hépato-gastroentérologie année 2016-2017
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Hépato-gastroentérologie Année 2016-2017
Dr Gilles TORDJMAN
Hépato-Gastroentérologie D4
20 questions isolées
QRM 1/
• Quel(s) examen(s) vous parai(ssent)t indispensable(s) devant cet homme de 58 ans, consultant pour des vomissements matinaux, précédés de nausées et s’accompagnant de haut le cœur (pituite) ?
A. dosage du VGM
B. glycémie
C. transaminasémie
D. lipasémie
E. GGT
Corrigé Q 1 : A,C,E
A. dosage du VGM
B. glycémie
C. transaminasémie
D. lipasémie CZ
E. GGT
30 points
QRM 2 /
• Au cours d’un syndrome de sevrage alcoolique, il est habituel de retrouver :
A. des tremblements
B. des myoclonies
C. une tachycardie
D.une hypotension orthostatique
E. un onirisme avec hallucinations visuelles
Corrigé Q 2 : A,C,E
A. des tremblements
B. des myoclonies
C. une tachycardie
D.une hypotension orthostatique
E. un onirisme avec hallucinations visuelles
30 points
Syndrome de sevrage alcoolique
• - manifestations symptomatiques survenant dans les suites immédiates ou différées, jusqu’au dixième jour suivant cet arrêt.
• - état de manque psychique, comportemental et physique.
• Le syndrome de sevrage associe : • - troubles subjectifs : anxiété, agitation, irritabilité, insomnie,
cauchemars ; • - troubles neurovégétatifs : sueurs, tremblements, tachycardie,
hypertension artérielle • - troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements.
Syndrome de sevrage alcoolique
• Dans les heures qui suivent : Delirium : • - signes confusionnels : troubles de la concentration, de la
mémoire, du jugement ; - hallucinations ; - convulsions ; - hyperthermie.
• Dans la majorité des cas, résolutif spontanément ou sous traitement en deux à cinq jours, mais – contrairement au sevrage aux opiacés ou aux benzodiazépines – la mortalité n’est pas nulle
Syndrome de sevrage alcoolique
• Prise en charge thérapeutique : - Ambulatoire en l’absence d’indication à l’hospitalisation - sévérité de l’alcoolisme - pathologie organique associée - isolement socio-affectif - nécessité d’une demande motivée du patient - Prise ne charge psychologique - Hyperhydratation (en préférant la voie orale) - Benzodiazépine (VALIUM/ Oxasepam) - Vitaminothérapie ….
QRM 3/
• Le syndrome de Gayet-Wernicke est :
A. une complication du sevrage alcoolique
B. pathologie carentielle de l’alcoolique chronique
C. lié au manque de thiamine
D. fréquemment déclenché par un apport excessif de glucose sans compensation en Vitamine B1
E. entraine un syndrome cérébelleux et des paralysies de l’occulo-motricité
Corrigé Q 1 : B,C,D,E
A. une complication du sevrage alcoolique
B. pathologie carentielle de l’alcoolique chronique
C. lié au manque de thiamine
D. fréquemment déclenché par un apport excessif de glucose sans compensation en Vitamine B1
E. entraine un syndrome cérébelleux et des paralysies de l’occulo-motricité
10 points
QRM 4/
• Devant une dysphagie aigue chez un patient sous chimiothérapie cytotoxique pour un carcinome bronchique, vous retenez en première intention, après l’examen buccal suivant :
QRM 4/
A. une Neuropathie médicamenteuse
B. une métastase œsophagienne
C. une compression par une adénopathie secondaire
D.une mycose œsophagienne
E. une fistule trachéo-bronchique
Corrigé Q 4 : D
A. une Neuropathie médicamenteuse
B. une métastase œsophagienne
C. une compression par une adénopathie secondaire
D.une mycose œsophagienne
E. une fistule trachéo-bronchique
10 points
QRM 9 /
• Concernant les dysphagies fonctionnelles ?
A. elles varient dans le temps
B. elles sont volontiers paradoxales
C. elles témoignent d’un trouble de la motricité oesophagienne
D. elles ne relèvent jamais d’une obstruction organique
E. leur étiologie principale est le diverticule de Zencker
Corrigé Q 9 : A,B,C
A. elles varient dans le temps
B. elles sont volontiers paradoxales
C. elles témoignent d’un trouble de la motricité oesophagienne
D. elles ne relèvent jamais d’une obstruction organique CZ
E. leur étiologie principale est le diverticule de Zencker
30 points
QRM 5/
• Au cours de l’Achalasie du cardia ?
A. il existe un apéristaltisme œsophagien
B. l’hyperpression basale du sphincter inferieur de l’œsophage (SIO) est constante
C. il existe un hyperspéristaltisme du corps œsophagien
D. il existe des relaxations du cardia indépendantes de la déglutition
E. la relaxation SIO à la déglutition est absente ou incomplète
Corrigé Q 5 : A,E
A. il existe un apéristaltisme œsophagien
B. l’hyperpression basale du sphincter inferieur de l’œsophage (SIO) est constante
C. il existe un hyperspéristaltisme du corps œsophagien
D. il existe des relaxations du cardia indépendantes de la déglutition
E. la relaxation SIO à la déglutition est absente ou incomplète
30 points
QRM 6/
• Devant une dysphagie d’allure fonctionnelle, l’examen à réaliser en première intention est ?
A. un transit baryté oeso-gastro-duodénal (TOGD)
B. un pH métrie
C. une manométrie oesopahgienne
D. une impédancemétrie oesophagienne
E. une endoscopie oeso-gastro-duodénale
Corrigé Q 6 : E
A. un transit baryté oeso-gastro-duodénal (TOGD)
B. une pH métrie
C. une manométrie oesopahgienne
D. une impédancemétrie oesophagienne
E. une endoscopie oeso-gastro-duodénale
10 points
K oeso Œsophagite Achalasie
Terrain/ facteurs de risque
mode d’apparition
signes associés
Homme, 60 ans, tabac + OH 3 à 6 mois d’évolution
AEG Troisier, fistule, dysphonie
Aigues
RGO
Femme
Evolution chronique > 1 an
Douleurs spasmodiques
Type Organique organique
capricieuse Et
paradoxale
FOGD Dg Dg Nle (dilatation)
TOGD pré op inutile
dilat ation +
stenose régulière en bec d’oiseau, stagnation produit
Ph métrie inutile pré op ou dg difficile inutile
Manométrie inutil pré et post op Dg
QRM 7 /
• Concernant les hernies hiatales ?
A. le mécanisme le plus fréquent est par roulement
B. elles sont palpables le long de la ligne blanche
C. elles sont constamment présentent en cas de reflux gastro-oesophagien
D. elles peuvent se compliquer d’ulcérations au niveau du collet, fréquemment hémorragiques
E. elles peuvent de compliquer de phlébite des membres inférieurs
Corrigé Q 7 : D,E
A. le mécanisme le plus fréquent est par roulement
B. elles sont palpables le long de la ligne blanche
C. elles sont constamment présentent en cas de reflux gastro-oesophagien
D. elles peuvent se compliquer d’ulcérations au niveau du collet, fréquemment hémorragiques
E. elles peuvent de compliquer de phlébite des membres inférieurs
20 points
QRM 8 /
• Parmi les éléments anatomo-physiologiques de lutte contre le reflux gastro-œsophagien, vous retenez ?
A. la pince diaphragmatique
B. l’angle de His
C. la portion d’œsophage intra-abdominal
D. le péristaltisme primaire de l’œsophage
E. l’hyperpression basale du sphincter inferieur de l’œsophage
Corrigé Q 8 : A,B,C,D,E
A. la pince diaphragmatique
B. l’angle de His
C. la portion d’œsophage intra-abdominal
D. le péristaltisme primaire de l’œsophage
E. l’hyperpression basale du sphincter inferieur de l’œsophage
30 points
RGO
Typique
Compliqué
Atypique
ORL
Pneumologique
Cardiologique
< 50 ans
>50 ans
Traitement
FOGD
Cst
Spécialisée
pHmétrie
+
-
QRM 10/
• Quels examens endoscopiques digestifs imposent une neurolept-anesthésie à leur réalisation ?
A. l’endoscopie oeso-gastro-dudodénale
B. la coloscopie
C. la rectosigmoidoscopie
D. l’entéroscopie à double ballon
E. l’échoendoscopie bilio-pancréatique
Corrigé Q 10 : D,E
A. l’endoscopie oeso-gastro-dudodénale
B. la coloscopie
C. la rectosigmoidoscopie
D. l’entéroscopie à double ballon
E. l’échoendoscopie bilio-pancréatique
30 points
QRM 11/
• En plaçant un duodénoscope à vision latérale dans le deuxième duodénum, en regard de la papille, on peut réaliser ?
A. une cholangiographie +/- pancréatographie rétrograde
B. une sphinctérotomie endoscopique
C. la pose d’une endoprothèse biliaire
D. la pose d’une endoprothèse pancréatique
E. la biopsie d’une lésion de la convergence biliaire
Corrigé Q 11 : A,B,C,D,E
A. une cholangiographie +/- pancréatographie rétrograde
B. une sphinctérotomie endoscopique
C. la pose d’une endoprothèse biliaire
D. la pose d’une endoprothèse pancréatique
E. la biopsie d’une lésion de la convergence biliaire
30 points
QRM 12/
L’échoendoscopie permet ?
A. de visualiser le corps et la queue du pancréas par voie trans gastrique
B. de repérer des micro-calculs vésiculaires par vois trans-duodénale
C. de réaliser une ponction d’une tumeur sous-muqueuse du fundus
D. de drainer par voie trans-gastrique un faux kyste de l’isthme du pancréas
E. de ponctionner à l’aiguille, par voie trans oesophagienne, une adénopathie médiastinale
Corrigé Q 12 : A,B,C,D,E
A. de visualiser le corps et la queue du pancréas par voie trans gastrique
B. de repérer des micro-calculs vésiculaires par vois trans-duodénale
C. de réaliser une ponction d’une tumeur sous-muqueuse du fundus
D. de drainer par voie trans-gastrique un faux kyste de l’isthme du pancréas
E. de ponctionner à l’aiguille, par voie trans oesophagienne, une adénopathie médiastinale
30 points
QRM 13 /
• Devant les résultats biologiques suivants chez un homme de 63 ans, sans plainte clinique en dehors d’une asthénie d’installation rapidement progressive, prédominant à l’effort : Hb = 8.2 g/dl, VGM = 67 µ3, Plaquette 378 000/mm3, Ferritine = 2 mg/l, quels examens vous paraissent discutables ?
