infection urinaire
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INFECTION URINAIRE. A BENSENOUCI PEDIATRIE B BENI-MESSOUS. Définition. INFECTION URINAIRE Bactériurie >10 5 germes/ ml. Pathologie fréquente en pédiatrie Avant 1 an ( M/F = 2,5 ) Prédominance féminine après 1 an Polymorphisme et sémiologie trompeuse Séquelles rénales - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
INFECTION URINAIREINFECTION URINAIRE
A BENSENOUCIA BENSENOUCI
PEDIATRIE B PEDIATRIE B
BENI-MESSOUSBENI-MESSOUS
DéfinitionDéfinition
INFECTION URINAIREINFECTION URINAIRE
Bactériurie >10Bactériurie >1055 germes/ ml germes/ ml
Pathologie fréquente en pédiatriePathologie fréquente en pédiatrie
Avant 1 an ( M/F = 2,5 )Avant 1 an ( M/F = 2,5 )
Prédominance féminine après 1 anPrédominance féminine après 1 an
Polymorphisme et sémiologie trompeusePolymorphisme et sémiologie trompeuse
Séquelles rénalesSéquelles rénales
Escherichia coliEscherichia coli
Uropathies : Bilan Etiologique Uropathies : Bilan Etiologique
Prélèvement des urines par voie basse
Contamination au passage de l’urètre
Concept de bactériurie significative
INFECTION URINAIRE=Bactériurie >105 germes/ ml
Toutes les surfaces épithéliales urinaires baignent dans courant d’urine stérile
Colonisation microbienne par voie rétrograde chez le nourrisson et le grand enfant
Colonisation microbienne par voie hématogène chez le nouveau-né.
Physiopathologie• Facteurs Favorisants Uropathies + + ++ + +- Nourrisson :- couches - selles fréquentes - immaturité vessie- phimosis Enfant :- troubles mictionnels- vulvites- constipation- oxyurose- manque d’hygiène
• Mécanismes De Défense
• - Dynamique du flux
• - Propriétés antibact. de l’épithélium urinaire
• - Ac locaux et circulants
• - [ ] élevée en urée
• - pH bas
• - Hyper tonicité
• - Acides organiques
Virulence des Germes
E. Coli p-fimbriae
Adhésivité Antigène K
Protéus (Lithiases)
NOUVEAU-NÉNOUVEAU-NÉ
C’EST UNE INFECTION SÉVÈRE
APPARAÎT APRÈS UN INTERVALLE LIBRE
SYNDROME INFECTIEUX GRAVE
TROUBLES DIGESTIFS (VOMISSEMENTS, DIARRHÉE)
DÉSHYDRATATION
ICTÈRE
INSUFFISANCE RÉNALE (ATTEINTE BILATÉRALE)
««LA RECHERCHE D’UNE INFECTION URINAIRE,LA RECHERCHE D’UNE INFECTION URINAIRE, SYSTÉMATIQUE DEVANT TOUTE INFECTION NÉONATALE »SYSTÉMATIQUE DEVANT TOUTE INFECTION NÉONATALE »
NourrissonNourrisson TABLEAU CLINIQUE TROMPEUR :TABLEAU CLINIQUE TROMPEUR :
– FIEVRE ISOLÉE FIEVRE ISOLÉE – STAGNATION PONDÉRALESTAGNATION PONDÉRALE– SYMPTÔMES DIGESTIFS AU PREMIER PLAN SYMPTÔMES DIGESTIFS AU PREMIER PLAN
RETARDANT LE DIAGNOSTIC : RETARDANT LE DIAGNOSTIC : • VOMISSEMENTSVOMISSEMENTS• DOULEURS ABDOMINALESDOULEURS ABDOMINALES• DIARRHÉEDIARRHÉE
• « IL FAUT AVOIR L’ECBU FACILE CHEZ LE « IL FAUT AVOIR L’ECBU FACILE CHEZ LE NOURRISSON QUI FAIT DE LA FIÈVRE SANS NOURRISSON QUI FAIT DE LA FIÈVRE SANS CAUSE ÉVIDENTE » CAUSE ÉVIDENTE »
GRAND ENFANTGRAND ENFANT
• CYSTITECYSTITE
FILLETTE (+ SOUVENT)FILLETTE (+ SOUVENT) SIGNES VÉSICAUX NETSSIGNES VÉSICAUX NETS
– DYSURIEDYSURIE– POLLAKIURIEPOLLAKIURIE– ÉNURÉSIEÉNURÉSIE– BRÛLURES BRÛLURES
MICTIONNELLES MICTIONNELLES
PYÉLONÉPHRITEPYÉLONÉPHRITE
ALTÉRATION EGALTÉRATION EG FIÈVRE ÉLEVÉEFIÈVRE ÉLEVÉE FRISSONSFRISSONS DOULEURS DOULEURS
ABDOMINALESABDOMINALESLOMBAIRESLOMBAIRES
SIGNES VÉSICAUX AU SIGNES VÉSICAUX AU SECOND PLAN.SECOND PLAN.
