inter-secteurs papiers cartons

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1 er Avril 2014 MAISON DES INDUSTRIES DES PAPIERS ET CARTONS DOSSIER DE PRESSE Bilan et perspectives du secteur papiers cartons Mardi 1 er Avril 2014 Fondation Dosne-Thiers 27 place Saint-Georges 75009 Paris

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

MAISON DES INDUSTRIES DES PAPIERS ET CARTONS

DOSSIER DE PRESSE

Bilan et perspectives du secteur papiers cartons

Mardi 1er Avril 2014 Fondation Dosne-Thiers 27 place Saint-Georges

75009 Paris

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

DEROULEMENT DE LA CONFERENCE

INTRODUCTION

Monsieur Marc SANCHEZ, Président de la MIP BILAN ET PERSPECTIVES DE LA FILIERE GRAPHIQUE

Monsieur Jean-Marc LOUVET, Vice-président de COPACEL Monsieur Thierry MASSIN, Président de l’AFDPE Monsieur Pascal BOVERO, Délégué général de l’UNIC

BILAN ET PERSPECTIVES DE LA FILIERE EMBALLAGE

Monsieur Jean-Marie PAULTES, Vice-Président de COF Monsieur Yves HERBAUT, Président de COPACEL

BILAN ET PERSPECTIVES DE LA FILIERE HYGIENE

Madame Valérie POUILLAT, Déléguée générale de GROUP’HYGIENE DIALOGUE SOCIAL 2013

Monsieur Arnaud COUVREUR, Délégué général de l’UNIDIS ESQUISSE DU FUTUR : DEFIS ET OPPORTUNITES (CENTRE TECHNIQUE DU PAPIER)

Monsieur Gilles LENON, Directeur du CTP CONCLUSION

Monsieur Marc SANCHEZ, Président de la MIP QUESTIONS DE LA PRESSE

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LISTE DES PARTICIPANTS

Les représentants de la presse Mme Françoise ALBASINI EMBALLAGE DIGEST Mme Sylvia BARON DECHETCOM.COM Mme Sarah BENAYOUN LA CORRESPONDANCE DE LA PRESSE M. Simon BOEHM AGENCE FRANCE PRESSE Mme Martine CHARTIER RECYCLAGE RECUPERATION Mme Martine DELEFOSSE LA REVUE DU PAPIER CARTON M. Tanguy DEMANGE LA CORRESPONDANCE DE LA PRESSE Mme Catherine DUCRUET LES ECHOS M. Alain FAUJAS LE MONDE Mme Patricia FORTIN PAP’ARGUS M. Bernd HECHT EUWID Mme Annelot HUIJGEN LE FIGARO Mme Bakhta JOMMI FRANCE GRAPHIQUE M. Olivier KETELS LA REVUE DU PAPIER CARTON Mme Chantal LE ROUX CEM Mme Valérie LECHIFFRE ENP - REVUE LA PAPETERIE M. Yannick LEGOFF LSA M. Frédéric LEROI LA REVUE DU PAPIER CARTON Mme Sarah MAZOUZ LA REVUE DU PAPIER CARTON Mme Danielle NOCHER VALEURS VERTES M. Didier RAGU L’USINE NOUVELLE M. Henri SAPORTA EMBALLAGES MAGAZINE Mme Katrin TLUCZYKONT VOSGES MATIN M. Patrick VIE L’EVENEMENT

Les représentants des Ministères M. Didier BASSET DGCIS M. Marc ROHFRITSCH DGCIS

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Les représentants des établissements financiers M. François DONNEDIEU DE VABRES BNP PARIBAS Mme Pascale MEGARDON-AUZEPY CREDIT AGRICOLE SA M. Guillaume MERCUZOT SOCIETE GENERALE

Les représentants des partenaires sociaux M. Albéric DEPLANQUE FO M. Alain DUMANOIR CFTC

Les représentants du secteur papiers cartons

Mme Virginie BATAIS ATIP Mme Véronique BOUDARD FFCP M. Pascal BOVERO UNIC M. Christophe BRISSET OPCA 3+ M. Stéphane BRANGIER GROUP’HYGIENE M. Guy BROCHARD PALLINEAU EMBALLAGE M. Afonso CHABY INAPA M. Hadrien COTTIN AFDPE M. Arnaud COUVREUR UNIDIS M. Pierre DE TALANCE TORRASPAPEL MALMENAYDE Mme Kareen DESBOUIS CARTON ONDULE DE FRANCE Mme Deborah DOROSZ ANTALIS M. Jean-Paul FRANIATTE PRINTPOWER FRANCE M. Gilles GAUTHIER UNIC M. Daniel GOMEZ ATIP M. Jean GRASSI OBSERVATOIRE IPC Mme Stéphanie GUERTIN UNIDIS M. Yves HERBAUT EMIN LEYDIER M. Patrick JOLY SIN Mme Evelyne JULIEN ENCELPA Mme Catherine KERNINON EUROSAC M. Paul-Antoine LACOUR COPACEL M. Philippe LEGUISAI UNFEA M. Didier LEJEUNE UNIDIS STRATEGIE & AVENIR M. Gilles LENON CTP M. Hugues LEYDIER EMIN LEYDIER M. Jean-Marc LOUVET UPM FRANCE

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M. Noël MANGIN REVIPAC Mme Isabelle MARGAIN AFIFOR M. Thierry MASSIN INAPA Mme Martine MENNESSIER CARTON ONDULE DE FRANCE M. Hervé MOLIN UNIC M. Jean-Marie NUSSE CLAIREFONTAINE Mme Bénédicte OUDART COPACEL M. Jean-Marie PAULTES ROSSMANN M. Christophe PERROT UNFEA Mme Sandrine PONCET PAPPINI CTP Mme Valérie POUILLAT GROUP'HYGIENE Mme Anaïs ROBERT COPACEL M. Marc SANCHEZ SCA HYGIENE PRODUCTS M. Jean-Paul SANDRAZ M. Laurent SELLIER SMURFIT KAPPA CELLULOSE DU PIN M. Stéphane THIOLLIER CAREO M. Bernard TRICHOT AGEFOS PME Mme Véronique VAST GROUP’HYGIENE Mme Julia VILAIN-BAEZA UNIDIS M. François VESSIERE

Autres organismes professionnels et entreprises M. Eric BRAC DE LA PERRIERE ECO EMBALLAGES M. Luc CHARMASSON FCBA / FBIE M. François DAUPEYROUX GFI M. Jacques DE ROTALIER CULTURE PAPIER Mme Ana DURQUETY FEDEREC M. Pascal GENNEVIEVE FEDEREC M. Jérôme GRASSIN CTP Mme Eve GUIBERT BOUTRON EULER HERMES M. Sébastien GUIMIER MEDEF M. Horacio HORMAZABAL AFNOR Mme Dominique PIN LES PAPIERS DE PRESSE Mme Estelle REVEILLARD FEDEREC M. Jean-François ROBERT ECOFOLIO M. Bernard ROTHE FEDEREC M. Patrick THUOT DOT EVENTS M. Fabrice VAN KOTE ECOFOLIO

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BILAN DE LA PRODUCTION

PÂTES, PAPIERS, CARTONS

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UNE CONSOMMATION EN REPLI, VARIABLE SELON LES TYPES DE PRODUITS La zone Euro a subi une nouvelle baisse du PIB en 2013 (-0,4%). Même si la situation est moins dégradée qu’en 2012 (-0,6%), elle reste la seule zone du monde à régresser. En moyenne annuelle, le taux de croissance du PIB en France devrait être de +0,3% en 2013, après une stagnation en 2012. La consommation des ménages continue à soutenir l’économie et s’accroît en 2013 (+0,4% après -0,4% en 2012) notamment grâce à l’accélération de la consommation des produits alimentaires, d’automobiles et de biens d’équipement. Dans le même temps, l’investissement, malgré un rebond au 4ème trimestre, recule en moyenne sur l’année (-2,1%). Cette légère amélioration du contexte économique s’est traduite par un repli moins marqué que prévu de la consommation apparente de papiers et cartons, qui s’est élevée en France à 8,9 millions de tonnes sur l’année (-3,1%). Cette baisse intervient après un recul de la consommation des papiers et cartons de 5% en 2012. Les différentes sortes de papiers et cartons sont affectées à des degrés divers par cette baisse de la consommation. Pour les papiers à usages graphiques, la consommati on apparente recule de 5,5% par rapport à 2012. Au sein de cet ensemble, la consommation apparente de papiers de presse se contracte plus fortement (-7%) que celle des papiers d’impression-écriture (-4,9%). L’érosion de la consommation des papiers à usages graphiques n’est pas une spécificité française, la demande de cette famille de produits étant en déclin dans tous les pays développés. En France, ce recul est dû pour partie à la faiblesse de l’activité économique mais également à la montée en puissance des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Quant aux papiers et cartons d’emballages, la conso mmation apparente diminue de manière beaucoup moins marquée (-1,1%). Parmi ce segment de produits, les papiers d’emballage souple enregistrent la plus forte baisse (-5,7%), tandis que la consommation des papiers pour ondulé et du carton plat ne subit qu’un faible recul (-0,8% et -0,5%). En ce qui concerne le secteur hygiène, la consommat ion apparente est en croissance sensible (+1,8%).

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UNE PRODUCTION QUASIMENT STABLE Avec un peu plus de 8 Mt, le volume de papiers et c artons produits en 2013 enregistre une faible baisse de 0,7% par rapport à 2012, année au cours de laquelle la production avait déjà chuté de 5,2%. Au-delà de ce constat général, des situations contrastées peuvent être notées selon les sortes de papiers et cartons. Les papiers à usages graphiques sont les seuls dont la production s’est contractée en 2013, avec un recul de 6,1%. Ces sortes de papiers sont celles qui ont été les plus affectées par les fermetures de sites. Parmi ces produits, le recul de la production des papiers de presse (-13,2%) est plus marqué que celui des papiers d’impression-écriture (-0,7%) dont la production a été soutenue par le redémarrage d’un nouveau site. Soutenue par une bonne utilisation de l’outil de production et par le redémarrage de trois nouvelles usines, la production des papiers et cartons d’emballage a ffiche une forte croissance en 2013 (+3,1%). Au sein de cet ensemble, seuls les papiers d’emballage souple subissent une érosion de leur production (-4,4%) tandis que les papiers pour ondulé (+3,4%) et le carton plat (+4,1%) portent la croissance du secteur. La production de papiers d’hygiène s’inscrit sur la même tendance haussière avec une augmentation du volume de +1,3% par rapport à 2 012. Une comparaison européenne montre que le recul de la production française de papiers et cartons (-0,7%) est inférieur à la moyenne européenne, qui s’établit à -1,2%. Le faible repli de la production en France est comparable à celui enregistré par certains de ses voisins comme l’Allemagne (-0,7%), l’Italie (-0,6%) ou l’Espagne (-0,5%). La consommation des papiers et cartons récupérés s’ établit à plus de 5 Mt en 2013, ce qui correspond à une hausse de +2,2% par rapport à l’année précédente. En ce qui concerne la pâte à papier , le volume produit a diminué en 2013 (-6,4%) et avoisine les 1,7 Mt. Cette situation résulte de la fermeture d’un site de production ainsi que du ralentissement de la production de certaines entreprises.

