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ALONG nv*t nneA/\ertede33enz directement de LA MÉTÉO : NÉBULOSITÉ CROISSANTE, AVERSES POSSIBLES. MINIMUM: 8°, MAXIMUM: 24°. DEMAIN: DÉGAGEMENT. DÉTAILS PAGE A 2 Mercedes-Benz mm MU: 735-3581 MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985, 101' ANNÉE, 291, 66 PAGES, 6 CAHIERS RIVE-SUD: 672-2720 35cents Hors de la zone métropolitaine 45 cents Ailleurs au Québec: 50 cents. Iles de La Madeleine' 90 cents Lieu de [I U N JUMBO JET DES JAPAN AIR LINES S'ECRASE l 'écrasement | PRÈS DE TOKYO AVEC 524 PERSONNES À BORD Sept survivants dans les débris du Boeing 747 d après AFP, Router et AP mm FUJIOKA, Japon — Sept survi- ^ vants ont été retrouvés ce matin sur le mont Osutaka, où un Boeing 747 des Japan Air Lines s'est écrasé hier soir (vers 7 h GMT) dans une région montagneuse, à 120 kilomètres à l'ouest de Tokyo, avec 521 passagers et mem- bres d'équipage à son bord, a annoncé un porte-parole de l'hôpital de Fujioka. Quatre personnes ont été découvertes dans les débris de la carlingue par des parachutistes de l'armée japonaise, hé liportés sur les lieux de la catastrophe, et trois autres personnes ont été ensuite découvertes et évacuées sur l'hôpital de Fujioka, a-t-il précisé. Il a ajouté que l'état de santé des survivants n'inspi- rait pas d'inquiétude. Des images de télévision ont montré l'un des survivants, une petite fille de huit ans, clignant des yeux, emmaillo- tée dans une veste de pompier et hissée sur un brancard. La petite fille a fait un signe de la tête alors que le mouvement des pales d'un hélicoptère des équipes de secours fai- sait bouger le filin auquel étaient accro- chés ses sauveteurs. Les opérations de secours ont débuté ce matin lorsque 70 parachutistes sont descendus vers les débris de la carlin- Autres informations en A 8 et A 9 gue à l'aide de filins. Il n'existe pas de route conduisant â l'endroit où le Boeing des JAL s'est abattu et l'armée japonai- se a décidé d'utiliser des hélicoptères. Cette catastrophe est la plus grave intervenue impliquant un seul avion et la deuxième en gravité après la colli- sion au sol entre deux Boeing sur la piste de Santa Cru/, de Tenerife, dans les îles Canaries, ayant causé, le 27 mars 1977. la mort de 582 personnes. voir SURVIVANTS en A 2 LE TÉMOIN IMPORTANT EST LIBÉRÉ JUSQU L'ENQUÊTE DU CORONER Un automobiliste fonce sur un groupe de gens après une querelle: deux morts mm Philippe Bird, 22 ans. arrêté dans la nuit de dimanche à lundi après avoir fauché deux personnes avec son véhicule, a été libéré hier par le coroner Maurice I.aniel et confié a la Uarde de sa mère jusqu'à la tenue de l'enquête publique, lun- di prochain. RAYMOND GERVAIS Le coroner Laniel a expliqué sa décision en précisant que c'était la façon de procéder lors d'accidents Impliquant des auto- mobiles. Me I.aniel a ai.ssi affir- que les enquêteurs lui avaient dit que Bird avail des tendances suicidaires et qu'il va- lait mieux pour le témoin impor- tant qu'il demeure 'liez sa mère. « J'ai pris sur mol de le remet- tre en liberté a la suite des re- présentations que les policiers m'ont faites. J'aime mieux qu'il meure chez sa mère que dans un local d'incarcération... », a dé- claré le coroner. D'après la police. Bird aurait foncé avec sa \oiture sur un groupe de personnes, tuant deux d'entre elles qui attendaient l'autobus à l'intersection des rues Du Collège et Décarie à Saint-Laurent. Une violente que- relle entre le témoin et une des deux victimes serait à l'orinine du drame. En plus des deux morts, deux enfants ont été blessés griéve ment dans l 'accident et reposent voir QUERELLE en A 2 $886 MILLIONS Pefro-Can achète des a€ilfs de Guff page D 1 $105 MILLIONS Marine et Hydro s'associent à Maniwaki page D 1 C'est à la suite d'une querelle que Philippe Bird aurait foncé en auto sur un groupe de personnes qui attendaient !' bus, tuant deux d'entre elles. photo Armand Tro»tier, LA auto- PRESSE Benjamin-Pierre est le premier bébé-éprouvette à naître au Québec Le Dr Jacques Rioux en compagnie du petit Benjamin-Pier- re, né samedi. photolaser CP mu SAINTE-FOY — Le centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) revendique de- puis samedi la première réussite au Québec de la technique de fé- condation «in vitro» après la naissance, « quelque part au Québec » , d'un bébé de sexe masculin. Le Dr Jacques E. Rioux, res- ponsable de la recherche en in fertilité au centre hospitalier de l'Université Laval, a précisé hier qu'une mère de 29 ans, une « Québécoise pure laine », a ac- couché d'un garçon de 3,97 kilos et de 53 cm après s'être prêtée à l'implantation d'un ovule fertili- sé en laboratoire par une équipe du centre. Accompagné du biologiste Raymond D. Lambert et de l'in- firmière Rita Richard, le Dr Rioux s'est refuse à préciser le nom, le lieu de résidence de !u mere de même que l'endroit où est né Benjamin-Pierre. «Je ne leur souhaite pas une conférence de presse ». util dit ironiquement avant de préciser qu'il avait promis à la mere, « qui souhaitait un enfant et non un événement ». de respecter le secret de son identité. La mère, a expliqué le Dr Rioux, faisait initialement par- tie d'un groupe de 11 femmes in- fertiles intéressées à donner naissance par la technique de la technique « in vitro ». De ce nombre, sept ont pu se prêter à l'étape de la fertilisation ovu- laire qui ne s'est révélée positive voir BÉBÉ en A 2 AUJOURD'HUI • LIZA MiNELLI Liza Minelli arrive à Montréal pour le tourna- ge d 'un film télévisé elle incarne la mere d 'un jeune garçon victime de dystrophic musculaire. page B 1 • APARTHEID Les Etats-Unis augmen- tent la pression sur les dirigeants sud-africains en réclamant de leur part << des décisions ra- dicales » . page E 1 • JEAN-PAUL II Le Souverain Pontite re- vient à la charge et fusti- ge à nouveau le système d'apartheid qui «soulève l'indignation du monde et de l'Église ». page C 6 • LA MODE Les vêtements Para- chute ont ie vent dans les voiles et plaisent sur- tout à ceux qui ne crai- gnent pas d e s e singula- riser page C 1 SOMMAIRE Annonces classées D 2, D 7 àD9. E2àE4 Arts et spectacles B 1, B 2. B 4. B 5 Horaires B 3 Décès, naissances, etc E 5 Économie D 1 à D 6 Êtes-vous observateur? E 3 FEUILLETON E3 Horoscope D 8 Le monde E 1, E 6 à E 8 Mots croisés E 4 •< Mot mystère » D 9 Quoi taire aujourd'hui B 3 Télévision B 1 Tribune libre A 7 Vivre aujourd'hui — La mode C 1 à C 3 TABLOÏD SPORTS Bandes dessinées 10,11 . Mots croisés 14 C)êrjô C K S T R , P E 2 0 ' GARANTIE 50 MOIS 1 I I_J VIDEO VM-650 / 105 CANAUX 4 PROGRAMMES••' 7 JOURS 699* 499$ TOSHIBA

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Page 1: [I JUMB JAPAS N AIR LINES S'ECRASE PRÈS DE TOKYO AVE …collections.banq.qc.ca/biblio/js/pdfjs/pdfjs-1.6.210... · mm FUJIOKA Japo, —n Sept survi-^ vants ont été retrouvés ce

ALONG nv*t

nneA/\ertede33enz directement de

LA MÉTÉO : NÉBULOSITÉ CROISSANTE, AVERSES POSSIBLES. MINIMUM: 8°, MAXIMUM: 24°. DEMAIN: DÉGAGEMENT. DÉTAILS PAGE A 2

Mercedes-Benz mm MU: 735-3581

MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985, 101' ANNÉE, N° 291, 66 PAGES, 6 CAHIERS • •

RIVE-SUD: 672-2720

35cents Hors de la zone métropolitaine 45 cents

Ailleurs au Québec: 50 cents. Iles de La Madeleine' 90 cents

Lieu de [ I U N JUMBO JET DES JAPAN AIR LINES S'ECRASE l'écrasement| PRÈS DE TOKYO AVEC 524 PERSONNES À BORD

Sept survivants dans les débris du Boeing 747 d après A F P , Router et AP

mm FUJIOKA, Japon — Sept survi-^ vants ont été retrouvés ce matin sur le mont Osutaka, où un Boeing 747 des Japan Air Lines s'est écrasé hier soir (vers 7 h G M T ) dans une région montagneuse, à 120 kilomètres à l'ouest de Tokyo, avec 521 passagers et mem­bres d'équipage à son bord, a annoncé un porte-parole de l'hôpital de Fujioka.

Quatre personnes ont été découvertes dans les débris de la carlingue par des

parachutistes de l'armée japonaise, hé liportés sur les lieux de la catastrophe, et trois autres personnes ont été ensuite découvertes et évacuées sur l'hôpital de Fujioka, a-t-il précisé. Il a ajouté que l'état de santé des survivants n'inspi­rait pas d'inquiétude.

Des images de télévision ont montré l'un des survivants, une petite fille de huit ans, clignant des yeux, emmaillo­

tée dans une veste de pompier et hissée sur un brancard.

La petite fille a fait un signe de la tête alors que le mouvement des pales d'un hélicoptère des équipes de secours fai­sait bouger le filin auquel étaient accro­chés ses sauveteurs.

Les opérations de secours ont débuté ce matin lorsque 70 parachutistes sont descendus vers les débris de la carlin-

Autres informations en A 8 et A 9

gue à l'aide de filins. Il n'existe pas de route conduisant â l'endroit où le Boeing des JAL s'est abattu et l'armée japonai­se a décidé d'utiliser des hélicoptères.

Cette catastrophe est la plus grave intervenue impliquant un seul avion et la deuxième en gravité après la colli­sion au sol entre deux Boeing sur la piste de Santa Cru/, de Tenerife, dans les îles Canaries, ayant causé, le 27 mars 1977. la mort de 582 personnes.

voir SURVIVANTS en A 2

LE TÉMOIN IMPORTANT EST LIBÉRÉ JUSQU 'À L'ENQUÊTE DU CORONER

Un automobiliste fonce sur un groupe de gens après une querelle: deux morts mm Philippe Bird, 22 ans. arrêté ™ dans la nuit de dimanche à lundi après avoir fauché deux personnes avec son véhicule, a été libéré hier par le coroner Maurice I.aniel et confié a la Uarde de sa mère jusqu'à la tenue de l'enquête publique, lun­di prochain.

RAYMOND GERVAIS

Le coroner Laniel a expliqué sa décision en précisant que c'était la façon de procéder lors d'accidents Impliquant des auto­mobiles. Me I.aniel a ai.ssi affir­mé que les enquêteurs lui avaient dit que Bird avail des tendances suicidaires et qu'il va­lait mieux pour le témoin impor­tant qu'il demeure 'liez sa mère.

« J'ai pris sur mol de le remet­tre en liberté a la suite des re­présentations que les policiers m'ont faites. J'aime mieux qu'il meure chez sa mère que dans un local d'incarcération... » , a dé­claré le coroner.

D'après la police. Bird aurait foncé avec sa \oiture sur un groupe de personnes, tuant deux d'entre elles qui attendaient l'autobus à l'intersection des rues Du Collège et Décarie à Saint-Laurent. Une violente que­relle entre le témoin et une des deux victimes serait à l'orinine du drame.

En plus des deux morts, deux enfants ont été blessés griéve ment dans l 'accident et reposent

voir QUERELLE en A 2

$886 MILLIONS

Pefro-Can achète des a€ilfs de Guff

page D 1

$105 MILLIONS

Marine et Hydro s'associent à Maniwaki

page D 1

C'est à la suite d'une querelle que Philippe Bird aurait foncé en auto sur un groupe de personnes qui attendaient !' bus, tuant deux d'entre elles. photo Armand Tro»tier, LA

auto-PRESSE

Benjamin-Pierre est le premier bébé-éprouvette à naître au Québec

Le Dr Jacques Rioux en compagnie du petit Benjamin-Pier­re, né samedi. photolaser CP

mu SAINTE-FOY — Le centre ™ hospitalier de l'Université Laval (CHUL) revendique de­puis samedi la première réussite au Québec de la technique de fé­condation «in vi t ro» après la naissance, « quelque part au Québec » , d'un bébé de sexe masculin.

Le Dr Jacques E. Rioux, res­ponsable de la recherche en in fertilité au centre hospitalier de l 'Université Laval , a précisé hier qu'une mère de 29 ans, une « Québécoise pure laine » , a ac­couché d'un garçon de 3,97 kilos et de 53 cm après s'être prêtée à l'implantation d'un ovule fertili­sé en laboratoire par une équipe du centre.

Accompagné du biologiste Raymond D. Lambert et de l'in­

firmière Rita Richard, le Dr Rioux s'est refuse à préciser le nom, le lieu de résidence de !u mere de même que l'endroit où est né Benjamin-Pierre.

«Je ne leur souhaite pas une conférence de presse » . u t i l dit ironiquement avant de préciser qu'il avait promis à la mere, « qui souhaitait un enfant et non un événement » . de respecter le secret de son identité.

La mère, a expliqué le Dr Rioux, faisait initialement par­tie d'un groupe de 11 femmes in-fertiles intéressées à donner naissance par la technique de la technique « in vitro » . De ce nombre, sept ont pu se prêter à l'étape de la fertilisation ovu-laire qui ne s'est révélée positive

voir BÉBÉ en A 2

AUJOURD'HUI

• LIZA MiNELLI L i z a M i n e l l i a r r i v e à M o n t r é a l p o u r le t o u r n a ­g e d 'un f i lm t é l é v i s é o ù el le i n c a r n e la mere d ' un j e u n e g a r ç o n v i c t i m e d e d y s t r o p h i c m u s c u l a i r e .

p a g e B 1

• APARTHEID L e s E t a t s - U n i s a u g m e n ­tent la p r e s s i o n s u r les d i r i g e a n t s s u d - a f r i c a i n s e n r é c l a m a n t d e l e u r part << d e s d é c i s i o n s ra ­d i c a l e s » .

p a g e E 1

• JEAN-PAUL II L e S o u v e r a i n P o n t i t e re ­v i e n t à la c h a r g e e t f u s t i ­g e à n o u v e a u le s y s t è m e d ' a p a r t h e i d qu i « s o u l è v e l ' i n d i g n a t i o n d u m o n d e e t d e l ' É g l i s e » .

page C 6

• LA MODE L e s v ê t e m e n t s P a r a ­c h u t e o n t ie v e n t d a n s les v o i l e s et p l a i s e n t s u r ­tout à c e u x qu i ne c r a i ­g n e n t p a s de s e s i n g u l a ­r iser

page C 1

SOMMAIRE Annonces classées D 2, D 7

àD9 . E 2 à E 4 Arts et spectacles B 1, B 2.

B 4. B 5 — Horaires B 3

Décès, naissances, etc E 5 Économie D 1 à D 6 Êtes-vous observateur? E 3 FEUILLETON E3 Horoscope D 8 Le monde E 1, E 6 à E 8 Mots croisés E 4 •< Mot mystère » D 9 Quoi taire aujourd'hui B 3 Télévision B 1 Tribune libre A 7 Vivre aujourd'hui

— La mode C 1 à C 3

TABLOÏD SPORTS Bandes dessinées 10,11

. Mots croisés 14

C ) ê r j ô C K S T R , P E 2 0 ' GARANTIE 50 MOIS

1 I I_J V IDEO VM-650 / 105 CANAUX

4 PROGRAMMES••' 7 JOURS

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T O S H I B A

Page 2: [I JUMB JAPAS N AIR LINES S'ECRASE PRÈS DE TOKYO AVE …collections.banq.qc.ca/biblio/js/pdfjs/pdfjs-1.6.210... · mm FUJIOKA Japo, —n Sept survi-^ vants ont été retrouvés ce

A 2 • • LA PRESSE, MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985

Conciliateur à Air Canada w , J Le g o u v e r n e m e n t f é d é r a l a ™ n o m m é l ' a n c i e n s é n a t e u r H. Cari G o l d c n b e r g , h ier , com­m e conc i l i a t eu r e n t r e Air Cana ­da et son personne l non navi­gan t .

Ce t te nomina t ion r e p o r t e à au moins un mois toute poss ibi l i té d e g r è v e l é g a l e p a r l e s e m ­ployés au sol de la soc i é t é aé­r ienne .

Une e n t e n t e de p r i n c i p e es t dé jà i n t e r v e n u e a v e c les a g e n t s

de bord , qui se p rononcen t ac ­tue l l ement s u r le su je t p a r vote d a n s tout le p a y s .

Le pe r sonne l non n a v i g a n t de­m a n d e u n e h a u s s e s a l a r i a l e d ' env i ron (i p . cent d a n s un con­t r a t d 'un an .

Air C a n a d a r é c l a m e pour sa p a r t que lques concess ions d e la par t de tous ses e m p l o y é s , afin de d e m e u r e r concur ren t i e l l e au m o m e n t d e la d é r é g l e m e n t a ­tion. — Presse c a n a d i e n n e

BEBE SUITE DE LA PAGE A 1

que chez la m è r e de B e n j a m i n P i e r r e . Le c e n t r e hosp i t a l i e r a p a r la su i te p r o c é d é à l ' implan­tation de l 'ovule fer t i l i sé .

Kn décembre, une a u t r e fem­m e doit a c c o u c h e r d 'un « bébé-e p r o u v e t t e » a p r è s avo i r eu re­

c o u r s a u x s p é c i a l i s t e s d e l 'Univers i t é Lava l qu i , à l 'au­t o m n e , a u r o n t à n o u v e a u r ecou r s à ce p r o c é d é s u r un g r o u p e de 33 f e m m e s .

Le D r Kioux a enfin p r é c i s é que la m è r e p o r t e u s e d 'un bébé-éprouvette do i t d é b o u r s e r e n frais d ive r s plus de $700 que la Régie de l ' a s s u r a n c e - m a l a d i e du Québec ne r e m b o u r s e pa s .

— Presse C a n a d i e n n e

# f e FLORE D'ÎCi

• a v e c F l o r i a n B e r n a r d

Cardamine — 35 —

« La c a r d a m i n e des p i c s , af ^ fec t ionnant les marais non tourbeux de l 'ouest et du c e n t r e du Québec , n o t a m m e n t clans la région d e M o n t r e a l , est un c re s ­son s a u v a g e , d 'où l 'or ig ine de son nom b o t a n i q u e . C'est une ravissante p l a n t e dont les f leurs dé l i ca tes s ' inc l inent le so i r ou lorsqu' i l pleut pour se r e d r e s s e r au ma t in .

On c o m p t e env i ron 125 e spè ­ces de c a r d a m i n e s d a n s les ré­gions t e m p é r é e s , dont c inq ou six au Québec . L ' u n e des c a r d a ­mines les plus c o m m u n e s c h c 7 nous est l ' e spèce de Pennsylva­nie ou c a r d a m i n e de Mùhl . Ses fleurs blanches a p p a r a i s s e n t au p r i n t e m p s , s u r g i s s a n t a u - d e s ­sus du feui l lage s o m b r e d a n s les fossés h u m i d e s et s u r le bord des e a u x . On lui donne en an­glais le nom de «rock cress».

