insm8t de recherches acrdndmiiÜ~aus et des cultures...

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,#' ,.",. DU SENEGAL INsm8T DE RECHERCHES ET DES CULTURES VIVRIÈRES PROPOSITIONS POUR UN PROGRAMME DE RECHERCHE AGRONOMIQUE A MOYEN TERME 000 -- -- Projet établi lors de la préparation du llè Plan quadriennal de Développement de la République du Sénégal Avrtl 19 65 René TOURTE

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    K(PUB~~~UE DU SENEGAL

    INsm8T DE RECHERCHES ACRDNDMIIÜ~AUS ET DES CULTURES VIVRIÈRES

    PROPOSITIONS POUR UN PROGRAMME

    DE RECHERCHE AGRONOMIQUE A MOYEN TERME

    000-- --

    Projet établi lors de la préparationdu llè Plan quadriennal de Développement

    de la République du Sénégal

    Avrtl 19 6 5

    René TOURTE

  • 1 RAT

    R E PUB L 1 QUE D U SENEG!'.L

    PHOPOSITIONS POUR UN PROGRf.tvhM.E DE

    RECHERCHE i1GRONorUQUE A r10YEN TERME

    ===.::;=====:=:.==

    ~rojet êt~li lors de ln pr~p~r2tion

    du Ile Plon~uQdriennûlde D6veloppemeni

    de lû République du Sûn~gal

  • SOMMAIRE

    ===================

    AVERTISSEt"lENT

    CH,\PITRE l -, RAISONS - METHODES

    l - Introduction 4

    II - M6thode d'établissement du programme pluriannuel 10

    III - Bref rappel des principaux résultats obtenus 12

    CHi\PITRE II PROGRA~1E NATIONAL DE RECHERCHE

    l - Etude et AmGlioration du milieu

    II - Etude et AmGlioration des plantes

    III - DGfense des cultures

    IV - Etudes d'Agronomie génurale

    V - Tedhnologie

    VI - Etudes rurales d'orientation de la Recherche

    VII - Application de. la Recherche

    18

    21

    26

    27

    29

    30

    30

    CHi\PITRE III - PROGRA~~ES REGIONAUX

    l - Région du Fleuve

    II - Sênugal central (régions de Thiès-Diourbel-Kaolock)

    III - Régions mara!chères

    IV - Sénégal oriental

    V ... Casûmé:lnce

    32

    57

    71

    76

    83

  • CHAPITRE IV ACTIONS ET OPERATIONS IND IVIDUAUSEES

    Avertissement pûrticulier à ce chapitre

    1 - Etude des relations sol-eauBesoin en eau des plantes

    II - Station expérimentale d'hydraulique agricole(S.E.H.A. de Richard-Toll)

    III Prospections p6dologiques

    IV - Etudes de Physiologie végétale - Les céréales

    V - Etude physiologique des Mils Pennisetum(avec utilisation des GI~ments marqués)

    VI - Réserve de gènes pour l'arachide cultivée

    VII Recherches sur l'Aflatoxine

    VIII - Station d'essai de mûchinisme agricole

    IX Riziculture irriguGe de Casamance

    X Etudes agro-pastorales

    XI - Recherche maraîchère

    XII Recherche tabacole

    XIII - Points d'appui de prévulgarisation et d'Expé-rimentation multilocüle (PAPEM)

    XIV - Actions rGgionûles de développement intégré(ARDIS)

    97

    99

    102

    103

    '105

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    123

    CHr,PITRE V LES MOYENS NECESSAIRES

    1 - Les besoins en personnel 126II - Les investissements et équipements supplumentaires 135III - Les crédits de fonctionnement 183

  • V E R T l 5 5 r·1 E N T

    L'effort consenti par la RGpubliqu8 du Sénagcl en fcvour d8 laRechercha agronomique est dGjà important~

    Ccpenr:ant, ~ l'occasien do le prGparation de son IIème Plan deD6vcloppemen·~, elle ù manifosté à nouveau son p2rticulior int~rêt pource puissant moyen de ùéveloppement, cet investissement 2U " coefficientde ca~ital" ~nhnbituel.

    A sa demande, l'Institut des Recherches Agronomiques Tropicalasct ues CultJrcs Vivrières (LPJ.• T.), à qui Cl ::t6 ccnfiu la plupDrt desstructures de Recherches agronomiques du pays, ~ prupnr6 un prog~Qmmede Recherches È1 moyan terme"

    En r ..~i8on de sa vocation cl' agronomie gén:Jraln et do diversificc-tian, l'I.R.~.T. 0 pu proposer un l~rge programme couvr=nt l'essentieldes prGoccupotions ~gricoles du S~n~gQl.

    Lo prusent document 3n est le synthèse. Il reste cepend=nt unprojet, inouffisamment §l~borG, non exh~ustif, prôt à recevoir ùe 10 p~rtdu Gouvernement Dt des org~nismes intaressés les critiquas, suggestions,modific:ltions susceptibles d'en f:"ire un Plnn d'action. Il tr=Jite Gvi-rielTim"nt de l'ensi3miJle ùu pays.

    ~ l'occasion du chapitra "Région du Fleuve", il cborde m8mGcert"ins usp:~cts m2urit2niens tnnt il est vrc:Ji qua ln Roch[u'che dans C8tter~Dion nu p8ut dissocier l~s deux rives ùu fleuve.

    Il n'cborde pas les thèmes de trûv~il ressort~nt sp6cifiquementrJ'2utres InstHuts de Rc:..chorche (LF.A.C., loR.C.T., I.R.H.O. on p;:rti-culier), mais peu de choses sor~i8nt à y ajoutGr pour faire du ce projetun projet globol de IG rechF]rche iJgronomiquB sénégalaise.

  • CHA PIT REl

    1 ••

    RAI SON 5 - M[ THO D E

  • 4

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    ... ".l...!:

    ." .,f>. 'Y' ,. _. '~:: .

    , ,. Pren3nt 113 rei~isd'orgDnis~ti~h:~':':~~istàntes,'l' IR'AT s'est vuconfier, à p-rtir de 1960, pcr ie'Goù~er~8ni~ht 'du Sénég~l, la gestion d'unréseau d~ rccherch~s agronom~quesqui s'~ppuie essentiellement sur

    . :"} . j .' ;.": ',.' .. ' .:.",,: ' ••• " • .• •

    -'le Centre ~otiohalde Recherches Agronomiques de Bombey.~. ,! '. r, .. ' .... f

    -'trois Secte~rs·RégionauxdeRecherche qui sont:,".:" ,.

    • au Nord, la vallée du Fleuve Sénégal, avec la Station Régio-ncle de Richard-Toll (à laquelle il faut ajouter la Stationde Kaédi en M2uritanie) et la sous-station de Guédé.

    • au Centre, l'ensemble des régions écologiques du 5én8galcentral avec le C.R.A. de Bambey et ses sous-stations(Louga - Nioro dû Rip - Boulel et·5inthiou Molème).

    ":':1 .L.f. i.

    • au Sud, la Casamance avec la St~tion R6gionale do Séfa•

    .:

    Pour chacun do.ces secteurs ~gionëlljx le réseau, relativementlôche, constitué par les stations r8gionales et lessous~stations estcomplété par des points d'appui permanents et une expérimentation multi-locale d~ffuse•.. , .... ':.::J :'.• "'j',:,.'

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    '. ::,' . L~s. ~rqYoux l?on~~~~, ,à 1 ~·IRAT relèvent de la R8cherche agronomiqueappliquée~ Ils'visent évidemment à l'amélioration de l'agriculture séné-galaise.Bien .qu',~ Dpjectif,spratiques,:ils nI ennppellentpas moins desr8cherch~s app..;t'ofol1dies,·: étr,mt donnée 'l'ampleur du problème, dont l' exploi-tation s'étaler~d~court au long terme•

    . ',. ~'. '. '. '.~ l. ," ;".. '. .., Ces. d~ux. ,élsp.ects, ... , obj ectif pratiqué' et délai D' obtEmtion de ru'sul-tats ,- .auxquels,s'ajÇlutl?;·la nGcepsitéde définir, à l'uchelle nationale,une politique unique de recherche agronomique, justifient un effort parti-culier de progr~mmation, tant en ce qui conr.erne los buts à atteindre queles ~~~E:!Iil~,~~ :l~s ré.",.::.-: . : ",

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  • , " ." Outre certains problèmèk' ~articulie~~ r~l'ati'fs ~ des projets" nouveaux ,de mise en valeur et dont il appartient à: la recherche d'inscrire.. ,.'" .', L'j "' .. 1 : . '1,' .' .. ,"

    l'étudè à son programme, les phases préliminaires à l'établissement du Planont,mis en:~vidence la nécessité,d'accorde+,. dahsl'élaboration de ce pro-lJra~me~ une attention particuliè;;~à :

    .~' ",

    5

    L'élaboratio~~ullème. ~lan de Développement du Sénégal est l'occa-sion de réunir les éléments d'un programme· pluriannuel de recherches cou-vrant la période de réalisation de"ce Plan, faisant partie intégrante decelui-ci quant aux moyens à mettre en oeuvre, mais s'inspirant largement desperspectives de développemeflt à p;tus long terme qui.se dégagent des travauxpréparatoires de' planifidâ"Üôn~" ,,; ',; :,. '..

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    ;! :" ~. un~ régia'nalisation deEi objectifs dfl recherchej. ,.' : ~ •• ' " .. r.. -., .. "" i : .. ~ '. ' ' .. .... -' l' ~ntens~f~cat~on des systemes de production

    .of la diyersification des cul~ures. ' :"

    Le présent ,document tient· compte de cette triple préoccupationqu'il paraît cependant nécessaire de commenter quelque peu.

    A - REGIONALJSATION DES OBJECTIFS DE RECHERCHE.

    Il n' ~s.t .pas' inutile de rappeler .ici la distinction qu'il convientde faire entre": .. ,

    - les recherches tendant à une compréhension app~ofondie des phénomènesétudiés et de l'action des facteurs entrant en jeu, et qui peuvent êtrecaractérisées par la valeur dtapplication générale de leurs résultats. Pour

    ... cette.raisonon les appelle aussi recherches de' base. -Elles sont effectuéesavec une efficacité maximale 'par des équipes cômplètes de chercheurs spécia-lisés par discipline et regroupés sur des centres à vocation très large :pour le Sénégal - et sans doute pour une zone plus vaste dépassant les fron-tières de ce pays - le C.R.A. de Bambey doit jouer le raIe de support tech-nique et d' animfJteur de ce type de recherches,' avec ,le cas échéant J leconcours dt organismes ayant vocation pour les' recherches de·' caractère plusfondamental;"

    .. ' .. ' .: ~ -:

    - les recherches régionales la connaissant~ des problèmes originaux poséspar l'agriculture régionale, la définition, à partir de cette connaissance,de thèmes de travail relevant du domaine des recherches de base, la réali-sation, dans des conditions de milieu représentatives de la région, desexpérimentations correspondant à ces thèmes, requièrent une décentralisationde l'échelon évoqué ci-dessus.

    Il faut, au niveau régional, des structures plus ou moins étofféesselon les lieux, capables non seulement de constituer le prolonge~ent deséléments centralisés de la recherche, mais également de mesurer, en fonctiondes données actuelles du milieu local, les besoins immédiats du développement,de concevoir et de mettre au point, à plus court terme que ne le font géné-ralement les recherches de base, les solutions répondant à ces besoins.

