrelatifs au financement des partis politiques et des campagnes électorales.Ces exposés ont été animés par des professeurs et des spécialistes.Ont participé à cette session de formation qui a duré deux jours, près de 40personnes représentant 30 partis politiques.

MÉTÉOHausses de températures sur la

quasi-totalité du pays

Bir Moghrein: 14.... 32.... Zouerate: 18 ¨¨ 32 ¨¨Aoujeft: 20 ¨¨ 36 ¨¨Chinguitti: 23 ¨¨ 37 ¨¨Atar: 24 ¨¨ 38 ¨¨Ouadane: 14 ¨¨ 37 ¨¨Akjoujt: 26 ¨¨ 38 ¨¨Nouadhibou: 17 ¨¨ 28 ¨¨Nouakchott: 20 ¨¨ 37 ¨¨Boutilimit: 26 ¨¨ 40 ¨¨Aleg: 28 ¨¨ 44 ¨¨Maghtaa Lahjar: 28 ¨¨ 43 ¨¨Boghé: 27 ¨¨ 43 ¨¨

Rosso: 20 ¨¨ 40 ¨¨Kaédi: 30 ¨¨ 43 ¨¨M'bout: 30 ¨¨ 43 ¨¨Maghama: 29 ¨¨ 44 ¨¨Sélibaby: 29 ¨¨ 44 ¨¨Kiffa: 29 ¨¨ 42 ¨¨Barkéol: 29 ¨¨ 42 ¨¨Kankossa: 30 ¨¨ 42 ¨¨Tidjikja: 28 ¨¨ 40 ¨¨Tichit: 27 ¨¨ 42 ¨¨Aioun: 32 ¨¨ 42 ¨¨Néma: 30 ¨¨ 42 ¨¨Oualata: 29 ¨¨ 41 ¨¨

La situation métrologique en Mauritanie sera caractérisée par des haussesde températures sur le Trarza, le Brakna, le Tagant, l'Assaba, le Guidi-magha, le Gorgol et les deux Hodhs.Les vents seront faibles à modérés de secteur nord-est à est sur la bandesud et le centre du pays et de secteur nord à nord-ouest sur le long du lit-toral et le nord du pays.La visibilité sera légèrement affectée par sable sur le nord du littoral.Voici les températures prévues pour 17 mai 2016:Villes: minimales maximales

Prévision Marine Cap-Blanc et Cap Timiris: La mer sera peu agitée à agi-ter sur le long du littoral. La houle sera de direction nord-ouest. La hau-teur de vagues variera de 1,25 à 2,5 mètres.

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Etude sur la protection sociale en Mauritanie :

De l’action sociale à la protection sociale

A la suite de ce travail, il y aeu l'élaboration du projet depolitique nationale de la pro-tection de l'enfant, dont leslignes principales et les syner-gies avec une politique de pro-tection sociale plus large

seront discutées dans le chapi-tre 8 sur la protection de l'en-fant.

Configurations historiqueet cadre institutionnel

courant La responsabilité institution-nelle sociale et la protectionsociale a changé de cadre plu-sieurs fois au cours des an-nées. La direction chargée desAffaires sociales (la DAS),rattachée dans un premier mo-

ment au ministère de la Santé,focalisée surtout sur les ques-tions liées à la prise en chargedes coûts des soins sanitairespour les indigents. Mais, elle aaussi été chargée d'autres ac-tions sociales à travers ses ser-

vices de la promotion sociale,de la protection de et de la pro-motion des personnes handi-capées. Pour une courte période, à par-tir de 2007, c'est le Commis-sariat de la Protection Socialeet de la Sécurité Alimentaire(CPSSA) qui a eu le mandatde la protection sociale, et sonchamp d'action élargi au-delàdes urgences alimentaires pro-prement dites. Par la suite, en2008, la Direction de l'Action

Sociale et de Solidarité Natio-nale (DASSN) a été rattachéeen 2008 au nouveau Ministèredes Affaires Sociales, de l'En-fant et de la Famille(MASEF), regroupant aussides directions chargées de la

promotion féminine, des han-dicapés, des enfants et de la famille.Tandis que ces changementstraduisent un vrai souci de lapart du gouvernement d'iden-tifier la place juste d'une ac-tion sociale à partir d'unedéfinition large de la protec-tion sociale, il est aussi vraique l'instabilité institution-nelle qui a caractérisé l'his-toire récente du pays engénéral a constitué une en-

trave à d'une stratégie d'actionet à sa mise en œuvre. L'érec-tion ministère séparé pours'occuper des affaires sociales- autre fois éparpillées parmiplusieurs structures - témoignecertainement de l'importanceprêtée à ce sujet par le gouver-nement. Cependant, reste tou-jours posé le défi de l'intersectorialité en ce qui concernela mise en place d'une straté-gie intégrée et multidimen-sionnelle de la protection

sociale, faute d'une structurede coordination à un niveauplus haut.. Parmi les contraintes, il fautsouligner les insuffisances deressources financières, humai-nes, et matérielles, ainsi quel'absence de base de donnéessur les groupes vulnérables etl'absence de stratégie natio-nale de protection sociale. LaDirection de l'Action Socialeet de la Solidarité Nationale

Le CSLP I (2001-2004) ne considérait pas la protection socialecomme un domaine spécifique. En revanche, il soulignait l’impor-tance de cinq domaines prioritaires dans la lutte contre la pauvreté(éducation, santé, hydraulique, développement rural et développe-ment urbain) accompagnés des programmes ciblés. Ces derniers of-fraient un traitement spécifique au profit des populations et deszones les plus pauvres et les plus vulnérables du pays consistant enprogrammes intégrés qui ont essayé de répondre de façon massive,simultanée et soutenue aux différentes manifestations du phéno-mène. En revanche, le CSLP II (2006-2010) réserve une place im-portante à la protection sociale, qui, pour la première fois, gagneune grande visibilité. Elle est placée à côté des priorités du secteursocial, intégrée à l’un des trois axes prioritaires du CSLP, à savoircelui qui est relatif au développement des ressources humaines et àl’expansion des services de base et qui est un axe stratégique crucialdans la lutte contre la pauvreté

Création cadre de coordinationpermanente entre les différents interve-nants dans le domaine de l'action sociale

Définition commune des groupes cibles et des critèresd'identification Renforcement des capacités des services sociaux régio-naux, déconcentration, décentralisation Renforcement des capacités institutionnelles de l'adminis-tration centrale La formation continue des travailleurs sociaux dans l'iden-tification et procédures de prise en charge des problèmes del'enfance Implication des associations/ONG à tous le processus desservices de sociale et singulièrement à la protection de Création fonds national de solidarité sociale, capable de fi-nancer les institutions actives dans la protection de mise enplace de nouveaux mécanismes et institutions capables desatisfaire les besoins des différents groupes cibles de so-ciale suivant leurs classifications et capacités d'insertionéconomique ; Création de centres d'accueil spécialisés pour les personnessans soutiens et inaptes à l'insertion économique (les en-fants abandonnés sans familles, les personnes de 3eme âgesans soutiens...).

