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PREMIERES DONNEES SOR LES RENDEMENTS LI IMPORTANCE ET LA DIVERSITE DE L' EFFORT DE PECHE EN MARTINIQUE par A. GUILLOU* J •. GUEREDRAT** A. LAGIN* H. FRANCIL*** Document Scientifique nO 13, Juin 1988

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  • PREMIERES DONNEES SOR LES RENDEMENTS ~LI IMPORTANCE ET LA DIVERSITE DE L' EFFORT

    DE PECHE EN MARTINIQUE

    par

    A. GUILLOU*J •. GUEREDRAT**

    A. LAGIN*H. FRANCIL***

    Document Scientifique nO 13, Juin 1988

  • **

    PREMIE.RES DONNEES SOR LES RENDEMENTS ~L ~ IMPORTANCE ET LA DIVERSITE DE L'EFFORT

    DE PEC~ EN MARTINIQUE

    par

    Ao GUILLOU*J.A~ GUEREDRAT**

    A. LAGIN*H. FRANCIL***

    Document Scientifique nO 13, Juin 1988

    IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitationde.la Mer)- Poin'te Fort- - 97231 Le ROBERT (MARTINIQUE)

    ORSTOM (Institut Français de Recherche Scientifique pour leDéveloppement en Coopération)B.P. 81 - 97256 FORT-DE-FRANCE (MARTINIQUE)

    '!** IFREMER (Stagiaire)

  • PREMIERES DONNEES SUR LES RENDEMENTS, L'IMPORTANCE

    ET LA DIVERSITE DE L'EFFORT DE PECHE

    EN MARTINIQUE

    A. GUILLOU - J.A. GUEREDRAT - A. LAGIN - H. FRANCIL

    RESUME

    Une série d'enquêtes a été entreprise à lafin de l'année 1984 afin de préparer la mise en place d'unsystème de récolte de données de base sur la pêche (effort,captures) en Martinique. Les principaux résultats de cesenquêtes sont présentés dans cette note. Y sont décrites lescaractéristiques et composantes essentielles de la pêcherieainsi qu'une première identif ication des strates géographiquesd'échantillonnage qui pourraient être adoptées.

    SUMMARY

    A series of inquiries ha been undertaken atthe end of 1984 in Martinique saof a system of collection of fishingcai:ches ... ). The main features andand a first identification of thewhich might be adopted are presented

    as ta prepare the settingbasic data (fishing effort,components of the fisherysampling geographic stratain this paper.

  • - 2 -

    INTRODUCTION

    La flottille de pêche martiniquaise est essen-tiellement artisanale malgré l'existence de quelques unitéspontées de 8 à Il m. Une seule unité de pêche industrielletravaille sur les côtes guyanaises. Face à la diminutionconstante des rendements de cette flottille, il est nécessaireque des mesures d'aménagement soient prises très rapidement,afin d'enrayer cette régression e't éventuellement de réduirele défic~t de la balance commerciale martiniquaise des produitsde la mer.

    Toutefois, pour que les mesures d'aménagementpréconisées soient judicieuses, il convient qu'elles soientfondées sur la connaissance précise des captures et de l'effortde pêche selon les différents métiers qui sont pratiqués.De telles données n'existant pas à la Martinique 1 une équipedu ilPôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraibe" 1(où sont mis en commun, pour une meilleure rentabilitéscientifique, certains des moyens et des personnels del'IFREMER*, de l'0RSTOM** et de lIUAG*** a effectué, à lafin de l'année 1984, dans le cadre du programme "Gestionrationnelle des stocks exploités par la pêche artisanale"une série d'enquêtes préliminaires pour la mise en place dl unréseau de collecte de ces données fondamentales.

    Les enquêtes qui ont été effectuées sont lessuivantes

    - recensement exhaustif des embarcationsde pêche tout autour de l'île;

    - estimation quantitative pour une périodedonnée, de l'effort de pêche et de la di-versité des métiers pratiqués aux 23 pointsde débarquement les plus importants ;

    estimation des rendements globaux et spéci~fiques des différents métiers.