A. un dosage de la vitamine B12
B. une endoscopie oeso-gastro-duodénale
C. une iléo-coloscopie
D. une électrophorèse de l’hémoglobine
E. une capsule du grêle
Corrigé Q 13 : B,C,E
A. un dosage de la vitamine B12
B. une endoscopie oeso-gastro-duodénale
C. une iléo-coloscopie
D. une électrophorèse de l’hémoglobine
E. une capsule du grêle
30 points
QRM 14/
• Devant un syndrome ulcéreux typique non compliqué chez un patient ne prenant pas d’AINS :
A. l’endoscopie digestive Oeso-gastro-duodénale (EOGD) est obligatoire
B. l’EOGD est indispensable à un diagnostic de certitude
C. l’EOGD est fonction de l’âge du patient
D. l’EOGD peut être remplacée par un test respiratoire au carbone 13
E. une sérologie Hp positive permet d’éviter l’EOGD
Corrigé Q 14 : B,C
A. l’endoscopie digestive Oeso-gastro-duodénale (EOGD) est obligatoire
B. l’EOGD est indispensable à un diagnostic de certitude
C. l’EOGD est fonction de l’âge du patient
D. l’EOGD peut être remplacée par un test respiratoire au carbone 13
E. une sérologie Hp positive permet d’éviter l’EOGD
20 points
• Chez un patient ayant une symptomatologie ulcéreuse typique ou atypique, une endoscopie haute est recommandée en première intention :
- chez tout patient âgé de plus de 45 ans ayant un syndrome ulcéreux typique ou atypique
- chez un patient âgé de moins de 45 ans présentant des symptômes d'alarme tels qu'une anémie ou un amaigrissement,
- en cas de positivité d’un test diagnostique d’Helicobacter pylori,
- en cas d’échec du traitement symptomatique chez un patient âgé de moins de 45 ans.
• En cas de suspicion clinique d'ulcère chez un patient traité par AINS,
l'endoscopie haute est recommandée en cas de persistance des
symptômes après quelques jours d'arrêt du traitement gastrotoxique, ou
d’impossibilité d’arrêt du traitement par AINS.
• Des biopsies multiples doivent être systématiquement pratiquées en cas d'ulcère gastrique.
• Une endoscopie de contrôle n’est pas recommandée chez un patient asymptomatique après traitement d'un ulcère duodénal.
• Une endoscopie de contrôle peut être réalisée au cours du suivi d’un ulcère gastrique, d’autant que :
• le patient est âgé de plus de 45 ans
• les symptômes persistent malgré un traitement médical approprié
• l'interprétation des biopsies est incertaine
• l'aspect endoscopique initial était inhabituel.
QRM 15/
• La sécrétion acide gastrique?
A. est augmentée par la stimulation vagal (acétylcholine)
B. est augmentée par la somatostatine
C. est augmentée par l’histamine
D. est augmentée par les anti-inflammatoire
E. est augmentée par la gastrine
Corrigé Q 15 : A,C,E
A. est augmentée par la stimulation vagal (acétylcholine)
B. est augmentée par la somatostatine
C. est augmentée par l’histamine
D. est augmentée par les anti-inflammatoire
E. est augmentée par la gastrine
10 points
QRM 16/
• Devant une élévation de la gastrinémie, vous évoquez en priorité ?
A. une gastrite atrophique
B. une prise d’AINS
C. un syndrome de Zollinger-Ellison
D. une prise d’IPP
E. une prise d’anti acide
Corrigé Q 16 : D
A. une gastrite atrophique
B. une prise d’AINS
C. un syndrome de Zollinger-Ellison
D. une prise d’IPP
E. une prise d’anti acide
10 points
QRM 17/
• Le diagnostic d’une infection à Hélicobacter Pylori est réalisable:
A. devant une sérologie positive
B. sur des biopsies antrales
C. sur des biopsies fundiques
D.sur des biopsies duodénales
E. devant la positivité d’un test à l’urée C13 marqué
Corrigé Q 17 : A,B,C,E
A. devant une sérologie positive
B. sur des biopsies antrales
C. sur des biopsies fundiques
D.sur des biopsies duodénales
E. devant la positivité d’un test à l’urée C13 marqué
30 points
Recherche H pylori • Test direct : diagnostique
• Biopsies antrales + fundiques avec coloration de Giemsa • Présence de filaments bactériens spiralés dans les glandes et le mucus
• Antibiogramme et études bactériologiques sur cultures
• Test indirects : diagnostiques et de vérification d’éradication • Breath Test à l’urée C13
• Sérologie
• Ag bactérien dans les selles
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QRM 18/
• Parmi les profils sérologiques suivant, lequel correspond à un portage chronique d’un VHB mutant pré-core ?
A. Ag HBs +, Ac anti HBs +
B. Ag HBs+, Ag HBe +, Ac anti HBc +
C. Ag HBs-, Ac Anti HBs+, Ac Anti HBc+, Ac Anti HBe+
D. Ag HBs+, Ac Anti HBc+, Ac Anti HBe+
E. Ag HBs-, Ac anti HBs+, Ac Anti HBe-
Corrigé Q 18 : D
A. Ag HBs +, Ac anti HBs +
B. Ag HBs+, Ag HBe +, Ac anti HBc +
C. Ag HBs-, Ac Anti HBs+, Ac Anti HBc+, Ac Anti HBe+
D. Ag HBs+, Ac Anti HBc+, Ac Anti HBe+
E. Ag HBs-, Ac anti HBs+, Ac Anti HBe-
10 points
QRM 19/
• Sur quel élément retenez-vous une immunisation effective post-vaccinale VHB chez un professionnel de santé ?
A. Ac anti HBs < 10 ui
B. IgM Ac anti HBc > 100
C. IgG Ac Anti HBc > 100
D.Ac anti HBs >100
E. Ac Anti HBe > 10
Corrigé Q 19 : D
A. Ac anti HBs < 10 ui
B. IgM Ac anti HBc > 100
C. IgG Ac Anti HBc > 100
D.Ac anti HBs >100
E. Ac Anti HBe > 10
30 points
Histoire naturelle de l’infection virale B(1)
1. Pol S. Epidémiologie et histoire naturelle de l’hépatite B. Rev Prat. 2005; 55 (6): 599-606
76 Ag : antigène
Comment interpréter une sérologie VHB ?
Hépatite* Vaccin Guérison
Ag HBs + - -
Ac anti-HBs +
- +
+
-
Ac anti-HBc + - +
Traitement préférentiel: • Ténofovir • Entécavir • Interféron pégylé
(sauf si cirrhose décompensée)
AgHBe (+) et AgHBe (-)
ADN VHB > 2 000 UI/ml; et/ou ALAT > LSN;
et avec atteintes modérées à sévères à la biopsie hépatique (ou selon marqueurs non invasifs)
LSN d’ALAT non définie
Traiter
ADN VHB < 2 000 UI/ml; ALAT < 2 x LSN;
Histologie peu sévère
Suivi régulier
AgHBe positif ou AgHBe négatif
QRM 20/
• Concernant l’histoire naturelle de l’hépatite à VHC :
A. l’incubation est très courte (< 2 semaines)
B. la présentation initiale la plus fréquente est la forme asymptomatique
C. dans les formes symptomatiques, la phase ictérique fait classiquement suite à une phase prodromique pseudo-grippale
D. Plus de 60 % des patients évolueront vers un portage chronique
E. La majorité des porteurs chroniques évolueront vers la cirrhose
Corrigé Q 20 : B,C,D
A. l’incubation est très courte (< 2 semaines)
B. la présentation initiale la plus fréquente est la forme asymptomatique
C. dans les formes symptomatiques, la phase ictérique fait classiquement
suite à une phase prodromique pseudo-grippale
D. Plus de 60 % des patients évolueront vers un portage chronique
E. La majorité des porteurs chroniques évolueront vers la cirrhose
30 points
Hépatite aiguë
Guérison : 15% à 45%
Infection chronique : 55 à 85%
ALAT N : 25% à 40%
ALAT : 60 à 75%
Cirrhose : 20%
Décompensation : 4%/an
CHC : 3%/an
Texte du consensus.Conférence de consensus des 27 et 28 février 2002.gasrœnterol clin Biol. 2002: B 144 -151
QRM 21/
• Sur quels critères déciderez-vous d’un traitement rapide d’une hépatite à VHC?
A. Hypertransaminasémie > 2 N
B. Charge virale élevée
C. stade de fibrose F3 ou F4 sur la PBH ou le fibrotest
D. une dureté du foie > 9.5 KPa
E. une cryoglobulinémie positive
Corrigé Q 21 : C,D,E
A. hypertransaminasémie > 2 N
B. charge virale élevé
C. stade de fibrose F3 ou F4 sur la PBH ou le fibrotest
D. une dureté du foie > 9.5 KPa
E. une cryoglobulinémie positive
30 points
Traiter le VHC en 2015/2016 ?
• Uniquement F3 et F4 +/- F2 sévères
• Ou si attente ou post greffe
• Ou si atteinte extra hépatique (Lymphome, cryo +…)
• Traitement Oral INF free : • SOFOSBUVIR • +/- LEDIPASVIR ou DACLATASVIR ou SIMEPREVIR • +/- Ribavirine
• 12 à 24 semaines
• Tolérance parfaite/ efficacité entre 85 et 100%
• 50 à 100 000 euros/ cure
QRM 22/
• Parmi les agents responsables de toxi-infection alimentaires collectives, retenez les plus fréquentes en France.
A. amibe
B. VHA
C. staphylocoque aureus
D.E. coli
E. salmonella
Corrigé Q 22 : C,E
A. amibe
B. VHA
C. staphylocoque aureus
D.E. coli
E. salmonella
30 points
QRM 23/
• Parmi les maladies suivantes lesquelles sont responsables d’un syndrome dysentérique ?
A. ischémie mésentérique
B. Salmonellose
C. Rectocolite ulcéro hémorragique
D. Une maladie de Crohn de localisation jejunale + articulaire
E. Une Colite aigue à CMV chez un patient récemment transplanté du foie
Corrigé Q 23 : B,C,E
A. ischémie mésentérique
B. Salmonellose
C. Rectocolite ulcéro hémorragique
D. Une maladie de Crohn de localisation jejunale + articulaire
E. Une Colite aigue à CMV chez un patient récemment transplanté du foie
30 points
QRM 24/
• Devant une diarrhée de l’adulte, le prélèvement de selle, vous parait :
A. systématique
B. à réserver aux diarrhées persistantes ou chroniques
C. utile en cas de signes de sévérité
D.utile en cas de syndrome dysentérique
E. médico-légale en cas d’épidémie
Corrigé Q 24 : C,D,E
A. systématique
B. à réserver aux diarrhées persistantes ou chroniques
C. utile en cas de signes de sévérité
D.utile en cas de syndrome dysentérique
E. médico-légale en cas d’épidémie
30 points
QRM 25/
• Sur une biopsie endoscopique d’iléite, quel signe histologique est spécifique de la maladie de Crohn ?
A. abcès intra-cryptique
B. abcès transmuraux
C. Infiltration lympho-plasmocytaire du chorion
D. la nécrose caséeuse
E. la présence de follicules tuberculoïdes
Corrigé Q 25 : E
A. abcès intra-cryptique
B. abcès transmuraux
C. Infiltration lympho-plasmocytaire du chorion
D. la nécrose caséeuse
E. la présence de follicules tuberculoïdes
30 points
DP 1
ENONCE 1/5
• Monsieur Moïse B., 74 ans, porteur d’une AC/FA sous Fluindione
(PREVISCAN°) et Amiodarone, d’une Hypercholestérolémie sous
Simvastatine 40 mg, d’un DNID sous Metformine 1000 et Répaglinide
2 mg, appendicectomisé, opéré 6 mois auparavant d’une hernie
ombilicale, se présente aux urgences, à 4 heures, pour un
vomissement sanglant survenu la veille vers 18 heures et suivi depuis
par 2 épisodes de mélénas.
ENONCE 1/5 suite
• L’examen clinique retrouve, un patient en surcharge pondéral (94 kg pour
170 cm), vertigineux en position debout, pouls 114 irréguliers, TA 98/65,
abdomen souple avec hépatomégalie à bord inférieur tranchant, OMI
bilatéraux prenant le godet…
• Le TR confirme le méléna.