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NATION

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De l’action sociale à la protection sociale (suite et fin)prévoit des actions dans diffé-rents domaines de la protec-tion sociale y compris : − L'amélioration de la prise encharge des malades indigentsévacués en leur facilitant l'ac-cès complet aux soins. − L'appui à la mise en placed’un système de prise encharge des soins des indigentsau niveau des hôpitaux publicsnationaux. − Contribuer au recensementdes indigents dans les grandscentres urbains − Promotion de la solidariténationale à travers la créationdes caisses communautairespour la prise en charge dessoins des indigents dans leszones périphériques − Promouvoir le système mu-tualiste dans le domaine de lasanté − Contribuer à la créationd'une assurance maladie uni-verselle − Promouvoir l'assistance so-ciale en faveur de groupes vul-nérables et sinistrés − Lancer une étude pour unestratégie nationale de protec-tion sociale − Elaboration d'une stratégiede protection des personnesâgées − Mettre en place de donnéessur les groupes vulnérables En ce qui concerne l'axe visantla protection des groupes so-ciaux vulnérables et la promo-tion de la solidarité nationale,le plan d'action du MASEFprévoyait des actions visant à :améliorer l'accès des pauvresaux soins essentiels; contri-buer à la promotion et au dé-veloppement de la solidariténationale; et renforcer les ca-pacités des ressources hu-maines. D'autres axes dudépartement portent sur laprotection et la promotion despersonnes handicapées, la pro-motion féminine et du genre;la sauvegarde de la famille, etla protection et le développe-ment de tandis que des axestransversaux prévoient des ac-tivités dans l'IEC pour le chan-gement de comportement et lerenforcement des capacitésinstitutionnelles du départe-ment.

Recommandations etéléments de réflexion

Force est de reconnaître que,depuis fort longtemps, une vi-sion large de sociale anime lesefforts nationaux et contribueà la lutte contre la pauvreté, laréduction de la vulnérabilitééconomique et sociale et la

protection des populations lesplus démunies. La recherched'une approche globale et in-tégrée se manifeste à travers lamise en place de différentesconfigurations institutionnel-les, de divers plans d'actions

portant sur plusieurs do-maines, l'organisation d'unemultitude d'activités de ré-flexion nationale sur des diffé-rents éléments d'une telle ap-proche, les tentatives de déve-lopper les cadres analytiques

requises ; et la mise en œuvrede différents mécanismes pourl'opérationnalisation effectivedes actions prioritaires identi-fiées.

Mais, comme déjà constaté ausujet de la mise en place véri-table du programme de pro-tection sociale dans le senslarge du terme, ces efforts ontrencontré de multiplescontraints. Ces contraintessont liées à plusieurs facteurs :le manque de moyens (finan-ciers, humains, matériels et lo-gistiques), le manque dedonnées compréhensives etopérationnelles concernant lasituation de vulnérabilité et depauvreté, susceptibles de per-mettre un ciblage approprié;de formes de partenariatclaires et cohérentes ; et sur-tout, peut-être, le manqued'une structure institutionnellecapable de coordonner les ef-forts dans les différents do-maines de la protection socialece qui dépasse de loin le man-dat département unique. Unestratégie nationale de protec-tion sociale fondée sur une po-litique d'action etd'organisation institutionnelleclaire dans ce domaine devraitpermettre au gouvernement detrouver une solution à toutesces contraints.ALBA(Sources : Ministère de laSante et /Organisation desNations Unies pour l’En-fance)

Rappel historique des configurations de l’action sociale en Mauritanie (1960 à 2000)

De 1960-1970, l’action sociale publique était très réduite. En effet, la population est consti-tuée majoritairement de nomades et le système de solidarité sociale est encore très fort. De 1970 à 1980, la période a été marquée essentiellement par les années de sécheresse quisont à l'origine de la destruction du cheptel, la dégradation de l'environnement et la dété-rioration des conditions de vie des populations. L'action sociale est limitée essentiellementà la distribution de vivres au profit des populations sinistrés. Le traitement de cette situa-tion a été confié à une structure hors du service social. De 1980 à1990, cette période est caractérisée par la restructuration des Affaires Sociales afinqu'elles puissent améliorer leurs services et promouvoir leurs actions. L'action des AffairesSociales a porté essentiellement sur l'aide d'urgence aux handicapés et aux personnes né-cessiteuses, l'ouverture de jardins d'enfants, la prise en charge des frais médicaux des indi-gents, la prise en charge des enfants sans familles, la réadaptation des handicapés, l'appuiaux coopératives féminine. De 1998-2000 : L'expérience en matière d'action sociale durant ces deux décennies a per-mis de mettre en place un cadre institutionnel défini par le décret 09/98 du 10 janvier 98 quiprécise les missions de la Direction des Affaires Sociales : Etudier les problèmes sociaux définis par le gouvernement. Elaborer la politique d'aide et de protection sociale Elaboration de la législation sociale et suivre son exécution. Prendre des mesures d'assistance en faveur des couches sociales défavorisées et des handi-capés physiques et mentaux

2000 : Le décret 93/2000 stipule que les attributions de la direction de l’Action sociale (tou-jours au sein du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales) sont : L'étude et le suivi de toutes les actions sociales L'étude des voies et moyens adaptés pour la protection des déshéritées La promotion des couches les plus défavorisées La rééducation des personnes handicapées et la mise en œuvre de la politique sociale en collaboration avec le conseiller chargé des Af-faires sociales La participation à l'élaboration de la législation sociale

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NATION

Union Européenne-OSC Formation sur les Politiques dans le

secteur de l’Education

Une session de formation surles politiques, stratégies et ac-teurs dans le secteur de l’Edu-cation en Mauritanie s’estouverte, hier, dans les locaux del’Université IntercontinentaleLibre de Nouakchott.La rencontre, qui se déroule du16 au 20 Mai 2016, est organi-sée par le Programme del’Union européenne pour la So-ciété Civile et la Culture(PESCC) au profit d’un paneld’environ 25 organisations de lasociété civile (OSC) de niveaux2 et 3 ayant de l’expériencedans le secteur de l’éducation etqui sont, pour la plupart, despartenaires du PESCC.Au cours de leurs travaux, lesparticipants suivront des expo-sés sur la présentation des poli-tiques et stratégies de l’éduca-tion, l’accès en éducation: en-jeux et état des lieux de l’objec-tif 2 du CSLP/OMD, la qualitéde l’éducation et les résultats at-tendus, la scolarisation desfilles: défi pour l’atteinte del’objectif 3 du CSLP/OMD,rôle des OSC dans la mise dansla mise en œuvre des politiqueset stratégies sectorielles en ma-

tière d’éducation.Intervenant lors de la cérémo-nie d’ouverture de la formation,le Régisseur du Programme del’Union européenne pour laSociété Civile et la Culture(PESCC), M. Patrick Ryckaert,a indiqué que cette session deformation est l’aboutissementd’un cycle de plusieurs forma-tions organisées dans le do-maine de l’éducation pour aiderles organisations de la sociétécivile à se renforcer et à sestructurer pour devenir des ac-teurs incontournables des poli-tiques et stratégies de dévelop-pement du pays tant au niveaulocal que national. Pour y par-venir, le Régisseur a mis l’ac-cent sur la nécessité pour cesacteurs dans le domaine del’éducation à se regrouper en unréseau qui sera un interlocuteurdes pouvoirs publics, structuré,valable et crédible. Cela estd’autant plus nécessaire, a ditM. Ryckaert, que le gouverne-ment mauritanien s’attèle ac-tuellement à la mise en œuvred’une Stratégie de CroissanceAccélérée et de Prospérité Par-tagée, qui couvre la période

2016-2030 qui intervient suiteà l'évaluation globale et indé-pendante des trois plans d'ac-tions successifs du CadreStratégique de Lutte contre laPauvreté qui se sont traduits parune diminution significative del'incidence de la pauvreté quipasse de 51% en 2001 à 31% en2014.Lui succédant, Mme LallaFatma Mint Moulaye, chargéede Programme pour la sociétécivile au ministère de l’Econo-mie et des Finances a appelé lesparticipants à tirer le maximumde profit de cette session deformation qui leur permettrad’être des interlocuteurs vala-bles et crédibles. Pour sa part, le représentant duministère de l’Education natio-nale, M. Alassane N’Gaïdé,conseiller du ministre de l’Edu-cation nationale, a félicité lesreprésentants des OSC présentset remercié le PESCC pourl’opportunité qu’il leur offre dese former et d’être préparés entant qu’acteurs incontournablesde l’œuvre de construction na-tionale. Il a ajouté que depuis2014, le ministère collaboreétroitement avec les OSC car ilest convaincu de l’importancedu rôle qu’elles peuvent jouerdans la réussite de ces pro-grammes et stratégies.Quant à Me Moctar MamadouDiallo, point focal de la sociétécivile en Mauritanie, il a remer-cié le PESCC pour le travail ac-compli en faveur des OSC. Il aajouté que la Stratégie deCroissance Accélérée et deProspérité Partagé prend enconsidération les OSC qui sontappelées à participer à son exé-cution.