La c a r d a m i n e pa rv i f lo re re­c h e r c h e plutôt des lieux secs . Elle est plus r a r e au Q u é b e c . La c a r d a m i n e bu lbeuse — ou c res ­son a m e r — pousse le long d e la r iv ière des O u t a o u a i s , des deux côtés d e la r ive . El le fleurit le p r i n t e m p s .

On t rouve auss i a u t o u r du gol­fe du Sa in t -Lauren t deux espè­ces in t rodui tes d ' t l u r o p e et qui se sont na tu r a l i s ée s en c e r t a i n s endro i t s , la c a r d a m i n e flexuosa et la c a r d a m i n e h i r s u t a .

Votre pelouse aujourd'hui • E L ' eau es t une r e s s o u r c e d i spendieuse à produi re et à achemi-

per. L ' i m p l a n t a t i o n el le déve loppemen t des é q u i p e m e n t s de product ion et de d i s t r ibu t ion d 'eau p ro tab le nécess i tent des inves­t i s s emen t s i m p o r t a n t s . 11 faut p o m p e r l 'eau, la t r a i t e r d a n s des usines de t r a i t e m e n t s ou des p rocèdes de fi l tration et de colora­tion la renden t p r o p r e à la c o n s o m m a t i o n . L 'eau est a lo r s distr i­buée p a r un r é s e a u de condui tes d ' a q u e d u c . Après u sage , les eaux sa les sont é l iminées . C h a q u e année , de 200 à 300 mil l ions de dol­lars sont investis d a n s la cons t ruc t ion d ' é q u i p e m e n t s pour l 'eau et l 'opéra t ion de ces é q u i p e m e n t s coûte environ 100 mil l ions de dol­la r s p a r an en s a l a i r e s , é n e r g i e , produi t s et s e rv i ces . La réduct ion de la c o n s o m m a t i o n s ' a c c o m p a g n e r a donc d ' économies subs tan­tielles à long t e r m e .

ADRESSES PAIRES IMPAIRES

Acton-Vale Beloeil Candiac Châteauguay Cowansville Deux-Montagnes Famham . Granby

NR 1 X x x X

NR X

Grande-ilo NR Joliotte Lachenale La Prairie Laval LeGardeur Longuouil Mascouche ... McMasterville Mirabel Momreal-Esl .

1 X

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NR X 1 1

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1 NR

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NR 1 X X 1 X X

NR

ADRESSES PAIRES IMPAIRES

Mont-St-Hilalre 1 X Otlerburn Park 1 X Pointo-Calumel NR NR Sore! X 1 Sl-Basile-le-Grand. NR X St-Conaiant X NR St-Eustache NR X St-Jean-Baptiste NR X St-Louis-de-Terrebonne X X Sl-Malhias X NR Ste-Agathe-des-Monts. NR NR Sie-Anne-de-Bellevue . NR NR Sle-Calherme NR X Ste-Madeleine NR X Ste-Marihe-sur-le-Lac. NR NR Sto-Therese X 1 Terrebonne X X VaudreuH NR X Ville de I Ile-Perrot NR X

LÉGENDE: X — Interdit par le règlement municipal NR — Arrosage non recommandé car humidité suffisante dans le sol 1 — Arrosago de l h recommande 2 — Arrosage do 2h recommandé

Ces recommandation» quotidiennes d arrosage des petoi.se5 sont publiées en collaboration avec i Association québécois** dos techniques de I enu (AOTE) Etablies .. partir d'un calcul mathématique éprouve, elles trennont comofo du volume d eau nécessaire pour une croissance m d R i m a l e de votre pelouse e! de la capacité du sol a conserver I humidité Ces recommandations sont vniebtos s il n a pas plu ontre-temps Une interdiction siuntfte qu une municipalité dérend d arroser

Enfin, lent.* compté des heures permises pour I arrosaQe dans le règlement de votre municipalité

La Quotidienne Tirage d e s a m e d i

à t r o i s chiffres

756 à q u a t r e chiffres

5667

"LA MÉTÉO] Mardi le 13 août 1982 AUJOURD'HUI: Min.: 10 Max • 23°

NEBULOSITE CROISSANTE, POSSIBILITÉ D AVERSES EN SOIRÉE

DEMAIN: DÉGAGEMENT

3 3 2 0 1

Québec Abltrbi Ovfooucn Uurentides Contons de l'Est Mouricie Quebec Lot-Saint-Jean Rimouiici GoiPélié Boie-Comcou Sept-llei

Canada Vicforio Edmonton Regino Winnipeg Toronto r-redericton Holrfoi Chorlottttown Saini.Jéon

Min Mo» Aujourd'hui États-Unis 9 16 Pluie, orogei Mm Mo.

21 31 N-Ortéons Mes.

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23 23

Averse» Boston

Mm Mo.

21 31 N-Ortéons Mn

22 Mes.

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Buffalo 12 26 Pittsburgh 13 29 Chicogo IB 27 S. Francisco 13 25

g 21 19

Nuogeui Nuogeui

Miomi 25 33 Washington 23 32 6

21 19

Nuogeui Nuogeui New York 21 31 Dalbs 26 39

B 7 7

20 19 19

Eni. po. nuo. Ent. po. nuo. Eni. po nuo les capitales

20 19 19

Eni. po. nuo. Ent. po. nuo. Eni. po nuo

M* Moi Mai Mo.

Amsterdom 14 16 Modrid 12 30 Athènes 19 31 Moscou 15 31

Min. Ma» Aujourd'hui Acopulco 26 35 Mexico I I 25 11 19 Berlin 14 25 Oslo 9 16 3 11 Bruxelles 10 18 Paris 13 23 3 11 Buenos Aires 9 16 Rome 14 29 7 IS Copenhogue 15 20 Séoul 20 28

12 20 Genève 13 27 Stockholm 14 18 14 22 Hong Kong 22 27 Tokyo 24 21 B 16 Le CÔire 21 32 Trinidad 22 33 9 17 Lisbonne 15 25 Vienne 14 28

14 22 Londres 12 18

photos A r m a n d Trott ier , LA PRESSE

Des enquêteurs s 'af fa i ra ient , dans la nuit d e d imanche à lundi , autour de la voi ture d e Phil ippe Bird, recueil lant des indices p o u v a n t expl iquer la t ragédie qui a fai t deux morts et deux blessés graves . photos A r m a n d Trott ier, LA PRESSE

Une t ra înée de sang près de la roue du véhicule de Bird

QUERELLE Le soulier d 'une des jeunes filles happées par la voi ture.

SUITE DE LA PAGE A 1 a u x s o i n s i n t e n s i f s . S o p h i a Brown, sept a n s , qui a é t é t r a n s ­por tée à l 'hôpi ta l Sa in te - Jus t ine , n ' ava i t tou jours pas repr i s con­n a i s s a n c e h i e r a p r è s - m i d i . Quant à l ' au t r e b lessée , Mendy M a n s h i c k . 1-1 a n s , e l l e a é t é t r a n s p o r t é e à l 'hôpital de Mont­réal pour en fan t s où, plie auss i , repose e n t r e la vie et la mor t .

Les deux v i c t imes de cet acci­dent ont é t é ident i f iées c o m m e é t a n t Wendel l Mar sha l l , 21 a n s , et Maga l ie J o a c h i n , 18 a n s , tout deux h a b i t a n t Sa in t -Lau ren t .

Lors de sa c o m p a r u t i o n d e v a n t le coroner h ie r , Bird, qui hab i l e P i e r r e f o n d s , sang lo ta i t et sem­blait t r è s n e r v e u x . Le t émoin s 'es t vu i n t e r d i r e p a r le co rone r Laniel de condu i r e un véhicule au tomobi le .

B i e n q u e les d e u x v i c t i m e s soient de r ace no i re , la police d e la C o m m u n a u t é u r b a i n e d e Mont réa l refuse pour le m o m e n t de p a r l e r de r a c i s m e et p r é t e n d que l ' incident ne peut ê t r e re l ié à une r iva l i té e thn ique . Il s ' ag i r a i t plutôt , selon l ' agen t J a m e s An­derson , d 'un d i f fé rend r e m o n ­tan t à que lques j o u r s e n t r e les deux h o m m e s .

T o u j o u r s d ' a p r è s la p o l i c e .

Bird, qui t r a v a i l l e d a n s une boîte de nuit , a u r a i t d é j à év incé Wen­dell M a r s h a l l , et c ' e s t ce d e r n i e r qui, d a n s la nuit de d i m a n c h e à lundi , a u r a i t r econnu Bird pour e n s u i t e lui c h e r c h e r q u e r e l l e . Bird s e r a i t sor t i de son véhicule p o u r e n g u e u l e r e t m e n a c e r M a r s h a l l a v a n t d e r é i n t é g r e r son au tomobi l e puis de foncer s u r l e s g e n s q u i a t t e n d a i e n t l ' au tobus .

SURVIVANTS SUITE DE LA PAGE A 1

Les d é b r i s de l ' appare i l sont éparp i l l é s su r cinq k i lomèt res e t les opé ra t i ons de secours sont r endues difficiles en ra ison de la dens i té de la c o u v e r t u r e forestiè­re , des pins et des mélè7.es, d a n s la région p roche des mon t s Oku-ra et O s u t a k a . Les r e c h e r c h e s sur le t e r r a i n m ê m e sont m e n é e s p a r de pe t i t s g r o u p e s de pom­piers et d e policiers locaux qui sont p a r t i s du vi l lage de Kita Aiki, à 110 km de Tokyo hier soir en d i rec t ion des feux qui signa­laient la p r é s e n c e de l ' épave .

Le j u m b o je t rel ia i t Tokyo à Osaka q u a n d il s ' es t é c r a s é 10 minutes a p r è s son déco l lage , peu ap rè s avo i r d i spa ru des é c r a n s r a d a r . J u s t e a v a n t , le p i l o t e ava i t d é c l a r é qu ' i l ava i t pe rdu le cont rô le d e l ' appa re i l .

Le vol Tokyo-Osaka ava i t à son bord 509 p a s s a g e r s , dont 21 por tan t des n o m s à consonnan-ces é t r a n g è r e s , pour la p lupar t c o r é e n n e s , m a i s a u c u n C a n a dien, e t les 15 m e m b r e s d 'équi­page . A v a n t de s ' a r r ê t e r su r une c rê te où il s e m b l e avo i r entière­ment b r û l é , l ' appa re i l a c r eusé une t r a n c h é e d a n s la forêt de sa­pins qui c o u v r e les f lancs de la m o n t a g n e . Le fuse lage se se ra i t d é s i n t é g r é sous la violence du choc.

Un por t e -pa ro le du m i n i s t è r e des T r a n s p o r t s a d é c l a r é à la p resse q u e le pilote, peu avan t la c a t a s t r o p h e , a v a i t d e m a n d é l ' au tor i sa t ion d ' e f f ec tue r un at­t e r r i s s a g e d ' u r g e n c e , en raison de la dé fa i l l ance d ' u n e por te si­tuée à l ' a r r i è r e de l ' appare i l .

Il a e n s u i t e s i gna l é une pe r t e de cont rô le , e t d e m a n d é sa posi­tion. Les c o n t r ô l e u r s de la navi­g a t i o n a é r i e n n e lu i o n t f a i t savo i r qu ' i l pouvai t se poser en c a t a s t r o p h e soit a l ' aé ropor t de Tokyo-Haneda , soit s u r la piste de la b a s e a m é r i c a i n e de Yoko-ta , p r è s d e la c a p i t a l e j a p o n a i s e ,

t o l c p h o t o A P

La peti te M i k i k o Yoshizak i , huit ans, sera évacuée dans quelques instants. Elle est l 'une des rares survivantes découverte par les secouristes sur les l ieux de l 'écrasement aér ien .

m a i s n 'ont j a m a i s obtenu de ré­ponse.

Des e x p e r t s j a p o n a i s ont dé­c l a r é à l ' agence j a p o n a i s e Kyo-do qu 'une dé fa i l l ance de la por te a r r i è r e n ' a u r a i t p a s suffi à pro­voquer la c a t a s t r o p h e : en c a s d ' o u v e r t u r e , l 'avion a u r a i t subi une d e p r e s s u r i s a t i o n b r u t a l e e t perdu de l ' a l t i tude , m a i s a u r a i t pu c o n t i n u e r à v o l e r q u e l q u e t e m p s .

P a r c o n t r e , il est poss ible que la por te , en s ' a r r a c h a n t , a i t en­d o m m a g é un s t a b i l i s a t e u r a r r i è ­re . D a n s c e c a s , l 'avion se ra i t descendu en vr i l le .

À Washington , un por te -paro le du Conseil na t iona l de la s é c u r i t é des t r a n s p o r t s a d é c l a r é q u e ce­lui-ci e n v e r r a i t dès au jourd 'hu i à Tokyo d e s e n q u ê t e u r s , a s s i s t é s d ' e x p e r t s de la soc ié té Boeing. Il a soul igné que , à sa conna i s san­ce , aucun des six acc iden ts sub i s p a r d e s 747 d e p u i s l e u r l a n ­c e m e n t , en 1969, n ' a v a i t eu p o u r or ig ine la défa i l l ance d 'une por­t e a r r i è r e .

Chez Boeing, on e x p r i m a i t le m ê m e avis : l ' appa re i l n ' é t a i t à i n c r i m i n e r d a n s aucun des acci ­d e n t s , e s t imai t -on . Il y a v a i t eu à c h a q u e fois e r r e u r de pi lo tage ou

a u v a i s e s condi t ions météoro lo­giques. S u r les l is tes de p a s s a ­gers pub l i ées p a r les J A L , s e trouve le n o m d 'un cé l èb re chan-

Ïu r d e v a r i é t é j a p o n a i s , Kyu Sa-i m o t o , qui é t a i t devenu en 19C3

1 p r e m i e r i n t e r p r è t e nippon à f i-H r e r a u hi t p a r a d e a m é r i c a i n .

P a r a i l l eu r s , selon un por te-pa-n l e d e s J A L , le j u m b o a v a i t cans s a sou te 239 kg d 'un rad io -ijotope ( é l é m e n t c h i m i q u e ra-u o a c t i f ) , dont son fou rn i s seu r l 'Association J a p o n a i s e de l'iso-ttpc, a a f f i r m é qu ' i l ne p r é s e n t e dt d a n g e r q u ' e n c a s d e con tac t p i i longé .

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LA PRESSE,

MONTRÉAL, MARDI

13 AOÛT 1985 la p r e s s e • A 3

Caroline de Monaco au prochain carnaval de Québec ? m QUEBEC ( PC ) — La prin-™ cesse Caroline de Monaco pourrait participer au prochain carnaval de Québec. Le directeur «encrai du carnaval. M. Michel Proulx, a confirmé hier que les organisateurs avaient multiplié les démarches en vue de persua­der la jeune princesse de partici­per à l 'événement de 19HR.

« Je puis vous a f f i rmer que nous n'avons pas encore reçu de confirmation officielle. Nous ne pouvons qu'espérer une réponse affirmative. D'ailleurs, cette ré­ponse ne devrait pas tarder », a-t-il déclaré.

La mère de la princesse Caroli­ne, la regrettée princesse Grace, avait pris part au carnaval de li>()9. Elle était venue au Québec notamment pour renouer avec une amie d'enfance. Mary Scha-fer. devenue par la suite l'épouse de Gilles Lamontagne , ancien maire de Québec, puis lieutenant-gouverneur du Québec. Les deux femmes a v a i e n t f r équen té le même collège û Philadelphie.

Nouveau cas de maladie du légionnaire

I ( PC ) — Un nouveau cas de ™ malad ie du légionnaire a été diagnostiqué hier à l'hôpital de Verdun, ce qui porte à sept le nombre de personnes hospitali­sées qui souillent maintenant de cette affection.

David Levine, directeur exé­cutif du Centre hospitalier de Verdun, a déclaré qu'un patient souffrant de troubles respiratoi­res s'est présenté à l'urgence de l'hôpital la semaine dernière . Des t e s t s ont con f i rmé qu ' i l s'agissait bien de la maladie du légionnaire.

Levine — qui n'a dévoilé ni l'âge ni le sexe du patient — a déc laré qu' i l é ta i t t r a i t é aux antibiotiques et qu'il avait été isolé.

Cinq des six autres patients montréalais atteints du mal du légionnaire étaient hospitalisés à l'hôpital Royal Victoria.

Compagnie d'ambulances poursuivie pour négligence jm Une poursuite de $180 000 a ™ été intentée hier contre une compagn ie d ' a m b u l a n c e s de l'est de Montréal, les Ambulan­ces Repentigny, à la suite du dé­cès, par arrêt cardiaque, d'un résident de cette localité.

L'épouse et les enfants de M. Jose Perez, qui était âgé de 56 ans, se plaignent à la fois de la lenteur mise par le véhicule de secours à se rendre au domicile du malade et du peu de soins ad­ministré par les ambulanciers de cette compagnie, à la fois sur place, puis, dans l'ambulance, en route vers l'hôpital.

II aurait fallu tout d'abord plusieurs appels des membres de la famille, avant que le véhi­cule n'arrive. Puis, alors que la parenté avait pratiqué le bou­che à bouche et les massages cardiaques sur le malade, qui s 'était soudainement écroulé sur le parquet , les ambulan­ciers, eux, se seraient dirigés fort placidement vers la maison en invitant l'épouse à ne pas s'énerver.

C'est même l'un des frères du défunt qui l'aurait pris dans ses bras pour aller le déposer plus rapidement sur la civière, dans l'ambulance. Dans le véhicule, aucun m a s s a g e n ' a u r a i t été pratiqué, et aucun soluté admi­nistré. Ce n'est qu'à l'hôpital que ces soins ont été prodigués à la victime, qui , incidemment, est décédée une heure plus tard.

Les r e q u é r a n t s reprochent donc principalement cette ab­sence d ' a c t e s méd icaux aux ambulanciers, et le fait qu'ils n'ont réclamé à ses proches au­cun détail sur ses antécédents médicaux.

Réparateur de TV condamné mm (PC) — Un réparateur de ™ téléviseurs de Montréal , M. Réal Bouchard, a été con­damné à $900 d'amendes après avoir été reconnu coupable, par le juge Aldéric Deschamps de la Cour des sessions de la paix, de trois accusations portées par l'Office de protection du con­sommateur (OPC).

C'est la deuxième fois que l'OPC obtient une condamna­tion contre M. Bouchard, qui opère sous la ra i son sociale d'Atelier image et son, dont les locaux sont situés sur la rue No­tre-Dame est.

DANS LE QUARTIER SAINT-HENRI

Les planchers d'une maison s'effondrent: deux ouvriers blessés m* Deux ouvriers ont été bles-™ ses, dont l'un grièvement, hier, à la suite de l'effondrement des planchers d'une maison en construction de trois étages si-

ANPRÉ CÉPILOT tuée dans le sud-ouest de Mont­réal. «Heureusement qu'on tra vaillait au premier palier, sinon on y pas sa i t tous. . .» , raconte Claude Brais, 28 ans, qui a failli être pris au piège, avec cinq au­tres de ses collègues.

La ca tas t rophe est survenue vers 13 h 30, au moment où les huit hommes coulaient du béton sur les planchers. La structure en bois de l'immeuble aurait cédé, entraînant dans sa chute deux des ouvriers qui travaillaient au rez-de-chaussée. Brais s'en est t iré en regagnant précipi tam

ment l'extérieur. Un autre s'est je té par une fenêtre, alors que deux ou trois se sont accrochés désespérément à des poutres ou à des madriers qui pendaient

«Je me trouvais a une dizaine de pieds de la porte, lorsque j 'a i soudainement entendu un drôle de craquement. En me retour nant, j ' a i vu que les planchers commençaient à glisser. Je me suis mis à courir pour sortir juste en temps», relate Claude Brais. Il ajoute que les trois p lanchers s ' é t a i en t é c rou l é s P u n a p r è s l 'autre, en l'espace d'une quinzai­ne de secondes.