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    6

    Il serait donc souhaitable que soient dotés de cet élément de con-·:··;êeption, non seuléin~n-t iés 'Seçte;ci;i"Ré'gi6'na~x:-deRecherche tels que le ,

    '., '.:, " 'Fiëiiv~ e;f 'la Casarna~~'ec'cÏont 'ies. 'pr6bi~rnéS.pràpres justifient, incontestable-• _ ,_ •••• , '. _. ••. .~..' ,'" ... - . .' 1 ". ";; ':" .'; ;. -1 1· •.1.'; " .. .

    ,., 'inéht'la'PJ1ésence sürplàce d' éql.;lipes :dech.ercheurs, mois aussi certainesunités régionales, plus restrèintes;'posant à l'égard 'du développement desproblèmes particuliers : c'est le casdu,Sil"J~, Saloum, pour le Sénégal

    ,,'> ':·';,t:!ei1trâl/e.t diiis' zones 'dites·'cieste~rè-;'t.h~i.iv_èsdqns le Sénégal Oriental..: :::.:. ~.". : .;,,~ :.r:",. .. ". ;,";':. ' ..,' '," ::.:. ".:. .' ._~_.;,,~ '- .i.:".l~::.I .... ; .

    B - .INTENSIFICATtO~J DES SYSTE~1ES n( PR-ôDucTloN. '. .. .' .. .. . .-" i . ..: ~: .":" .

    . , Les échelons régionaux eth'ationaux do planification ont conclu,.defeçon Ùèsgénérale~ à la né~essité d'intensifier i~ production agricole,c'est-à-dire, dans une agriculture complBtemènt fixée une productivité"accrue de la terre et de l'ho~me.

    L'examen des perspectives à long terme qui ont été dégagées pourles diverses régions suggère deux ordres de réflexion.

    , , '

    Les objectifs proposés en ce qui concerne le rendement des culturesse situent, relativement :J c~t~::; r;.:Jt:.:..;; '::' '::"~;J~~:-:~i-:':'c:.::-:=_=::-:, iJ un niveau quipeut §tre qualifié de moyen.

    On peut en effet raisonnablement attendre de la recherche desrésultats surpassant sensiblement les objectifs retenus, gr@ce à la créationde matériels 'végétaux à hautes performances et à la mise au point detGchniques de production évoluées." .;;

    Les céréales de culture pluvial~ méritent à cet 6gard une atten-tion particulière. On do~t en effet, dans ce domaine, se fixer des objectifsélevés, dans les r3gions écologiquemGnt favorables tout ,au, moins, si l'onveut que' ces productions devienne~funèspéculation assèz 'attrayante .pourconcurrencer l'arachide aux yeux clüpayean. '. " , " " ." ' .

    . '.":.. :'- ". ... . '. . . . . ~ .

    Il convient~en ciutre~ de 'tenir ~ompt!=icie"leur utilis~tiDn? aumoins partielle pour 1 i alimentation du b~tail.: ,,'une productivité élevée estla condition essentielle d' unedirriinution 'des prix dont dépendra, endéfinitive, la traduction dans les faits de, cette perspective.

    . " • ". -' . ." ... =: ..... ~'.. -:.'" ," .:- :.. ' r' . '.: .: .- - ;"'.: •.•• ' ...:: : :" ',' _'_... . :; ..

    , Autre exeinple"ayéint tr'ait '~:la'v'é:J,orisation:du travail humain:certaines CoiTllTIissions R,égionale~;' ont:: soùiig;"é: i' intérêt que pourrait p'ré-, ,senter, à ,terme, un appoint de. la motorisation pour reculer dans une certainemesure les limites imposées parlaèéi:iliLJ;r-eattÉüée à la surface des exploi-tations et: du 'même coup t'lU revënù'ë1ë~' pbpulati:-o!1~rurales, dans les zones où

    • le félcteur limitant du développ~m@nt para~t',devoir I3tre l'effectif insuffi-sant de la population octive'et':iïtiri :pa~Ia·'èup~;;fiCie.·des terres disponibles.

    . . .,'".. ~ ::.

  • ',"! .

    7

    Une telle intervention des techniques .mode;r:nes d.' agriculture nedoit être envisë.lgée, il félut le dire, qu'.ausein de Communautés rurales quise seront ~n'ga:gées effectiveme'nt dansla voie du progrès en adoptant dessystèmes int'ens.if~· d~ pr~~uetion•. ,: :'

    p, "

    'Il est toutefois. du,devoiDde la recherche da se préoccuper desproblèmes que ne m~nquera" P~Sd8 p~s~r cette forme d' eXIJ1oitation du solet d'en inscrire 11 étude. ~éln~.8~S ~~ogramme~._~long tt;l;"!le.

    .... ..' Une visionambitieuse.et opti,mistc-.de,l'.avenir, dont le travail de: IBre~he~~he d~it s'inspirer, n'exclut pas la nécessité de considérer élvec. . ·····1 "' .- .

    . ... .' '.. réalisme les. étapes qu'il. reste à. franchir et les difficultés' que compor-. "tèr~' le' relais de~ systèmes trpdiHonnels d' agricultlJre par des systèmes

    modernes. L'intensification des méthodes de production ne pourra ~tre que'.1 progress;i..ve, soit .qu' elle ne puisse donner lieu aux~ efforts de vulgarisation

    '.. j:- -". nécessair~.s.que·diune manière locali.sée,les.:zones ne bénéficiant pas deces efforts n'étant provisoirement l'objet que d'actions partielles de déve-loppement 7 .. soit qu'elle. s'effectue, en un lieu donné 7 suiv3nt un processuscomportant divers stades évolutifs de progrès~

    Il appartient à la recherche de prendre en considération les solu-tions diverses correspondant à ceS différentes situations et toujours con-çues de manière à faciliter le passage de l'agriculture actuelle à desformes intensifiées de production. Les études ayant pour but de mettre aupoint ces solutions ou d'en mesurer les effets consistent g~n6ralement enune.confirmation expérimentale d'hypothèses que les travaux à objectifs plusambitieux permettent de formuler. Elles sont du domaine du court terme.

    Il résulte de ces considérations',:

    - que la recherche doit viser haut· elle a pour tâche de mettreou point les systèmes agricoles les plus productifs, de déterminer les condi-tions techniques du développement, de précéder et d'inspirer, en réunissantles éléments d'appréciation nécessaires, 'le5 décisions gouvernementélles enmatière d'aménagements et. de grands.travaux.

    - qu'elle ne peut se désintéresser des solutions partielles ouintermédiaires, par lesquelles passe en pratique le développement et quiconstituent des relais inévitables sur la' vC:.e de' l ' intensification.

    Il est cependant très difficile pour le chercheur de concevoir lesformules opportunistes fOrcément très diverses auxquelles correspondent lessolutions transitoires évoquées ci":,,dessus et d'en déduire," poUr' les préciserle cas échéant, des thèmes d'expérimentation, en dehors d'un dialogue per-manent avec les responsables de la vulgarisation.

  • 8

    Ce dialogue peut s'instaurer ou niveau des échelons reg10n2ux dudispositif des recherches, dont il a été question précédemment, mois trou-vera un terrain d'élection dans le cadre des actions expérimentales dedéveloppement que sont les Actions Régionales de Développement Intégré(ARDI), distinctes de la recherche mais destinées à combler, par une défini-tion de la mahodologie de 11 Ap..P.li.c..u.:t.i_0.D....d_~. la. .fl_e_c.~_e.1'Ehe, le fossé Rech[lrche..,.Vulgarisation. (*)

    L' IIARDI" vise à prévoir l'évolution des structures du monde ruralnécessaires, face aux thèmes da modernisation de l'agriculture déjà proposésou eu fur et à mesure de leur définition.

    En outre, elle doit permettre l'ndaptation de ces thèmes par lechercheur et le vulgarisateur face aux contraintes du milieu rural.

    La dimension optimale à donner à cette ARDI semble être la celluleélémentaire du d~velopp8ment du pays socialiste : la coopérative (500 à2.000 ha pour fixer les idées).

    L'organisation et la structure m@me de llARDI Gont difficiles àdéfinir à priori, cette forme d'intervention ne pouvant @tre actuellement

    . qu'expérimentale. Il semble cependant qu'elles doivent s'inspirer desprincipes suivants :

    - autonomie complète,

    - direction par un Ingénieur technicien de la Recherche ouformé par elle,

    - équipe constituée d'agents des différents services intéressés(Administration, Agriculture, Elevage, Forêts, Génie Rural, Coopération,Aménagement du territoire, Enseignement, etc ••• ).

    La stratégie à conseiller peut être résum~e de la façon suivante

    - formation de l'équipe et son implantation,

    - connaissance du milieu (simultanée),

    - définition des objectifs à long terme en liaison étroiteavec les populations,

    - choix des thèmes d'intervention et ûtablissem8nt d'un véri-table plan de développement local aVE;;C définition des moyens et étapes,

    - rfalisation progressive,

    - extension des résultats à de vastes secteurs d'aménagementdos terroirs.

    (.j(.) Se réf6rer à la note "Suggestions pour une politique dl application de laRecherche 2gronomique dans les Pays en voie de développement", parR. TOURTE, Directeur des 5ervices de Recherche de l'IRAT/5énégal(C.R.A. de Bambey).

  • ..J';: ...'

    9

    C p~SIFICATION DES CULTURES

    'On a pu fëiire état' d'une ti3:ttaine insuffisance de la recherche en. cette' matière. Il faut reconnaître ~u'en.èff~t les tentatives nombreuses. faites. par le passé pb'~r adapter au milieu sénégalais' des' productionsnouvelles n'ont rencontré qu'un succès très limité~ non par manque d'ima-gination mais à CéJuse de ce milieu lui-m~me. !'. . . :

    .. '.,

    . " :: .. ' Les probième~ de' diversificàtion sont. dans une:' lEirge mesure corré-latifs de ceux de :La régionalisation et d~ "1' int~nÜficQtion.

    :; 1.•;., :,:., si· un' effort, particulier doit €!ttè: consenti dans ce domaine, il

    .n'à: de chance' d'être efficace que': "':.'.1

    ~. 1 \1 .•.. ;.

    ~. ~. i .-

    lières, "- s'i~'s'inspire 6troitement;dë~'voc~Ùon6 r~gionales particu-

    l ,'. ,'" 1".; , ,.l '. : ': , .,' .:

    < •

    - si les espèces dont il importe d'entreprendre la recherchesystématique sant placées d'emblée dans les conditions de fertilité trèsaméliorée .caractérisant les 2~~~~~32 intens~fs de cul~ure': les échecsGnreg~strés jusqu'à présent sont dus pour une large p~rt à l'inadaptationdes' espèces introduites aux conditions de l'agriculture traditionnelle.Les cultures fourragères peuvent €!tre un élément important de la diversi-fication en permettant d'associer à l'exploitation agricole diversesformes d'élevage.

    CortéJines recherches échappant, dans ce domaine, à la compétencede l'IRAT et relèvent d' éJutres organismes•. :'

    .. ", .

    Cependant, celle~ d'entre Glles qui portent sur des plantes sus-ceptibles d'entrer en assolement avec des cultures annuelles et d'êtreintégrées dans des sys~èmes ge culture étudiés par l'IRAT et posent, dece fait, des problèmes d'agronomie g(;n6rnle, feront l'objet de programmesconcertés.

  • 10

    II - METHODE D'ETABLISSEMENT DU PROGRA~1ME PLURIANNUEL DE RECHERCHES==============================================================

    A l'exemple du IIème Plan, le présent projet 0 été établi àEartir de bases réJLionales.