• Vous obtenez une hémoglobine sur sang capillaire à 7,5 g/dl.
• Pour des raisons techniques, aucun bilan biologique ne sera possible avant
6 ou 7 heures du matin !
Question 1/
• Quels critères cliniques de sévérité immédiate retenez-vous ?
A. la nécessité d’hospitaliser ce patient
B. la tachycardie et l’hypotension
C. L’existence d’un méléna dans les suites de l’hématémèse
D. la prise d’anti-vitamine K
E. la surcharge pondérale
Corrigé Q 1 :A,B,C,D
• Quels critères cliniques de sévérité immédiate retenez-vous ?
A. la nécessité d’hospitaliser ce patient
B. la tachycardie et l’hypotension
C. L’existence d’un méléna dans les suites de l’hématémèse
D. la prise d’anti-vitamine K
E. la surcharge pondérale
20 points
Question 2/
• Quelles mesures d’urgences prenez vous immédiatement ?
A. pose d’une sonde nasogastriques
B. arrêt des anti-vitamines K et passage de concentré de complexe prothrombinique (25 ui/kg)
C. prescription d’un GOUPE rhésus RAI, d’une hémoglobine et d’un INR dés que possible
D. perfusion d’une solution de RINGER
E. appel du gastro-entérologue pour endoscopie haute immédiate
Corrigé Q 2 :B,C,D
• Quelles mesures d’urgences prenez vous immédiatement ?
A. pose d’une sonde nasogastrique
B. arrêt des anti-vitamines K et passage de concentré de complexe prothrombinique (25 ui/kg)
C. prescription d’un GOUPE rhésus RAI, d’une hémoglobine et d’un INR dés que possible
D. perfusion d’une solution de RINGER
E. appel du gastro-entérologue pour endoscopie haute immédiate
25 points
Question 3/
• Outre les mesures d’urgences mises en place, quelles sont vos autres prescriptions immédiates ?
A. ESOMEPRAZOLE 8 mg/heures au pousse seringue après un bolus de 80 mg IVL
B. 1 ampoule de 10 mg de Vit K1
C. transfusion immédiate de 2 culots O négatifs
D. Sandostatine : 25 µg/heure au pousse seringue électrique
E. Surveillance scopée en unité de déchoquage en attente des premiers résultats
Corrigé Q 3 :A,B,E (D ?)
• Outre les mesures d’urgences mises en place, quelles sont vos autres prescriptions immédiates ?
A. ESOMEPRAZOLE 8 mg/heures au pousse seringue après un bolus de 80 mg IVL PCZ
B. 1 ampoule de 10 mg Vit K1
C. transfusion immédiate de 2 culots O négatifs
D. Sandostatine : 25 µg/heure au pousse seringue électrique
E. Surveillance scopée en unité de déchoquage en attente des premiers résultats PCZ
20 points
ENONCE 2/5
• Vos prescriptions sont parfaitement suivie permettant au patient de
se stabiliser et ce malgré un nouvel épisode de méléna.
• Vous obtenez les premiers examens et retenez les anomalies
suivantes : INR 1,7, Hb 6,8 g/dl, plaquettes 98 000, Créatininémie
normale, Urée 19 mmol/l, TCA normal, AST 2N, ALT 4,5 N.
• Le patient est du Groupe A, Rh -, RAI < 0. Vous décidez de le
transfuser de 2 culots globulaires iso-groupe/Iso-rhésus
Question 4/
• Quelles sont les motivations de votre transfusion?
A. la profondeur de l’anémie < 7 g d’Hb/ml
B. les faibles risques de la transfusion
C. l’âge du patient
D. le caractère actif de l’hémorragie
E. la tolérance médiocre
Corrigé Q 4 :A,C,D,E
• Quelles sont les motivations de votre transfusion?
A. la profondeur de l’anémie < 7 g d’Hb/ml
B. les faibles risques de la transfusion
C. l’âge du patient
D. le caractère actif de l’hémorragie
E. la tolérance médiocre
20 points
Transfusion et Hémorragie Digestive
• Le seuil transfusionnel recommandé est de 7g/dl dans le cadre d’une hémorragie digestive.
• En dehors du cadre de la transfusion massive, il n’est pas recommandé d’associer la prescription de plasma thérapeutique à celle de CGR.
• En présence d’une insuffisance coronarienne aiguë, le seuil transfusionnel est alors de 10 g/dl d’Hb.
ANÉMIES CARENTIELLES : Fer
• Une supplémentation par du fer par voie orale est recommandée en dehors des situations d’urgence.
• En cas de mauvaise tolérance digestive, il est recommandé de prescrire le fer oral au cours des repas.
• L’administration de fer par voie intraveineuse pratiquée en milieu hospitalier est recommandée en cas d’intolérance du fer par voie orale ou d’inefficacité, prouvée ou probable, comme c’est le cas notamment dans les maladies inflammatoires du tube digestif.
ANÉMIES CARENTIELLES : Folates
• La correction de la carence en folates repose sur l’apport de folates par voie orale, associé à un contrôle par hémogramme de son efficacité.
• L’administration de folates par voie parentérale est recommandée en cas d’impossibilité, ou d’inefficacité de l’administration par voie orale.
ANÉMIES CARENTIELLES : Vit B12
• La correction de la carence en vitamine B12 repose sur l’administration de cette vitamine.
• Il est recommandé de l’administrer par voie orale sous couvert d’un dosage sanguin.
• L’administration par voie parentérale (intramusculaire ou sous-cutanée profonde) est recommandée, à la phase initiale en particulier quand il s’agit d’éviter une transfusion ou lorsqu’il existe des signes neurologiques.
Transfusions en Gériatrie (> 80 ans)
• Les seuils suivants sont recommandés :
•7 g/dl en l’absence d’insuffisance cardiaque ou coronarienne et de mauvaise tolérance clinique ;
• 8 g/dl chez les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
• 10 g/dl en cas de mauvaise tolérance clinique.
Transfusions en Gériatrie (> 80 ans)
• Il est recommandé de ne prescrire qu’un seul CGR à la fois lorsque la tolérance du patient à la transfusion n’est pas connue. Le taux d’hémoglobine est alors contrôlé avant toute nouvelle prescription de CGR pour discuter une éventuelle nouvelle transfusion.
• Il n'est pas recommandé d'associer préventivement un diurétique à la transfusion.
• Il est recommandé de surveiller, outre les paramètres habituels (fréquence cardiaque,pression artérielle, température), la fréquence respiratoire et, si possible, la saturation en oxygène, pendant la transfusion à intervalles réguliers de 15 à 30 minutes, et jusqu’à 1 à 2 heures après la transfusion.
• En cas de transfusion en hôpital de jour, il est recommandé que l'autorisation de sortie soit délivrée par un médecin, après information du patient et de son entourage des symptômes d'alerte de l'œdème aigu du poumon (dyspnée, toux, douleur thoracique...).
Question 5/
• Durant et au décours immédiat de la transfusion :
A. les culots globulaires seront transfusés de façon rapide
B. une surveillance hémodynamique scopée est préférable
C. toute hyperthermie fera interrompre la transfusion
D. une prévention de l’œdème aigue de surcharge est systématique par diurétiques pendant la transfusion
E. la poche transfusionnelle est conservée au moins 2 heures après la transfusion
Corrigé Q 5 :B,C,E
• Durant et au décours immédiat de la transfusion :
A. les culots globulaires seront transfusés de façon rapide
B. une surveillance hémodynamique scopée est préférable
C. toute hyperthermie fera interrompre la transfusion
D. une prévention de l’œdème aigue de surcharge est systématique par diurétiques pendant la transfusion
E. la poche transfusionnelle est conservée au moins 2 heures après la transfusion
15 points
Question 6/
• vous réalisez au lit du malade un test de compatibilité du culot livré :
A. le sang de la patiente coagulera avec les anti A
B. le sang de la patiente ne coagulera ni avec les anti A, ni les anti B
C. vous transfuserez le culot si il coagule avec les anti A uniquement
D. vous transfuserez le culot si il coagule avec les anti A et les anti B
E. vous transfuserez le culot si il coagule ni avec les anti A ni les anti B
Corrigé Q 6 :A,C,E
• vous réalisez au lit du malade un test de compatibilité du culot livré :
A. le sang de la patiente coagulera avec les anti A
B. le sang de la patiente ne coagulera ni avec les anti A, ni les anti B
C. vous transfuserez le culot si il coagule avec les anti A uniquement
D. vous transfuserez le culot si il coagule avec les anti A et les anti B CZ
E. vous transfuserez le culot si il coagule ni avec les anti A ni les anti B
15 points
Question 7/
• Le patient débute sa transfusion qui semble bien tolérée. Vous proposez :
A. refaire une dose de concentré de complexe prothrombinique afin d’avoir une INR < 1,5
B. programmer un contrôle de la NFS et de l’INR 8 heures après
C. perfuser 250 mg d’ERYTHROCINE IV (QT normal sur ECG)
D. programmer une EOGD + COLO sous Anesthésie dans les 48 heures
E. réaliser une EOGD, le patient étant stable hémodynamiquement
Corrigé Q 7 : A,B,C,E
• Le patient débute sa transfusion qui semble bien tolérée. Vous proposez :
A. refaire une dose de concentré de complexe prothrombinique afin d’avoir une INR < 1,5
B. programmer un contrôle de la NFS et de l’INR 8 heures après PCZ
C. perfuser 250 mg d’ERYTHROCINE IV (QT normal sur ECG)
D. programmer une EOGD + COLO sous Anesthésie dans les 48 heures CZ
E. réaliser une EOGD, le patient étant stable hémodynamiquement
20 points
ENONCE 3/5
• L’EOGD est donc réalisée permettant de retrouver 2 paquets de
varices œsophagiennes grade 2 et une varice sous cardiale
activement hémorragique.
• Un traitement hémostatique adapté est réalisé dans le même temps
permettant de tarir le saignement.
Question 8/
• Quels traitements hémostatiques spécifiques seraient proposables ici ?
A. sclérose au sérum adrénaliné MZ
B. électrocoagulation au plasma argon
C. obturation veineuse par colle biologique
D. pose d’un clip vasculaire
E. shunt porto-systémique trans hépatique (TIPS)
Corrigé Q 8 :C,E
• Quels traitements hémostatiques spécifiques seraient proposables ici ?