RECUEIL DES URINESRECUEIL DES URINES
• MATÉRIEL
DESINFECTIONDESINFECTION
BONNE TOILETTE PÉRINÉALE BONNE TOILETTE PÉRINÉALE
DÉSINFECTION D’AVANT EN ARRIÈRE À LA SOLUTION DE DÉSINFECTION D’AVANT EN ARRIÈRE À LA SOLUTION DE
DAKIN DAKIN
GLAND DÉCALOTTÉ CHEZ LE GARÇON (SI POSSIBLE)GLAND DÉCALOTTÉ CHEZ LE GARÇON (SI POSSIBLE)
RINÇAGE À L’EAU STÉRILE OU SSI RINÇAGE À L’EAU STÉRILE OU SSI
SÉCHAGE AVEC COMPRESSES STÉRILES SÉCHAGE AVEC COMPRESSES STÉRILES
SAC COLLECTEURSAC COLLECTEUR
SAC COLLECTEUR STÉRILE AJUSTÉ SAC COLLECTEUR STÉRILE AJUSTÉ
SUR LA PEAU DE MANIÈRE À SUR LA PEAU DE MANIÈRE À
ENGLOBER LES ORGANES ENGLOBER LES ORGANES
GÉNITAUX. GÉNITAUX.
INCONVÉNIENT : RISQUE DE INCONVÉNIENT : RISQUE DE
CONTAMINATION SURTOUT SI CONTAMINATION SURTOUT SI
DIARRHÉE. DIARRHÉE.
CONTRÔLE DU SAC / 15 MIN. CONTRÔLE DU SAC / 15 MIN.
CHANGEMENT DU SAC / 30 MIN OU CHANGEMENT DU SAC / 30 MIN OU
SI DÉPLACÉ VERS LA RÉGION SI DÉPLACÉ VERS LA RÉGION
ANALE. ANALE.
SAC ENLEVÉ DÈS QUE LA MICTION SAC ENLEVÉ DÈS QUE LA MICTION
A EU LIEU. A EU LIEU.