    Le processus de son élaboration a été le suivant

    1 - Etude sur documents des principales caract6ristiques des sept régionsadministratives du Sénégal au triple point de vue physique, humainet agricole. Examen des perspectives de développement à long termeretenues par les commissions régionales et nationales de planification.Il sera fait fréquemment référence à ces perspectives dans les pagesqui suivent: les chiffres cités n'ont toutefois qu'une v~leur indica-tive et ont surtout l'intér8t de traduire des tendances èt des orien-t8tions générales dont doit tenir compte le programme de recherches.

    2 Examen œs résultéJts éJ::'=:~~_s ;,c!:' J r: reche:r:r:-h8 fl'="'Jr cheque région.

    3 - Définition de Secteurs de recherches par regroupement de certaineszones.

    Des considérations qui tiennent à la fois à des facteurs géogra-phiques et agricoles et à l'état d'avancement actuel de la recherche ontconduit à grouper en un seul secteur les Régions de THIES, de DIOURBELet du SINE-SALOUM.

    D'autre part, les problèmes maraîchers font l'objet d'un chapitredistinct incluant globnlement le CAP-VERT, les régions littorales etcertaines zones du Fleuve, de Casamance et de l'intérieur.

    4 - Approche, par secteur, des objectifs des recherches à poursuivre ouà entreprendre.

    C'est peut-être dons cette cpproche que s'est manifestée le pluslargement la tendance prospective de la recherche.

    A partir des perspectives de développement à long terme proposéespar les Commissions de plC:lnificéJtion, il a fallu, en effet, "imaginer" lessystèmes agricoles, voire de production, capéJbles de les satisfaire.Cette "imagination" ne s'est évidemment pas faite sans base, mais à partirdes enseignements les plus avancés de la Recherche actuelle. Le chercheurreste, en effet, SQuvent le mieux placé pour cette démarche. Il lui estici permis d'user de cette position privilégi6e.

  • , ••. j',J.'

    :'" ....., ", ~ ~.;.,'.

    11

    La définition de ces objectifs a été assortiè d'indications rela-tives à l'intensité des travaux qu'appelle leur réalisation et à l'éché-ance plus ou moins lointaine d'aboutissement de ces travaux, en fonction

    ",1. f •. ; '": ,

    - de priorités acçcirdées au développement de certaines zonesparticulières,';':"" "", ,', ,',; ":,' , '"

    .. '- des potentialités régionales et du niveau d'amélioration que

    peutjappotterla recherche,

    ,- du cnractère plus ou moins Hvolué des sol,utions recherchées, .: .... ~. ~ • , ".'. • • .. • ,':. :. : : •. ..r 1

    aux objec-dit des

    .. ,: ',:J';,.,:.ô, '.~' "', :',;, , ,:r. .. " Ii '~'I;~,S,~ pas' fucilo d:~éparer ,ie~)'e~~;e~~h~s à, court torme des.. ,' r:,~i{..;.;; ;;;:~/,:i~ ",;' :,~~P~r7:7~~esJà :t~~~ terme. AussJ. sont-e~1.es""!!'~iuy.7.n~ gr,oupees dans les cha-

    " pitres qui sùilÏ'ent où, d'ailleurs, il"n 1n pils' Gté .toujours possible dedissocier les différents domaines ou disciplines,de recherches concourant~la réalisation des m~me~ obj~~~irti.

    Le chupitre relo::tif à la Région du Fleuve' a reçu dans le présentdocument un développement particulier justifié ~ar :

    ~. la situation géographique de cette région"

    - le caractère original des solutions dont 'dépend sa mise envaleur,

    - le fait qu'intéressant à la fois deux Etats riverains du Fleuve,la ruolisation du programme peut faire l'objet de modalités p

  • 12

    III - BREF RAPPEL DES PRINCIPAUX RESULTATS OBTENUS====================~=======================

    Parmi les résUltats acquis par la recherche au Sénégal certainssont déjà 'assez largement diffusés tandis que d'autres font l'objet actuel-lement de campagnes de vulgarisation.

    '. : On peut distinguer des résl:lltats tendant à améliorer une ngriculturetr~ditionnelle encore itinérante sans mod~"'ication profonde de ce2l:.J-ciet des résultats concernant déjà,une agriculture fixée et intensifiée.

    a) Arachide,

    Les travaux conjoints de l'IRAT et de l'IRHO ont permis de définirdes thèmes simples d'amélioration de la production arachidière :

    - des doses d'engrais de 150 kg/ha correspondant à quatre formulesdifférentes dont la carte de répartition géographique a été établie, per-mêttent d'obtenir une amélioration de rendement d'environ 30 à 50 %.

    - des variétés sélectionnées ont été mises au point pour troisgrandes zones écologiques susceptibles d'apporter des plus-values de 30 %par rapport aux vE'riétés locales.

    L'introduction du caractère résistance à la rosette dans lesvariétésamélioraes est sur le point d'aboutir.,

    - les meilleures techniques culturales relatives au semis, àl'entretien, à la récolte dans le cadre d'une certaine mécanisation, ontété définies.

    - onfin,.ont été mises au point des techniques simples de lutte:contre les insectes ou cryptogames nuisible~'~u cours de la germination

    ···;:par traitement des semences pc:iuvant avoir pour effet une amélioration de, ;20' à ,,30 %des rendements., ' '

    b) Céréales Mil Sor,g,ho

    POUl. llis CL&:aüJ:Li6 fj::'u"';',,,:.:...> ii-,t::::=::.:.:::nt la majeure partie du.i. Sénégal, les résultats les plus efficaces portent sur les techniques cultu-

    :. r·rales :6poque P.t densités des semis et surtout entretien.

    En matière de fertilisation minérale des applications à faibledose 150 kg/h~ d'une seule formule valable pour toutes les régions sesont révélées très payantes.

  • . . . '.~' ; " . ..' ~ .

    '" " ï.'~ ;.'

    13

    Par c:ontredans le domaine de l'éJmélioretion varil§tale il estapparu que celle-ci ne pouvait avoir sa plus grande efficacité que dansle cadre d'une agriculture fixée à hauts niveaux de fertilité.

    Dans le càdre des cultU;:t'GS traditionnelles de sorgho de décruedans la vallée du Fleuve" Sé'né'gai'ie's durées de submersion' utiles des

    .. terres ont. été précisées ainsi que les meilleures dates de semis. Les re-cherches sur'la fertilisation et notammént le placement des engrais ontdonné çles ' résultats encourageants.' ; .. , : , - ' '

    . " • l ",', : , ~..'

    c) Riz

    .'. ". ,.. ' . l ' '~"

    Des variétés de riz irrigués et pluviaux dans une optique deculture mécanisée intensive se sont révélés'tr~s~intéressantsdans destypes d'agriculture villageoises. ,

    . '. ,1 '. •

    Dès variétl§s très ciméliorées so~t ou peuvent être très prochaine-ment mises àla disposition de l'agriculture sénégalaise.

    Des outils de culture attelée, semoi~ houes, souleveuses à ara-chide ont été mis au point avec la collaboration des constructeurs.

    Des appareils de traitement des récoltes : batteuses et décorti-queuses à mil ont été conçues et ré~lisées par la recherche.

    L'étude de la cons8rvation des récoltes en petits silos métalliquesde type famili81 ou coopératif a donné de premiers résultats.

    B - INTENSIFICATION DE L'AGRICULTURE

    Plusieurs résultats intéressant l'agriculture traditionnelle sontvalables dans une forme d'agriculture intensive notamment ceux concernantles variétés d'arachide, de niébés, de manioc, certaines techniquesculturales ainsi que certéJins matériels dl culture ou de traitement etconservation des récoltes.

    Les principaux. résultats permettant l'intensification de la pro-duction ou envisageables seulement dans le cadre d'une agriculture inten-sifiée sont les suivants

  • 14

    10 ) .Agriculturc plu.yial~.

    Un assolement a été mis au point pour l~ zone arschidière, ilcorrespond à une rotation qundrionnûle engrais vert - arachide - cérÉcle -arachide et comporte : labour profond, correction dë la carence phospho-rique à l'aide des phosphntes n~turels d'origine locale et fumuresannuelles d'entretien. Elle permet de doubler le rev::mu à l' hectare parrarport à ce qu'il est actuellement.

    Des actions de vulgarisation utilisant ces tochniques ont été entre-prises dans les zones encadrées de Boulel et Séfa.

    Cet assolement fait appel à la culture attelée lourde à iractionbovine pour laquelle les méthodes d'entretien du b~tail ont été préciséesnotamment enœ qui concerne l'utilisation des sous-produits de récolte etles méthodes de conservation de la matière verte par onsilage.

    2 0 ) !~iziculture

    Des résultats importants ont été obtenus concernant les formes in-tensives de riziculture. Il s'agit des variétés de riz de culture sèchemises cu point par l'exploitation mécanisée de Cos.mance à Séfa quiutilise un assolement du type décrit ci-dessus et surtout des vari6tés ettechniques mises au point pour l'exploitation du Casier irrigué defHchard-Toll.

    Dans ce dernier cas, les résultats comportent lu création d'unegamme de v2riétés permettant l'étalement de travaux de semis et de récolte,la fertilisation et les techniquos de lutte contre les adventices.

  • CHA PIT REl l

    PRO G R A MME NAT ION A L DER E CHE R CHE

  • 16

    PROGRAMME, NATIONAL DE RECHERCHE

    .======~~~===~=====================. . ~ .

    ..~ ï

    ".: ;.'

    , ' OnreinnrqueréJ à la ,lecture des commentaires - volontairementsuccincts - accompéJgnant l'énoncé des thèmes de·recherche que plusieurs deces thèmes concourent fréquemment à léJ réalisation d'un même ou de plu-sieurs aDjectifs.:

    Un thème peut, de même, n6cessiter l'intervention de plusieursdisciplines:de recherches, d'où les rép6titions que l'on ne manquera pasd'observer dans les pages qui suivent, répétitions dues à la difficulté declusser desthèmés différents sous la même rubrique.

    , ,:.:.., " Un plassement plus-:èigoureux ~~rë:lit pu être réalisé s'il avait étépossib1~ ~!établ~~ ce p~ogromme sur,lo buse des opérations proprement'dites de recherche.

    ";" ,".;". :.::.' -'..

    ," •.!. ~ .,;

    ":::

    Cette présentation n' auraitcep(:mdont PéJS é~ï§ san's inconvénient :

    elle n'éJuréJit PéJS évité 12s I:fpétitions';

    elleauùit ét6 f8st:Ldieuse:pnl:ce que très longue et très détaillée;

    elle éJuroit été nrtifiëielle j'le choix des ~pé~~tions de rechercheet des méthodes é1pportient en effet au chercheur ei; il,n!est pns toujourspossible de prévoir celles qu'il convient de mettre!en'oeuvre, ni d'éJil-leurs les modificéJtions que: peuv\3nt justifier les résultots partiels'obtenus ë!U :'cours clu p~ocessl.Js de 'la recherche.

    ..' -' .... ...... ,' '. . .

    i ", .. ~.. ~ :

    , , Il pa~ait~tilé d1int~oduire c8'~hapitre péJr quelques considéra··, , "tians relatives à, diverl:! 'critères de, pondération dont il est utile d' éJffec-

    , ,~er les objecÙfs 'etlas,'thèmf':sd~'rechercheénunié~ésci-dessous," '.", ','.1. . •

    .~. .:.t ".-: .. .. - le ;terme cl' flbbutissement' d' une;'rëch'èrche;'

    ..: s~ri,çf~gr~ 'de p_ri~rit~, ,;:: ", : ' ,:' ,J ,,' -'.

    la portée d' éJppliéation dE) ses,résultëltS.

