ile grande canarie 001 (brochure)
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Introduction
Les Îles Canaries étaient déjà connues par les plus anciennescivilisations à cause de la douceur de leur climat. La littératureclassique y situait les Champs Elysées ou le Jardin desHespérides, et durant plusieurs siècles elles furent appelées lesÎles Fortunées. Homère, Hésiode, Platon, Pline et Plutarque nousracontent, à travers les mythes ou l’histoire, comment le petitvent qui souffle dans ces îles, efface les saisons et les rigueursclimatiques.
En effet, le climat des Canaries, souvent décrit comme «l’éternelprintemps», a une oscillation annuelle de 6º à 8º C entre lestempératures moyennes maximales et minimales. Grâce à cette faible amplitude thermique on peut jouir toute l’annéede la même température. Sur la côte, où sont situées les localitéstouristiques, la température ne descend guère au-dessous de18º C en hiver et ne dépasse pas 26º C en été.
Vallée d’Agaete
S O M M A I R E
Introduction 1
365 jours de plage 6
Excursions depuis le sud 11
Toute la nature du monde 16
Bourgs, villages et villes 29
La ville de Las Palmas de Gran Canaria 37
Loisirs et spectacles 42
Renseignements utiles 48
OcéanAtlantique
France
Irlande
Madrid
ÎlesBaléares
Paris
Dublin
Mer MéditerranéeCeuta
Portugal
Lisbonne
E S PA G N E
Royaume-Uni
Melilla
Î L E S C A N A R I E S
Fuerteventura
Lanzarote
Tenerife
La Palma
La Gomera
El Hierro
La Grande Canarie
Londres
Golfe deGascogne
Page de couverture :San Bartolomé de Tirajana.
Grande CanarieTexte :
Hugo Palacios
Imprimé par : EGRAF, S.A.
D.L. M. 22894-20094e de couverture :
Cactus en fleurs. Las Palmas de Gran Canaria
Traduction :Danielle Steffen NIPO: 704-09-245-1
Publié par :© Turespaña
Secretaría de Estadode Turismo
Photographies :Archives Turespaña Imprimé en Espagne
Ministerio de Industria, Turismo y Comercio
Dessin graphique :P&L MARÍN 4e Edition
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d’appartements, offrant touttype de services et de loisirs,en font l’une des premièresdestinations du tourismeeuropéen. Sur cette île on nese pose jamais la question :campagne ou plage. Sur toutela côte on peut profiter desplages splendides, pratiquer lamarche le long des sentiers oule tourisme écologique àtravers une nature exotique etvariée, et connaître un peupledont l’histoire etl’idiosyncrasie sont trèsspéciales, à mi-chemin entrel’Europe, l’Afrique etl’Amérique.
Et tout cela à 22º C.
TABLEAU DES TEMPÉRATURES MOYENNESPRINTEMPS (mai) 20.6 ºCETE (août) 24.2 ºCAUTOMME (novembre) 24 ºCHIVER (février) 19.5 ºC
HorairesHeure. Les Canaries ontl’heure de Greenwich, c’est àdire, la même que la GrandeBretagne et une heure demoins que le reste de l’Europeoccidentale.
Ville de Las Palmas de Gran Canaria
arides, mais leur bas relief etla géologie plus ancienne apermis la formation de plagesétendues.
Grâce à cet emplacementprivilégié la Grande Canariemontre sur sa superficieaccidentée de 1.532kilomètres carrés la verdeur etl’exubérance des îlesoccidentales et la tranquillecôte sablonneuse des îlesorientales. Ce contraste lui avalu le nom de «continent enminiature» ; en effet, il estvraiment difficile de trouversur un territoire aussi petit etaccessible autant de paysagesdifférents.
La Grande Canarie a aussi unetrès bonne infrastructuretouristique. Plus de 150.000places d’hôtels et
des Canaries qui en font unedestination privilégiée pour letourisme. Avec environ 236kilomètres de côtes, 50kilomètres de diamètre et1.950 mètres de hauteurmaximale, cette île dont lenom est le même que celui del’archipel, résume dans sagéographie les contrastes depaysage de toutes les îles.Située entre les îles deTenerife et Fuerteventura, laGrande Canarie se trouve justeau milieu des deux types d’îlesqui constituent l’archipel desCanaries. D’une part, les îlesoccidentales, plus atlantiques,formées par Tenerife, LaPalma, La Gomera et El Hierro,sont caractérisées par un relieftrès accusé et une grandediversité de végétation.D’autre part, Lanzarote etFuerteventura sont plus
Dans cette douceurclimatique, l’orographieaccidentée des îles permet lacoexistence d’une multitudede microclimats, de paysagesdivers caractérisés par lavégétation et le relief. Ainsi, lenord plus frais et humide offreune végétation d’une verdeurexubérante. Le sud, isolé desvents alizés par desmontagnes élevées, a unclimat plus chaud et ensoleillé.C’est dans cette zone, le sud,où se trouvent la plupart desplages et des localitéstouristiques ; le ciel y est clairtoute l’année car la barrièremontagneuse de l’intérieurempêche le passage desnuages.
La Grande Canarie possèdetoutes les bontés du climat,caractéristiques de l’archipel
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Comment se déplacerentre les îlesDepuis la Grande Canarie, il est facile de se rendre dansles autres îles de l’archipel,que ce soit en avion, en ferryou en jet-foil.
AvionIl existe plusieurs volsquotidiens de la compagnieBinter, vers toutes les îles (La Palma et El Hierro viaTenerife), exception faite deLa Gomera qui ne possèdepas d’aéroport.
FerryUn service quotidien deferries, de la compagnieTransmediterránea, relie lessept îles de l’archipel audépart d’El Puerto de LasPalmas de Gran Canaria. Lacompagnie Fred Olsen, quantà elle, propose quatre départsquotidiens d’El Puerto deAgaete à Santa Cruz deTenerife.
Jet-FoilCinq voyages par jour à SantaCruz de Tenerife et un àMorro Jable. La compagnieNaviera Armas relie la GrandeCanarie aux îles de Tenerife,Lanzarote et Fuerteventura.
Moyens de Transport
Comment s’y rendreIl existe des vols réguliersquotidiens avec les principalesvilles d’Espagne et le reste del’Europe. Depuis l’aéroport,un service d’autobus dessertLas Palmas de Gran Canariatoutes les vingt minutes.
Comment se déplacerdans l’île
En autobus (ou guagua)Depuis la Gare routière deGuaguas de Las Palmas deGran Canaria (en face du ParcSan Telmo), on peut prendreun autobus à destination den’importe quel endroit de l’île.
En taxiCertains chauffeurs de taxisproposent des excursionsdans l’île à des tarifs spéciaux.
En voiture de locationIl existe sur l’île denombreuses agences delocation de voiture à des tarifsrelativement économiques,dont plusieurs possèdent desbureaux à l’aéroport.
de tout type. Grâce à lavariété géologique de cetteîle, les plages occupentenviron 50 kilomètres deligne côtière. Pouvoir profiteren même temps d’une natureexotique et variée et de la
mer, sur l’une de ses soixante-dix plages, est l’un des plusgrands attraits de l’île.Certaines de ces plagescomme Playa del Ingles etMaspalomas, avec 250hectares de dunes mobiles etune oasis de palmiers,doivent leur renomméeinternationale à leur beautéindiscutable.
Bien que ces plages soient lesplus connues, il y en abeaucoup d’autres tout aulong de la côte où l’on peutse reposer au soleil. On encitera quatre : San Agustin,Puerto Rico, Mogán et LasCanteras. Toutes ces plagesoffrent un ample éventaild’hébergement, derestaurants et de loisirs detout genre.