Les deux victimes ont été trou vées au sous-sol, souillées de ci­ment et ensevelies sous des tas de planches. L'un des ouvriers au­rait été sérieusement blessé au dos, tandis que son compagnon a subi des blessures à la tête et aux

jambes. Des collègues leur ont porté secours jusqu'à l 'arrivée des a m b u l a n c i e r s d 'Urgence-Santé. Les blessés ont ensuite été conduit a l'hôpital Royal-Victo­ria.

On ignore pour l'instant la cau­se exacte de l'effondrement. La semaine précédente , on ava i t procédé à des opérations de bé-tonnage similaires dans un im meuble identique situé égale­ment sur la rue Richmond, à Saint-Henri, mais rien ne s'était produit. Les matériaux étaient ils moins résistants, ou s'agit-il d'un vice de construction? l'en­quête en cours devrait répondre à ces questions.

L'immeuble en cause fait pat tie d'un important projet de con­dominiums mis en chantier dans le quartier Saint-Henri.

photo P.H. Tolbot, LA PRESSE

Claude Brais, 28 ans, a eu le temps de quitter l'immeuble, juste avant que les planchers ne s'effondrent.

PROJETS DE $80 MILLIONS PRÈS DE LA PLACE DES ARTS

Un immeuble résidentiel de 250 logements avoisinera une seconde Place Ville-Marie

I À la suite d'un échange de ™ te r r a ins en t re la Ville de Montréal et la compagnie Trizec Limitée, la CIDEM s'apprête à inviter les entrepreneurs de la ré­gion à réaliser un super-projet de construction au centre-ville de Montréal. Il s'agit d'un immeuble résidentiel de 250 logements qui couvrira la moitié nord des ter­rains vagues occupant actuelle­ment le quadrilatère situé Juste à l'ouest de la Place des Arts, entre les rues J e a n n e - M a n c e et de Bleury.

P1MI8 MASM

La réalisation de l'ensemble ré­sidentiel de douze étages compre­nant trois étages de boutiques commerciales et un corridor sou­terrain relié à la station de métro Place des Arts et au Complexe Desjardins, nécessitera un inves­tissement minimum de $30 mil­lions et consolidera, dans la pen­s é e de l ' a d m i n i s t r a t i o n municipale, l'équilibre immobi­lier plutôt précaire entre l'est et l'ouest de la métropole.

Ce projet domiciliaire en plein centre-ville promet d'être un heu­reux complément au futur gratte-ciel de 50 étages que la firme Tri­zec s'est engagée à mettre en chantier d'ici les cinq prochaines années, dans la moitié sud du même quadrilatère, en front de la rue Sainte-Catherine. Pour Tri­zec, il s'agit là d'un projet de $50 millions qui pourrait être une se­conde Place Ville-Marie.

Nous voici donc en présence de projets de l'ordre de $80 millions sur ce quadrilatère voisin de la Place des Arts et du Complexe Desjardins.

Aires ouvertes Les urbanistes de la CIDEM

ont veillé à ce que l'aménage­ment global de l'ensemble déga­ge une perspective sur le com-

C'est sur ce quadrilatère, sis entre les rues Jeanne-Mance et Bleury, à l'ouest de la Place des Arts, que sera construit un immeuble résidentiel de 250 logements. photo P.H. Toibot, LA PRESSE

plexe de la Place des Arts qui englobera, une fois terminé, un nouvel édifice abritant le Musée d 'ar t contemporain.

C'est ainsi que l'immeuble rési­dentiel projeté ne couvrira que 50 p. cent de la superficie de 75000 pieds carrés du terrain disponi­ble. Ce vaste terrain est mis en vente au prix de $1,7 millions.

Le type des logements à cons

truire est laisse au choix de l'en­trepreneur; on ne sait donc pas, pour le moment, s'il s'agira de lo­gements en location ou en co-pro-priété (condominium).

Première percée au centre-ville

C'est la première pénétration importante de l'Opération 20000 l o g e m e n t s au cen t re -v i l l e de

Montreal. « Mais c'était essen­tiellement notre objectif, a décla­ré le président du Comité exécu­tif, M. Yvon L a m a r r e , de f a v o r i s e r le plus poss ib le le retour des populations vers le centre-ville ». De plus, l'adminis­tration estime que le projet va fortement contribuer à rétablir l'équilibre entre l'est et l'ouest dont le maillon central est plutôt faible.

Les autorites sont aussi très fières de voir là une ramification importante du réseau souterrain de la métropole. L'entrepreneur qui décrochera ce contrat, au dé­but de l'année l!)Hf>. devra aména­ger toute la partie souterraine de son emplacement tandis que la Ville s'est engagée à réaliser des corridors de raccordement avec la station de métro ainsi qu'avec le Complexe Desjardins. Le pro­jet de cons t ruc t ion compor t e trois étages réservés au commer­ce et aux affaires dont deux hors sol et un souterrain. De plus, des garages permettant le stationne­ment de 1 5 0 0 voitures sont pré­vus.

La rue Balmoral

va disparaître

La rue Balmoral qui sépare ac­tuellement le quadrilatère, est à toutes fins pratiques fermée; elle d isparaî t ra complètement une fois le projet en marche. D'autre part, l'emplacement fait partie d'une aire de protection d'un bien culturel, soit les façades de la rue Jeanne-Mance, au nord de l'ave­nue Président-Kennedy, et, de la sorte, tout projet de construction devra être au préalable soumis à l 'approbation du minis tère des Affaires cu l tu re l l e s . P o u r sa part, Trizec s'est engagée à con­server la banque située à l'inter­section des rues de Bleury et Sainte-Catherine.

Le projet, a précisé M. Lamar­re, va permettre à l'Opération 20000 logements de réaliser son objectif annuel de 2 500 loge­ments. L'Opération vient de tour­ner le cap des 11000 logements dont 11 469 sont a c t u e l l e m e n t complétés ou en chantier.

Saint-Sulpice: le corps du «Curé» reste introuvable

photo P.H. Talbot, LA PRESSE

La présence dans l'eau de vieilles carcasses de voitures gêne le travail des plongeurs de la SQ au quai de Saint-Sulpice.

-I SAINT-SULPICE — Pour " ~ une troisième journée consé­cutive, les policiers de la Sûreté du Québec sont revenus bredouil­les, hier, de cette excursion de pèche qui n'en finit plus, à la hau­teur de Saint-Sulpice, afin de t rouver le cadavre d'un au t re membre des Hell's Angels de La­val qui pourrait avoir été éliminé au cours des dernières années.

ANDRÉ CÉPILOT Pendan t ce t emps , le coroner québécois a émis des mandats contre six membres des Hells du chapitre d'Halifax. Ceux-ci de­vraient compara î t re dans l'en­quête menée sur les meurtres de six motards lavallois. La Gendar­merie royale du Canada a fait savoir que les mandats avaient été émis la semaine dernière , ma i s que c e r t a i n s p rob l èmes pourraient survenir puisqu'ils ne peuvent normalement être appli­qués hors du Québec. Ces man­dats s'adressent à Randy Merse-reau, Locky MacDonald, Michael Christiansen, Patrick Guernier, Bernard Hébert et David Carroll. Des témoignages précédents ont suggère que les membres du cha­pitre d'Halifax avaient eu vent de la consp i r a t i on pour l iquider leurs six confrères lavallois.

Au Québec, pendant ce temps, après trois heures de recherches, hier, les plongeurs ont à nouveau remisé leurs équipements, après avoir fouillé le lit du Saint-Lau­rent, en bordure du quai principal de la petite municipalité de Saint-Sulpice située à l'est de Repenti­gny. La présence de carcasses de vieilles voitures nuit à leur tra­vail. Il n'est pas impossible qu'on doive les retirer de l'eau, avant de continuer.

Hier, un hélicoptère de la SQ a même fait du rase-motte au-des­sus des eaux du fleuve, au grand dam de plusieurs riverains.

Un porte-parole de la SQ a con­firmé, hier, que ce nouveau ratis­sage sous-marin avait pour but de trouver « au moins un cadavre et d 'autres éléments de preuve » relativement à des enquêtes insti­tuées dans le cadre du projet Haro, qui vise à mettre fin aux présumées activités illicites des groupes de motards, principale­ment celles des Hell's Angels.

Grâce aux recherches entrepri­ses à Saint-Sulpice, la police es­père no t ammen t recouvrer le corps de Denis Kennedy, surnom­mé le Cure. Un membre influent du défunt chapitre des Hell's An-gels de Laval, Kennedy, après avoir été aperçu à quelques re­prises à Sorcl, est mystérieuse­

ment disparu de la circulation à la fin de 198J. L'année précé­dente, il avait fait un long séjour dans l'Ouest canadien, alors que la fusion avec les Satan's Angels de la Colombie-bri tannique en était à ses premiers pas.

Selon la police, Kennedy et au moins trois autres membres ou alliés de l'ancien clan de Laval auraient été les victimes d'une autre guerre intestine qui se se­rait jouée au sein du plus puis­sant groupe de motards au pays, il y a quatre ans. Kennedy, croit-on. a été liquidé à la manière tra­ditionnelle des Hell's : il aurait été abattu par balles, ficelé dans un sac de couchage puis enchaîné à un bloc de ciment, avant d'être balancé dans les eaux du fleuve Saint-Laurent.

C'est ainsi, à cinq mois d'inter­valle, en 1982, qu'on avait d'ail­leurs retrouvé les corps des trois autres victimes de cette tuerie, identifiées comme étant Charles Haché, 31 ans, Marjolaine Poi­rier, 25 ans, et Robert «Steve» Grenier, 24 ans.

A la même époque, on avait éga lement découver t d a n s un bois des Lauren t ides le corps d'un autre individu qui était en étroite relation avec les membres du groupe de Laval. Les enquêtes policières n'ont jamais abouti.

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A 4 LA PRESSE, MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985

Marc-André Bédard appuiera Johnson m CHICOUTIMI — Contrai-

renient à ce qu'on avait cru, le ministre Marc-André Bé­dard ne restera pas neutre dans la course au leadership du PQ mais appuiera plutôt le candi­dat Pierre MureJohnson.

LOUIS FALARDEAU envoyé spécial de LA PRESSE

C'est ce que plusieurs de ses p r o c h e s ont c o n f i r m é à LA PRESSE hier, à l'occasion de la visite de M. Johnson à Chicouti­mi.

Un de ses attachés politiques. M. Benoit Ruelland, ne cher­chait même pas à maintenir le suspense: « C'est sûr que M. Bé­dard va se prononcer et qu'il va le faire en faveur de M. John­son, a-t-il dit à LA PRESSE. S'il ne l'a pas fait encore, c'est uni­quement pour des raisons stra­tégiques. >

« Ce n'est pas pour rien, a-t-il ajouté que Gilles Lalonde ( le bras droit de M. Bédard à Chi-coutimi depuis p lus ieurs an­nées) et moi on est ici et qu'on travaille pour lui. >

M. Lalonde dir ige en effet l'organisation Johnson dans la circonscription de Chieoulimi.

Les journalistes de la région, pour qui l'adhésion du député de Chicoutimi au camp Johnson est un secret de Polichinelle, s'attendaient d'ailleurs à ce que M. Bédard profite du passage de son poulain dans la région

pour lui donner publiquement son appui.

Mais celui-ci, officiellement absent du Québec pour quelques jours, aura préféré attendre un moment plus propice. La stra­tégie de l'équipe Johnson vise à égrener le plus possible l'annon­ce des appuis à leur candidat, de façon a en tirer le plus de profit possible.

Or hier c'était au tour du dé­puté de Roberval, M. Michel Gauthier, de se prononcer publi­quement en faveur du ministre

la Justice, devenant le tren­te-troisième député à le faire.

M. Johnson a également pu ajouter à sa collection l'adhé­sion des présidents des associa­t i o n s péquistes de Chicoutimi et de Roberval. MM. Y von La-voie et Gaétan Girard.

Le fils de M. Bédard, Eric, 17 a n s , é t a i t é g a l e m e n t venu saluer « son • candidat.

On explique ici que M. Bédard est resté neutre en début de campagne parce qu'i l savai t qu'en tant que vice-premier mi­nistre il aurait à diriger le gou­vernement pendant les vacan­ces de M. Lévesque.

Interrogé à ce sujet en confé­rence de presse, M. Johnson a repris cette explication avant d'ajouter qu'il souhaitait cet ap­pui et s'en ennorgueuil l i rui t . « Mais je ne courtise pas M. Bé­dard. a-t-il dit, parce que je ne courtise pas mes amis. »

La perspective d'une majorité ministérielle fragile n'inquiète guère Bernard Landry mm Bernard Landry ne s'inquiè ™ te pas outre mesure de la fragile majorité ministérielle que sera celle du Part i québécois à la rentrée parlementaire du 15 octo bre prochain. Il estime même que la démission du député de Tail-lon, M. René Lévesque, quelque part en octobre, n 'amènera pas nécessairement le nouveau pre­mier ministre à déclencher des élections générales dès cet au­tomne.

W O N LABERGE

Pour le candidat à la succès sion de René Lévesque. et minis­tre des Relations internationales et du Commerce extérieur. l'élec-tion d'un nouveau président du PQ et sa désignation comme pre­mier ministre du Quebec pourrait produire une nouvelle dynamique chez certains députés indépen­dants et ainsi permettre à l'ac­tuel gouvernement d ' a l l e r au bout de son mandai de cinq ans.

(On sait en effet qu'avec la dé­mission du député René Léves­que, après la désignation de son successeur, la majorité ministé­rielle — fil députés — ne sera plus que de deux voix, en comp­tant bien sur celle du président de l 'Assemblée na t ionale , M. Ri­chard Guay, cependant que les li­béraux ont 53 sièges et que les in dépendants sont au nombre de six et que deux fauteuils seront alors inoccupés. )

• Avec un nouveau président du parti — et donc un nouveau pre­mier ministre — ça produit im­médiatement une nouvelle donne ( redistribution des cartes ) et une réévaluation de l'attitude de cer­tains députés, dont certains dépu tés indépendants . Il faut donc songer, a déclaré hier M. Landry à LA PRESSE au cours d'une brève entrevue, que. dans ces ré a jus tements , le gouvernement pourrait trouver la possibilité de continuer son mandat et ce, si c'est dans l'intérêt public. »

Mais M. Landry n'est pas sans savoir que le comportement de cer ta ins députés indépendants sera dicté par le choix du nou­veau président que se seront don­nés les membres du Parti québé­cois. Tout comme il n 'écarte pas que certains d'entre-eux puissent réintégrer le caucus ministériel si ce choix les satisfait.

« J e suis sûr, a-t-il précisé, que pour certains députés indépen­dants, la personne du chef n'est pas un facteur indifférent dans leur décision. Comme elle ne l'a d'ailleurs pas été dans le passé. »

A la lumière des propos du mi­nistre, il serait donc surprenant, dans l'éventualité où les péquis­tes éliraient, le 29 septembre ou le 6 oc tobre , un P i e r r e Marc Johnson pour les diriger, que les députés indépendants — et ortho­doxes — lui facilitent la tâche. Il ne faut pas oublier en effet que certains d'entre-eux voient en M. Johnson le grand responsable de la mise au frigo de l'option souve­rainiste qui a provoqué la crise que l'on sait en novembre der­nier.

« C'est pour ça qu'il faut éva­luer l'impact de la personne du nouveau président sur la réflex­ion des députés indépendants », a répondu M. Landry lorsqu'inter-rogé en ce sens.

Quant à savoir ce qu'il ferait si élu président et premier ministre il devait faire face à une motion de non confiance le défaisant en Chambre, il a eu ce commentai­re: « Il faudra juger a ce mo­ment-là. L'histoire du Canada est remplie de gouvernements serrés et qui ont bien fait leur travail. »

Enfin, invité à commenter la décision du premier ministre Lé­vesque qui a annoncé samedi son intention de quitter son siege de députe en même temps qu'il lais­sera le pouvoir à son successeur, M. Landry a dit comprendre le geste du député de Taillon.

« Après 25 ans d'un effort inoui au service du Québec, M. Léves­que a le droit de mettre fin à ses activités au moment où il le dési­re. C'est avec un immense senti­ment de compréhension que j ' ac ­cueille et respecte sa décision. »

Pa r ailleurs, la première d'une série de dix assemblées régiona les, auxquelles participeront tous les candidats à la succession de René L é v e s q u e , a u r a lieu le weekend prochain à Himouski, à 1 thOO au cégep de l'endroit. Dans un communiqué émis hier , le Parti québécois a fait savoir que la période de mise en candidature n'étant pas encore terminée — elle le sera le jeudi 15 août — les modalités du déroulement de cet­te assemblée seront connues plus tard cette semaine.

RENCONTRE BIRON-STEVENS SUR PÉTROMONT

Stevens n'y voit qu'une séance d'« information »

JOHNSON ATTEND DAVANTAGE D'OTTAWA

«Le beau risque, ça se prend des deux bords »

de notre bureau d'Ottawa mm OTTAWA — Le gouverne-™ ment fédéral ne prendra au cuiie décision majeure aujour­d'hui dans le dossier Pétromont à la suite de la rencontre entre le ministre québécois Rodrigue Bi-ron et son vis-à-vis fédéral Sin­clair Stevens.

« M. Stevens considère la ré­union s t r i c t emen t comme une séance d'information et rien n'y sera décidé », a déclaré hier son porte-parole, Richard Bonin.

M. Bonin n'a pas voulu dévoiler l 'heure du meeting disant que le ministre considère cela comme « une conversation privée ».

Le gouvernement québécois as­sume seul dans le moment les dé­ficits de la société Pétromont et le ministre Biron demandera au fédéral qu'il participe au fardeau financier.

mm CHICOUTIMI — Le ministre ™ Pierre Marc Johnson croit que la décision du gouvernement québécois de prendre le « beau risque » de collaborer avec l'équi­pe Mulroney a donné un certain nombre de bons résultats, notam­ment dans le domaine du déve­loppement économique.

LOUIS FALARDEAU envoyé spécial de LA PRESSE

Mais il reste à son avis « une couple d'os assez durs » et cer­tains de ces dossiers devront être réglés à l'avantage du Québec.

Le ministre de la Justice et des Affaires intergouvernementales canadiennes, a fait ces déclara­tions hier, au cours d'une confé­rence de presse à Chicoutimi, où l'amenait la tournée du Québec qu'il effectue dans le cadre de la course au leadership du Par t i québécois.

À un journaliste qui lui deman­dait de commenter les propos du candidat Bernard Landrv vou-

D ' a u t r e p a r t . Québec a en mains un projet de modification du pipeline de gaz Sarnia-Mont-réal pour y faire acheminer du gaz liquide également.

Dans ce cas, il est demandé à Ottawa de contribuer en subven­tionnant le prix du gaz pour per mettre à Montréal d'obtenir la matière première à un prix com­pétitif avec le gaz naturel livré en Alberta

Selon les renseignements obte­nus hier à Ottawa. le fédéral at­t end ra que lques mois encore avant de pouvoir donner une ré­ponse pu isque la quest ion du transport du gaz relève du minis tre de l'Energie, Pat Carney.

Celle-ci a promis une nouvelle politique sur le gaz pour le mois de novembre.

lant que le fédéral n'ait pas livré la marchandise. M. Johnson a d'abord répondu que son • con­current » n'avait pas dit ça, mais plutôt qu'il en restait beaucoup à venir.

Il y a eu de la marchandise de livrée, a-t-il dit, notamment les diverses ententes de développe­ment économique. Plusieurs pro­b lèmes qui t r a ina i en t depuis longtemps, certains mineurs et certains majeurs, ont également été solutionnés.