    ; .. :..:' ;

    , '

    Le terme:d'~boutissement 'des'rècherchesest fonction de la'duréeddsprocessus,mis en oeuvre ,pour obtenir'des r§sùltds;mais tient compteé gëllement ,de: l r état actuel d' avoncement dé "lël rocherche.":, ':

    .' ...,

  • 17

    En fait, le prolongement d'une action de recherche DU delà del'obtention de certcins résultats est souvent possible et l'indication duterme de cette action ne signifie p3S nécessairement que celle-ci doiveêtre suspendue dès réalisation 'd'un premier objectif. Cert~ins thèmesde recherche ont un caractèreper~anent, ce qui n'implique évidemment pasquè des résultats pert:tels":nê' pLiis~ent en être attendus à court ou à

    ,:,. "0" .... moyen .terme. 0' 0:0 • 0' :'o:J, "',. ",'. : ...... ," 'O', ....

    LJénoncé des thèmes de recherche a~étéoossorti,.dans l'exposé duprogramme, d'un indice traduisant le délai de leur aboutissement

    .; ...... :., 0

    :::.:

    . ,. ,: (1) court t8rlJle

    ,"'., (3To,li~n terme, '.f 0 0 '.f' ..,9 0, 0

    ~ ..

    . ", ." (2) • moyen .~erme :

    . .. ':. (P) 'per~~;'~~t:; 1, ,','; ... ,;; '. . .. ::

    '. .' ,...., Il n'est peut-être pas inutile de préciser .~C~ que "moyen ou"j '::;':":.: ;":;;:! ;~' ;i~~Hh~~~' .' q~;':s~~ni fie pùs que les .thè:~~~·~9~1.~~'çHe:t;1,hC1"p.~fssen~être

    " , repoussés dans le temps. Le contrëlire doit' à l'inverse êt,rc souvent envisëJgé.

    ~~té - Les recherches érumoroes ci-après correspondent à des' objectifs. de développement j'ugés prioritaires dans 18 majorité des cos.

    Un thème de recherche recoUVre souvent plusieurs objectifs plus oumoins urgents à atteindre et il suffit que l'un du coux-ci soit p;ioritairepour justifier la mis~ en oeuvre de ce thème.

    Portée d'ElEplication1·

    . ,Les'objectifs précis visé~ par l~s thèmes dri recherche ont genero-

    lament une portée régionale. Cependant, il est fréquent que les résultatsaient valeur d~application n~tionale, voire.internationale.

    Les recherches concer~antl'oméliorotiondu'milieu dans diverseszones cûroetéristiques du Sénégal visent desappiic8ti~nslocEJ1es précises,mais la compréhension des phénomènes par laquelle passe la mise au pointdes solutions techniques ou qui.se déduit éventuellement des résultatseux-mêmes, autorise des génér31i~ntions à l'éch~llë de vastes régions secaractérisant'par leur homogénéité écologique.

    Doté. d,e soctiùl\s. ~e reche~.che spéciûlisées par discipline cap8blesd'effectuer la synthèse ,de résultats agronomiques recueillis en des lieuxdivers et de con~evoir, à partir de ces synthèses, des solutions globales,le C. R. A. de BAI'mEY, notamment, consûcre une gronde partie de ses activitésà des travaux dont ln portée dépasse largement les frontières du Sénégal.

  • 18

    1 - ETUDE ET AMELIORATION DU MILIEU===============~ê======;:::========

    A - Bioclimatolog~

    û - Etude et mesure desèlonnées climatiques (P)

    b - Etude de l'évüpotrôlnspiration réelle et pote.ntielle (2 )

    c - Bilë:ns hydriques· (2)·

    d - Mouvements de l'eou dans le sol (2)

    Lü connaissünce du f~cteur hydrique en relation üvoc les ünnéesclimatiqu8s (cultures pluviüles et irriguées) est nécessaire pour toutesles régions du Sénugal •

    . E~le requi~+t lü. présence d'un pioclimatolo[iste üu C.R.A, tra~vnillôlnt en relation avec le spécialiste en hydrôlulique ügricole (Fleuve),les ogr~édologues (C.R.A., Fleuve, Casamance).

    E - Connôlissance des sols

    a ~ Etude pédologique et d6termination des cürences minérales despoints d'expérimentation et de leur zone d'influence (1)

    b - Etudes pédologiques liées à des projets de développement (1).

    Le premier point est un préalable indispensable à toute étuded'amélioration du milieu. Il ü déjà été entrspris et doit se poursuivre(Stations de Djibelor, de Nioro du Rip, Maraîchère·, P,".PE!'i). Il sera réü-lisé pür les 'aÇFJ-pédologues· du ~.R~A.,. dù Fleuve et de Casamance.

    Le second point constitue une série d'opérations individualiséesqui devront faire l'objet de conventions particulières.

    c - Etude des prOpriétés mécaniques des sois (1)

    Cette étude doi-t être rGelisée grAce à un mntériel sp6cialement misau point à Bambey. Elle doit être conduite sur des sols de natures diverseset à différents niveaux d'am61ioration pour cürcctériser l'effet de cesüm6liorations et orienter les études de .techniques culturales et demachinisme. .

    c - Amélioration 'des solsa~. E~ude.~e l'érosion (2)

    ,".' : . :

    Déjà entreprise à Séfû, elle devra l'@tr~ également à Eambey pourque les· résultàts '··sc:iientiriterpolabi~s··aux région~ .situées entre 600et .1 .500 mm de:'pluies,_

    "'.' :;

  • 19

    Elle sera conduite par les a~-pédologues du C.R.A. et deCasamance'

    b - Etude des rotations et des assolGments,(3), . : .~ 0. "." ..

    Cette. étude" çomp'o'rte' ;'"

    ~'des problèmes gén6ra~x, notammentl l 6tude des soles de rugénération,sous l'angle de l'amélioration:~~la f8rtil~tG (nature, durée,fréqul'nce, t:raitement) et de, leur rentûb:i.iit6 '(évolution en solefourragère) • ~ " , ' "

    . ,::: ., . C~strû~oux"fDrit nppal' :.

    :.:•. ' . :', :;, 'j"c.. ' ., ." .,.

    - Q des recherches de" 'po;té~géné~~i~' ,s~r:;Lû ,fe:r::t,ilitédynamique des é18ments minéraux, ~volution de la matière orga-

    :r :';'~:l'?';!.; ;', ;,:,';.:.::.kà':.I:.r;iCj\!~hJ3tructure..d!-". s9l, ~tud~;des.espèces fourragères, à con-, duire de façon plus particulièrement approfondie en deux points

    r~pré6entant des extrême~ clim~tiques :.Bombey et Séfa.

    à l'étude phytosociologique d8s'j~chères et à des expérimentationsà conduire dans les stûtioni r~~ional~~~'

    • i,

    '" Ces problèmes relèvent des .:1gI::J.:.pédol[Jgues, de l'ag:-::.l-Dotaniste etdu sp~cinliste des cultures fourragères du C.R.A., ralûyés parles.:::gronomes. régionau?

  • f' '"

    1'" •

    20

    d ~dynamique des éléments minéroux (3)

    e - évolution de la matière organique (3)

    . Ces études constituent des recherches de base. Pour ce qui concernei~s 'sois '·de plateau, ellesinciuont le problème important de la dyn;:::miquede l'azote et sont de portée gun6rcle, valables pour ~nc grande p8rtie doszones'soud~nienne et soudano-sühélienne.·

    Elles sont de portée plus limitée pour cequi.touche aux sols allu-viaux du Fleuve et de Bosse Ccsûm~nce ; d3ns ce dernier cas elles com-prennent les problèmes de toxicité sodique (deltQ du 5énégcl et BosseCasam~nce) et sodique et sulfurique (Basse Cas~mance).

    Elles sèront ré~lisGes pnr les agro-pédologues à Bambey et à5éfa pour les sols de plateau et à Djibelor et Rich8rd-Toll pour les

    . sols alluvië:lllX.

    f ~ AmGlioration de la fertilité (2) (3)

    Il s'agit de problèmes reletifs à la fertilisation foncière etannuBlle, liés ûux études d'assole~o;'t et de travail du sol ainsi que desproblèmes de fertilisation 9pacifique.des espèces cultivées dcns le cndrede systèmes":fntensifs'de culture pluvi;i'; et irriguée et 'wussi de systèmestraditionnels ~méliorés.

    . Ces études sont conduites sous form~ d'exp6rL~entùtions, dont': certëJinr;s contr81ée's par analyses biocrd.mJques en toutes régions d~ns lesstations et les points d'appui,pnr les âgronomes du C.R.A. et des régions •

    . D - Utilisation· ::gricole des ec:ux:

    a - Besoins en eau dos plantes (1)

    b - Criroctéristiques''hydrpd~lpçmi'ques des. sols- (1 ), .,; , .' .' '. .~. ;" : :. '. ", ~ ";: ~,,;~ .' i)-,.! '": ", .' . .. .", ... ':

    C - PéJr

  • 21

    II - ETUDE ET AMELIORATICIN DES PLANTES================================

    .. , ' ..

    A ~ f~s~olosie du 'déveloééement et'de ~a~~trition_j~.~ontescultivées. _ ,': : .~' ~l ':~·~I·

    " :".:,f: •.• ,J·.I~ •

    . ",.1'

    • "1

    'n '-~Croissarice,'cyclevégétéltif, élaboration de'lo'mûtière sèche,réaction à la phctopériodc (2)' :': ';'

    b ~ Normes de nutrition minérale. (1 >': .. 1 ..'.

    ; 4~ :.' " • 1

    cacesité

    ; 1·" Lës:' pr~mièr~s, de ces' études sont: nécessaires à l' orientéltionde i 'âfriélioration veriGtole ét des ès'sais de technique culturalede semis) principalement pour les céréélles.'. . : j' , : . i. 1 . ~: . \ ' .... ~.. ~"'. . -'.

    , '

    effi-(den-

    .' .'. ~ j.f', :',.' ..."., L~~ secondes' ont été entreprises 'ou 'C~R~A~, sur'3mÙ, sorgho etniébé et demandent à lHre adoptées tlUX conditiôns'Ii:::l~rniil:tciû et du matérielvégétel pour les plantes pour lesquelles les normes de nutrition ont étémises au point t.!il1eu~~ (riz, maïs) ~

    Ces études r7lèv~nt du:phys~ologiste du C.R.A.

    B -Amélioration variétale de .ebntes cultivée.s

    10) Mil

    û - Poursuite de l'~méliorQtion des mils précoces par sélection'récurrente' (1)' (2)

    b - Recherche d'une transformation profonde de la plante en vue de sonadaptation à de hauts niveaux de fertilité, (raccourcissement de 10taille, m~!trise du tnll~ge)(3).

    , La première voie de recherche permettra d'obtenir un matériel sus-ceptible 'd'ûtteindre 30 q/ha dans la zone médiane du Sénégal central - Il nesemble PQS utile d'entreprendre un progr8mme spécial pour la zone nord oDles possibilités d'cmélioration sont limitées ni 8n Casamance où Detteespèce permet déjà des rendements élevés..

    Lü seconde voie déjà cmprunté~ à B8mbey pur L~IRAT et l'ORSTOM,est sBule cap8ble de permettre l'obtention de'variGtés pouvant dépasser lesrenùurnl3nts Qctu13l1ement en vue et adaptées à une, agriculture très modernisée.~~e devra ~tre orientéè de manière à satisfaire les besoins des diversesrégions du Sénégal.

