innovation et management responsable...2016/01/05 · entreprises est un levier essentiel à la...

INNOVATION ET

MANAGEMENT RESPONSABLE

Casablanca

Rencontres RSO

24-25 Novembre 2015

[email protected]

Professeur et consultant

Il s’agit de :• Mieux comprendre la problématique de

l’innovation comme outil de compétitivité,• Y voir plus clair face au débat exploitation /

exploration dans l’entreprise,• Comprendre ce qu’est la dynamique de la RSE,

Se former à «l’innovation responsable»

• Comprendre ce qu’est la dynamique de la RSE,• Evaluer les liens existant entre l’innovation et le

management responsable,• Savoir s’il est aujourd’hui possible de parler

d’innovation responsable.

Francis MOATY 2015 - La RSE 2

Plan • Innover oui mais quand, pourquoi, comment ?

– Quand? Pourquoi? Comment?– Qu’est-ce qu’une entreprise innovante?– Oxymore innovation et responsabilité ?

• Management responsable ?– Contexte géopolitique,– Contexte géopolitique,– RSE ? Un défi redoutable pour l’entreprise,– L’Investissement socialement responsable,– Outils: normes, grandes étapes, …

• Innovation « responsable »– Lien Innov/Responsabilité– Exemples et contre-exemples


Innovation

• Une innovation est une invention qui a réussi, succès, avantage compétitif, durée, …

• Un sujet de société majeur: sortie de la crise, protection de l’environnement, allongement de la durée de la vie, lutte contre les inégalités,durée de la vie, lutte contre les inégalités,

• a contrario rendue responsable de nos malheurs: amiante, OGM, dérives des communautés / Facebook est-elle une innovation responsable ?

• « L’innovation financière » n’est-elle pas responsable de la crise économiquede 2008 ?


La myopie du marketing

• Les innovateurs sont-ils myopes ?

• Incapacité manifeste des « innovateurs » et des «marketeurs», à calculer et à prévoir l'ensemble des conséquences de leurs produits,l'ensemble des conséquences de leurs produits,

• L’entrepreneur prend des risques. Il engage son capital, il met toutes ses forces, il est glorifié.

• Du coup, il ne tient pas toujours compte des effets ravageurs de son innovation.


L’innovation n’est pas au dessus des lois

• Le manager doit:– Admettre une responsabilité plus grande envers la

société qu'envers son entreprise,– Doit tenir compte d’un système complexe de valeurs

partagées par l'ensemble des acteurs,partagées par l'ensemble des acteurs,– Considérer davantage les impacts de l'innovation que

la résolution du problème qu'elle vise, – Doit développer des comités responsables (ex.

génétique ou clonage),

• Mais: l'innovation ne doit ni être bridée ni être culpabilisée.


Un oxymore ?

Innovation et responsabilite sociétale: contraintes contradictoires ? • Développement durable: vision à long terme, prise

en compte de l’intérêt général, principe de précaution, partage des risques et des bénéficesentre précaution, partage des risques et des bénéficesentre les parties prenantes alors que

• L’innovation « de marché »: capacite d’une entreprise à proposer rapidement ou en premierde nouvelles solutions afin d’augmenter son profit.


Innover: une stratégie

L’innovation ne tombe pas du ciel ! Il faut:• Une vision et une stratégie,• Traduire la vision en une mission d’innovation

avec des objectifs pour l’entreprise,• Communiquer en interne de façon claire, efficace • Communiquer en interne de façon claire, efficace

et bien comprise par l’organisation, que chacun se sente concerné, pas seulement les managers.

• Que le dirigeant donne l’exemple,• Encourager l’innovation et pousser les gens à

prendre des risques.


Innover: une stratégie risquée

• Les entreprises qui ont une aversion envers tout risque à prendre, ne pourront jamais innover.

• C’est ce qui accentue le besoin de comprendre • C’est ce qui accentue le besoin de comprendre mieux les risques liés à l’innovation.

• Des projets pour innover peuvent tourner mal: importance de la procédure de Gestion de Risque, le “Risk Management”.


Qu’est-ce qu’une entreprise innovante ?

• Capacité d’imaginer et de développer des idées nouvelles et des produits innovants mais également de les commercialiser de manière rentable: rentable: – Savoir explorerles idées nouvelles, mais aussi …

– Savoir les exploiter,

– Donc assurer une complémentarité entre les deux..


Vision, créativité / Rigueur, contrôle

L’innovation, omniprésente, garde sa spécificité d’incertitude. Elle nécessite un équilibre entre:

– Le management simultané de l’activité d’exploitationexistante, source des revenus actuels de l’entreprise et une activité d’explorationsource de l’entreprise et une activité d’explorationsource de ses revenus de demain ?

– Quelle organisation, quel mode de prise de décision, quelle instrumentation de gestion concevoir et mettre en place pour maintenir cet équilibre ?


