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au cœur de la ville, les campus urbains Plongée au cœur des établissements du Groupe IONIS twitter + facebook = education 2.0 ? Appréhender les réseaux sociaux lorsque les entreprises recommandent l’ISEG Les étudiants de l’ISEG vus par les professionnels la renaissance de l’ICS Bégué Une école de référence pour les missions de la comptabilité et de la gestion 7 le magazine de ionis education group octobre 2009

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Page 1: IONIS Mag 7

au cœur de la ville, les campus urbainsPlongée au cœur des établissements du Groupe IONIS

twitter + facebook = education 2.0 ?Appréhender les réseaux sociaux

lorsque les entreprisesrecommandent l’ISEGLes étudiants de l’ISEG vus parles professionnels

la renaissance de l’ICS BéguéUne école de référence pour les missions de la comptabilité et de la gestion

7le magazine de ionis education group • octobre 2009

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sommaire

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pages 4/7

ils écrivent, ils enseignent

à la rencontredes professeursqui publient

Pages 18/30> au coeur des écoles • Page 31> agenda • Pages 40 /44> portraits d’anciens • Pages 45/47> nominations

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lorsque les entreprisesrecommandentl’ISEG

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la renaissancede l’ICS Bégué

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ingénieurs et expertss’approprientl’Unesco

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Twiter + Facebook = éducation 2.0 ?

interview

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dossier : au cœur de la ville,les campusurbains

Rédaction : Mathias Bocabeille > [email protected] Charlène Tardif > [email protected]

Conception graphique :Alice Mascarell > [email protected]

Directeur de la rédaction :Marc Drillech > [email protected] > 01 44 54 13 10

EDUCATION GROUP Retrouvez nos informations quotidiennes sur IONIS onlinewww.ionis-online.com

IONIS Education Group

2, rue des Quatre Fils 75003 ParisTél. : 01 44 54 13 06 Fax : 01 42 71 15 21

www.ionis-group.com

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éditopar Marc Sellam, président de IONIS Education Group

Question de mentalitéS’il est admis qu’un jeune sorte trans-

formé de cinq années d’études supérieures,on impute souvent cela aux conséquencesnaturelles de l’enseignement, à l’enrichisse-ment de ses connaissances. Or ces périodesessentielles dans la consolidation de l’iden-tité agissent à un autre niveau, profond : celuide l’état d’esprit, du corpus de valeurs, cequ’on peut nommer la mentalité.

Depuis une trentaine d’années nous nousconfrontons quotidiennement aux questionsde formation, d’éducation, d’exclusion et d’in-sertion, de progression sociale et de sens del’entreprise. Nous avons compris, en étantplus libres que d’autres dans le rapport en-tretenu entre nos institutions et les universprofessionnels, que notre vocation n’était pasde « livrer des matières intellectuelles finies »sous forme de cours, de conférences… C’estle minimum, la « dette » que nous devonsnous imposer.

Notre mission est d’aller au-delà et de doterle jeune de valeurs plus immatérielles, fruitsde son expérience au sein de l’école, lors deses stages, au fil de ses rencontres, dans lavie associative, pendant ses voyages ou lorsde missions qu’il a menées avec d’autres du-rant de longs mois de travail.

Notre « don », ce que nous apportons et quiva au-delà des programmes, c’est de permet-tre à chaque étudiant de solidifier sa person-nalité, de se déterminer sur un ensemble devaleurs, d’y voir clair sur ce qu’il veut deveniret sur les moyens appropriés, de comprendreet penser son rôle dans la société.

Travailler sur les mentalités ne signifie pasimposer un modèle unique. Nos écoles fonc-tionnent à partir de quelques convictions etvaleurs, d’une vision de la vie, une « weltan-schauung » qui sert de guide et de boussole.C’est finalement « ce qui reste quand les

cours sont oubliés », quand l’obsolescenceoblige à renouveler les connaissances.

C’est ce qui guide la relation aux autres, lecomportement dans l’entreprise, le sens desambitions, la manière de vivre sa vie profes-sionnelle et aussi personnelle.