    Une étud~ préi:lable des types botnniques de mils du Sén~gal et deleur importance économique est indispensable.

  • 22

    L'exécution de c,~s tr~v~ux demandera une intervention de l'ügro-botaniste du C.R.A. t la présence à Bombey d'un génûticien spécielement af-fecté ûUX mils et le relüis des stations r6gionüles et PAPEM pour l'expé-rimeni;ütion dans le milieu.

    2 0 ) 2o~.9.ho

    i3 - Poursuite de Itûmélioretion du sorgho de décrue pour la ragiondu Fleuve (2)

    b - Création d'un hy:rid8 industriel à haute performance pour lescultures de polder du Fleuve (3)

    c - Poursuite dus travûux visant l'obtention dthybridos fix~s pourles cultures de plüteau (2)

    c - Creation d'hybrides industriels pour les culturGs,d~ plate~u (3).

    Le saraho est une plante qui offr8 do grandes possibilitGs deproduction et cl' adüptation dont il conviLmt de tirer parti on envisageantdans une optique à long term~) la fobrici3tion d' hybrides industriels.

    L'orientation cctuelle des trav~ux tend à la création de variétésdestinées à l'ûlimBnt:::tion humaine (gr

  • 23

    Le maïs est une plante exigente susceptible de valoriser conve-nablement des investissements (am6nügoment d~ns la voIlée, améliorationfoncière et forte fertilisation en Casamance, au Séndgal Oriental et sansdoute dans le sud du Sine Saloum). Il convient de tirer le maximum de sespossibilités dans une optique à long terme d'où l'orientation vers lacréation d'hybrides industriels.

    L'orientation actuelle des travaux vise à créer des maïs destinésà l'alimentation humaine. Il sera utile, notamment pour les cultures du sudet de l'est Sénégal, d'envisager aussi la création d'hybrides industrielspour l'alimentation animale, qui pourraient atteindre des productivitésplus élevées.

    Le programme d'amélioration du maïs sera conduit à Séfa et àRichard-Toll par un généticien basé à Séfa avec le relais des agronomesdu Fleuve•.

    a - Poursuite des recherches tendant à créer une gamme de variétés deprécocités échelonnées, résistantes à la verse, susceptibles de répondre àune forte amélioration de la fertilité des sols et adoptées à diversesconditions de maîtrise de l'eau (riziculture mécanisée du Casier de Richard-Toll et riziculture familiale en polder dons la vallée ou le delta (3).

    b - Définition des variétés aptes à tirer le meilleur perti des diver-ses conditions de submersion contrôlées du delta (1).

    c - Inventaire variétal des riz de Basse Casam3nce puis choix desmeilleures variétés adaptées aux diverses conditions des rizières (1).

    d _ Recherche d'un riz de culture sèche de 100 jours résistant à lapiriculariose, adapté à des synthèse intensifs de culture pour la Casamancecontinentale (2).

    La réalisation de ce programme devrait etre assurée par un géné-ticien riz basé à Richard-Toll, un généticien riz basé à Djibelor et ungénéticien s'occupant à la fois du riz et du maïs à Séfa~

    - adGptation variétale aux conditions de cultures irriguées en casiersur le fleuve Sénégal (1) - CP)

    Les études sont conduites par un spécicliste de tous les pro-blèmes relatifs à la canne.

  • 24

    6°) Cultur~~ légumières

    " " .. : .~~ ' • ~j ,":' "

    •••• ... :. • • 1••• ' .;'", :' ~ ••

    a -, Etude. du càmpbrt,emènt, des Elspèces et variét~Sl (1)• " ~ • - • '. 1 '. • ' .. " . • .' • '. .,.: l " •

    b - Recherche de variétés nouvelles sous 'les divers,aspectstion écologique, de l'étalement des productions, de la qu~lité

    . et de'lû r6sistance, aux maladies (2)

    de l'adapta-des produits

    '". ' • ." .• ": 1 •

    C', '. ',!. :;" : u., :: .• r, l';

    Ces études doivent être 'condui~es dans les id,iverses régions à voca-'.'.' "'~' :::c,tion maraichère en fonction 'des ,objectifs ,de développement :,pc1r un spécia-

    liste de tous les problèmes rnaraichers. •:,' ",i' ,,:,

    ,' .~. .. ",. r .: "':'~:' . :.': '" .

    .. . ' :' ... ::';"'. ; .. ' :.: .~ '.. "., ,'. .... ..... .••• 1.

    "".

    - Adaptation de variétés ùux conditions éC810giquès et aux débou-chers intérieur ou extérieur (1).

    Cette étude doit fuire partie d'une opération individualisée,nécessitant la présence d'un spécialiste. Elles intéressent principalementla Casamance, mais ~ussile Sine Saloum et les cultures irriguées en poldersur le Fleuve.

    8 0) f.rachide

    a - Création d'une gamme de 'variétés d'huilerie à grainas dormantes Qdap-tées aux diverses conditions écologiques du Sénégal central, oriental etde Casamance (résistance à la sècheresse, à la rosette et cycle) et à dehauts niveaux de fertilité,(3)~

    ...'

    b - Recherche de variétés de bouche adoptées au Sud Saloum, à laCasamance et au Sénégal 'oriental (2).

    c - Etude des variétés hâtives pour certaines régions nord et, pour lesautres régions, à titre de fraction peu importante de la sole arochidièrepermettant l'étalement des travaux dans le cadre d'une agriculture très

    '. évoluée (2). ' '

    Ce programme comporte des études de phYGiologie sur la résistance àla sècheresse assurée par l'I.R.H.O. et.dbs études de base sur l'associationprécocité-dormonce, conduites par l'DRSTOM. Il est' réalisé par un généticienspécialisé à Bambey relayé par les agronomes'région::ux pour l'expérimenta-tion en stations régionales et dùns les PAPEM.

    'd - Création d'une banqùede gènes de l'arachide (P)

    Cette üction d'intérêt international impliquerait des prospectionsen Afrique de l'Ouest, le rassemblement et l'étude d'importantes collections.

  • 25

    Elle devrait constituer une opération individualisée n~cessitant l'inter-vention d'un spécialiste et pour laquelle il conviendrait de rechercher unfinancement spécial.

    Recherche de variétés à haute productivité conformes aux exi-gences du marché et adaptées à diverses situations écologiques et princi-palement aux zones nord du Sénégal central et du diéri du fleuve (2).

    10°) ~1ünioc

    Recherche de zones à h:.ute productivité ûdüptés à diversessituütions écologiques et aux débouchés ülimentotion humaine, alimentationanimale et biscuiterie (2)

    11°) I~tres espèces de diversification

    Ces espèces de dive~sification font déjà l'objet d'études ou detravaux d'ümélioration qui doivent @tre poursuivis dans l'optique d'unerecherche des meilleures conditions d'utilisation : conditions écologiqueset haute fertilité.

    Ce trovüil ost conduit ou C.R.A. de Bombey avec le relais desStations régionales par un gunéticien chürgé de l'amélioration des plantesde diversific~tion.

    C - ~robotonique

    ü - Etude des jachères en vue de leur utilisation pastorale, en fODction 'de leur évolution avec l'amélioration de la fertilité (2).

    b Etude botanique des sorghos du Sénégal (1).

    c - Introduction et étude du comportement d'espèces de diversification(1 ) •

    Ce travail est le préalable à toute diversification des cultures.Il r:loit ~"':"':'9 r"--'is.§ ~I•.I C.R.A~ pnr l'agro-botaniste, il comporte l'étudesur document des analogues ogroclimatiques, le choix des espèces à intro-duire et la centralisation des introductions •.

    d - Prospections phytosociologiques de zones de développement (1)

    Il s'agit là d'opérations individualisées complémentüires desprospections pédologiques qui doivent faire l'objet de conventions porti-culières~

  • 26

    III - DEFENSE DES CULTURES====================

    a - Lutte contre la mortalité des plants à l~ levée et en cours de crois-sance (~r~chide, sorgho, mil, niébé, manioc) (1).

    b Etude du désherbage chimique sur ~rüchidB, mil et riz (1).

    c - Lutte contre le grillon ûfricain dans la Région du Fleuve (1 l.

    d - Lutte contre lBS insectes parasites du niébé en cultures pures (1).

    e - Protection des denrées stockées (2).

    Ces études sont en cours et ont donné des résultats. Elles doiventêtre poursuivies essentiellGment sous les asp~cts expérimentation de pro-duits et de techniques nouvelles et recherche des traitements les pluséconomiques.

    f - Etude de l'évolution et de l'incidence de m~ladies cryptogamiques dansdes systèmes agricoles intensifiés (P).

    g - Problème dB l' iiflatoxine (2).

    L'importance économique des cryptogames texiquos sur l'arachide etd'outres produits vivriers justifie la proposition, pour cette ftude,d'une opurûtion individualisGe comprenant ln prospoction systématique desmoisissures toxiques sur les produits vivriers, l'étude des résistances va-riétoles, des techniques de rucolte et du conservation et des traitements.

    Ce problème nécessite la présence à Bambey d'un phytopûthologistequi pourrait suivre également l'évolution de l'état sanitaire des culturos.

    h - Etude de l'fvolution et de l'incidence des insectes porosites dans dessystèmes agricoles intensifiés (P).

    Les problèmes entomologiques du ~~rgho seront trcités por un ento-mologiste américoin dont l'octivité doit s'étendre à tous les poys del'Afrique de l'Ouest. Les outres problèmes peuvent faire l'objet de missionsde sp6ciûlistél8 UEJo 3f:Jrvices centr~ux de l' IRiIT.

    i - Lutte contre les ném8todes (2)

    Ce problème intéresse p8rticulièrBment les recherches moraichères ;il sera suivi p~r lB spécialiste en cette matière Gvec l'appui do missionsd'un numatologiste qui orienterû également les expérimentations à foire surles outres cultures.

  • 27

    IV - ETUDES D'AGRONOMIE GENERALE===========================

    A - TECHNIQUES CULTURALES

    a:-Trûvail du sol (2)(voir étude et amélioration du milieu)

    b - Etude et amélioration des techniques spécifiques des diversesplantes cultivées. (P)

    Ces travaux consistent à mettre au point les techniques de semis,de bouturage, de repiquage, d'entretien et de récolte pour les diversesespèces cultivées compte tenu des améliorations apportées au milieu et aumatériel végétal, des systèmes d'agriculture envisagés et du mütGrielutilisé.

    Ils sont conduits par un agronome spaci~lisG au C.R.A. de Bambey,relayé par les agronomes régionaux et certains agronomes spécialisés :riz, canne à sucre, cultures maraîchères, tabac.

    ù - Essais de machines (P)

    Il ne s'agit pas là d'une recherche mais de l'expérimentation sys-témùtique des outils, matériels de tr~ction et appareils d'intérieur deferme, mis au point pnr les constructeurs et susceptibles d'intér8t pour leSén:;gal.

    Ces travaux devrcient faire l'objet d'une op6ration individuQl~séerelative à la création d'une Station d'8ssais de machines, intéressantplusieurs pays africains, pour laquelle il conviendrait de rechercher unfinancement spécial.

    b - Etude et mise au point de matériels de culture adaptés aux condi-tions de la culture attelée des diverses ~~gions (caracteristiques desanimaux de travail) et d'une agriculture intensifiée (2).

    c - ~tude d'un complément de motorisation à la culture attelée (1)

    Le matériel d'entretien des cultures avec attelage bovin est à peuprès au point mais les travaux lourds (préparation des terres en fin dasaison sèche ou sur sols alluviaux et les enfouissements da mctière verte)cinsi que certcins travaux particuliers (semis de céré2les, niébés, cotonfauchage ùes fourrages, r~colte du manioc) demandent de nouvelles études demüturiels. En outre les conditions d'utilisation et de rentabilité du trac-teur pour certaines façons culturales et le fonctionnement des appareilsd'intérieur de ferme doivent être précisés.