Quels profils recruter pour innover ?

• L’exploitation est tournée vers l’efficacité. Il faut recruter des individus précis, méticuleux, ordonnés, capables d’améliorer les procédures et le système de manière à assurer leur efficience.le système de manière à assurer leur efficience.

• A l’inverse, l’exploration est tournée vers la créativité. Il faut recruter des individus créatifs, imaginatifs, contestataires, capables de contourner les procédures et les systèmes, qu’ils veulent remplacer par des approches inédites.


Innover c’est faire cohabiter ces deux populationsdans une même organisation

• Ceux qui explorent auront pour objectif (implicite) de rendre l’activité de ceux qui exploitent obsolète … exploitent obsolète …

• Comment relever ce défi ?

• Il faut aménager des zones d’exploration au sein de l’organisation …


Des zones d’exploration

• Zones de liberté, de flou, d’ambiguïté où: – les hiérarchies, les budgets, les normes et les procédures,

qui sont indispensables à l’exploitation mais préjudiciable à l’exploration, ne s’appliquent pas.

– Ex.: équipes projets plus ou moins temporaires, création de – Ex.: équipes projets plus ou moins temporaires, création de nouvelles entités dédiées à une innovation spécifique, ou collaborations avec des partenaires externes sous la forme d’innovations ouvertes (open innovation).

• Dans tous les cas la logique consiste à assurer simultanément la capacité d’exploration et la capacité d’exploitation. Ce n’est qu’à cette condition que l’entreprise sera véritablement innovante.


L’entreprise peut-elle innover de manière «responsable»?

• On n’aura pas forcément des innovateurs « responsables » car on doit ajouter une couche de règles à l’innovation,

• L’entreprise certes est appelée à contribuer • L’entreprise certes est appelée à contribuer grandement au développement durable,

• Comment faire pour que l’innovation devienne « responsable »?

• Quid de la RSE ?


Les entreprises et le développement durable selon le rapport Brundtland

« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. » (Brundtland, 1987)

Responsabilitééconomique

équitable

« L’engagement des entreprises est un levier essentiel à la mise en

La RSE, un concept ancien

16

économique

Responsabilitésociale

Responsabilitéenvironnementale

viable

équitable

durablevivable

essentiel à la mise en œuvre du développement durable »(ORSE, Développement durable et entreprises, 2004)

« Le développement durable est du ressort des entreprises »(Jean-Louis ARDOUIN, Autour du développement durable, 2004)

Systèmede managementde l’entreprise

Des choix stratégiques limités et difficiles à défi nir

Stratégie

Responsabilitééconomique

équitable

Shareholders(Actionnaires)

17

Stratégieet politique

de l’entrepriseResponsabilité

sociale

Responsabilitéenvironnementale

viable

durablevivable

Stakeholders(Employés, fournisseurs, clients, communautés humaines situés autour des sites, les ONG, la société au sens large affectée par les externalités de l’entreprise)Francis MOATY 2015 - La RSE

Les référentiels de RSE les plus utilisés en EuropeLe

s n

ive

au

x d

e p

rati

qu

es

Amélioration

Optimisation

Benchmark

• prise en compte des attentes • amélioration produit/service • innovation• éthique

• rentabilité• transparence• communication

• équité • cohésion sociale

PERSONNEL

Comment devons nous

développer, impliquer et faire

participer le personnel?CLIENT

Que devons nous

apporter à nos clients?

Comment devons nous

être perçus par nos

clients?

Que faut il apporter aux

actionnaires?

ACTIONNAIRES

18

ISO 26000

QSE DGFB

ISO9001 v2000

ISO14001Les

niv

ea

ux

de

pra

tiq

ue

s

Amélioration

continue

OHSAS 18001

ISO9001 v94

Approche

systématique

Approche

aléatoire

influence de: • l’entreprise, tant globale que locale, • de l’impact sur l’environnement

• fournisseurs dans le DD• relations à long terme

COLLECTIVITE

Que devons nous apporter et

comment devons nous être

perçus par les citoyens?

actionnaires?

FOURNISSEURS &PARTENAIRES

Comment devons nous travailler avec nos fournisseurs?

Le manager ISO 26000 …

• Est conscient des impacts de ses actions, en a une vision élargie, au-delà du périmètre de son équipe,

• Ecoute, dialogue et co-construit avec ses parties prenantes (collaborateurs, collègues, N+1...),

• Favorise le développement de ses collaborateurs - dans leur diversité - dans l’optique de: la performance, diversité - dans l’optique de: la performance, l’employabilité, le bien-être au travail, …

• Intègre une vision à long terme dans ses décisions, une ouverture aux évolutions du contexte,

• Appréhende l’imprévu comme la complexité, et accompagne le changement.

C’est aussi quelqu’un qui sait créer la confiance, par son éthique personnelle.


