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PlasmasFroids
G. HenrionInstitut Jean Lamour – UMR CNRS - Nancy Université - UPV Metz
NANCY ( France)
Température électronique et FDEE par
spectrométrie d'émission optique
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Sommaire
I Introduction.
II Quelques rappels sur les modèles d'équilibre
III Transitions libre – lié : Recombinaison radiative
IV Transitions lié – lié : Tracé de Boltzmann et température (électronique)
V Transitions lié – lié : Trace Rare Gas Optical Emission Spectroscopy
VI Quelques références bibliographiques
Atelier FDEE - Orléans - 21-23 novembre 2011
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1
Introduction
Atelier FDEE - Orléans - 21-23 novembre 2011
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Introduction
Collisions électron – neutres
ExcitationX + é X* + é
IonisationX + é X+ + 2é
émission de photons
Informations sur le plasma(Espèces, densités, températures)
Spectre de raies(transition lié - lié)
Spectre continu(transition libre - lié)
Recombinaison é-ionX+ + é (+M) X(*) + h
RelaxationX* X(**) + hh h
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Introduction
Informations qualitatives et/ou relatives (nature, densités relatives)
Spectre d'émission optique d'un plasma de soudure.S. Leconte et al. Sci. Technol. Weld. Join. 11 (2006) 389
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Introduction
Informations quantitatives et/ou absolues
Sections efficaces d'excitation
Densité électronique
Fonction de distribution en énergie des électrons (a minima Te)
Réponse spectrale du système de mesure
Nécessite de connaître :
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Introduction
Il y a quand même quelques possibilités
Actinométrie (mesures de densités (d'atomes))
Elargissements de raies (mesures de vitesse cinétique (Doppler), de densité électronique (Stark), de température (van der Waals))
Décalage en longueur d'onde (mesure de températures, de densité)
La détermination de valeurs absolues nécessite l'utilisation de lois physiques
Connaissance de l'état d'équilibre du plasma
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Quelques rappels sur les modèles d'équilibre
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Les modèles d'équilibre
Intensité d’une raie d’émission (W/m3): (puissance rayonnée dans tout l’espace)
mmnmnmn nAhI
probabilité de transitioncoef Einstein émission spontanée
Densité du niveau supérieur
Energie du photon émis à la fréquence mn
hmn = Em-En
En
Em|m
|n
Accès directement à la densité nm du niveau |m
Population de |m dépend des processus radiatifs et collisionnels dans le plasma
nm = F(ne, Te, Ti, chimie, nj, ...)
Accès à ces grandeurs à partir de la mesure de Imn ?
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OUI MAIS .....
Il faut connaître et décrire les processus qui peuvent agir sur |m
prévoir les populations de tous les |m
Dépend de l’état d’équilibre du plasma
3 modèles « simples » : Equilibre thermodynamique complet – ETC
Equilibre thermodynamique local – ETL
Modèle coronal
Les modèles d'équilibre
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1
122
3
)Tk
hexp(ch)T,(I
B
TOUTES les espèces du plasma sont en équilibre thermodynamique
Elles sont TOUTES à la même température unique T = Te = Ti = To = Texc = Trot = Tvib
Equilibre thermodynamique complet – ETC
Certaines lois sont vérifiées :
Planck pour l'émission de rayonnement (corps noir) :
)Tk
)EE(exp(gg
nn
B
nm
n
m
n
m
)Tk
Eexp(ng)T(Q
nB
momm
1
i
io nnavec
Boltzmann pour les densités de population :
i B
ii )Tk
Eexp(g)T(Q
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Saha pour l'ionisation
)Tk
Eexp(gg
h)Tmk(
nn.n
B
zionm
zm
zm
/B
zm
ezm
1
13
23
122
)Tk
Eexp(gg)
TkEexp(
gg
h)Tmk(
nn.n
B
i
o
i
B
i
o
i/
B
o
ie
3
23
2222
Si le plasma est composé d'un seul gaz atomique et que l'ionisation multiple peut être négligée
1
zionmE énergie d'ionisation
de l'espèce m dans l'état d'ionisation z-1.ge = 2
Equilibre Thermodynamique Complet
= longueur d'onde thermique de de Broglie
Maxwell pour les distributions de vitesse (ou d'énergie)
)kT
vMexp()
kTM
(n)v,v,v(f)v(f jj/jjjzjyjxjj 22
223
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Equilibre Thermodynamique Complet
0 1 2 3 4 5 60.00.20.40.60.81.01.21.41.61.82.0
f(v) (
u.a.
