introduction aux performances des vÉhicules …
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INTRODUCTION AUX PERFORMANCES DES VÉHICULES TERRESTRES
Pierre Duysinx
Université de Liège
Année académique 2018-2019
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Références bibliographiques
◼ T. Gillespie. « Fundamentals of vehicle Dynamics », 1992, Society of Automotive Engineers (SAE)
◼ R. Bosch. « Automotive Handbook ». 5th edition. 2002. Society of Automotive Engineers (SAE)
◼ J.Y. Wong. « Theory of Ground Vehicles ». John Wiley & sons. 1993 (2nd edition) 2001 (3rd edition).
◼ W.H. Hucho. « Aerodynamics of Road Vehicles ». 4th edition. SAE International. 1998.
◼ G. Genta. « Meccanica dell ’autoveicolo ». Levrotto & Bella di Gualini. Torino 2000.
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Plan de l’exposé
◼ LOI DU MOUVEMENT
◼ Mouvement longitudinal
◼ LES FORCES DE RESISTANCES
◼ Les forces de résistance aérodynamique
◼ La résistance au roulement
◼ La résistance due à la pente
◼ Forme générale des forces résistantes
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Plan de l’exposé
◼ ELEMENTS DE TECHNOLOGIE DES SYSTEMES DE TRANSMISSION
◼ Embrayage à friction sèche
◼ Embrayage hydraulique
◼ Boîte de vitesses manuelle
◼ Boîte de vitesses automatique
◼ CVT
◼ Différentiel
◼ Arbres de transmission
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Plan de l’exposé
◼ PUISSANCE ET EFFORT DE TRACTION AUX ROUES
◼ Le rendement
◼ Le rapport de réduction
◼ Expression de la puissance et de la force aux roues
◼ CRITERES DE PERFORMANCE
◼ La pente maximale
◼ Pente maximale que l’on peut gravir
◼ Accélérations et reprises
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Plan de l’exposé
◼ CONSOMMATION DE CARBURANT
◼ Définition de la consommation du moteur
◼ Consommation des véhicules
◼ Calcul de la consommation
◼ Consommation à vitesse constante
◼ Consommation sur un cycle à vitesse variable
◼ Mesures normalisées de la consommation
◼ A vitesse constante
◼ Cycles normalisés de consommation
◼ Cycles américains
◼ Cycles européens
◼ Mesure sur bancs à rouleaux
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Loi du mouvement
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Loi du mouvement
◼ Equation de Newton:
◼ Si on compte les forces positivement si elles sont orientées vers l’avant (forces de propulsion) et négativement si elles sont dirigées vers l’arrière (forces de résistance à l’avancement), on peut écrire:
◼ Accélération est le taux de modification de la vitesse au cours du temps
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Loi du mouvement
Frolling = Fr0 + 0.4 10-7 V2
Fr0 = 0.0062 to 0.015; V (km/h)
Fgrade = m . g . sin
Faero = ½ S Cx V2
Ftraction = Fgrade + Frolling + Faero + Finertie ; Ptraction = Ftraction . V
Finertie = m . dv/dt
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Loi du mouvement
◼ La loi du mouvement longitudinal s’écrit
◼ La puissance du moteur FT sert à vaincre les forces de résistance et à accélérer le véhicule
◼ On distingue 3 forces de résistances principales:
◼ Les forces aérodynamiques
◼ Les forces de résistance au roulement
◼ Les forces de pente
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Forces de résistance à l’avancement
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Forces aérodynamiques
◼ Le véhicule est un corps peu fuselé, avec des décollements importants en haut de la lunette arrière, la formation de tourbillons◼ L’effet de sol modifie fortement l’écoulement◼ La rotation des roues crée un écoulement local qui interfère
fortement avec l’aérodynamique générale du véhicule◼ L’aérodynamique interne pour le refroidissement du moteur et du
système de conditionnement d’air augmente également la résistance
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basse pression
haute pression
traînée
Estimation de la résistance aérodynamique