« Mais il reste, a-t-il ajouté, une couple d'os assez durs. Si — ne soyons pas naifs! — il faut être conscients qu'on ne les gagnera pas tous, on est mieux d'en ga­gner quelques-uns. Car le beau r isque, ça se prend des deux bords. •

Le candidat a cité plusieurs de ces «os» — la pétrochimie, l'in­dustr ia l isa t ion, l 'ensemble du contentieux constitutionnel — mais il a particulièrement insisté sur le dossier de la formation de la main-d'oeuvre, qui figure de

Bertrand officiellement candidat mm Après Luc Gagnon et Francine Lalonde, c'est au tour de l'avocat

Guy Bertrand de déposer officiellement aujourd'hui son bulletin de présentation entre les mains de Mme Francine Julras. Me Bertrand a, comme ses adversaires, receuilli les 250 signatures nécessaires, pro­venant d'au moins 10 comtés. Il devient ainsi le 7' candidat officiel à la succession de René Lévesque, après les Pierre Marc Johnson, Bernard Landry. Jean Garon. Pauline Marois et, depuis hier, Francine Lalonde et Luc Gagnon. Théoriquement, il pourrait y en avoir d'autres, s'ils remplissent les conditions avant minuit demain soir.

Pierre Marc Johnson toute év idence au nombre de ceux qu'à son avis le Québec de­vra gagner.

On sait que les négociations en­tre les ministres Pauline Marois et Flora Macdonald ont jusqu'à maintenant donné des résultats dont le gouvernement québécois est tout à fait insatisfait. Les propos de Marois

M. Johnson s'est par ailleurs montré t rès prudent dans ses commentaires relatifs aux décla­rations de Mme Marois voulant que le bilan économique du gou-\ ornement Lévesque laisse à dé­sirer.

Même si la question du journa­

liste visait directement ces pro­pos, il s'est contenté, sans faire la moindre référence à la candida­te, de dire que ce bilan était « as­sez remarquable » compté tenu du contexte et des circonstances.

Le Québec, dit-il, a bien fait face à la crise et son plan de re­lance a donné des bons résultats.

Mais il est victime, selon lui, de la conjoncture nord-américaine et de son appartenance à un sys­tème politique (le fédéral isme canadien) qui transfère de l'ar­gent pour des services plutôt que des investissements.

Il y a aussi, dit-il, un problème de productivité, et il faudra le so­lutionner en se disant que l'ad­versaire n'est pas l'employeur ou le syndicat, mais celui qui pro­duit à meilleur compte en Asie, en Europe ou en Afrique.

Relativement aux assemblées régionales dont la première aura lieu dimanche à Rimouski, M. Johnson précise qu'il ne s'oppose pas en principe à ce qu'il y ait des échanges avec la salle.

« Ce ne sont pas les périodes de questions qui m'énervent, lance-t-il à ce sujet, que ce soit en chambre ou ailleurs. »

Mais il croit que le nombre de candidats rend tout simplement impraticable un tel format d'as­semblée.

Il poursuit aujourd'hui sa cam­pagne en visitant Bromont, Sher­brooke, Acton Vale et Danville et il complété demain son tour du Québec sur la Côte-Nord.

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LA PRESSE, MONTRÉAL, MARDI 13 AOUT 1985 A 5

USAGE DE FONDS PUBLICS DURANT LA COURSE À LA DIRECTION

Bourassa veut «traîner» le PQ en commission parlementaire

"J Le Parti l ibéra l du Québec a •jr* l ' in tent ion de « t r a î n e r » le P a r t i québéco i s en commiss ion p a r l e m e n t a i r e pour u s a g e éhon té des fonds publ ics lors de sa lut te au l e a d e r s h i p .

PI1RRE YEN NAT

M o n t r a n t les den ts pour la pre­m i è r e fois depu i s un bon bout de t e m p s , le chef de l 'opposition, Ro­ber t B o u r a s s a , a d é c l a r é h i e r soir en con fé r ence rie p re s se , a p r è s avo i r r e n c o n t r é les jeunes libé­raux de son c o m t é , qu 'un tel com­por t emen t de la par t des candi­d a t s m i n i s t r e s é ta i t i naccep tab le et fort p r o b a b l e m e n t i l légal . En tou t c a s , a f f i r m e - t - i l a v e c v i ­g u e u r , t o t a l e m e n t i m m o r a l .

P l u s que l ' u s a g e du té léphone ou des l imous ines min is té r ie l l es ,

i c ' e s t le p a i e m e n t pa r l ' É t a t du s a l a i r e d ' a t t a c h é s poli t iques im­pl iqués d a n s la c a m p a g n e par t i ­s a n e — au moins 150 estime-t-i l — qui le s c a n d a l i s e . M. B o u r a s s a cons idè re qu ' i l s 'agil lù de l 'abou­t i s semen t de l ' u sage de la publici­t é g o u v e r n e m e n t a l e à d e s fins p a r t i s a n e s , auque l se l ivre depu i s p lu s i eu r s mois le g o u v e r n e m e n t du P a r t i québéco i s . Lors de la course à la direct ion du Parti li­b é r a l , en l!)8:t, rappelle- l- i l . qua­t r e a t t a c h é s pol i t ique de l 'opposi­t ion a v a i e n t d é m i s s i o n n é pour s'occuper de la campagne

Le P a r t i l ibéra l en tend donc é t u d i e r ce doss ie r de p r è s et dé­t e r m i n e r a sous peu. compte tenu de la r é f o r m e des commissions p a r l e m e n t a i r e s , devan t laquelle

de celles-ci il p rovoque ra le dé­ba t .

Oui aux référendums et au suffrage universel

M. B o u r a s s a , qui participera en fin de s e m a i n e a u c o n g r è s des j e u n e s l i bé raux , à Québec , s ' es t d ' a u t r e p a r t d é c l a r é f avorab le au pr inc ipe de t en i r s t a t u t a i r e m e n t d e s r é f é r e n d u m s s u r d i v e r s e s ques t ions c o n t r o v e r s é e s en c o u r s de m a n d a t .

Les j e u n e s l i bé raux , en effet , font de la t enue de tels r é fé ren ­d u m s s t a t u t a i r e s un des fers de lance de la t r a n s p a r e n c e électo­rale q u ' i l s e s p è r e n t i n s t a u r e r sous un g o u v e r n e m e n t l ibéra l .

M. B o u r a s s a s 'es t donc e n g a g é à « é t u d i e r » la ques t ion , dès qu ' i l a u r a pr is le pouvoir , pour voi r quel le f o r m u l e s e r a i t la plus ap ­prop r i ée au Q u e b e c . Robert Bourassa

Il a p p r o u v e é g a l e m e n t le prin­cipe du choix de son éventuel suc­c e s s e u r p a r voie de suf f rage uni­v e r s e l . Il a r a p p e l é q u e l e s l i b é r a u x son t v e n u s b i e n p r è s d ' a d o p t e r eux auss i ce t t e formule eh 1982, a lo r s que (>2 p. cent des m e m b r e s l ' avaient a p p u y é e . Il a u r a i t f a l lu l ' a p p r o b a t i o n d e s deux t i e r s des dé légués pour que les l i bé raux en fasse leur règ le .

M. B o u r a s s a . veu t t o u t e f o i s s ' a s s u r e r d e la p e r t i n e n c e d e l'idée pour un par t i poli t ique, et c'est d a n s ce l l e opt ique qu'il sur­vei l lera de p rè s l ' in i t ia t ive pé-quis te en ce sens

« M a i s il esl ev ident , précise- l-il, qu 'on ne pout ê t r e que pour le p r inc ipe . C'est sur les modalités que c e r t a i n s ont encore besoin d'être conva incus

Luc Gagnon s'oppose aux subventions au gaz naturel

I Le c a n d i d a t écologis te Luc ™ Gagnon, qui ava i t fait une e n t r é e r e m a r q u é e s u r la s c e n e

PIERRE VENNAT

poli t ique, la s e m a i n e dernière on proposan t ni plus ni moins q u e la convers ion à l'électricité de tous les systèmes-de chau f f age fonc­tionnant e n c o r e à l 'huile s 'en es t

pr i s , h ier , aux subven t ions accor­dées pour la t r a n s f o r m a t i o n du c h a u f f a g e au gaz n a t u r e l .

Off iciel lement cand ida t à la di­rect ion du PQ depuis h ier . M. Ga­gnon s 'oppose à ce q u e l 'É t a t sub­vent ionne le gaz n a t u r e l , qu ' i l c l a s se p a r m i les po l luan ts « bien qu'i l soit ">0 p. cent plus p r o p r e que l 'huile ».

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P a r a i l l eurs , au sujet du t rava i l p a r t a g é . M. Gagnon a indiqué qu' i l ne s'agirait pas pour l 'É ta t d e s u b v e n t i o n n e r e n t i è r e m e n t les p e r t e s de revenus encou rues p a r ceux qui r enonce ra i en t — volon­t a i r e m e n t — à t r ava i l l e r une par­tie de la s e m a i n e afin d e pe rmet ­t r e à d ' a u t r e s d ' occupe r au moins p a r t i e l l e m e n t Meur emplo i . Mais bien de leur p e r m e t t r e de toucher l ' a s s u r a n c e - c h o m a g e ou l ' asss is t a n c e socia le ainsi é p a r g n é e .

C 'es t a insi p a r e x e m p l e , dit-Il, que si q u a t r e t r a v a i l l e u r s consen­tent chacun à ne travailler que q u a t r e j o u r s p a r s e m a i n e au lieu de cinq. il v p rocuren t du t rava i l à un c i n q u i è m e , qui jusqu ' i c i é ta i t c h ô m e u r . Il n 'en coû te ra i t donc pas plus c h e r a l'État de p a r t a g e r le m o n t a n t d ' a s s u r a n c e - c h ô m a g e que toucha i t le dit c h ô m e u r entri­les q u a t r e t r a v a i l l e u r s qui lui per­me t t en t d ' a c c é d e r au m a r c h é du t r a v a i l .

M. Gagnon a rcceui l l i . su r son bullet in de p r é s e n t a t i o n . 305 si­g n a t u r e s d ' é l ec t eu r s venant de W c o m t é s .

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toire m e t en scène n ' a r ien, m a i s a lors rien du tout d 'une Out re -monta i se . . .

De fait, on t rouve ra i t d i f f ic i lement plus Mon t r éa l a i s e que Gi­net te Boucher , la j e u n e d a m e en quest ion. Réso lumen t p l an t ée sur la C a t h e r i n e , d a n s le bout de la Main, Gine t te appa r t i en t au folklore de no t re ville. E t non moins folklorique es t son pet i t cos­tume. . . Je dis « p e t i t » , j e d e v r a i s d i re minuscu le : un hau t qui s 'ouvre bien bas , un b a s qui r e m o n t e bien haut . . . Bref, r ue Ber­nard d a n s cet a c c o u t r e m e n t , Ginet te en a u r a i t pr is pour 20 a n s !

A l ' angle De Bullion et Sa in te -Ca ther ine il lui en coûta beaucoup moins che r . . . Cela se p a s s a i t le 11 s e p t e m b r e 1983. Après l ' avoi r sourno i semen t pho tograph iée , deux agen t s de la police de Mont­réal l 'ont a r r ê t é e . Motif: « po r t e r i l l éga lement des v ê t e m e n t s in­décents s u r la voie publ ique »!...

Le m ê m e jour , Gine t t e é ta i t c o n d a m n é e à p a y e r une a m e n d e d e (40 plus les f ra is . E t ce la en ver tu de l 'a r t ic le 1 du r è g l e m e n t no 1979 de la Ville de Mont réa l , qui énonce ceci: « Le port de vête­ment s indécen t s est p roh ibé d a n s les rues , les p a r c s , les p laces publiques et les s q u a r e s de Mont réa l , de m ê m e que dans les véhi­cules s e r v a n t au t r a n s p o r t en c o m m n u n »...

On le voit, là non plus les O u t r e m o n t a i s n 'ont r ien inventé , puis­que ce r è g l e m e n t qu ' i l s v iennent d ' a d o p t e r à g r a n d brui t , es t en vigueur à Montréa l depu i s 1950...

Mais r evenons a Gine t te , ce 11 s e p t e m b r e 83. F u r i e u s e qu 'e l l e étai t . El le n ' a c c e p t a i t p a s du tout ce t t e a m e n d e de $40. Bon OK, se disai t t -el le ces shor ts - là sont un peu se r r é s , m a i s ou t r e que c ' es t mon c o s t u m e de t r ava i l , j e ne vois pas ce qu'i l y a d ' indécen t là-dedans . . . « Allons en a p p e l ! » ordonna-t-el le à son avoca t d ' a u t a n t plus j o y e u s e m e n t qu' i l ne lui coûta i t pas cher : il é ta i t , à l ' époque , à l 'Aide jur id ique . . .

II s 'agi t de Me Louis Bel leau qui acquiesça auss i tô t à la d e m a n de de sa c l ien te dont il a d m i r a i t le c r a n . Il m e conf iera au télépho­ne: « J e n ' a i pas é t é s u r p r i s de la fiere réact ion d e Gine t te : les vra is tout nus sont gens d ' h o n n e u r ! »...

P ince - sans - r i r e Me Bel leau est auss i un « t r i ppeux », un fouil-leux et un fouineux. E t c ' es t pour son p r o p r e p la i s i r qu'il en a appelé du p r e m i e r j u g e m e n t , n 'en faisant pas une a f fa i re d 'hon­neur, m a i s bien une subt i le a f fa i re de droit . . .

La j u s t i c e su ivan t le cour s t r è s lent que l'on sa i t , le juge J e a n -Guy Riopel de la Cour s u p é r i e u r e vient de r e n v e r s e r , il y a quel­ques s e m a i n e à pe ine , le p r e m i e r j u g e m e n t ; a c q u i t t a n t la belle Ginet te et d e c l a r a n t le r è g l e m e n t de la Ville de Mont réa l u l t ra vires . . . locution qui s ignif ie , j e crois , «prohibit if , inconst i tut ion­nel, hors de la c o m p é t e n c e de »... A u t r e m e n t dit, la décence s u r la voie publ ique ne peut p a s ê t r e r é g l e m e n t é e ' p a r les mun ic ipa l i t é s . C'est pas d e leurs a f f a i r e s . . .

C'est exc l i i s ivemnt l ' a f fa i re du code c r imine l . Ar t ic le 170.

El toc.

« Voilà, dit Me Bel leau , qui d e v r a i t r a s s u r e r les O u t r e m o n t a i s qui s ' a m u s e n t en ce m o m e n t à la désobé i s sance civile »...

Quant à Gine t te , e l le est p e r s u a d é e qu 'e l le a é t é a c q u i t t é e p a r c e qu 'e l le é t a i t décen te . . . Ça fait qu 'e l le vient de r a c c o u r c i r e n c o r e un peu ses shor t s . . .

On a d é j à dit de la j u s t i c e qu 'e l l e ava i t le b r a s le long.. . E t la j a m b e d o n c ! Vous devr iez voir Gine t te au coin Sa in t -Lauren t et De Bull ion!

Fausse joie F a u s s e jo ie pour moi . J ' e s p é r a i s que la g r è v e du baseba l l dure ­rait que lques mois , voi re que lques années . . . Vous ne pouvez pas savoi r c o m m e j ' a y i s ce jeu débi l i tan t ! J e pense q u e j ' a y i s plus le basball au jou rd ' hu i q u e lorsque j e l 'ai découver t avec l ' a r r i v é e des Expos . . Au débu t , au moins , il y ava i t un t r u c que j ' a i m a i s bien. . . vous savez q u a n d il font le r é s u m é de la m a n c h e ou de la g a m e , ils d i sen t tant de points , tant d e coups sûrs , et ils a jou ten t « trois h o m m e s (ou deux ou cinq) la issés s u r les s en t i e r s »... Sa­v e / v o u s ce que moi j ' e n t e n d a i s , au débu t? J ' e n t e n d a i s : « T r o i s h o m m e s B L E S S E S s u r les s e n t i e r s » . . . P is j ' é t a i s t e l l ement con­t e n t -

Mais a bien y pense r , et sur tout à lire et e n t e n d r e la colossa le suite d ' â n e r i e s qui se sont d i tes et éc r i t e s en une j o u r n é e et d e m i e s eu l emen t d e g r è v e , j e crois qu'il é ta i t p r é f é r a b l e qu 'e l le se ter­mine r a p i d e m e n t . Il y al lai t de la s a n t é de la col lect ivi té . . .

J e ne sa i s pas si vous lisez « les enquê tes d a n s la rue » qu 'on s e croit tou jours obligé de faire dans ces g r a n d e s occas ions- là . . . C'est é p o u v a n t a b l e . J e ne crois pas qu' i l y ait de plus t r i s t es occa­sions de d é s e s p é r e r de l ' espèce . On j u r e r a i t que les e n t r e v u e s sont m e n é e s d a n s un asi le où les c a l m a n t s ont é té coupés depuis huit j o u r s !

P o u r r e v e n i r à la g r è v e e l l e - m ê m e , j ' a v o u e qu 'e l le m ' a l a i s sé fort pe rp l exe . Autan t j ' a i t r è s bien compr i s les posi t ions défen­dues p a r le j o u e u r s , et cel les tenues p a r les p r o p r i é t a i r e s , a u t a n t j e n ' a i r ien c o m p r i s à l ' a r g u m e n t a t i o n du public. . .

Si j e la r é s u m e , ce t t e a r g u m e n t a t i o n , ça donne à peu p r è s cec i , cor r igez-moi si j e m e t r o m p e : — Ces écœurants de mi l l ionnai res ! Ces h... de ch iens sa les d e t..., de c.. . de pour r i s là !

C'est bien là l 'écho fidèle de la r u m e u r p u b l i q u e ? Vous l ' avez en tendue c o m m e m o i ? . . . T r è s bien. J u s q u e là, p a s de p r o b l è m e . J e c o m p r e n a i s p a r f a i t e m e n t . . .

Mais voilà que , con t r e toute a t t en t e , su rv ien t un acco rd e n t r e les p ropr ios et les h... de t.... de c . . . de chiens sa l e s .

Aussi tôt le public se p réc ip i t e r au s tade , pour l eur fa i re s igne r des a u t o g r a p h e s , pour les app laud i r , pour les toucher , ah nos a m o u r s , ah nos hé ros , bavo , b r a v o .

J e ne c o m p r e n d s p lus . Mais peu t -ê t re qu' i l n 'y a rien à com­p r e n d r e .

P e u t - ê t r e qu' i l suffit de ro te r d a n s sa b iè re .

Froncine Lalonde veut aussi chausser les souliers du député de Taillon

Non seulement Francine La-™ londe est-el le intéressée à la succession de René Lévesque à la tête du Parti québécois , mais elle lorgne («gaiement du côté de Tail­lon. dont le s i ège sera la issé va­cant à l'atomne par le premier ministre.

PIERRE VENNAT

C'est ce que l'ancienne vice-présidente de la CSN, pour un temps ministre de la Condition féminine, a indiqué hier après-midi en c o n f é r e n c e de p r e s s e a p r è s a v o i r d é p o s é e n t r e l e s mains de la présidente du con­grès du parti, Mme Francine Ju-tras, les s ignatures et autres do c u m e n t s n é c e s s a i r e s pour en faire off iciel lement une Candida te.

Mme Lalonde espère que la lut­te au leadership donnera lieu à deux tours de scrutin. Ainsi, dit-elle, le vainqueur, quel qu'il soit, se rendra compte qu'il ne peut di­riger le parti seul et, par consé­quent, devra tenir compte des

courants d'idées de ses adersal-res, surtout si ceux-ci représen­tent une force au sein du parti.

C'est dans cet te optique qu'elle pose sa candidature et désire fai­re en sorte que le plein emploi de­vienne l 'obsession du PQ, al imen­té d ' e x p é r i e n c e s p r a t i q u e s c o m m e ce l les qu'elle a e l l e -même vécues .