La RSE est-elle rentable ?

• Elle favorise la performance :– coûts de production en baisse, dépollution, éco-efficience,– prévention des risques : accidents industriels, crises sociales,– Incitation à innover dans des produits à forte composantes

éthiques, sociales et environnementales…• Elle est un bon outil marketing qui lui permetde:• Elle est un bon outil marketing qui lui permetde:

– Bénéficier d’un avantage de marché p.r. à ses concurrents,– Renforcer son image et sa réputation,…

• Elle peut faciliter l’accès de l’E à l’univers de référence « responsable ou éthique » des investisseurs (univers des investissts ISR, dans les indices boursiers de DD,…)

• La réponse devrait être OUI !


Faut-il respecter le principe de précaution?

• Dans la Charte de l’environnement (2005), au nom de la responsabilité, on a imposé le principe de précaution,

• Mais ce principe a été très critiqué par les • Mais ce principe a été très critiqué par les chefs d’entreprise et même par les politiciens, en effet, "le principe de précaution ne doit pas s'opposer au devoir d'innovation" dit un syndicat patronal,


Le principe de précaution dans la Charte de l’environnement

• "Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du autorités publiques veillent, par application du principe de précaution, à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin d'éviter la réalisation du dommage ainsi qu'à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques encourus. »


Le principe de précaution dans la Charte de l’environnement

• "Lorsque la réalisation d'un dommage,bien qu'incertaineen l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du autorités publiques veillent, par application du principe de précaution, à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin d'éviter la réalisation du dommage ainsi qu'à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques encourus. »


La prévention est revenue au goût du jour …

• La "précaution" est une approche probabiliste,

• Elle évalue le degré de probabilité plus ou moins grand de la réalisation d'un dommage putatif, et calcule le risque,putatif, et calcule le risque,

• On n'est donc plus en présence d'un principe d'action mais de "présomption"

• La "prévention" justifie des normes précises et des actions anticipatrices…


La formation: quels contenus?• L’entreprise classique, pyramidale, figée sur son cœur de

métier, est de moins en moins adaptée au monde qui bouge. • Nouvelles formes d’économie - circulaire, collaborative, de

fonctionnalité -, la pression des générations Y et Z, la révolution du numérique bouleversent la donne.

• Profondes mutations, évolution du business model des entreprises, entreprises,

• Demande d’une culture d’innovation et de transversalité qui bouleverse la façon de manager.

• Ecueil de l’encadrement: près de 30 % de salariés "activement désengagés".

• Demande de suppression de toute hiérarchie intermédiaire, comme le modèle de "l’entreprise libérée ».


La formation

• Hausse de la demande de formation au management responsable !

• Exemple SNCF: un module de 2 jours, qui porte sur le management de la RSE et doit toucher ses 2 000 cadres supérieurs et dirigeants.000 cadres supérieurs et dirigeants.

• A largement pénétré les écoles de management, d’ingénieurs, les universités et les programmes de formation continue,

• ex.: Executive Certificate de l’École Centrale "Pilotage et ingénierie de la performance durable de l’entreprise".


Formation: quels leviers mettre en œuvre ?

• La co-construction - avec les principaux intéressés - d’une vision inspirante du mode de management souhaité.

• Des actions de sensibilisation, pour donner du sens et partager les évolutions attendues.

• Des temps de training, pour développer les nouvelles compétences requises : savoir-faire et savoir-être compétences requises : savoir-faire et savoir-être essentiellement.

• Le coaching ou le co-développement professionnel.• Le système de management au global doit être repensé : • Par ex. les critères de recrutement et d’appréciation

annuelle, part variable. Les effets se mesurent très vite sur le climat social, l’engagement des collaborateurs, l’image employeur et surtout sur l’agilité de l’organisation.


Idéal: l’innovation responsable

Ensemble des innovations de produits, procédés, services, organisation:

– qui répondent à des enjeux environnementaux et/ou sociaux forts (pollutions, épuisement des ressources naturelles, déchets, santé, solidarité, dialogue social…) et

– dont la mise en œuvre est globalement positive pour la société et l'environnement.

– dont la mise en œuvre est globalement positive pour la société et l'environnement.

Le développement d’une innovation responsable:1. Nécessite une démarche de projet pour évaluer ses

conséquences selon une approche globale qui considère l’ensemble du cycle de vie,

2. Doit permettre d’accroitre les impacts positifs, limiter les risques et diminuer les impacts négatifs.

3. Manage le projet de manière ouverte et transparente.


Conclusion: l’innovation responsable

• S’inscrit dans le cadre de la « société du risque »;

• Répond aux défis contemporains de la mondialisation, de la surpopulation, de la crise économique, sociale et énergétique;

• Est une solution pérenne répondant aux besoins • Est une solution pérenne répondant aux besoins du client;

• Est un compromis qui permet à l’organisation de:– Croître profitablement,

– Prendre en compte les impacts à CMLT sur les citoyens et le souci de leur bien-être et de leur santé.