◼ Force de traînée:
◼ V : la vitesse du véhicule
◼ : la densité de l’air: 1,22 kg/m³
◼ Cx : le coefficient de trainée du véhicule
◼ S : la surface frontale du véhicule
→ Peut être estimée par la formule
dite de Paul Frère
85.0avec = klhkS
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h
l
Coefficient de traînée (Cx) des automobiles
(Wong Table 3.1)
Gillespie: Fig 4.20 Cx pour différents véhicules
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Forces de résistance au roulement
◼ Pour un pneu qui roule librement, il est nécessaire d’appliquer un couple moteur pour contrebalancer le moment résistant qui provient du déplacement du centre de pression dans l’emprunte vers la partie avant
◼ Les forces de résistance au roulement recouvrent des effets provenant de différentes sources:◼ le travail de déformation des
pneumatiques
◼ le frottement des roulements
◼ le travail de la suspension
◼ les défauts d’alignements
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Forces de résistance au roulement du pneu
◼ 1ère cause: hystérésis des matériaux viscoélastiques (caoutchouc) du pneumatique lors de la déformation de la carcasse au cours du roulement
◼ Autres causes:
◼ Frictions lors des glissements
◼ Circulation de l’air
◼ Effet de ventilateur du pneu qui roule
◼ Exemple: à 130 km/h
◼ 90-95 % = hystérésis
◼ 2-10 % friction
◼ 1.5 – 3.5 % résistance de l’air
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Forces de résistance au roulement
◼ De manière générale, les forces de résistance qui sont rassemblées sous le terme de forces de résistance au roulement peuvent s’exprimer
◼ m: la masse appliquée sur le pneu◼ g=9,81 m/s²◼ f : coefficient de résistance au
roulement
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Forces de résistance au roulement du pneu
La résistance au roulement dépend de:
◼ La structure du pneu: Plus faible avec des pneus à carcasses radiales qu’avec des carcasses diagonales
◼ La résistance au roulement diminue avec la pression de gonflage
◼ La vitesse: la résistance augmente fortement à haute vitesse à cause de l’apparition de vibrations
◼ La résistance au roulement est beaucoup plus basse sur des surfaces dures et lisses
◼ La résistance au roulement augmente sur sol mouillé et sur neige
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Forces de résistance au roulement du pneu
Wong Fig. 1.8Influence de la nature du solInfluence de la pression de gonflage
Gillespie Fig. 4.31 : influence de la vitesse
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Forces de résistance due à la pente
◼ Expression des forces de résistance due à la pente
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déclivitéF
gmP
.=
v
m
normaleF
Expression générale des forces de résistance
◼ Forme générale des forces de résistance
◼ Expression générique
◼ avec A, B > 0
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Forces de résistance pour les véhicules ferroviaires
◼ Pour les véhicules ferroviaires, on distingue en outre plusieurs forces supplémentaires◼ Résistance au roulement (semblable au véhicule routier)
◼ Résistance aérodynamique (semblable au véhicule routier)
◼ Résistance de tunnel: supplément de résistance aérodynamique dû à la proximité des parois
◼ Résistance de pente ou de déclivité (semblable au véhicule routier)
◼ Résistance d’arrachement
◼ Résistance due aux courbes
tunnelcourbedéclivitétarrachemenfrottementext FFFFFF ++++=
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Force d’arrachement
◼ Elle n’apparaît qu’à très basse vitesse (démarrage) et vaut :
◼ Elle est nulle dès que le train est en mouvement.
gmFarachement ..10.5,7 3−=
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Résistance due aux courbes
◼ Résistance due aux courbes
◼ La résistance due aux courbes est liée au rayon de courbure (r), à l’écartement, au dévers de la voie, ainsi qu’à la construction du véhicule.