Plage de Las Canteras. Las Palmas
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Mais la côte de la GrandeCanarie n’est pas seulementescarpée, elle présente aussiun grand nombre de plages
365 jours de plage
La mer est une présenceconstante dans cette île grâceaux 236 kilomètres de côte.L’Atlantique à ces latitudesest d’un bleu intense avecune certaine houle,conséquence de l’étroiteplate-forme côtière des îlesCanaries. L’action de la mer adonc modelé la côte desCanaries en donnantnaissance à des falaisesescarpées dont la hauteur etla beauté sont imposantes.Les falaises de l’ «Anden Verde» (Quai Vert),au nord-ouest de la GrandeCanarie, sont un exemplespectaculaire de cettecombinaison d’érosionmarine et de soulèvementtectonique. Cette zone, visiteobligée pour tous ceux qui nesouffrent pas de vertige, estparcourue par une route qui,partant du village d’Agaeteremonte peu à peu tout aulong du bord de la falaisepour redescendre finalementvers la plage du Hameau deSan Nicolas, en tout unetrentaine de kilomètres.
Las Palmas de Gran Canaria.Plage de las Alcaravaneras
Plage del Inglés
Playa del Inglés
Playa del Ingles est la plusgrande localité touristique dela Grande Canarie, elle offretous les services d’une petiteville : centres commerciaux,restaurants, salles despectacles, aquaparks, parcd’attractions, etc. Grâce àl’extension aussi bien enlongueur qu’en largeur dePlaya del Ingles un équilibre aété maintenu entre lesconstructions et la capacité dela plage. Cette petite ville doitson apparence tranquille etouverte aux nombreuxbungalows à un ou deuxétages ainsi qu’à l’abondancede zones de jardin.
Tout type d’hébergement yest offert, des petitscomplexes tranquilles debungalows aux hôtelsluxueux. La plupart de cesétablissements travaillentavec des tours opérateurs,permettant de réserver àpartir du pays d’origine àtravers les agences de voyage.
L’urbanisation Playa del Ingless’étend tout autour de laplage du même nom,couvrant trois kilomètres decôtes sur deux vers l’intérieur ;elle finit juste où commenceMaspalomas. Bien que toutesles deux soient en réalité lamême plage, leurs versantssont différents. De n’importequel point de l’avenuemaritime piétonnière quiparcourt d’une extrémité àl’autre la Playa del Ingles, onpeut contempler l’immensitédes dunes, spécialementbelles au coucher du soleil. Lemeilleur site pour les voir estle mirador qui se trouve situéau bout de l’Avenue deTirajana ; on y accède ensuivant la rue piétonnière quiva de la Plaza deFuerteventura jusqu’à laplage.
Plage de San Agustín
San Agustín
San Agustin est l’un desprincipaux centrestouristiques du sud de laGrande Canarie. Bienqu’aujourd’hui il soit reliéurbanistiquement à Playa delIngles et à Maspalomas, ilconstitue néanmoins uneentité propre tout autour desplages de San Agustin et deLas Burras. Des trois localitéstouristiques qui occupentl’extrémité sud de l’île, SanAgustin est la plus proche dela capitale, Las Palmas deGran Canaria, et c’est lapremière que l’on découvreen venant de l’aéroport. Pourarriver à la Plage de SanAgustin, il faut passer sur unmonticule et alors le visiteursera surpris par le vert
subtropical des jardins,contraste inattendu avec lepaysage désertique qu’ilvient de traverser. Cettelocalité est caractérisée parles hôtels, nombreux et debonne qualité, alors que laplage voisine Playa del Inglesoffre surtout desappartements et desbungalows. Dans les ruesbordées de jardins s’élèventles hôtels les plus importantsde l’île, bien qu’il existed’autres établissements detout genre et à tous prix.A San Agustin on trouveraaussi de très nombreuxrestaurants et lieux de loisir,les plus importants étant lecasino «Gran Canaria» et lasalle de spectacles «Scala».
Non Organisées : Il est facile delouer une voiture dans l’île de laGrande Canarie. Il existe denombreuses agences de locationet les prix sont relativement bonmarché. Du fait de la taille del’île, les itinéraires proposés danscette brochure sont facilementréalisables. D’autres endroitsintéressants depuis le sud sontles précipices de Ayagaures,Arguineguin et Mogan, que l’onpeut aussi parcourir à pied.
Excursions le long de la côte
Organisées ou non : Lameilleure excursion courte estcelle qui, depuis San Agustin,El Ingles ou Maspalomas,arrive jusqu’à Mogan enpassant par Arguineguin etPuerto Rico. Une autre optionhabituelle : faire le tour del’île, l’excursion dure unejournée entière.
Excursions depuis le sud
Excursions à l’intérieur
Organisées : Différentesagences offrent des excursionsà l’intérieur de l’île depuis lesud. En général ellesproposent la visite des zonesles plus pittoresques de laGrande Canarie, bien que lavisite la plus courante consisteà parcourir les villages desmunicipalités du sud : Fataga,San Bartolomé et Santa Lucia.Ces excursions, quicomprennent habituellementun repas, sont offertesnormalement par le tour-opérateur qui a organisél’hébergement.
Mogán. Architecture populaire
qui concerne le retour desbandes d’oiseaux qui autrefoisnichaient dans la mare et quifaisaient de ce site uneimportante enclaveornithologique.
La Plage de Maspalomascommence à l’est où finit cellede El Ingles, avec une merinterminable de dunes. Elles’étend vers le nord jusqu’auterrain de golf et vers l’ouestjusqu’au phare. Large de deuxkilomètres, cette plage offrela possibilité de se perdre aumilieu des dunes sansrencontrer personne etprofiter ainsi pleinement decet authentique désert enminiature. Elle est tellementspectaculaire que denombreux metteurs en scènel’ont choisie pour leurs films.
Maspalomas
Maspalomas est le plus ancienet le plus traditionnel descentres touristiques du Sud dela Grande Canarie et sa plageest, sûrement, la plus connueet la plus photographiée detoutes les Canaries. Le petitensemble des hôtels de luxeest situé en plein centre d’unsite naturel, actuellementprotégé, formé par unegrande palmeraie auxsuperbes palmiers desCanaries et un petit lacalimenté par la mer à traversle sous-sol.
Grâce au vert de cette scènenaturelle voisine des grandesdunes dorées elle a étésurnommée l’«Oasis deMaspalomas». Actuellement,cet écosystème est en phasede récupération, surtout en ce
Maspalomas
Puerto Rico
Puerto Rico est une stationbalnéaire, située au sud-ouestde l’île et au fond d’une jolievallée aux versants parsemésde bâtiments entourés denombreux jardins. Puerto Ricoa toujours voulu êtredifférente des autres localitéscôtières et a donc consacrétous ses efforts aux sportsmaritimes et à la navigation.
La vallée s’ouvre vers la mersur une plage artificielleagréable et accueillante,bordée de chaque côté par denombreux bateaux deplaisance ce qui renforce lecaractère marin de ce site.
De plus, les six hectares abritéspermettent au visiteur de jouird’un espace ouvert agréableet de se promener tout aubord de l’eau. Le port deplaisance offre une multitudede possibilités de loisir,d’excursions en bateau, denavigation à voile, moto et skiaquatiques, parachutismenautique, pêche en haute mer,restaurants, etc.
Le séjour à Puerto Rico, le plussouvent en appartements ouen bungalows, a aussi d’autresattraits tels que les centrescommerciaux, l’aquapark, lespistes de sport et une vienocturne animée.
Puerto Rico
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Sites aux alentours :
Los Palmitos Park : Parcbotanique et ornithologique à neuf kilomètres deMaspalomas. Un vergerinattendu de plantestropicales et autochtones,avec plus de 1.200 oiseauxexotiques, maison de papillonset show de perroquets.
Monde Aborigène :Reproduction d’un villageaborigène préhispanique.Kilomètre 6 de la route dePlaya del Ingles à Fataga.
Sioux City : Appelé aussiCañon del Aguila.Reproduction d’un village de l’ouest de l’Amérique duNord. A 300 mètres de laplage del Aguila à SanAgustin.