  • 28

    . .Ces recherches sont conduites par un spécialiste en machinisme

    ngricole au C. R. A. Bnmbey relayé 'r:ï6r les ngronomes régionaux.

    C - ETUDES I\GRO PASTORALES - ZOOTECHNIE-.__._-'-'- l ..

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    a - Etude des espèces four~agères rlnnuelles et vivaces aux points devue de leur comportement, de leur cid~pt'ation ééologique, de leur potentiel

    ".;; ':cle productio'r{ ~t' des techniques d'exploitation auxquelles elles peuvent sepr~ter (3).

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    b - Etude cie la conservation des foLi~r.:rges .( 1 )'.' .

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    e - Etude de la production de vicmde (2).

    f Etude de la fabricauon du Tumier \Î j.

    Ces ûtudes visent essentiellement l'alimentation du bétail detrait, son intégration dons l'exploitation agricole et 10 recherche desmeilleures conditions économiques dè l'association à l'agriculture d'unélevage de rente d'importance variable selon les régions.

    Elles int~ressent les cultures de plateaux, les aménagements de lavoIlée du Fleuve et, mais peut~~tre dans une moindre mesure, les rizièresde Casamance.

    Elles sont conduites par des spécialistes à Bombey et Séfa, relayéspnr 18s agronomes régionaux, à Richard-Toll et Djibelor respectivement.

    D - HYDRAULIRUE AGRICOLE ,.

    cf ci-dessus Utilisation ~gricolc des eaux.

    cf Chapitre III - Régions mcr2ichères

    F - ETUDE DES SYSTŒES ~COLES

    Cette recherche qui utilisa les enseignements des différentes re-cherches d'Agronomie générale en les regroupant et les synthGtisant estessentielle pour l'orientation du dév~loppement rural•

    . '.'. " ~.: .

  • 29

    Elle p(~rmet à 'p.::>rtir do vGcntions rU!Jionales cl 1 nider à d{jfinirles m~thodos optimnles de production (structures des exploitations, spG-culaticns, modelage du paysage ~urûl, orgcnisotions commun~s, etc•••elle est 10 fGit des chercheurs d'agronomie g6njrale~

    v - T E C H NOL 0 G 1 E=============~=======

    a - Fabrication artisanale du sucre.

    Cette étude pourrait éven'cue.L1emem. eu'e untrepI:islJ par adaptationdes méthodes utilisées en Inde, si le S~n~gal s'orientait temporairementdons cette voie (1).

    b - Techniques do sèchage et de rGcolte du riz en vue de diminuer lestoux de brisures (1).

    c - Techniques de sèchage en conditions nûturelles des cassettes demr.:nioc (1).

    Le point b intéresse les rizicultures de type f.smilinl du Fleuvect de Casamance et do~t foire l'objet d'expérimentations dons le milieuconduites pûr les agronomes régionaux.

    Le point ~ intGresse toutes les ~gions où le dévelop~ement de laculture du manioc est prévu. Il donnera lieu à des ess~is à rGcliser enCûsamance, qui représente à cet égard les conditions les plus sévères.

    d - Etude du séchage et du conditionnem~nt du tabac (1)

    Elle constitue une partie importante d'un programme proposé sousfO!."'Tl8 cl 1u"n op(;rëli:io'l 5.rv:H "~.dU'è,l iRP8 relative à l'ensemble drlS recherchestabocoles et nécessitant 10 présence d'un spGci~liste.

  • VI - ETUDES RUR,,\L"E5 D'ORIENT/\TION DE U, RECHERCHE~==========:====:===~======~========~=======

    a _. AnLllyse des syntf'jmos de culture trvùitionnols et Gtude des effetsdos tBchniques vulgarisées ou en cours de vulg~risation (P).

    b - ApprGci~tion des besoins clas cultivot~urs (équilibres c~rénli8rs,quclit~s dGS produits) (P).

    Il s'agit d'6tudeo pormettant de m~intBnir los chorcheurs ~ucontact dos problèmes du mande rural. Elles sont utiles à llorientstion decertaines rechL;rches de base m~i8 aussi

  • CHAPITRE III

    PRO G R A MME SnE G ION A U X

  • 32

    l - PROGRAMME REGIONAL DE RECHERCHE POU~ LA REGION DU FLEUVE======~=========================~~F==~=~~============= ==

    l CIIR~ISTIQUES PRINCIPALES DE LA Rf.GION

    La Régio"n'Ad~inistrutiveciu Flf:luv8, .ensemble ûssez hûtGrogène,s'étend sur 44~oOO kffi2, soit le quart de lû superficie d~ Sén6gûl, ~vec un8population estimé8 en 1963 à 371.000 hûbitants.

    On y a d6fini sur l~ bnse d~s conditions n~turelles, démographiqueset économiques, huit sous-régions caractûristiques.

    Sols sûblonneux ou so16s - Pluviométrie: 348 mm en 37,5 jours.

    Ln: zone. pr6'sente dans sa partie Sud une physionqmie qui le faitrattacher"a~x Niay~s.

    Productions essentielles : maraîchage et pûche.

    Accessoiremont, cultures d'hivernage en zone sècherendements faibles et succès 21éotoire.

    Economie d'échcnge déjà développée.

    arachide et mil;

    ~.. .... . I\ccessoirerrient,~niébé, manioc un borduremarigots.

    501s solins ct alcalins. Zone d'inondation omén~g8able ct decuvettes.

    Vocation rizicole : une riziculture d~ cuvette, en conditions desubmersion contrôlée n pris déjà un certcin développ8munt (O. A. D.).

    : :. -culturès dthivernoige ~'xtcn~i~~'s :', ~'il, patote,de cuvettes, cultui'es morcîchère::s e~ bordure dG

    Elevcge extonsif, trnnshumont.

    Dunes - Sols ocres (ferruginoux·tropicaux) et, dons le sud, solsbeiges plus ergileux. Pluviométrie :'d6passe 400 mm.

    L_' pcrtie nord de la zone éJ une vocction n:.:ttement p8stor;::üe j lepartie sud est plus Ggricole (eréJchicle surtout, mil, ni6b6) et pluspeuplée. Agriculture classique de 10 zono oréJchiGière Nord.

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    33

    4 0 ) .Çasi9..!:...~ Richard-Toll

    Il s'~git d'un entité 8conomique liée à un amûnngement et à unsustème d'exploitntion plutôt que d'une ZOne naturelle.

    Sols alluvionnaires. Pluviométrie :' 315 mm en 27 jours.

    Riziculture irriguuB et m3ccnis~e, utilisant une main-d'oeuvresalariée (S.D.R.S.). Rnnd8ments moyens.

    I\ccessoirement, petits cultivat8urs (riz, cultures trûditionnelles,notcmment sorgho d'J décrue, cultures mcrotchères:et diverses).

    5°) ~_gf de Guiers

    , " Economie d~terminclf) par le voisinb'ge dLi lülS'et ûssciciant l' ngricul-ture, l'élevage et la pêche.

    Agriculture pauvre comportant une jachère de longue ùurfc. Produc-:tion cgricole essentielle : le mil., Proùuction 8ücon::bire : 18 ni(.ibé etdiverses espèces telles qUD le'béref. ·L'nr8chide est·f::::iblemDnt exploitéed::ms le Sud.

    Le riz commence à être cultivé avec succès sur les bords du lac(0.1\. V.). . -,.

    Elevngeextensifen sèison sèche.

    ~ombreux éleveurs nomades à proximité du lac

    Sols alluvionnaires inondables pour ln majeure partie.

    Pluviométrie: de 315 mm en 27 jours à Dagana, ~ 555, mm en 42 jours

    I\griculture de décrue pratiquGe en snison sèche, d(jtermin~e parl'inondation ; superficies cultiv6es' varit::bles solon l'import:mce de 10crue et la densité do la population ; pas de jachère volontaire.

    Production de base le sorgho.

    Autres procluctionsniGbé (surtôut à Dagana et Podor), maïs, riz(petits am6nagemrmts 0 fi V), patate ••• "

    Elev~go semi-nomade en saison sèche.

    Population dense se déplaçant vers le c!iéri en saü,on sèche.

  • C'~st la zone à la fois la plus peupl~e et la plus pauvre de larugion. Ell~ est compl~mentairè'de la préc6dente : une partie de sa popu~

    . lotion travàille'saisonnièrement surIe Oualo, mais il existe des paysanscultivant exclusive~ent en diéri.

    'L'~gricultùre'est itinérante, la superficie cultivée par habitantne dépasse p~s O,43·ha. Il s'agit essentiellement de cultures d'hivernage

    ;' parmi lesquelles le petit mil (et accessoir~ment lt~ sorgho sur sols plus..lourds) intervient ~our plus de 50 %du produit agricole.

    Cuitures sécondaires (16.500 ha) : .niébG, bércf ainsi qu'un peud'arachide, 'de riz sec at de mnis.

    Le~ rendements sont généralement très modestes, un peu moinsmédfocres tàutefois 'dons ln zone de Metem oci 10 pluviom~trie est de 500'à 600 mm coMtre moins de 400 à Podo~.

    8~) Zone sylvà-Rnstor~ ~Ferlo)

    Cette zone ,occupe .les trois quarts de la sL!~erficie de la régiondu ~leuve. La pluvicïmétri~ annuelle 'y posse~e 41]0 mUlr qa'l8 lQ J:'t1t:l~on PI=!Dogona,'à'plus dé 7qo mm clans le~ucl du département de Motam.: ... .

    . La ocotion est essentiell(~mant pastorale : popu12tion cGnstituéeen mpjorité d'ul~veurs qui se déplacent vers le fleuve en saison sèche.

    . L'agric~lture se rattache à celle du di6ri et répond exclusivementûux besoin~ de subsiptance.

    Ln ~ulture dominante est le: petit mil, suivi de cultures 'diverses,telles que le niGbé, et dans le Sud-r·btam , d'un peu d' arachide~

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    Il Superficie cultivée (ha)Il Sup. cult.habt. rural (ha)Il ARACHIDE

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    • 10.000':10.000 :+ 30.000 ':

    8.000 ': 8.000 ':

    ':+ 15.000 ':': ':

    500 ': 500 ':

    5.000 ': 5. 000 ':

    :

    70:(700) ':

    9.127 ':

    20.280 ':

    66.600:

    57.908:

    621,75 :

    ': 195,6

    :

    :

    600 ':

    1.500': 10.,000 ':

    6.115:

    22.680 ':

    209,8129,0

    ':

    :

    :

    5 :(50) :

    ':

    1.200 ':

    350:

    51,786,0 ':

    ':: 561,7

    s 7.066 •

    ':

    :

    : 39.700

    Il CULTURES 'lIVRIERES DIVERSES ':

    Il Surfac 0 (ha) ':Il Production (tonnes) ':Il

    Il CULTURES lL

  • :.....:

    37

    . ~ 1 ~

    Le yoisin~ge de St~Loui~et les possibilités qu'offre la p@chejustifient une ~pécialiGation des 2ctivités~

    les cultures'maxaîchères continuero~t d'~tre les productions essen-tielles, exploitées dan3 les bqs-fonds et assufant avec les produits de lapêche un nive~u monétûi=e a~sp.z élavé.