◼ On recourt également à des formules empiriques comme, par exemple :
◼ ke est le coefficient d’écartement. Il est exprimé en mètres et vaut
gmr
kF e
courbe .10. 3−=
ke (m) écartement (mm)
750 1435
530 1000
400 750
325 60024
SYSTEME DE TRANSMISSION
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Architecture de la ligne de transmission
Gillespie, Fig 2.3
Moteur
boîte de vitesses
volant moteur
Différentiel
RoueDisqued’embrayage
Roue26
◼ Entre le moteur et les roues on interpose une série de composants qui permettent de réaliser diverses fonctions
Architecture de la ligne de transmission
◼ Transmettre la puissance du moteur vers les roues ➔ Arbres
◼ Moduler le couple (force) et la vitesse du moteur aux conditions de fonctionnement des roues : modulation du couple / vitesse ➔ Boite de vitesses
◼ Inverser le sens de rotation des roues (irréversibilité des moteurs thermiques) ➔ Boite de vitesses
◼ Interrompre l’acheminement de puissance ➔ Embrayage
◼ Répartition de puissance (gauche / droite & avant / arrière) ➔
Différentiel27
Architecture de la ligne de transmission
◼ Un système de transmission se compose généralement de:
◼ Un volant moteur
◼ Un embrayage
◼ Une boîte de vitesses
◼ Un arbre de transmission
◼ Un différentiel
◼ Essieux
◼ Il existe différentes formes de systèmes de transmission de puissance ayant chacun des niveaux de complexité différents
Gillespie: Fig 2.4
Embrayage à sec – commande manuelle
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Embrayage à sec – commande manuelle
Position embrayéeEmbrayage fermé
Position débrayéeEmbrayage ouvert
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Systèmes de couplage hydraulique
◼ Utiliser l’énergie hydro cinétique pour transférer en douceur de la puissance entre le moteur et la transmission tout en multipliant le couple de sortie
◼ La roue solidaire de l’arbre d’entrée joue le rôle de pompe tandis que la roue solidaire de l’arbre de sortie agit en turbine
◼ On peut ajouter une roue fixe (stator) pour un meilleur rendement hydraulique
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https://www.youtube.com/watch?v=0oCQVkUePV0
Puissance et efforts de traction aux roues
◼ Rendement des embrayages:
◼ Friction sèche h=100%
◼ Coupleur hydraulique: h=90%
Convertisseur hydrocinétique32
La boîte de vitesses
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La paire engrenage
◼ Deux roues dentées en prise se comportent comme de deux cylindres de diamètres d01 et d02 roulant l’un sur l’autre
◼ Si il n’y a pas de glissement, on peut écrire
◼ Soit le rapport de réduction i
◼ Un engrènement extérieur donne lieu à une inversion du sens de rotation alors qu’un engrènement sur une denture intérieure (comme pour les poulies et les chaînes) préserve le sens de rotation
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Principe de la boîte de vitesses
Principe de la boîte de vitesses
Arbre d’entrée
Arbre de sortie
Arbre secondairePrise directe
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Chemin de la puissance dans la boîte
Point mort
1ère 2ème
3ème R
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Commande de boîte de vitesses
Sélection d’un rapport37
Commande de boîte de vitesses
Sélection d’un rapportet d’une tringle
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Synchronisation
◼ Lors de tout changement de vitesse, les
vitesses initiales des pignons à mettre en prise
diffèrent.
◼ Pour éviter le chocs (entre pignons pour les
dentures droites, entre les crabots pour les
dentures hélicoïdales), il faut synchroniser les
vitesses de rotations.
◼ On utilise un synchroniseur
◼ Le synchroniseur joue le rôle d’embrayage
conique entre le baladeur et le pignon
◼ Les deux éléments tournant désormais à la
même vitesse, les crabots peuvent s’engager
sans bruit.
La boîte automatique
◼ L’élément de base des systèmes de réduction des boîtes automatiques = le train épicycloïdal
Sun = planétaire Planet = satellite Annulus = Couronne40
La boîte automatique
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La boîte automatique
Principle of an automatic gear box based on double planetary gear trains
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Freins actionnés par pistons
hydrauliques
Embrayages actionnés par
pistons hydrauliques
CVT : Système Van Doorne
◼ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
◼ En modifiant la distance entre les deux faces des poulies coniques, le rayon effectif des poulies peut être modifié et par là le rapport de réduction.
◼ A l’origine, modification par un système mécanique basé sur un dispositif avec des poids centrifuges et un moteur à actionnement par dépression.
◼ Actuellement, système contrôlé par un microprocesseur.
◼ PERFORMANCES
◼ Rapport de réduction variable dans un rapport 4 à 6.
◼ Efficacité variable avec le couple d’entrée et la vitesse de rotation
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Le différentiel
PRINCIPE DU DIFFÉRENTIEL
Arbre d’entrée (moteur)
Arbre sortie (roue)
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Le différentiel
◼ Le différentiel est un dispositif permettant de diviser le couple entre deux arbres de sortie.
◼ Pour les essieux, le différentiel divise le couple entre roue droite et gauche.