Saleh Ould Abeïdalla

OSC:Des organisations socioprofessionnelles

de l’Artisanat en conclaveLes travaux d’une session deformation des organisations so-cioprofessionnelles de l’Artisa-nat sur la thématique«Dialogue et Plaidoyer» ontdémarré lundi dans les locauxde l’Université Intercontinen-tale Libre de Nouakchott.La rencontre est organisée du16 au 27 Mai 2016 par le Pro-gramme de l’Union européen-ne pour la Société Civile et laCulture (PESCC).Dans un mot prononcé pour lacirconstance, le Régisseur duProgramme de l’Union Euro-péenne pour la Société Civileet la Culture (PESCC), M. Pa-trick Ryckaert, a indiqué quecette formation fait suite à uneautre du genre organisée l’an-née dernière pour renforcer lescapacités des organisations so-cioprofessionnelles de l’Artisa-

nat au niveau régional enmatière de dialogue et deconcertation. M. Patrick Ryckaert a ajoutéque l’artisanat constitue un im-portant facteur de développe-ment économique d’où l’intérêtpour les organisations de la so-ciété civile de participer àl’exécution des politiques na-tionales en matière de dévelop-pement.Il a ajouté que le dialogue et leplaidoyer ne s’improvisent pasd’où la nécessité pour les OSCde se former afin qu’ellessoient des interlocuteurs vala-bles face aux techniciensqu’elles trouveront en faced’elles dans la définition despolitiques et stratégies de déve-loppement du pays. Le régisseur du Programme aappelé les organisations socio-professionnelles à faire en sorteque l’artisanat soit solide et de-vienne une priorité de l’Etat. Il

a rappelé que lors de l’exposi-tion sur les produits de l’artisa-nat mauritanien, au cours de lasemaine de l’Europe, les minis-tres de l’Economie et des Fi-nances et de la Culture et del’Artisanat ont beaucoup ap-précié la qualité des produitsexposés par les organisationssocio- professionnelles de l’Ar-tisanat formés par le PESCC.De son côté, Mme Lalla FatmaMint Moulaye, chargée de Pro-gramme pour la société civileau ministère de l’Economie etdes Finances, a appelé les par-ticipants à tirer profit de la for-mation qui leur sera dispenséePour sa part, Me Moctar Ma-madou Diallo, point focal de lasociété civile en Mauritanie, amis l’accent sur l’importancede la rencontre et invité les par-ticipants à profiter au mieux

des enseignements qui leur se-ront dispensés pour qu’ilssoient en mesure de les appli-quer. Rappelons que le PESCCest un programme de la Répu-blique Islamique de Mauritaniefinancé par le 10è FED pour unmontant de 7 millions d’Eurosqui a pour objectifs la luttecontre la pauvreté, la promo-tion de la bonne gouvernance etle développement du secteurculturel.Dans le cadre du renforcementdes OSC de niveaux 2 et 3, leprogramme a formé 450 orga-nisations de la société civile, 30coopératives et fédérations ré-gionales, 30 projets OSC et 15projets AC Le PESCC intervient sur tout leterritoire national dont 6 pôlesde concentration (Atar, Kaédi,Aïoun, Boghé, Nouadhibou etNouakchott).

Saleh Ould Abeïdalla

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ENVIRONNEMENT

Face au changement climatique

L’Afrique innove pour révolutionner son agriculture

À l’heure actuelle, quelques 240millions d’Africains souffrent déjàde l’insécurité alimentaire. D’ici2050, il suffira d’une augmentationde 1,2 à 1,9 degré Celsius environpour accroître d’entre 25 et 95% lenombre d’Africains sous-alimentés(+ 25% en Afrique centrale, + 50%en Afrique de l’Est, + 85% enAfrique australe et + 95% en Afrique

de l’Ouest). La situation sera catas-trophique pour les enfants, dont laréussite scolaire dépend d’une ali-mentation appropriée. La Commis-sion économique pour l’Afrique(CEA) estime que le retard de crois-sance infantile provoqué chez les en-fants par la malnutrition pourraitpriver les pays africains de 2 à 16%de leur produit intérieur brut.

Une agriculture africaine souspression climatique

Des changements climatiques telsque la hausse des températures et laréduction des réserves en eau, ainsique la perte de biodiversité et la dé-gradation des écosystèmes, ont unimpact sur l’agriculture. Selon la cé-lèbre revue scientifique internatio-nale Science, l’Afrique australe etl’Asie du Sud seront les deux ré-gions du monde dont les productionsagricoles seront les plus affectéespar le changement climatique d’ici à2030. À titre d’exemple, les variétésde blé se développent bien à destempératures comprises entre 15 et20 ºC, mais la température moyenneannuelle en Afrique subsahariennedépasse aujourd’hui cette plage pen-dant la saison de végétation. Si cestendances climatiques se poursui-vent, la production de blé pourraitdonc enregistrer une baisse de 10 à20% d’ici à 2030.

L’insécurité alimentaire pourraitégalement être source de véritablesfléaux sociaux (migration, exoderural, conflits etc.). Toutefois, le rapport Africa’s Adap-tation Gap (L’écart de l’adaptationen Afrique) du Programme des Na-tions Unies pour l’environnement(PNUE), signale qu’un réchauffe-ment d’environ deux degrés Celsius

entraînerait une réduction de 10% durendement agricole total en Afriquesubsaharienne d’ici 2050; un ré-chauffement supérieur (plus proba-ble) pourrait porter ce chiffre à 15 ou20%.Les mauvaises nouvelles ne s’arrê-tent pas là pour l’agriculture afri-caine : d’ici le milieu du siècle, laproduction de blé pourrait enregis-trer une baisse de 17%, 5% pour lemaïs, 15% pour le sorgho, et 10%pour le mil. Si le réchauffement dé-passait les trois degrés Celsius,toutes les régions actuellement pro-ductrices de maïs, de mil et de sor-gho deviendraient inadaptées à cetype de cultures. La question estdonc de savoir si le système agricoleafricain est prêt à relever le défi.

Protéger les ressources hydriquesDes précédents montrent qu’il estpossible d’accroître la productionagricole dans un contexte de chan-gement climatique. Les analystesconsidèrent donc que les pays afri-cains devront intégrer ces connais-sances à leur planification, et qu’illeur faudra protéger et consoliderleurs ressources hydriques, crucialespour la sécurité alimentaire.Dans les années à venir, l’eau néces-saire à l’agriculture se fera de plusen plus rare. Selon le PNUE, 95% dela culture africaine est pluviale. Pour

la Banque mondiale, la disponibilitétotale des eaux «bleues et vertes»(issues des précipitations et des ri-vières) diminuera très probablementde plus de 10% dans toute l’Afriqued’ici à 2020. Le changement clima-tique menace aussi la biodiversité etles écosystèmes, qui constituent lepilier de l’agriculture. Ces pertes af-fecteront la qualité des sols et de lavégétation dont dépend le bétailpour son alimentation. Toujoursselon la Banque mondiale, la réduc-tion potentielle de la biodiversité,des cultures et des ressources en eaudevrait obliger l’Afrique à réexami-ner son système alimentaire actuel,obligeant le continent à travailleravec la nature et non contre elle.