A. sclérose au sérum adrénaliné MZ
B. électrocoagulation au plasma argon
C. obturation veineuse par colle biologique
D. pose d’un clip vasculaire
E. shunt porto-systémique trans hépatique (TIPS)
20 points
126
Les syndromes hépatobiliaires Hypertension Portale
•Etiologies :
•HTP post sinusoïdale supra-hépatiques •La maladie de Budd-chiari, Foie cardiaque
•HTP post sinusoïdale intra-hépatiques •Les maladies veino-occlusives du foie : GVH, radiothérapie, toxiques
•HTP sinusoïdales •Les cirrhoses
•HTP pré sinusoïdales sous-hépatiques •Thromboses portales
127
Les syndromes hépatobiliaires Hypertension Portale
Signes cliniques
Circulation veineuse collatérale
Splénomégalie
hémorroïdes
hypertension artériel pulmonaire
Signes biologiques
Hypersplénisme sur NFS
Signes échographiques
Splénomégalie
Reperméabilisation ombilicale
Voies de dérivation spléno-rénale, cardio-tubérositaire…
Signes Endoscopiques
VO
VCT
Gastropathie d’HTP
128
Les syndromes hépatobiliaires Hypertension Portale
Signes cliniques
Fonction du volume de l’ascite
< 500 cc : RAS parfois douleurs abdominales, météorisme et flatulence
entre 500 et 1000 cc : Signe du flot, signe du glaçon
> 1000 cc : Matité déclive des flancs, Abdomen proéminent en batracien + signes associés :
- Hernie ombilicale et inguinales
- OMI, oedéme des OGE
- Géne respiratoire : pleuro-ascitie, épanchement péricardique
Signes biologiques
Exsudat > 30 g de protide, stérile à faible cellularité
Signes échographiques
Signes d’HTP + Ascite de la grande cavité
131
Les syndromes hépatobiliaires Ascite
Complications
Rupture ombilicale
Engouement et étranglement herniaire
Infection d’ascite : 2 critères diagnostiques majeurs
- Protides < 10 g
- Leuco > 250 c/mm3
Hyponatrémie, ins. Rénale : Syndrome hépato-rénal
Causes déclenchantes
régime riche en sel
Hémorragie digestive
Sepsis
CHC
Poussée évolutive de la maladie étiologique de la cirrhose
133
Les syndromes hépatobiliaires Ascite
Le syndrome Hépato-rénal Cirrhose avec HTP
Vasodilatation splanchnique
Hypovolémie relative
Hyperaldostéronisme secondaire
Vasoconstriction rénale + hyper absorption sodée
Ischémie rénale
Augmentation des vasoconstricteurs locaux
Syndrome hépato-rénal
Question 9/
• Quelles autres mesures thérapeutiques associez-vous ?
A. limitation des apports transfusionnels afin de maintenir un hématocrite à 25 %
B. perfusion veineuse continue de SANDOSTATINE pendant 72 heures
C. antibiothérapie systématique après prélèvements d’un bilan infectieux PMZ
D. apports de Lactulose
E. perfusion systématique d’albumine humaine
Corrigé Q 9 :A,B,C,D
• Quelles autres mesures thérapeutiques associez-vous ?
A. limitation des apports transfusionnels afin de maintenir un hématocrite à 25 % PCZ
B. perfusion veineuse continue de SANDOSTATINE pendant 72 heures
C. antibiothérapie systématique après prélèvements d’un bilan infectieux PCZ
D. apports de Lactulose
E. perfusion systématique d’albumine humaine
20 points
Question 10/
• Quelles causes déclenchantes à cette complication hémorragique devront être systématiquement recherchées chez ce patient ?
A. un sepsis
B. une thrombose portale
C. une ascite infectée
D. un hépato carcinome
E. une décompensation de l’insuffisance cardiaque
Corrigé Q 10 :A,B,C,D
• Quelles causes déclenchantes à cette complication hémorragique devront être systématiquement recherchées chez ce patient ?
A. un sepsis PCZ
B. une thrombose portale
C. une ascite infectée
D. un hépato carcinome
E. une décompensation de l’insuffisance cardiaque
20 points
ENONCE 4/5
• L’évolution est favorable et vous obtenez la suite de votre bilan
biologique :
- AgHBs < 0, Ac anti HBc +, IgG anti HBc +
- Sérologie VHC < 0
- Ferritine 680, HbA1c 7,2%, Cholestérol total 2mmol/l
- Electrophorèse des protéines normale hormis albuminémie 34 g
Question 11/
• Concernant la pathologie hépatique sous-jacente, vous retenez ?
A. il s’agit d’une probable cirrhose post hépatitique B
B. il s’agit d’une hémochromatose primitive certaine
C. il s’agit d’une insuffisance hépato-cellulaire d’origine cardiaque
D. il s’agit d’une très probable NASH au stade de cirrhose constituée
E. il s’agit d’une cirrhose compliquée d’hypertension portale
Corrigé Q 11 :D,E
• Concernant la pathologie hépatique sous-jacente, vous retenez ?
A. il s’agit d’une probable cirrhose post hépatitique B
B. il s’agit d’une hémochromatose primitive certaine
C. il s’agit d’une insuffisance hépato-cellulaire d’origine cardiaque
D. il s’agit d’une très probable NASH au stade de cirrhose constituée
E. il s’agit d’une cirrhose compliquée d’hypertension portale
10 points
Question 12/
• Concernant cette hépatopathie, que proposez-vous alors ?
A. une confirmation par ponction biopsie hépatique se discute
B. Une élastométrie F4 est suffisante pour retenir le diagnostic
C. en l’absence de contre indication un béta bloquant non cardio sélectif doit être introduit
D. un traitement d’éradication des varices œsophagiennes par ligature est impératif
E. Des apports limités en sel et en protides doivent être conseillés
Corrigé Q 12 :A,C,E
• Concernant cette hépatopathie, que proposez-vous alors ?
A. une confirmation par ponction biopsie hépatique se discute
B. Une élastométrie F4 est suffisante pour retenir le diagnostic
C. en l’absence de contre indication un béta bloquant non cardio sélectif doit être introduit
D. un traitement d’éradication des varices œsophagiennes par ligature est impératif
E. des apports limités en sel et en protides doivent être conseillés
20 points
ENONCE 5/5
• L’échographie hépatique confirme une hépatomégalie stéatosique,
avec une hypertrophie du segment I, avec un bord antérieur
irrégulier, sans thrombose portale ni des veines sus-hépatiques, avec
une vésicule biliaire lithiasique.
• Il existe un nodule mesuré à 36 mm dans le segment VI
Question 13/
• Parmi les suivants, quel(s) examens vous paraissent alors obligatoires ?
A. un dosage de l’alpha foeto protéine
B. une coloscopie
C. une ponction d’ascite
D. une angio-IRM hépatique
E. un TEP-scan
Corrigé Q 13 :D
• Parmi les suivants, quel(s) examens vous paraissent alors obligatoires ?
A. un dosage de l’alpha foeto protéine
B. une coloscopie
C. une ponction d’ascite
D. une angio-IRM hépatique
E. Un TEP-scan
20 points
Question 14/
• Concernant l’examen morphologique obtenu (normal par ailleurs):
A. il s’agit d’une angio-TDM hépatique
B. il s’agit d’une plage de foie sain sur foie stéatosique
C. vous retrouvez une cinétique vasculaire en faveur d’un hépato carcinome
D. Il s’agit d’une lésion unique de 3 cm environ du foie droit
E. Il existe une thrombose portale
Corrigé Q 14 :A,C,D
• Concernant l’examen morphologique obtenu (normal par ailleurs):
A. il s’agit d’une angio-TDM hépatique
B. il s’agit d’une plage de foie sain sur foie stéatosique
C. vous retrouvez une cinétique vasculaire en faveur d’un hépatocarcinome
D. Il s’agit d’une lésion unique de 3 cm environ du foie droit
E. Il existe une thrombose portale
15 points
Dépistage CHC
Question 15/
• Que proposez-vous alors ?
A. une biopsie de confirmation histologique
B. une dosage de l’alpha foeto-proteine
C. une présentation en RCP
D. un traitement curatif chirurgical
E. un angio-IRM
Corrigé Q 15 :C,D
• Que proposez-vous alors ?
A. une biopsie de confirmation histologique
B. une dosage de l’alpha foeto-proteine
C. une présentation en RCP
D. un traitement curatif chirurgical
E. un angio-IRM
20 points
Classification de Barcelone
N° 325. Transfusion sanguine et produits dérivés du sang : indications, complications. Hémovigilance
N° 350. Hémorragie digestive
N° 301. Tumeurs du foie, primitives et secondaires
N° 276. Cirrhose et complications
Items abordés
DP 2
ENONCE 1/4 • Une Femme de 39 ans, se présente aux urgences adressée par son
médecin traitant pour prise en charge d’une cirrhose alcoolique. Cette cuisinière, d’origine portugaise, mère de 2 enfants reconnait une consommation de 3 verres de vin/j de façon régulière depuis l’adolescence. Elle ne prend pas de médicaments au long cours, n’a jamais été opérée.
ENONCE 1/4 • Elle se sent très asthénique depuis 15 jours avec sensation de
pesanteur abdominale, dyspnée d’effort et œdème des MI.
• L’examen clinique note 68 kg (+5kg) pour 160 cm, FC 99/mn, TA 150/80, température 37°8, ictère cutanéomuqueux franc, somnolence avec flapping trémor mais réponses adaptées aux questions. Il existe une matité déclive avec circulation veineuse collatérale et splénomégalie perceptible. Pas d’hépatomégalie palpable.
ENONCE 1/4 • L’échographie faite la veille conclut « foie atrophique de cirrhose, sans
lésion focale suspecte, compliquée de splénomégalie avec ascite moyenne de la grande cavité. Réseau portal, veines sus-hépatiques et veine cave inférieure libres en étude Doppler ». L’ECG est normal. La Radio pulmonaire retrouve un petit épanchement liquidien de la base pulmonaire droite.
• Le bilan biologique retrouve : Hb 10.9 g/dl, VGM 111, Plq 89000, Leuco 11900 (8700 PNN), ASAT 91, ALAT 28, GGT 548, Bili T 104 pour 88 de conjuguée, TP 47% dont 51 % de facteur V. Ionogramme sanguin et fonction rénale normale. Albuminémie 21 g. Glycémie normale. Ferritinémie 916. TSH 1.29.
Question 1/
• Au terme de votre analyse sémiologique?
A. vous retenez le diagnostic d’alcoolisme chronique
B. il existe des anomalies morphologiques hépatiques confirmant la cirrhose
C. il existe un syndrome d’insuffisance hépato-cellulaire décompensé
D. il existe un syndrome d’hypertension portale décompensé
E. il existe un syndrome d’hypersplénisme
Corrigé Q 1 : A,C,D,E
• Au terme de votre analyse sémiologique?
A. vous retenez le diagnostic d’alcoolisme chronique 5pts
B. il existe des anomalies morphologiques hépatiques confirmant la cirrhose
C. il existe un syndrome d’insuffisance hépatocellulaire décompensé 5pts
D. il existe un syndrome d’hypertension portale décompensé 5pts
E. il existe un syndrome d’hypersplénisme 5pts
20 points
650 017 janvier 2013 Exclusivement réservé aux professionnels de santé
Lobule hépatique
Veines interlobulaires
Sens de circulation
Veine centrolobulaire
Travées hépatocytaires
Artérioles interlobulaires Lobule
hépatique
Cellule hépatique
Sinusoïdes
Espace interlobulaire
Artère interlobulaire
Veine interlobulaire
Canal biliaire interlobulaire
•La sémiologie hépatique peut se résumer à 3 grands syndromes :
- le syndrome de CYTOLYSE
- le syndrome de CHOLESTASE
- le syndrome d’INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
•Chacun de ces syndromes est constitué •de symptômes cliniques, biologiques et histologiques
•Ces 3 syndromes sont le plus souvent associés entre eux pour une maladie hépatique donnée, mais chaque maladie du foie répond habituellement préférentiellement à un syndrome particulier.