◼ Lorsque le véhicule est en virage, le différentiel permet un mouvement à vitesses différentes entre les essieux et les roues
Forces de propulsion
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Puissance et efforts de traction aux roues
PUISSANCE AUX ROUES
◼ La puissance aux roues est directement liée à la puissance du moteur via le rendement de la transmission h
◼ Rendement h :
En première approximation on propose:◼ Boîte de vitesses rapport en prise directe: h = 100%
◼ Boîte de vitesses rapport sans prise directe: h = 97,5%
◼ Pont et ligne de transmission: h = 97,5 - 98,5%
Puissance et efforts de traction aux roues
VITESSE AUX ROUES
◼ Lien entre vitesse de rotation de la roue et vitesse d’avance
◼ Rapport de réduction i>1
◼ Vitesse de translation et vitesse de rotation des roues
◼ R/i: longueur de transmission: distance d’avance par tour de moteir
Puissance et efforts de traction aux roues
FORCES AUX ROUES
◼ Puissance aux roues et puissance moteur
◼ Il vient
◼ Force aux roues
Diagrammes de la puissance et de la force aux roues
v
I
II
III
IV
◼ Pour tracer la courbe, il faut:
◼ Multiplier l’échelle des abscisses par R/i
◼ Multiplier les ordonnées par h i/R
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Enveloppe descourbes de forcepour les différents rapports en 1/v
Diagrammes de la puissance et de la force aux roues
Proues(v)
v
h Pmax
I II III IV
Critères de performance
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Critères de performance
◼ Critères en vitesse stationnaire (constante)◼ Vitesse maximale
◼ Pente maximale franchissable
◼ Pente franchissable à une vitesse donnée
◼ Accélérations et reprises◼ Accélérations : 0-60 km/h, 0-100 km/h, 0-200 km/h
◼ Accélérations : 1000 m, 2000 m départ arrêté
◼ Reprises : 40-60 km/h, 40-120 km/h, 90-120 km/h
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Critère de performance stationnaire
◼ Vitesse constante ➔ Egalité entre forces de traction et forces
de résistance
◼ Ou sous forme de puissance: la puissance développée par le moteur compense celle dissipée par les forces de résistance (aérodynamique, pente…)
◼ La performance est déterminée par le point d’intersection entre les courbes de forces aux roues et des forces de résistance
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Critère de performance stationnaire
◼ Accélérations et reprises ➔ Le supplément de forces de traction
permet d’accélérer le véhicule
◼ Soit
◼ Une grande force nette donne lieu à une accélération importante
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Plus grande vitesse maximale
◼ Les forces de résistances augmentent rapidement avec la vitesse
◼ On a l’égalité des puissances motrices et des forces résistantes
◼ La plus grande vitesse maximale est obtenue en utilisant la toute la puissance disponible c.-à-d. la puissance maximale.
◼ Cela permet de calculer le plus grand rapport de boite
v
I
II
III
vmax
IV
Fa
Frlt
Plus grande vitesse maximale
Max speed of the vehicle
Pente maximale franchissable
◼ Pour calculer la pente maximale franchissable, deux critèressont en concurrence:
◼ La puissance et la force disponible pour la traction
◼ La force maximale transmissible par les roues régie par la limite du coefficient de friction roue - sol
◼ 1/ Force de résistance due à la pente
◼ 2/ Limitation due au coefficient de friction
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Etude des performances à l’aide du diagramme des forces
v
I
II
III
IV
Vmax
mg sin3
max
mg sin4
max
Fa
Frlt
Pente maximale franchissablepour un rapport donné
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Etude des performances à l’aide du diagramme des forces
v
I
II
mg sin1
max
mg sin1
maxmax
Sliding clutch
Fa
Frlt
Pente maximale franchissabledans le 1er rapport
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Accélérations et reprises
◼ En régime variable: La force utile permet de calculer facilement l’accélération disponible
◼ Les accélérations sont calculées en résolvant l’équation de Newton
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Vitesse en fonction du temps
◼ La solution de cette équation différentielle donne aussi pour différente valeur de V la relation t=f(V)
◼ La relation directe V=g(t) s’obtient en inversant la fonction t=f(V)
◼ Les changements de rapport de boite peuvent également être pris en compte
G. Genta Fig 4.21: Vitesse en fonction du temps. Prise en compte des changements de rapport
Consommation
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Introduction
◼ La consommation des véhicules est devenu un facteur très important
◼ Elle dépend d’un nombre de facteurs:
◼ Les caractéristiques de consommation du moteur
◼ Les caractéristiques de la transmission (rapport de réduction, rendement)
◼ Le poids du véhicule
◼ La résistance aérodynamique
◼ La résistance au roulement
◼ Le cycle de conduite (conditions de conduite)
◼ Le comportement du chauffeur...