LEGERE AMELIORATION DE LA BALANCE COMMERCIALE En 2013, dans un contexte de réduction de la consom mation, les importations ont marqué le pas (-5,6% après -5,3% en 2012) pour atteindre 5,3 Mt. La structure des importations ne connaît pas de changement significatif. La part des importations françaises de papiers et cartons en provenance des membres de l’UE s’établit à 93,8%.

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Elle est comparable à celle des années antérieures. Le poids relatif des différents pays européens exportant vers la France n’a pas subi de modification importante puisque les trois principaux partenaires en 2013 restent l’Allemagne (22,3%), l’Italie (11,4%) et l’Espagne (10,8%). Les exportations françaises de papiers et cartons e nregistrent une baisse de 1,9% par rapport à 2012, année au cours de laquelle elles avaient décru de 5,7%. Ce moindre recul est dû au renforcement de la demande européenne, dans un environnement économique plus favorable. Dans ce contexte, la part de l’UE dans le total des exportations françaises se renforce en 2013, atteignant 82,3%. L’Allemagne reste le principal partenaire (25,8%), suivie par l’Espagne (13,4%), l’Italie (11%) et le Royaume Uni (10,1%). En 2013, la balance commerciale française reste déf icitaire, avoisinant 0,9 Mt. Toutefois, elle s’améliore nettement, puisque le déficit diminue de 20,7% par rapport à 2012.

STABILITE DE L’INDICE MOYEN DES PRIX DES PAPIERS ET CARTONS L’indice des prix de marché des papiers et cartons, déterminé par l’INSEE (indice base 100 en 2010), avait atteint un point haut en septembre 2011 à 109,3, puis il s’était ensuite érodé, passant à 103,6 en février 2012. Depuis lors, l’indice de prix s’est stabilisé pour atteindre 103,4 en janvier 2014. La moyenne de l’indice de prix en 2013 est ainsi tr ès légèrement inférieure celle de 2012 (-0,4%). Cet indice marque des situations contrastées selon les sortes.

Indice base 100 en 2010

Source : INSEE

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EVOLUTION CONTRASTEE DES COÛTS DES MATIERES PREMIERES Le prix de la pâte de référence (NBSK) exprimé en USD a évolué en deux temps. Après une hausse enregistrée au premier semestre 2013 atteignant un cours de 860 USD/tonne en juin, le cours de la pâte NBSK s’est stabilisé durant l’été pour repartir à la hausse en septembre. Il atteignait 916 USD/tonne en février 2014. Le cours de la pâte de fibres longues, dans la mesu re où il est déterminé par la confrontation d’une offre et d’une demande mondiale , reste au total assez ferme sur l’année, en raison de la demande toujours soutenue des pays asiatiques, de la Chine en particulier. Les variations de parité Euro/Dollar modifient bien évidemment le prix de la pâte achetée et vendue par les entreprises françaises. Les cours de la pâte de fibres courtes se sont en revanche érodés en raison de la mise en production de nouvelles lignes, principalement en Amérique Latine.

Sur le marché des papiers et cartons récupérés (PCR ), les prix sont restés relativement stables durant l’année, avec un léger rebond avant l’été. Pour l’année 2013, par rapport à 2012, la moyenne des prix est, selon les sortes de PCR, stable ou légèrement inférieure à celle de 2012.

En dollars/t

Source : RISI

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En euros/t

Source : COPACEL

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BILAN ET PERSPECTIVES

DE LA FILIERE GRAPHIQUE

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EVOLUTION DE L’ACTIVITE DES FABRICANTS DE PAPIERS GRAPHIQUES

Papiers de presse La consommation apparente de papiers de presse (papier journal et magazine) a reculé de 7,0% en 2013, pour s’établir à 1,01 million de tonnes. La consommation apparente de papier journal, bien que toujours impactée par les difficultés de la presse éditoriale et le développement de la presse en ligne, a légèrement progressé (+0,6%) par rapport à 2012, année qui avait connu une forte chute de la consommation (-16,4%). Néanmoins certains segments se maintiennent, comme la presse quotidienne régionale ou encore la publicité réalisée par la grande distribution, qui utilise des papiers analogues aux papiers de presse. La concurrence avec les nouvelles technologies, n’explique pas, seule, la baisse de la consommation. D’autres causes, comme la réduction du nombre de lecteurs (quel que soit le support) sont également à rechercher. Comme conséquence de la baisse de la consommation, la production de papiers de presse s’est repliée de 13,2% en 2013, pour atteindre 1,2 million de tonnes. Les importations de papiers de presse n’ont reculé que très légèrement en 2013 (-0,8%). Leur structure n’a pas connu de changement significatif. La majorité des importations françaises de papiers de presse est provenue, comme dans le passé, des membres de l’UE (89%) et les deux principaux partenaires sont restés l’Italie et l’Allemagne. La réduction de l’offre française de papiers de presse a affecté les exportations, qui baissent en 2013 de 9,9%. La part de l’UE dans le total des exportations françaises s’est renforcée en 2013, atteignant 72%. L’Allemagne est restée le principal partenaire (27%) suivie par l’Italie (16%) et l’Espagne (8%). En Europe, pour les mêmes raisons qu’en France, la demande en papiers de presse a poursuivi son recul en 2013 (-5,2%) pour s’établir à 11,2 millions de tonnes. L’année 2013 a été marquée par une évolution contrastée des prix des papiers de presse. Ainsi, les prix des magazines sont restés stables durant 2013 mais ont entamé un recul en fin d’année, tandis que les prix des journaux, repartis à la hausse pendant l’été, se sont maintenus sur cette tendance, tant en France qu’en Europe.

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Papiers d’Impression Ecriture En 2013, la consommation française de papiers couchés a fortement diminué (-11,9%). Après une stabilisation, la production des papiers couchés en 2012 a fortement reculé en 2013 (-7,6%) en raison notamment de la fermeture d’un site de production. La faiblesse du marché français a conduit les producteurs étrangers à diminuer leurs livraisons en France. Ainsi, les importations de papiers couchés en 2013 sont inférieures à celles de l’année précédente (-10,1%). Le volume exporté de papiers couchés est également en recul par rapport à son niveau de 2012 (-4,0%). En 2013, la consommation apparente des papiers non couchés ne recule que très légèrement (-0,4%) après un fort ralentissement en 2012. Le segment des papiers en ramette a été marqué par le redémarrage d’un site de production en 2013, ce qui a contribué à une hausse de la production de +7,3%. Sur l’année 2013, les importations sont toujours en baisse, mais moins marquée que celle enregistrée en 2012 pour les papiers non couchés. En parallèle, après un fort retrait en 2012, les exportations françaises de papiers non couchés sont en hausse en 2013 (+3%). La demande de papiers graphiques en Europe a enregistré une nouvelle baisse en 2013 (-5,0%) et les papiers d’impression-écriture n’ont pas fait exception (-4,8%). Le seul segment où la demande européenne a augmenté en 2013 est celui des papiers non couchés avec bois (+4%). Afin de maintenir l’équilibre du marché, l’offre européenne a dû s’adapter à cette demande en déclin et la production de papiers d’impression-écriture a reculé en 2013 de 4,8% pour atteindre 29,9 millions de tonnes. Dans ce contexte, les prix des papiers d’impression-écriture, stables sur la 1ère partie de l’année 2013, ont connu un glissement en début d’été.

L’ACTIVITE DES DISTRIBUTEURS

La distribution, de quoi parle-t-on ? La commercialisation des papiers s’effectue soit par le canal d’un organisme de distribution intégré financièrement à un ou plusieurs producteurs, soit, ce qui est de plus en plus courant, par des acteurs autonomes.

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Les distributeurs constituent ainsi le trait d’union entre plusieurs dizaines de fabricants et 570 000 clients sur tout le territoire français : imprimeurs, collectivités locales, éditeurs, agences de publicité, sociétés de vente par correspondance, entreprises, annonceurs, etc. Les livraisons sont réalisables en 24 heures, par quantités allant de quelques kilos à plusieurs tonnes. Le poids moyen des commandes est évalué à 500 kilos. Parmi les rôles des distributeurs, la sélection et le conseil sur une vaste gamme de produits proposés par les différents fabricants, axé aujourd’hui sur la recherche des innovations et l’adhésion aux critères environnementaux (certifications à l’appui). Les entreprises de distribution recherchent des commandes, les groupent, les transmettent aux usines, apportant à ces dernières une possibilité de spécialisation et de rationalisation. La distribution tient ainsi dans les principales zones consommatrices des tonnages prêts à être expédiés concernant jusqu’à 3000 références, représentant un à trois mois de vente. D’où une flexibilité logistique primordiale, pour une superficie totale d’entreposage des établissements (hors distributeurs d’emballage et fournituristes) estimée à près de 200 000 m² et une capacité de stockage de 120 000 tonnes. Il existe en France de l’ordre d’une dizaine de distributeurs de dimension nationale, allant de la PME de taille raisonnable aux groupes européens, auxquels s’ajoutent plusieurs distributeurs régionaux. Les distributeurs d’emballage, dont l’activité progresse, fournissent pour leur part des références diversifiées de papiers d'emballage, de sacs papier, calages et protection en papier-carton, tous types de cartonnages, etc.