)
v (106 m/s)
T = 1 eV T = 4 eV T = 10 eV
10 20 30 40 50 60 80 100E (eV)
)kT
vMexp(v)
kTM
(n)v(f jj/jjj 24
2
2223
Distribution isotrope
)kTEexp(EM
M)
kTM
(n)E(f jj
/jjj 2
42 2
23
0 10 20 30 40 500.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
f(E) (
u.a.
)
E (eV)
T = 1 eV T = 4 eV T = 10 eV
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2
2vME j
-
Malheureusement, ETC est un cas inexistant dans les plasmas de laboratoires
Equilibre thermodynamique local – ETL
Si les gradients de température et de densité ne sont pas trop forts localement, alors les lois de Boltzmann et de Saha restent vérifiées
Seule la loi de Planck n'est plus satisfaite
Conditions d'ETL dépendent essentiellement de la densité électronique
31173 109
ionion
ee E
)eV(EE
)eV(T.)cm(n E1 = Energie du premier niveau excité
Transitions collisionnelles (avec é) >> Transitions radiatives
Règle pratique pour ETL sur l'ensemble des états excités :
Equilibre Thermodynamique Local
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Ce sont les électrons qui assurent l'équilibre entre les différentes espèces (et en particulier entre les différents niveaux excités d'une même espèce)
-
Equilibre thermodynamique local – ETL
Très souvent, les états de basse énergie ne sont pas en ETL
(les probabilités de transition radiative sont en général élevées et la relaxation de ces états est gouvernée par l'émission de photon plutôt que par les collisions avec les électrons)
Equilibre Thermodynamique Local partiel
Diagramme des niveaux de l'atome d'He
Pour les niveaux d'énergie supérieure, E est faible et ils sont souvent en ETL entre eux.
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Si ne faible (et Te plutôt élevée)
Peuplement des états excités par collisions électroniques depuis le fondamental(densité du fondamental >> densité des autres états)
eNeN zmz 1 X1m() (coefficient d’excitation)
Relaxation des état excités par émission spontanée vers les niveaux inférieurs
miz
mizm hNN Ami (probabilité de transition)
A l’état stationnairemi
mizmme
z A.n)(X.n.n 11
dépend de et de ne
em v.
Modèle coronal
Modèle applicable à la couronne solaire
Basse pression (< 1 Torr) + ne faible quenching des états excité peut être négligé
)(X.n.nA
AhnAhI mez
mimi
mnmn
zmmnmnmn 11
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= énergie des électrons
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Ionisation par collisions électroniques depuis le fondamental
eAeA zz 2111 (coefficient d’ionisation)
Recombinaison radiative
hAeA zz 11
1
A l’état stationnaire
)()(S
nn
zrec
zion
z
z
11
11
dépend de
Modèle coronal
Loi de Saha revisitée
ezee
zion v).(n)(S
ezrece
z v).(n)( 11 (coefficient de recombinaison)
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3
Transitions libre – lié
Recombinaison radiative
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Recombinaison radiative
Au cours d'une collision é – ionZ, l'électron est accéléré par le champ créé par l'ion
Si la collision conduit à la recombinaison (b petit)
Relaxation d'énergie
IonZ-1 dans un état excité bien déterminé
I.H. Hutchinson, Principles of plasma diagnostics, 2nd edition, Cambridge University Press, 2002
Spectre de raies superposé à un spectre continu
Collision électron – ion.b est le paramètre d'impact
Spectre du rayonnement de recombinaison radiative
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)W(Ghn
RZvcm
neZ)(p nyi
on 3
2
32
3222 2433