Excursions en merDe nombreuses excursions enmer sont proposées à bord degrands voiliers, de yachts àvoile ou à moteur, decatamarans, de sous-marins...Les meilleurs sites pour celasont les ports de Puerto Ricoet Mogan. On peut aussi louerdes embarcationsindividuellement avec ou sanspatron, ainsi que passer unejournée de pêche en hautemer. Les réservations peuventêtre faites depuis l’hôtel,l’appartement ou l’agence devoyages, ou directement surles bateaux.
Palmitos Park
Fataga
Las Canteras
Las Canteras est la plage laplus importante de la capitale,Las Palmas de Gran Canaria.Plus de treize kilomètres desable doré s’étendent tout aulong du versant occidental del’isthme sur lequel est située laville et qui unit l’île àl’ensemble des cônesvolcaniques appelé «La Isleta».Vers les années cinquantecette zone était encorerecouverte de bancs de sablecomme ceux de Maspalomas.Aujourd’hui, l’isthme de LasPalmas, large d’une centainede mètres, se trouve occupépar une zone commercialeappelée «El Puerto» qui doitsa naissance à l’importance duport de la ville qui occupe leversant oriental de cet isthme.
Las Canteras est la plagepréférée de beaucoup de«canariens» à cause de sonaccès facile, de son sableagréable et de ses eaux. Lapromenade qui longe la plaged’un bout à l’autre, est unezone très vivante de LasPalmas de Gran Canaria et unendroit idéal pour s’ypromener à n’importe quelleheure du jour ou de la nuit. Lesable est d’une qualitéexcellente et ses eaux sontcomparables à une grandepiscine naturelle bordée d’uncôté par la plage et de l’autrepar une langue de lave enprovenance d’un volcan de LaIsleta. Cette barrière naturelle,La Barra de Las Canteras,empêche l’entrée de la houledu grand large, tranquillisantles eaux du nord et formant àmarée basse une sorte de lacdont l’eau est renouvelée àmarée haute.
Plage de las Canteras
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Mogán
Mogán, petit village typiquede pêcheurs qui a conservéson architecture populaire lorsde la construction du port deplaisance, représente l’un desplus grands attraits pour letourisme des Canaries. Lesmaisons originales de cevillage s’élèvent le long desflancs de la falaise,l’architecture esttraditionnelle : formes droites,murs blancs, portes et fenêtresde couleur. Au-dessous, la villenouvelle, bâtie sur un treillisde canaux, donne sur un portde yatchs parcouru par unepromenade maritime quienchantera.
Le port abrite desembarcations de pêche et deplaisance. En général ce sontdes embarcations de plus de12 mètres réalisant des routestransocéaniques, car ce ports’est spécialisé dans cedomaine. La plage de Mogánse trouve à une centaine demètres plus loin, àl’embouchure du ravin dumême nom. En suivant laroute qui parcourt cetteprofonde vallée versl’intérieur de l’île, on arrive auvillage de Mogán : unitinéraire fort agréable quinous fera découvrir lechangement rapide depaysage, de la côte aride àl’intérieur luxuriant sur peu dekilomètres.
Port de Mogán
craindre d’y rencontrer desespèces d’animaux dangereux :sans serpents -qui n’existentpas aux Canaries- ni insectesvenimeux. Il existe un réseaude «chemins royaux», lesanciennes voies decommunication entre lesvillages de l’île, aménagésaujourd’hui pour lesmarcheurs.
S’aventurer à pied à l’intérieurde l’île, se trouver face à unespace abrupt, de grandesdénivellations et de profondsravins, nous produit parfoisl’impression d’être sur unterritoire encore vierge,éloigné de toute trace decivilisation. Ceci est dû àl’isolement des terres entreelles à cause de l’infinité desversants des montagnes, et aufait que 90% de la populationinsulaire se trouve concentréesur 30% du territoire, sur lacôte.
botanique seulementéquivalente à celle des îlesGalápagos ou Hawaii, l’ontconvertie, depuis le XIXe siècle,en un lieu sacré pour le naturaliste. Plusieursespèces de la flore et de lafaune de l’île sont connuesdans le monde entier, commepar exemple le mythiquedragonnier centenaire, lepalmier, présent dans lesjardins du monde entier, oul’oiseau canari, peut-êtremême le plus célèbre entre lesoiseaux chanteurs.
Aux nombreux itinérairesnaturels que l’on peutparcourir dans l’île en auto, enexplorant les routes sinueusesqui nous font découvrir unpaysage différent tous leskilomètres, il faut ajouter lesexcursions à pied, sans
Une des caractéristiques lesplus surprenantes de cette île,est la variété spectaculaire despaysages. Dans la géographieaccessible de cette île, il estpossible d’y trouver autant detypes de paysage que sur uncontinent. C’est vraiment unattrait indiscutable pour lesamants des panoramasspectaculaires, de la flore, dela géologie ou simplementpour celui qui aime lesexcursions à travers la nature.
L’île de la Grande Canarie aété formée il y a environquatorze millions d’annéesaprès une série d’éruptions
volcaniques très fortes qui ontfait surgir de la mer ungigantesque cône circulairequi constitue l’île actuelle. Le volcanisme de la GrandeCanarie, qui comprend uneextraordinaire variété deprocessus, a toujours intéresséles scientifiques du mondeentier.
L’île représente, avec le restede l’archipel des Canaries, unezone d’intérêt naturel etunique sur la Terre. Lescaractéristiques géologiqueset la particularité de la flore,avec un nombre très élevéd’espèces d’une rareté
Toute la nature du monde
Paysage Volcanique
Excursion à Bandama
Le volcan le plus intéressant etle plus spectaculaire de l’île estsûrement celui de Bandama. Il est formé par un cône biendéfini de 574 mètres d’altitudeet une dépressionimpressionnante de 1.200mètres de diamètre et 220 deprofondeur. Cette énormechaudière, résultat d’uneviolente explosion, est l’un desplus grands cratères de ce typedans le monde entier.
Il est facile d’accéder à lachaudière de Bandama depuisLas Palmas de Gran Canaria,population qui se trouveseulement à 12 kilomètres.Pour y arriver il faut prendre àla gare de «guaguas»(autobus) l’autobus 39 ou, sion s’y rend en voiture, suivre
la «route du centre» (C-811),jusqu’à la déviation au Km.10.On parcourt trois kilomètresenviron et on arrive au pic duvolcan, d’où on a une vueexcellente de la chaudière etde la zone centrale de l’île.
Il est possible de faire unecourte excursion à pied enlongeant la chaudière et/ou eny descendant jusqu’au fond.Pour longer la chaudière, ilfaut partir de derrière le petithôtel du terrain de golf, quel’on peut voir depuis le pic,pour chercher le sentier quiborde les parois du cratère.Pour voir l’intérieur, il existeun chemin qui commence àgauche de l’ermitage de lagrange au bord de lachaudière. Tout au fond, ilexiste un vieux pressoir quiservait autrefois à lapréparation du vin malvoisie.
Bandama
Paysage de la Grande Canarie
la Grande Canarie ; et lamoitié nord-est, plusmoderne, où l’on peutrencontrer des formesvolcaniques plus définies,comme les cratères et lescônes de lave noire.
La première zone présentedeux dépressions volcaniquesgigantesques ou «chaudières» :celle de Tirajana, d’origineérosive et celle de Tejeda, avecun diamètre de 15 kilomètres,née de l’effondrement d’unédifice volcanique et que l’onpeut entièrement contemplerdepuis le mirador de la Cruzde Tejada. Dans l’autre zone,on remarque les cônesvolcaniques de Arucas, Gáldar,Guia, La Isleta et Bandama,ainsi que les cratères ouchaudières des Pinos deGaldar, Los Marteles, PinoSanto et Bandama.