Une conjoncture à l’image du secteur Sans surprise, les distributeurs en France souffrent depuis quelques années de la combinaison des trois facteurs qui affectent tout le secteur : le ralentissement de l’activité économique, la dématérialisation et la puissance encore palpable des contre-vérités sur l’image du papier. Le volume des ventes réalisées au cours des derniers mois est inférieur aux mêmes mois de l’année passée. Dans ce contexte, les prix de vente des distributeurs ont baissé en 2013 et pourraient suivre cette même logique en 2014. Le niveau des stocks a connu une hausse au cours de 2013 ; les situations de trésorerie sont toutefois restées à leurs niveaux attendus, gage de stabilité. En termes chiffrés, 700 000 tonnes de papiers à usages graphiques ont été vendues par les distributeurs en 2013, soit un recul des ventes en volume de 6,8% par rapport à 2012 (751 000 tonnes), pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 783 millions d’euros, contre 847 millions en 2012 (en baisse de 7,6%). À titre de comparaison, la tendance annuelle de l’ensemble des produits de consommation courante dans le commerce interentreprises s’inscrit elle aussi dans une baisse en 2013, de -3,5%.

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Face aux autres acteurs du marché, la part des distributeurs se maintient, symbolisée par une solidité globale sur les produits majeurs. Ainsi, l’exemple le plus parlant est le couché sans bois format, pour lequel la distribution représente, en 2013, 80% du marché français.

Bilan social Environ 1500 personnes sont employées en France dans la distribution de papier (un chiffre à doubler en incluant les distributeurs d’emballage). Le chiffre pourrait d’ailleurs être réévalué en incluant également les fournituristes, dont une part de l’activité consiste à distribuer des produits papiers et d’emballage. Les entreprises comptent, en moyenne, de l’ordre de 45% d’employés, 20% de techniciens et agents de maîtrise (TAM) et 30% de cadres. Le nombre d’ouvriers est en diminution, représentant de l’ordre de 4% des effectifs. A noter, 92% des effectifs totaux sont en CDI. Les salariés sont pour 45% des femmes (55% d’hommes). La structure des emplois a nettement évolué avec l’augmentation des qualifications (autour de 20% de niveau Bac+2/3 aujourd’hui, contre environ 10% en 1994) en particulier celles des femmes, et le poids plus important des salariés seniors. Cette montée en compétence devrait se poursuivre, car ces niveaux de recrutement à Bac +2/3 sont les plus recherchés par les professionnels. 50% des effectifs totaux sont présents dans les entreprises depuis au moins dix ans, soit une assez bonne capacité à y faire carrière. Côté formation, les distributeurs ont en 2013 contribué à la formation de leurs salariés à une hauteur moyenne de 2,9% de leur masse salariale. Soit un investissement pour l’avenir supérieur aux obligations légales.

4 éléments sur lesquels notre vigilance sera portée en 2014 1. Des coûts de transport à surveiller Parmi les postes majeurs de dépenses, les coûts de transport peuvent compter pour plus de 40% des coûts enregistrés par les distributeurs. Les prix du transport routier de marchandises ont connu une hausse au cours de l’année 2013. Le rail est encore trop peu compétitif, tandis que les prix du transport fluvial ont pour leur part été relativement stables en 2013, après une série de fortes hausses depuis 2010. Le coût du transport maritime est lui reparti à la hausse, après trois années de baisse. Les alternatives compétitives à la route manquent. Les distributeurs limitent les coûts par une présence régionale forte, ce qui raccourcit les distances et se traduit par un impact favorable sur l’environnement. Sur la route, ils optent pour des mécanismes de tournées, réduisant les déplacements à vide.

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2. Une attractivité vers nos métiers à accentuer Les distributeurs soulignent les difficultés à attirer les jeunes : une double difficulté, puisque le secteur papier-carton souffre d’une image dégradée, et que l’activité de distribution/commerce de gros est pour sa part encore mal connue des jeunes en France. 3. Un montant de contribution Ecofolio en inadéquat ion avec le faible taux de recyclage dans les flux municipaux L'éco-contribution versée par les entreprises a connu une hausse de +23% en une seule année, passant de 39 à 48 euros/tonne mise sur le marché entre 2012 et 2013. Des prévisions jusqu’à 2016 marquent également une augmentation constante, pouvant aller jusqu’à 58 euros la tonne. Un effet-ciseau joue actuellement : le montant de l’éco-contribution augmente, tandis que les grands contributeurs et les tonnes de papier mises sur le marché diminuent. Le principe du pollueur-payeur n’est pour sa part pas respecté : moins de 65% des metteurs sur le marché de papiers en France sont assujettis à l'éco-contribution. Restent exonérés les documents officiels des collectivités et administrations et la presse magazine, qui représente pourtant 49 % du contenu des poubelles des particuliers, hors verre, et 28 à 35% du volume total. La disparité des schémas de collecte en France se traduit par des coûts élevés et des résultats parmi les plus mauvais d’Europe. La collecte et le tri doivent être rationalisés pour constituer davantage de matière prête à être recyclée. Plus compétitive, la boucle du recyclage n’aura pas à reposer sur une hausse structurelle de l’éco-contribution. 4. Une santé financière encore fragile pour l’ensem ble de la chaîne La santé financière des clients de la distribution a continué à se dégrader en 2013, entrainant un nombre de faillites encore important. La tendance haussière des délais de paiement dans la commande publique, surtout des collectivités, est également une réalité regrettable. Bien conscients des mutations en cours, les distributeurs continueront d’enrichir leur offre par des produits évolutifs et des prestations de services complémentaires. Ils exploiteront les marchés naissants ou en développement. La capacité d’adaptation des distributeurs est ainsi une force réelle : en tant qu’intermédiaires entre offreur et demandeur, les distributeurs occupent une position privilégiée pour appréhender les évolutions de leurs marchés et nourrir leur réflexion stratégique.

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L’ACTIVITE DES IMPRIMEURS

Le secteur des Industries graphiques au sens des nomenclatures INSEE se caractérise par une forte proportion de TPE (70 % des entreprises), aujourd’hui en phase de transition culturelle, générationnelle et technologique. Depuis début 2013, la production diminue pour l’ensemble des marchés, poursuivant la tendance négative ressentie depuis quelques années. Cette baisse de production concerne toutes les tailles d’entreprises. Les productions de livres et de périodiques enregistrent les baisses les plus significatives. Outre la conjoncture économique et la tension sur le pouvoir d’achat, principales causes de ces mauvais résultats, la concurrence des supports numériques reste importante. En effet, les restrictions budgétaires à l’œuvre au sein des entreprises ont pu aboutir à de nouvelles vagues de dématérialisation. Pourtant, un constat positif est à souligner : dans cet environnement incertain, la valeur de l’imprimé bien pensé, bien réalisé, bien diffusé, s’affirme. Les créatifs et leurs imprimeurs proposent des imprimés toujours plus beaux, innovants, étonnants, pour valoriser les marques et leurs produits. L’efficacité du message ciblé ou personnalisé se confirme. Et les innovations ne manquent pas dans le domaine de l’imprimé… Des données variables à la réalité augmentée, de l’ennoblissement à l’électronique imprimée, les possibilités sont multiples. À chaque entreprise de s’emparer d’un projet cohérent avec sa culture et ses moyens, et de faire connaître aux clients actuels ou potentiels ces nouveaux espaces de communication et leurs bénéfices. Emergent également des écosystèmes d’innovation partagée portés par des réseaux d’entreprises, qui développent un nouveau marketing de l’offre transversale, à l’heure du cross-média publishing. Commerce extérieur Les importations ont continué à baisser lors des deux derniers trimestres pour atteindre au cumul 2013 un volume de 752 800 tonnes, soit 10 % de moins qu’en 2012. La baisse des exportations s’accentue aux 3ème et 4ème trimestres. Au cumul, à fin décembre 2013 on compte 210 970 tonnes exportées contre 252 600 en 2012. Investissements publicitaires Les investissements publicitaires multimédia progressent de 2,5 % au cumul sur l’année 2013, par rapport à 2012. Mais tous les supports ne profitent pas de cette hausse, dans le détail la presse et l’affichage enregistrent des évolutions à la baisse. Au mois le mois, après une période de croissance entamée au mois de juin, les investissements repartent à la baisse en octobre et novembre avant de se stabiliser en décembre.

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Le marché des imprimés publicitaires L’ensemble du marketing direct qui comprend les mailings, les Isa (imprimés sans adresse), les autres imprimés publicitaires a connu une baisse globale de 4,7%, les Isa pour leur part ne baissant que de 2,8%. La production d’Imprimés publicitaires adressés termine l’année en baisse de -2,3 %. Commerce extérieur des imprimés publicitaires Conformément à la tendance générale « Tous imprimés », le volume importé d’imprimés publicitaires baisse de 16%, soit 38 000 tonnes de moins qu’en 2012. Les exportations chutent très fortement passant de 33 700 tonnes importées en 2012 contre 20 400 tonnes en 2013. Les flux en provenance de nos trois premiers fournisseurs (Allemagne, Italie et la Belgique) sont en baisse. Au niveau des exportations, ce sont les flux destinés à la Suisse, la Belgique et l’Allemagne (les principaux partenaires) qui chutent fortement. Commerce extérieur des catalogues commerciaux en vo lume Contrairement aux autres marchés, les importations de catalogues commerciaux sont stables entre 2012 et 2013 et s’établissent à 205 500 tonnes. Les exportations baissent de 21% en 2013 par rapport à 2012, soit environ 16 200 tonnes exportées de moins. Concernant les importations, les volumes en provenance de Belgique et d’Italie ont fortement baissé. A l’inverse, on constate toujours une forte progression des volumes venant d’Espagne. Au niveau des exportations, on note une baisse des volumes en direction de nos deux premières destinations : l’Allemagne et la Belgique.

Le marché des périodiques La production de périodiques diminue plus fortement que la moyenne du secteur durant l’année 2013. Au mois le mois, le mois de décembre affiche la deuxième progression positive de l’année avec une hausse de la production de 1%. Les paginations publicitaires de la presse sont en baisse pour les magazines mais en légère hausse pour les quotidiens nationaux. Commerce extérieur des périodiques en volume Les importations de périodiques (138 300 tonnes) baissent de -12% par rapport à 2012. Les exportations, quant à elles, baissent de près de -6% soit 4 207 tonnes de moins qu’en 2012. Les importations en provenance de nos principaux pays partenaires poursuivent la tendance du début d’année et affichent d’importantes baisses. Comme au second trimestre, nos principales destinations restent l’Allemagne et la Belgique avec des volumes en baisse.