    Ce sont les principaux résultats issus de ces enquêtes quisont présentés dans cette note.

    l - RECENSEMENT DES EMBARCATIONS DE PECHE

    L'inventaire des embarcations i~~atriculéeset des pêcheurs enrolés chaque année est assuré par les Servicesdes Affaires Maritimes, mais il ne permet pas de connai.trele nombre exact des embarcations réellement en activité.

    * Institut Français dë Recherche pour l'Exploitation dela Mer

    ** Institut Français de Recherche Scientifique pour leDéveloppement en Coopération

    *** Université des Antilles et de la Guyane

  • - 3 -

    Or, la connaissance de lleffectif total desembarcations s'adonnant à la pêche étant scientifiquementnécessaire, nous avons donc entrepris un recensementsystématique de ces navires sur le terrain. Cet inventaires'est déroulé de Novembre 1984 à Juin 1985. Il a permis detrouver que les 2867 embarcations qui composent la flottillese répartissent en 31 % de gommiers (gommiers classiques etgommiers senneurs), 50 % de yoles en bois, et 18 % de yolesen plastique (GUILLOU et al., 1988).

    A cette flottille s'ajoutent 20 unités pontéesde 8 à Il m, connues sous le nom de "P lans_pêche". Il convientégalement de préciser qu'une flottille supplémentaire de 454vedettes à moteur de différentes tailles, navigant au titrede la plaisance, participent aussi, de temps à autre, auxactivités de pêche.

    SI il apparai t que l'effectif global de laflottille a peu évolué depuis les précédents recensements,effectués en 1964 et en 1971, en revanche on peut s'attendreà moyen terme à la disparition des gommiers (nous n'avonsrencontré qu'un seul gommier neuf dans le sud de la Martinique,d'ailleurs construit à Ste--Lucie, l'île voisine) alors queles yoles en plastique, inexistantes en Martinique il y aune dizaine d'années, sont de plus en plus nombreuses.

    Nous avons également noté qu'àexceptions près la motorisation est totale.cependant que de moteurs hors-bord à essence,pour les uni tés Il plan-pêche" qui disposent defixes.

    de très raresIl ne s'agit

    exception fai temoteurs diesel

    A partir des données de cette enquête, de MIRAS,BELLEMARE et SOUMBO (1986) ont analysé dans le détail lestypes et puissances des moteurs pour les différents typesd'embarcations et les différentes régions.

    Tous les engins de pêche inventoriés sont detypes traditionnels. Ils sont mis en oeuvre manuellement,sauf sur les "plan-pêche". Les principaux sont les casiers,les filets de fond, les filets de surface, la traine, lapalangre et la senne de plage.

    Ce recensement a confirmé d'une part l'extrêmedispersion des points d'implantation des embarcations surl'ensemble du littoral et d'autre part la grande disparitédl importance de ces points. Le réseau dl enquête qui sera misen place devra tenir le plus grand compte de ces deuxcaractéristiques, qui seront des obstacles à contourner.

  • - 4 -

    II - EFFORT DE PECHE

    La pêche en Martinique est caractérisée pardeux saisons. L'une qui s'étend de Décembre à Mai est la périodede "miquelon". Pendant cette saison sont principalementpratiquées les pêches aux poissons volants et à la trainedes grands pélagiques qui fréquentent la zone au cours deleur migration (SACCHI et al, 1981). Notre enquête a portésur l'autre période, celle-au-Cours de laquelle tous les métierssont pratiqués et les espèces cibles beaucoup plus nombreuses.En conséquence elle ne permet d'évaluer l'effort de pêcheet les taux de pratique de ces différents métiers qu'au coursde cette période. Ces résultats ne sont pas applicables àl'ensemble de l'année.

    11.1 EVALUATION DE L'EFFORT DE PECHE (NOMBRE DE SORTIES)

    Pour la quasi totalité des embarcations depêche, la durée de sortie ne dépasse pas douze heures. Aussiavons-nous retenu la sortie de navire comme unité d'effort.Au cours de la dernière semaine d'Août 1985, une séried'enquêtes sur l'effort de pêche a été réalisée par des pêcheursou des membres de leur famille.