Mme Lalonde serait par ail­l e u r s v i v e m e n t i n t é r e s s é e à tenter dès l 'automne de se faire é l i re à l ' A s s e m b l é e n a t i o n a l e . Elle aimerait , pour ce faire, pro­fiter de la tenue d'élections com­p l é m e n t a i r e s , qui p o u r r a i e n t avoir lieu dans le cas où le nou­veau chef du PQ retiendrait s a suggestion de retarder les élec­t ions g é n é r a l e s j u s q u ' a u prin­temps prochain, afin de réal iser le renouveau dans le parti.

Hier Mme Lalonde a dit avoir reçu des appuis importants d e plusieurs régions du Québec. Il ne semble pas, toutefois, que des présidents régionaux ou d'asso­ciations de comté soient de ce nombre.

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A 6 LA PRESSE, MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985

EDITORIAL PAUL DESMARAIS président du conseil d'administration

ROGER D. LANDRY président et éditeur

MICHEL ROY éditeur adjoint

C L A U D E G R A V E L directeur de I inlojmolion

J E A N - G U Y D U B U C cdilorialisle en chef

Afrique du Sud : prières et actes

Les discours moraux sur l'Afrique du Sud, qu'ils émanent de I évêque anglican Tutu ou du pape Jean-Paul II, condui­sent tous à rejeter l'apartheid comme «inadmissible» et à s'élever contre les excès qui ravagent un malheureux pays.

Au cours d'un périple de 12 jours en Afrique, Jean-Paul II s'est arrêté au Cameroun et c'est dans la capitale de ce pays qu'il a exprimé sa «peine profonde» et son «inquiétude», devant la détérioration constante de la situation en Afrique du Sud. Ce sont vraisemblablement les événements récents dans la région de Durban (au moins 65 morts) qui ont inspiré la plainte et la prière du pape.

Quand une société a perdu le principe de son unité elle devient le lieu d'affrontements qui n'en finissent plus, qui at­teignent tous ses éléments. Le Noir qui collabore avec le gou­vernement est perçu comme un salaud. Si la vindicte de ses frères noirs le rejoint, il sera tué dans la rue à coups de pierre ou par le feu. La télévision a transmis dimanche sur ces épi­sodes des images tellement éloquentes que le commentaire devient superflu.

Quand on remarque que ces déchaînements surviennent à l'occasion des funérailles d'une militante qui a été elle-même abattue par haine politique, on mesure l'étendue du malheur qui s abat sur un peuple.

La gangrène gagne de proche en proche. C est le Noir contre le Noir, mais aussi contre l'Indien, jalousé ou haï pour quelques privilèges dérisoires. En Afrique du Sud, les habi­tants sont classés en quatre groupes, vivant dans des zones résidentielles distinctes: Blancs, Noirs, métis, Asiatiques.

Toute compréhensible qu elle soit chez des êtres qui ont accumulé trop de motifs de rancoeur, la violence n'est pas acceptable. Les chefs spirituels la rejettent sans équivoque et l'évêque Tutu, partisan déclaré de la non-violence, a laissé entendre nettement que si son prêche n'était pas suivi il pren­drait lui-même le chemin de l'exil. Quand on lui demande quelle solution il envisage pour son pays, il répond que n'étant pas un homme politique il n'a pas de constitution nou­velle à proposer.

Naturellement, le discours moral reste court au chapitre des recettes politiques.

Mais comment ne pas voir également que la politique a relayé la morale, que les méthodes chères au président Bo­tha ont été réprouvées par les gouvernements d'un grand nombre de nations, qui ont manifesté leur répugnance tantôt par le retrait de leur ambassadeur, tantôt par l'imposition de sanctions économiques, quelquefois par les deux initiatives.

Le gouvernement de Pretoria cherche des oreilles en ce moment. Des ministres se déplacent. Ils vont tenter de con­vaincre Européens et Américains de « l'imminence des réfor­mes». Les réactions de la communauté internationale ont donc ému (plutôt impressionné qu'ému) les dirigeants. Faut-il affaiblir davantage le régime, comme le souhaitent les diri­geants les plus radicaux de I opposition?

L'opinion américaine pourrait bien ne pas soutenir le prési­dent Reagan dans son opposition aux sanctions économi­ques. (Le Congrès y semble favorable.) Au Canada, certains milieux voudraient que M. Clark mette du «t igre» dans ses sanctions, jugées trop insipides.

La crise ouverte en Afrique du Sud a profité indirectement au Canada, en favorisant sur le marché des pièces d or la substitution de la feuille d érable au « kruggerrand » sud-afri­cain. En poussant au maximum à la recherche d'une solution le Canada ne sera pas soupçonné de profiter du malheur des autres. G u y CORMIER

La Bourse change de cible

Pour survivre, la Bourse de Montréal doit innover. Depuis cinq ans, M. Pierre Lortie avait diversifié ses activités pour faire la concurrence à la Bourse de Toronto dont la prépon­dérance dans le marché des actions n'avait cessé de croître depuis plus de cinquante ans. Son successeur à la prési­dence de la Bourse, M. André Saumier, veut maintenant aller plus loin.

La Bourse de Montréal a su arrêter son déclin au cours des dernières années: l'organisation de marchés d'options sur I or et les devises et leur intégration avec des marchés sem­blables à Amsterdam, à Vancouver et en Extrême-Orient ont redoré le blason d'une bourse qui avait du mal à s'imposer dans le domaine des actions face à la puissance de Toronto, le gigantisme de New York et l'impertinence de Vancouver.

Cet effort n est toutefois pas suffisant si la Bourse de Mont­réal veut continuer à offrir les services que le public attend d'elle. Pour M. Saumier, il faut intégrer les marchés des ac­tions des quatre bourses canadiennes. La survie de la Bour­se de Montréal ne dépend plus tellement de la concurrence faite à celle de Toronto qu à la capacité des bourses cana­diennes ensemble de faire concurrence au marché améri­cain.

Un grand nombre d'actions canadiennes sont aussi cotées aux États-Unis et une grande partie des transactions sur ces valeurs sont faites aux États-Unis, même par des Canadiens. L'intégration des marchés canadiens permettrait aux ache­teurs et aux vendeurs d'actions canadiennes de trouver un meilleur prix au Canada qu actuellement avec la fragmenta­tion des marchés.

La bourse a trois fonctions fondamentales: elle doit per­mettre aux entreprises de vendre leurs actions au public au prix le plus élevé, permettre à un public très large de les acquérir et de les revendre à des prix avantageux et, enfin, permettre aux courtiers de réaliser un bénéfice sur chacune de ces transactions.

Depuis longtemps, I ampleur des transactions boursières a transformé ce qui était autrefois un club en une industrie. Les progrès technologiques n'ont qu'accentué cette transforma­tion. L'intégration des marches est déjà chose faite aux États-Unis; elle offre des avantages considérables aux ache­teurs, aux vendeurs et aux courtiers.

La Bourse de Montréal est petite par rapport à celle de Toronto où la réaction à la création d'un marché national est: «Le marché national, c'est nous!» M. Saumier a cependant bien choisi son moment car la Bourse de Montréal a montré qu'elle sait prendre d'heureuses initiatives et qu'elle n'a pas l'intention de devenir une simple succursale de Toronto.

La création d'un marché national n'a pas été facile aux États-Unis et ne le sera pas davantage au Canada où le ré­gionalisme des bourses est renforcé par le fait qu'elles sont de juridiction provinciale et non fédérale. La Commission des valeurs mobilières du Québec s'est toutefois distinguée par son libéralisme au cours des dernières années et devrait prendre au sérieux l'idée de M. Saumier qui pourrait faciliter l'accès du public aux services de la bourse, que ce soient des entreprises ou des investisseurs.

En fin de compte cependant, ce sont les courtiers, qui agis­sent quotidiennement pour le compte du public et qui sont membres des bourses, qui devraient relever le défi et rendre le marché canadien plus concurrentiel par rapport au géant américain. Frédéric WAONllRI

Repr ise (Droits reserves)

Marcel Adam

Les USA ont testé avec succès ~^Ék ' a r e s o ' u t ' o n de M. Mulroney

D i m a n c h e , le br i s e -g lace américain Polar Sea quittait les eaux arctiques canadiennes pour entrer dans les eaux amé­ricaines, en route vers l'Alas­ka, terme d'un voyage entre­pris le premier août, de Thulé. au Groenland, et poursuivi via le passage du Nord-Ouest.

On sait que le Canada a tou­jours considéré que ce passage mar i t ime fait partie de ses eaux intérieures et qu'en con­séquence aucun navire étran­ger ne peut l'emprunter sans sa permission. Mais parce que les États-Unis sont d'avis que ce détroit est un passage inter­national, ils ne crurent pas de­voir faire plus que d'aviser le Canada que le Polar Sea utilise­rait cette voie d'eau de telle date à telle date.

Les autorités canadiennes ne posèrent aucun geste concret d'affirmation de la souverai­neté du Canada sur ce passa­ge.

Alors que la presse et plu­sieurs spécial istes alertaient l'opinion publique et rappe­laient le gouvernement à son devoir de poser un geste offi­ciel de protestation afin que ce précédent n'infirme pas, en droit international, ses préten­tions à la souveraineté sur ces eaux, M. Mulroney gardait le silence.

Il est vrai que la veille du dé­part du brise-glace les minis­tres Clark, Mazankowski et Crombie publièrent in extre­

mis, pour sauver la face, un communiqué annonçant qu'ils avaient «autorisé» le passage du navire. En accordant une autorisation qui n'avait pas été sollicitée, le gouvernement se montrait veule devant l'humi­liation et affaiblissait sa posi­tion dans ce contentieux.

Il est évident que les Améri­cains ont voulu tester la résolu­tion du nouveau premier mi­nistre et de son gouvernement, comme ils l'avaient fait peu de temps après l'arrivée au pou­voir de M. Trudeau. Mais ce­lui-ci n'avait pas hésité à affir­mer en paroles et en action la souveraineté du Canada sur le passage du Nord-Ouest, lors­que les États-Unis décidèrent d'y faire faire un aller-retour par le Manhattan en 1969.

Pendant seize ans ils n'osè­rent plus récidiver. Mais l'ar­rivée d'un gouvernement diri­gé par un homme extrême­ment conciliant, qui attache beaucoup de prix aux rapports d'amitié avec le voisin du sud, e n h a r d i t l e s A m é r i c a i n s à tenter une autre fois leur chan­ce. Cette fois-ci ils ne se sont pas trompés dans leur pari: le p r e m i e r m i n i s t r e canad ien s'est montré un véritable ami des États-Unis.

Ce qu'il y a de troublant dans c e t t e a f f a i r e c ' e s t que l e s États-Unis ont moins d'égards pour un ami fidèle et loyal comme le Canada que pour un ennemi comme l'URSS. Celle-ci revendique aussi la souve­

raineté sur le passage du Nord-Est, de l'autre côté du pôle nord. Comme les États-Unis lui contestent cette prétention tout autant qu'au Canada, ils décidèrent deux fois de l'em­prunter il y a une vingtaine d'années, mais chaque fois ils rebroussèrent chemin après que l'URSS eut protesté avec force et annoncé qu'elle inter­cepterait les intrus.

Les États-Unis ont compris le message et renoncent depuis lors à emprunter ce passage prétendument international.

Ce qui montre encore une fois que dans l es re la t ions internationales les États n'ont pas d'amis mais des intérêts, et qu'il ne sert à rien de se dire dans son droit si on n'a pas la force ou la volonté de protéger son intégrité territoriale par des actes diplomatiques offi­ciels et éc latants , accompa­gnés au besoin de manifesta­t ions de f o r c e au m o i n s symboliques.

Quand un petit pays comme le Canada s'en remet presque totalement à son puissant voi­sin pour assurer sa sécurité, qu'il renonce même à se don­ner l'équipement militaire né­cessaire à la sauvegarde de ses frontières et de ses côtes, il s'expose à subir, même de la part de son protecteur, le gen­re d'affront qui vient de lui être infligé.

À la décharge du gouverne­ment Mulroney il faut dire que c'est le gouvernement précé­

dent qui a rendu vulnérable à ce point la souveraineté du pays. Par exemple, le Canada n'a pas un seul brise-glace, un seul navire de surface ou sub­mersible capable de naviguer dans le passage du Nord-Ouest pour y manifester la souverai­neté canadienne. Pire encore, il n'a même pas pris l'élémen­taire précaution d'inscrire sur ses cartes la marque de sa sou­veraineté sur ces eaux arcti­ques.

En admettant que les États-Unis étaient justifiés de poser ce geste pour soutenir leur pré­tention au caractère interna­tional do ce passage maritime, pour soutenir la prétention contraire le Canada n'avait d'autre choix que de protester avec force et de poser un geste symbolique de souveraineté. Les Américains auraient peut; être persisté dans leur dessein mais, outre de sauver l'hon­neur, le Canada aurait été en meilleure position pour défen­dre éventuellement sa cause devant une cour internationa­le.

Cela dit, je me demande si les États -Unis servent bien leurs intérêts stratégiques en tentant de faire de cette voie d'eau un passage internatio­nal . Où l 'Union s o v i é t i q u e pourrait y poursuivre des acti­vités qui sont interdites aux Américains dans le passage du Nord-Est au nom d'une souve­raineté qu'ils reconnaissent de facto à l'URSS.

REVUE DE PRESSE

Guadeloupe et Nouvelle-Calédonie La situation en Guadeloupe à la

suite de la libération du militant indépendantiste Georges Faisans a été commentée par les journaux parisiens.

Le Matin de Paris demande: «Et maintenant? C'est la l'inconnue de cette équation compliquée. D'abord, il va falloir réorganiser la vie dans tous les services, admi­nistratifs en particulier, et tenter de remettre sur les rails un pays déjà rongé par le chômage. Mais il ne sera pas facile de gommer les cinq jours de manifestations. Cinq jours au cours desquels les indé­pendantistes ont «pris le pouvoir». Il y a eu, dans ces cinq jours de manifestations, comme un avertis­sement, que tout peut basculer.»

Selon Le Quotidien de Paris, «le gouvernement aurait probable­ment tort de considérer que la libé­ration de Georges Faisans régie définitivement le problème posé par les indépendantistes de tout poil. Elle crée au contraire un pré­cédent dangereux. Le problème,

c'est que ce geste de clémence, les extrémistes guadeloupéens l'inter­prètent comme un signe de faibles­se.»

Pour Les Échos, «dans ce genre de situation, la faiblesse intellec­tuelle et la vacillation de la volonté mise en présence d'une détermina­tion aguerrie par des années de semi-clandestinité ne peuvent rien obtenir et peuvent tout déstabili­ser. La déstabil isation, nous l'avons vue ft l'oeuvre dans les bar­ricades dressées sur les routes, mais aussi dans la façon dont l'in­formation officielle, donc le gou­vernement, s'est employée à faire pression sur la justice.»

Le Parisien libéré écrit que «la tentation était sans doute forte pour certains d'exploiter l'exem­ple calédonien, mais tout le monde s'est vite rendu compte que les si­tuations n'étaient pas transposa-blés. On peut même supposer que les thèses indépendantistes ont perdu du terrain ft l'issue de ces Journées d'émeute. Il était temps

de se replier sur des positions pro­pices ft la réflexion.»

Par ailleurs, la session extraor­dinaire du Parlement français sur la Nouvelle-Calédonie qui s'est ou­verte hier était un événement Im­portant pour les éditorialistes pari­siens.

Selon Les Échos, «puisqu' i l s'agit d'aller vite pour ne pas trop indisposer les indépendantistes, inquiets d'un report des élections promises pour le 8 septembre, la procédure choisie par l'Elysée pré­sente un gros avantage. Les Inci­dents, plus ou moins graves, qui n'arrêtent pas d'émailler ces t e m p s c i la vie néo-calédonienne, plaident de toute façon pour une prompte solution du problème lé­gislatif et une tenue rapide des élections régionales.»

Libération remarque qu'en con­voquant le Parlement «le président de la République a signifié qu'il voulait régler le problème calédo­

nien au plus vile afin que les élec­tions régionales sur le Caillou et le scrutin législatif de mars prochain n'interfèrent pas.»

Pour Le Figaro, «(le pouvoir) se presse parce que le calendrier le presse. La proportionnelle à l'en­vers imaginée pour la Nouvelle-Calédonie procède bien d'une vo­lonté politique constante: donner, sur place, aux indépendantistes largement minoritaires, la force d'une vraie majorité. L'affaire est moins sûre avec la décision du Conseil constitutionnel. Elle serait, en tout cas, ratée après les législa­tives prochaines. Alors, on pousse les feux.»

L'Humanité parle «de promesse non tenue en promesse non tenue. Aujourd'hui, où en sommes-nous? Le début d'été est passé sans qu'il y ait d'élections. (...) Une seule chose est claire: La Nouvelle-Calé­donie vit toujours sous le régime de l'état d'urgence.»

Agence France-Presse

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A 7

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L'autonomie canadienne L'invitation faite au Canada de

participer à la recherche-dévelop­pement de l'Initiative de défense stratégique ( I D S ) aura eu le méri­te de forcer Ottawa à prendre posi­tion dans le dossier «Guerre des étoi les» du président américain mais également dans d'autres do­maines intrinsèquement liés à des questions de souveraineté nationa­le.

Si le Canada, à ce jour, n'est pas t o t a l e m e n t f i n l a n d i s é p a r Washington, il reste que la politi­que internationale canadienne se trouve à un point tournant de son histoire, étape critique compara­ble à celle où. dans une autre affai­re, la province de Québec sacrifia son droit de veto à l'intérieur de la fédération.

En effet, le Canada possède tou­jours certains leviers politiques (et militaires) lui permettant d'agir c o m m e puissance intermédiaire souveraine. Cependant, en accep­tant de se rallier de manière mono­lithique à l ' IDS étatsunien, le Ca­nada s e r a i t d é f i n i t i v e m e n t satellisé de manière telle que les décisions affectant le sort des Ca­nadiens et de leur pays pourraient bien, un jour, être prises ailleurs, c 'est-à-dire aux Etats-Unis . La perspective d'un commandement militaire aérospatial unifié pour l 'Amérique du Nord cristallise ce phénomène de satellisation paraly­sante.

Si le Canada participe du bout des doigts à la recherche sur l 'IDS, quelle sera sa marge de manoeu­vre afin de ne pas devenir une co­lonie technologique dominée par le complexe technologico-militaro-in-dustriel américain? C'est là, il me semble la question à laquelle doit répondre, en partie du moins, le Comité mixte spécial sur les rela­tions extérieures du Canada dans

le rapport qu'il doit remettre au gouvernement avant le 23 août.

Pour les États-Unis, le savoir-faire, l 'expertise, la main-d'oeuvre et la technologie du Canada sont des aspects secondaires non essen­tiels. Ce qui intéresse primordiale-ment Washington, c'est de pouvoir disposer — le plus librement possi­ble — de notre territoire, et de nos régions arctiques et circum-arcti-ques en particulier, dans le but de déployer leurs arsenaux défensifs, voire offensifs, les plus complets et les plus sophistiqués.

Ainsi, le voyage en août du brise-glace Polar Sea de la garde côtière américaine, lequel est de surcroit doté d'un armement léger, dans les eaux arctiques canadiennes pose pour la seconde fois depuis trois lustres le problème de la sou­veraineté canadienne sur des eaux et terres jusqu'ici assez peu fré­quentées.

Les autorités américaines se dé­marquent de la position d'Ottawa en ce qui a trait à la reconnaissan­ce de la souveraineté canadienne sur le passage du Nord-Ouest , Pour elles, ce passage est une voie maritime internationale. Il n'est évidemment pas question de de­mander la permission au gouver­nement canadien avant d'emprun­t e r c e t t e v o i e n a v i g a b l e . Un précédent existe déjà avec le voya­ge, en 1969, du pétrolier Manhat­tan.