De nouvelles approches plus efficaces

La capacité de la révolution agricoleindustrielle à résoudre tout ou unepartie des problèmes climatiques enAfrique reste sujette à débat. Les ex-perts soutiennent que l’agriculture

industrielle est actuellement respon-sable du tiers de toutes les émissionsde gaz à effet de serre, principalecause du changement climatique. Ilsconsidèrent également que les res-sources et les infrastructures néces-saires à l’exploitation d’un systèmeagricole industriel ne sont pas à laportée des petits exploitants afri-cains.De nouvelles machines seraient sy-nonymes de réduction de la main-d’œuvre, ce qui pourrait entraînerune hausse du taux de chômage etune baisse des salaires pour les nom-breux Africains vivant de l’agricul-ture. Les pratiques actuelles serontinsuffisantes pour satisfaire la futuredemande alimentaire, l’Afrique sedoit donc d’adopter de nouvelles ap-proches plus efficaces.En juillet 2013, les dirigeants afri-cains ont pris l’ambitieux engage-ment d’éradiquer la faim d’ici 2025.Ils comptent encourager les exploi-tants à abandonner progressivementl’agriculture de rendement, les sys-

tèmes agricoles fragiles et les cul-tures exigeant de grandes quantitésd’engrais et de pesticides, au profitde pratiques durables et résilientesau changement climatique. L’épui-sement des nutriments représente, àlui seul, une perte de capital naturelcomprise entre un et trois milliardsde dollars par an, selon les résultatspubliés par le Nouveau Partenariatpour le développement de l’Afrique(NEPAD).

Une adaptation fondée sur lesécosystèmes

Pour que l’Afrique puisse libérer sonpotentiel, les décideurs politiques dusecteur agricole et de l’environne-ment doivent joindre leurs forces àcelles de la société civile et des or-ganisations non gouvernementalesafin d’évaluer les options permettantaux agriculteurs, et à l’environne-ment, de s’adapter au changementclimatique. L’une des options àl’étude est l’adaptation fondée surles écosystèmes, dont l’objectif estd’atténuer les effets du changementclimatique en utilisant des systèmesnaturels, comme par exemple desvariétés résistantes à la sécheresse,des méthodes de stockage d’eau plusefficaces et des systèmes de rotationculturale variés, indique le PNUE.En Zambie, 61% des agriculteursayant appliqué ces méthodes fon-dées sur les écosystèmes, telles quedes pratiques de préservation desressources naturelles ou d’agricul-ture biologique durable, ont rapportédes excédents de production. Danscertains cas, les rendements ont en-registré une croissance allant jusqu’à60%, tandis que les ventes d’excé-dents sont passées de 25,9 à 69%.Au Burkina Faso, les agriculteursutilisent des méthodes tradition-nelles pour restaurer les sols : encreusant des micro-bassins (connuslocalement sous le nom de zaï) dansune terre dévitalisée, puis en lesremplissant de matières organiques,certains fermiers burkinabés sont ca-pables de revitaliser les sols etd’améliorer le stockage des eauxsouterraines afin d’accroître leurproductivité. Ces exploitants ontainsi récupéré 200 000 à 300 000hectares de terres dégradées et pro-duit 80 000 à 120 000 tonnes de cé-réales supplémentaires, selon lesestimations.

Baba D. Traoré[email protected]

Le changement climatique s’accompagne déjà d’ef-fets sans précédent. On assistera par exemple à unebaisse des rendements agricoles, des saisons de végé-tation brèves et les modifications du régime des pré-cipitations rendront l’accès à l’eau difficile. Lapopulation en Afrique devrait atteindre deux mil-liards dans moins de 37 ans et, dans 86 ans, trois nais-sances sur quatre se produiront sur le continent. Labaisse des rendements agricoles et l’accroissement dé-mographique exerceront une pression supplémentairesur un système de production alimentaire déjà fragile.Dans un tel contexte, les experts signalent que, si la si-tuation actuelle perdure, l’Afrique ne pourra subvenirqu’à 13% de ses besoins alimentaires d’ici à 2050.

Une lueur d’espoir pour l’AfriqueLes prévisions les plus pessimistes concernant les effets du change-ment climatique suggèrent que l’Afrique pourrait perdre 47% de sesrevenus agricoles d’ici à l’an 2100, tandis que les plus optimistes pré-disent une perte de 6% seulement. Ce second scénario part du prin-cipe que des pratiques et des infrastructures d’adaptation auchangement climatique sont déjà en place. Néanmoins, l’écart entreces deux estimations est suffisamment important pour justifier desinvestissements dans des stratégies d’adaptation qui permettront àl’Afrique de mettre à profit ses vastes ressources naturelles. Pour par-venir à consolider son agriculture et à enrayer la faim, les analystesconsidèrent que le continent noir devra composer avec son environ-nement naturel afin de le rendre plus productif et résilient au chan-gement climatique.À travers le continent, de nombreuses communautés ont déjà com-mencé à développer une résilience en stimulant les écosystèmes exis-tants et les ressources naturelles disponibles. C’est en mettant enœuvre ces bonnes pratiques et en gérant les effets inévitables duchangement climatique de manière appropriée que le continentpourra subvenir à ses besoins alimentaires. D’autres options consistent à protéger les bassins versants et à amé-liorer leur capacité à retenir l’eau et à la transporter là où elle est laplus nécessaire; mettre en œuvre des programmes de lutte intégréecontre les fléaux nuisibles pour protéger les cultures de manière ren-table et naturelle; pratiquer l’agroforesterie, la culture intercalaire etla rotation culturale pour diversifier les apports en nutriments et ac-croître les rendements de manière durable et naturelle; entretenir lesforêts et utiliser les aliments forestiers; utiliser des engrais naturelstels que le fumier; et recourir à des pollinisateurs naturels tels queles abeilles qui, selon une récente étude, pourraient permettre d’ac-croître de 5% le rendement des arbres fruitiers. Toutes ces alterna-tives sont rentables.L’Afrique n’est pas inéluctablement vouée à l’indigence.

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MAGAZINE

Hygiène de vie 10 Signes précurseurs d’un cancer du côlon

D’après the American Can-cer Society, 1 personne sur20 présente un risque poten-tiel de développer un cancercolorectal au cours de savie… Les origines et lescauses de cette tumeur sontinconnues. Elle se caracté-rise par la présence de cel-lules cancéreuses sur lespolypes, dans la muqueusedu côlon. Ces polypes,quand ils ne sont pas traités,peuvent être dangereux etaccélérer la détérioration dela muqueuse. Voici 10 signesprécurseurs du cancer ducôlon à connaître !

Les facteurs de risque du can-cer colorectal. Certains fac-teurs peuvent être à l’origine

du cancer colorectal comme l’âge(plus de 50 ans), la persistance detroubles intestinaux, les antécédentsfamiliaux, l’obésité, le tabagisme, unmode de vie sédentaire, le diabète detype 2, une consommation excessivede viande rouge et d’aliments trans-formés, etc. En fonction du staded’avancement de la maladie, le can-cer du côlon est une maladie difficileà traiter, d’où l’importance de recon-naître les signes précurseurs pour letraiter précocement et ainsi multi-plier les chances de guérison.