    LI~r~r.hi(lp' et le mil seIont cultivés accessoirement pour l'auto-consommation.

    Les supe:é'fic::"ec cult~.vées ~ ~ accroîtront. L' agriculture pourraitévoluer vors un type d'exploitation comportant l'association avec l'élevage •

    .D~ver8'-'", réa.i.:~Go I:;iùr;;j t:nL:C::I-'..:isb~ L.Jilb ':"03 CGd:....; du ::":..~ pl:m ùedéveloppement placent le delta p8rm~ les ~ones de diversification agricoleprivilégiées : p~ojet dit des 30.000 ha, sur la riziculture, expérimentationCanile ~ sucra et cotonnier, prospections en vue de l'implantation de cescultures •••

    Le rJ6veloppement de r:8S productio:1s doit faire de cette zone unpôle d'attrcction : ·olle devrait accueillir ~vant 19,74, 60.000 habitantset compter en '1980 une population dB 80.000 habitants.

    Soixnnie mille parmi ceux··ci doivent· en principe ~tre .~.essentiellrmont xizi~u~teu~s tcut e:1 se consaëro~t' sur'les bordures descuvettes et sur J.os bourrelets alluviiJux, à des cultures m~raîchères etvivrières, dans le cedre d'exploitations associant l'élevage à l'agriculture.

    L8s cultures de cnnne à sucre ct· de cotonnier doivent s' orgEmiserpar grandes unités de surface, dans le, Diovol où on envisage leur irrigation.à. partir du lac de Guiers.

    .~ .;. .On prévoit un élevage saisonnier L ~tensif et d'8mb uche sur v2ines

    p~tureg.

    La conception du projet d'om6n2gement du delta a soulevé diverses.critiques.

    LI. n' y a p8S .'.ieu d'exclure ).a possibilité d' aménngements assurantla maîtrise totale de l'eau, qu'il s'agisse ùe casiers de superficie v~rinbledestinés à compléter ou à p~rfnire localement l8s conditions du projetactuel ou de dispositifs conçus dans le cndre de l'aménagoment intégrol deID v~llGe.

  • 3E!

    ".' ","!

    Rien na justifie dans cotte zone une intensification ne l'effortCiconomiqulJ. Elle ne peut 6vol!-lor qu'en fonction du l'essor des zones am~nê1- :;

    'gues" ut est sL:sceptibln d.ecD~Ttituer "unë" zone ds départ '" VArs les r69ionsvoisines et notamment v~rs le delta inondable.

    " :Eiio est en effet cond~mnae à être une "région d'élevage extensif"" i tint;rt:Jnt .et do "culture pnuvrè. L'arachide en piJrticulier y est vouée àla st2gnetion ou à la disp~rition.

    Les sup2rficies cultivéos à l'intûri3ur du c~sier ne sont pas sus-ceptibles d'être étendues.

    Une certaine reconversion riz - canne à sucre est cependant onvi-sagée.

    La rc~cherche d' une meilleure rentabi1itG reste, en toute hypothèse,10 premier obj~ctif.

    On envisage une c8rtaine üxtension des surfaces consacr6as auxcultures mcrc!chèr~s en saison sèche.

    Les c"olons s", "donneront do plus. en plus à la culture du riz et à1161evcgs. Les possibilités 21imentcircs offertes par los p:lilles do rizet les déchets d8 rizière autorisent un certein 61evùgo intensif.

    50) Lac de Guiers

    Cette région peut être le siège d~ productions ~ssez équilibrées.

    Les cultures mar~!chères et vivrières intensives sont possiblespcndnnt le saison sèche dU s~in de petits am6nvgomonts permettant unemaîtrise de l'ouudans les cUvettes inondables ëln bordure du lac.

    On pr6voit l'extension des surfaces.consacrées au riz.

    L'exploitation cgrico18 combin8rcit l'l riziculture, 10 culture dumil sur plateau, lu m~r~îchng8 en saison sèche', 1p. petit. 61ev~ge et la pûbhe.

  • . : ..'.

    39

    '. ~. . \.:

    Il est prévu ,un courant migratoire important à partir de cettezone, en P9rticulior vers', le ù~lta, mcis les Commissions régioncles etnûti~ne!ll::ls du Plan soulignent lE:: n~cessitu de, fûire po;rter sur le développe-ment de 10 zon8:,du oualou,n effoJ;':C pë:rticulier, d'ûutùnt qUEl cette r6giondoit assure~ p=rtieilum~~t'le revenu des populations de la zone du diûridont elle est complûmentaire •

    . ": ..Les objectifs dedéveloppument ont été conçus à pélrtir d'hypo-

    thèses liées ~ux projets d'amén~gem8nts hydro-agricoles E::ctuell~ment envi-,

    sages.

    . Trois possibilitfs peuvent être prises en considération relative-ment eux purspectives à long terme.

    a - Mcintien du r~gime e!ctuel : il s'agira d'ûmGlio+er la productivitédes cultures traditionnelles sons que puissent varier los supDrficies quiy sont consacrées et de développer la culture irriguée du cotonnier surhauts-fonds (2.000 ha) et hJS productions morcîchèrBs., '

    L~ riziculture ferait l'objat d'une extension importante dans lecadre r..Ie pDtits aménagements loc:J1isés ([). r~. V. ) •

    .. . .. :..... .'b' - Crûation, indéjJendammcmt dos am.Jn~g8mrmts rizicoles, dG polders of-

    frent au tt'Jtcl une superficie utile de 40.000 ha et qui, permettant unemcîtrise do l'eou, même en période d'étiage, ~utoriseraient le resaisonne-ment de 10 culture ùu sorgho en hivern~ge et l'alterne!nce avec ce sor9hoen saison sèche ùe d~v8rs3s autres productions.

    On prévoit dans .cette hypothèse, ..

    20.000 h~ de rizières,

    2.000 h, de ~otonn~er" ';'.'. .. . ,.

    . '10 •. 500 htJ de c~ltUrp.s' vi\Jrièri~'s traditionnelles ~ intrnîchères. ~t .fruitières, t3t',dcns'lo': c0drG r:H-;~ IIpcldl~rs' (j IhiVf!rrT.:;~ell /' successivement,choqul:('ünnée', 40.000 hë1 de sCJrghô-et 30.000 hél dn-~ultures vivrières.

    - " • ! :,1 .'. ,_ ... • : ;., • " ,.. ," .:-,. .', " , ~ " • J< :. ~.

    . Les cùltures:'ên' p~id8:t' sèr- iei-A p'rr1tlquLi8s n\i~c la traction attelo8et en'ûssociatiùn avéc'un t:ilevage intensif familial. La veine pûture nepE:ut gtre anvisûgeJe dans les mTlunagorn;mts poùr 10 grus b~tQi.:j., m:lis onprevoit la poesibilité de mettre à l'nmbouche des bûtes dont l~ productionpourreit êtr8 une di~S activités essentielles du Di6ri et du Ferlo.

    L'em6nGgement partiel du Oualo est à considBrer comme un projet àmoyen torme, l'utilisation optim~le des ouvrages prévus sous la troisièmehypothèse n,~ pouvë1nt en tout état de couS!:) être effective qu'à relativementlong torme.

  • 40

    c) - Lo troisièm(~ pos[ôibilitLi est relr::!tive à l'

  • .....:. .

    .. :.' .'.

    .J..." .

    41

    Les efforts porteront dons cette zone sur l'am61ioration desconditions d'élevage et. sur un accroissement de la prodùction du cheptel

    'j:l1utôt q'ue sur les effectifs•

    En matièrediag~iculture, {l n'est prévu d'accroissement dessurfaces qu'à coï,currence du' croît démogrophique. Ce n'est" que dans unemesure très limitée que pourront.être améliorés les rendements des cultures,sauf dans le sud où la pluviométrie est de l'àrdre"de 700 mm •

    La culture attelée et l'association de l'élevage: avec l'agriculturene sont à envisoger que dans 10 mesure où l'on. assistera à une certainesédentarisation des éleveurs, à la faveur de l'éqUipement'hYdraU~i9ue7

    III - OBJECTIFS ET PRINCIPAUX THEMES DE RECHERCHE

    A - ORIENTATION DES RECHERCHES

    On nes'arr~tèrn pas, dans l'examen des objectifs à assigner àla recherche, aux problèmes spécifiques que posent certaines des zones quiont Gté passées en revue ci-dessus,

    '. - soit que l'orientation préférentielle. que prendra leur développement lesfait relever d'un secteur particulier tr~ité dans un chapitre distinct:c'est le cos du Gandiolois où le maraîchagcr doit être l'activité agricoledominante ;

    - soit que les p'otenti~lités très' limItées 'sur le p~

  • ..42

    .. t' •• ~. ': \~ ", "~ "'.~ ", .

    - la recherche doit concentrer ses efforts sur l'étude des techniques et., des canditions de mise en 'valeur des outres Zones (delta inondable et. Dualo) et cqntinuer à lb'uê~' 'le 'i-ôiè essentie'l' qu 1ellEi "0 eu jusqu 1 à

    présent quant aux modalités d I.exploitation du casier 'rle Richard-Toll.

    ....' . ". Ella ne peut se désintéresser de la' zone du diéri en raison du

    . ëO:ractère .complémentaire qu 1 elle présente pour le oualo.", ," ..~ .', .. .;;... '. ~.

    " ;::. ~ .... J '.

    : . '. ...... . ...:~".'~'.~ . ',-:. . ,1 O} .Mo Delta inondable."', .. . ;,::.;.:,.;:.:....::;;;.~~==o;;:;. , .

    .• :..: ::.:.~i"

    ........ :' ..'...: ..:

    '... , "'" ' .:. '. Quelles que; soient les réserveis formulties à san sujet la réalisa-~.:::;' '.. ," 0:: .... ~ion: dU" !'projet des .30.000 hall. est actuellement eng

  • ." - dGveloPRement'de la culture de ln conne à sucre:i; .L: .'. :; ;":.. .: .' , f. ...) ~. :.:' '. '

    43

    . " C

    '.'• Problème de la reconversiàn de terrains rizicoles,

    • Localisation dos plant9tion~ industrielles,

    • Poursuite des travaux visant à fournir au Gouvernement lesGléments de ces décisionsralotives aux travnux d'aménagement.et.~. l'infrastructure industrielle,.

    ~ '. ~ ,;, . . . :'; : ,'. '.• Parallèlement aux études et a~x travaux d'aménagement,

    poursuite des expérimentations agronomiques. ,

    •.:", j' :. :.: i ;

    Les struct~rè~"de .~~ë~e~:~~i· iJnplant~~'s' à i~i·~té:rieur du casierpeuvent être lesupport'd'études et d'expéri!Jlentations relatives auxdivers types d'ogriculture sur t~r~eB alluviQies de la V~llée.

    L~ Station"de Richùrd~Toll d~it 'et~ë\e siège, en principe àcompter du début du 2ème.p,il.an de développement,d'uneStotion d'Expérimen-.... . .. .. . -, ," : , \' .tation d'Hydraulique Agricole clont'le'j:irogramme' s'ihspirera de l'hypothèse

    '.:.C ï~~ cl' (.me régularisation' du régime du fleuve.. .., . ... .