Quand on analyse nos quinze écoles et leurspoints communs, même si des différences fla-grantes existent, on relève des constantes quiforment ce « code génétique de groupe » quiest le nôtre.

Learning by doing. La valorisation du concret,l’importance de la « culture projet », sont da-vantage que des moyens pour simplifier l’en-seignement et séduire des étudiants pastoujours orientés vers l’effort intellectuel. Ils’agit même d’une démarche opposée. Afinde valoriser ce dernier, mieux vaut une im-mersion rapide et immédiate dans le monde «tel qu’il est », avec ses contraintes et ses pe-santeurs. L’étudiant, mis en condition et ensituation, se trouve alors dans l’obligation depasser par la théorie pour trouver les meil-leures solutions.

Chacun ensemble. Derrière ce jeu de mots sesitue une caractéristique des entités dugroupe, feedback des réalités des entre-prises. Le succès ne consiste plus à réussirseul contre les autres, obsédé par son clas-sement et par soi-même. La réussite se pra-tique en équipe, au terme d’une démarche deprojet qui doit rassembler et mélanger lespersonnalités et non les additionner. Nousappliquons depuis longtemps cette dé-marche, dans nos prépas ou nos pédago-gies…

L’honneur d’entreprendre. Nous ne nouspensons pas comme « l’usine de formationdes patrons du Cac 40 » mais comme des ins-titutions qui forment des personnalités diffé-rentes à des métiers et des secteurs trèsdivers. Notre but est d’insuffler partout un es-prit d’entreprendre, cette idée que « tout est

possible ». Il ne s’agit pas de faire croire à nosétudiants qu’ils sont les meilleurs, qu’ils ap-partiennent à une « élite », l’opposé de nosconvictions et de nos valeurs. Nous voulonsles mettre en situation de croire en eux,d’oser, de se mesurer à leurs ambitions. Au-jourd’hui c’est une fierté de savoir que plu-sieurs dizaines d’entreprises ont encore étécréées cette année par nos Anciens.

Le parti du changement. Nos enseignementsvalorisent le changement. L’incertitude, lesrisques de mutations ou les opportunitéssont des fondamentaux de l’enseignementmoderne. Nous retravaillons chaque annéenos programmes pour ne pas nous enfermerdans l’habitude et le passé, quitte à oser desremises en cause difficiles. C’est le prix àpayer pour former des jeunes qui réussirontdurablement dans la vie professionnelleparce qu’ils auront appris à chercher autre-ment, à s’auto-former, à être les moteurs deleur propre changement.

L’anti-modèle. Notre modèle est finalementcelui d’être un anti-modèle en refusant la notion même de standardisation. Nousvoulons former la nouvelle intelligence des entreprises, des jeunes qui réfléchissentsur eux-mêmes, qui assument leur formation,capables de se dépasser, de se remettre encause. Pour cela il faut refuser les confor-mismes. Nous avons des écoles d’ingénieurset d’experts, des écoles reconnues et d’autresqui adoptent des modèles pédagogiques trèsdifférents… La seule certitude c’est quechaque école assume la qualité et la moder-nité de son enseignement, une forte implica-tion de ses enseignants, la conscience de sesresponsabilités, la compréhension que samission va au-delà des connaissances pourenrichir des personnalités et des mentalités.

Excellente rentrée pour vous toutes et voustous, familles et nouveaux étudiants, étudiants déjà expérimentés, enseignants etnouveaux diplômés.

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À la rencontre des professeurs du Groupe IONIS qui publient.

Quel impact ont les marchés financiers surl’économie réelle ?