Les 10 signes du cancer du côlonque vous ne devriez pas ignorerSigne n°1 : la constipationDans un récent rapport publié dans leAsian Pacific Journal of Cancer Pre-vention, une étude met en relief lelien entre la constipation et le risquede cancer colorectal. La constipationest un indicateur important et peutêtre un symptôme de cancer ducôlon.Dans une autre étude publiée dansEuropean Journal of Cancer en 2004,des chercheurs confirment l’hypo-thèse que la constipation ou une uti-lisation excessive de laxatifsprédispose au cancer du côlon.Une tumeur présente à l’extrémité laplus éloignée du côlon peut être ex-trêmement difficile à traiter et à gué-rir, d’où la constipation. Si vous avezdes difficultés en allant à la selle,sans raisons spécifiques, le mieux estd’aller consulter un spécialiste.

Signe n°2 : la diarrhéeSi vous souffrez de diarrhée pendantplusieurs semaines, cela peut être unsymptôme précoce de cancer ducôlon.Si une tumeur obstrue l’intestin, ellepeut entraîner des selles liquides,voire des gaz persistants, des dou-leurs gastriques, des nausées, des vo-missements, etc. Une tumeur peutaussi perturber la muqueuse de l’ap-pareil digestif. Si elle persiste pen-dant plusieurs jours, il s’agit d’unsigne de déshydratation qui peut si-gnaler une tumeur, d’où l’importance

de vérifier votre santé.

Signe n°3 : présence de sang dansles selles

La plupart du temps, la présence desang dans les selles est causée par leshémorroïdes (veines dilatées qui seforment dans l’anus). Mais si vousconstatez du sang de couleur rougefoncé ou brun foncé dans les selles,cela peut indiquer une tumeur ma-ligne : un cancer colorectal ou un ul-cère de l’estomac. Consultez unspécialiste pour obtenir un diagnosticprécis.

Signe n°4 : des mouvements intes-tinaux fréquents

Si vous avez souvent tendance àvous asseoir après un mouvement del’estomac (mouvement d’entrailles),ce désagrément peut être un signe

annonciateur du cancer du côlon, quisurvient lorsqu’une tumeur obstruel’intestin et l’empêche de se vidercorrectement.

Signe n°5 : des selles plus petites(et des difficultés à les expulser)Des selles fines et petites sont un in-dicateur potentiel de cancer du côlon.Elles peuvent être la conséquenced’une tumeur dans le côlon, gênantl’évacuation des selles. Si vousconstatez ce signe (tumeur malignede l’anus), consultez un spécialistepour vérifier votre état de santé.

Signe n°6 : un abdomen gonflé etdes douleurs abdominales

Si vous constatez des douleurs dansla partie inférieure de l’estomac, ouune sensibilité au toucher, ces signespeuvent indiquer la présence ou le

développement d’une tumeur ma-ligne (stade précoce) dans le tube di-gestif, le côlon ou le rectum. Desdouleurs à l’estomac constituent l’undes premiers signes ressentis chez lesindividus qui ont été diagnostiquésavec un cancer du côlon.Ces douleurs abdominales peuventêtre parfois d’une intensité très forte,elles peuvent indiquer que le cancera commencé à se propager à diffé-rents organes. Si les douleurs à l’es-tomac persistent pendant plus de 3jours, consultez un spécialiste.

Signe n°7 : l’anémieL’anémie est une carence en fer quise caractérise par une diminutionanormale du taux d’hémoglobinedans le sang (contenue dans les glo-bules rouges) et qui permet de trans-porter l’oxygène vers tous les

organes du corps. Les effets secon-daires liés à l’anémie, comme parexemple, la peau pâle, un pouls ra-pide, un essoufflement, des étourdis-sements, des mains et des piedsfroids, ne doivent pas être pris aveclégèreté.Une anémie inexpliquée peut être unsigne de cancer du côlon. Ce phéno-mène peut se produire quand la tu-meur commence à provoquer dessaignements dans le tractus digestif.

Signe n°8 : une perte de poidsinexpliquée

Si vous avez plus de 50 ans et quevous commencez à perdre du poidsde façon très soudaine, sans motifparticulier, il s’agit d’un signe in-quiétant et préoccupant. Ce symp-tôme peut avoir un lien avec le côlonet/ou le rectum. Un rapport récent,publié dans Annals of the Royal Col-lege of Surgeons of England, a révéléque la perte de poids inexpliquée seproduit la plupart du temps dans unephase avancée de cancer colorectal.Le développement d’une tumeurpeut provoquer la perte d’appétit, carla maladie a un impact sur le systèmedigestif, ce qui explique cette perte.Si vous constatez un amaigrissementimportant sans changement de ré-gime alimentaire particulier, parlez-en à un spécialiste.

Signe n°9 : faiblesse et fatigueUn autre effet secondaire précoce ducancer du côlon est une sensation gé-néralisée de faiblesse. Un état de fai-blesse anormal et récurrent ou lasensation de se sentir « vidé » aprèsavoir exécuté une tâche est un signeinquiétant. La présence de polypesou de tumeurs dans le côlon peuventprovoquer une insuffisance en fer quidéclenche une diminution du niveaud’oxygène dans le sang, d’où l’étatde faiblesse ressenti.

Signe n°10 : gaz et ballonnementsBeaucoup de personnes subissent auquotidien les désagréments liés à laprésence de gaz dans les intestins.Mais lorsqu’ils sont associés avec lessymptômes énumérés, cela peut êtreun signe de développement d’une tu-meur dans le côlon. Cette tumeurprovoque un obstacle dans le côlonqui empêche l’évacuation des gaz,d’où les ballonnements. Consultezun spécialiste pour vérifier que vousn’avez pas de tumeur maligne.

Quelques conseils préventifs pour réduireles risques de cancer du côlon

• Une alimentation variée avec deslégumes, des fruits frais et des cé-réales complètes ;• Limitez voire arrêtez la consom-mation de tabac ;• Pratiquez un exercice physiquependant au moins 30 à 40 minutes, 5fois par semaine ;• Si vous êtes en surpoids, essayez dechanger d’hygiène alimentaire pourperdre du poids de façon progres-sive;• Faites des tests de dépistage régu-liers pour prévenir le cancer ducôlon.

Sidi Moustapha Ould [email protected]

Riche en antioxydants, le concombre est un légumerafraîchissant, très concentré en minéraux (calcium,fer, zinc…), en fibres et en vitamines (B, C, E). C’estpourquoi il est largement utilisé pour préparer dessmoothies, des sandwichs et des salades. Grâce à sonapport calorique faible, le concombre est l’allié min-ceur idéal et il fait aussi partie des aliments les plusnutritifs. Zoom sur 7 bienfaits du concombre !1. Un aliment qui hydrate naturellement l’organismeConstitué de 90% d’eau, le concombre est un alimenttrès désaltérant, surtout en été, qui stimule l’hydrata-tion du corps. Pendant les périodes de forte chaleur,pensez à ajouter quelques tranches de concombredans une bouteille d’eau avant de la mettre dans leréfrigérateur. Votre eau n’en sera que plus délicieuseet rafraîchissante !2. Le concombre rafraîchit l’haleineGrâce à cette vieille astuce, vous allez éliminer lesbactéries qui provoquent la mauvaise haleine. Placezune tranche de concombre sous le palais (intérieur dela bouche) et laissez agir pendant 1 minute. Selon lamédecine ayurvédique, le concombre a des propriétésqui aident à lutter contre les mauvaises bactéries res-ponsables de la mauvaise haleine.3. Il prévient les maladiesLe concombre est riche en antioxydants qui aident àprévenir l’apparition de certaines maladies notam-ment certains cancers. Il appartient à la famille descucurbitacées et contient de la cucurbitacine C. Celle-ci est une molécule qui empêche la propagation descellules cancéreuses.4. Le concombre est riche en vitamines

Source de nombreux bienfaits, le concombre est trèsconcentré en vitamines. En effet, il contient un niveauélevé en vitamine A, C et B. Toutes ces vitaminescontribuent à stimuler le système immunitaire et àaméliorer la texture de la peau et des cheveux. Es-sayez donc d’ajouter du concombre à vos jus de fruitset à vos smoothies pour plus de vitamines !