Conclusion

• L’innovation responsable concerne en particulier la prise de conscience des incertitudes concernant certains objets issus des biotechnologies et des nanotechnologies,

• Nous ne savons presque rien de leurs interactions • Nous ne savons presque rien de leurs interactions possibles avec les vivants et l’environnement,

• Il faudra réduire les incertitudes en risques: on pourra en évaluer la probabilité, tenter de les prévenir ou de les minimiser ou, au pire, s’y préparer.


Conclusion

• « Anticiper l’avenir c’est en réalité le construire, et déjà l’habiter, le coloniser pour tenter de le contrôler et de réduire pour tenter de le contrôler et de réduire les contingences. »

• (Hélène Lestage et Chantal Nedonchelle : Innovation

responsable, Alliage-2013)

Voir: Exemples et contre-exemples


Exemples et contre-exemples

• Un nouvel avion• Le climatiseur• Le Management responsable de l’innovation (BPI)• Chez Marks & Spencer• La DGDB de la BDF• EDF• L’aéroport de Bauvais• La RRI


INNOVATION ET

MANAGEMENT RESPONSABLE

Merci pour votre attention !

Casablanca

24 Novembre 2015

[email protected]

Un nouvel avion

• Le lancement d'un nouvel avion, plus rapide, plus puissant, dégageant des nuisances sonores importantes, n'a pas des conséquences uniquement sur le personnel de bord, le uniquement sur le personnel de bord, le personnel au sol et les clients.

• Les nuisances touchent également les riverains, l'écosystème autour des aéroports, etc.


Le climatiseur

• Climatiseur symptomatique de l’innovation irresponsable.

• Lacunes de l'anticipation, et incapacité de l'individu à se remettre en question.

• Et pourtant, qui, de nos jours, proposerait un • Et pourtant, qui, de nos jours, proposerait un véhicule sans climatisation ?

• Nombre considérable de promotions incitant, pour quelques euros de plus, à s'équiper de ladite option lors de l'achat d'un véhicule neuf,

• Or on connaît les conséquences désastreuses du climatiseur sur la couche d’ozone …


Le MRI, cas de BPI France (2012)

• Obligation pour Les sociétés encouragées à l'occasion d'un projet d'investissement:• Les gestionnaires de fonds auxquels souscrit Bpifrance s’engagent donc notamment à prendre les

dispositions nécessaires pour que les sociétés cibles et leurs filialesparticipent à la démarche socialement responsable promue par elle, et progressent dans leur prise en compte de questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise parmi les dix domaines suivants:

• - L’emploi comme un sujet majeur • - L’utilisation durable des ressources • - Des impacts environnementaux maîtrisés • - Le dialogue social comme méthode de progrès et de résolution des problèmes • - Le dialogue social comme méthode de progrès et de résolution des problèmes • - Des ressources humaines gérées comme la première richesse de l’entreprise • - L’attention portée aux personnes • - Le partenariat avec les fournisseurs et les clients • - Le souci du territoire local • - Une gouvernance transparente et efficace • - Un management qui anticipe. • Les gestionnaires de fonds et les entreprises investies sont priés de mettre en place des outils qui

assurent la transparence de leur gestion/activité. Ils doivent remplir des obligations de reporting permettant à Bpifrance Investissement un suivi régulier des activités de ses partenaires.

• L’ensemble des fonds et entreprises doivent par ailleurs répondre aux exigences de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.


• Marks & Spencer, entreprise de grande distribution,a publié en 2010 sa stratégie « responsable » :

• 100 engagement sur 5 ans• 5 grands chantiers :

– Le changement climatique : engagement de neutralité carbone, travail sur la chaîne logistique, contrôles d’efficacité énergétique des magasins et

Le virage stratégique RSE de Marks & Spencer

chaîne logistique, contrôles d’efficacité énergétique des magasins et entrepôts…

– Les déchets : réduction des emballages, matières recyclables…– Les matières premières : interdiction des pesticides, approvisionnement bio,

pas de tests sur les animaux, bois certifié FSC…– Les partenariats équitables : approvisionnement local, commerce

équitable…– La santé : travail sur les teneurs en sucre et en sel des produits,

suppression des stands sucreries en entrée de magasin, campagnes auprès des salariés et des clients, suppression des colorants alimentaires…


• Economique– Obtention l’ISO 9001– Compte de résultat positif depuis plusieurs années– Peu de réclamations client

• Environnementale– Obtention ISO 14001– Qualité des rejets aqueux nettement meilleure que la réglementation

– Réduction des consommation d’eau (/2 à la papeterie)

Le virage stratégique RSE de la Direction générale de la fabrication des billets de la Banque de France