    Ces enquêtes se sont déroulées en 23 pointsd'implantations (fig. l). Ces points de débarquement ont étéchoisis en raison de l'importance de la concentrationd'embarcations qui s'y trouvent (plus de 30 embarcationsrecensées) et sont donc en général aussi des lieux où l'activitéest la plus intense. En effet, en dehors de ces points ontrouve un grand nombre de pêcheurs non enrôlés pour lesquelsla pêche est une activité saisonnière ou accessoire.

    soitLa feuille d'enquête (fig. 2) prévoyait que

    - noté chaque sortie d'embarcation;

    - précisé le type d'activité de pêche pratiquée;

    et éventuellement indiqué et estimé le poidsdes espèces co~~erciales capturées.

    835 sorties d'embarcations ont été ainsiobservées et étudiées au cours de cette semaine (tabl. 1).

    Pour chacun des 23 points d' enquête nous avonsestimé le nombre d'embarcations sorties à partir du nombred'embarcations dont la sortie a été observée et d'un cœfficientd'échantillonnage probable évalué par l'enquêteur. Puis parpoint d' enquête nous avons calculé les taux d' activi·téjournaliers à partir du nombre d'embarcations qui sont sortieset du nombre total d'embarcations du lieu.

  • - 5 -

    N

    oc

    Fig. l - Implantation des points d'enquête sur l'effort (l à 23)et des points d'enquête sur les rendements (5,G,9,16,lB,13).

  • -Jour· Lcuril l:curc Yole Gon::mier lIeure lIcure TYPE DE PECIJE ~O~ (et poids) desd.ibut finBois Piast. sortie retour thislie FILET Palangre Mique principales espècesObscrv. CbseTv. pêcho: piichc senne Poids tot .. 1no.ab • Surf • Pond Ion

    Ob.crvation~relev.Silllr,l e Tr~lDai 1

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    (1),

  • Tableau 1

    - 1 -

    Si tuation des points ct 1 enquêtesà la répartition des embarcations

    par rapporten Martinique.

    Nombre desoritesobservéespar point

    Totalembarcations

    par pointd'enquête

    Totalembarcations

    par secteurd'enquête

    (Plans-pêcheexceptés)

    1 SAINTE-MARIE 28 32 62

    2 LA CRIQUE (LA TRINITE) 21 57 112

    3 TARTANE 54 58 58

    4 LE ROBERT 62 82 265

    5 LE FRANCOIS 72 102 270

    6 LE VAUCLIN 52 104 237

    7 CAP CHEVALIER 38 58 151

    8 ANSE POIRIER

    (+ RIVIERE PILOTE) 44 31 139

    9 SAINTE LUCE 57 64 74

    10 TROIS RIVIERES 38 41 41

    Il TAUPINIERE 6 43 92

    12 PETITE ANSE (1) 38 57 57

    113 PETITE ANSE ( 2 ) 54 45 45

    14 ANSES D'ARLET 15 52 153

    15 LE LM-tENTIN 13 63 250

    16 FORT-DE-FRANCE 66 33 189

    17 FOND LAHAYE 23 58 113

    18 CASE PILOTE 37 49 67

    19 BELLEFONTAINE 37 47 4720 CARBET 14 28 129

    21 SAINT PIERRE 14 89 126

    22 LE PRECHEUR 20 48 126

    23 GRAND RIVIERE 32 45 64

    ~7ENSEMBLE 835 1 2861-

  • ~ 8 -

    Les taux d1activité montrent des variationsassez importantes suivant les points d'enquête. Ilssléchelonnent de 5,9 % à 33,9 % pour St Pierre et Anse Poirierrespectivement. Notons que le cas de Fort-de-France n'estpas représentatif de l'activité réelle des embarcations dece lieu, car de nombreux navires de ports voisins viennenty débarquer et vendre le produit de leur pêche.

    Autour du port principal où se situait lepoint d'enquête se trouvent d1autres lieux d'implantationsd'embarcations de la commune, cet ensemble constitue un secteurd'enquête. Si pour chacun de ces secteurs, on estimait parextrapolation le nombre de sorties d'embarcations, on auraitpour la période considérée, dans l'ensemble de la Martinique,un taux moyen d'activité d1environ 17 % soit pour les t86ïembarcations, en moyenne journalière, moins de 490 sorties,ce qui serait une forte surestimation de la réalité car lespoints que nous avons choisis d'enquêter sont plus actifsque leur zone environnante.