L'existence dans le Grand Nord de pétrole et de minéraux stratégi­ques en quantités importantes est une réelle possibilité. Ces facteurs devraient stimuler le Canada à vouloir rapidement s'approprier le corpus de lois lui permettant d'as­seoir irréversiblement ses revendi­cations sur l'ensemble de ses terri­toires arctiques et Sur le passage du Nord-Ouest.

Si la position américaine était acceptée internationalement, cela

voudrait dire qu'une kyrielle de marines, amies et ennemies, pour­raient l ibrement emprunter nos eaux et détroits pour mener leurs activités militaires et/ou parami­litaires. Quiconque pourrait exploi­ter le pétrole off-shore, etc.

Par ailleurs, notre pays aurait intérêt à achever les relevés carto­graphiques des territoires nordi­ques et à entreprendre immédiate­ment ia cons t ruc t i on d'un brise-glace d'importance prévue par la garde côtière au coût do $150 millions. Il apparait inutile, même délétère, d'attendre le com­merce naval régulier dans ces ré­gions avant de débuter la construe tion du brise-glace qui nécessitera cinq années. À ceux qui objecte­ront le coût relativement élevé di­ce navire, on répondra que c'est le prix d'une quinzaine de F-18, dont le Canada a commandé plus de cent exemplaires (deux se sont déjà écrasés) . C'est le prix de la souveraineté...

Car ce n'est pas en déplaçant des populations autochtones plus au nord que nous réaffirmerons n o r ­diques. Dans les années cinquante le gouvernement canadien n'avait-il pas déplacé des Inuit du Québec septentrional pour les relocaliser à Grise Fiord, dans l'Ile d'Ellesmere à plusieurs milliers de kilomètres au nord, dans ce but précis?

L e gouvernement central de­vrait également mettre sur pied une société de la Couronne respon­sable de toutes les questions ayant trait à la navigation dans les dé­troits du passage du Nord-Ouest. La présence canadienne dans le Grand Nord doit être accrue par des missions scientifiques, le dé­ploiement de certains effectifs mi­litaires et des missions régulières de reconnaissance aérienne.

Louis-Henri C O M T E

Des citoyens à part entière Suite aux lettres ayant paru ré­

cemment dans les journaux, nous croyons important de réitérer la nature des objectifs ayant été à l'origine de l'enquête sur l'hôpital Rivière-des-Prairies. Ce qui nous frappe à la lecture de ces différen­tes lettres, c'est le peu de place qu'on y accorde aux personnes vi­vant avec une déficience mentale à l'intérieur de l'hôpital. En effet, c'est le bien-être et la qualité de vie de ces personnes, nos enfants, qui sont à la base de cette enquête. It ne s'agit pas d'un simple conflit de personnalités et/ou de l'affron­tement de diverses théories, mais bien de répondre adéquatement aux besoins des personnes.

Au mois de mars dernier, nous demandions que l 'enquête porte sur: — les conditions de vie de nos en­

fants à l'intérieur de l'hôpital et ; les services de réadaptation;

— une étude d'un plan de désinsti-tutionnalisation qui permettrait à nos enfants d'accéder à une vie de qualité dans la commu­nauté:

— la responsabilité de la direction ; dans la situation actuelle.

L'issue de cette enquête est fonda­mentale pour nos enfants et ceux

et celles qui vivent à l'hôpital et qui n'ont pas de parents, car elle représente pour eux la possibilité de vivre comme des citoyens à part entière dans ia communauté.

Aujourd'hui, nous avons formé un nouveau groupe qui porte le nom de «Regroupement pour l'in­tégration dans la communauté» dont les membres réunissent les personnes handicapées intellec­tuellement, les parents et les amis. Ce regroupement existe parce que nous voulons quelque chose de mieux, un futur de qualité pour toutes les personnes vivant avec une déficience mentale et recevant des services de l'hôpital Rivière-des-Prairies.

Nous ne sommes pas d'accord avec ce qui se vit et ce qui se fait actuellement à l'intérieur de l'hô­pital Rivière-des-Prairies et notre regroupement prend car rément position pour la défense des droits des personnes vivant avec une dé­ficience mentale à l'hôpital. En ce sens, le «Regroupement pour l'in­tégration dans la communauté» a comme priorité la personne vivant avec une déficience mentale. De ce fait, les droits et les intérêts de ces personnes priment et sont le loint de référence et le moteur de

toutes nos actions. Nous travaillons ensemble à pro­

mouvoir, défendre et faire respec­ter les droits des personnes vivant avec une déficience mentale a l'ho-pital Rivière-des-Prairies, notam­ment : — le droit de vivre dans la com­

munauté; — le droit à une vie de qualité: — le droit à des services de quali­

té, entre autres au niveau du logement, de l'éducation, de la santé, du travail, du transport et des loisirs:

— le droit à des services de sup­port et d'accompagnement adé­quats selon leurs besoins.

Le Regroupement a reçu jusqu'à maintenant l'appui d'une quaran­taine d'associations à travers le Canada, oeuvrant dans le domaine de la d é f i c i e n c e men ta l e , qui viennent renforcer nos valeurs et croyances et nous stimulent à con­tinuer notre action en étant encore plus conscients que les objectifs de notre regroupement s'inscrivent dans un courant et un mouvement irréversibles.

Poulet te B E R T H I A U M E et Made le ine G I R A R D

Regroupement pour l'intégration dans la communauté

LtBRE OPINION

Le gambit soviétique Les contacts entre diplomates is­

raéliens et soviétiques ne sont pas quelque chose de nouveau ou d'ex­traordinaire. Malgré l'absence de relations diplomatiques (rompues en 1967 par l 'URSS) entre les deux pays, les ministres des Affaires étrangères d'Israël et d 'URSS se sont rencontrés à l 'Assemblée gé­nérale des Nations unies à New York et divers ambassadeurs d'Is­raël et de l'Union soviétique (en particulier ceux résidant- à Wa­shington) ont eu l'occasion de dis­cuter longuement. Il est toujours ressort i de ces en t re t iens que l 'URSS regrettait en fait la rupture des relations diplomatiques qui permet à Israël de récuser la par­ticipation soviétique à des efforts internationaux — autrement dit une conférence internationale — en vue de la promotion de la paix au Moyen-Orient.

tIVAS

Cependant, la récente rencontre entre l 'ambassadeur d ' Israël à Paris, M. Ovadia Sofer, et son col­lègue soviétique Vouli Voronitsov présente un Intérêt particulier en raison à la fois de sa forme et de son contenu. Cette rencontre a été voulue par le diplomate soviétique et ne s'est pas limitée à un bavar­dage, verre en main, lors d'un cocktail II s'est agi de véritables séances de travail. Ensuite, le di­p lomate sov ié t ique a e m p l o y é , semblet-il, un style beaucoup plus direct que ses collègues. Il a admis l'erreur commise par le gouverne­ment soviétique en rompant les re­lations avec Israël et II a reconnu, indirectement, le dommage com­mis envers l ' image soviétique par les campagnes israéliennes de pro­testation au sujet du sort fait, en URSS, aux candidats juifs à l'émi­gration vers Israël.

Mais il y a plus: le diplomate soviétique a délibérément laissé entendre que son pays s'intéressait davantage aujourd'hui aux inté­rê ts de la S y r i e (à propos du

plateau du Golan) qu'à ceux des Palestiniens (à propos des territoi­res de Judée et Samarie) . Est-ce un avertissement donné à Yasser Arafat pour l 'empêcher de s'enga­ger trop avant aux côtés du roi Hussein dans des prénégociations avec les Américains? Tout est pos­sible.

Ce qui ressort nettement c'est l ' inquiétude sov ié t ique de v o i r s 'amorcer et se développer un pro­cessus de n é g o c i a t i o n s dont l 'URSS serait totalement écartée et, en même temps, la volonté de préparer les futurs sommets de M . Gorbatchev (avec le président Mit­terrand et le président Reagan) dans une atmosphère moins «pol­luée» par le problème des juifs d'URSS qu'à l'heure actuelle. En dehors de ce dessein stratégique, il n'apparait pas que dans l ' immé­diat quoi que ce soit puisse être modifié.

Les relations diplomatiques ne seront pas renouées puisque la condition soviétique est le «début d'un progrès dans la solution du problème du Golan» et rien pour l'Instant ne permet de concevoir une négociation israélo-syrienne à ce sujet.

Pour Israël, certaines leçons à tirer s'imposent:

Contrairement à tout ce qu'ont pu prétendre certains politiciens israéliens, l'accord donné par le gouvernement israélien à l'Instal­lation d'émetteurs de la Voix de l 'Amérique en Israël et à la parti­cipation au programme de recher­che «Guerre des Étoiles» n'ont pas mis les Russes «hors d'eux-mê­mes» et n'ont pas provoqué un ac­croissement de l'hostilité soviéti­que.

D'autre part, la campagne diplo­matique et politique menée par le gouvernement d ' Israël à propos des juifs de Russie dérange les R u s s e s bien plus q u ' i l s ne l'avouent.

Enfin, l 'URSS est frustrée de ne pas pouvoir participer à l'élabora­tion des plans de négociations dans la région.

Il n'y a donc de la part d'Israël aucune raison de ne pas donner sa­tisfaction aux demandes de son al­liée l 'Amérique; il n'y a aucune raison — sauf la contrepartie pro­posée par l'ambassadeur soviéti­que à Paris, à savoir la reprise de l'émigration de juifs de Russie à destination d'Israël — pour mettre fin à la campagne antisoviétique.

Et il n'y a aucune raison de per mettre sous quelque forme que ce soit à l 'URSS de participer aux di­verses conversations au Moyen-Orient.

Enfin, Israel a-t-il réellement in­térêt à voir un ambassadeur sovié­tique se réinstaller à Tel-Aviv? Oui, si cela signifie une politique soviétique plus équilibrée, non, si cela ne constitue qu'une opération tactique soviétique pour s'insérer dans une éventuelle négociation. Oui, dans la mesure où cela donne à Israël une marge de manoeuvre diplomatique plus grande, permet la reprise du dialogue avec les au­tres pays du bloc soviétique, dimi­nue la pression communiste anti­israélienne au sein des organisa­tions internationales, met fin à la propagande sys témat iquement antisioniste des partis communis­tes du monde. Non, si cela ne finit que par constituer un moyen de pression de plus sur le gouverne­ment israélien qui a déjà l'expé­rience des «Interventions» des am­bassadeurs soviétiques.

Ce qui est sûr, c'est que les con­tacts entre Israël et l 'URSS vont se poursuivre et peut-être de plus en plus ouvertement avec la consoli­dation du pouvoir de M. Gorbat­chev. Mais ces contacts serviront d'abord et avant tout les intérêts soviétiques. Leur gambit traduit une volonté de jouer une nouvelje partie au Moyen-Orient mais sans se priver pour autant de ce qu'ils y ont déjà acquis. A Israël de ma­noeuvrer avec suffisamment de prudence pour que chaque nou­veau «pas» soviétique soit accom­pagné d ' avan tages pour Israel aussi.

Dans un parc d'Outremont Au maire Jérôme Clioquette,

Le 17 juillet dernier, les profes­seurs et les étudiants du soir de l'école Paul Gérin Lajoie. d'Outre­mont, sont allés faire un pique nique au parc Saint-Viatour situe tout prés de l'école. Nous avions préalablement avisé la municipa­lité de ce pique-nique, en mention­nant que nous serions une cinquan­taine d'adultes.

Nous sommes arrivés au parc vers M x heures treille, et avons étendu nos couvertures sur le ga­zon. Apres le repas, nous avions l'intention de jouer au ballon, au frizbee et à d'autres activités ré­créatives du genre, mais, sitôt le ballon sorti nous avons reçu la visi-te du gardien qui nous ;i averti que ce n'était pas permis dans le parc. Nous avons alors chaulé un peu, mais lorsqu'un étudiant s'est ac­compagné à la guitare et que le groupe a repris en choeur, le gar­dien est à nouveau venu nous aver­tir de cesser. Il était environ neuf heures . Nous avons q u i t l é les lieux. Tous étaient fâchés et déçus, et se demandaient si les parcs d'Outremont étaient faits pour re­garder OU pour utiliser. Nous ne portions pourtant pas de maillots de bain!... Mais nous n'en avons pas moins été traité* comme des fauteurs de t roubles . Quel bel exemple nos immigrants récem­ment arrives ici ont eu d'un pays qu'ils croyaient libre!

Hé lène P A L I N , Bruno B E R N A R D ,

M c l e q Ta j A L I B A Y , L u c C H A R E S T ,

Jeanne Mance A L L A I R E , Francine L O C A S

professeurs Edmundo T O R R E S

étudiant

Pourquoi pas une femme?

A Jean-Guy Dubuc pour sa chro­nique du 25 juillet dernier intitu­lée «Les Québécois accepteraient-ils une femme premier ministre?»

Vous avez parfaitement raison de dire que la question ne se pose même pas. D'autant plus que l'on n'évalue pas un leader politique par son sexe mais par sa determi­nation à former un parli qui saura répondre aux besoins de la popula­tion.

Il est grand temps que plusieurs Québécois, aux idées plutôt limi­tées, comprennent comment ana­lyser un parti politique sans tenir compte qu'il soit dirigé par une femme ou un homme. Surtout dans l'état où se trouve le Quebec pré­sentement, ce n'est pas le temps de s'attarder a ces principes injus­tifiés et risquer de faire un choix que certains regretteront peu de temps après.

Alors pourquoi pas une femme premier minisire si l'on sait très bien qu'elle peut apporter autant que n'importe quel autre leader politique? Et ceux qui pensent que les femmes ont encore à se prou­ver pour être acceptées dans des milieux ou auparavant les hom­mes avaient le pouvoir et le der­nier mot devraient réfléchir à la question encore un peu car ce sera peut-être eux qui occasionneront une grave erreur dans le choix du futur gouvernement.

Christine L A F L E U R Greenfield Park

Tragédie ferroviaire

L'erreur humaine n'est pas seu­lement imputable... au lampiste, en l'occurrence le chef de gare qui fit partir, sur vole unique, l'omni­bus.

Elle s'étend a tous les echelons de la hiérarchie jusqu'au président de la Société des chemins de fi r. jusqu'au ministre des Transports.

Quoi! on va sur la lune, des cos­monautes soviétiques sortent en scaphandre de leur Soyouz à 300 ki­lomètres de la terre et vaquent au remplacement de leurs panneaux énergétiques, on corrige à des mil­lions de kilomètres la trajectoire d'une sonde destinée à Vénus, et on laisse de malheureux trains tribu­taires de rails se rentrer l'un dans l'autre comme dans du beurre?

Que diable, un système d'ordina­teurs ne devrait-il pas rendre la ca tas t rophe imposs ib le en blo­quant des convois allant l'un vers l'autre sur une voie unique?...

Il y a une soixantaine d'années, la Russie, au lendemain de sa ré­volution', connut semblable gabe­gie dans son trafic fe r rovia i re . L'ordinateur n'étant pas vulgarisé comme de nos jours, Staline, qui voyait là le grave danger que son pays c o u r a i t , usa d'un au t re moyen: il fit fusiller 3 ou I pontifes du chemin de fer, et les trains arri­vèrent à l'heure sans dérailler...

Les Japonais exportent leurs au­tos mais pas leur hara-kiri. Si des dignitaires responsables de telles catastrophes manquent de coeur au ventre pour se mettre les tripes à l'air, qu'on les y aide à la maniè­re stalinienne!...

A n d r é F R A Y O N St-Laurent

Caricatures L A PRESSE, mon journal préfé­

ré, a le meilleur caricaturiste au monde !

Fél ic i ta t ions, Jean-Pierre Gi-rerd, vous êtes si drôle et jamais méchant,

N'oubliez pas de temps en temps M. le maire Jean Drapeau, car je vous admire tous les deux.

T h é r è s e P A R E Lachine

Feu le cléricalisme Le 9 juillet dernier paraissait,

dans la « T r i b u n e l i b r e » de L A PRESSE, une lettre ouverte dans laquelle le révérend pere Edmond Robillard défendait avec une élo­quence toute ecclésiastique la con-fessionnalité des écoles, tout en laissant une porte ouverte au pro­grès, du moment qu'il était de fac­ture catholique. En toute bonne foi , l 'auteur semblait prôner à mots couverts l'ostracisme de tous les non-catholiques et leur canton­nement pur et simple dans des commissions scolaires différentes et distinctes basées sur la religion. Que d'irréalisme! Il est en effel difficile de croire que l'orientation religieuse puisse encore de nos jours servir de base à l'éducation distribuée par le secteur public. Au niveau privé, il semble que les choses en soient tout autrement: on parait toujours privilégier une forme d'enseignement d'orienta­tion essentiellement religieuse et, après tout, grand bien fa*-se à ceux qui choisissent d'y faire former leur progéniture!

Bien entendu, l'Eglise catholique est sévère, intolérante et centrée sur sa nature de «vra ie» religion, ignorant ainsi la foi — et par con­séquent l'intelligence — de plus de­là moitié de la planète qui doit for­cément élre timorée pour oser ad hérer à d'autres religions. Bien sûr, elle enferme depuis 1563, an­née ou le concile de Trente mit of­ficiellement en branle le processus de ehristianisation qui marqua la vie de la population jusqu'à voilà à

peine quelques généra t ions , la chrétienté dans un climat de cul­pabilisation d'où seuls le temps et une certaine modification des va­leurs nous ont partiellement extir­pés. Mais que demander d'autre à une institution qui a systématique­ment maintenu son autorité — au demeurant bien plus temporel le que spirituelle — grâce à un dis­cours alliant terreur et crainte?

Or, malgré la diminution radi­cale de l'emprise catholique, cer­tains porte flambeaux de la ter­reur el du Purgatoire semblent reprendre du service pour faire à nouveau peser sur nous la menace — toujours angoissante selon leurs raisonnements obstinément théolo­giques — de la damnation éternel­le et de la Vraie foi. A lire le texte de M. Robillard, une pensée ef­frayante venait à l'esprit: les no-l ions for t peu c h a r i t a b l e s de •païens» et d' «infidèles» verraient-elles encore une place sanctifiée dans le coeur de certains partisans de la religion prônant l'amour du prochain?

Ne de\ rail-on pas admettre que la ségrégation religieuse propre à une certaine époque et à une cer­taine mentalité — en particulier celle des X V I e et X V I l e siècles — n 'es t plus n é c e s s a i r e dans une société moderne et Individua­liste ou les valeurs ne s'accordent plus à un corpus dogmatique et un système moral érigé en doctrine par Institution passée?

H e r v é G A G N O N Montréal

Un cadenas aberrant Au ministère des Sports. Ottawa

Il y a des jours où l'on voit se produire certaines choses, et l'on se demande si les personnes avant a p rendre ces déc is ions y ont vraiment pensé avant de les pren­dre.

L'autre jour, me promenant en vélo sur la piste cyclable, entre l'ile des Soeurs et St-Lambert, j e demande au gardien, à la sortie de la piste au pont Victoria à St-Lam­bert, s'il y a possibilité de rejoin­dre l'ile Noire-Dame, ou, je sais, existe une piste cyclable très inté­ressante. «Oui» fut sa réponse. «Mais pour vous \ rendre, vous de­vez longer la rue Riverside à St-Lambetl jusqu'au pont Jacques-Cartier, le prendre jusqu'à l'ile Ste-Hélene. de là. vous pourrez ac­céder a la piste de l'île Notre-Dame.» «Mais vous n'êtes pas sé­rieux», fut ma réponse. Il manque a peine 100 metres pour aller de l'endroit d'où je suis à la piste cy­clable de l'ile Notre-Dame en pas­sant sous le pont Victoria, il suffi­rait de longer la canalisation du St-Laurent. La personne en charge de la sécurité me dit: -Vous avez rai­son, mais vous avez ici deux dé­

partements gouvernementaux fé­déraux très différents, soit Parcs Canada pour la partie cyclable où vous êtes présentement, et la Ca­nalisation sous le pont Victoria vers l'ile Notre-Dame. Il est im­possible de réunir ces deux dépar­tements afin d'avoir une réponse favorable à l'ouverture de ces 100 metres.