– Réduction des consommation d’eau (/2 à la papeterie)– Valorisation de 95% des déchets– Pas de plainte environnementale

– Utilisation du « bilan carbone » (en partenariat avec l’ADEME)

• Sociale– Obtention de l’OHSAS 18001– Réduction forte des accidents du travail– Le nombre de jours formation est au dessus du minima réglementaire

– L ’efficacité des formations est de 85%– Mise en place d’une démarche antistress– 80% du personnel est en démarche compétence

– Le personnel a un certain nombre d’avantages 38

Déploiement de l’outil bilan carbone

à la DGFB de la Banque de France

39

� Faire un Diagnostic Énergétique des bâtiments� Contrôler la température des bureaux la nuit et les WE� Étudier la possibilité d’avoir des énergies alternatives par ex: chaufferie bois à Vic, panneaux solaires à Cham� Optimisation réseau d’eau glacée� Changement brûleur chaudière� Échangeur de chaleur pour une chaudière

� Afficher le contenu CO2 des repas� Faire le journal sur du papier recyclé� Dématérialiser le courrier

� Privilégier le train pour les missions en France � Faciliter le covoiturage pour les missions Vic/Cham� Développer la visio conférence� Arrêt des moteurs poids lourds et éco conduite� Développer la visio conférence� Faire un Plan de Déplacement Entreprise

� Arrêt des moteurs poids lourds et éco conduite

� Privilégier les imprimantes en réseau


Le DD à la Fabrication des BilletsLe DD à la Fabrication des BilletsDD’’un point de vu économique : un point de vu économique : �� Établir un bilan responsableÉtablir un bilan responsable�� Augmentation du délai pour le ROI dans les dossiers Augmentation du délai pour le ROI dans les dossiers

dd’’investissements pour intégrer le DDinvestissements pour intégrer le DD�� Participation à des groupes de travail sur lParticipation à des groupes de travail sur l’’emploi dans la emploi dans la

régionrégion

Emma Gutierrez, le 08 novembre 2010Emma Gutierrez, le 08 novembre 2010

régionrégion

DD’’un point de vu sociétal : un point de vu sociétal : �� Participation à des manifestions avec les associations et Participation à des manifestions avec les associations et

les collectivitésles collectivités�� Participation à des réunions avec les élusParticipation à des réunions avec les élus�� Intégrer des critères de développement durable dans la Intégrer des critères de développement durable dans la

sélection et lsélection et l’’évaluation des fournisseursévaluation des fournisseursFrancis MOATY 2015 - La RSE 41

– Donner de l’entreprise une image vertueuse, en se basant sur des exemples non significatifs, en occultant la nature nocive de l’activité principale de l’entreprise

Le Le GreenwashingGreenwashingou «ou « blanchiment vertblanchiment vert »»

– Voire communiquer de manière trompeuse, induire le consommateur/citoyen en erreur : risque de double langage

– « marketing vert : Faire campagne pour « verdir » son image, à tort ou à raison

• Des exemples ? Francis MOATY 2015 - La RSE 42

• EDF : campagne publicitaire « changer d’énergie ensemble »

• Met en avant la recherche sur

Le Le GreenwashingGreenwashingdd’’EDFEDF

• Met en avant la recherche sur les énergies renouvelables du Groupe : 8,9 M€ !...… soit 2,1% du budget R&D

• La campagne de pub aurait coûté 10 M€…

« Prix Pinocchio » 2009 des Amis de la Terre,catégorie « Greenwashing »


• L’aéroport de Beauvais, campagne publicitaire 2009

• Notez l’avion associé à une feuille d’arbre…– Pratique interdite par l’ARPP *

• Prendre l’avion, est-ce respecter l’environnement ?

Le Le GreenwashingGreenwashingde lde l’’aéroport de Beauvaisaéroport de Beauvais

l’environnement ?• « Maîtriser l’accroissement du trafic » ?

– Il a été multiplié par 4 depuis 2001– Aucun chiffre communiqué sur

l’avenirSource : Terra Eco

* : Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité44

Développement durable et RSE

• Un contexte en pleine mutation

• Une mobilisation internationale

• Une mobilisation française

• Une mobilisation marocaine• Une mobilisation marocaine

• Des défis redoutables pour les entreprises

• Une accumulation de pressions

Voir détails


Définition de la RSE

Selon la Commission européenne,

Selon la norme ISO 26 000

Les référentiel utilisés


Les référentiel utilisés

Exemple de la loi de transition énergétique

de 2014

Détails

Exemples

• La loi de transition énergétique de 2014

Voir >> développement


Loi transition énergétique, octobre 2014

• De grands objectifs énergétiques

• Réduction de la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 (par rapport à 2012) ; baisse de la consommation de ressources fossiles de 30 % en 2030; part des renouvelables portée à 23% en 2020 et 2030; part des renouvelables portée à 23% en 2020 et 32 % en 2030 ; réduction de 75 % à 50 % du poids du nucléaire dans le mix électrique en 2025.