MILIEU DU JETMILIEU DU JET
MÉTHODE INTÉRESSANTEMÉTHODE INTÉRESSANTE
AUCUN TRAUMATISMEAUCUN TRAUMATISME
PRÉCÉDÉE DE TOILETTE ET DÉSINFECTIONPRÉCÉDÉE DE TOILETTE ET DÉSINFECTION
RECUEIL DES URINES « AU VOL » AU MILIEU DE LA MICTIONRECUEIL DES URINES « AU VOL » AU MILIEU DE LA MICTION
LES 1ÈRES URINES PERMETTENT LE NETTOYAGE DE LA LES 1ÈRES URINES PERMETTENT LE NETTOYAGE DE LA FILIÈRE UROGÉNITALEFILIÈRE UROGÉNITALE
PAS DE PROBLÈME CHEZ L’ENFANT QUI CONTRÔLE SA PAS DE PROBLÈME CHEZ L’ENFANT QUI CONTRÔLE SA MICTIONMICTION
POSSIBLE CHEZ LE NOUVEAU-NÉ ET LE NOURRISSON POSSIBLE CHEZ LE NOUVEAU-NÉ ET LE NOURRISSON (PATIENCE ET HABILETÉ)(PATIENCE ET HABILETÉ)
IMPOSSIBLE SI MAUVAIS ÉTAT GÉNÉRAL IMPOSSIBLE SI MAUVAIS ÉTAT GÉNÉRAL
SONDAGE VESICALSONDAGE VESICAL
InconvénientsInconvénients + + + +Risque de Risque de
contaminationcontaminationTraumatisme de Traumatisme de
l’urètrel’urètreTraumatisme Traumatisme
psychologique de psychologique de l’enfant et de ses l’enfant et de ses parents parents
AvantageAvantage FiabilitéFiabilité
PONCTION SUS-PUBIENNEPONCTION SUS-PUBIENNE
PROCÉDURE TRÈS FIABLE + + +
SIMPLE ET RAPIDE
1 HEURE MINIMUM APRÈS LA
DERNIÈRE MICTION
NOURRISSON ALLONGÉ SUR LE DOS
PALPATION ET/OU PERCUSSION DE LA
VESSIE PLEINE
SACHET COLLECTEUR EN PLACE EN
CAS DE MICTION
CONSERVATION - TRANSPORTCONSERVATION - TRANSPORT
Flacon fermé hermétiquementFlacon fermé hermétiquement Etiqueté précisément :Etiqueté précisément :
• nom, date, heurenom, date, heure• Mode de prélèventMode de prélèvent des urines des urines
Acheminement le plus rapidement Acheminement le plus rapidement possible au laboratoire (possible au laboratoire (max 1hmax 1h à à t° ambiante sinon à + 4°c)t° ambiante sinon à + 4°c)
Conservation à Conservation à + 4°c pendant 24h+ 4°c pendant 24h
en cas de nécessité (prélèvement en cas de nécessité (prélèvement fait à la garde)fait à la garde)
Test aux NitritesTest aux Nitrites
Acide para-arsenilique etDichlorhydrate de N1 naphtylène
diamine.
Détection des nitrites dans l’urineUrines du matin ou au minimum 3 heuresMieux si faits 3 jours de suite Valeur prédictive négative excellente 97%Non valables chez le nouveau-néInutiles si clinique évidente Faussement négatif : pseudomonas, staphylocoque (germes dépourvus de nitrite-réductase)
EXAMEN DES URINES AU EXAMEN DES URINES AU LABORATOIRELABORATOIRE
ASPECT MACROSCOPIQUEASPECT MACROSCOPIQUE
TroubleTrouble
LimpideLimpide
Purulent Purulent
hématiquehématique
• L'examen du frottis du culot de L'examen du frottis du culot de centrifugation coloré au gram permet :centrifugation coloré au gram permet :
Observation des germesObservation des germes
Le choix des milieux de culture dans Le choix des milieux de culture dans certains cas particulierscertains cas particuliers
Choix du traitement de 1ère intention Choix du traitement de 1ère intention en cas d’urgenceen cas d’urgence
MISE EN CULTUREMISE EN CULTURE
La culture permet l'isolement des La culture permet l'isolement des
bactéries et leur numérationbactéries et leur numération
Elle doit être quantitativeElle doit être quantitative
Elle se fait par ensemencement Elle se fait par ensemencement
d'une quantité connue d'urine sur d'une quantité connue d'urine sur
un milieu gélosé en boîte de pétri un milieu gélosé en boîte de pétri
Pour connaître la quantité exacte Pour connaître la quantité exacte
d’urine ensemencée, il existe d’urine ensemencée, il existe
plusieurs méthodesplusieurs méthodes
Les plus utilisées sont la dilution Les plus utilisées sont la dilution
(au 1/100(au 1/100ee ) et l’anse de platine ) et l’anse de platine
calibrée (1 microlitre) calibrée (1 microlitre)
MÉTHODE DES DILUTIONSMÉTHODE DES DILUTIONS
MÉTHODE DES DILUTIONS : MÉTHODE
DE RÉFÉRENCE + + + UTILISÉE PAR
KASS
DES DILUTIONS CROISSANTES SONT
OBTENUES : 1/100E , 1/100 000E ET
1/1 000 000E
FIABLE MAIS LONGUE ET DÉLICATE À
RÉALISER
L’ANSE DE PLATINEL’ANSE DE PLATINE ON UTILISE UN FIL DE PLATINE DE
0,4 MM DE DIAMÈTRE QU’ON FERME AUTOUR D’UN CLOU POUR RÉALISER UNE ANSE
LE CLOU A UN DIAMÈTRE DÉTERMINÉ ET PERMET DONC DE CALIBRER L’ANSE AU 1/100E 1/500E ET 1/1000E
UNE QUANTITÉ FIXE D’URINE QUI EST PRÉLEVÉE ET ENSEMENCÉE SUR UNE BOITE DE PÉTRI.