    Malgré cette nette surestimation, on observeque lleffort de pêche réel est très faible en comparaisonà l'effort de pêche potentiel que pourrait laisser prévoirl'importance de la flottille.

    II. 2 DIVERSITES DES METIERS PRATIQUES

    L1analyse des données relatives aux enginsmis en oeuvre aux différents points dl enquête (fig. 3) meten évidence la diversité des métiers pratiqués. En effet,sur les sept techniques retenues pour llenquête (casiers,filets de fond, filets de surface, traîne, palangres, sennede plage, plongée sousmarine) au moins quatre dl entre ellessont pratiquées simultanément dans la majorité des lieuxd'enquête (18 sur 23). De plus hormis la supériorité dutaux de pratique des casiers, rares sont les lieux où l'undes autres métiers prédomine nettement.

    observées,Pour l'ensemble des 835 sortieson note dans les proportions suivantes la pratique :des casiers 46 %, des filets de fond 21 %, desde surface Il %, de la senne 6 %, de la traînede la palangre : 8 % et de la plongée : 2 %.

    filets5 %,

  • - 9o 50 100 %

    ---------

    Plon9 ée

    Tr.a1n e.1

    /.,E PRÊCHEUR

    SA 1NT PLEI\RE

    PE'rl'TE ANSE (i)

    LE CARBET

    8ELUFONTUtœ

    CASE PILOTE

    Filets dit fond

    SA 11'41'[ KARIE

    FTlet.s de $urface

    fORT-1)I!-FllANC!(Levassor)

    LE ROBERT

    Casiers

    PETITE AHSE (2)

    TAUPIHIERI

    LES ANSES D ARLET!'Bourg)

    l.A CIUQUE(LA TRINITE)

    1..[ V~UCLIN

    CAP CHEVAL(lR

    ANSE POIfUU(+ RIVIERE PILOTE)

    TROts IUVUlES

    LE FRANÇOIS

    1Fig- 3·- T_ux de pr.atique des diffirents métiers du 26 au 31 Août 1985.

  • - 10 -

    Certaines similitudes dans la pratique desmétiers conduisent à regrouper les points d'enquête en quatrerégions (fig. 4) caractérisées par la prédominance:

    - des casiers de Sainte Marie à Cap Chevalier(Région 1)

    - des filets de fond etPoir ier (Rivière Pilote)(Région II)

    casiers de l'Anseaux Anses d'Arlets

    - des casiers et filets de surface du Lamentinà Fort-deFrance (Région III) i

    des sennes de plage de Fond Lahayé à GrandRivière (Région IV).

    Il convient toutefois de noter que l'importancede la pratique de la senne de plage aux Anses dlArletsjustifierait son rattachement à la Région IV.

    Il n'est pas possible de procéder à l'évaluationdu nombre de sorties pour la pratique des différents métiersà part.ir des pourcentages observés de mise en oeuvre et dunombre d' embarcations de ce secteur, car celle-ci conduiraità la surestimation évoquée précédemment.

    Ces résultats conf irment l'importance relativedes différentes activités de pêche de l'île signalées parABBES (1984). Parmi elles, rappelons que la pêche à la traîneest relativement réduite pendant notre période d'enquête.

    De plus cette étude met en évidence quatrereglons qui se distinguent par leur pratique des métiers.Ces régions recouvrent très exactement les différents biotopesreconnus autour de la Martinique par LABORET (1979)

    - la région 1, ou platier de la côte atlantique,est caractérisée par "de grandes prairies sous-marines desargasses parsemées de formations coralliennes~

  • - 11 -

    l

    4

    \.

    3

    :'-5

    Casiers.

    1 Filets de fond.

    ) Filees de su rf.:lce.

    Palangres.

    ~ Sennes de plage.

    6 Plongée.

    Traîne.

    Fig. 4 Répartition compte-tenu des embarcations recenséesdes diversités de pratique des métiers dans chacunedes quatre régions identifiées.