•Certaines maladies du foie peuvent évoluer vers une fibrose hépatique appelée CIRRHOSE. Dans ces cas, 2 complications peuvent apparaître :
-le syndrome d’HYPERTENSION PORTALE
- la cancérisation
- L’ascite 166
Les syndromes hépatobiliaires
•cliniquement :
•Asthénie
•Ictère cutanéo-muqueux, angiomes stellaires, ongles blanc hippocratisme digital, érythrose palmaire
•Syndrome hémorragique
•Foetor hépaticus, astérixis, encéphalopathie hépatique
•Aménorrhée, hypogonadisme et stérilité
•Hypercinésie circulatoire
•biologiquement :
•Anémie
•Hypoglycémie, hypoalbuminémie
•Diminution du TP avec facteur V diminué
•Diminution du Cholestérol
167
Les syndromes hépatobiliaires insuffisance Hépato-cellulaire
168
Les syndromes hépatobiliaires insuffisance Hépato-cellulaire
•Etiologies :
-Les hépatites aiguës sévères, subfulminantes ou fulminantes
-Les causes de cirrhose :
-Hépatites virales chroniques B ou C
•Hépatites toxiques alcooliques ++++ et médicamenteuses
•Hépatites auto-immunes
•Maladies de surcharges NASC +++, hémochromatose …
•Cirrhoses biliaires primitives et secondaires
•Les maladies veino-occlusives
169
Les syndromes hépatobiliaires insuffisance Hépato-cellulaire
Question 2/
• Concernant le diagnostic le plus probable, vous retenez?
A. une hépatite virale aigue fulminante
B. une hémochromatose
C. un hépato carcinome avec thrombose portale
D. une hépatite alcoolique aiguë
E. une pleuro-pneumopathie à pneumocoques
Corrigé Q 2 : D
• Concernant le diagnostic le plus probable, vous retenez?
A. une hépatite virale aigue fulminante
B. une hémochromatose
C. un hépato carcinome multifocale
D. une hépatite alcoolique aiguë
E. une pleuro-pneumopathie à pneumocoques
20 points
Question 3/
• Quels sont les principaux diagnostics différentiels que vous évoquez ?
A. un syndrome septique
B. une infection d’ascite
C. une stéatose micro vacuolaire aiguë
D. une hémorragie digestive
E. une thrombose portale aiguë
Corrigé Q 3 : A,B,D
• Quels sont les principaux diagnostics différentiels que vous évoquez ?
A. un syndrome septique 10 pts
B. une infection d’ascite 10 pts
C. une stéatose micro vacuolaire aiguë
D. une hémorragie digestive 10 pts
E. une thrombose portale aiguë
30 points
Question 4/
• Quels examens, parmi les suivants, vous paraissent indispensables à réaliser dés l’arrivée de la patiente ?
A. une Endoscopie oeso-gastro-duodénale
B. un toucher rectal
C. un ECBU
D. une Biopsie du foie
E. une ponction d’ascite exploratrice
Corrigé Q 4 : B,C,E
• Quels examens, parmi les suivants, vous paraissent indispensables à réaliser dés l’arrivée de la patiente ?
A. une Endoscopie oeso-gastro-duodénale
B. un toucher rectal 10 pts
C. un ECBU 10 pts
D. une Biopsie du foie
E. une ponction d’ascite exploratrice 10 pts PCZ
30 points
Question 5/
• Quel examen vous permettra de retenir formellement votre diagnostic ?
A. un Electroencéphalogramme
B. un dosage de l’ammoniémie
C. une Ponction biopsie hépatique par voie Trans pariétale
D. une élastométrie hépatique
E. une Ponction biopsie hépatique par voie Trans jugulaire
Corrigé Q 5 : E
• Quel examen vous permettra de retenir formellement votre diagnostic ?
A. un Electroencéphalogramme
B. un dosage de l’ammoniémie
C. une Ponction biopsie hépatique par voie Trans pariétale
D. une élastométrie hépatique
E. une Ponction biopsie hépatique par voie Trans jugulaire
10 points
Question 6/
• Parmi les données histologiques, lesquelles retenez-vous en faveur de votre hypothèse diagnostique principale ?
A. la stéatose macro vacuolaire
B. la stéatose micro vacuolaire
C. les corps acidophiles intra-cytoplasmiques
D. les nodules de régénérations
E. l’infiltration lympho-plasmocytaire avec présence de PNN
Corrigé Q 6 : A,C,D,E
• Parmi les données histologiques, lesquelles retenez-vous en faveur de votre hypothèse diagnostique principale ?
A. la stéatose macro vacuolaire 5Pts
B. la stéatose micro vacuolaire
C. les corps acidophiles intra-cytoplasmiques 5Pts
D. les nodules de régénérations 5Pts
E. l’infiltration lympho-plasmocytaire avec présence de PNN 5Pts
20 points
PONCTION - BIOPSIE HÉPATIQUE
Affirme le diagnostic
Permet d’éliminer une autre pathologie
Évalue le degré de fibrose
Classification métavir
A0: sans activité
A1: activité
minime
A2: activité
modérée
A3: activité
sévère
F0: sans fibrose
F1: fibrose portale
sans septum
F2: fibrose portale
et qq septa
F3: fibrose septale
sans cirrhose
F4: cirrhose
EVALUATION NON INVASIVE DE LA FIBROSE
Fibrotest / Actitest
5 marqueurs ajustés sur âge et sexe
Alpha-2 macroglobuline ↑
Haptoglobine ↓
Apolipoprotéine A1 ↓
Bilirubine ↑
Gamma-GT ↑
ALAT pour Actitest ↑
Poynard Lancet 2001
FIBROTEST/ACTITEST
Elastométrie impulsionnelle Fibroscan
Elastométrie impulsionnelle Avantages
Non invasif, simplicité, rapidité, reproductibilité 2,5 à 7 kPa = fibrose F0 ou F1
7 à 9 kPa= fibrose F2
9 à 13 kPa = fibrose F3
Corrélation avec la sévérité de la cirrhose
13 à 75 kPa = fibrose F4
>27 kPa V0 stade 2 ou 3
>35 kPa cirrhose B ou C
>50 kPa ascite
>63 rupture de VO
Stéatose
Stéatohépatite
(NASH)
ENONCE 2/4 • Sur votre demande votre externe calcule un score de Maddrey à 34.7
Question 7/
• A propos de ce score ?
A. son calcul fait intervenir le TP
B. son calcul fait intervenir le taux de bilirubine
C. il affirme le diagnostic d’hépatite alcoolique aiguë
D. supérieur à 32, il est n faveur d’une hépatite alcoolique sévère
E. il constitue un facteur pronostic modifiant la prise en charge thérapeutique
Corrigé Q 7 : A,B,D,E
• A propos de ce score ?
A. son calcul fait intervenir le TP 5pts
B. son calcul fait intervenir le taux de bilirubine 5pts
C. il affirme le diagnostic d’hépatite alcoolique aiguë
D. supérieur à 32, il est en faveur d’une hépatite alcoolique sévère 5pts
E. il constitue un facteur pronostic modifiant la prise en charge thérapeutique 5pts
20 points
ENONCE 3/4 • Le bilan infectieux étant normal. L’exploration du liquide d’ascite
élimine une infection. Une Endoscopie digestive haute est réalisée et retrouve « une gastropathie mosaïque simple du fundus et des Varices Œsophagiennes grade 2 remontant entre 38 et 26 cm des Arcades Dentaires sur 3 cordons, sans Varices Cardio-Tubérositaires ».
• Vous retenez donc le diagnostic de décompensation ictéro-ascitique sur hépatite alcoolique aigue d’une cirrhose probablement purement alcoolique…
Question 8/
• Quels résultats d’analyse de l’ascite auraient été en faveur d’une infection ?
A. un taux de protides à 9 g/l
B. la présence bactérienne au direct
C. la présence d’un Candida à la culture
D. la négativité des estérases leucocytaires sur bandelette
E. un taux de PNN > 250 mm3
Corrigé Q 8 : A,B,C,E
• Quels résultats d’analyse de l’ascite auraient été en faveur d’une infection ?
A. un taux de protides à 9 g/l
B. la présence bactérienne au direct
C. la présence d’un Candida à la culture
D. la négativité des estérases leucocytaires sur bandelette
E. un taux de PNN > 250 mm3
20 points
Question 9/
• Parmi les éléments de votre prise en charge thérapeutique symptomatique, vous retenez ?
A. hospitalisation systématique
B. régime hyposodé (< 5g/24h)
C. restriction hydrique
D. ponction d’ascite évacuatrice de 3 à 6 litres systématiques
E. prévention de l’hyperkaliémie par chélateur (KAYEXALATE°)
Corrigé Q 9 : A,B
• Parmi les éléments de votre prise en charge thérapeutique symptomatique, vous retenez ?
A. hospitalisation systématique 10pts
B. régime hyposodé (< 5g/24h) 10pts
C. restriction hydrique CZ
D. ponction d’ascite évacuatrice de 3 à 6 litres systématique
E. prévention de l’hyperkaliémie par chélateur (KAYEXALATE°) CZ
20 points
Question 10/
• Parmi les éléments de votre prise en charge thérapeutique spécifique, vous discutez ?
A. antibiothérapie préventive par NOROXINE°
B. traitement par diurétiques antiminéralocorticorticoides
C. expansion volémique par Albumine humaine
D. corticothérapie générale par voie orale par SOLUPRED° 40 mg/j pdt 21 jours
E. prévention de l’encéphalopathie par laxatif osmotique.
Corrigé Q 10 : A,B,C,D,E
• Parmi les éléments de votre prise en charge thérapeutique spécifique, vous discutez ?
A. antibiothérapie préventive par NOROXINE° 5pts
B. traitement par diurétiques antiminéralocorticorticoides 5pts
C. expansion volémique par Albumine humaine 5pts
D. corticothérapie générale par voie orale par SOLUPRED° 40 mg/j pdt 21 jours 10pts
E. prévention de l’encéphalopathie par laxatif osmotique 5pts.
30 points
Question 11/
• Compte tenu des données endoscopiques, vous proposez ?
A. traitement par bétabloquant non cardio-sélectif
B. ligature préventive
C. traitement par bétabloquant cardio-sélectif
D. pose d’un shunt porto-systémique
E. surveillance endoscopique annuelle
Corrigé Q 11 : A,E
• Compte tenu des données endoscopiques, vous proposez ?
A. traitement par bétabloquant non cardio-sélectif 15pts PCZ
B. ligature préventive
C. traitement par bétabloquant cardio-sélectif
D. pose d’un shunt porto-systémique
E. surveillance endoscopique annuelle 5Pts PCZ
20 points
Question 12/
• Parmi toutes vos propositions thérapeutiques, laquelle considérez-vous comme la plus curative ?
A. la perfusion d’albumine
B. la perfusion de N-acetylcystéine
C. la corticothérapie par voie générale
D. l’arrêt total et définitif de l’alcool
E. la transplantation hépatique
Corrigé Q 12 : D
• Parmi toutes vos propositions thérapeutiques, laquelle considérez-vous comme la plus curative ?
A. la perfusion d’albumine
B. la perfusion de N-acetylcystéine
C. la corticothérapie par voie générale
D. l’arrêt total et définitif de l’alcool
E. la transplantation hépatique
10 points
ENONCE 4/4 • Sous votre traitement la patiente s’améliore rapidement avec
assèchement de l’ascite, disparition des OMI et des signes d’encéphalopathie, baisse de la bilirubine à 37 µmol/l. Le TP reste stable à 51%. Les transaminases demeurent à 1 mois élevés : AST 60 et ALAT 45. Vous obtenez l’électrophorèse des protéines ci-dessous.
Question 13/
• Vous évoquez ?
A. un bloc béta-gamma lié à l’alcool
B. un myélome
C. un syndrome d’immunodépression secondaire à la cirrhose
D. une hépatite auto-immune sous-jacente
E. une cirrhose biliaire primitive sous-jacente
Corrigé Q 13 : D
• Vous évoquez ?