Le marché du livre La baisse des volumes de livre imprimés s’accentue en fin d’année. La production enregistre une diminution de plus de -4% au cumul de l’année 2013 par rapport à 2012. Au mois le mois, après un début d’année en demi-teinte, la production enregistre d’importantes baisses pour les 4 derniers mois de l’année.

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

Commerce extérieur des livres en volume Au global, les importations de livres sont en baisse de -16 % (tous produits livre au sens des douanes) en 2013 par rapport à 2012, soit 31 700 tonnes de moins. Les exportations baissent de près de -16% également, soit près de 7 000 tonnes de moins que pour la même période en 2012. Les volumes importés d’Allemagne baissent de 35%, il devient donc notre quatrième fournisseur derrière l’Italie, la Chine et l’Espagne. Les exportations en direction de la Belgique progressent de 2%.

Le marché des imprimés administratifs et commerciaux

Imprimés administratifs et commerciaux non personna lisés La production d’imprimés administratifs non personnalisés baisse de -2,6 % au cumul de janvier à décembre 2013, par rapport à 2012. Imprimés de gestion personnalisés La production d’imprimés de gestion personnalisés résiste aussi mieux que la moyenne de l’imprimerie avec une baisse de - 3 % au cumul de janvier à décembre 2013. Le mois de décembre enregistre la deuxième évolution positive de la production depuis le début d’année.

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BILAN ET PERSPECTIVES

DE LA FILIERE EMBALLAGE

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EMBALLAGE SOUPLE & ETIQUETTES

Papiers d’emballage souple La demande dans le secteur des papiers d’emballage souple a été en recul en 2013, tant en France (-5,7%) qu’à l’étranger. Des taux d’utilisation des capacités assez bas ont conduit à une réduction de la production en 2013 de -4,4%. Cette offre plus réduite, conjuguée à un euro très fort sur l’année, a pénalisé les acteurs français à l’export (-3,2%). Les importations enregistrent également une contraction (-5,5%) en 2013 par rapport à l’année 2012.

Sacs papier Sacs industriels et commerciaux (grande contenance) La consommation poursuit son recul (-4,9 %) après une année 2012 négative. Les marchés principaux du sac GC liés à la construction et au bâtiment continuent d’être orientés à la baisse. Plus diversifié en France que dans la plupart des autres pays européens, le marché global n'a pas bénéficié de cette diversification car les autres marchés de la chimie, de l'alimentation humaine ont eux aussi été mal orientés. Petite et moyenne sacherie La consommation est restée stable, les sacs papier résistant bien sur leurs marchés traditionnels mais fléchissant légèrement sur le non alimentaire. Papiers de pliage et alimentaires La consommation a marqué le pas dans un contexte de concurrence accrue et de difficultés pour les entreprises.

Etiquettes adhésives L’année 2013 s’est terminée sur un repli de 0,25% des consommations de complexes adhésifs. Pour la partie Etiquettes Papier (80% des volumes), la baisse est plus importante puisque de l’ordre de 1%. Le marché de l’étiquette adhésive est généralement lié à l’évolution de grands indicateurs tels que la production de l’industrie manufacturière et les indices de consommation. Ainsi, les difficultés en 2013 des secteurs Boisson et Agroalimentaire n’ont pas été compensées par le dynamisme des secteurs Cosmétique et Pharmaceutique. L’étiquette adhésive fait face à un marché mature en Europe de l’Ouest, où la consommation per capita n’évolue plus significativement, contrairement à des marchés très dynamiques comme ceux de l’Europe de l’Est. Les industriels français éprouvent des difficultés

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

à s’adresser à ces marchés émergents, pour lesquels les fournisseurs locaux répondent aux besoins en se développant très rapidement. Les difficultés économiques de l’industrie française induisent également un phénomène d’extrême volatilité de l’activité des fabricants d’étiquettes adhésives. Ainsi, la demande peut passer de très forte à très faible sur des temps très courts, et la visibilité est extrêmement réduite. La taille (CA médian de 2 millions d’euros) et le nombre d’acteurs (plus de 300) amplifient ce phénomène dans un marché devenu ultra concurrentiel. Rappelons que le chiffre d’affaire annuel de la filière est situé entre 900 millions et 1 milliard d’euros, et que le volume de complexe adhésif transformé en France s’approche des 700 millions de m². Encore une fois, les perspectives du marché dépendront de l’évolution du contexte économique général en France et en Europe, ainsi que du dynamisme de certains secteurs clés, comme celui de l’industrie agroalimentaire et de la boisson (environ 40% des débouchés). Une consolidation des acteurs n’est pas à exclure, la disparité de la santé financière des entreprises du secteur pouvant aider au déclenchement d’acquisitions.

CARTON PLAT & CARTONNAGES

Carton plat L’année 2013 s’est caractérisée par une reprise de l’activité après une contraction en 2012. Ainsi, en Europe, la demande était globalement en hausse (de l’ordre de +3%). La France, quant à elle, a enregistré une légère baisse de la demande (-0,5%) du fait de la réorientation des entreprises vers l’export. Après un recul de -7,1% en 2012, la production française de carton plat a connu une embellie en 2013, enregistrant une hausse de +4,1% par rapport à 2012. Ce niveau est néanmoins inférieur à la moyenne des années précédentes. Grâce à la spécialisation des outils de production et à la structure européenne des entreprises, les producteurs français ont augmenté leurs exportations (+2% sur la période). En ce qui concerne les importations, celles-ci ont enregistré une contraction (-3,2%) au profit des producteurs français.

Cartonnages En 2013 l’industrie du cartonnage a continué de subir les effets de la longue phase de quasi-stagnation traversée par l’économie. Les entreprises du secteur, PME essentiellement tournées vers le marché domestique, souffrent davantage de ce contexte économique morose comparativement aux grandes entreprises qui peuvent bénéficier de relais extérieurs de croissance.

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CARTONNAGES ∆% année 2013/

2012

Production (tonnage) 0,5%

Malgré cet environnement économique peu porteur, le secteur du cartonnage résiste. Le marché reste bien orienté. A l’issue de l’année 2013, la tendance annuelle s’affiche à +1% en valeur et à +0,5% en tonnage. La situation doit toutefois être modulée suivant les spécialités :

� Le Pliant tire son épingle du jeu grâce à une fin d’année favorable. Ce secteur enregistre une progression de +2,5% en CA et +2 % en tonnage, portée par une légère reprise dans l’alimentaire (marché majeur en terme d’utilisation de cartonnages), et un maintien de la demande dans le domaine du luxe et de la pharmacie.

� L’Ondulé, après un 1er trimestre en forte dégradation, n’a pas réussi à retrouver le chemin de la croissance (-1% tant en CA qu’en volume) pénalisé en cela par les hausses de matières premières et le ralentissement encore marqué de la production industrielle et vinicole.

� Le Tube est à la peine. Après un premier semestre en baisse, conséquence de la faible demande chez ses principaux clients en papeterie et textile, le marché s’est légèrement repris au second semestre. La tendance annuelle reste cependant légèrement négative à -0,5% pour les deux indicateurs CA et volume.

� Le recouvert a connu un balancement de son activité tout au long de l’année. La forte progression de décembre n’a pas permis de combler les mois déficitaires et sur l’année et la production est en retrait de 2% et le chiffre d’affaires de 1,5%.

Même si toutes les conditions d’une croissance ne paraissent pas d’ores et déjà retenues, les prévisions 2014 pour l’industrie du cartonnage restent orientées positivement et devraient se rapprocher de celles estimées pour le PIB à savoir +0,8% à 1%.

LE SECTEUR DE L'ONDULE

Papiers pour ondulé Le marché d’Europe de l’Ouest a connu une légère amélioration durant l’année 2013, notamment en Espagne et au Royaume Uni. La France n’a pas pleinement profité de l’amélioration du contexte économique et a connu une légère contraction du marché de l’ondulé (-0,8%).

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Cette demande en hausse en Europe ainsi que le redémarrage de deux sites de production et une meilleure utilisation des capacités ont profité à la production nationale qui a augmenté en 2013 (+3,4%) après un recul important en 2012 (-3,4%). De plus, les stocks se sont maintenus à des niveaux inférieurs à ceux de 2012. Soutenu par le bon niveau de la production, le volume des exportations de papiers pour ondulé a augmenté en 2013 (+1,6%), hausse pondérée par le retour sur le marché interne des producteurs français. Dans ce contexte, les importations étaient en baisse sur l’année 2013 (-9%). Dans les tout prochains mois, dans le contexte d’une amélioration de l’activité économique, la demande européenne et française devrait se renforcer légèrement. Toutefois, la hausse des prix de certains intrants – en particulier l’énergie - crée des pressions sur les coûts de revient – même si les prix des papiers et cartons récupérés connaissent une stabilité – lesquelles préoccupent les acteurs de la filière sur l’évolution de leur rentabilité à moyen terme.

Carton ondulé

CARTON ONDULE ∆% année 2013/

2012

(surface) Production

(tonnage)

0,1%

-0,7%

Pour la deuxième année consécutive, l’année 2013 s’est terminée sur une contraction du volume de production de -0,7% ; Ce mouvement baissier en volume, quasi stagnant en surface avec +0,1%, est inverse à celui relevé dans les pays limitrophes : Allemagne (+1%), Espagne (+2%), Royaume-Uni (+3%), Italie (+1%) et Belgique (+1%), qui bénéficient d’un début de reprise de l’activité économique. Dans un contexte économique particulièrement compliqué, les industriels du carton ondulé ont été pris en étau entre fournisseurs et clients. Le prix de la matière première, élément déterminant comptant pour plus de 50% du prix de revient, a connu en 2013 une progression importante alors que le produit finit n’a pas vu augmenter sa valeur, subissant la forte baisse de la production manufacturière et agro-alimentaire française, grands utilisateurs de carton ondulé. Le chiffre d’affaires de la profession est en baisse de 3% sur l’année. La demande des secteurs utilisateurs est attendue en légère hausse cette année, faisant espérer une réorientation à la hausse de la production pour 2014. Mais le secteur reste particulièrement inquiet de l’évolution des coûts des matières premières et des charges d’exploitation mettant une forte pression sur l’équilibre fragile de la structure des prix / coût de l’industrie.