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Consommation du moteur thermique
◼ La consommation spécifique du moteur est la quantité de carburant (mf) utilisée pour produire un travail W donné:
◼ Pour un fonctionnement en régime variable:
◼ La consommation spécifique dépend du point de fonctionnement du moteur
◼ Elle est cartographiée sur le diagramme puissance ou couple en fonction du régime
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Consommation spécifique du moteur
Wong. Fig. 3.41 et 3.42Moteur essence
Moteur diesel
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Consommation spécifique du moteur
◼ Aujourd’hui avec le défi climatique lié aux émissions de CO2, il est courant d’exprimer la consommation en émissions de CO2.
◼ Compte tenu de la composition chimique moyenne des carburants, on peut établir un équivalent entre le litre de carburant et la masse de CO2
émise
g CO2 / litre
Essence 2 360
Diesel 2 730
Gaz naturel 1 891
Propane 1 500
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Consommation spécifique du moteur
◼ Exercice:
◼ Une consommation normalisée d’essence de 5 l équivaut à une émission 5*2360 /100 = 118 gr CO2/km
◼ L’objectif de 120 g de CO2 par km équivaut à
◼ 120 *100/2360 = 5,08 l/100 km en essence
◼ 120 *100/2730 = 4,39 l/100 km de Diesel
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Consommation des véhicules
◼ Pour les véhicules, on préfère souvent parler de consommation pour une distance parcourue
◼ En Europe: consommation aux 100 km: [litres / 100 km]
◼ Aux USA: distance parcourue par galon consommé (fuel economy) [miles per gallon]
◼ Relation entre les deux:
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Consommation des véhicules
◼ Calcul de la consommation B [L/100 km] en intégrant le débit volumique instantané de carburant [L/s] consommé durant un parcours de durée totale T:
◼ Le débit volumique instantané est fonction de la consommation spécifique be, de la puissance instantanée requise et de la masse volumique du fuel:
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Consommation pour un cycle à vitesse variable
◼ Pour un cycle de conduite variable, on calcule la consommation à chaque instant en fonction de la puissance moteur à fournir et du régime moteur
◼ On note l’influence de
◼ la masse (forces d’inertie et de pente, force de résistance au roulement)
◼ le Cx et les forces aérodynamiques
◼ le coefficient de résistance au roulement
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Consommation pour un cycle à vitesse variable
◼ Influence des paramètres sur la consommation
◼ Masse du véhicule
◼ Aérodynamique
◼ Résistance au roulement
◼ En général, pour une voiture on estime les gains de consommation suivant en fonction d’une amélioration de 10% des paramètres masse, Cx et f:
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Consommation des véhicules
◼ Le travail produit peut servir à
◼ Augmenter l’énergie potentielle (force de pente)
◼ Augmenter l’énergie cinétique = accélération. Un parcours avec beaucoup d’arrêts et de démarrages est plus consommateur d’énergie
◼ Vaincre la résistance aérodynamique, les résistances au roulement (en fonction de la vitesse, des réglages, etc.)
◼ L’utilisation du frein moteur
◼ L’arrêt du moteur lors des arrêts (stop/start system)
◼ Du choix des paramètres : point de fonctionnement, rapport de boîte, violence des accélérations…
◼ La consommation dépend fortement du cycle de conduite et du conducteur !
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Consommation des véhicules
◼ Conclusion: nécessité de définir des conditions standards pour une comparaison objective ➔Notion de cycles de conduite
◼ Les cycles de conduite = parcours standardisés au cours desquels la vitesse, l’accélération et les rapports de boîte pour les boîtes manuelles doivent être suivis à chaque instant selon les spécifications du cycle.
◼ Deux types de cycles:
◼ Les cycles réalistes: sont déduits directement d’observation du trafic.
◼ Les cycles synthétiques sont élaborés à partir de vitesses et d’accélérations obtenues à partir d’observations classées et pondérées en fonction de leur durée et de leur fréquence
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Cycles US
◼ Les cycles US sont définis par l’EPA (Environment Protection Agency).
◼ Cycles réalistes
◼ Différents
◼ Le cycle FTP75 (Federal Test Protocol) est un cycle
◼ Le cycle HWFET est un cycle autoroutier
◼ Le SC03 et le US06, cycles agressifs et avec air co.
◼ Ils servent à la détermination de la consommation
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US Urban Emissions and Fuel Economy test (FTP75)
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US Highway Fuel Economy Test (HWFET)
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Cycles US
◼ Plusieurs inconvénients:
◼ Procédure assez lourde à mettre en œuvre du point de vue pratique et technique (cycle compliqué)
◼ Véhicules classés en catégorie de poids, de sorte que la masse prescrite n’est pas la masse réelle sur la route
◼ Etude de sensibilité de la masse n’est pas possible
◼ Discordance entre études (masse exacte) et tests officiels (masse prescrite en catégorie)
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Cycles US et cycle poids lourds
Cycle New York city pour bus urbains
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Cycle européen
◼ Jusqu’en 1978, chaque pays avait ses règles propres
◼ Les premiers cycles
◼ Premiers cycle des années 1970: E-75 et E-80.