NOMBRE DE GERMESNOMBRE DE GERMES APRÈS 18 H D'INCUBATION APRÈS 18 H D'INCUBATION
À 37° C CHAQUE BACTÉRIE À 37° C CHAQUE BACTÉRIE DONNE NAISSANCE À UNE DONNE NAISSANCE À UNE COLONIE VISIBLE À L'ŒIL COLONIE VISIBLE À L'ŒIL NU.NU.
CFU = UNITÉ CFU = UNITÉ FORMANT COLONIEFORMANT COLONIE
LE NOMBRE DE LE NOMBRE DE BACTÉRIES PAR BACTÉRIES PAR MILLILITRE EST APPRÉCIÉ MILLILITRE EST APPRÉCIÉ EN COMPTANT LE EN COMPTANT LE NOMBRE D'UFC SUR LA NOMBRE D'UFC SUR LA GÉLOSE x DILUTION.GÉLOSE x DILUTION.
AUTRES TECHNIQUES DE AUTRES TECHNIQUES DE CULTURECULTURE
• DIPSLIDE : LAME IMMERGÉEDIPSLIDE : LAME IMMERGÉE
UNE FACE : AGAR UNE FACE : AGAR UNE FACE : GÉLOSE DE MAC UNE FACE : GÉLOSE DE MAC CONKEY QUI INHIBE LA CONKEY QUI INHIBE LA CROISSANCE DES GERMES CROISSANCE DES GERMES GRAM +GRAM +
DIPSLIDE : LAME IMMERGÉEDIPSLIDE : LAME IMMERGÉE
Après 24h à 37°C, lecture par comparaison Après 24h à 37°C, lecture par comparaison avec des images fournies par le laboratoire avec des images fournies par le laboratoire
INTERPRÉTATION DES INTERPRÉTATION DES RÉSULTATSRÉSULTATS
MODE DE PRÉLÈVEMENT DES URINESMODE DE PRÉLÈVEMENT DES URINESNOMBRE DE GERMES/MLNOMBRE DE GERMES/ML
Sac CollecteurMilieu du Jet > 10 5
Sondage Vésical> 10 4
Ponction Sus-Pubienne Quelque soit le nombre
LE DIAGNOSTIC D’INFECTION URINAIRE EST AFFIRMÉ LE DIAGNOSTIC D’INFECTION URINAIRE EST AFFIRMÉ EN PRÉSENCE D’UNE BACTÉRIURIE SIGNIFICATIVE EN EN PRÉSENCE D’UNE BACTÉRIURIE SIGNIFICATIVE EN RAPPORT AVEC LE MODE DE RECUEIL DES URINES.RAPPORT AVEC LE MODE DE RECUEIL DES URINES.