  • - 12 -

    - la région II, ou canal du sud, est une zonecorallienne dont le platier est beacoup plus réduit et lapente relativement forte.

    la région III,bien qu'il s'agisse d'un biotopeet d' herbiers, la pratique desnoté plus haut, ne concernegéographique.

    ou baie de Fort-de-France,bien identifié de mangrovesmétiers, comme nous l'avonspas uniquement cette zone

    la région IV, ou pente sablonneuse caraibe,présente des pentes très fortes recouvertes de sablesvolcaniques et parsemées de petits blocs de coraux.

    La diversi té des métiers pratiqués ni est doncpas aléatoire mais traduit une adaptation technologique auxcaractéristiques bathymétrique et sédimentologique. Celles-cicorrespondent dans chacune des régions identifiées à un biotopeet par conséquent aux stocks esploités.

    La prise en considération de ces régions dansle réseau d'enquêtes devrait permettre un échantillonnagestratifié représentatif de la pratique des différents métiers.

    III EVALUATION DES RENDEMENTS

    De la mi-juillet à la mi-septembre 1985 s'estdéroulée une troisième série d'enquêtes. Celles-ci étantdestinées à déterminer les prises pondérales par unité d'effort(cette unité étant toujours la sortie).

    Ces observations journalières ont été effectuéesen six points (fig. 1), considérés comme représentatifs

    de la côte atlantique (le François et leVauclin,

    - de la côte sud (Ste Luce),

    - de la baie de Fort-de-France (Fort-de-France),

    de la côteBellefontaine) .

    caraibe (Case Pilote et

    Ces points d'enquête retenus par FRANCIL (1985)s'avèrent être aussi représentatifs des reglons que nousavons définies ci-dessus à partir de la pratique des différentsmétiers.

  • - 13 -

    ~Jnsrih"r rr..an~a,;$ ole Re c,.he.che 5(,ih~;;;"l.. e;

    pour le Dévelop.,eme.,tell CoopérationB.P. 81 - 97201 Fort-de-France Cédex

    FICHE DE PËCHE (1)

    IFREMERInstitul Français de Recherche

    pour l'(xploitatlon de la Mer

    Pointe Fort - 97231 Le Robert

    Embarcation .

    Numéro _ ' .

    Lieu de débarquemen; ..

    Lieu de péche ..

    Engins (") Type _ ..Nombre .Dimensions .

    Maillage .

    Type .Patron de pêche ..

    Date ..Sonde (brasses) ..

    Durée de pêche des engins ..Heures pose et relevage filets .Nombre de pêcheurs embarqués ..Carburant consommé ..

    Principales espèces

    Poids tolal de ta pêche:

    POids estimé

    kg.

    Rejets estimés

    Au1res ..

    n Dans le cas de deux types de pèche. noter ci-dessous le second el sa prise

    (1) Les données Indivldu€:lie!; sonl confidentIelles el strrclement réservées aux études sClenliflQues ; seulsdes résultat~ globaux Sfro~t pu!)liés

    ORSTOM·IFREMER·FPI FËV 85

    Fig. 5 - Fiche d'enquête d'évaluation des rendements.

  • 14

    Tratn.

    l.---...L.-o 1010

    Senne

    l-..o3020

    Pa '.ngre

    L_._-A -'- '--_

    o 10L.

    2010

    Filet. de surface

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    L..-.-......-4.__--A.__-.J.__-.l:-.....__~

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    o 1 2~kg/sorti~ 0•••••••••2, kg/ sort 1e

    Fig. 6 Rendements par espèces des différents métiers.

  • - 15 -

    Sur les lieux depar métier le poids des capturesgroupe d'espèces.

    débarquement,globales et

    onpar

    a estiméespèce ou

    L'analyseévidence la très grandela plupart des engins.

    de ces données (fig. 5) metdiversi té des espèces capturées

    enpar

    111.1 - RENDEMENT QUALITATIF

    Pour les filets de fond, trente et une espècesou groupes d'espèces ont été reconnus, les plus réprésentésétant les requins, langoustes, carangues, scaridés,lutjanidés ...

    Dans les casiers, ont été recensés trentedeux espèces ou groupes d'espèces dont dix neuf sont communsavec les filets de fond. Parmi ceux-ci figurent les scaridés,épinephélidés, holocentridés, lutjanidés qui sont les plusimportants.