A. un bloc béta-gamma lié à l’alcool
B. un myélome
C. un syndrome d’immunodépression secondaire à la cirrhose
D. une hépatite auto-immune sous-jacente
E. une cirrhose biliaire primitive sous-jacente
10 points
Question 14/
• Quels résultats seront en faveur de votre hypothèse diagnostique ?
A. la positivité des anticorps anti-mitochondries de type M2
B. la positivité des anticorps anti-nucléaires de type moucheté
C. la positivité des anticorps anti-muscles lisses de type anti-actine
D. la positivité d’une protéinurie de Bence-jones
E. un augmentation des IgM
Corrigé Q 14 : B,C
• Quels résultats seront en faveur de votre hypothèse diagnostique ?
A. la positivité des anticorps anti-mitochondries de type M2
B. la positivité des anticorps anti-nucléaires de type moucheté 10 pts
C. la positivité des anticorps anti-muscles lisses de type anti-actine 10 pts
D. la positivité d’une protéinurie de Bence-jones
E. un augmentation des IgM
20 points
Question 15/
• Comment modifiez-vous votre prise en charge thérapeutique ?
A. reprise d’une corticothérapie orale jusqu’à normalisation des transaminases
B. inscription sur liste de transplantation hépatique
C. arrêt des béta-bloquants
D. mise en place d’un traitement d’épargne cortisoné par Azathioprime (IMUREL°)
E. mise en place d’un traitement d’épargne cortisoné par anti TNF-alpha (REMICADE°)
Corrigé Q 15 : A,D
• Comment modifiez-vous votre prise en charge thérapeutique ?
A. reprise d’une corticothérapie orale jusqu’à normalisation des transaminases 10 pts
B. inscription sur liste de transplantation hépatique
C. arrêt des béta-bloquants CZ
D. mise en place d’un traitement d’épargne cortisoné par Azathioprime (IMUREL°) 10pts
E. mise en place d’un traitement d’épargne cortisoné par anti TNF-alpha (REMICADE°)
20 points
HAI
CBP
CSP
Femme 50 ans Auto- immunité Cytolyse aiguë Sévère Hypergamma IgG FAN+ Ac anti ML/actine Cortisone Azathiprime
Femme/50 ans Auto –immunité Cholestase chronique Peu sévère Hypergamma/ IgM Ac anti mito M2 Ac urso desoxycholique
Homme Jeune RCUH Cholestase pANCA Acide urso
Items abordés
• N° 215. Pathologie du fer chez l’adulte et l’enfant • N° 273. Hépatomégalie et masse abdominale • N° 275. Ictère • N° 276. Cirrhose et complications • N° 277. Ascite • N° 4. Évaluation des examens complémentaires dans la démarche
médicale • N° 5. Indications et stratégies d'utilisation des principaux examens
d'imagerie • N° 127. Transplantation d’organes : Aspects épidémiologiques et
immunologiques ; principes de traitement et surveillance ; complications et pronostic ; aspects éthiques et légaux
DP 3
ENONCE 1/4 • Guillaume, 21 ans, appendicectomisé à 12 ans, est hospitalisé en
urgence pour une douleur épigastrique transfixiante évoluant depuis quelques heures, associée à une intolérance alimentaire avec nausées et vomissements, sans fièvre.
• L’examen clinique de ce patient hyperalgique, se recroquevillant en chien de fusil, ne retrouve qu’une discrète sensibilité de l’épigastre.
Question 1/
• Quel est votre diagnostic le plus probable ?
A. ulcère duodénal aiguë non compliqué
B. cholécystite aigue
C. occlusion du grêle sur bride
D. thrombose portale aiguë
E. pancréatite aiguë
Corrigé Q 1 : E
• Quel est votre diagnostic le plus probable ?
A. ulcère duodénal aiguë non compliqué
B. cholécystite aigue
C. occlusion du grêle sur bride
D. thrombose portale aiguë
E. pancréatite aiguë
10 points
Question 2/
• Quel examen vous permettra de retenir de façon formelle votre hypothèse ?
A. une échographie abdominale
B. un ASP
C. un TDM abdominal en urgences
D. une CRP
E. une lipasémie
Corrigé Q 2 : E
• Quel examen vous permettra de retenir de façon formelle votre hypothèse ?
A. une échographie abdominale
B. un ASP
C. un TDM abdominal en urgences
D. une CRP
E. une lipasémie
20 points
Question 3/
• Quel examen morphologique vous parait le plus rentable du point de vue diagnostique lésionnel et de sévérité ?
A. l’échographie abdominale en urgence
B. un scanner abdominal en urgence (avec ou sans injection)
C. une IRM pancréatique
D. une echoendoscopie
E. un scanner abdominal avec injection entre la 72 eme et 96 eme heure
Corrigé Q 3 : E
• Quel examen morphologique vous parait le plus rentable du point de vue diagnostique lésionnel et de sévérité ?
A. l’échographie abdominale en urgence
B. un scanner abdominal en urgence (avec ou sans injection)
C. une IRM pancréatique
D. une echoendoscopie
E. un scanner abdominal avec injection entre la 72 eme et 96 eme heure
20 points
Question 4/
• Quelles étiologies vous paraissent envisageables ?
A. une auto-immunité
B. une hypercalcémie
C. une hypertriglycéridémie
D. une consommation d’alcool
E. une migration calculeuse
Corrigé Q 4 : A,B,C,D,E
• Quelles étiologies vous paraissent envisageables ?
A. une auto-immunité 5 pts
B. une hypercalcémie 5 pts
C. une hypertriglycéridémie 5pts
D. une consommation d’alcool 10 pts
E. une migration calculeuse 10 pts
35 points
Question 5/
• Outre l’interrogatoire, quels éléments vous paraissent indispensables dans votre bilan étiologique à l’admission ?
A. une échographie hépato-biliaire
B. une calcémie
C. un triglycéridémie
D. une alcoolémie
E. un dosage des transaminases
Corrigé Q 5 : A,B,C,E
• Outre l’interrogatoire, quels éléments vous paraissent indispensables dans votre bilan étiologique à l’admission ?
A. une échographie hépato-biliaire 10 pts
B. une calcémie 5 pts
C. un triglycéridémie 5 pts
D. une alcoolémie
E. un dosage des transaminases 5 pts
25 points
Question 6/
• Quels sont les marqueurs prédictifs de sévérité, à l’admission?
A. fréquence cardiaque > 90/mn
B. fréquence respiratoire > 20/mn
C. leucocytose > 12000/mm3
D. hypothermie < 36°
E. hyperthermie > 38°
Corrigé Q 6 : A,B,C,D,E
• Quels sont les marqueurs prédictifs de sévérité, à l’admission?
A. fréquence cardiaque > 90/mn 5 pts
B. fréquence respiratoire > 20/mn 5 pts
C. leucocytose > 12000/mm3 5 pts
D. hypothermie < 36° 5 pts
E. hyperthermie > 38° 5 pts
25 points
SIRS : seul score de gravité retenu des Pancréatites aiguës = syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) CRP non retenue Définition : Deux ou plus des conditions suivantes 1° Température < 36°C ou > 38°C 2° Fréquence cardiaque > 90/min 3° Fréquence respiratoire > 20/min ou PaCO2< 32 mm Hg 4° Leucocytose > 12.000/mm3, < 4.000/mm3 ou présence de formes immatures circulantes (> 10 % des cellules)
1° Prédiction de la sévérité à l’admission Sensibilité: 100% Spécificité: 31% 2° Mortalité SIRS transitoire: 8 % SIRS persistant > 48 h : 25 % Sensibilité 77-89% Spécificité 79-86%
Question 7/
• Quels éléments vous paraissent strictement inutiles à l’évaluation de la sévérité au-delà de la 48 ème heure ?
A. la lipasémie
B. la fièvre
C. une élévation de la CRP
D. le scanner
E. l’évaluation de la douleur
Corrigé Q 7 : A
• Quels éléments vous paraissent strictement inutiles à l’évaluation de la sévérité au-delà de la 48 ème heure ?
A. la lipasémie
B. la fièvre
C. une élévation de la CRP
D. le scanner
E. l’évaluation de la douleur
20 points
Question 8/
• Quels sont les éléments de votre prise en charge immédiate ?
A. hospitalisation en soins intensifs
B. rééquilibration hydro-électrolytique IV par Ringer lactate
C. antalgie efficace
D. antibiothérapie préventive par NOROXINE°
E. mise à jeun strict jusqu’à disparition des douleurs
Corrigé Q 8 : B,C,E
• Quels sont les éléments de votre prise en charge immédiate ?
A. hospitalisation en soins intensifs
B. rééquilibration hydro-électrolytique IV par Ringer lactate 5 pts
C. antalgie efficace 5 pts
D. antibiothérapie préventive par NOROXINE° CZ
E. mise à jeun strict jusqu’à disparition des douleurs 10 pts PCZ
20 points
ENONCE 2/4 • L’évolution est rapidement favorable avec disparition des douleurs à
J3 permettant une reprise de l’alimentation orale et normalisation biologique à J8.
• Vous disposez, d’une échographie normale, d’un scanner en faveur d’un simple œdème péri-pancréatique, des anomalies biologiques et de leur évolution sur les 8 jours suivants. (les autres éléments biologiques étant strictement normaux).
ENONCE 2/4
J0 J4 J8
ASAT 3N N N
ALAT 2.5N 1.5N N
GGT (40) 350 140 70
PAL (140) 140 N N
CRP (<6) 54 10 1
Lipasémie (120) 1210 NF NF
Bili T/C (10/7) 45/3 100/7 65/5
NFS et Plq nle nle nle
Triglycéridémie 0.9 0.4 NF
Calcémie nle NF NF
Question 9/
• Comment expliquez-vous l’hyperbilirubinémie?
A. il s’agit des stigmates d’une cholestase d’accompagnement
B. elle est probablement secondaire à une hémolyse
C. elle témoigne d’un foie de choc
D. elle est vraisemblablement liée à une maladie de Gilbert
E. elle témoigne d’un foie septique
Corrigé Q 9 : D
• Comment expliquez-vous l’hyper bilirubinémie ?
A. il s’agit des stigmates d’une cholestase d’accompagnement CZ
B. elle est probablement secondaire à une hémolyse
C. elle témoigne d’un foie de choc
D. elle est vraisemblablement liée à une maladie de Gilbert
E. elle témoigne d’un foie septique
10 points
ICTERE
Urines Foncées
Selles décolorées
Urines et selles
normales
ECHO ABDO
Dilatation des VBIH et VBEH
Cholestase
Extra-hépatique
Pas de dilatation des VB
Cholestase Intra hépatique
EES
Bili IRM
CPRE
PBH
NFS
Anémie Hémolyse
Normale Mal Gilbert
Kriggler Najar
Question 10/
• Compte tenu des données évolutives vous évoquez à l’origine de la pancréatite aiguë ?
A. une maladie lithiasique pigmentaire
B. une pancréatite génétique
C. une migration calculeuse
D. une pathologie du métabolisme de la bilirubine
E. une cause virale
Corrigé Q 10 : A,C,D
• Compte tenu des données évolutives vous évoquez à l’origine de la pancréatite aiguë ?