Les Volcans
Les paysages singuliers decette île sont la conséquencede l’origine volcanique. Lacaractéristique principale duvolcanisme de la GrandeCanarie est la superposition destructures modernes sur lesanciennes, donnant lieu à unemultitude de formes de cônes,de dépressions et de couléesvolcaniques. Ces dernières,rivières de lave solidifiée,présentent dans cette île unetelle variété qu’elles la rendentincomparable à aucune autrerégion de la Terre.
L’île est diviséegéologiquement en deuxzones : la moitié sud-ouest, laplus ancienne, caractériséepour avoir souffert desépisodes explosifs de grandepuissance qui donnèrent lieuaux formes singulières desrocs, symboles géologiques de
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Le Désert
Quand les sommets se croisentvers le sud, un paysage tout àfait différent s’ouvre à nosyeux : aride, rocheux, cassé. Si la journée a été nuageuseau nord, on peut voircomment les nuages restentaccrochés sur ce versant, le cielméridional restant toujoursclair sans l’humidité du nord.
Le paysage du sud de laGrande Canarie, près de lacôte, ressemble presque à undésert et ses caractéristiquessont semblables aux terresafricaines voisines. C’est dansses sites du sud que l’on voitce que serait devenue l’île sansles vents océaniques. Lalatitude, en réalité, est lamême que celle du désert duSahara et certains paysagesn’en sont pas très différents,comme les oasis de palmiers,le petit «erg» (désert de sable)formé par les dunes deMaspalomas, ou le massifdésertique d’Amurga, dont labeauté désolée domine toutela côte sud de l’île.
La rare pluviosité annuelle dusud de la Grande Canarie nefavorise pas seulement lesecteur touristique. C’est àcause de ce phénomène qu’ilexiste aussi une curieusevégétation xérophile
Le Jardin BotaniqueViera et Clavijo A sept kilomètres de LasPalmas de Gran Canaria setrouve le jardin botaniqueViera et Clavijo. Il estintéressant de le visiter, et surla route C-811, «du centre»,un signal au kilomètre 7 enindique le chemin à travers unjardin de palmiers.
Le jardin, suspendu sur lesparois d’un très beau ravin, aune extension considérable eten plus de son intérêtscientifique il faut y ajouter lavaleur du paysage. Les plantessont toutes des espècesendémiques de la régionbotanique macaronique(Açores, Madère et Cap Vert)dont les Canaries sont lemeilleur représentant. Lapromenade à travers ce merveilleux jardin botaniqueest un véritable délice et unetrès bonne introduction à lanature de cette île.
Jardin botanique
L’exubérancesubtropicaleIl existe très peu d’endroitsdans le monde qui peuventexhiber une telle diversité deplantes. Les Canaries sontd’ailleurs considérées commel’une des zones les plus richesde la Terre en espècesbiologiques. Parmi les 2000espèces végétales cataloguéesaux Canaries, 600, ce quireprésente presque un tiers,sont endémiques, c’est à dire,qu’elles n’existent nulle partailleurs. Ce chiffre devientimportant si on le compareavec les espèces endémiques del’Angleterre et de la France quisont respectivement 15 et 91.
La flore canarienne est trèsdifférente des deux continentsproches : l’Afrique et l’Europe.Son exotisme est dû à laposition privilégiée desCanaries pendant lesglaciations du Quaternaire.Toute la végétation du sud del’Europe et du nord de
l’Afrique disparut alors, maisles plantes, que l’on peutretrouver aujourd’hui à l’étatfossile sur ces continents,continuèrent à vivre sur cetteîle. Si la valeur scientifique dela flore est énorme, sa beautéet sa variété ne le sont pasmoins.
La zone nord de l’île est laplus verte, montrant toutel’exubérance d’une régionsubtropicale. Mélangées auxplantes endémiques, d’autresbelles espèces grandissent,elles proviennent de régionstropicales : bougainvilliers,ibisques, cocotiers, etc. Les zones de Vaselleco, Teroret Moya sont sans doute lesplus fertiles. Une fois à Moya il faut aller voir le ravin de Los Tiles, lieu de récupérationdes espèces en voie dedisparition de l’île.
Moya
la plus luxuriante, au nord-ouest. Tous ces bois sontfantastiques pour la pratiquede la marche à pied.
Le pin canarien, arbreendémique de ces îles, peutatteindre plus de 60 mètres dehauteur. Sa rareté se manifestedans ses longues feuillesregroupées trois par trois etdans sa capacité, acquisependant des siècles d’activitévolcanique, de bourgeonneraprès avoir été brûlé.Curieusement, son uniqueparent vivant se trouve dansl’Himalaya.
Promenade à traversTamadaba
La pinède de Tamadaba n’estpas seulement la mieuxconservée, elle offre aussil’une des vues les plus bellesque l’on puisse contempler surl’île. Cette pinède se situe surun plateau à environ 1.300
mètres et elle s’élève sur lacôte aux imposants rochersescarpés tombant de cettehauteur à pic dans la mer.
Pour se promener à traversTamadaba, il faut partir envoiture de la localitéd’Artenara. Arrivé aukilomètre 8, on prend labifurcation à droite -la seulepermise- pour longer lapinède. Environ quatrekilomètres plus loin, il fautprendre la déviation à droitevers le campement. A la fin decette piste, il faut continuer àpied, en longeant lecampement sur la gauche, versune zone plate. Là oncherchera avec précaution lebord du rocher escarpé, d’oùl’on peut admirer une vuespectaculaire du RiscoFaneque et l’île de Tenerife.En continuant une centaine demètres le long du bord endirection nord, on arrive à lapointe du saillant, d’où l’onvoit et on entend la mer à plusde mille mètres sous nos pieds.
Tamadaba
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endémique, où il fautsouligner le chardon et la«tabaiba».
Güigüí
Ce massif montagneux situésur la côte ouest de l’île esttrès respecté par les habitantsde la Grande Canarie. A causede son orographie trèsabrupte Güigüi a conservé savirginité naturelle. Depuisquelques années, cet espacedésertique est devenu unsymbole, presque mythique,de l’anxiété de conserver unespace sauvage dans l’île.L’existence de deux plagessplendides de sable sur sa côtea joué un rôle important dansle mythe de ce lieud’excursion. Malgré cela, lemassif de Güigüi conserveencore dans son intérieurtoute la virginité du demi-désert de la Grande Canarie,avec une végétation exotiqueet le mystère conservé de parson accès difficile.
Les Bois
Parmi les 600 espèces végétalesdes Canaries, 32 correspondentà des arbres. Leur importancebotanique vient de leurcondition de fossiles vivantsauthentiques. Ce sont les restesuniques de la grande forêt quicouvrait la zone de laMéditerranée à l’époquetertiaire. Il est probable qu’iln’existe dans aucune autrepartie du monde une forêtcomme celle des Canaries,représentant fidèlement la flored’il y a 20 millions d’années.
Il est encore possible d’y trouverdes enclaves des sept boiscaractéristiques des Canaries :les «Tajares», les palmiers, lessabines, le «fayal-brezal», lelaurier sauvage et le pin. Del’ancienne jungle de lauracéesqui couvrait tout le nord del’île, il ne reste que quelquespetits noyaux en phase derécupération comme celui duravin de Los Tiles de Moya.
Les pinèdes sont très étenduessur l’île. Leur distributioncoïncide avec les plus grandsespaces protégés de la GrandeCanarie, et toutes ont étédéclarées «Parcs naturels». Les principales sont Pilancones,Inagua, Ojeda et Pajonales, ausud-ouest, los Llanos de la Pez,sur les sommets et Tamadaba,
Roque Nublo
Les roches sont en réalité lesrestes de grandes plaquesd’agglomérés volcaniqueslaissées à découvert parl’érosion. L’origine de cesplaques remonte à quatremillions d’années, suite à l’undes plus violents processusd’éruption de l’histoirevolcanique des Canaries.