• Quant aux émissions de gaz à effet de serre, le «facteur 4 » (division par quatre en 2050) a été réintroduit dans le texte, avec un palier intermédiaire de diminution de 40 % en 2030 (par rapport à 1990). Diapo 19

49Francis MOATY 2015 - La RSE

Loi transition énergétique, octobre 2014

• La priorité au bâtiment

• Des transports plus « propres »

• Des déchets mieux recyclés

• Les filières renouvelables encouragées


Priorité au bâtiment:

• Ce secteur représentant à lui seul près de la moitié de la consommation énergétique de la France. La feuille de route prévoit de« rénover énergétiquement 500000logements par an à compterde 2017, 500000logements par an à compterde 2017, dont au moins la moitié est occupée par des ménages modestes. »

• L'ensemble du parc immobilierdevra êtrerénové aux normes « bâtiment basse consommation » d'ici à 2050


Transports plus propres:

• Ce secteur est le premier émetteur de gaz à effet de serre (27 %). Pour y remédier, les flottes de l'Etat et des établissements publics devront intégrer, lors de leur renouvellement, au moins 50 % de véhicules électriques ou hybrides rechargeables, ou à faible niveau d'émission de gaz à effet de serre et de niveau d'émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

• Les loueurs d'automobiles, ainsi que les sociétés de taxis et de voituresavec chauffeurs devront eux aussi acquérirau moins 10 % de véhicules « propres » avant 2020.


Transports plus propres:

• Pour les particuliers, une prime au remplacement d’un véhicule diesel par un véhicule bénéficiant du bonus écologique est introduite.

• A partir de 2018, dans le périmètre d'un plan de • A partir de 2018, dans le périmètre d'un plan de déplacementsurbains, toute entreprise de 100 salariés ou plus devra élaborerun plan de mobilité encourageant « l'utilisation des transports en commun et le recours au covoiturage ».


Des déchets mieux récyclés

• La loi encourage la lutte contre le gaspillage, la réduction des déchets à la source et le développement de l'économie circulaire. La quantité des déchets mis en décharge devra quantité des déchets mis en décharge devra êtreréduite de moitié d'ici à 2025, avec un objectif de recyclage de 55 % des déchets non dangereux en 2025 et de 70 % des déchets du bâtiment et des travaux publics en 2020.


Gestion des déchets• L'« obsolescence programmée » des biens de

consommation pourra être puniecomme une « tromperie sur la durée de vie d'un produit intentionnellement raccourcie lors de sa conception ». Elle pourra êtresanctionnée par une amende de 300 000 euros et une peine de prison de deux ans au plus.

• Les sacs plastique à usage unique seront prohibés à • Les sacs plastique à usage unique seront prohibés à compterdu 1er janvier 2016 (à l'exception des sacs compostables ou faits de matières biosourcées). Cette disposition avait déjà été votée avant l'été dans le cadre du projetde loi sur la biodiversité, mais l'examen de celui-ci n'est pas encore programmé.


Les filières renouvelables encouragées

• La part des énergies vertes doit plus que doubler d'ici à 2030. Elles fourniront alors 40 % de l'électricité, 38 % de la chaleur et 15 % des carburants.

• Toutes les filières sont concernées. Aux côtés de • Toutes les filières sont concernées. Aux côtés de l'éolien, du solaire, du bois ou des énergies marines, 1 500 projets de méthaniseurs sont prévus.

• Les procédures seront simplifiées pour raccourcir les délais de réalisation.


Un contexte en pleine mutation

- L’émergence de nouvelles logiques :• Court terme / Long terme• Local / Global • Simple / Complexe• Compétition / coopération

- Des principes nouveaux :• La responsabilité

57

• La responsabilité • Le principe de précaution• La transparence et l’information• Le principe de participation

- L’émergence d’un vocabulaire spécifique :• Responsabilité Sociale/Sociétale des Entreprises (RSE)• Gouvernance• Parties intéressées

Diapo 16

Francis MOATY 2015 - La RSE

LES ENTERPRISESLES ENTERPRISES

Un contexte en pleine mutation (1)

- L’émergence de nouvelles logiques :�Court terme / Long terme(dépasser le bilan financier de fin d’année pour se projeter dans l’avenir et assurer des ressources naturelles et humaines)

�Local / Global(selon la localisation de l’entreprise, l’impact local / global n’est pas le même )

58

local / global n’est pas le même )

�Simple / Complexe(un sujet simple a des dimensions complexes - travail des enfants - )

�Compétition / coopération(l’ère de la concurrence mondiale amène des problèmes que les entreprises ne peuvent plus gérer seules. Des démarches « gagnant-gagnant » de coopération peuvent apporter la solution)