32
Recombinaison radiative
Puissance rayonnée par 1 électron dans un plasma de densité ionique ni
Ry = énergie de Rydberg = 13.6 eV
n = nombre quantique principal du niveau "d'arrivée"
b > b90
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Gn = facteur de GauntRecombinaison
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Recombinaison radiative
)sr.m.J()v(f.Gn
RZcm
neZ)(I nyi
on
133
2
33
3222 2433
32
Puissance rayonnée par 1 électron dans un plasma de densité ionique ni
f(v)
)W(Ghn
RZvcm
neZ)(p nyi
on 3
2
32
3222 2433
32
Energie rayonnée par l'ensemble des électrons (sur la distribution en vitesse des électrons) en fonction de la fréquence d'émission :
mh)v(vfp
ddv)v(fvp)(I nnn
44 2
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Recombinaison radiative
2
22
22
2
22
21
2221
nRZ
mvh
emnZmvh y
o
h > Z2Ry/n2
Pas de recombinaison radiative pour h < Z2Ry/n2
Pour mémoire, spectre UV-VIS : 200 nm < < 800 nm
Pour Z = 1 (cas le plus fréquent en plasma froid)
1.55 eV < h < 6.2 eV n = 2 ( ≤ 366 nm) ou 3 ( ≤ 821 nm)
Pour Z = 2
1.55 eV < h < 6.2 eV 3 ≤ n ≤ 6Atelier FDEE - Orléans - 21-23 novembre 2011
Peu applicable en plasma froid
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4
Transitions lié – lié
Tracé de Boltzmann et température (électronique)
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Température d'excitation – Tracé de Boltzmann
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hmn = Em-En
En
Em|m
|n
Intensité d’une raie d’émission (W/m3): (puissance rayonnée dans tout l’espace)
mmnmnmn nAhI
)Tk
Eexp(ng)T(Q
AhnAhIB
mom
mnmnmmnmnmn
nm donnée par Boltzmann (hypothèse ETL)
)Tk
Eexp(ng)T(Q
nB
momm
1
-
Température d'excitation – Tracé de Boltzmann
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Rapport d'intensité de deux raies d'émission de la même espèce dans le même état d'ionisation :
)TkEE
exp(gg
AA
hh
II
B
jm
j
m
jk
mn
jk
mn
jk
mn
T est la seule inconnue
Détermination de T à partir du rapport de 2 intensités de raies seulement !!
Fiabilité ?
Précision ?
-
Température d'excitation – Tracé de Boltzmann
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)Tk
Eexp()T(Q
hcnAg
IB
mo
mnm
mnmn
TkEC
AgILog
B
mste
mnm
mnmn
TkEK
fgILog
B
mste
nmn
mnmn
3
Tracé de Boltzmann à partir des raies Ar+ d'un plasma de soudage A-TIG.S. Leconte et al. Sci. Technol. Weld. Join. 11 (2006) 389
Droite de pente -1/kBT
mnmmneo
nmn Agcmfg
2
2
Trace l'intensité des raies en fonction de l'énergie du niveau supérieur =
Tracé de Boltzmann
-
Température d'excitation
Tracé de Boltzmann à partir des raies Ar d'un plasma Ar-H2 (100 kHz – 100mA) pour différentes teneurs en H2. B. Kulakowska-pavlak et al. Plas. Chem. Plas. Proc. 30 (2010) 641
Texc = 14 000 ± 1 600 K
Texc = 11 600 ± 1 500 K
2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.018
19
20
21
22
23
24
25
Ln(I'
ul)
Energy (eV)
Texc = 10 850 K
Tracé de Boltzmann à partir des raies Ti d'un plasma créé par laser.A. de Giacomo et al. Sepctrochim Acta B 65 (2010) 385
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5
Transitions lié – lié
Trace Rare Gas Optical Emission SpectroscopyTRG-OES
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Trace rare gas OES
Comment ?
Comparaison des intensités mesurées des
raies d'émission avec la valeur calculée.
Le paramètre d'ajustement est la température
électronique via les coefficients de réaction, en
supposant une distribution maxwellienne
par morceaux.