Les plus connues sont le«Roque Nublo» et le«Bentaiga». Les meilleursendroits pour les voir sont LaCruz de Tejada, Los Pozos dela Nieve et les beaux villagesd’Artenara et Tejeda. D’un deces sites et de préférence à latombée de la nuit, la vision deces monuments naturelssaisira. Miguel de Unamunoles a fort bien décrits en lesqualifiant de «tempêtepétrifiée».
Les “Roques”
Les roches «Roques» sont, sansdoute, les éléments les pluscaractéristiques du paysage dela Grande Canarie. Cesénormes blocs de rochevolcanique qui se détachentdes sommets de la GrandeCanarie confèrent àl’ensemble une beautésingulière. L’omniprésence desroches lorsque l’on regardevers les sommets, expliquepourquoi ces monolithesétaient considérés par lesaborigènes préhispaniquescomme des montagnessacrées. Aujourd’hui, ellesconservent une grande valeursentimentale pour leshabitants de l’île qui lesconsidèrent le symbole de leur île.
Roque Bentaiga
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Excursion au Nublo
Cette courte excursion à pieddoit commencer à laDegollada (col) de la Goleta, à1.578 mètres. Pour y arriver ilfaut un véhicule : deuxkilomètres avant d’arriver auvillage de Ayacata (en venantdu nord), on chercheral’endroit où la route descendbrusquement, avec la vue duNublo à droite. On gare lavoiture pour monter endirection ouest par le chemindu centre, clairement défini,qui enfile la masse de la Rocheque l’on devine au loin. A environ cinquante minutes,on arrive sans difficulté à labase du Nublo, qui de là
s’élève de cinquante mètres -seulement accessibles enescalade- pour atteindre les1.830 mètres. Les vues de lachaudière de Tejeda sontexcellentes.
Pour ceux qui ne disposent pasde voiture, on propose departir de La Culata de Tejeda à1.225 mètres (autobus 29 de lagare de Las Palmas de GranCanaria) et de là monter àtravers le ravin jusqu’à laDegollada de la Goleta par unsentier bien marqué. C’est un peu plus long et il faut compter environcinquante minutes de plusdans les deux sens.
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barrages». On y découvre,outre une succession deformidables barrages, l’un despaysages les plus sauvages etspectaculaires de l’île.
Pour suivre cette route, il fautpartir du village d’Artenara etde là prendre celle qui va versla pinède de Tamadaba. Troiskilomètres après la sortie duvillage, on prend une routequi démarre à gauche endirection d’Acusa et SanNicolás. A partir de là, etpendant les 25 kilomètressuivants, la route descend despentes prononcées à traversun splendide défilé, puis elles’encastre dans l’étroit cheminpar lequel on continue jusqu’àSan Nicolas. Le trajet estsolitaire, on ne traverse aucunvillage, et il n’est pasrecommandé aux personnesqui ne se sentent pas sûrs deconduire en montagne.Arrivés à San Nicolas deTolentino, on continue sixkilomètres de plus jusqu’auPuerto de la Aldea, une belleplage de galets où l’on peutmanger du poisson frais. Delà, il est conseillé de prendrela route de la côte vers le nordsi on veut aller à Las Palmas deGran Canaria, ou vers le sudpour Maspalomas.
Les Ravins
Les ravins sont l’élément depaysage qui caractérise le plusla vie de la Grande Canarie.Des millions d’années de forteérosion ont creusé dans l’îleune multitude de ravins quicourent radialement depuisles cimes à la côte dans toutesles directions. Cette forme derelief, aux changementscontinus de versant et auxdénivellations prononcées,convertit les distances relativesentre deux points en deslongueurs inattendues sur uneîle de ces dimensions.
Ce phénomène a isolépendant des siècles lapopulation des différenteszones de l’île. En effet jusquerécemment, il était plus faciledepuis de nombreux villagesde se rendre en bateau à lacapitale d’une autre île, àSanta Cruz de Tenerife, quepar terre à Las Palmas de GranCanaria. Ces changements deversant créent aussi denombreux «microclimats»dans les diverses zones de l’île.Les ravins ont joué un rôleimportant dans la vienaturelle en favorisant desformes multiples et variées devégétation.
Les Barrages
Dans la configuration dupaysage de l’île, il y a unélément qui, bien que nonnaturel, donne à la GrandeCanarie une personnalitédifférente de celle du reste del’archipel : ce sont lesbarrages. Ils ont tous étéconstruits pour profiter de lagéographie ravinée de l’île quiversait dans la mer toute l’eaudes rares pluies.
Dans cette terre aux ravins profonds et auxdénivellements marqués, les barrages prennent desformes très particulières,toujours suspendus àd’invraisemblables rochersescarpés et apparaissant dansles sites les plus inattendus.
Barrage de Chira
Certains, les plus grands et les plus accessibles, sontaujourd’hui des lieuxd’épanchement. Parmi cesderniers il faut souligner lesbarrages de Chira et de laCueva de las Niñas, bien qu’ilen existe beaucoup d’autresaussi beaux : les barrages deLos Pérez, celui de Hornos, ElMulato, Soria, Ayagaures,Tirajana, Parralillo, Siberio,etc. Tous méritent uneexcursion.
La route des barrages
L’une des plus belles et desplus solitaires routes de laGrande Canarie est celle quel’on appelle «route des
Arucas. Eglise de San Juan
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le volcan de la Montagne deArucas avec d’excellentes vuespanoramiques sur la côte nord,mérite aussi une visite.
En faisant 15 kilomètres de plus,on arrive à Teror,vraisemblablement le plus beauvillage de la Grande Canarie. Ilfaut visiter la Basilique de laSainte Patronne de l’île, NotreDame du Pin (Nuestra Señoradel Pino) et voir les beauxalentours, exemple magnifiquede l’architecture traditionnelledes Canaries, avec un muséeintéressant : celui de la Maisondes Patrons de la Vierge.
De Teror nous continuons notrechemin vers Valleseco, à sixkilomètres, à travers la zone laplus verte de l’île, en nousarrêtant pour contempler lesbelles vues du Balcon deZamora. On reprend ensuite laroute vers l’intérieur jusqu’à la
Bourgs,villages etvilles
Le nordItinéraire : Arucas • Teror •Valleseco • Moya • Guía •Gáldar • Agaete • Puerto delas Nieves
La zone nord de l’île est la plusfertile et donc la plus peupléedepuis l’époque des aborigènes.Un itinéraire à travers cettecontrée, traditionnellementagricole, nous conduira versplusieurs villages traditionnelsde la Grande Canarie, entre unpaysage luxuriant de bananierset d’autres arbres fruitiers.
Pour commencer, nousdémarrons de Las Palmas deGran Canaria en prenant laroute du nord C-810 vers la villehistorique d’Arucas. C’est latroisième ville de la GrandeCanarie, développée au débutdu siècle grâce à la culture de labanane. Il existe aujourd’huiencore de grandes extensionsqui dessinent une frange verteautour du centre urbain. Il fautsouligner la grande basiliquenéogothique de San Juan et laMansion de Gourié (muséemunicipal). Dans les alentours,
Excursions à la valléed’Agaete et au ravin de Guayadeque
Les ravins d’Agaete et deGuayadeque sont les plusbeaux de l’île. Tous les deux setrouvent dans des zonesdifférentes offrant deux typesdistincts de végétation et depopulation humaine.
La vallée d’Agaete part duvillage blanc du même nom aunord-ouest de l’île et elles’élève rapidement versl’intérieur. Dans un courtespace de temps, le paysagechange de l’aridité de la côteà la verdure des arbresfruitiers tropicaux, pouratteindre finalement le niveaude la pinède.
La route aboutit à la stationbalnéaire de Los Berrazales,avec des vues splendides surles rochers escarpés deTamadaba.