ANTIBIOGRAMME
• DOIT ÊTRE RÉALISÉ DOIT ÊTRE RÉALISÉ SYSTÉMATIQUEMENT SYSTÉMATIQUEMENT
• ON ÉTUDIERA LES PRODUITS :ON ÉTUDIERA LES PRODUITS :– À FORTE ÉLIMINATION URINAIREÀ FORTE ÉLIMINATION URINAIRE– UTILISABLES PAR VOIE ORALE ET UTILISABLES PAR VOIE ORALE ET
INJECTABLEINJECTABLE– DISPONIBLES DANS LE PAYSDISPONIBLES DANS LE PAYS
• MÉTHODE DE RÉFÉRENCE (LA MÉTHODE DE RÉFÉRENCE (LA PLUS FRÉQUENTE) :PLUS FRÉQUENTE) :
• DIFFUSION EN MILIEU GÉLOSÉ DIFFUSION EN MILIEU GÉLOSÉ (DISQUES CHARGÉS (DISQUES CHARGÉS D'ANTIBIOTIQUES) D'ANTIBIOTIQUES)
• BACTÉRIES LES PLUS BACTÉRIES LES PLUS FRÉQUEMMENT ISOLÉES :FRÉQUEMMENT ISOLÉES :
• ESCHERICHIA COLI,ESCHERICHIA COLI,• PROTEUS MIRABILISPROTEUS MIRABILIS• KLEBSIELLA PNEUMONIAEKLEBSIELLA PNEUMONIAE• ENTÉROBACTÉRIES...ENTÉROBACTÉRIES...
RÉPARTITION DES BACTÉRIES SELON RÉPARTITION DES BACTÉRIES SELON LE TYPE D’INFECTION URINAIRELE TYPE D’INFECTION URINAIRE
0
10
20
30
40
50
60
70
80
App sain
Uropathie
App sain 75 11 9 0 0,1 2 0,1 2 0
Uropathie 49 15 16 6 7 1 0,5 1 5
E coliP
mirabilis
K pneumo
niae
Enterobacter sp
Proteus sp
Streptocoque
Staph aureus
Staph CN
P aeurigin
osa
PROFIL ANTIBIOTIQUE DE L’E. COLIPROFIL ANTIBIOTIQUE DE L’E. COLI
0
20
40
60
80
100
App sain 62 13 3 0 0 0 0 43 2 6
Uropathie 94 40 32 15 0 19 11 87 7 8
AmpAmox+
Ac clavulan
Céphalo.1iére G
Céphalo 3iéme G
Imipenem
Genta Amika Cotrimo. FuranesAc.
Nalidix.
BIOLOGIEBIOLOGIE
• Infection urinaire hauteInfection urinaire haute : :
Dosage de la protéine c réactive (crp) Dosage de la protéine c réactive (crp)
HyperleucocytoseHyperleucocytose
Accélération de la vsAccélération de la vs
ProcalcitonineProcalcitonine
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
LE TRAITEMENT EST MIEUX CODIFIE
L’INFECTION BASSE POSE PEU DE PROBLEMES
LA PYELONEPHRITE AIGUE :
- Encore des incertitudes
- Traitement de plus en plus simplifié
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
ANTIBIOTIQUES 1ére INTENTION :
- COTRIMOXAZOLE
- NITROFURANTOINE
- AMOXICILLINE
- ACIDE NALIDIXIQUE
TRAITEMENTCURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
ANTIBIOTIQUES 2éme INTENTION :
- Amox / acide Clavulanique ( 7/ 1 , 8 /1 )
- Aminosides
- Céphalosporines
ANTIBIOTIQUE 3éme INTENTION :
- Ceftazidime
- Vancomycine
- Imipeneme
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Comment Prescrire ?
Contre indiqués le Nné et Nrs <3 mois
Ceftriaxone Utilisée Prudence Nné
Quelque soit âge , une infection grave la présence d ’une uropathie : Antibiothérapie adaptée selon Antibiogramme
Age / Terrain :
SulfamidesA.NalidixiqueNitrofurantoines
TRAITEMENTCURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Cystite :
- Par voie Orale - Cotrimoxazole - Durée ?
Auteurs Nbre durée Trt
TRAN 2001 1279 Monodose Vs 7-14 j
KAREN 2002 1072 < 3 J Vs 7-14 j
MICHAEL 2003 652 2-4 j Vs 7-14j
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Cystite :
Conclusion de 3 Meta analyses :
- Traitement Monodose : Echec important
- Assez bons résultats : Trt 2 –4 j
- Durée proposée = 5 –7 j
TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Pyélonéphrite :
Encore des problèmes !