0
11.5
12.0
12.5
13.0
13.5
1So
2p10
2p1
1s51s41s3
Ener
gie
(eV)
1s2
Idée = utiliser les principales raies des gaz rares
(ajoutés en impureté (< 1 mtorr) dans le plasma) pour
déterminer la température électronique (et la fdee)
Diagramme d'énergie des premiers niveaux excités de l'argon (en bleu, niveaux métastables et fondamental)
2pj
N.B. 2pj = np5(n+1)p Atelier FDEE - Orléans - 21-23 novembre 2011
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Trace rare gas OES
Collisions électroniques
dv).v(f.v).v(k
0
24 (hyp : f(v) isotrope)
Les schémas cinétiques de base
Relaxation radiative
éXéX EEE 121
)EEh(hXX EEE 311313131
Collisions avec les espèces lourdes (quenching)
*AXAX EEE 141
d).(g.).(k
0
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)A(h)s(X)p(X sipjx
sipjij 12 désexcitation radiative(6)
Trace rare gas OES
Concernant les gaz rares (X = Ne, Ar, Kr, Xe)
peuplement direct depuis le fondamental)k(e)p(Xe)S(X pjx
jo 01 2 (1)
)k(e)p(Xe)s(X pjmx
jm 21 peuplement direct depuis les métastables 1s(2)
)k(*L)pk(XL)p(X Lpjx
jj 2désexcitation par quenching avec les espèces lourdes(5)
(peuplement par cascade depuis les niveaux d'énergie plus élevée)
)A(h)p(X)pi(X pjix
j 22 1
)k(e)p(Xe)pi(X pjix
j 22 1
(3)
(4)
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Trace rare gas OES
Mais e)S(X)pi(X o 112e)s(X)pi(X m 12 1
(basse pression)
)k(e)p(Xe)S(X pjox
jo 21
)k(e)p(Xe)s(X pjmix
jmi 21
)A(h)s(X)p(X sipjx
sipjij 12
mixpjmixoxpjxei
sipjx
sipjx
sipjmes nknkn
A
A)(RI
04
1
4
section efficaces apparentes
R() = Réponse spectrale du système de mesure
= angle solide d'observation
(1+3+4)
(2+3+4)
(6)
*L)pk(XL)p(X jj 2
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Trace rare gas OES
d.)(g..)(n)(nn
A
A)(RI pjm
xm
xpjo
xo
xe
isipj
x
sipjx
sipjmes
04
1
4
Pour l'ensemble des raies, l'intensité émise dépend :
de la densité du gaz rare considéré xno des sections efficaces (apparentes) d'excitation
par collision électronique xo-pj, xm-pj de la densité électronique ne
de constantes atomiques
de constantes instrumentales
de l'énergie des électrons (Te)
quantité injectée
calculées (mesurées) ou tabulées
constante du plasma (rapports d'intensités de raies)
bien connues et tabulées
mesure et/ou calibration
seule inconnue = paramètre de comparaison
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Trace rare gas OES
2pj peuvent être peuplés :
• depuis le fondamental
• depuis les métastables 1s(1s3, 1s5)
différentes gammes d'énergie
Emax = 19 eV (Ne)Emin = 0.1 eV (Xe)
Niveaux d'énergie des états 1s et 2p des gaz rares
0
5
10
15
20
1s
2pNe
KrAr
Ene
rgie
(eV) Xe1s
2p
1s2p
1s
2p
1So
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Trace rare gas OES
Ne Ar Kr Xe
configuration électronique 2p
53p 3p54p 4p55p 5p56p
1So – 1si 16.6 – 16.8 11.5 – 11.8 9.9 – 10.6 8.3 – 9.6
1So – 2pj 18.4 – 19.0 12.9 – 13.5 11.3 – 12.3 9.7 – 11.1
1si – 2pj 1.6 – 2.4 0.9 – 2.0 0.7 – 2.4 0,1 – 2.8
Gammes d'énergie (eV) mises en jeu par les transitions1So – 1si ; 1So – 2pj et 1si – 2pj
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Trace rare gas OES
Choix judicieux des raies selon que les niveaux sont peuplés préférentiellement depuis 1So ou 1sm
exploration des différentes gammes de températures
détermination de différentes valeurs de Te en supposant f() Maxwellienne par morceaux lowTe, highTe, tailTe
"reconstruire" (approximativement) la forme de f()
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Trace rare gas OES