Le ravin de Guayadequeappartient à la commune deAguines, à l’est. De ce villagede grande tradition artisanale,on prend une bifurcation quimène au lit encastré du ravin.L’ascension par cette valléeprésente un plus grandcontraste que celle d’Agaete,et les vues sont aussi d’unegrande beauté. Ici lavégétation est surtoutxérophile et la populationhumaine a la particularité dese situer dans les grottes,aspect hérité des aborigènespréhispaniques dont ontrouve encore beaucoup devestiges.
Agaete
Teror. Patio de la Maison-Musée de los Patronos de la Virgen
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aborigène des Canaries. Dans lesalentours de la ville, il existedeux autres gisementsimportants : les nécropoles deLa Guancha et El Agujero.
On continue 10 kilomètres deplus par la route C-810 vers laville de Agaete, village blanc,comme une enclave dans unetrès belle vallée qui mérite
d’être parcourue en suivant laroute vers Los Berrazales. Deretour à la côte, on prendra unedéviation de deux kilomètresvers le port de Agaete ouPuerto de Las Nieves, petiteville maritime où l’on peutdéguster un très bon poisson. Lànous visiterons l’Ermitage et sonfameux triptyque flamand duXVIe siècle et nous y regarderonsla mer pour y voir l’aiguillevolcanique du Dedo de Dios(Doigt de Dieu), les imposantsrochers escarpés de Faneque etTirma, et le port d’où partenttous les jours les bateaux vers lacapitale de Tenerife. Pourrevenir à Las Palmas de GranCanaria, il faut reprendre laroute C-810 et suivre par la côte les 38 kilomètres.
año 2005
La ville de Galdar, anciennecapitale aborigène de l’île setrouve à 3 kilomètres de Guia etelle s’étend au pied d’un volcannu. Un dragonnier centenaire sehausse dans la cour de la Mairieet sur la place s’élève l’églisehistorique de Saint Jacques desChevaliers (Santiago de losCaballeros). Tout près se trouvele gisement archéologique de laCueva Pintada (Grotte Peinte)avec les meilleurs échantillonsde peinture rupestre du monde
Plaza de Teresa de Bolivar. Teror Église. Agaete
chaudière de Los Pinos deGáldar, un volcan qui dominetout le nord de la GrandeCanarie, puis on descend plustard vers Moya où nousvisiterons le ravin de Los Tiles.On traverse la petite jungle de laurier sauvage et 13kilomètres plus loin s’étendGuia, petite ville connue pourses fromages et pour sacurieuse grotte préhispaniquedu Cenobio de Valerón.
Tejeda
mérite une visite. Septkilomètres plus loin, on est faceà San Mateo, situé sur unplateau boisé d’arbres fruitiers à950 mètres au-dessus du niveaude la mer. Ce village agricoleexhibe un bel échantillond’artisanat des Canaries dans lemusée Cho Zacarias.
Après avoir abandonné SanMateo, on commence à monterrapidement vers les sommets. A un peu plus d’un kilomètre,nous trouvons une bifurcation àdroite qui conduit à MontañaCabreja, un mirador aux amplesvues. On revient sur nos pas pourprendre de nouveau la routeprincipale, puis la déviation àCueva Grande, et aprèsquelques kilomètres de montéetrès prononcée on arrive à uncroisement où, si l’on veutaccéder au point le plus haut del’île, le Pozo de las Nieves (Puitsdes Neiges) de 1.950 mètres, ilfaut se dévier de trois kilomètressur la gauche. De retour aucroisement, il faut prendre la
route qui huit kilomètres plusloin nous mène à Ayacata, enpassant par les Llanos de la Pezet le Roque Nublo. Cette petitelocalité, au pied d’énormesroches escarpées, est célèbrepour ses amandiers en fleur.
Ensuite, on prend la direction deTejeda et Artenara, par uneroute aux vues formidables sur lachaudière de Tejeda et RoqueBentaiga. A Artenara, le villagele plus haut de la GrandeCanarie, nous visiterons lefameux Sanctuaire de la Viergede la Cuevita. De là, 12kilomètres plus hauts, nousarrivons à la Cruz de Tejeda(Croix de Tejeda), située dans unsite panoramique stratégique.On recommande de s’arrêter etdéguster les produits typiques dela zone qui sont vendus dans les alentours. Une fois les forces reprises, nousrevenons à Las Palmas de Gran Canaria par la C-811, enprenant une descente continue de 34 kilomètres.
San Mateo. Musée Cho Zacarías
Le centre
Itinéraire : Tafira Alta •El Monte • Santa Brígida •San Mateo • Cueva Grande •Ayacata • Tejeda • Artenara •Cruz de Tejeda
Cet itinéraire nous conduit àtravers la voie la plus populairede l’île, «la carretera del centro- route du centre», vers lesvillages de l’intérieur et lessommets. Ce parcourspanoramique traverse lescommunes montagneuses ennous montrant la riche variétédu paysage de la Grande Canarie.
En partant de Las Palmas deGran Canaria par la C-811, aprèsneuf kilomètres, on arrive aux
localités de Tafira Alta et El Monte, zonestraditionnellement résidentiellesavec de très beaux jardins. Prèsde là, se trouvent le jardinbotanique et la Chaudière deBandama. En suivant versl’intérieur à travers un paysagefleuri nous trouvons très viteSanta Brigida, cachée entre lespalmeraies, et dont l’église
año 2005
Temisas
Canaria. Dans cette villehistorique, qui fut capitale del’un des deux royaumespréhispaniques de la GrandeCanarie, sont conservés deuxdes meilleurs et plus ancienséchantillons de l’architecturedes Canaries : les quartiers deSan Juan et San Francisco. A SanJuan il faut remarquer l’églisede Saint Jean Baptiste du XVe
siècle. Enfin, le quartier de SanFrancisco est l’un des joyaux del’île avec son tracé presqueintact depuis le XVIe siècle.
La population suivante estIngenio à 13 kilomètres deTelde. Son nom fait allusion àl’antique condition de sucrieringénieux. Actuellement, cebourg est connu pour sonartisanat, spécialement leslabeurs de fil, la fameuse
«broderie -calado canario», quel’on peut admirer au Musée dePiedra. De là, et en parcouranttrois kilomètres on arrive aubourg de Agüimes, ported’entrée au ravin deGuayadeque, dont l’intérêt dupoint de vue du paysage et del’archéologie est très important;on y verra une grandemultitude de grottespréhispaniques.
Une route sinueuse nous mènedix kilomètres au-delàd’Agüimes au village deTemisas, sans doute l’un desrecoins les plus exotiques de laGrande Canarie, et encontinuant neuf kilomètres deplus on arrive à Santa Lucia. Icion sera surpris par l’architecturesoignée et blanche qui émergeau milieu d’une mer depalmeraies, et par la grande
San Bartolomé de Tirajana
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Le sud
Itinéraire : Telde • Ingenio •Agüimes • Temisas •Santa Lucía • San Bartoloméde Tirajana • Fataga • Arteara
La commune du sud, à traverslaquelle nous conduit cetteroute, est caractérisée par sonaspect africain. La grandearidité de ses terres a maintenucette zone très peu peupléejusqu’au commencement duboum touristique. Pendant desannées ce fut une «commune
año 2005
oubliée» dont la vie s’estdéveloppée en marge del’orientation atlantique dunord. Nous commençons cetitinéraire dans la ville de Telde,deuxième population de l’îleaprès Las Palmas de Gran
La ville de Las Palmas de GranCanaria, fondée le 24 juin1478 par Isabelle laCatholique, est la plus peupléede l’archipel avec 355.000habitants. Son importanceactuelle naît dudéveloppement de son port, le Puerto de la Luz (Port de laLumière) après avoir étédéclaré port franc dans lesannées 1850 et qui l’a convertien l’un des plus importants del’Atlantique. A partir de cemoment, la ville commença àacquérir une prédominancecommerciale, favorisée surtoutpar ses relations économiquesavec la Grande Bretagne. Decette étape, Las Palmas de
Gran Canaria conserve debeaux bâtiments modernistes.