- Quels antibiotiques de 1ére intention ?
- Per Os ou parentérale ?
- Durée Optimale ?
TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Pyélonéphrite :
Quels Antibiotiques 1ére Intention ?
ETUDES PAYS INTERVENTIONS
Fischbach 1989 France Cefotaxime / Amox/A Clav
Toporovski 1992 Brésil Cefexime / Amox/A Clav
Bakaloglu 1996 Turquie Ceftriaxone / Cefotaxime
Schaad 1998 Europe Cefepime / Ceftazidime
Kafetziz 2000 Grèce Isepamicine / Amikacine
Pas de supériorité des uns par rapport aux autres
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Le traitement de la pyélonéphrite :
Traitement oral ou parentéral ?
BAKER 2001 ( USA ) :
69 patients groupe 1 = Ceftriaxone ( dose unique ) + TMP / SMX 10 J
groupe 2 = TMP / SMX 10 J
- Persistance de la bactériurie à 48 heure - Persistance des signes cliniques - Effets secondaires au traitement- Réinfections 1 mois après
Pas de différence dans les 2 groupes
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la pyélonéphrite :
Voie Orale ou Parentérale ?
- Hoberman 1999 ( USA )
- 306 Enfants : - 153 : Cefixime Per os 14 J - 153 : Cefotaxime IV 3j + Cefixime Peros 11 j
Résultats : Groupe 1 Groupe 2
- Résolution Fièvre 24 23.9 - Récurrence IU 2.7 3.4 - DMSA 9.2 % 7.2 % - Coût 3630 $ 7382 $
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Pyélonéphrite : Mono ou Bi thérapie ?
Admis :
Bi thérapie avec Aminoside : Bactéricide +++
Aminosides : Meilleure Pénétration intra rénale Efficacité : Prescrits seuls
Mais : Aucune Etude ne permet d’affirmer que C 3G + Aminosides Réduit les Cicatrices Rénales
Mais Bi thérapie : Recommandée avant 6 mois
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Pyélonéphrite : Mono ou Bi thérapie ?
Aminoside : Mode d’administration 1 VS 3 injections ? - Vigano 1992 - Carapetis 2001 - Chong 2003
495 enfants : - Délais stérilisation - Apyrexie , taux rechutes - Atteinte auditive ou rénale Pas Différence dans les 2 groupes
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Pyélonéphrite : Comment traiter ?
Classer :
Signes de gravité
Académie Américaine de Pédiatrie 1999 :
- Fièvre > 39 - État infectieux sévère - Vomissement persistants - Déshydratation sévère
Certains auteurs : - Age < 6 mois - Uropathie
LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE
Traitement de la Pyélonéphrite : Quel Protocole ?
Recommandations: Académie Américaine de Pédiatrie 1999
PNA
Signes Gravité Pas Signes Gravité
Bi thérapie IV 24 –48 h Vomissements
Relais Oral
pas Vomissement
Traitement oral
• QUI EXPLORER ?
• Toute pyélonéphrite aiguë dès le 1er épisode
• Tous les enfants de moins de 5 ans qui font une infection urinaire dès le 1er épisode • Tous les enfants de plus de 5 ans qui font
des infections urinaires basses récidivantes
• COMMENT EXPLORER ?