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

BILAN ET PERSPECTIVES

DE LA FILIERE HYGIENE

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LES PRODUITS CONSIDERES Le secteur hygiène est représenté par deux grandes catégories de produits : - les articles d’hygiène dits « en feuilles » à base de ouate de cellulose, également

dénommés produits « tissue » ; - les articles d’hygiène « portés » dont le matelas absorbant est constitué pour la majorité

de ces produits de pâte de bois défibrée que l’on appelle également « pâte fluff ».

FACTEURS CONJONCTURELS Les articles d’hygiène sont utilisés quotidiennement et généralement plusieurs fois par jour. Ce sont, de plus, des produits adaptés aux différents besoins de la population pour une hygiène au quotidien en fonction des différents âges de la vie. La demande en articles d’hygiène est ainsi corrélée à deux facteurs principaux : l’évolution de la consommation des ménages et l’évolution démographique.

La consommation des ménages Pour 2013, l’Insee annonce un redressement du pouvoir d’achat des ménages à +0,5% après une année 2012 plus difficile qu’initialement annoncée (-0,9%), une évolution qui est imputée à la décélération des prix à la consommation (+0,6% en 2013 après +1,9% en 2012). La consommation totale des ménages a augmenté au quatrième trimestre 2013 (+0,3%), à un rythme similaire à celui du troisième trimestre (+0,2%). Au total, la consommation a évolué de +0,4% sur l’ensemble de l’année 2013 contre -0,4% en 2012.

L’évolution démographique En 2013, la France métropolitaine compte 63,9 millions d’habitants, en augmentation de +0,4% par rapport à 2012. Le nombre de naissances a reculé de -1,3% avec 780 000 naissances estimées. Depuis 2010, le nombre des naissances et l’indicateur conjoncturel de fécondité reculent. Ce dernier s’établit en 2013 en-deçà du taux de renouvellement avec 1,99 enfant par femme. La tranche d’âge des femmes de 15 à 50 ans poursuit sa lente érosion et diminue de -0,3% en 2013. La population âgée de 65 ans et plus progresse en 2013 de +2,9% et représente plus de 11 millions d’habitants.

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L’OFFRE AU CONSOMMATEUR Les articles d’hygiène sont majoritairement vendus en grande distribution (hyper-supermarchés, hard discount). Ils sont également présents dans les circuits dit « hors foyer », c’est-à-dire : les collectivités, les hôpitaux, les maisons de retraite, les crèches, etc. Certaines particularités existent, pour les produits en feuilles par exemple. Ainsi, les essuie-mains papier et les articles d’essuyage industriel sont, du fait de leurs usages, spécifiquement vendus dans les circuits hors foyer. S’agissant des articles d’hygiène portés, ceux-ci sont, pour la grande majorité d’entre eux, vendus dans le circuit consumer, avec une particularité pour les protections pour incontinents qui, au global, se présentent principalement dans les circuits spécifiques hors foyer. Dans le circuit de la grande distribution, l’offre au consommateur final se répartit entre les produits à marques nationales et les produits vendus sous les marques de distributeurs. La répartition diffère selon que l’on considère les articles d’hygiène en feuilles d’une part et les articles d’hygiène portés d’autre part. En effet, les articles d’hygiène en feuilles sont majoritairement vendus sous les marques de distributeurs (77% du volume en 2013) alors que les produits d’hygiène portés sont majoritairement vendus en marques nationales (55% du volume en 2013).

LE MARCHE DES ARTICLES EN FEUILLES La consommation apparente s’élève à 842 600 tonnes en 2013 et progresse de +1% par rapport à 2012, sur la base de données 2012 corrigées par rapport aux déclarations antérieures. La répartition du marché entre les différents types de produits reste également stable d’une année sur l’autre. Le papier-toilette est le premier des articles d’hygiène en feuilles consommés en France (50% du volume total) suivi par les articles d’essuyage (essuie-tout, essuie-mains, essuyage industriel) pour 34% du volume, puis les mouchoirs (9%) et la gamme table (7%). La consommation per capita s’élève à 13,2 kg en 2013. La consommation des articles d’hygiène en feuilles reste largement alimentée par la production française (68% en 2013) ; les chiffres douaniers montrent que la France importe principalement du papier-toilette (42% des volumes 2013). Le papier-toilette reste également le premier produit exporté (49% des volumes 2013).

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La production d’articles transformés en 2013 en France métropolitaine a progressé de +2,3% en 2013 à 798 300 tonnes, sur la base de données 2012 corrigées par rapport aux déclarations antérieures. On constate que la répartition entre les catégories de produits rejoint celle de la consommation apparente. Le papier-toilette reste le produit le plus fabriqué en France avec 52% de la production en 2013.

La matière première papetière La fabrication des articles d’hygiène en feuilles est largement alimentée par la production domestique de bobines-mères tissue. En 2013, celle-ci a franchi le cap des 800 000 tonnes, en hausse de +1,3% par rapport à 2012. Le taux d’utilisation des PCR (Papiers Cartons Recyclés) entrant dans la fabrication de la ouate de cellulose s’élève à 34,5% en 2013.

LE MARCHE DES ARTICLES D’HYGIENE PORTES En 2013, les ventes de couches-bébés ont reculé de -6,6% en unités, une baisse imputable en partie aux naissances : -1,3% en 2013, soit 10 200 naissances de moins par rapport à 2012. Toutefois, cette baisse est relative : ces chiffres n’incluent pas les achats de l’e-commerce, en particulier le drive, nouveau canal de distribution en fort essor mais qui reste encore difficile à cerner. Les ventes des produits d’hygiène féminine baissent légèrement en unités (-0,9% en 2013), les tampons étant la catégorie la plus impactée. Le marché des protections pour incontinents poursuit sa croissance. Tous circuits de ventes confondus, sa progression s’élève à +4,4% en unités en 2013. Le produit d’incontinence se démocratise fortement et les ventes se développent dans le circuit consumer ; les circuits de vente hors foyer (hôpitaux, maisons de retraite…) restent toutefois globalement majoritaires. Le vieillissement de la population joue un rôle dans l’utilisation de ces protections. Au 1er janvier 2014, la France compte 18% d’habitants âgés d’au moins 65 ans, soit une progression de 3,4 points en 20 ans selon l’Insee. Cette progression est plus forte depuis 2011, lorsque la première génération du baby-boom (1946) a atteint 65 ans. La population française continue de vieillir sous le double effet de l’augmentation de l’espérance de vie et de l’avancée en âge des générations de ce baby-boom. Aujourd’hui, près d’un Français sur 10 a au moins 75 ans.

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

La matière première issue du bois Pour la fabrication des articles d’hygiène portés, on utilise une pâte de bois dite « pâte fluff ». Cette pâte n’est pas transformée en feuilles mais défibrée afin de constituer le matelas absorbant des produits d’hygiène portés. La fabrication des articles d’hygiène portés se fait par un assemblage technique, sophistiqué, de plusieurs composants dont la pâte fluff, qui intervient sur une part importante du poids du produit. Ainsi, une couche-bébés est composée de 37% environ de pâte fluff. Mélangée à des polymères superabsorbants, la pâte fluff constitue un matelas absorbant qui permet d’assurer l’absorption, la diffusion et la rétention des liquides dans le produit. 97 000 tonnes de pâte fluff ont été consommées en France en 2013 pour fabriquer des articles d’hygiène portés, soit +2,9% par rapport à 2012.

LES PERSPECTIVES 2014 L’année 2014 sera globalement synonyme d’austérité pour les Français. Selon l’Insee, l’augmentation de la consommation des ménages ralentirait sur les deux premiers trimestres 2014 (+0,1% au premier trimestre ainsi qu’au deuxième trimestre), impactée par l’évolution de la fiscalité sur les prix (hausses de TVA au 1er janvier 2014). Par ailleurs, la modération des augmentations des salaires que prévoient les économistes mettrait le revenu disponible sous pression et pèserait sur le pouvoir d’achat des ménages, incitant les Français à la prudence dans leurs actes d’achat, à commencer par les plus quotidiens.

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BILAN CONVENTIONNEL

INTER-SECTEURS PAPIERS CARTONS

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

Les partenaires sociaux se sont retrouvés à plusieurs reprises en 2013 dans un contexte économique difficile et incertain. Les négociations annuelles de branche du début de l’année se sont traduites, dans les faits, par un gel ou des évolutions modérées des minima conventionnels dans l’attente d’une situation économique plus propice. Cette situation n’a pas empêché les partenaires sociaux de poursuivre leurs travaux et leurs actions en matière de formation professionnelle. Ils se sont, à cette occasion, saisis des dispositions légales sur le contrat de génération et ont choisi d’en faire une opportunité pour investir nouvellement la question de l’emploi des jeunes et des seniors sous l’angle d'une gestion active des âges reposant sur la solidarité intergénérationnelle et la transmission des savoirs et des compétences. Conscients des difficultés rencontrées par les entr eprises en matière de recrutement, ils ont décidé, par la création de l'association AFIFOR , d'une plus grande coordination d'action entre les centres de formation initiale affiliés à la profession. Ils ont par ailleurs maintenu le niveau des partenariats financiers avec ces entités qui participent, aussi, sous l'égide d'Unidis Stratégie & Avenir, à la préservation d'une offre de formation continue de qualité, ciblée sur les attentes "métiers" des entreprises. Dans la continuité des nouvelles règles visant les situations dites "de pénibilité", les partenaires sociaux se sont entendus sur un avenant intégrant la prise en compte de la pénibilité dans le cadre de la prévention des risques professionnels. Ils se sont en outre accordés, en fin d'année, sur la nécessité de définir un parcours de formation spécifique et qualifiant visant les animateurs santé, sécurité au travail. UNIDIS a par ailleurs, en concertation avec la commission santé, sécurité de l'inter-secteur Papiers Cartons, engagé un travail de fond sur le toilettage et la modernisation des recommandations de la CNAM-TS. Elle s'est enfin engagée, aux côtés de l'ensemble des fédérations professionnelles de l'inter-secteurs Papiers Cartons pour renforcer, au niveau national, l'échange et la capitalisation des bonnes pratiques en matière de prévention des risques professionnels. Les discussions sur la prévoyance ont permis de conforter les équilibres négociés en 2011 sur le sujet dans le secteur de la Production et de la Transformation des Papiers Cartons. Un nouvel accord unanime a été signé et la négociation sur le risque santé a été reportée à 2015 dans le cadre d'une synergie d'actions inter-secteurs Papiers Cartons en collaboration avec la FFCP. Les engagements paritaires et les initiatives en ma tière d'égalité professionnelle ont été salués par le Ministère. Le "Kit égalité professionnelle", outil d'aide à la réalisation et l'analyse des rapports de situation comparée, a vu le jour en 2013 sous l'impulsion de l'Observatoire des métiers et des qualifications.