A. une maladie lithiasique pigmentaire 5 pts
B. une pancréatite génétique
C. une migration calculeuse 5 pts
D. une pathologie du métabolisme de la bilirubine 10 pts
E. une cause virale
20 points
Question 11/
• Concernant la Maladie de Gilbert, vous retenez :
A. il s’agit plus d’une particularité que d’une maladie
B. est fréquente (environ 10 % de la population)
C. se traduit par des poussées ictériques souvent déclenchées par un stress physiologique (jeûne…)
D. est une pathologie génétique à transmission autosomique dominante
E. Il s’agit d’un déficit partiel en glucuronyltransferase
Corrigé Q 11 : A,B,C,E
• Concernant la Maladie de Gilbert, vous retenez :
A. il s’agit plus d’une particularité que d’une maladie 5pts
B. est fréquente (environ 10 % de la population) 5pts
C. se traduit par des poussées ictériques souvent déclenchées par un stress physiologique
D.est une pathologie génétique à transmission autosomique dominante
E. Il s’agit d’un déficit partiel en glucuronyltransferase 5 pt
20 points
Question 12/
• Quels sont les examens qui vous paraissent alors indispensables ?
A. une deuxième échographie trans pariétale
B. un TDM abdominal injecté
C. une bili-IRM + Pancréato-IRM
D. une echoendoscopie bilio-pancréatique
E. une Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique
Corrigé Q 12 : A,C,D
• Quels sont les examens qui vous paraissent alors indispensables ?
A. une deuxième échographie trans pariétale 5pts
B. un TDM abdominal injecté
C. une bili-IRM + Pancréato-IRM 5 pts
D. une echoendoscopie bilio-pancréatique 5 pts
E. une Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique
15 points
ENONCE 3/4 • Vous disposez de ce résultat :
Question 13/
• Concernant cet examen :
A. il s’agit d’une échographie transpariétale
B. il s’agit d’un temps radiologique de Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique
C. il s’agit d’une échoendoscopie trans-gastrique
D. on visualise 3 micro-calculs intra vésiculaires
E. on visualise un cône d’ombre postérieur
Corrigé Q 13 : C,D,E
• Concernant cet examen :
A. il s’agit d’une échographie transpariétale
B. il s’agit d’un temps radiologique de Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique
C. il s’agit d’une échoendoscopie trans-gastrique 10 pts2
D. on visualise 3 micro-calculs intra vésiculaires 6 pts
E. on visualise un cône d’ombre postérieur 4pts
20 points
Question 14/
• Quel traitement vous parait indispensable ?
A. une sphinctérotomie endoscopique
B. une sphinctéroclasie endoscopique
C. une lithotritie extra-corporelle
D. une cholécystectomie per coelioscopique
E. une dérivation bilio-digestive chirurgicale
Corrigé Q 14 : D
• Quel traitement vous parait indispensable ?
A. une sphinctérotomie endoscopique
B. une sphinctéroclasie endoscopique
C. une lithotritie extra-corporelle
D. une cholécystectomie per coelioscopique
E. une dérivation bilio-digestive chirurgicale
10 points
ENONCE 4/4 • Le patient est donc opéré avec des suites simples et revient à sa visite
post opératoire à un mois en se plaignant d’une diarrhée faite de 2 à 3 selles/j, principalement post prandiales, jamais nocturnes, améliorées par la prise de ralentisseurs, décrites comme « jaunes d’or » et surtout « brûlantes au passage anal » avec irritation franche à l’examen de la marge anale.
Question 15/
• Concernant cette diarrhée ?
A. elle impose une coproculture avec recherche de toxine du Clostridium dificile
B. elle répond à un mécanisme principalement moteur
C. elle témoigne d’une vraisemblable insuffisance pancréatique exocrine
D. son mécanisme sera prouvé par un dosage de l’élastase fécale
E. elle devrait répondre favorablement à un traitement par chélateur des sels biliaires (QUESTRAN°)
Corrigé Q 15 : B,D
• Concernant cette diarrhée ?
A. elle impose une coproculture avec recherche de toxine du Clostridium dificile
B. elle répond à un mécanisme principalement moteur
C. elle témoigne d’une vraisemblable insuffisance pancréatique exocrine
D. son mécanisme sera prouvé par un dosage de l’élastase fécale
E. elle devrait répondre favorablement à un traitement par chélateur des sels biliaires (QUESTRAN°)
20 points
Items abordés
• N° 353. Pancréatite aiguë
• N° 274. Lithiase biliaire et complications
• N° 275. Ictère
• N° 267. Douleurs abdominales et lombaires aiguës chez l'enfant et chez l'adulte
• N° 4. Évaluation des examens complémentaires dans la démarche médicale
• N° 5. Indications et stratégies d'utilisation des principaux examens d'imagerie
DP 4
ENONCE 1/5 • Une femme de 43 ans, G2P2, jamais opérée, présente des douleurs
abdominales mal systématisées prédominant le long du cadre colique, améliorées par les selles, associées à des épisodes de ballonnement, sans nausées ni vomissements. Ces troubles, qui ont débuté dès l’adolescence, évoluent par crises et sont largement aggravées par les excès alimentaires et les stress. Le transit est très irrégulier avec des épisodes de constipation opiniâtres, aggravant les symptômes, alternant parfois avec des selles molles voire diarrhéiques, améliorant transitoirement les phénomènes de tension abdominale, sans aucun notion d’exonérations anormales (pas de sang ni de glaires).
• L’examen clinique est strictement normal hormis une légère surcharge pondérale (64 kg pour 1m58).
Question 1/
• Quelles sont vos suspicions diagnostiques les plus vraisemblables ?
A. une colopathie fonctionnelle
B. une maladie de Crohn
C. un cancer colo-rectal
D. une intolérance au Lactose
E. un syndrome de l’intestin irritable
Corrigé Q 1 : A,E
• Quelles sont vos suspicions diagnostiques les plus vraisemblables ?
A. une colopathie fonctionnelle 10 pts
B. une maladie de Crohn
C. un cancer colo-rectal
D. une intolérance au Lactose
E. un syndrome de l’intestin irritable 10 pts
20 points
Question 2/
• Quels critères cliniques vous ont permis de retenir ce(s) diagnostic(s) ?
A. les douleurs ou inconfort abdominal
B. la chronicité des troubles (> 3mois)
C. le caractère récidivant des troubles (>3jours/mois)
D. la modification des selles (en nombres et/ou en consistance)
E. l’amélioration des douleurs par les selles
Corrigé Q 2 : A,B,C,D,E
• Quels critères cliniques vous ont permis de retenir ce(s) diagnostic(s) ?
A. les douleurs ou inconfort abdominal 5 pts
B. la chronicité des troubles (> 3mois) 5 pts
C. le caractère récidivant des troubles (>3jours/mois) 5 pts
D. la modification des selles (en nombres et/ou en consistance) 5 pts
E. l’amélioration des douleurs par les selles 5 pts
25 points
Question 3/
• Quels signes vous auraient fait remettre en cause votre hypothèse diagnostique?
A. un amaigrissement
B. la perception d’une masse abdominale
C. des épisodes de diarrhée sanglante
D. quelques glaires lors des phases de constipation
E. une histoire de spondylarthropathie familiale
Corrigé Q 3 : A,B,C,E
• Quels signes vous auraient fait remettre en cause votre hypothèse diagnostique?
A. un amaigrissement 5 pts PCZ
B. la perception d’une masse abdominale 5 pts PCZ
C. des épisodes de diarrhée sanglante 5 pts PCZ
D. quelques glaires lors des phases de constipation
E. une histoire de spondylarthropathie familiale 10 pts
25 points
Question 4/
• Quel examen complémentaire vous parait alors indispensable au diagnostic ?
A. un dosage de C réactive protéine
B. une échographie abdominale
C. une iléo-coloscopie
D. un dosage de la calprotectine fécale
E. aucun examen
Corrigé Q 4 : E
• Quel examen complémentaire vous parait alors indispensable au diagnostic ?
A. un dosage de C réactive protéine
B. une échographie abdominale
C. une iléo-coloscopie
D. un dosage de la calprotectine fécale
E. aucun examen
20 points
Question 5/
• Concernant les conseils diététiques, vous proposeriez?
A. régime sans Gluten
B. apport de fibres quotidien normal ou légèrement accru en cas de constipation
C. limitation des graisses
D. limitation du lactose
E. régime sans fructose
Corrigé Q 5 : B,C,D
• Concernant les conseils diététiques, vous proposeriez?
A. régime sans Gluten
B. apport de fibres quotidien normal ou légèrement accru en cas de constipation 10 pts
C. limitation des graisses 5 pts
D. limitation du lactose 5 pts
E. régime sans fructose
20 points
Question 6/
• Quelle prise en charge pharmacologique vous parait indispensable?
A. traitement antispasmodique quotidien au long cours
B. traitement laxatif quotidien par dérivés de polyéthylene glycol
C. anxiolytique à dose efficace
D. antidépresseur tricyclique à petite dose
E. aucun traitement pharmacologique n’est obligatoire
Corrigé Q 6 : E
• Quelle prise en charge pharmacologique vous parait indispensable?
A. traitement antispasmodique quotidien au long cours
B. traitement laxatif quotidien par dérivés de polyéthylene glycol
C. anxiolytique à dose efficace
D. antidépresseur tricyclique à petite dose
E. aucun traitement pharmacologique n’est obligatoire
20 points
ENONCE 2/5 • La patiente vous apprend que sa mère a eu des adénomes coliques
enlevés à 45 ans en raison d’antécédents grand- paternels de cancer colique. Elle est demandeuse d’une coloscopie ?
Question 7/
• Quelle est votre attitude ?
A. vous acceptez cette requête car la coloscopie était indispensable à titre diagnostique
B. vous acceptez cette requête car la patiente est à risque élevé de cancer du colon
C. vous acceptez cette requête car la patiente est demandeuse
D. vous refusez cette requête et proposez un test immunologique des selles
E. vous refusez cette requête et proposez un test de dépistage de masse à partir de 50 ans.
Corrigé Q 7 : B
• Quelle est votre attitude ?
A. vous acceptez cette requête car la coloscopie était indispensable à titre diagnostique CZ
B. vous acceptez cette requête car la patiente est à risque élevé de cancer du colon
C. vous acceptez cette requête car la patiente est demandeuse
D. vous refusez cette requête et proposez un test immunologique des selles
E. vous refusez cette requête et proposez un test de dépistage de masse à partir de 50 ans.CZ
20 points
ENONCE 3/5 • La patiente a apporté avec elle quelques résultats d’un bilan demandé
antérieurement par son médecin traitant. NFS, fonction rénale, bilan hépatique, glycémie TSH et bilan lipidique se révèlent normaux mais la ferritinémie est à 2 (nle > 30) et la calcémie à 2,2 (nle 2,5). L’échographie retrouve une lithiase monocalculeuse mobile infra centimétrique de la vésicule biliaire.
Question 8/
• Devant ces résultats ?
A. vous conservez votre hypothèse diagnostique principale
B. vous évoquez des crises de coliques hépatiques
C. vous évoquez une perte insensible de fer d’origine gynécologique
D. vous évoquez une perte insensible de fer d’origine digestive
E. vous évoquez une malabsorption intestinale
Corrigé Q 8 : A,C,D,E
• Devant ces résultats ?
A. vous conservez votre hypothèse diagnostique principale 5 pts
B. vous évoquez des crises de coliques hépatiques
C. vous évoquez une perte insensible de fer d’origine gynécologique 5 pts
D. vous évoquez une perte insensible de fer d’origine digestive 5 pts
E. vous évoquez une malabsorption intestinale 5 pts
20 points
Question 9/
• Que proposez-vous alors ?