La deuxième expansionurbaine se produit lors desannées 1960, quand letourisme suédois découvre lesbeautés de la plage de LasCanteras ; alors la ville granditrapidement pour former ungrand centre urbain semblableà celui d’aujourd’hui. Cetteplage cosmopolite, concentréetout autour du parc SantaCatalina, et les zones de Vegueta et deTriana forment les deux pôlesd’une ville ouverte à la mer, qui s’étend sur sept kilomètrestout au long de la côte.
La ville de Las Palmas de Gran Canaria
Avenida del Centro.Las Palmas de Gran Canaria
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profusion de fleurs qui colorientles alentours. Le Musée de laCulture Guanche, une collectionprivée de vestiges aborigènes,constitue une visiteintéressante.
La destination suivante est SanBartolomé de Tirajana, d’oùl’on aperçoit les paroisimpressionnantes de lachaudière de Tirajana et dupython volcanique de RiscoBlanco. De là, on prend la routeen direction de Maspalomas àtravers le splendide ravin deFataga, en descendant entred’énormes parois parsemées decentaines de palmiers. Fatagaet Arteara, tous les deux entredes palmeraies de grandebeauté, sont les derniersvillages que nous verrons avantd’atteindre la côte 24kilomètres après avoirabandonné San Bartolomé. Pour revenir, il faudra parcourir les 52 kilomètres d’autoroutequi séparent Maspkalomas de Las Palmas de Gran Canaria.
Fataga
Santa Lucía
Plan de Las Palmas de Gran Canaria
1 Cathédrale de Las Palmas deGran Canaria
2 Place de Santa Ana
3 Place de l’Espíritu Santo
4 Musée «Canario»
5 Église Santo Domingo
6 Maison de C. Colomb
7 Plaza de San Antonio Abad
8 Centre Atlantique d’ArtModerne
9 Maison-Musée Pérez Galdós
10 Office de Tourisme
11 Village Canarien
12 Musée Néstor
13 Casino
14 Stade Insulaire
15 Parc Santa Catalina
16 Château de La Luz
SIGNES CONVENTIONNELS
Bureau d’information touristique
Poste
Hôpital
Parking
Gare routière
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Château de La Luz. Las Palmas
Maison de C. Colomb. Las Palmas
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Musée «Canario» (4). Tout àcôté de la place de l’EspirituSanto. Il réunit la plus grandecollection de vestigesaborigènes des Canaries, avec des salles de grandevaleur archéologique etanthropologique. C’est l’unedes visites indispensables del’île.
Eglise de Santo Domingo(5). Derrière le Musée.Architecture du XVIIIe siècle.
Maison de C. Colomb (6).Derrière la Cathédrale.Ancienne résidence dugouverneur du XVe siècle où ilest supposé que ChristopheColomb s’y logea. Son intérieurest un musée consacré à ladécouverte de l’Amérique et à sa relation avec la ville.
Plaza de San Antonio Abad(7). Près de la Maison de C. Colomb. On dit que celui-ci a prié dans l’Ermitage qui setrouve sur la place.
Centre Atlantique d’ArtModerne (8). Dans la rue deLos Balcones, derrière laCathédrale. Collections d’artcontemporain dans un belédifice du XVIIIe siècle.
Maison-Musée PerezGaldós (9). Dans le quartiercommercial de Triana. Maisondans laquelle est né l’écrivain.Objets personnels etbibliothèque.
Centre Atlantique d’Art Moderne
Vegueta : La ville historiqueLe quartier de Vegueta, centreoriginal de Las Palmas de GranCanarias, conserve tout lecharme de l’architecturecoloniale des XVe et XVIe siècles :rues empierrées, beaux«patios» et balcons. C’est lesite le plus extraordinaire de laville. Les plus beaux bâtiments,recoins et musées sontregroupés tout autour del’Ermitage où l’on raconte queC. Colomb a prié avant departir pour le Nouveau Monde.
Cathédrale de Las Palmasde Gran Canaria (1).Commencée en 1497, de stylegothique flamboyant etcontinuée plus tard en stylenéoclassique. Il faut soulignerle grand autel et les trésors du«Musée Diocésain de l’ArtSacré».
Place de Santa Ana (2). Faceà la Cathédrale. On soulignel’ancien bâtiment de la mairieet les façades modernistes. Les chiens de bronze sont lesymbole de la ville.
Place del Espiritu Santo (3).Derrière la mairie. De beauxédifices et un admirableermitage.
Quartier Vegueta
Cathédrale. Las Palmas
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«Atlantica» (janvier). Festivalde concerts de musiquesvariées sur la plage deMaspalomas.
Le Centre Insulaire de laCulture : Activités culturellespendant toute l’année :cinéma, théâtre, vidéo, cours,ateliers, causeries, etc.
Le CAAM (Centre Atlantiqued’Art Moderne) : Importantesexpositions d’artcontemporain.
Danses typiques
Musée “Canario”
Sports
Planche à voileLa Grande Canarie est un siteexcellent pour la pratique dela planche à voile. En effet, outre les chaudestempératures de l’eau et del’air, l’alizé, qui souffle surtoutsur la côte E. de cette île, estun allié idéal pour ce sport.
San Agustin et ses plagesvoisines de Las Burras et delIngles offrent une situationexcellente pour cette activité.Elles disposent toutes denombreuses installations aveclocation d’équipements ouécoles d’apprentissage de cesport.
A quelques kilomètres de SanAgustin se trouvent les Plagesde Pozo Izquierdo et de
Planche à voile
Evénements culturels
Festival International deMusique des Canaries :(janvier et février). L’un desplus importants festivalseuropéens de musiqueclassique, participationd’interprètes et d’orchestresde renommée mondiale.Théâtre Perez Galdos de LasPalmas de Gran Canarias.
Festival de l’Opéra : (février-mars). Organisé par les «AmigosCanarios de la Opera».
Festival International duThéâtre et de la Danse «desNationalités» (mars-avril).Organisé par le SOCAEM.
Loisirs et spectacles
Les Fêtes
Carnaval : En février. Toutel’île fête le carnaval. Festivitésprincipales à Las Palmas deGran Canaria, autour du ParcSanta Catalina.
El Pino : 8 septembre. Fêtesde la Sainte Patronne de l’île,à Teror. Pèlerinage à pied detous les lieux de l’île et fêtechampêtre à travers les ruesde Teror.
La Rama : 4 août. Curieusecélébration de réminiscencesaborigènes, à Agaete.Descente des monts jusqu’à la mer en chargeant desbranches pour invoquer lapluie.
Carnaval
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D’autres activités sont offertes :motonautisme, ski aquatique,parachutisme nautique etplongée sous-marine. Pour cedernier sport, il existe desécoles à Puerto Rico, Playa delInglés, San Agustin et LasPalmas de Gran Canaria.
Golf
Plusieurs golfs sont à ladisposition des amateurs de ce sport.
Fédération Royale Espagnole de GolfCalle Capitán Haya, 9 - 5º28020 Madrid% 915 552 682) 915 552 757www.golfspainfederacion.com
Prendre un pot
La vie nocturne très animée dePlaya del Inglés est l’un desgrands attraits touristiques.Avec Las Palmas de GranCanaria c’est le site le plusrenommé des Canaries poursortir prendre un pot ; les«canarios» (gens des Canaries)vont «au sud» pour jouird’une ambiance nocturneéternellement estivale et latempérature est telle quemême en hiver un lainagen’est pas nécessaire.
Néanmoins, la plupart desnoctambules sont surtout destouristes. Une infinité delocaux leur est consacré : pubs,discothèques, bars, salles desfêtes, bowling, etc. distribuésentre plusieurs centres deloisirs.