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DOSSIER DE PRESSE DE LA MIP – 1er Avril 2014

Enfin, les partenaires sociaux sont restés, tout au long de l'année 2013, à l'écoute des débats visant la réforme de la formation profession nelle et de la démocratie sociale. Ils se sont engagés dans un programme de travail 20 14 visant à consolider la dynamique formation professionnelle et à renforcer les actions d'accompagnement à destination des entreprises et de leurs salariés. Ils se sont en outre montrés volontaires pour aborder le sujet du financement du paritarisme dans un contexte de réformes plus générales qui invitent, toutes, à réinterroger la raison d'être, l'efficacité du dialogue social et la pertinence des champs conventionnels d'aujourd'hui.

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0 15000 30000 45000

Hommes

Femmes

Chefs d’entreprise et

cadres

Professions

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Employés

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0 15000 30000 45000

Production de pâte, papiers et cartons

Transformation des papiers et cartons

Chefs d’entreprise et

cadres

Professions

intermédiaires

Employés

Ouvriers

0 10000 20000 30000 40000 50000

Hommes

Femmes

Production de pâte,

papiers et cartons

Transformation des

papiers et cartons

Les chiffres clés

au 31/12/2011

OBSERVATOIRE PROSPECTIFOBSERVATOIRE PROSPECTIFDES MÉTIERS ET QUALIFICATIONS

I N T E R - S E C T E U R S P A P I E R S C A R T O N S

L’emploi et Les entreprises

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25!000

35!000

45!000

55!000

65!000

75!000

1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Production de pâte, papiers et cartons

Transformation des papiers et cartons

Evolution de la population des salariés par secteur d’activité *

Répartition de l’effectif salarié* au 31/12/2011 par :Catégories socioprofessionnelles et par sexe

Répartition de l’effectif salarié* au 31/12/2011 par :Catégories socioprofessionnelles et par secteur d’activité

Répartition de l’effectif salarié* au 31/12/2011 par :Secteur d’activité et par sexe

Au 31/12/2011, l’industrie manufacturière française a un effectif de

3 229 900 salariés soit 11,9 % de la population active française. Il est

composé de 70,1 % d’hommes et 29,9 % femmes. Dans les

entreprises de l’Inter-secteurs Papiers Cartons, la population salariée

féminine représente 24,9 % des 65 653 salariés.

A l’instar de l’industrie manufacturière française, l’Inter-secteurs

Papiers Cartons subit de plein fouet le ralentissement de l’activité

industrielle et économique française, entrainant une diminution

importante de son nombre d’établissements (-27,5 % entre 1992 et

2011) et de sa population salariée (-37,8 % entre 1992 et 2011).

Cependant, cette évolution tend à se résorber depuis 2010, les

entreprises de plusieurs secteurs d’activité de la Transformation des

papiers et cartons connaissant un maint ien, voi re un

développement de leur activité.

Les effectifs salariés sont renseignés pour les champs conventionnels

de l’Inter-secteurs Papiers Cartons. Il est néamoins à noter que les

emplois induits en fonction des établissements, peuvent être d’un

rapport de 1 à 5 par salarié des industries de papiers et cartons.

So

urc

e IN

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01

4/D

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*: Hors secteur d’activité de la Distribution des papiers et emballages

Pyramide des âges *31/12/2011

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23/25 rue d’Aumale, 75009 Paris - 01.53.89.25.31 - www.lesindustriespapierscartons.org

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1

Moyenne d'âge des salariés : 42,8 ans

Part des moins de 25 ans : 4,1 %

Part des plus de 50 ans : 25,4 %

Départs à la retraite prévus à 5 ans : 16,4 % (62 ans en 2019)

3,8!%

10,2!%

10,0!%

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36,5!%

par taille d’effectif

Moins de 10 salariésDe 10 à 49 salariésDe 50 à 99 salariésDe 100 à 249 salariés250 salariés et plus

48,5!%

21,0!%

11,7!%

16,5!%

2,4!%

par taille d'établissement

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1600

1800

1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Production de pâte, papiers et cartons

Transformation des papiers et cartons

Evolution du nombre d’établissements par secteur d’activité *

Production de pâte, papiers et cartons

Transformation des papiers et cartons

Etablissements 175 1209

Effectif salarié moyen/établissement 101,6 39,6

Etablissements Effectifs salariés

2000 1!730 91!361

2005 1!495 75!467

2011 1!384 65!653

Evolution -20!% -28,1!%

*: Hors secteur d’activité de la Distribution des papiers et emballages

So

urc

e: IN

SEE 2

01

4/D

AD

S 2

01

1 -

Un

ed

ic

Avertissement :

Les chiffres présentés par secteur d’activité, sont issus de la statistique

publique DADS. Ils ne correspondent pas systématiquement au

domaine d’activité des fédérations et/ou aux champs professionnels

des conventions collectives.

% Cumul

Rhône-Alpes 12,3!% 12,3!%

Nord-Pas-de-Calais 8,4!% 20,7!%

Pays-de-la-Loire 7,9!% 28,6!%

Ile de France 7,5!% 36,1!%

Lorraine 7!% 43,1!%

Aquitaine 6,3!% 49,4!%

Répartition des effectifs salariés*

Principales régions en terme d'effectifs salariés*(Part des principales régions)

Ratios d’entrées/sorties*(Hors transferts entre établissements d’une même entreprise)

Chefs d’entrepriseet cadres 65!995!€

Rémunération moyennebrute annuelle

Professions intermédiaires 39!488!€

brute annuelleEmployés 28!776!€

Ouvriers 27!102!€

Masse salariale brute totale 2!799 799 M€

Nombre d’heures travaillées 141!836!711

Ancienneté dans l’entreprise

moins d'un an 5,5!%

Ancienneté dans l’entreprise(Part des anciennetés de)

moins de cinq ans 22,7!%(Part des anciennetés de)

10 ans et plus 64!%

Nombre d’apprentis

Production de pâte,papiers et cartons

Production de pâte,papiers et cartons

Transformation des papiers et cartons

Nombre d’apprentis

266266 514

Niveaux Iet II

HommesFemmes

Ensemble

7,4 %11,8 %8,4!%

Niveau IIIHommesFemmes

Ensemble

11,7 %27,9 %15,5!%

Niveau de diplôme(Part des)

Niveau IVHommesFemmes

Ensemble

23,2 %9,7 %

20,1!%

Niveau VHommesFemmes

Ensemble

36,9 %25,0 %34,1!%

Niveau VIHommesFemmes

Ensemble

20,9 %25,5 %22,0 !%

Principales spécialités de formation

(Par ordre d’importance décroissante:)

PartPart Cumul

- Formations générales 11,11,1!% 11,1!%

- Mécanique générale et de précision, usinage

10,10,8!% 22!%

- Electricité, électronique 9,39,3!% 31,3!%

- Commerce, vente 8,28,2!% 39,5!%

- Comptabilité, gestion 5,85,8!% 45,3!%

Taux de rotation de la main d'œuvre, dont : 12,6!%

- établissements de moins de 50 salariés

- établissements de 250 salariés et plus

17,3!%

- établissements de 250 salariés et plus10,1!%

Part des embauches sur CDD 68!%

Part des départs en fin de CDD 49,9!%

Part des départs par démission 20,6!%

Caractéristiques principales de la main d’oeuvre*

Répartition des établissements*

So

urc

e IN

SEE 2

01

4/D

AD

S 2

01

1So

urc

e IN

SEE 2

01

4/D

AD

S 2

01

1So

urc

e IN

SEE 2

01

4/D

AD

S 2

01

1So

urc

e: C

ER

EQ

- In

du

strie

du

pa

pie

r e

t d

u c

art

on

- P

SB

20

14

Source INSEE 2014/DADS 2011

Source: CEREQ - Industrie du papier et du carton - PSB 2014

MARDI 1er AVRIL 2014

CONFÉRENCE DE PRESSE// Bilan Economique //

BILAN ET PERSPECTIVES DU SECTEUR PAPIERS CARTONS

M. Marc SANCHEZ – Président de la Maison des Industries des Papiers et Cartons

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Présentation de la MIP

Trois filières essentielles identifiées

� Usages graphiques

� Emballages

� Hygiène

Des ensembles de secteurs d’activité amont – aval

� Fabrication de papier carton

� Transformation

� Distribution

Après consommation, les produits finis sont en grande partie recyclés

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

La boucle matières

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Fibres vierges

Fabrication papiers-cartons

Transformation- Usages graphiques- Emballages- Hygiène

ConsommationDistribution

Recyclage

Des enjeux communs

� Evolution des marchés des produits finis

� Compétitivité des entreprises

� Image du secteur et de ses produits

� Démarches environnementales

� Maintien et développement des compétences

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Chiffres clés

Inter-secteurs Papiers Cartons (source INSEE 2014-DADS 2011)

� 1 384 entreprises

� 65 700 salariés

� 19 milliards € de chiffre d’affaires

Imprimerie (source UNIC)

� 4 234 entreprises

� 53 700 salariés

� 7 milliards € de chiffre d’affaires

Source : INSEE

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

BILAN ET PERSPECTIVES DE LA FILIÈRE GRAPHIQUE

M. Jean-Marc LOUVET – Vice-Président de COPACEL

M. Thierry MASSIN – Président de l’AFDPE

M. Pascal BOVERO – Délégué général de l’UNIC

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

France : Consommation des papiers à usages graphiques 2013

En milliers de tonnes

Source : COPACEL

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

France : Production des papiers à usages graphiques 2013

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

En milliers de tonnes

Source : COPACEL

Europe : Production des papiers à usages graphiques 1993 - 2013

En milliers de tonnes

Source : CEPI

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

France : l’évolution des prix des papiers à usages graphiques

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Indices de prix – Source RISI

� Plus de 100 000 clients sur tout le territoire français, issus des industriesgraphiques, des grandes entreprises et du secteur public.