5. Le concombre permet de réguler la glycémie chez les dia-bétiques

Le concombre amer est un aliment fortement recom-mandé aux personnes diabétiques. En effet, une étudemenée en 2007 par des chercheurs philippins sur despersonnes souffrant du diabète de type 2, a démontréque les personnes qui avaient consommé du concom-bre amer ont vu leur hémoglobine A1c.c baisser de0,24 %.6. Il améliore les fonctions cérébralesLes concombres ont des vertus anti-inflammatoires,ils contiennent de la fisétine, un flavonol qui stimulela mémoire et prévient la dégénérescence des cellulesnerveuses liée au vieillissement. Des experts du SalkInstitute for Biological Studies ont mené une étudesur des animaux de laboratoire atteints d’Alzheimeret ils ont démontré que la fisétine améliorait leur mé-moire.7. Le concombre est efficace pour perdre du poidsVoici le dernier bienfait du concombre, qui concernevotre silhouette ! En effet, pour perdre du poids, laconsommation de cet aliment est très conseillée car leconcombre est faible en calories mais très riche eneau et en fibres.

7 Bienfaits du concombre (et pourquoi vousdevez en manger tout le temps !)

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TECHNOLOGIES

Technologies de l'information et de la communication.Technologies de l'informationet de la communication (TIC)(transcription de l'anglais in-formation and communicationtechnologies, ICT) est une ex-pression, principalement utili-sée dans le mondeuniversitaire, pour désigner ledomaine de la télématique,c'est-à-dire les techniques del'informatique, de l'audiovi-suel, des multimédias, d'Inter-net et des télécommunicationsqui permettent aux utilisateursde communiquer, d'accéderaux sources d'information, destocker, de manipuler, de pro-duire et de transmettre l'infor-mation sous toutes les formes :texte, musique, son, image,vidéo et interface graphique in-teractive (IHM). Les textes ju-ridiques et réglementairesutilisent la locution communi-cations électroniques. Les nou-velles technologies del'information et de la commu-nication (NTIC) ouvrent desproblématiques résultant del'intégration de ces techniquesau sein des systèmes institu-tionnels, recouvrant notam-ment les produits, les pratiqueset les procédés potentiellementgénérés par cette intégration.

Après les premiers pas vers une so-ciété de l'information qu'ont étél'écriture puis l'imprimerie, degrandes étapes ont été le télégrapheélectrique, puis le téléphone et la ra-diotéléphonie. L'informatique a prisson essor grâce aux circuits impri-més les constructeurs d'informatiquedécentralisée innovant rapidement.La télévision, le Minitel et l'Internetpuis les télécommunications mobilesont associé l'image au texte et à laparole, "sans fil", l'Internet et la té-lévision devenant accessibles sur letéléphone portable qui fait aussi of-fice d'appareil photo.Le rapprochement de l'informatique,de l'audiovisuel et des télécommuni-cations, dans la dernière décennie duXXe siècle a bénéficié de la minia-turisation des composants, permet-tant de produire des appareils «multifonctions » à des prix accessi-bles, dès les années 2000. L'aug-mentation rapide du nombre d'accèsà internet à haut débit (par exemple

avec l'ADSL ou avec les réseaux dela Télévision par câble) et d'accès àinternet à très haut débit (avec les ré-seaux de lignes terminales en fibreoptique) a favorisé la diffusion decontenus audiovisuels à des prixabordables puisque cela a fait bais-ser les prix des TIC en deux ans].Avec le développement d'Internet etdu WEB 2.0, les usages des TIC sesont développés et la grande majo-rité des citoyens des pays industria-lisés utilise ces outils pour accéder àl'information. Par contre[], une frac-ture numérique géographique s'estdéveloppée avec les pays en déve-loppement où l'accès à internet àhaut débit est hors de la portée de laplupart des ménages. Un grand nom-bre d'internautes, via des sites, desblogs ou des projets tels que le pro-jet encyclopédique Wikipédia ajou-tent de l'information à l'internet.Le nombre de services disponiblesexplose, et génère des emplois liés àces technologies, pour 3,2 % du PIBfrançais vers 2010 et 5,5 attendu en2015[3].

DéfinitionL'expression « technologies de l'in-formation et de la communication »est la transcription d'une locution an-glaise utilisée dans diverses ins-tances internationales quicorrespond à peu près au domaine dela télématique. Il fait l'objet de dif-férentes définitions selon le point devue de la source utilisée ou selonl'époque de la définition en raison dubrouillage progressif des frontièresdes domaines concernés et de l'évo-lution rapide des techniques avec laconvergence numérique.La définition des TIC reste particu-lièrement floue : le terme technolo-gie qui signifie « discours sur latechnique » est utilisé à la place de «technique », qui serait à la fois plussimple et plus exact. Les technolo-gies de l'information et de la com-munication sont des outils desupport au traitement de l'informa-tion et à la communication, le traite-ment de l'information et lacommunication de l'information res-tant l'objectif, et la technologie, lemoyen.Le dictionnaire Larousse définit lestechnologies de l'information et dela communication comme étant un"ensemble des techniques et deséquipements informatiques permet-tant de communiquer à distance parvoie électronique (câble, téléphone,Internet, etc.)"[7]. Mais cette défini-tion se limite à la convergence del'informatique et des télécommuni-cations en vue de communiquer etne tient pas compte de l'impact de la

convergence numérique dans lesmultimédias et l'audiovisuel.Le Grand dictionnaire terminolo-gique de l'OQLF[8] définit les tech-nologies de l'information et de lacommunication comme étant un «Ensemble des technologies issues dela convergence de l'informatique etdes techniques évoluées du multi-média et des télécommunications,qui ont permis l'émergence demoyens de communication plus ef-ficaces, en améliorant le traitement,la mise en mémoire, la diffusion etl'échange de l'information ». Cettedéfinition est beaucoup plus com-plète que la précédente en tenantcompte de la convergence numé-rique dans son ensemble. Elle reflètedavantage le point de vue des insti-tutions internationales qui considè-rent les technologies del'information et de la communicationcomme étant l'intégration des tech-niques des télécommunications, del'informatique, des multimédias et del'audiovisuel[9]. La diffusion rapidedes accès à l'Internet à haut débit apermis une explosion des usages desservices audiovisuels qui prennentune importance accrue dans leconcept des TIC, non seulement auniveau de la communication, maisaussi au niveau de la gestion des in-formations et des connaissances etau niveau de leur diffusion. Cette ex-tension du concept des TIC est àl'origine de nombreux débats en rai-son de l'importance de son impactsur la société.Selon une convention internationalefixée par l'OCDE, les technologiesde l'information et de la communi-cation (TIC) englobent les secteurséconomiques suivants] :secteurs producteurs de TIC (fabri-cation d'ordinateurs et de matériel