    3D ) Dualo

    ,··;·;:u ..·.::·:.:·· :..:..f. 'J: ,_:: ..:.::.: la' substitution du sorgho resaisonné :QU sorgho de décrue à l'in-.;>:,:'/.: " ;:

  • 44

    -,' ~~.. .,:' ~Les principaux.systèmes d'agriculture auxquels conduisent les

    différentes hypothèsel=l'~9'@;,~,~o~;~~::y:üeursont énl;lmérées ci-dessous

    1) fl9.ric~lture de diéri :, ..'

    ..:., '.- .... "'.

    Culture'~èche de plateau. . t"';.. '

    ,., .• • r • • .,.,1

    .. Esp~~~s"~ultivées: mil p.6nicill~ire, niGbé, Phaseolus Dcutifolius,

    :'~. ".; .':~r?~~~~Q.ga.' .' . ...., ..~,' : ./ :.,:'

    .. J' . 2) A"grjculture de Duala trüèlitionnelle :.........'.'.. ., ,:·, .... ~·.,I •.•• : ~ ~.:.: .• : ..:,./.;.~.

    .;.:~," ..~:··:·>~·.:;'l: ,·'t';·I"·-:·""'-·'I:·'·; ", ::: ~v('jr i' ';1 :;;-; ,;Ç~~:-tp.~~.,~e:·décrue.

    , .} . .r.. . • J .'~ ••. ' ".. • • '.

    ~'..... :.:. ·~"I. ; ::','" ,~.~ .. ',1 ~•.q:::';~1'~,"Y l-:'~:':h.~l..'} !~'

    ",' .

    Espèces ,cultivées: sorgh.o, müïs, niGbé, . tabac, patüte.

    '3 ) Riziculture fil submersion contrôlée:

    Culture d'hivernüge intéressünt le delta inondable et le Duülo •

    . 4) Mara1chq9"e _ :

    Culture spéciale justifiée dans le Gandiolais par les possibilitésd'écoulement, m2is susceptible d'@tre associée à d'autres systèmesd'exploitation•....

    5) _A,griculture de casiers amérÏë:!gés ("polders d' hivernage'~):

    Culture avec mn1trisé"de l'emi, en cElsiers aménagés individuelle-ment avocè~diguement et moto-rompage.

    Schéma cultural :......

    ,'-:-: .

    Décembre prépcration 'du sol ,.

    cultures mGraîchères ou dérobées diverses tractionanimollp6ssible, '" .'

    Janvier,: Février :·cultura: ..avec arrosage,

    Mûrs, Avril

    "0 Avril,' Jui.l).l3t

    ._~!" ~.:~: ."0]

    r6colte,::·:C ..

    . p8turoge, labour du,,~.ol, appl;i.cation des. ~".J. . .... .

    engrois,

    •AoOt irrigation d'appoint,

    semis de sorgho,

    Novembre: récolte du sorgho.

  • 45

    -_6) A,griculture de casiers Il industrriili.".. :

    Culture üvec maîtrise totale de l'eou,

    'Schéma'culturai fonction des spécult:ltions agricoles à haute produc-Üvité: quJ. 't\oiverit-,_être ré.servés .à.. ce type d' ûmén-gement

    .. Cànne à sucre, riz, ;siJrgho, arbres fruitiers, cotonnier..... ;-l"

    7} ElevoQ.e' :

    En raison desFleuve, une ~troites'y imposer.

    fortes complémentarités caractérisant lû.rGgion duassociation de l'agriculture et de l'élevage peut

    Elle' pourra revatir plusieurs aspects liés par exemple, aux formesd'élovüge possibles ;

    - élevage intensif,

    embouche,

    - vaine p~ture.

    Lü solution comportant l'embouche intensive à partir d'un troupeauélevé en vaine pâture sumble adGptée aux systèmes de mise en valeur en-visagés dans la rugion.

    Il apparaît que les systèmes 2 - 3 - 5 et 6 sont le fait totale-ment ou assez large~ent, exclusif de la région du Fleuve.

    'Il n'en,est pas dememe.pour les systèmes 1 (diéri) et 4 (maraî~ch~ge) qui peuvent être considérés comme de simples adaptations régionalesde systèmes plus répandus cilleurs (région arûchidière, région littorale).

    L'effort de recherche doit' donc ~tre orienté plus spécialement versles premiers.

    Les actions de recherche relatives à l'û~Blioration de ~~ricul~~~~adit~onnelle de O~ et dG l'agriculture de diéri doivent être'conçues à cüurt terme en raison de la :posr:ibilité d'en étendre les effets àdes surfaces import~ntes et ,à·des populations nombreuses, mais aussi en'raison des potentialités limit~es qu'offrent les~conditions d'exploitationqu'elles intéressent. On ne pout, en effet, escompter améliorer considéra-blement les rendements des cultures dans ces conditions, ni réussir à di-v~r6ifi-r notablement les productions.

  • ",

    : ~' .',._, . ~ "",

    46

    : ...... '. i"

    Il ne peut être question de' mettre en .oeuvre·.·O!3s ~rches Gppro-fondies dans ce dpmoine'o' ,,',." ;. .!~; ~

    :' L'étude des. systèmes agricoles .associ2nt diverses spéculations à. : 10 riziculture à submersion contrôlée peut être envisagée à plus long

    li,~ 1: . "tortrie ,:' ces 'systèmes int,éressent, des ,superfic'ièeiplus limitées et une popu-lation rurale moins nombreuse mois leur incidence, tant sur l'économie de10 région que sur le revenu de l'exploitant, est plus sensible.

    , ." ...... :.... ~ ".' '

    '" ," è :,';: "" Les systèmes d'exploitation des (;:'lsiers aménagés du type polder,:,! 'c:' !... 'd' hivernn9,?dont ,les ,résultats .d~jà ocquiq p.:"'r;:18.fe,ç:herehe montrent tout

    . l' intérât: ['of; dr>c: r."'s.i8r~ industriels, P:::Jr la nnture mOrne et la complexité:: :'Aas mises qu point qu'ils requièmnt, l' impo;t'a~c~ 'des investissements dont

    ~\:~; 1;·:.!''';iïl' ïffip6'rt:Eii' ~d' dslsurer la rentabilité,. l' iIJc.:!:dl;lnt?8 ;éconorJ)ique qu'ils peuventûvoir sur les plûns national, régional et individuel, justifient le Cë:lrë:lC-tère à long terme des recherches qui les concernant. .

    Mais ce long terme ne signifie pas qu'il convienne d'en différerl'étude. Celle-ci doit être abordée le plus tôt possible et dès la miseen place des moyens n6cessu~res.

    C - PRINCIPAUX THEME5 DE RECHERCHE

    Des conditions précGdentes, il ressort nettement :

    qu'aux systèmes agricoles traditionnels seront ap~liqués des thèmes àcourt terme, à t:lpplication facile ~JU des adë:lptations régionales derésultats obtenus ailleurs :

    • amGlioration rapide du matériel végétal,

    techniques simples de culture et fertilisation, par exemple.

    qu'aux systèmes agricoles intensifs et propres à la négion seront réservésles.thèmes à long terme

    • efficc.citli, ,ll]aximale de l'eou d 'irr'igotion,

    • amélioration des sols~'

    • création d'un matériel v8gétal à haute productivité,.' .:'- ....

    ". -,' .

    P.tc.

  • 47

    1D ) ETUDE ET AMELIDRATlDN DU MILIEU

    1, - Bioclimatoloqi~

    , :

    QU'iliritensifs::Jvecsubordonnées à

    .,', hVdri9.~i;l~ :', . "

    s'agisse ,de l'agr::'culture -traditionnelle ou des systèmesirrig:",tion, lC"'ur' am~liorution ou leur mise' au point sontla connaissance approfondie et à la maîtrise du ~~cteur

    . '.' '. .: "., ,

    . f

    ComplétGe par des' observations cl~m~tolo~i~ues systématiques,l'étude des bilans ~ydriques, des mouvements de l'eau dans le sol, desl'~l:rL2......·: I~ ......~: .. ". .... :..:..: '. I=::.;··..J~~ .... ~,::'3 ',";'.:~~':'::'~:':-:-:: ':.!~~ ~ ~ ;;":';:';- ":" :",:'. ~.'~'.'~.ole, dellévopo-transpirwtion révêt i..me impo~tance primordiale. ,:

    Ces étu~os relèvent, sous leurs divers aspects, à la fois desrecherches bi081imatologiqueoet agro~p6dologiques. Elles doivent 6treassurées conjointement pcr 10 podologue et par le sp~cicl1iGte en hydrau-lique agricole, avec le concours de la section de bioclimatologie attachéeau C.R.A.

    Les solutions agronomiques dont dépend le dévoloppoment de lar8g~on du Fleuve sont conclitiQnn~es étroitement ,par les ,études en matièred'agro-pédolo~~

    ::, Les terres' alluviole's aLixquel;Les on a affaire,' dans 10 majoritédes cas,' constituent une entité -à haute fertilit& potentielle, mnis dontla mise en vale'ur"i:JOse des problèmes particuliers" '

    '. 1. ~ ••

    • problèmes'cl~Gal{n{i~ rit v~riations de la salure,

    • caractéristiques ,hydre-dynamiques des sols, relations sol - euu,profiJs hyd:r::-iqL!83 : incidence. directe surla.mi,se au point destechniques d'irrigation (iia~so~'av8c:la.5.t.~.A.).

    • fertilisation des sols très argileux à dominance montmorilloni-·,.tique.-:c'éir~ectibnq,e,lo'c2rence ph~sphQtéc (absence de réponseau 'P2DSùans certa,i~es,~it;uat~['1ns)" amuli~r,?tion du statut orga-

    . ..".... ,nique dl,! sol, placement des engrais, etc••• ,

  • 48

    ...0) Prospections e?dolo,g,i,g,ues"

    La doc'umentation' existante, bien qu'importante,' n'est p::JS encoresuffisante pour une connaissance complète des·sols de la vallée: une

    ,i esquisse p6dologique à petite échelle 'devrait en atr~ réalisée •.';,..: .,' .~ . .'''', '.

    Tout projet d'aménagement foncier doit d'autre port comporter uneprospection pédologique détaillée et Une cartograpnie a 'gronde échelledes sols. des aires intéressées ••• '

    ~,/ '" l ",

    \

    \\

    \

    Malgré les travaux déjà ré~lisés ou en cours de réalisation, cequi ~st actuellement prévu en ce dom~ine justifie l'aff~ctQtion d'un pédo-

    .logue au sein de l'équipe de chercheurs implantés dons la Vcllée :, . .l '\ ,~'~:ï""~': ;. ~.,;.:~ :.' ;""'!' -j

    - aménagements de Matom ~ Ouaoundé,

    du casier de Demette,

    du périmètre de Nionga.

    - cartographie de détail des sols du Bas-Delta, des terrainsvoisins du Lnc de Guiers, de certaines zones du Gandiolais.

    b) Fertilité ûcj;uelle des sols

    Cette étude rolève à 1::1 fois de 10 mGthode analytique et de lam6thode expérimentale (recherche des carences, essais d'orientation enparcelles, ~tude de l'état, de l'évolution et du bilan de certains élémentsnutritifs, étudo particulière de lQ sulure~.

    c) Amélioration de 10 fertilité des sols------------ . ---._-Ces études doivent ~tre conçues dans l'optique d'une amélioration

    foncière de la fertilité et font intervenir concurremment un ensemble deprocédés relatifs :

    -à l~ fertilisction minérale : correction des c-:rences, fumures spécifiquesdes cultures; les conditions du di6rijustifient sons doute l'étuded'une phase transitoire d'applicntion de doses modérées d'engrois, dansune optique de rentsbilité immédiate ;

    et à la fumure ora~