Pour sortir le soir il faut serendre aux alentours descentres «Kasbah», «Metro» et«Maspalomas», dans la zonela plus centrale de Playa delIngles. Le centre «Cita», dansune autre zone, a une offreprincipalement adressée à unpublic plus âgé.
Golf
Tarajalillo où les vents sontplus forts. Ces plages sontdestinées aux plus experts etplusieurs championnats dumonde y ont déjà été célébrés.Il existe tout près uneurbanisation «Bahia Feliz»,consacrée spécialement à lapratique de la planche à voile,avec une possibilitéconsidérable d’hébergements.
NautiqueLa Grande Canarie offre degrandes possibilités pour lanavigation, que ce soit à voileou à moteur. Tout le long de lacôte, les six ports de plaisancedisposent d’environ 2.500amarrages destinés auxembarcations sportives de touttype.
Les conditions excellentes pourla navigation de la GrandeCanarie -climatologie bénigneet vents stables- ont étédémontrées par les nombreuxchampionnats mondiaux etolympiques qui ont étécélébrés dans l’île dans lesdifférentes modalités. Il faut
aussi mentionner sa positionprivilégiée pour la routetransatlantique ; c’est en effetun point intermédiaire dans leCourant du Golf dans ladirection qui va de l’Europevers les ports américains. Cecila convertit en une escaleobligée lors des diversescompétitions internationales,comme la célèbre ARC (AtlanticRally for Cruisers).
Puerto Rico est, avec Mogan,Pasito Blanco et Las Palmas deGran Canaria un port idéalpour embarquer. Ces quatreports disposent d’amarrages desport et de tous les servicesnécessaires : combustible,électricité, eau courante,échouage, mécanique,restaurants, supermarché, etc...
Fédération Royale Espagnole de VoileLuis de Salazar, 928002 Madrid% 915 195 008www.rfev.es
Port de plaisance de Las Palmas de Gran Canaria
Actuellement le port franc adisparu après l’intégrationtotale à l ‘Union Européenne,et les taux à l’importation, quiy sont appliqués, sont plusélevés. Mais même ainsi, laplupart de ces commerces sontencore ouverts car bien qu’ilsne puissent plus offrir des prixaussi avantageux, ils sont régispar un régime fiscal spécialaux Canaries avec des tauxsensiblement plus bas quedans le reste de l’UnionEuropéenne, y comprisl’Espagne péninsulaire. L’offrecontinue donc très variée etles prix sont avantageux. Les «Boutiques des Indiens» setrouvent situées entre la plageet le Parc Santa Catalina.
Achats
Pendant de nombreusesannées, le touriste qui allait àLas Canteras, passait sontemps entre la plage et lesnombreux commerces desalentours. L’existence d’unport franc à Las Palmas deGran Canaria depuis 1852 fitaugmenter un importantsecteur commercial quiprofitait des bas impôts et dumouvement continu desmarchandises en provenancedu monde entier. Et c’est ainsique sont apparues desboutiques consacrées surtoutà la vente d’appareilsélectroniques, de tabac et detextiles d’importation. Ces boutiques, appelées«d’indiens», du fait que laplupart appartenaient à desgens des Indes arrivés vers lesannées cinquante, étaientcélèbres pour leurs prix devente très bon marché. Las Palmas de Gran Canaria
blanc de la côte dont la chairfine est semblable à celle d’unfruit de mer. Les façons depréparer le poisson peuventvarier ; mais, en général, il estfait à la manière des Canaries,c’est à dire, frit ou grillé etservi avec des pommes de terre«chiffonnées» et du «mojo»(sauce à l’ail très relevée) vertau coriandre.
Le Port de Mogan et le Port deLas Nieves, à Agaete, au nord-ouest de l’île, -mis à part LasPalmas de Gran Canaria- sontdes endroits où les restaurantsservent en général du poissonfrais, c’est en fait leurspécialité. Ces restaurants sontsitués aux environs des quais.
Outre le poisson, il faut goûterles autres spécialités de lacuisine de la Grande Canarie :le potage au cresson (berros) àla farine grillée (gofio), lerancho (espèce de potée), lepied de porc rôti, les carajacas(foie cuisiné), la viande de porc
frite, les fromages de Guiaou de La Cumbre, et
comme dessert, le«bienmesabe»(pâte auxamandes, mielet oeuf), les«suspiros»(meringues) ou
le «frangollo»(gâteau au maïset semoule).
Manger du poissonfraisSur les côtes de la GrandeCanarie il existe encore un bonnombre de petitesembarcations consacrées à lapêche littorale. Grâce à cela onpeut déguster du poisson fraissi on se rend au site adéquat. Ilest donc important, bien quenon obligatoire, qu’il y ait prèsde l’endroit choisi un petit portde pêche, car les petitesquantités pêchées sontnormalement distribuées dansles restaurants des alentours.
Les poissons locaux frais sont le«cherme» (poisson sans épines),la «sama», l’ «abae», la«cabrilla» (poisson avecbeaucoup d’épines), la«morena» et la «vieja». Cettedernière espèce est la plusappréciée : il s’agit d’un poisson
Gastronomie
BUREAUX ESPAGNOLS DE TOURISME À L’ÉTRANGER
BELGIQUE. BruxellesOffice Espagnol du TourismeRue Royale 97, 5º 1000 BRUXELLES% 322/ 280 19 26) 322/ 230 21 47www.spain.info/bee-mail: [email protected]
CANADA. TorontoTourist Office of Spain2 Bloor Street West Suite 3402TORONTO, Ontario M4W 3E2% 1416/ 961 31 31) 1416/ 961 19 92www.spain.info/camail: [email protected]
FRANCE. ParisOffice Espagnol du Tourisme43, Rue Decamps75784 PARIS. Cedex-16% 331/ 45 03 82 50 ) 331/ 45 03 82 51www.spain.info/fre-mail: [email protected]
SUISSE. GenèveOffice Espagnol du Tourisme15, Rue Ami-Lévrier CP 1827CH-1211-Genève-1% 4122/ 731 11 33 ) 4122/ 731 13 66www.spain.info/che-mail: [email protected]
AMBASSADES À MADRID
BelgiquePaseo de la Castellana, 18% 915 776 300 ) 914 318 166
CanadaNúñez de Balboa, 35 – 3º% 914 233 250) 914 233 251
FranceSalustiano Olózaga, 9% 914 355 560) 914 356 655
SuisseNúñez de Balboa, 35 – 7º% 914 363 960 ) 914 363 980
RENSEIGNEMENTS UTILESIndicatif téléphoniqueinternational % 34
INFORMATION TOURISTIQUETURESPAÑAwww.spain.info
Consejería de Turismo yTransportes de la ComunidadAutónomaPlaza de los Derechos HumanosEdificio de Usos Múltiples, 6e et 7e étages35003 Las Palmas de Gran Canaria
% 928 306 000) 928 306 768www.saturno-canarias.org
Patronato de Turismo de Gran CanariaLeón y Castillo, 1735003 Las Palmas de Gran Canaria% 928 219 600) 928 219 600e-mail:[email protected]
TourismePlaya del Inglés. Gran CanariaAvenida de España, esquinaAvenida EE.UU% 928 771 550
Palais des Congrès des Canaries(Las Palmas de Gran Canaria)10 salles% 928 010 203) 928 411 710
OFFICES DE TOURISME
Informations Aéroport AENA(Aeropuertos Españoles yNavegación Aérea)% 902 404 704www.aena.es
Trasmediterránea% 902 454 645www.trasmediterranea.es
Fred Olsen % 902 100 107
Compañía Global% 902 381 110
Trafic : informations routières% 900 123 505www.dgt.es
TRANSPORTS
Urgences % 112Urgences sanitaires % 061Garde civile % 062Police nationale % 091Police municipale % 092
Informations municipales % 010Poste % 902 197 197www.correos.es
TÉLÉPHONES UTILES
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