◼ Consommation souvent mesurée sur les cycles américains
◼ En 1978: réglementation 80/1266/EEC et indicateur EUROMIX
◼ Cycle urbain
◼ consommation à vitesse constante à 90 et 120 km/h
◼ Consommation composite EUROMIX:
◼ En 1996: nouveau cycle européen (NEDC) pour la mesure à la fois de la consommation et des émissions dans la CE
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Cycle européen
Partie extra urbainePartie urbaine: 4 fois le cycles de base
Nouveau cycle européen (1996)
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Cycle européen
◼ Le nouveau cycle européen est
◼ valable pour la consommation et les émissions de polluants des voitures et des véhicules utilitaires légers
◼ remplace les parties à vitesse constante à 90 et 120 km/h par une partie périurbaine de vitesse moyenne plus lente
◼ moins sensible à l’aérodynamique que l’EUROMIX et son influence quasi identique à l’EPA.
◼ phases d’accélération augmente l’influence de la masse
◼ représente une image de la situation de conduite européenne
◼ Est souvent critiqué parce que
◼ il ne représente pas une situation réelle de conduite
◼ autres cycles d’associations et magazines d’automobile (ex. ADAC)
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Cycle SORT pour les bus
◼ Proposition de la UITP: cycles SORT (standardized on-road test) pour les bus
SORT 1 : Heavy urban SORT drive cycle
SORT 2: Easy urban SORT drive cycle
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WLTP
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NEDC WLTP
Cycle de test Cycle de test uniqueCycle dynamique plus représentatif des conditions de conduite réelle
Durée du cycle 20 minutes 30 minutes
Distance du cycle 11 kilomètres 23,25 kilomètres
Phases de conduite2 phases, 66 % de conduite urbaine et 34 % de conduite rurale
4 phases plus dynamiques, 52 % de conduite urbaine et 48 % de conduite rurale
Vitesse moyenne 34 km/h 46,5 km/h
Vitesse maximum 120 km/h 131 km/h
Influence des options individuelles
Le NEDC ne tient pas compte de l’impact sur les émissions de CO2 et sur la performance énergétique
Les caractéristiques additionnelles (pouvant varier selon les modèles) sont prises en compte
Changements de vitesse Changements de vitesse fixesPoints de passage calculés pour chaque véhicule
Températures de testMesures réalisées entre 20 et 30 °C
Essais réalisés à 23 °C, CO2
corrigé à 14 °C
WLTP
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Banc à rouleaux
◼ La réalisation des différents tests de consommation et d’émission doit être fait dans des conditions d’environnement maîtrisées.
◼ Le banc à rouleaux est un dispositif expérimental qui permet de reproduire les conditions de fonctionnement du véhicule sur la route au sein d’un laboratoire
◼ Le banc à rouleaux consiste en un ou deux rouleaux menés par les roues motrices et connectés à un système d’absorption de puissance capable de contrôler la charge appliquées au rouleaux et aux roues du véhicule.
◼ Un dispositif de contrôle et d’acquisition permet de contrôler la vitesse, la force aux roues et d’enregistrer les mesures
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Banc à rouleaux
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Banc à rouleaux
Mise en place du véhicule sur le banc
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Banc à rouleaux
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Banc à rouleaux
◼ Avantages du banc à rouleaux:
◼ Possibilité de tester les performances du véhicule complet ou d’un moteur monté sur véhicule
◼ Pas nécessaire de retirer le moteur du véhicule
◼ Simplifie la procédure
◼ Tient compte de l’environnement
◼ Désavantages
◼ Précision et répétabilité plus faible qu’un banc moteur (perte dans la ligne de transmission, glissement des pneumatiques)
◼ Accessibilité des capteurs limitée
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Banc à rouleaux
◼ Utilisation des bancs à rouleaux
◼ Effectuer une vérification rapide de la puissance
◼ Réaliser des tests supplémentaires sur le moteur
◼ Mesurer les pertes de la ligne de transmission
◼ Réaliser des tests requérant la puissance précise développée par le véhicule
◼ Effectuer des tests exigeant la présence du véhicule complet pour la mesure de la consommation, des émissions, du bruit…
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