    Dans les prises desonze espèces démersales communesauxquelles s'ajoutent quatre petitsles engraulidés (anchois).

    sennes ont été notéesaux engins précédents

    pélagiques où prédominent

    Dix espèces où abondent les petits pélagiques:belonidés (orphies), mugilidés (mulets), hemiramphidés (balaousbleus), carangidés (coulirous)... figuraient dans les prisesde filets de surface avec quelques scombriformes (bonites).

    A la pêche à la traîne ont été identifiéesneuf groupes d'espèces, principalement de grands pélagiques(scombriformes : thons et bonites; sphyraenidés : bécunes ... ).

    Enfin, six espèces ou groupes d'espèces ontété ramenés par les palangres.

    Il aparaitoeuvre n'a d'espèce ciblel'ensemble des espèces duêtre caractéristiques.

    donc qu'aucun des engins mis enbien précise, mais qu'ils visentbiotope dont ils se sont révélés

    rendements(fig. 6).les prises

    111.2 - RENDEMENT QUANTITATIF

    Quelle que soit l'espèce capturée, lespar sortie se révèlent particulièrement faiblesMalgré le nombre important d'espèces capturées,

    globales demeurent, elles aussi, faibles.

    Les rendements les plus importants, notés par FRANCIL, (1985)concernent la senne de plage, les filets de surface et lespalangres (75, 69 et 60 kg respective1tleht.)et le plus faibleles casiers (21 kg).

  • - 16 -

    CONCLUSION

    Les trois sér ies d! enquêtespréalablement à la mise en place d'un réseauen routine des informations de base nécessairesrationnelle des stocks exploités en Martinique

    effectuéesde collecte

    à la gestionont permis:

    de dresser l'inventaire des embarcationsde pêche, et surtout de mettre en évidenceleur grande dispersion, ce qui nécessiterapour la mise en place du réseau la prise encompte à la fois des points de forteconcentration et des zones de faible densitédes embarcations,

    de montrer que, quotidiennement, l'effortde pêche global compte tenu de l'effectiftotal des embarcations est inférieur à 20%,

    de chiffrer, pour la période considérée,la grande diversité de pratique des casiers,filets de fond, filets de surface, traîne,palangre, senne, plongée 1 qui interviendrontdans le plan d'échantillonnage,

    de mettre en évidence l'existence de quatreensembles géographiques relativement homogènesqui se distinguent par leur activité de

    pêche particulière, liée surtout à labathymétrie et à la nature des fonds exploités.

    Enfin, malgré la grande diversité des espècescapturées par les différents engins, les faibles rendementsglobaux semblent être un indice de surexploitation de larégion. Cette situation souligne l'urgence d'une étude dela dynamique des stocks exploités par la mise en place dl unsystème de gestion rationnelle susceptible dl enrayer ladégradation du secteur de la pêche en Martinique.

  • - 17 -

    ABBES (R.), 1984 0- Techniques et engins de pêche. InPêche aux Antilles et en Guyane il • Revuel'ONISEP, pages 14-30.

    "Lade

    FRANCIL (H.), 1985,- Contribution à la mise en place d'unsystème de suivi des activités des flottillesde pêche à la Martinique . Mémoire présentépour l'obtention du diplôme de techniciensupérieur de la mer. Conservatoire Nationaldes Arts et Métiers, INTM Cherbourg (5ûP1'

    GUEREDRAT (J.A.) J 1985 .- L'adéquation recherche halieutiquepêche et aquaculture en Martinique . RevueMartiniquaise des Sciences et TechniquesnO 2, p.23-28.

    GUEREDRAT (J .A.) et GUILLOU (A.), 1985·- Gestion rationnelledes stocks exploités par la pêche artisanaleaux Antilles Françaises, 4 p. (ronéo).

    GUEREDRAT (J.A.), GUILLOU (AJ et FRANCIIJ (H), 1985.-Attitudes des pêcheurs face àdes pêches . Revue Martiniguaiseet Techniques nO 2, p. 38-42.

    l'aménagementdes Sciences

    GUILLOU (A.), GUEREDRAT (J.A.) et LAGIN (A.) 1 1998 ,-Embarcations el:: engins de la pêche artisanalemartiniquaise recensés en 1985, et évolutionrécente. Document Scientifigue Pôle CaraibenO 16, 61 p.