Renseignement pris et ayant fait ces fameux 100 mètres défendus en vélo, j ' a i trouvé une barrière fermée au cadenas, la seule chose empêchant la possibilité de joindre les deux pistes cyclables.

Vu l'impossibilité de réunir ces deux départements gouvernemen­taux, j ' a i pensé qu'en lisant cet ar­ticle, peut-être quelqu'un du gou­ve rnemen t au pouvoi r ou une personne de l'un de ces deux dé­partements pourrait enfin prendre une bonne décision pour une fois et envoyer quelqu'un avec un outil ou la clef enfin d'enlever ce cadenas et ouvrir cette barrière, rendant ainsi plus fac i l e et sécur i ta i re l'accès à ces deux pistes.

Andy L A M A R R E ties des Soeurs

L'essence trop chère L'essence ordinaire se détaille a

•1U.1 cents le litre dans une région aussi éloignée que Charlevoix, à comparer à 52.9 cents à Québec. 52.3 cents à L'Assomption et, c'est le bouquet, 55.3 à 55.9 cents le litre dans la très populeuse région d»' Montréal, centre nerveux reconnu en fonction de sa très grande im­portance dans votre réseau de dis­tribution.

De plus, devrait-on taire le flé­chissement des prix au niveau in­ternational? Cette situation de fait est aberrante et demanderait un ajustement equitable au profit des consommateurs de la région du Grand Montréal. Verra-t-on dans les prochains mois une levée de boucliers de la part des different--organismes de la protection du consommateur? Cet état de cho­ses, dans les circonstances, serait souhaitable en vue de rectifier une

situation qui a déjà trop dure. Oublions tous collectivement les •cadeaux» et «coupons de rabais» et réduisez vos tarifs directement à la pompe.

Pour conclure, je vous propose, c o m m e socié té d 'Eta t , afin de prouver votre bonne foi en vue d'aider les gens du Troisième Age , trop souvent oubliés, de lancer un programme de rabais, sur paie­ment au comptant durant les pé­riodes creuses de la semaine. Par le fait m ê m e , vous vous disso­cieriez des autres pétrolières qui affichent, comme Pétro-Canada (d'ailleurs acquise au prix for t ) , le même gonf lement ar t i f ic ie l de prix qui frôle de très près l'irrégu­larité, méthode antisociale et juri­diquement répréhensive. vous en conviendrez.

Maur ice -G. B O I S V E R T Longueuil

Information, éducation Quelle étrange similitude entre

le téléjournal de Radio-Canada et certains journaux de police dits jaunes.

L'édition du dimanche. 21 juillet 1985. nous plonge dans un maras­me inconditionnel.

Il me semble qu'une station ra-diophonique avant la réputation d'une radio nationale se doit d'al­ler de l'avant et d'inviter ses audi­teurs à une plus grande recherche humaine, une plus grande implica tion et une plus grande conscienti-sation.

Bien qu'on nous laisse sur une note humoristique, le Festival des

grimaces en Erance, ceci se pré­sente comme un faux problème et est réellement la cerise sur le gâ­teau.

Je ne suis sûrement pas la pre­mière à vous demander une appro­che plus positive à votre Bulletin des nouvelles.

Il y a sur la planète de communs efforts qui sans aucun doute méri­tent d'être soulignes. Car le rôle de la presse parlée n'en est-il pas un d'information et d'éducation des masses, plutôt que celui d'un «dé-presscur» collectif?

Coro l l e -Yvonne R I C H A R D Senneterre

N . B . • Priorité ttl accord»» tout c»rt» rubriqu» aux lettrd'int»rét contrat M rapportant

a dot articles parut dam LA PRESSE La concition »tt d» riguour.

• l « t corrotpondantt doivent interir» litibl»m»nl lourt nom, adrotto * l numéro do

tolophono.

• LA PRESSE no l'ongago pat a publier toutot lot teffro» reçuet, ni à retourner lot

lottret, manuterilt ou autret document» non publiet.

• l auteur a l l u m e l'entière retpontabilite de tot opiniont

• Joui en retpectonl la pente» do l'auteur, LA PRESSE to rotorvo lo droit d'abroger lot

l»ttr»t telon l'etpac» disponible

• Si pott ibfo ocrir» a la machine, a doubl» interligne.

• Pner» dadretter vot fottrot comme lui». .Tribun» f ibro», LA PRESSE, C P 4200,

tu«. Place d'Armet, Montreal, H 2 i 3MI.

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A MONTRÉAL, MARDI T K j K l 1 111 Kl

13 AOÛT 1985 mB^mmtmm^wmtwmm LIBRE

Page 8: [I JUMB JAPAS N AIR LINES S'ECRASE PRÈS DE TOKYO AVE …collections.banq.qc.ca/biblio/js/pdfjs/pdfjs-1.6.210... · mm FUJIOKA Japo, —n Sept survi-^ vants ont été retrouvés ce

A 8 • • LA PRESSE, MONTREAL, AAARDI 13 AOÛT 1985

L'ÉCRASEMENT DU 747 DE LA JAPAN AIR LINES

Catastrophe aérienne au Japon

Un 747 aménagé pour transporter plus de passagers

• I SEATTLE ( d'après UPI • et A F P ) Le Boeing 747 des J a p a n Air Lines qui s 'es t é c r a s é h i e r a v e c 524 pe r sonnes à son bord dans le c e n t r e du J a ­pon ava i t é t é s p é c i a l e m e n t mo­difié p o u r t r a n s p o r t e r p rès de 150 p a s s a g e r s de plus que nor­m a l e m e n t , a r é v é l é h i e r un por­te -paro le de la soc ié té Boeing.

L ' i n t é r i e u r du 747-SR a v a i t é té conçu s p é c i a l e m e n t pour la liaison i n t é r i e u r e de cou r t e dis­t ance Tokyo-Osaka qu' i l effec­tuât q u a n d l ' appare i l s 'est abi-m é s u r une m o n t a g n e

L 'av ion compta i t 528 places occupées p a r 521 pe r sonnes , a préc i sé pour sa pa r t T a d Fuj i -m a t s u . por te -paro le de J a p a n Air Lines à New York . Le g rand n o m b r e d e p e r s o n n e s à b o r d étai t n o r m a l pour les l ignes in­té r ieures , de J A L et d a n s les li­mi te s de la c a p a c i t é m a x i m u m

d 'un 747. J A L uti l ise ces appa­reils modif iés depuis plus de dix a n s , a di t M. F u j i m a t s u .

Le Boeing 747 est le plus g ros avion de l igne ac tue l l emen t en se rv i ce d a n s le inonde ainsi q u e l'un des plus sophis t iqués .

Depuis son p r e m i e r vol le 9 fé­v r i e r 1969. le Boeing 717. un qua­d r i r é a c t e u r l o n g - c o u r r i e r , a t r a n s p o r t é que lque 500 mil l ions de p a s s a g e r s . Selon les de rn iè ­r e s s t a t i s t i q u e s f o u r n i e s . U> Boeing 747 a é t é vendu à 045 uni­tés , dont 608 l ivrés à p r è s d e 70 c o m p a g n i e s a é r i e n n e s d a n s le m o n d e .

La f i r m e a m é r i c a i n e Boeing ( b a s é e à S e a t t l e ) a cons t ru i t p lus ieurs vers ions de cet appa ­reil dont la d e r n i è r e en da l e le Boeing 300 peut , en a m é n a g e ­ment c h a r t e r , t r a n s p o r t e r j u s ­q u ' à 624 p a s s a g e r s .

Les 17 pires catastrophes aériennes depuis dix ans •

L'acc ident , h ier , du Boeing 747 de la J a p a n Air Lines a s ­

s u r a n t la l i a i s o n T o k y o - O s a k a a v e c 524 p e r s o n n e s à bord es t le

plus m e u r t r i e r de l 'h i s to i re de l ' av ia t ion si l'on e x c e p t e la colli­sion en 1977 de deux 747, l 'un de la P a n a m , l ' a u t r e de la KLM, su r la

Un iumbo-jet 7 4 7 de JAL C'est un avion comme celui-ci, un jumbo-jet 7 4 7 , qui s 'est écrasé hier a u Japon , entraînant la mort de 5 1 7 passagers et membres d ' équ ipage . Au moins sept personnes ont survé­cu à la Catastrophe. photolaser Reuter

pis te de l ' a é r o p o r t d e Tene r i f e ( C a n a r i e s , E s p a g n e ) , qui a fait 612 m o r t s .

Avan t la c a t a s t r o p h e d 'h ie r , la plus g r a v e t r a g é d i e imp l iquan t un seul a p p a r e i l é t a i t s u r v e n u e le 3 m a r s 1974 q u a n d un DC 10 des l i g n e s t u r q u e s s ' é t a i t é c r a s é a p r è s a v o i r décol lé de P a r i s , fai­s an t 346 m o r t s . Voici un r a p p e l des plus g r a v e s acc iden t s d ' av ion depuis 1974.

- 3 m a r s 1974 : Un DC-10 des Turk i sh Air l ines s ' é c r a s e d a n s la forê t d ' E r m e n o n v i l l e ( p r è s de P a r i s ) : 346 m o r t s

- 4 d é c e m b r e 1974 : un DC-6 n é e r l a n d a i s t r a n s p o r t a n t des pè­ler ins à La M e c q u e s ' é c r a s e p r é s de Ceylan : 191 m o r t s

- 4 avr i l 1975 : Un C-5 G a l a x y d e l 'US Air F o r c e s ' é c r a s e p r é s de Saigon : 206 m o r t s

- 3 août 1975: Un Boeing 707 jo rdan ien s ' é c r a s e p r è s d ' A g a d i r ( M a r o c ) : 188 m o r t s

-19 s e p t e m b r e 1976 : Un Boeing 727 des T u r k i s h Air l ines s ' é c r a s e p r è s d ' I s p a r t a ( T u r q u i e ) : 164 m o r t s

- 27 m a r s 1977: deux Boeing 747, un de la P a n a m , l ' a u t r e de la KLM e n t r e n t en collision s u r une pis te d e l ' a é ropo r t de Tene r i f e ( C a n a r i e s ) : 612 m o r t s

- 1er J a n v i e r 1978 : un Boeing d 'Air India s ' é c r a s e p r è s de Bom­bay : 213 m o r t s

-15 n o v e m b r e 1978 : Un DC-8 is­l anda i s t r a n s p o r t a n t d e s pè le r ins

indonésiens à La Mecque s'écra- ; se à Colombo : 199 morts

- 25 mai 1979: Un DC-10 des American Airlines perd un réac- ! teur au décol lage et s 'écrase sur ; l 'aéroport de Chicago-O'Hare : 273 morts.

- 28 novembre 1979 : Un DC-10 néo-zélandais heurte un volcan dans l'Antarctique : 257 morts .

- 19 août 1980: Un Lockheed Tristar saoudien s 'écrase prés de Ryad : 303 morts

- 1er d é c e m b r e 1981 : Un DC-9 y o u g o s l a v e s ' é c r a s e e n C o r s e ( France ) : 180 morts.

- 9 Juillet 1982 : Un Boeing 727 de la P a n a m s 'écrase prés de la Nouvelle Orléans : 153 morts .

- 1er septembre 1983 : la chasse soviétique ouvre le feu sur un Boeing 747 de la compagnie sud-coréenne K A L : 269morts .

Trois gros accidents en 8 5 Depuis le début de 1985 on dé­

plore trois accidents meurtriers : - 18 février 1985 : Un Boeing 727. de la compagnie Iberia s 'écrase prés de Bilbao ( nord E s p a g n e ) : 148 morts .

- 23 juin 1985 : Un Boeing 747 d'Air India s 'abime en m e r au s u d - o u e s t d e l ' I r l a n d e : 325 morts.

- 2 août 1985 : Un Tristar des Delta Airlines s 'écrase sur l'aéro­p o r t d e D a l l a s F o r t W o r t h ( Texas ) : 131 morts . — Agence France-Presse

Bagage d'un terroriste à bord du 7 4 7 d'Air India

I V A N C O U V E R ( d ' a p r è s ™ C P ) - Un b a g a g e a p p a r t e ­nant à un t e r r o r i s t e p r é s u m é a é té p l acé à bord du Boeing 747 d 'Air India qui s 'es t a b a t t u en m e r d ' I r l a n d e et cola à c a u s e d 'une e r r e u r d 'un e m p l o y é de C P Air, a f f i r m e le V a n c o u v e r Pro­vince d a n s son édition d 'h ie r .

Le quot id ien p rec i s e qu 'un em­ployé de C P Air à l'aéroport in­te rna t iona l de Vancouve r a per­

m i s a u t e r r o r i s t e p r é s u m é L . Singh d ' e n r e g i s t r e r son b a g a g e pour le vol 182 d 'Air India , s a n s ê t r e en possession d 'un billet. 1.. Singh a p a y é en espèces un billet pour le vol 60 de C P Air Vancou­ver -Toronto le 22 juin d e r n i e r .

Il a d e m a n d é ensu i t e à l ' em­ployé d ' e n r e g i s t r e r son b a g u y e pour une c o r r e s p o n d a n t e su r le Boeing 747 d 'Ai r India qui pa r t a i t de Toronto le m ê m e jou r .

L'ÉCRASEMENT DE L'AVION À DALLAS

Le bulletin de météo n'a pas été transmis

am W A S H I N G T O N ( d ' a p r è s • AP et U P I ) - La C o m m i s ­sion na t iona le de la s écu r i t é d e s t r a n s p o r t s aux Etats-L 'n is che r ­che toujours à d é t e r m i n e r pour­quo i l es c o n t r ô l e u r s a é r i e n s n 'ont pas t r a n s m i s au pilote de l 'avion de Del ta Air Lines qui s'est é c r a s é à Da l l a s , au T e x a s , le 2 août , un bulletin météorolo­gique é m i s dix minu te s a v a n t la c a t a s t r o p h e .

L 'avion, t r a n s p o r t a n t 163 per­s o n n e s , s ' e s t a b a t t u s u r l e t e r r a i n de l ' aé ropor t au c o u r s d 'un violent o r a g e , e n t r a i n a n t la mor t de 132 pe r sonnes et d ' u n e pe rsonne se t rouvan t au sol.

I n m e m b r e d e la c o m m i s ­sion. P a t r i c k Burs ley , qui dirige l ' enquête , a d é c l a r é que « le m a u v a i s t e m p s é ta i t la c a u s e pr inc ipale de l 'accident, » m a i s q u e les e n q u ê t e u r s n ' a v a i e n t pas encore é tab l i si le phénomè­ne du coup de ven t ava i t j oué un rôle d é t e r m i n a n t dans la c a t a s ­t rophe .

« Il a p p a r a î t q u ' u n bu l l e t in mé téoro log ique a é t é r e m i s aux con t rô l eu r s une d iza ine de mi­n u t e s a v a n t l ' a c c i d e n t , m a i s qu' i l n ' a pas é té t r a n s m i s , » a d é c l a r é M. Burs ley , qui é ta i t i n t e r rogé d i m a n c h e à l ' émiss ion du r é seau CBS. F a c e the Na­tion.

« Nous e x a m i n o n s cet aspect et e s sayons de s a v o i r si ce bulle tin a u r a i t dù ê t r e t r a n s m i s et les conséquences que cela a u r a i t pu avoi r s u r la sui te d e s événe­m e n t s . »

La t r ansc r ip t ion des 14 minu­tes d e conversa t ion e n t r e le pi­lote du vol 191 et la tou r de con­t rôle indique que ni l ' équ ipage ni les con t rô leurs ne s e m b l a i e n t avoi r consc ience de l ' in tens i té de l ' o rage . Il n 'y a a u c u n s igne d ' a l a r m e j u s q u ' à ce q u ' u n con­t rô leur enjoigne le pi lote de ne pas a t t e r r i r , p réc i se l ' a r t i c l e du jou rna l .

Juin 1985

Un Boeing 747 d'Air India s'écrase au large de la côte irlandaise à la suite d'une explosion — 329 morts.

Mars 1974

Un DC-10 des lignes turques s'abat au nord-est de Paris — 346 morts.

Mars 1977

Un Boeing 747 de Pan American et un Boeing 747 de KLM entrent en collision au-dessus de Tenerife. Iles Canaries — 582 morts.

Un Lockheed L-1011 saoudien s'écrase a l'atterrissage a Riyad. Arabie Saoudite — 301 morts.

Les grandes tragédies de l'aviation commerciale

Un Boeing 747 des Japan Airlines s'écrasa près de Saka, au nord-ouest de Tokyo — 524 personnes à bord.

Cette carte indique les cinq plus importantes catastrophes aériennes survenues dans le monde entier.

Le pire ennemi du pilote: le mystérieux « windshear» • | La t r agéd ie du vol 191 de * Del ta a l ' a é ropor t de Dal-l a s - F o r t h - W o r t h . a u d é b u t du mois , a r e m i s en l u m i è r e le phé­n o m è n e na tu re l le plus dangeu-r e u x a u q u e l un p i l o t e p u i s s e ê t r e confronté , le « w i n d s h e a r ». qui a p rovoqué selon les Amér i ­cains 28 acc iden t s qui ont fait 491 m o r t s et 206 blessés depuis

1961

GILLES GAUTHIER

Il est peu f réquent au Québec et au C a n a d a , g r â c e n o t a m m e n t à n o s o r a g e s r e l a t i v e m e n t moins violents, et le pi lote de votre appare i l court beaucoup plus de r i sques de le r e n c o n t r e r si vous vous rendez en Flor ide pour vos v a c a n c e s .

C 'es t du moins ce que soutien­nent les e x p e r t s de T r a n s p o r t s Canada pour exp l iquer l 'absen­ce de m e s u r e s de dé tec t ion du « w i n d s h e a r » — express ion m a l t radu i t e en f r ança i s p a r « cisail­lement du vent » — d a n s les aé­ropor t s du p a y s . Ils a joutent que les s y s t è m e s de dé tec t ion a m é r i c a i n s ne sont p a s f iables et q u e les enquê te s du B u r e a u canad ien d e la s é c u r i t é aér ien­ne ( BCSA ) indiquent q u e le ci­sa i l l ement n ' a j a m a i s j oué un rôle m a j e u r d a n s un acc iden t d 'avion au p a y s .

Ce qui ne signifie p a s pour au­tant qu ' i l s ' ag i s se , m ê m e d a n s le sud , d 'un p h é n o m è n e répan­du. Un pilote peut ne j a m a i s avoi r à y fa i re face a u cour s de sa c a r r i è r e ou ne le r e n c o n t r e r q u ' u n e seu le fois, a exp l iqué à LA P K E S S K David J i m e n e z de Boeing.

Le p r o b l è m e vient j u s t e m e n t du fait q u e le c o m m a n d a n t de

bord qui est confronté au cisail­lement pour la p r e m i è r e fois perd de p réc ieuses secondes à se d e m a n d e r ce qui se p a s s e . Ce qui c r é e é v i d e m m e n t une si tua­tion cr i t ique au déco l lage et à l ' a t t e r r i s s a g e , a lors qu ' i l n 'y a pas de beaucoup de m a r g e de m a n o e u v r e pour c o n t r e r les ef­fets des c h a n g e m e n t s de d i rec ­tion du vent et la poussée q u e ce d e r n i e r e x e r c e ve r s le sol . À hau t e a l t i tude , les v a r i a t i o n s et p ress ions sont bien su r moins suscept ib les d ' avo i r des effets fâcheux .