Explorations diverses - Radiographies standards - Ultra sons - Examens isotopiques Avec des avantages et des inconvénients ( disponibilité, coût , intérêt , caractère
invasif … )
Diversement associés selon les protocoles
P R E M I E R E E T A P E
- ECHOGRAPHIE DE L’APPAREIL URINAIRE
- CYSTO URETROGRAPHIE MICTIONNELLE
( CUM )
ECHOGRAPHIE : Examen de première intention
PEUT MONTRER
• des lésions aiguës de néphrite, de pyélite, ou de cystite
( néphromégalie , hypoéchogénicité focale , hyperéchogénicité
corticale triangulaire , dédifférenciation corticomédullaire ,
épaississement de la paroi pyélique ou vésicale …)
• une dilatation des cavités ++
• une lithiase
• Apprécie la taille des reins, l’ épaisseur du
parenchyme rénal , les contours du rein
MODALITES DE LA CUM
Cystographie Radiologique conventionnelle +++
Examen de référence
par voie rétrograde +++
par voie sus pubienne
Cystographie isotopique (-) directe rétrograde ou indirete
( irradiation moindre , sensibilité augmentée , évaluation anatomique
du tractus urinaire mauvaise )
Interêt pour le suivi des RVU traités , ou pour dépister
un RVU intermittent
RESULTATS DE LA PREMIERE ETAPE
ECHOGRAPHIE ET CUM
Normales ECHO et/ou CUM anormales
ARRET des explorations 2ème ETAPE
LA CUM OBJECTIVE UN REFLUX
( classé en 5 grades selon la classification internationale )
LA CUM OBJECTIVE UN REFLUX
( classé en 5 grades selon la classification internationale )
1 . Y a t-il une anomalie urologique associée ?
Prés de 30% des RVU ont des anomalies associées
2 . Quel est le retentissement sur le rein ?
Existe t- il des cicatrices rénales ?
prés de la moitié des reflux de haut grade ont des
cicatrices rénales ( néphropathie du reflux )
3 . Que faire ?
L’ U I V
• Objective des anomalies des voies excrétrices
anomalie de la jonction Pyélo calicielle , mégauretère ,
duplicité …
• Met en évidence des cicatrices rénales
lésions prédominant au pôle supérieur
amincissement cortical en regard de petits calices
arrondis et déformés, contour rénal encoché ,
petit rein atrophique ( f .évoluées )
• Grand intérêt pour la décision chirurgicale
SCINTIGRAPHIE RENALE ( DMSA )
La néphropathie du reflux entraîne une diminution
de la captation du DMSA se traduisant par un défect
souvent localisé à un pôle
Dans cette indication , la scintigraphie est plus sensible
que l’ UIV pour détecter des cicatrices rénales
L’ UIV reste utile quand la scintigraphie fait défaut UIV et scintigraphie dans l’ exploration d’ un reflux seront
discutés selon le grade ( reflux de haut grade ++ )
L’ ECHOGRAPHIE EST ANORMALE , CUM NORMALE
Distension des cavités à l’ échographie évoquer
une uropathie obstructive ( ou non obstructive )
Faire une évaluation complète de la malformation
et décider de la stratégie thérapeutique
U I V
± Scintigraphie dynamique
L’ UIV
- permet une bonne analyse morphologique des
voies excrétrices et met en évidence l’ uropathie
LA SCINTIGRAPHIE RENALE ( DTPA ou MAG3)
avec test au Lasilix
- Quantifie la FG globale et séparée de chaque rein
- Quantifie le degré d’ obstruction
Elle permet de différencier les dilatations passives sans
Obstacle véritable des obstructions vraies
Les causes les plus fréquentes de stase urinaire sont :
• Les anomalies de la jonction pyélo urétérale
• Le mégauretère primitif obstructif
• Les duplications compliquées d’ une dilatation obstructive
du pyélon supérieur ± urétérocèle ectopique
• Les obstacles sous vésicaux sont dus aux VUP
chez le garçon et aux dysfonctionnement d’ origine
neurologique .
Cas particulier du 1er épisode chez
l’ enfant de plus de 5 ans
FAIRE L’ ECHOGRAPHIE
Discuter la CUM en fonction du sexe
La fillette Si échographie normale , CUM inutile
Si l’ infection récidive , faire la CUM
Le garçon CUM d’ emblée
C O N C L U S I O N C O N C L U S I O N
L’ échographie de l’ appareil urinaire et la CUM
constituent les explorations de première intention
chez l’ enfant présentant une infection urinaire
La réalisation d’ une urographie intra veineuse ou
encore d’ une scintigraphie dépend du résultat des
examens initiaux