LES ENTERPRISES


- Des principes nouveaux :

� La responsabilité(les entreprises, comme les individus ou les États, se doivent d’assumer les conséquences de leurs activités et de leurs décisions)

� Le principe de précaution(risque de dommage grave & difficilement réversible à l’environnement et l’absence de

59

difficilement réversible à l’environnement et l’absence de certitude en l’état des connaissances scientifiques. Le PP est parfois un frein à l’innovation favorisant au contraire des alternatives risquées )

� La transparence et l’information(accès à l’information à tous les niveaux - Enron - )

� Le principe de participation(la participation de tous permet la responsabilisation au niveau individuel)


LES ENTERPRISES


- L’émergence d’un vocabulaire spécifique :

�Responsabilité Sociale/Sociétale des Entreprises (RSE)(« intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties intéressées », Commission européenne, 2001)

60

européenne, 2001)

�Gouvernance(« processus de décision collectif n’imposant pas systématiquement une situation d’autorité . Dans un système complexe et incertain, pour lequel les différents enjeux sont liés, aucun des acteurs ne dispose de toute l’information et de toute l ’autorité pour mener à bien une stratégie d’ensemble à long terme » SD 21000 d’Afnor, mai 2003)


LES ENTERPRISES


- L’émergence d’un vocabulaire spécifique :

�Parties intéressées(« individu ou groupe d’individus pouvant être affectés, directement ou indirectement, dans le court terme comme dans le long terme, par les stratégies, les actions, les messages (et leurs conséquences), que

61

les actions, les messages (et leurs conséquences), que lsentreprise met en œuvre pour atteindre ses objectifs », SD 21000 d’Afnor, mai 2003 ):

Salariés, actionnaires, banques, assurances, clients, concurrents, fournisseurs, sous-traitants, collectivités locales, riverains, pouvoirs publics, associations diverses, syndicats, médias, agences de rating...


LES ENTERPRISES

• Le Pacte mondial

• Les principes directeurs de l’OCDE

• La WBCSD

Une Mobilisation internationale :


• La WBCSD

LES ENTERPRISES

Une mobilisation internationale,

- Mobilisation internationale :Le Pacte mondial(juillet 2000) : regroupe des ONG, l’ONU et des entreprises engagées volontairement. Sa mission vise à aider les entreprises à prendre en compte les neufs principes universels de responsabilité sociale et environnementale :

1. Droits de l’homme chez leurs partenaires ;

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1. Droits de l’homme chez leurs partenaires ; 2. Droits de l’homme chez elles ; 3. Droit de négociation collective ; 4. Pas de travail forcé ou obligatoire ; 5. Abolition du travail des enfants ; 6. Pas de discrimination à l’emploi. 7. Précaution face à l’environnement ; 8. Promouvoir la responsabilité en matière d’environnement ;9. Rechercher les technologies respectueuses de l’environnement.


LES ENTERPRISES

Une mobilisation internationale,

Les principes directeurs de l’OCDE(2001) : contribuer aux progrès économiques, sociaux et environnementaux, respecter les droits de l’homme, encourager la création de capacités locales en coopérant étroitement avec la communauté locale, encourager la formation du capital humain (possibilité d’emploi, formation des salariés),

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humain (possibilité d’emploi, formation des salariés), pratiques d’autodiscipline…

La WBCSD(World Business Council for SustainableDevelopment) : Organisation suisse dont le but est d’aider les FMN (165 en 2005) à prendre en considération les principes du développement durable


LES ENTERPRISES

Une mobilisation européenne

• Mobilisation européenne :

• La Commission européenne(Livre vert de juillet 2001 « Promouvoir un cadre européen pour la responsabilité sociale de l’entreprise ») : cherche à définir les modalités d’intégration volontaire des

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définir les modalités d’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.

• Le Traité constitutionnel(non ratifié à ce jour) : place le DD au rang des valeurs de l’Union


LES ENTERPRISES

• Les institutions françaises

• La charte de l’environnement adossée à la Constitution

française

• La stratégie nationale de développement durable

(« activités éco., entreprises et consommateurs »)

Une mobilisation française


(« activités éco., entreprises et consommateurs »)

• L’administration éco-responsable

LES ENTERPRISES


• Les institutions françaises:- Le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable

remplace le Ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.

- Conseil National de Développement Durable (CNDD) :force de propositions pour le Gouvernement dans l’élaboration de la stratégie de DD

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stratégie de DD- Conseil Interministériel au Développement Durable (CIDD) :

chargé de définir, d’animer, de veiller à la mise en œuvre de la politique nationale de DD conduite par le Gouvernement.

• La charte de l’environnement adossée à la Constitution française(2004) & le Grenelle de l’Env. 2007 :

Le droit à l’environnement se situe au même niveau que la Déclaration universelle des droits de l’homme.