G é n é r a l e m e n t a s s o c i é à un o r a g e , le « w i n d s h e a r » es t un p u i s s a n t ven t d e s c e n d a n t qui s ' é t a l e d a n s t o u t e s l e s d i r e c l i o n s . L ' a p p a r e i l qu i e n t r e à ba s se a l t i tude d a n s ce c h a m p i ­gnon inve r sé r e n c o n t r e r a des vents de face qui auron t t endan­ce à le faire m o n t e r en ver tu des lois de l ' a é r o d y n a m i q u e . Le pi­lote, ne se dou tan t de r ien , ré­du i ra les gaz . Mais de l ' a u t r e cô té du c h a m p i g n o n , les ven t s soufflent a v e c au t an t d ' in tens i ­té m a i s en d i rec t ion opposée : la v i tesse d e l ' appare i l es t b ru s q u e m e n t r é d u i t e . S ' a j o u t e la poussée ve r s le ba s . Le com m a n d a n t de bord n 'a p a s tou jour» le t e m p s , si p r è s du sol, d ' a u g m e n t e r s u f f i s a m m e n t la poussée d e s m o t e u r s .

Neil S t anden , d i r e c t e u r du dé­ve loppemen t technologique au s e r v i c e d e la nav iga t ion a é r i e n ne à T r a n s p o r t C a n a d a , a d m e t q u e le m i n i s t è r e des T r a n s p o r t s ne possède p a s de données s u r l ' in tens i té d e s o r a g e s au Cana d a , m a i s s o u t i e n t q u ' i l s son t moins for ts q u e dans le sud et ne sont j a m a i s assez violents pour cons t i t ue r un d a n g e r pour l ' av ia t ion .

Gil les Desau te l s , d ' E n v i r o n n e m e n t C a n a d a , p réc i se de son côté qu ' i l n 'y a pas d ' o r a g e s en h i v e r et q u e les condit ions pro­voquan t ou ré su l t an t des t e m p ê ­

tes de neige et b o u r r a s q u e s ont des c a r a c t é r i s t i q u e s tout à fait d i f fé ren tes de cel les qui engen­dren t les pluies d i luviennes et lev vents violents d ' é té . Le ci­sa i l l ement ne peut a peu p rè s pas se p rodu i re pendant la sai­son froide. Il n 'y a s ta t i s t ique­ment aucune j o u r n é e avec ora­ge à Mont réa l e n t r e n o v e m b r e et m a r s et il y en a 25 pendant le res te de l ' année comparative­ment à 30 à New York. 45 en Ca­roline du nord et plus de 100 d a n s ce r t a in s coins de la Flori­de .

Ce qui ne signifie pas qu' i l s 'agit d 'un p h é n o m è n e qui a d e s conséquences g r a v e s s e u l e m e n t en r é g i o n s s u b t r o p i c a l e s . Ce sont en effet les acc iden ts du DC-10 d ' Iber ia à Boston en 1973 et celui du Boeing 727 d ' K a s t e r n à New York en 1975 qui ont per­mis aux e n q u ê t e u r s a m é r i c a i n s de le « d é c o u v r i r » .

Que fait-on pour fa i re face a u « w i n d s h e a r » '.' Les A m é r i c a i n s font l 'essai d 'un r a d a r appe l é Dopple r qui , croi t-on, pour ra le dé t ec t e r . Une c e n t a i n e s d ' aé ro ­por t s des USA, dont Da l las , ont des appa re i l s de dé tec t ion du ci­sa i l l emen t . Il s ' ag i t de 6 à 12 dé­t e c t e u r s ins ta l lés au sol a u t o u r de l ' aé ropor t pour m e s u r e r la v i tesse et la d i rec t ion du vent . Mais ils ne dé t ec t en t le phéno­m è n e q u ' a u n i v e a u du sol. De p l u s , le « w i n d s h e a r » e s t un p h é n u m è m e isolé e t l imi té qui peut « p a s s e r » e n t r e deux dé tec ­t e u r s .

C h e z l es c o n s t r u c t e u r s d ' a ­vions, un por te -pa ro le d 'A i rbus à New York exp l ique qu 'un sys­t è m e mis au point pour le Con­c o r d e , l'« Alpha F loo r » a é t é in­t é g r é d è s le d é p a r t s u r s o n p r e m i e r a p p a r e i l , l 'A-300, e t a m é l i o r é sur le 310. Des dé tec ­t eu r s ins ta l lés s u r les ailes font a u t o m a t i q u e m e n t a u g m e n t e r la p u i s s a n c e d e s m o t e u r s s ' i l y pe r t e d ' a l t i tude , tout en ave r t i s -

A L avion tonconl to d o t v o n l t do loco p lu t l o t i r

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lo p tototon do I ou dooetndont . D Lo vont vtont do l'artroro Lo vtlooo» do-

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Dangereux lors du décollage, le phénomène météorologique appelé « windshear », auquel les Américains at t r ibuent 28 accidents en 20 a n s et qui frappe brusquement, peut être encore plus néfaste au moment de l 'atterrissage : la marge de manoeuvre du pilote dimi­nue à mesure que l 'avion se rapproche du sol.

san t le pilote. Sur l ' avion A-320 qui s e r a mi s en s e r v i c e en 1988, le r e m p l a c e m e n t des c o m m a n ­des m é c a n i q u e s p a r les impul­s ions é l e c t r o n i q u e s ( « fly-by-w l r e » ) p e r m e t t r a u n e iden t i f i ca t i on et u n e r é a c t i o n encore plus p réc i ses e t r ap ide s .

Nouveau système de détection

Boeing e s p è r e c o m p l é t e r d ' ici la fin de 1985 la définit ion d 'une a p p r o c h e globale du p r o b l è m e qui c o m p r e n d r a deux a s p e c t s : i n s t r u m e n t s e t e n t r a i n e m e n t

des pilotes. Au cours des pro­c h a i n e s s e m a i n e s , l e s é t u d e s d'amélioration des instruments sur les appareils de nouvelle gé­nération ( 757 et 767 ) à cockpit « électronique » seront complé­tées pour y ajouter la détection du c isai l lement . On prévoit ins­taller, sur le nez de l'appareil pense- ton , des détecteurs qui déclaucheront une a larme sono­re ou lumineuse advenant une si tuat ion d a n g e u r e u s e et per­mettront au pilote d'exécuter i m m é d i a t e m e n t l es m a n o e u ­vres de dégagement apprises

sur s i m u l a t e u r . On e n v i s a g e aussi d'intégrer les données tou­chant le phénomène à un appa­reil existant, avec lequel le pi­l o t e e s t b i e n f a m i l i e r , l'indicateur électronique de di­r e c t i o n et d ' a l t i t u d e , et d'a­méliorer encore la précision de ce dernier. Res te à voir si c e s m e s u r e s p o u r r o n t ê t r e i n t é ­g r é e s aux a p p a r e i l s plus an­ciens tels les 747, 737 et 727.

Ottawa attend que Washing­ton complète ses études sur les radars et envisagera de s'en procurer s'il les juge ef f icaces .

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Page 9: [I JUMB JAPAS N AIR LINES S'ECRASE PRÈS DE TOKYO AVE …collections.banq.qc.ca/biblio/js/pdfjs/pdfjs-1.6.210... · mm FUJIOKA Japo, —n Sept survi-^ vants ont été retrouvés ce

LA PRESSE, MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985 • • A 9

L'ÉCRASEMENT DU 747 DE LA JAPAN AIR LINES

La queue du Boeing japonais brûle encore après avoir échoué sur un flanc de montagne. D'autres débris encore en feu, ont été repérés par les pilotes qui ont survolé la catas­trophe, photolaser AP

À Osaka, c'est la panique. Ceux qui attendaient parents et amis se massent pour entendre la longue nomenclature des malheureux passagers du vol 123 de Japan Air Lines qui

s'est écrasé dans les Alpes japonaises. Avant même que les secouristes n'aient atteint le lieu de la catastrophe, on était déjà persuadé de n'y trouver aucun survivant, photolaser Reuter

L'O'BON: PRINCIPALE FÊTE NATIONALE BOUDDHIQUE DU JAPON

La tragédie frappe des familles entières qui retournaient à leur lieu de naissance M TOKYO — « J e vous en ™ prie... je vous en prie... à j 'aide ! Je ne peux pas contrôler ravion ! » • C'était le message de détresse {jue le pilote du vol 123 de Japan JÙrlines a transmis à la tour de contrôle de Haneda une vingtaine i

hUGUETTE LAPRISE collaboration spéciale I

j e minutes avant que l'appareil tS&s'écrase dans une région mon-rjrgjieu.se inhabitable et sous-dé-veloppée du Japon, appelée les Alpes japonaises, î l l a fallu quatre heures, après

Aie l'appareil eut disparu du ra-cjàr, pour localiser, par hélicoptè-îfe, ce qui semblait le site de la rsjàstrophè. Dans la nuit dense, troKs incendies ont fait rage à so ixante k i l o m è t r e s au nord-ouest de la capitale, dans la pré­fecture de Nagano, où le plus pro­che: village Kita Haiki Mura s e trouve à plus de quinze kilomè­tres.

Dès les premières lueurs de l'aube, les caméras ont transmis

les premières images. Aucun si­gne de vie. On pressentait le pire. De la fumée noire et haute ; des arbres qui brûlaient encore avec les débris de l'appareil dont le fu­selage et les ailes sont répartis sur trois endroits assez éloignés les uns des autres. Le site monta­gneux n'est accessible qu'à pied. Ce ne sont que pics escarpés, ra­vins, arbres enchevêtrés, une vé­ritable jungle. Aucun hélicoptère ne peut même s'y poser. Mais contrairement à ce que l'on avait d'abord craint, les premiers alpi­nistes à rejoindre le lieu de la ca­tastrophe découvriront quelques survivants parmi les 524 passa­gers — dont 15 membres d'équi­page.

C'est un peu avant que le jour ne se lève que les premiers alpi­nistes ont entrepris d'escalader la montagne et les pics. Il leur faudra des heures avant d'attein­dre l'endroit du désastre.

Aux difficultés que rencontrent les équipes de sauvetage, à la confusion générale qui semble dominer, depuis le premier si­gnal de détresse du pilote, la pire tragédie de l'aviation civile im­

pliquant un seul appareil, vient s'ajouter le fait que les parents des victimes — la plupart d'entre eux sont des Japonais à l'excep­tion de 21 étrangers — ont gagné à bord d'autobus le village de Kita Haiki en pleine nuit et sous une pluie torrentielle à la recher­che des disparus.

Des familles entières sont impliquées

Les passagers du vol 123 de Ja­pan Airlines ne sont d'habitude que des hommes d'affaires, qui font la navette entre les deux ceintures industralisées du Ja­pon, Tokyo et Osaka. Mais dans l'avion qui s'est écrasé, et qui a qu i t t é l ' a é r o p o r t de Tokyo à 18 h 12, soit 12 minutes plus tard que prévu, ce sont des familles entières qui se sont retrouvées : grand-parents, parents, enfants.

Tous les ans, pendant les der­niers jours d'août, les Japonais célèbrent l'O'Bon, la principale fête nationale bouddhique qui se termine par la Féte des Morts. Une longue tradition qui ramène les Japonais vers le lieu de leur naissance. Les écoliers sont en

vacances ; les ouvriers se per­me t t en t a l o r s q u a t r e ou cinq jours de congé. La plupart du temps avec leurs enfants, les mè­res vont passer quelques jours dans leur famille. Les pères les y rejoignent.

Puisque près du tiers de la po­pulation du Japon vit dans la zone métropolitaine de Tokyo, les flots de voyageurs à cette époque de l'année se concentrent aux sor­ties de la capitale, que ce soit par air, par route, ou par voie ferrée. Les aéropor t s , les ga res , sont bondés ; les employés , débor­dés ; les avions, les trains, sur­chargés. Samedi dernier seule­ment, les embouteillages sur les principales autoroutes ceinturant la capitale s'étendaient sur une s o i x a n t a i n e de k i lomè t r e s de long.

Des signes que l'avion était surchargé

Que s'est-il passé pour que le vol 123 connaisse ce fatal destin ? On s'interroge...

Les compagnies aériennes et de chemin de fer n'ont-elles pas tendance, pendant cette période

de l'année, à faire ce qu'on pour­rait appeler de la « surcharge » ? Elles augmentent le nombre de vols. Elles font plus que doubler celui des trains et quadrupler le nombre des passagers. Le trafic tout bonnement fou n'est-il pas incontrôlable pour les préposés à l ' e n t r e t i e n , aux r é p a r a t i o n s , etc. ?

Il a fallu huit minutes après le décollage pour que le pilote émet­te sa première alerte. Il lui est dé jà imposs ib le de con t rô le r l'avion, apparemment parce que la porte arrière du côté droit de l'appareil, là où les aliments sont, semble-t-il, conservés, était sé­rieusement endommagée.

Est-il possible, compte tenu de l'ampleur de la détresse contenue dans le message du pilote, qu'en si peu de temps, une telle avarie se soit formée dans la porte ? À T o k y o , on s u p p o s e d é j à sé­rieusement que si telle est la cau­se de la catastrophe, l'appareil n'était pas en état de décoller.

Selon le ministère japonais des Transports, l'avion se trouvait à 15000 pieds d'altitude quand le pi­lote a t r a n s m i s son deuxième

message. En conditions norma­les, il aurait dû se trouver à 24000 pieds. On suppose qu'il a tenté de descendre car il lui fallait attein­dre 3000 mètres d'altitude avant d'amorcer les préparatifs d'at­terrissage d'urgence dans le cas d'une telle avarie afin que les passagers ne subissent aucune blessure et que l'appareil ne soit pas dramatiquement endomma­gé. C'est 22 minutes seulement après le décollage que le pilote a en effet émis son second signal de détresse à la Base militaire de Yokota et à la tour de contrôle de Haneda.

« Où suis-je ? Où suis-je ? Je suis perdu ! », s'est-il écrié.

Il se trouvait alors à 45 milles de l'aéroport de Haneda. Le vol 123 avait déjà dévié sensiblement de sa route normale vers le Sud. traversé la péninsule d'Isu, longé la côte du Pacifique pour attein­dre en moins d'une heure le lieu de sa destination.

Mais par un tragique appel du destin, l'avion s'est égaré vers le Nord dans les forêts des Alpes ja­ponaises, entraînant avec lui ses 524 passagers et membres d'équi­page.

• ip m

Kyu Sakamoto photolaser A P • •

Sakamoto iétait à bord du Boeing É TOKYO, ( A F P ) - Kyu Sa­

kamoto, qui devint en 1963 le premier chanteur nippon à fi-

(tirer en haut du hit parade aux :tats-Unis avec la chanson Su-iyaki, était dans le Boeing 747

pes Japan Airlines, qui vient de l 'écraser lundi soir au Japon, Selon ses proches. » Hlroyuki Kagawa a indiqué à la presse que Sakamoto, 43 ans, Jivait acheté un billet 11 y a qua-

I re jours et réservé sa place sur e vol 123 en partance de Tokyo

lundi à dest inat ion d 'Osaka . J Son nom figure sur la liste des passagers et il y a 99 pour cent t e chances qu'il ait été ù bord He l'appareil accidenté », a-t-il estimé. f Selon des amis de l'artiste, kyu Sakamoto avait effective­ment pris lundi In roule de l'aé­roport avec son manager. » Le disque de Sukiyaki, chan-ton- thème d 'une émission de

urlété de la télévision japonai-e, s'était vendu à un million exemplaires aux Etats-Unis.

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L'équipage du Boeing 747 de la JAL Peu de temps après le décollage, le capitaine Masami Takahama ( à gauche ) envoyait déjà un premier signal de détresse. La compagnie publiait hier sa photo, avec celles du co-pilote Yu Sasaki et du navigateur Hiroshi Fukuda. Tous les membres d'équipage ont péri. On compte au moins sept survivants parmi les passagers. photolaser AP

Ceux qui restent Entourée de reporters, cette dame se couvre le visage avec son mouchoir après avoir appris que des pro­ches se trouvaient au nombre des passagers et membres d'équipage qui ont péri hier lors de l'écrase­ment d'un Boeing 747 de la Japan Air Lines. On compte au moins sept survivants. Au nombre des victimes, on retrouve des familles entiè­res qui retournaient à leur lieu de naissance comme le veut la tradition japonaise de l'O'Bon. photolaser AP

21 non-Japonais à bord du 747 I ,1 TOKYO ( AFP ) — Vingt et •*~ un passagers étrangers se trouvaient dans le Boeing 747 des Japan Air Lines qui s'est écrasé hier soir à l'ouest de To­kyo, avec 524 personnes à son bord, ma i s on ignore encore s'ils ont survécu à la catastro­phe.

Parmi les 21 passagers étran­gers le porte-parole a cité le nom d'un ingénieur de la Répu­blique Fédérale Allemande, M. H. Guerke, représentant à To­kyo de la filiale japonaise de la firme chimique ouest-alleman­de BASF.

Les autres passagers étran-

gers comprenaient deux Améri­cains, M. Edward Anderson et M. Hanson, deux Italiens de la même famille A. et C. Moroni, un Anglais, M. K. Matthews, plusieurs chinois de Hong Kong, dont MM. K.K. Lee, C L . Tarn, Chi Dan Yeung et Mme L .K. Cheung.

Sous le coup de la douleur Abimée par la douleur, cette dame doit être escortée par des parents après s'être vu confirmer la présence d'un proche sur le vol qui s'est terminé tragiquement dans les Alpes ja­ponaises. photola«K Retirer

Page 10: [I JUMB JAPAS N AIR LINES S'ECRASE PRÈS DE TOKYO AVE …collections.banq.qc.ca/biblio/js/pdfjs/pdfjs-1.6.210... · mm FUJIOKA Japo, —n Sept survi-^ vants ont été retrouvés ce

A lu LA PRESSE, MONTRÉAL, MARDI 13 AOÛT 1985 I

AVEC LE RÉAMÉNAGEMENT DE FAIRVIEW POINTE-CLAIRE

Une nouvelle génération de centres commerciaux fait ses premiers pas

Verrières, nouvelle fontaine, deuxième étage, nombreux au­tres magasins. photo Michel Gravai, LA PRESSE

Duns 1L> monde do la vente ^ au détail, l 'avenir n'est plus à l 'ouverture de nouveaux cen­tres commerciaux mais plutôt à

J O S É E B O I L E A U

l 'agrandissement de ceux déjà ex i s t an t s . Le cen t re Fa i rv iew Pointe-Claire, propriété de la cor­poration Cadillac Fairview et des propriétés immobilières Markbo-rough, correspond à cette nouvel­le génération de centres commer­ciaux.

Les t r a v a u x de r é a m é n a g e ­ment de $60 millions de Fairview Pointe-Claire sont presque termi­nés. La cérémonie d'ouverture qui aura lieu le mercredi 14 août soulignera a la fois la fin des tra­vaux et le 20e anniversaire de ce c e n t r e c o m m e r c i a l . En 1965, Fairview faisait aussi figure de pionnier : il était le premier cen­tre commercial à permettre de se promener de boutique en bouti­que sans avoir à sortir à l'exté­rieur.

L'ajout d'un second étage a re­

présenté tout un défi puisque l'on tenait à garder le centre ouvert durant les 18 mois qu'ont duré les travaux. À maintes reprises, les ouvriers ont dû travailler de nuit et alors, tout devait être nettoyé avant l'ouverture des magasins chaque matin.

Dorénavant, le centre Fairview Pointe-Claire s'étendra sur une superficie de 1,1 million de pieds carrés. On y comptera 201 éta­blissements de commerce ( ma­gasins à rayons, boutiques, res­taurants ), soit une addition de plus de 100 magasins. Quelques

1 200 emplois sont pa r le fa i t ; même créés.

Les propriétaires de FairvicW' Poiitte-Clairo peuvent au moins: être rassurés : l'inauguration du nouveau centre r éaménagé ne ' risque pas de susciter autant de controverses qu'en 1965. On se; s o u v i e n d r a des p r o b l è m e s qu'avait causé à l'époque une re­production du David de Michel-Ange. Une réplique de la célèbre sculpture, qui avait coûté $10 000, avait été jugée obscène par bien des citoyens du West Island.

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