    LABORET (J.), 1979,- Les récifs coralliens . Aperçu sur lesrécifs coralliens de la Martinique. Le Courrierdu Parc Naturel Régional de la Martinique,3ème année, p. 24-31.

    MARCILLE (J.), 1985'- Les ressources thonières des PetitesAntilles. Situation actuelle de la pêche etperspectives de développement. FAO-CIRC pêches787,34 p.

    De MIRAS ( C. ) BELLEMARE (M.) et SOUMBO (E.),1986._Etatla motorisation de la flottille de pêcheMartinique - Document Scientifique PôleCaraibe, nO 3 )36 p.

    deen

    SACCHI (J.), LAGIN (A.) CHAUDEMAR (~) et LANGLAIS (C.), 1981.-La pêche des espèces pélagiques aux AntillesFrançaises. Etat actuel et perspectives dedéveloppement. Science et pêche , Bull. Inst.Pêches marit., nÔ 312, 15 p., Il fig.

  • - 1B -

    ....LISTE DES LABORATOIRES DU POLE

    GUADELOUPE MARTINIQUE

    U A GLaboratoire de Biologie AnimaleLaboratoire de Géologie MarineB.P. 59297167 POINTE A PITRE CedexTél. (590) 82 45 29 - 82 58 06Télex : UNIVAG 919 739 GL

    ORSTOM / IFREMERB.P. 102097178 POINTE-A-PITRETél. (590) 82 05 49Télex : 919 231 GL

    GUYANE

    IFREMERB.P. 47797302 CAYENNETé1. (5 9 4) 31 7 7 3 0

    ORSTOMB.P. 16597323 CAYENNETé1. (5 9 4) 31 2 7 8 5Télex : ORSTOM 910 608 FG

    IFREMERPointe Fort97231 Le ROBERTTé1. (5 9 6) 65 Il 54/5 6Télex : IFREMER 912 488 MR

    ORSTOMB.P. 8197256 FORT-DE-r'RA~JCE CedexTé1. (5 9 6) 70 28 72

    71 71 18Télex : ORSTOM 912 024 MR

    VENEZUELA

    ORSTOMApartado 373CUMANA - 6101 - SUCRETél. (093) 22294/ext. 129

  • NUMEROS DEJA PARUS

    N° 1 C. de MIRAS - 1985.- Compte de marée (Juillet-Août1985). Exploitation d~s données ARDECOMAG : 33 p.

    N° 2 M. BELLEMARE 1985 Exploitation du fichier desinscrits maritimes : 13 pp.

    N° 3 C. de MIRAS, M. BELLEMARE et E. SOUMBO - 1986 Etatde la motor isation de la flottille de pêche côtièreen Martinique : 36 pp.

    N° 4 C. de MIRAS, M. BELLEMARE, D. JOACHIM et E. SOUMBO1987 Répartition de l'essence détaxée dans le

    secteur de la pêche en Martinique : 67 pp.

    N° 5 C. de MIRAS, M. BELLEMARE, D. JOACHIM et E. SOUMBO- 1987 - Etude des résultats d'exploitation d'unitésde pêche artisanale en Martinique : 68 pp.

    N° 6 C. de MIRAS - 1987 - La pêche en Martinique. Histoired'un projet de développement: 46 pp.

    N° 7 C. de MIRAS 1987 La pêche martiniquaise ( 1) :Synthèse socio-économique : 28 pp.

    N° 8 C. de MIRAS 1987 La pêche martiniquaise (II):Un développement en question : 20 pp.

    N° 9 P. SOLETCHNICK, E. THOUARD et M. SUQUET 1987Synthèse des données acquises sur l'élevage de deuxpoissons tropicaux la sarde queue jaune (Ocyuruschrysurus), et la carague aile ronde (Trachinotusgoodei) : 69 pp.

    N° la R. BELI.AIL - La pêche maritime en Guyane Française:Flottille et engins de pêche.

    F. GERLO'l'TO - 1988 - Mesure du comportementde plongée des bancs de Sardine lIa auritaun navire de prospection acoustique : 27 pp.

    diurnedevant

    N° 12 B. GOBERT - 1988 - Méthodologie de recueil des donnéesde prises et d'effort des pêcheries côtières enMartinique : 67 pp.