� 500 kilos : le poids moyen des commandes

� 1 400 000 commandes traitées par an

� Un service performant : délais de livraison en 24 heures au niveau national

� Une extension des gammes permanente : emballage, consommablesgraphiques, bureautique, communication visuelle

Distribution

Distribution (hors emballage)

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Source : AFDPE

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

900 000

2011 2012 2013

En

to

nn

es

Ventes totales en volume

700 000 tonnes de papiers à usages graphiques vendues en 2013 :recul des ventes en volume de 6,8% par rapport à 2012 (751 000tonnes).

Distribution (hors emballage)

Source : AFDPE

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

900 000

1 000 000

2011 2012 2013

En

K E

uro

s

Chiffre d'affaires total

783 millions € en 2013, contre 847 millions en 2012 (en baisse de7,6%).

Distribution : des parts de marché qui se maintiennent

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Source : AFDPE

0

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

140 000

160 000

180 000

200 000

2009 2010 2011 2012 2013

Part des distributeurs sur le marché français du NCSB Format

Ventes directes et autres réseaux de distribution

Ventes distributeurs

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

2009 2010 2011 2012 2013

Part des distributeurs sur le marché français du CMSB Format

Ventes directes et autres réseaux de distribution

Ventes distributeurs

Indice des prix du transport routier de marchandises

98

99

100

101

102

103

104

105

106

107

108

109

Transport de fret de proximité Transport de fret interurbain

Transport de fret international

AFDPE - Source : SOeS - base 100 année 2010

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

� Forte proportion de TPE qui représente plus de 70 % du tissu graphique.

� Secteur en phase de transition culturelle, générationnelle et technologique.

� L’activité de production de l’offre nationale qui a atteint son pic en 2000 s’érode depuis 2008. La perte de substance sur les cinq dernières années (2008 – 2013) est supérieure à celle enregistrée sur la période antérieure.

� Cette culture territoriale et ce cadrage sont une force mais aussi un handicap qui se traduit par une absence de culture à l’international.

Secteur Imprimerie

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

� Cette atomisation doit faire face, en revanche, à une concentration de la demande en érosion constante envaleur et en volume, notamment sur les marchés phare que sont ceux du livre, de la presse magazine et de la communication dont une partie de ce dernier domaine est touchée par la dématérialisation.

� La banalisation des techniques d’achat avec la recherche constante d’une logique non fondée sur le coût global de la prestation et l’efficacité du message imprimé aboutit à une redistribution des cartes entre la massification d’une part, et le fléchage sur des approches prémium innovantes.

� Cela conduit à l’émergence d’écosystèmes d’innovation partagée portés par des réseaux d’entreprises qui développent un nouveau marketing de l’offre transversale à l’heure du cross-média publishing.

Secteur Imprimerie

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Secteur Imprimerie – Tissu graphique

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Nb d'établisse-

ments2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Variation 2012/2005

en %

Variation 2012/2011

en %

TOTAL 5 602 5 465 5 384 5 100 4 874 4 619 4 377 4 234 -24,4% -3,3%

dont

Imprimerie 5 076 4 810 4 698 4 446 4 237 4 006 3 789 3 652 -28,1% -3,6%

Source : IDEP / UNIC

Secteur Imprimerie – Tissu graphique

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Effectifs salariés

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012Variation 2012/2005

en %

Variation 2012/2011

en %

TOTAL 78 018 74 943 74 798 69 388 63 176 58 769 55 194 53 722 -31,1% -2,7%

dont

Imprimerie70 770 67 876 67 918 63 076 56 849 53 118 49 745 48 173 -31,9% -3,2%

Source : IDEP / UNIC

Secteur Imprimerie – Tissue graphique

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Source : IDEP

Volume d’affaires (Kt)

2000 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012r 2013e

EXPORT 426 402 352 320 265 271 261 253 211

IMPORT 630 782 748 859 829 848 893 839 753

Solde (E - I) -204 -380 -396 -539 -564 -577 -632 -586 -542

Taux de couverture (E / I)

67,6% 51,4% 47,1% 37,3% 32,0% 32,0% 29,2% 30,2% 28,0%

Echanges commerciaux Média imprimé - tous marchés

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Source : Douanes France

Demande finale Média imprimé - tous marchés

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Volume d’affaires (Kt) 2000 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012r 2013e

PRODUCTION 3 307 3 090 2 922 2 780 2 371 2 400 2 366 2 224 2 150

100 65,0

- EXPORT 426 402 352 320 265 271 261 253 211

=OFFRE DOMESTIQUE 2 881 2 688 2 570 2 460 2 106 2 129 2 105 1 971 1 939(marché intérieur)

+ IMPORT 630 782 748 859 829 848 893 839 753

= DEMANDE FINALE 3 511 3 470 3 318 3 319 2 935 2 977 2 998 2 810 2 692(consommation apparente) 100 76,7

Import / demande finale

17,9% 22,5% 22,5% 25,9% 28,2% 28,5% 29,8% 29,9% 28,0%

e : estimation

+ 10,1 pts

+ 5,5 pts

Source : Douanes France

Demande finaleMédia imprimé - Livres

Volume d’affaires (Kt) 2000 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012r 2013e

PRODUCTION 216 220 218 226 141 136 136 120 104 100 48,1

- EXPORT 73 77 76 60 55 59 62 59 50

=OFFRE DOMESTIQUE 143 143 142 166 86 77 74 61 54(marché intérieur)

+ IMPORT 142 203 197 213 215 213 222 205 173

= DEMANDE FINALE 285 346 339 379 301 290 296 266 227(consommation apparente) 100 79,6

. Import / demande finale

49,8% 58,7% 58,1% 56,2% 71,4% 73,4% 75,0% 77,1% 76,2%

e : estimation

+ 26,4 pts

+ 18,1 pts

Source : Douanes France

Demande finaleMédia imprimé - Magazine

Volume d’affaires (Kt) 2000 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012r 2013e

PRODUCTION 1 098 1 033 930 893 721 749 709 750 735100 66,9

- EXPORT 112 77 91 88 75 82 63 71 67

=OFFRE DOMESTIQUE 986 956 839 805 646 667 646 679 668(marché intérieur)

+ IMPORT 151 159 141 192 191 215 180 158 138

= DEMANDE FINALE 1137 1115 980 997 837 882 826 837 806(consommation apparente) 100 70,9

Import /demande finale 13,3% 14,3% 14,4% 19,3% 22,8% 24,4% 21,8% 18,9% 17,1%

e : estimation + 3,8 pts

+ 2,7 pts

Source : Douanes France

Demande finaleMédia imprimé – Communication, Publicité

Volume d’affaires (Kt) 2000 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012r 2013e

PRODUCTION 831 735 632 600 718 714 728 641 615

100 74,0

- EXPORT 71 81 56 55 41 48 34 34 20

=OFFRE DOMESTIQUE 760 654 576 545 677 666 694 607 595(marché intérieur)

+ IMPORT 99 152 147 183 202 166 216 232 194

= DEMANDE FINALE 859 806 723 728 879 832 910 839 789(consommation apparente) 100 91,9

Import / demande finale 11,5% 18,9% 20,3% 25,1% 23,0% 20,0% 23,7% 27,7% 24,6%

e : estimation

+ 13,1 pts

+ 4,3 pts

Source : UNIC / INSEE

BILAN ET PERSPECTIVES DE LA FILIÈRE EMBALLAGE

M. Jean-Marie PAULTES – Vice-Président de COF

M. Yves HERBAUT – Président de COPACEL

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

� Emballages en carton onduléPlateaux fruits & légumes, caisses de regroupement, caisses outre, emballages PAV, PLV, palettes, …

� CartonnagesÉtuis, boîtes, cavaliers, barquettes, calage, PLV, emballages de présentation, emballages PAV, gobelets…

� Emballages souplesSacs industriels, sacs boutiques, petits sacs, feuille d'enveloppage, étiquettes, complexes papier …

Les produits

Production d'emballages papier-carton en France – répartition en

volume – source Cofepac

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Emballages à base de carton plat

Emballages à base de papier d’emballages souples

Emballages à base de papiers pour ondulé

La filière des emballages papier-carton(chiffres 2013)

Production� 24 entreprises� 3 300 salariés� Ventes en volume

3,9 millions de tonnes � Chiffre d'affaires

1,85 milliards d'euros

Transformation� Plus de 450 entreprises � 30 000 salariés � Ventes en volume (consolidées)

5,1 millions de tonnes � Chiffre d'affaires (consolidé)

6,3 milliards d'euros Production d'emballages en France – répartition en volume –

source Clife / Ademe 2011

Les emballages papier carton représentent plus d'un tiers de tousles emballages produits en France

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Papiers cartons

36%

Verre23%

Matières plastiques

15%

Métal6%

Bois20%

Les marchés des emballages papier-carton

� Un usage universel� Destinations de la production française du matériau

d'emballage papier carton

Production d'emballages papier-carton en France – répartition en volume – source Ademe - Cofepac 2011

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Emballages « logistiques »

78%

Emballages « ménagers »

22%

Non alimentaire

45%

Agro alimentaire

55%

L'industrie des emballages papier cartonRésultats 2013

CartonnagesProduction 1380 Kt 0,50%

Chiffre d'affaire 2,77 mrd d'euros 1,00%

CartonnerieProduction 2700 kt -0,70%

5,4 mrd m2 0,10%Chiffre d'affaire 2,7 mrd d'euros -3,00%

Sacherie industrielle & étiquetteMarché du sac industriel (unités) -4,90%Production d'étiquettes adhésives (surface) -0,26%

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

La consommation de papiers & cartons d'emballageRésultats 2013

Source : COPACEL

CONFÉRENCE DE PRESSE MIP – 1er avril 2014

La production de papiers & cartons d'emballageRésultats 2013

Source : COPACEL

CONFÉRENCE DE PRESSE MIP – 1er avril 2014

L'approvisionnement en matière de base

� Des matériaux d'emballage principalement à base de papiers récupérés

Source : Copacel

34

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Emballages usagés & chutes

62%

Produits graphiques usagés & chutes

18%

Amidon & charges

6%

Pâte neuve marchande

2%

Pâte neuve intégrée12%

En euros/t

Le contexte marché-prix

VERRERIED'EMBALLAGE

FILM PLASTIQUE

EMBALLAGESBOIS

EMBALLAGESPAPIER-CARTON

PAPIERS POURONDULÉ

CARTONPLAT

PAPIERSD'EMBALLAGE

CONFÉRENCE DE PRESSE MIPC – 1er avril 2014

Sources Insee, RISI

Indices de prix - Base 100 en 2005 Indices de prix - Base 100 en 2005

Perspectives économiques dans les secteurs clients en 2014

36

2013 20142012

Sources Banques, INSEE, Consensus Forecasts, revues

(Production)

Agroalimentaire -0,6% -1,6% +0,3%

Pharmacie +5,6% +1,5% +2,0%

Chimie -4,5% -2,0% +0,0%Engrais +0,0% +2,5% +2,0%

Équipement électriques -3,0% -3,0% -1,0%

Bâtiment – construction +0,4% -4,5% -1,4%

Consommation des ménages -0,4% +0,4% +0,6%

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

BILAN ET PERSPECTIVES DE LA FILIÈRE HYGIÈNE

Mme Valérie POUILLAT – Déléguée générale de GROUP’HYGIENE

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

� Produits d’hygiène en feuilles (produits tissue)

papier-toilette,mouchoirs,essuie-tout, essuie-mains, autres articles d’essuyage papier, serviettes, nappes, sets de table, draps d’examen.