LES ENTERPRISES


• La stratégie nationale de développement durable (« activités éco., entreprises et consommateurs ») :Élaborée par le CNDD, le texte cherche à inciter les

entreprises à s’engager dans le DD, intégrer le DD dans les modes de production et de consommation des produits,

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développer l’innovation en matière de DD, développer la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.

• L’administration éco-responsable va :Préserver l’environnement, améliorer les conditions de

travail, réaliser des économies budgétaires, intégrer des critères sociaux et environnementaux dans les appels d’offre des marchés publics.


LES ENTERPRISES

Des défis redoutables pour les entreprises

- Innover technologiquement :Réduire l’impact des produits durant tout leur cycle de vie (de la conception à la destruction)

- Résoudre la montée croissante des besoins à long terme des économies émergentes Eviter de

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long terme des économies émergentes Eviter de reproduire les modèles basés sur le gaspillage du 20e siècle

- Prendre en compte les besoins vitaux non satisfaits de la population mondiale: Créer des emplois là où il n’y en a pas, Ne pas limiter l’activité aux seuls critères de solvabilité des clients des PDEM *

* Pays développés à économie de marchéFrancis MOATY 2015 - La RSE

LES ENTERPRISESLES ENTERPRISES

Des défis redoutables pour les entreprises

- Définir une vision élargie de la responsabilité de l’entreprisePrendre en compte les interactions avec l’ensemble des parties prenantes (employés, actionnaires, communautés riveraines des sites, fournisseur, clients, etc…).

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sites, fournisseur, clients, etc…).

- Redéfinir la notion de performanceIntégrer les trois axes du DD


LES ENTERPRISES

Une accumulation de pressions

- L’évolution des marchés :Les boycotts (Danone : réduction d’effectifs ; Nike : travail des enfants ; Total Elf Fina : Erika)Les achats engagés (mais encore peu développés)

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Les achats engagés (mais encore peu développés)

- Les pressions de la société civile :Les actions de médiatisation systématique des associations

- L’ISR investissement socialement responsable3000 milliards EUR dans le monde en 2002 (+10% sur 10 ans)


LES ENTERPRISES

Une accumulation de pressions

- Une attente des salariés :Les jeunes diplômés recherche des entreprises respectueuses du DDLe turnover des salariés est moins fort dans les entreprises engagées dans le DD

- La réglementationNouveau Code des marchés publics (mars 2001) : prise en compte de critères environnementaux et sociauxLoi sur les nouvelles régulations économiques (mai 2001) : « les entreprises cotées au second marché devront communiquer leurs résultats environnementaux et sociaux dans leur rapport annuel »


Définition de la RSE par la Commission européenne (2011)

C’est « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société »• Il faut respecter législation et conventions

collectives• Engager en collaboration étroite avec les parties • Engager en collaboration étroite avec les parties

prenantes, un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière: – sociale, environnementale, éthique, – de droits de l’homme et de consommateurs, – dans les activités commerciales et la stratégie de base.

D.18


Responsabilité sociétale de l’organisationpar la norme ISO 26000 (2010)

Vis-à-vis des impacts de ses décisions, et de ses activités, sur la société et sur l’environnement, avec un comportement transparent et éthique qui :

• Contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société,bien-être de la société,

• Prenne en compte les attentes des parties prenantes,

• Respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales,

• Soit intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en oeuvre dans ses relations internes et externes.


Responsabilité sociétale de l’organisationpar la norme ISO 26000 (2010)

• la gouvernance de l’organisation,• les droits de l’Homme,• les relations et conditions de travail,• l’environnement,


• l’environnement,• la loyauté des pratiques,• les questions relatives aux consommateurs,• les communautés et le développement local.

Diapo 18

LES ENTERPRISES

Des outils (référentiels) pour initier la démarche

Les normes et les outils systèmes:

- L’ISO 9001 (version 2000) : norme de système de management de la qualité (responsabilité de la direction, management des ressources, réalisation du produit, analyse et amélioration)

- Permet la formalisation du système de management (sert de base à une démarche de DD)

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base à une démarche de DD)- L’OHSAS 18001 (BSI -British Standard Institute, 1999) :

référentiel de systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail

- Le SA 8000 (CEPAA -Council on Economic PrioritiesAccreditation Agency) : responsabilité sociale de l’entreprise et respect des droits de l’homme


LES ENTERPRISES

Des outils (référentiels) pour initier la démarche

Les labels et les référentiels produits:- L’Ecolabel européen (1992)- La marque NF-Environnement (1991)- La marque AB (Agriculture biologique)

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- La marque AB (Agriculture biologique)

Les outils de reporting:- Les lignes directrices du GRI (Global Reporting Initiative) : transparence, ouverture, transparence...


innovation et management responsable...2016/01/05 · entreprises est un levier essentiel à la...

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