informatique, de TV, radios, télé-phone…) ;secteurs distributeurs de TIC (com-merce de gros de matériel informa-tique…) ;secteurs des services de TIC (télé-communications, services informa-tiques, services audiovisuels…).Les emplois de la filière nécessitentde plus en plus de compétences decommunication, de marketing et devente, la technique n'étant qu'un sup-port de la communication et d'orga-nisation. Cela entraîne denombreuses modifications dans lesprofils professionnels recherchés parles entreprises selon l'ObservatoireInternational des Métiers Internet,qui analyse les profils et les compé-tences recherchés par le marché del'emploi en Europe.Les usages des TIC ne cessent des'étendre, surtout dans les pays dé-veloppés, au risque d'accentuer lo-calement la fracture numérique etsociale ainsi que le fossé entre lesgénérations. De l'agriculture de pré-cision et de la gestion de la forêt (tra-çabilité des bois pour lutter contre letrafic), au contrôle global de l'envi-ronnement planétaire ou de la biodi-versité, à la démocratie participative(TIC au service du développementdurable) en passant par le com-merce, la télémédecine, l'informa-tion, la gestion de multiples bases dedonnées, la bourse, la robotique etles usages militaires, sans oublierl'aide aux handicapés (dont aveuglesqui utilisent des synthétiseurs vo-caux avancés ainsi que des plagesbraille éphémère), les TIC tendent àprendre une place croissante dans lavie humaine et le fonctionnementdes sociétés.De 2007 à 2010, la proportion de so-ciétés équipées d'un extranet est pas-sée de 17 % début 2007 à 35 %début 2010[5].Certains craignent aussi une perte deliberté individuelle (effet Big Bro-ther, intrusion croissante de la publi-cité ciblée et non-désirée…)[6]. Lesprospectivistes s'accordent à penserque les TIC devraient prendre uneplace croissante et pourraient être àl'origine d'un nouveau paradigme ci-vilisationnel, avec peut être une évo-lution des TIC vers les NBIC(Nanotechnologies, biotechnologies,informatique et sciences cognitives).

Évolution de la terminologieL'avènement de l'Internet et princi-palement du Web comme média demasse et le succès des blogs, des ré-seaux sociaux, des wikis ou destechnologies Peer to Peer confèrent

aux TIC une dimension sociétale.Gérard Ayache dans La Grandeconfusion, parle d'« hyperinforma-tion » pour souligner l'impact an-thropologique des nouvellestechnologies. De nombreux inter-nautes, quant à eux, considèrent l'In-ternet comme une technologie de larelation (TR) : Joël de Rosnay a re-pris cette expression dans La révoltedu pronétariat : des mass média auxmédia des masses. Le Web 2.0 estpermis par les TIC. Le concept detechnologies de l'information et dela communication est à rapprocherde celui de société de l'informationen raison de leur impact sur le fonc-tionnement de la société.TIC ou NTIC[modifier | modifier lecode]Le terme NTIC (nouvellestechnologies de l'information et dela communication) a souvent été uti-lisé dans la littérature francophoneau cours des années 1990 et au débutdes années 2000 pour caractérisercertaines technologies dites « nou-velles ». Mais les définitions four-nies[11] sont généralement floues ouéquivalentes à celles des TIC. Laqualification de « nouvelles » estambigüe, car le périmètre des tech-nologies dites nouvelles n'est pasprécisé et varie d'une source à l'au-tre. En raison de l'évolution rapidedes technologies et du marché, desinnovations déclarées « nouvelles »se retrouvent obsolètes une décennieplus tard. Parfois il s'agit de distin-guer les technologies basées sur l'In-ternet par opposition auxtélécommunications traditionnelles.Parfois, il s'agit de distinguer les pla-teformes du web 2.0 par oppositionaux premières technologies de l'In-ternet qui ont maintenant trois dé-cennies et sont tout à fait obsolètes.Parfois, il s'agit de caractériser lesservices issus de la convergence destélécommunications et des multimé-dias utilisant des accès à haut débitcar les applications utilisant seule-ment les accès à bas débit peuventdifficilement être qualifiées de «nouvelles »[12]. Parfois, les NTICincluent aussi la téléphonie mobile,mais les premières technologies mo-biles qui ont plus de trois décenniespeuvent-elles être qualifiées de «nouvelles » ? Le sigle NTIC estsource de confusion car il ne faitl'objet d'aucune définition officiellepar les institutions internationalesresponsables de ce domaine alorsque le terme de TIC (ou ICT en an-glais) y est défini comme étant l'in-tégration des technologies destélécommunications, de l'informa-tique et des multimédias.

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SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

Football/Coupe Nationale 2016

FC Tevragh-Zeina et Asac Concore en finale

Les demi-finales de la Coupe Natio-nale qui ont opposé en premièreheure, le FC Tevragh-Zeina à l’AscPolice, d’une part et le FC Nouadhi-bou à l’Asac Concorde, endeuxième heure, à l’Office du Com-

plexe Olympique, samedi dernier. En première heure, le champion dela saison sportive, le FC Tevragh-Zeina n’a pas déployé beaucoupd’efforts pour se débarrasser del’Asc Police. Le score final est de 1

but à 0. C’est l’international Ta-ghyoullah Denne qui a eu le derniermot face à l’Asc Police grâce à uneréalisation tant attendue par ses sup-porters.En deuxième heure, les Concordiensde leur côté sont sortis victorieux duchoc face au FC Nouadhibou. Le score final est de 2 buts au coupde sifflet final, un doublé de MoctarSidi Bella. Juste avant le coup de sif-flet final, il a surpris l’adversaire àdeux reprises offrant ainsi à son clubla qualification à la prestigieusecoupe nationale.En effet, c’est le FC Tevragh-Zina etl’Asac Concorde qui sont qualifiéspour la finale de la compétition. Degrands clubs ont été éliminés de lacourse. Ceux mêmes qui ont étépressentis vainqueurs selon certainsobservateurs. L’on en cite l’AcsKsar et l’Asc Snim de Nouadhibou.

Championnats nationaux militaires :

Démarrage des préliminaires à NouakchottLes préliminaires des Champion-nats nationaux militaires au niveaude la zone centre ont débuté, hier,dans les locaux de la 6è région mili-taire à Nouakchott. Les phases fi-nales sont prévues à Nouakchott du10 au 25 novembre 2016 et s’inscri-vent, en droite ligne, des festivitésmarquant la célébration de 56è anni-versaire de la création des forces ar-mées nationales.Au programme de la présente édi-tion qui se poursuivra jusqu'au 30 dumois courant, les organisateurs ontprévu du football, du volley-ball, dujeu de boules, des jeux d'échec, del’athlétisme, du parcours d'obstacles,de la marche commando, du triath-lon et du tir à la cible. Les partici-pants seront scindés en trois zones:le centre à Nouakchott, l'Est à Séli-baby et le nord à Nouadhibou. Lazone centre comprend les forma-tions de l'Etat major de la Marine(EMM), de l'Etat major de l'Arméede l'Air (EMAA), de l'Ecole Supé-rieure polytechnique (ESP), duCentre de Formation Technique del'Armée Nationale (CFTAN), de la6e Région Militaire, de l'Etablisse-ment Central de Réserve Général duMatériel (ECRGM), de la Directiondu Génie Militaire (DIRGENIE), dela Musique et de la Fanfare de l'Ar-mée Nationale (MUFAN), du 2eBataillon de Commandos (2è BC),du Bataillon de Sécurité Présiden-tielle (BASEP), du Bataillon de Lo-gistique (BATlog), du Bataillon de