Niveau (nm) % peuplement depuis 1SoAr 2p1 750.4 99.1Ar 2p5 751.5 95.7Kr 2p1 768.5 98.7Kr 2p5 758.7 98.6Xe 2p1 788.7 97.3Xe 2p3 834.7 97.0Xe 2p5 828.0 92.4
Niveau (nm) % peuplement depuis 1SoAr 2p9 811.5 34.6Kr 2p6 819.0 28.2Kr 2p6 760.1 28.2Kr 2p8 811.2 16.2Xe 2p6 823.1 31.3Xe 2p8 881.9 23.9
Niveau (nm) Eexcitation (eV)Ne 2p1 585.2 18.96
Ne 1s > 16.8 eVNe 2p > 18.3 eV
lowTe highTe
tailTeAtelier FDEE - Orléans - 21-23 novembre 2011
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Trace rare gas OES
T e (e
V)
Température électronique mesurée par sonde de Langmuir (symboles ouverts) et par TRG-OES (symboles pleins) dans un plasma ICP de chlore avec des traces de gaz rares. Cl2/He/Ne/Ar/Kr/Xe = 100/1/1/1/1/1
V.M. Donnelly, J. Phys. D : Appl. Phys. 37 (2004) R217-R236
105 sccm
105 sccm
42 sccm
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Trace rare gas OES
Profil longitudinal des Te dans un plasma microonde à onde de surface de type surfatron. O2 / He/Ne/Ar/Kr/Xe (100/1/1/1/1/1). P=50 mtorrL. Stafford et al., Appl. Phys. Lett. 94 (2009) 021503
Z
Décharge microonde à onde de surface de type surfatron dans l'azote
crédit photo: C. Noel, IJL, Nancy
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Trace rare gas OES
Comment déterminer les "portions" de Maxwellienne ?
Arbitrairement, pour chaque Te, on détermine par le modèle low et high telles que :
d).(f.).(.d).(f.).(d).(f.).(
high
low
0090
90 % de l'émission à partir d'un niveau donné est excitée par des électrons dont l'énergie est supérieure à low et 90% est excité par des électron d'énergie inférieure à high
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Trace rare gas OES
V.M. Donnelly, J. Phys. D : Appl. Phys. 37 (2004) R217-R236
Calcul de Te, lowTe, et highTe. Cas d'un plasma ICP de Cl2
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Trace rare gas OES
"reconstruction" de la fdee dans un plasma micro-onde (de surface). O2 / He/Ne/Ar/Kr/Xe (100/1/1/1/1/1). P=50 mtorrL. Stafford et al., Appl. Phys. Lett. 94 (2009) 021503
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Trace rare gas OES
Les limites de la technique
Hypothèse d'une distribution Maxwellienne par morceau
Peut masquer certains phénomènes particuliers
Nécessité d'une bonne résolution spectrale ( < 0.1 nm)
Connaissance de R() et pas toujours facile Rapport de raies
0,0000001
0,000001
0,00001
0,0001
0,001
0,01
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
F.D
.E.E
. (u
.a)
Energie (eV)
collisions superélastiques avec N2(X,v) : N2(X,v=1,2,3) + é N2(X,v'=0) + é
collisions superélastiques avec N2(A) : N2(A) + é N2(X, v) + é
pompage des vibrations de N2(X)N2(X,v=0) + é N2(X,v'>0) + é
R. Hugon, G. Henrion, M. Fabry, PSST 5 (1996) 553-559Atelier FDEE - Orléans - 21-23 novembre 2011
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VI - Quelques références bibliographiques
I.H. HutchinsonPrinciple of plasma diagnostics (2è édition), Cambridge University Press, Cambridge, 2002
H.R. GriemPlasma diagnostics, Mc Graw Hill, New-York, 1964
H.R. GriemSpectral line braodening by plasma, Academic Press, New-York & London, 1974
R. H. Huddlestone, S. L. Leonard (ed)Plasma diagnostic techniques, Academic Press, New-York & London, 1965
W. Lochte-HoltgrevenPlasma diagnostics, Elsevier science publishing Co, 1968 (NB: Il existe une version de1995)
V. M. Donnelly J. Phys. D : Appl. Phys. 37 (2004) R217-R236 (review paper on TRG-OES)
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