A. une consultation chirurgicale rapide en vue d’une cholecystectomie
B. un dosage de l’albuminémie
C. un dosage du fer sérique
D. un dosage de la CRP
E. un recherche des IgA antitransglutaminases (sur IgA totales)
Corrigé Q 9 : B,D,E
• Que proposez-vous alors ?
A. une consultation chirurgicale rapide en vue d’une cholecystectomie CZ
B. un dosage de l’albuminémie 5 pts
C. un dosage du fer sérique
D. un dosage de la CRP 5 pts
E. un recherche des IgA antitransglutaminases (sur IgA totales) 10 pts
20 points
ENONCE 4/5 • Les IgA anti transglutaminases sont positives.
Question 10/
• Comment complétez-vous alors votre bilan immédiat ?
A. dosage de la Vitamine B12/ folates et vitamine D
B. recherche de stéatorrhée
C. endoscopie oeso-gastro-duodénale avec biopsies duodénales
D. transit du grêle
E. ostéodensitométrie
Corrigé Q 10 : A,C
• Comment complétez-vous alors votre bilan immédiat ?
A. dosage de la Vitamine B12/ folates et vitamine D 10 pts
B. recherche de stéatorrhée
C. endoscopie oeso-gastro-duodénale avec biopsies duodénales 10pts
D. transit du grêle
E. ostéodensitométrie
20 points
Question 11/
• Quels résultats attendez-vous pour retenir de façon formelle votre diagnostic?
A. aucun résultat n’est attendu hormis le test thérapeutique
B. atrophie villositaire totale
C. une positivité des IgA anti endomysium
D. une infiltration lympho-plamocytaire du chorion
E. la présence de corps PAS + dans les macrophages intra muqueux
Corrigé Q 11 : B,D
• Quels résultats attendez-vous pour retenir de façon formelle votre diagnostic?
A. aucun résultat n’est attendu hormis le test thérapeutique
B. atrophie villositaire totale 10 pts
C. une positivité des IgA anti endomysium
D. une infiltration lympho-plamocytaire du chorion 10 pts
E. la présence de corps PAS + dans les macrophages intra muqueux
20 points
Question 12/
• Quelles modifications apportez-vous à la thérapeutique, si votre diagnostic est retenu ?
A. un régime sans gluten apparait indispensable, à vie
B. la consommation d’avoine reste possible
C. une complémentation martiale par voie orale
D. une complémentation calcique par calcium et vitamine D par voie orale
E. un corticothérapie par BUDESONIDE
Corrigé Q 12 : A,B,C,D
• Quelles modifications apportez-vous à la thérapeutique, si votre diagnostic est retenu ?
• A. un régime sans gluten apparait indispensable, à vie 5 pts
• B. la consommation d’avoine reste possible 5 pts
• C. une complémentation martiale par voie orale 5 pts
• D. une complémentation calcique par calcium et vitamine D par voie orale 5 pts
• E. un corticothérapie par BUDESONIDE
20 points
•Emission moyenne quotidienne de plus de 300g. de selles liquides ou non moulées.
•Le nombre d'exonérations, parfois normal, dépasse souvent 3/24 heures.
TOUTE DIARRHEE EST UNE FAUSSE DIARRHEE DU CONSTIPEE
Jusqu’à preuve du contraire
280
Les symptômes intestinaux La Diarrhée
DIARRHEE
300 g de selles/j Liquides,molles Fréquentes, impérieuses..
AIGUË
CHRONIQUES
> 3 semaines
Eliminer FAUSSE DIARRHEE
= CONSTIPATION Au max FECALOME
80 % de causes coliques 20% de causes grêliques
•Alternance diarrhée-constipation
•Première selle dure puis plusieurs selles liquides
•Fécalome – Onchoprésie
•Intérêt du Toucher Rectal
•ASP éventuel
•Surtout chez le sujet âgé et l’enfant
•Cas particulier du sujet alité
282
Les symptômes intestinaux : Fausse diarrhée
VRAIE DIARRHE CHRONIQUE
SD DYSENTERIQUE
Sang, Glaires Douleurs abdominales Ténesme Faux besoins
MALABSORPTION
Syndrome Carentiel Stéatorrhée AEG
CHOLERIFORME
Pas de dysenterie Pas de malabsorption Diarrhée motrice +++ Autres mécanismes !
VRAIE DIARRHE CHRONIQUE
SD DYSENTERIQUE
Sang, Glaires Douleurs abdominales Ténesme Faux besoins
Bactéries Entéro Invasives
BK
CMV/HERPES/ KLEBESIELLA
AMIBIASE
ISCHEMIE
MICI
Cancer Colo Rectal
VRAIE DIARRHE CHRONIQUE
MALABSORPTION
Syndrome Carentiel Stéatorrhée AEG
Éliminer une MALDIGESTION
GASTRECTOMIE
INS BILIAIRE
INS PANCREATIQUE
GRELE COURT/ MICI
•Les principales causes de maldigestion sont :
• les insuffisances pancréatiques surtout par pancréatite chronique
• les cholestases chroniques comme dans la cirrhose biliaire primitive
• l’exceptionnel syndrome de Zollinger-Ellison
• les pullulations microbiennes entériques
• les maladies entériques (surtout maladie cœliaque)
• les résections étendues du grêle (grêle court), des médicaments (cholestyramine, néomycine).
288
Les symptômes intestinaux Syndrome de Malabsorption
- Diarrhée chronique
- avec stéatorrhée et créatorrhée
- Syndrome carentiel :
- altération de l’état général avec amaigrissement
- œdèmes déclives
- anémie microcytaire ferriprive > macrocytaire par carence en folates ou vit B12 > normocytaire par carences mixtes
- douleurs osseuses révélatrices d’une ostéomalacie
- crises de tétanie
- syndrome hémorragique sans insuffisance hépatocellulaire ni maladie hématologique connue
- altérations de la peau et des phanères (koïlonychie).
289
Les symptômes intestinaux Syndrome de Malabsorption
1 signe clé : la Stéatorrhée = perte de lipides dans les selles supérieur à 20 g par 24 heures, dont la cause peut être : - soit maldigestion une digestion insuffisante des lipides dans la lumière du grêle
- insuffisance de sécrétion pancréatique exocrine
- inactivation des enzymes pancréatiques
- insuffisance de sels biliaires dans la lumière intestinale
- soit malabsorption vraie - soit une anomalie du grêle, presque toujours de la muqueuse, qui empêche l’absorption des produits de la digestion luminale
qui s’est pourtant faite normalement
hypo albuminémie
hypocalciurie, hypocalcémie, hypophosphorémie ou hypomagnésémie
augmentation des phosphatases alcalines (d’origine osseuse)
anémie microcytaire par Sidéropénie (élévation de la capacité totale de saturation de la sidérophiline ferritinémie basse)
carence en folates ou en vitamine B12
chute des facteurs de coagulation vitamino K dépendants.
290
Les symptômes intestinaux Syndrome de Malabsorption
Les principales causes de malabsorption sont :
• les atrophies villositaires LA MALADIE CAELIAQUE
• de loin les plus fréquentes, les autres sont très rares
• les infections ou inflammations étendues du grêle (maladie de Crohn, tuberculose ou maladie de Whipple)
• les localisations intestinales des maladies générales (amylose et sclérodermie)
• la lambliase, en général associée à un déficit immunitaire (déficit en IgA ou carence globale en immunoglobulines)
• les insuffisances circulatoires intestinales
• les causes iatrogènes (entérectomie étendue), la radiothérapie et médicaments (cholestyramine, néomycine)
• les infiltrations tumorales (lymphomes).
291
Les symptômes intestinaux Syndrome de Malabsorption
MALADIE CAELIAQUE
• 1 test diagnostique • IgA anti transglutaminase
• Sur IgA totaux
1 Test de confirmation • FOGD + biopsies duodénale
• Bilan carentiel • ostéomalacie
• Bilan immunitaire • Diabète
• Dysthyroidie
• Dermatite herpétiforme
• Hépatite Auto immune
• LMNH T du grêle ?
MALADIE CAELIAQUE
VRAIE DIARRHE CHRONIQUE
CHOLERIFORME
Pas de dysenterie Pas de malabsorption Diarrhée motrice +++ Autres mécanismes !
TFI +++
Grêle Court/ MICI
Post Cholecystectomie (diarrhée biliaire)
Toxiques : biguanides, colchicine, laxatifs AINS ATB
Colites microscopiques/ Colites Collagène
Diabète (neuropathie)
Hyperthyroïdie
TNE (gastrinome, Medullaire thyr, Carcinoïde, VIPome…)
Orientation devant Diarrhée chonique
ORGANIQUE FONCTIONNELLE
RECENTE
NOCTURNE
CONTINUE
> 400 G
Diminution POIDS
VS . HB , Albumine
> 3 critères/ 90% Se
ANCIENNE
DIURNE
INTERMITTENTE
POIDS DE SELLE NLE
POIDS NL
BIOLOGIE NORMALE
Question 13/
• A quelle complication la plus fréquente soumet cette pathologie?
A. le diabète
B. la dermatite herpétiforme
C. le lymphome intestinal
D. l’ostéoporose
E. l’hépatite auto-immune
Corrigé Q 13 : D
• A quelle complication la plus fréquente soumet cette pathologie?
A. le diabète
B. la dermatite herpétiforme
C. le lymphome intestinal
D. l’ostéoporose
E. l’hépatite auto-immune
20 points
ENONCE 5/5 • Sous votre traitement bien suivi, la patiente se sent mieux et vous
consulte au bout de 6 mois devant une douleur anale violente évoluant depuis 3 jours. L’examen proctologique retrouve une tuméfaction centimétrique sous péctinéale, bleutée, indurée et douloureuse au toucher
Question 14/
• Quel est votre diagnostic?
A. prolapsus hémorroïdaire grade 2
B. fissure anale commissurale antérieure
C. atteinte anale de la maladie de Crohn
D. thrombose hémorroïdaire externe
E. thrombose hémorroïdaire interne
Corrigé Q 14 : D
• Quel est votre diagnostic?
A. prolapsus hémorroïdaire grade 2
B. fissure anale commissurale antérieure
C. atteinte anale de la maladie de Crohn
D. thrombose hémorroïdaire externe
E. thrombose hémorroïdaire interne
25 points
Question 15/
• Quels traitements proposez-vous ?
A. une thrombectomie sous anesthésie locale
B. antalgie par anti-inflammatoire non stéroïdien (en l’absence de contre-indication)
C. une mise à plat avec drainage chirurgicale
D. antibiothérapie par AUGMENTIN°
E. un traitement par laxatifs doux
Corrigé Q 15 : A,B,E
• Quels traitements proposez-vous ?
A. une thrombectomie sous anesthésie locale 10 pts
B. antalgie par anti-inflammatoire non stéroïdien (en l’absence de contre-indication)10 pts
C. une mise à plat avec drainage chirurgicale
D. antibiothérapie par AUGMENTIN°
E. un traitement par laxatifs doux 10 pts
30 points
QRM BONUS/
• Quels signes cliniques orientent vers une pathologie hémorroïdaire :
A. prurit anal
B. douleurs anales
C. anorragies
D. Suintements
E. procidence
Corrigé BONUS: A,B,C,D,E
A. prurit anal
B. douleurs anales
C. anorragies
D. Suintements
E. procidence
30 points
Items abordés
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