Les produits

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

[NOM DE

CATÉGORIE]

[NOM DE

CATÉGORIE]

[NOM DE

CATÉGORIE]

[NOM DE

CATÉGORIE]

(Répartition en tonnage)

� Produits d’hygiène portés (produits fluff)

couches-bébés,articles d’hygiène féminine, protections pour incontinents.

Les produits

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Couches-bébés

[NOM DE CATÉGO

RIE]

[NOM DE CATÉGO

RIE]

(Répartition en unités)

� 34 sites de production / sites de transformation

� Chiffre d’affaires3,1 milliards €

� Effectifs7 500 salariés

� Production de bobines-mères (2013)804 000 tonnes

� Consommation de produits finis (2013) 842 600 tonnes (produits tissue)

8,8 milliards d’unités (produits fluff)

La filière hygiène papierChiffres–clés - France Métropolitaine

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Évolution de la consommation des ménages

0,2%

-0,1%

0,1%

-0,5%

0,4%

0,1%0,1%0,2%

0,1%

0,3%

-1,0%

0,0%

1,0%

T1

T2

T3

T4

2012 2013 2014

Source : Insee

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Évolution démographique France métropolitaine

0,780

14,634

11,295

Naissances

Femmes15-50 ans

Population65 ans et +

2013

2012- 1,3%

+2,9%

-0,3%2013

2013

2012

2012

Population 2013 = 63,9 millions (+0,4 %)Source : Insee

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

L’offre au consommateur finalHyper-Supermarchés – Hard discount

Articles d’hygièneen feuilles

Marques distributeurs

Marques nationales

23%

77% 45%55%

Articles d’hygièneportés

Marques distributeurs

Cahiers des charges Distributeurs

Marques nationales

(% en tonnage)

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

(% unités)

Cahiers des charges Distributeurs

Articles d’hygiène en feuilles (transformation) Consommation apparente

49,4%

34,1%

9,0%

7,5%

49,6%

34,0%

9,1%

7,3%

0,0% 50,0% 100,0%

Papier -toilette

Articles d'essuyage

Mouchoirs

Nappes, sets,serviettes de table

2013

2012

2013

2012

2013

2012

842 600 tonnes consommées en 2013 (+1,0%)

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Articles d’hygiène en feuilles Approvisionnement du marché

67% 68%

33% 32%

0%

50%

100%

2012 2013

Importations

Productionarticlestransformés

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Articles d’hygiène en feuilles Transformation France

52% 52%

18% 19%

8% 8%8% 7%8% 8%6% 5%

0%

25%

50%

75%

100%

2012 2013

Draps examen

Serviettes + Nappes+ setsEssuyage industriel

Essuie-mains

Mouchoirs

Essuie-tout ménager

Papier-toilette

Production d’articles transformés798 300 tonnes en 2013 (+2,3%)

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Matières premières papetières

Fabricationbobines-mères

Taux d’utilisationPCR

année 2013 804,0 KT 34,5%

année 2012 793,7 KT 37,0%

+1,3% -2,5%

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

Articles d’hygiène portésConsommation – France métropolitaine

0 1000 2000 3000 4000

Couches-bébés

Hygièneféminine

Protections pourincontinents

-6,6%

-0,9%

+4,4%

millions

*

* y.c. tampons

8,8 milliards d’unités vendues en 2013 (-2,2%)

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

2013

2013

2013

2012

2012

2012

Perspectives 2014

Prévisions INSEE

� Consommation des ménages : +0,1% (1er trim. 2014) et +0,1% (2e trim. 2014)

� Population France métropolitaine en 2014 : +0,4%.

Consommation des produits d’hygiène en 2014

� Prudence du consommateur dans ses actes d’achat (panier de la ménagère)

� Produits d’hygiène en feuilles : une consommation globalement tournée vers les marques de distributeurs

� Produits d’hygiène portés : une consommation orientée par l’évolution démographique

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 1er avril 2014

DIALOGUE SOCIAL 2013

Monsieur Arnaud COUVREUR – Délégué général de l’UNIDIS

� Une attitude responsable et constructive des partenaires sociaux dans un contexte économique difficile et incertain

� Minima conventionnels

� Formation professionnelle initiale et continue, gestion des âges

� Santé, sécurité et qualité de vie au travail

� Réformes en cours, devenir des champs conventionnels et raison d'être de la régulation sociale de branche

Bilan social Inter-secteurs Papiers Cartons

Questions de la presse

CENTRE TECHNIQUE DU PAPIER (CTP)

Monsieur Gilles LENON – Directeur général du CTP

Valoriser à toutes les échelles la biomasse …

La cellulose : un matériau naturel

Les matériaux, vers de nouvelles propriétés d’usages

DES, prendre exemple sur les solvants naturels

S’inspirer des solvants eutectiques profonds (DES) qui sont utilisés par les plantes pour survivre en périodes de sécheresse et de gel.

•une alternative durable pour extraire lignine, cellulose, hémicelluloses du bois ou des papiers récupérés à coût énergétique minimal

Composés de produits naturels

AmidesSucresAlcools

Caractéristiques chimiques

Biodégradables

Non toxiques

Miscible à l’eau

Faible pression de vapeur

Non volatilesPeu inflammables

Caractéristiques physiques

Acides aminés

NaMiCell, une nouvelle manière d’utiliser la cellulose

Gels & Films de Micro Fibrilles de Cellulose (MFC)…

De nombreuses applications potentielles …• Papiers barrière pour

l’emballage• Produits de haute technicité :

batteries, LED organiques, médicaments, écrans, etc.

• Remplacement des fibres de verre

• Transporteur de molécules dans applications antimicrobiennes, antibactériennes, etc….

Un démonstrateur industrielUne rupture technologique…

La Chromatogénie est une technologie de rupture « Clean-Tech » pour la réalisation des matériaux barrières biosourcés de demain. Développée au niveau industriel par le CTP et BT3Technologies , cette innovation brevetée se révèle superbement adaptée aux matériaux ligno-cellulosiques en général et aux papiers / cartons en particulier…

Chromatogénie… et le papier ne craint plus l’eau !

Boosteff, une stratification des fibres… pour le papier magazine du futur…

Minimiser les matières premièresRéduire le grammage des papiers / cartons à propriétés équivalentes

Sippa, des nouveautés dans les impressions jet d’encre rapide…

� Bâtir une base de données de formulations d’enduction adaptées au procédé d’impression jet d’encre rapide.

� Optimiser les formulations :applications industrielles,performances et coûts.

� Simuler, mesurer, quantifier et prédire l’impression jet d’encre haute vitesse sur un nouvel équipement « pilote » développé par le CTP : i-SpeedJET

Sippa, des impressions jet d’encre High Tech!

L’électronique imprimée

L’électronique imprimée… la mutation en marche!

Papier peint filtre

ondes wifi GSM

RFID avec puce

intégrée bas coût

Emballage intelligent

Détecteur imprimé en tout genre

Etiquette de

traçabilité

RFID sans puce bas

coût

Un nouveau papier peint fonctionnel

Une innovation industrielle

MétaPapier est une application brevetée en électronique imprimée.

Issu de bio-ressources, recyclable et recyclé, le PAPIER se fait filtre sélectif aux ondes électromagnétiques du WiFi et des téléphones mobiles! Les autres ondes telles que la FM, les alarmes…continuent de passer.

MétaPapier des zones de tranquillité électromagnétiques

Decarte … identifier par radiofréquence grâce au Decartagtous les emballages cartons!

L’objectif atteint de ce projet était le développement d’un tag RFID à coût modéré afin de :

� Communiquer avec les clients sur les lieux de vente

� Créer une information cohérente dans la logistique de toute la chaîne du cartonnier au consommateur..

� Objectif réussi !

Decarte, la RFID imprimée avec puce intégrée

A3Ple, un projet européen coordonné par le CTP …

Un premier circuit électronique constitué de quelques composants est imprimé sur du papier. Ce prototype a été sélectionné pour le show-room de la conférence internationale de l’OE-A (Organic ElectronicAssociation) sur l’électronique imprimée.

A3Ple, l’électronique imprimée en marche!

Faire des matériaux souples et biosourcés à partir de la cellulose pour… demain, une nouvelle chimie du carbone…

� organisation à l’échelle nano

� des glycopolymères fonctionnalisés

� un support cellulosique à base de MFC (micro fibrille de cellulose)

� vers un premier démonstrateur : le panneau photovoltaïque

Greenanofilms, l’aboutissement intelligent…… vers des films souples fonctionnels

Création de Valeur dans les Projets

Identifier la valeur créée en cours d’avancement du projet …… De l’Idée au Marché

… Le degré de maturité de la Valeur Créée

• Création de Valeur Réaliste•Preuve de Concept

• Création de Valeur Démontrée •Démonstrateur

• Création de Valeur Réalisée•Développement Industriel

Market€

• Création de Valeur Potentielle•Validation de faisabilité

Merci de votre attention