Commandement et Services (BCS),du Bataillon Spécial (BS), du Ba-taillon de Sécurité et d'Intervention(BSI). La zone Est regroupe leséquipes de la 4e Zone Militaire, dela 5e Zone Militaire, de la 7è Ré-gion Militaire, de l'Ecole des SousOfficiers d’Active, du Centre d'En-traînement de Commandos, du Ba-taillon des Blindés (BB). La zoneNord comprend les équipes de laPremière Région Militaire, de laDeuxième Région Militaire, de laTroisième Région Militaire, du Pre-mier Bataillon des Blindés Légers,de l'Ecole Inter- armes d'Atar, duCentre de Formation de l'Armée na-tionale et de la Direction de l'Artil-lerie. Dans un mot prononcé pour lacirconstance, le général de brigadeMoctar Ould Chaabane, comman-dant de l'Ecole Interarmes d'Atar, re-présentant de l'Etat major général

des Armées, a indiqué que le sportconstitue, aux côtés des valeurs ci-viques et de la citoyenneté, lesconditions de la cohésion sociale etde la concorde nationale qui sont labase indispensable pour la réussitedes nobles missions dont sont inves-tis les militaires. Il a ajouté que c'estpour cette raison que l'Etat major gé-néral des Armées attache une grandeimportance au sport dans le but dedévelopper les capacités physiqueset spirituelles des militaires, confor-mément à l'adage qui dit ‘’un espritsain dans un corps sain’’. Le colonelCherif Moctar Ould Mohamed Le-mine, commandant adjoint de la 6èrégion militaire, a indiqué, pour sapart, que ces compétitions visent, enpremier lieu, à créer un climat decompétitions et à élever le niveau del'opérationnalité des militaires et deleurs capacités de combat dans le butde leur permettre de mener conve-nablement leurs missions. Il a insistésur l'importance de l'appui qu'ac-corde l'Etat major général des Ar-mées pour développer le sportmilitaire et former une nouvelle gé-nération de sportifs militaires aptesdans tous les jeux.Le coup d’envoi de édition s'est dé-roulé en présence du colonel Moha-med Ould Lehreitani, chef d'Etatmajor de l'Armée de l'Air, du colo-nel Mohamed Mahmoud OuldEyoub, directeur des Sports à l'Etatmajor général des Armées et d'autresresponsables militaires.

Jeu de boules/ Coupe du président de la Zone franche

Noujoum remporte la première éditionLa première édition de la coupede jeuxde boules dotée du tro-phée du président de l'Autorité dela Zone franche de Nouadhibou aété reportée dimanche dernierpar l'équipe senior de "Noujoum"de Nouakchott aux dépens decelle des quartiers de Nouadhi-bou. En catégorie juniors, lacoupe est revenue à la formationde Nouakchott qui s’est imposéedevant celle FM de Nouadhibou.Près de 70 équipes issues des wi-layas de Nouakchott, de DakhletNouadhibou, de Nouadhibou, duBrakna, du Tiris Zemmour et del’Adrar.Dans un mot prononcé pour lacirconstance, le président del'Autorité de la Zone Franche deNouadhibou, M.Mohamed Ould Daf, a indiquéque l'organisation de ce cham-pionnat est une initiative de laZone Franche pour contribueraux efforts déployés pour la pro-motion de cette discipline qui,

par le passé, nous a apporté beau-coup de satisfaction. Il a rappelé les réalisations ac-complies au niveau du sport na-tional au cours des dernièresannées, précisant que ces réalisa-tions ont été rendues possiblesgrâce à l'intérêt qu'accorde le Pré-sident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,au sport. Pour sa part, le vice-pré-sident de la Fédération Maurita-nienne de Jeu de Boules ,M.Mohamed Lemine Ould Louly, a indiqué que l'organisation parla Zone Franche de Nouadhiboude ce tournoi va, sans nul doute,impulser la pratique sportive auniveau de la wilaya. La cérémo-nie de clôture marquée par unedistribution de prix aux lauréatss'est déroulée en présence du walimouçaid de Dakhlet Nouadhi-bou, du hakem de la moughataade Nouadhibou et d'un certainnombre de responsables de laZone Franche.

Roland-Garros /TennisLe baromètre des stars du tennis avant

Roland-GarrosNovak DjokovicAprès son faux départ à Monte-Carlo, où il s'est fait surprendre parle 55e mondial Jiri Vesely dès sonpremier match, le Serbe s'est réin-stallé en position de favori en ga-gnant le tournoi de Madrid. Mais sasemaine à Rome laisse planer undoute. Un 6-0 encaissé face à Tho-maz Belluci, 39e mondial, avant del'emporter, une défaite en finalecontre Andy Murray qui ne l'avaitjamais battu sur terre battue, desgestes de mauvaise humeur durantcette finale: autant de signes del'énorme pression qui pèse sur sesépaules à l'heure de boucler à Parisson "Grand Chelem" en carrière.Rafael NadalSa victoire à Monte-Carlo, sa pre-mière d'importance depuis deux ans,l'a replacé dans le trio des préten-dants. Plus agressif en coup droit,jouant plus long, il s'est approché duniveau de ses grandes années. Ap-proché seulement car sa victoirecontre Murray en demi-finale enPrincipauté a été contrebalancée parune défaite à Madrid. A Rome, il n'apas réussi à inverser la tendancecontre Novak Djokovic: sept dé-faites de rang désormais. N'étant quecinquième mondial, il a une chancesur deux de tomber sur Djokovic ouMurray dès les quarts de finale. Lechemin de la "decima" s'annoncepentu.Andy MurraySa condition de jeune père lui réus-sit. Une fois remis de ses émotions,l’Écossais n'a cessé de monter enpuissance: demi-finale à Monte-Carlo, finale à Madrid et titre àRome. Un succès majeur pour luiqui n'avait jamais dominé le Serbesur terre battue en cinq duels, le der-nier une semaine avant en finale deMadrid. C'était seulement sondeuxième titre en Masters 1000 surl'ocre, et le premier face à un plateauau complet (Djokovic était absent à

Madrid l'an passé).Roger FedererIl l'admet lui-même, ses chances deréussir un beau parcours sont ré-duites. Opéré du genou juste après l'Opend'Australie et resté deux mois etdemi sans jouer, le Suisse a fait unereprise honorable à Monte-Carlo, oùJo-Wilfried Tsonga l'a arrêté enquart de finale. Mais des problèmesphysiques, au dos cette fois-ci, n'ontpas tardé à le rattraper.Il a fait l'impasse sur Madrid etperdu dès son deuxième match àRome contre l'Autrichien DominicThiem.Stan WawrinkaLa défense de son titre s'annonceardue. Balayé par Nadal en quart definale à Monte-Carlo, il a ensuiteperdu d'entrée à Madrid contre lejeune Australien Nick Kyrgios, puisdès son deuxième match à Romecontre le vétéran argentin Juan Mo-naco.Kei NishikoriA 26 ans, le Japonais continue à pro-gresser, mais il n'a pas pour l'instantfranchi le cap qui lui permettrait deviser le titre. Il a perdu en finale àBarcelone contre Nadal puis en de-mies à Madrid et Rome contre Djo-kovic, en posant à chaque fois desproblèmes au N.1 mondial. Il est en tout cas candi-dat au dernier carré.Serena WilliamsL'Américaine est de retour. A Rome, dans son seul tournoi depréparation sur terre battue, la N.1 mondiale, âgée de 34 ans, a mis finà une période de neuf mois sanstitre. Elle semble fin prête pour re-partir à l'assaut du record des 22 ti-tres en Grand Chelem de Steffi Graf. On ne voit pas qui pourrait se mettreen travers de sa route, mais c'étaitaussi le cas à l'Open d'Australie oùelle avait échoué en finale contrel'Allemande Angelique Kerber.

Football/Coupe Nationale 2016

FC Tevragh-Zeina et Asac Concore en finale

Championnats nationaux militaires :

Démarrage des préliminaires à Nouakchott

Jeu de boules/ Coupe du président de la Zone franche

Noujoum remporte la première édition

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