C’est une question que l’on me pose souvent.Les marchés financiers ont vu le jour pourpermettre aux entreprises – et donc à l’éco-nomie – de se développer en levant des fondsautrement que par endettement bancaire ;c’est l’idée maîtresse que j’expose tout aulong de mon ouvrage. Dans le dernier chapi-tre de mon livre je démontre que, malheureu-

sement, cette idée a été dévoyée et qu’au-jourd’hui on aboutit à une crise parce que desagents économiques (banques, fonds spécu-latifs…) cherchent à faire de l’argent avec del’argent : employant des techniques finan-cières complexes, ils ont cherché à augmen-ter leur rentabilité tout en externalisant lerisque. Cette véritable usine à gaz a fini parexploser, avec pour conséquences des res-trictions fortes dans la distribution de crédits

aux entreprises et aux ménages. C’est par cecanal du crédit que la crise des subprimes, audébut uniquement financière, a contaminél’économie réelle.

Est-ce un fantasme de vouloir réguler cesmarchés ?

Après la crise de 1929, la régulation est deve-nue une certitude dans les débats politiques.Curieusement, dans les années 80 marquéespar le renouveau du libéralisme incarné parThatcher et Reagan, on repart sur l’idée que larégulation étouffe l’économie et, dès lors, oncommence à détricoter les réglementations.Aujourd’hui, après la crise de 2000-2001 d’In-ternet et des nouvelles technologies et celleactuelle des subprimes, on semble redécou-vrir la nécessité d’une régulation mondialecomme lors du G20. Il était pourtant parfaite-ment irréaliste (et irresponsable !) de croireque les intérêts égoïstes et divergents desagents économiques puissent se coordonnernaturellement sur un marché en l’absence decontrôles et de sanctions. Les hedge funds ensont une illustration parfaite : ces fonds, quine sont soumis à aucune véritable réglemen-tation prudentielle, ont pris des risques fara-mineux dans leurs opérations spéculativespour dégager une rentabilité record, certainess’étant malheureusement soldées par despertes abyssales… En définitive, réguler lesmarchés financiers n’est pas un fantasme,mais une nécessité absolue !

Raphaël Didier, professeur d’économie et de finance à l’ISEG Strasbourg, est l’auteur d’un ouvrage sur le rôle des marchés financiers à destination du grandpublic. Il y livre quelques clés afin de mieux compren-dre la crise actuelle, sous forme de questions-réponses. Entretien.

Diplômé de l’IEP de Strasbourg, Raphaël

Didier est professeur d'économie et de

finance en école de commerce. Passionné par

l'économie internationale et financière ainsi

que par l’économie d'entreprise, il a colla-

boré à l’écriture de plus d’une vingtaine

d’ouvrages de référence sur ces sujets.

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Malgré cette crise, on a le sentiment au fondque rien n’a changé…

C’est totalement vrai. Quelque part on a enviede dire : « rien n’a changé, on repart commeen 14 ». Le meilleur exemple que l’on puissedonner, c’est que le plan Geithner (NDLR :plan visant à débarrasser les banques deleurs actifs toxiques, du nom du secrétaireaméricain au Trésor, qui sollicite l'aide dusecteur privé) laisse de nouveau la possibilitéde rémunérer les financiers sans plafond.Alors que les banques ont été sauvées avecdes fonds publics pour la plupart, elles se dé-pêchent désormais de rembourser les aidespubliques qui leur avaient été octroyées pourrelancer le marché du crédit, ceci, dansl’unique but de se débarrasser des restric-tions dont ont été assorties ces aides pu-bliques.

Si le secrétaire américain au Trésor considèreces remboursements comme un signe encou-rageant de la remise sur pied du secteur fi-nancier, ils sont surtout l’illustration d’uncomportement parasitaire que l’on pourraitrésumer ainsi : merci de m’avoir sauvé de lanoyade, à la prochaine fois ! Il y a donc fort àparier que les banques vont reprendre leuractivité dans la même optique qu’avant lacrise… A moins qu’il y ait un véritable consen-sus politique pour changer le système, et pasuniquement des effets d’annonce lors d’unG20.

N’assistons-nous pas à la rupture entre cesmarchés et le public ?

Cette rupture est consommée depuisquelques temps déjà. Les marchés financiersne sont ainsi plus vus que sous l’angle del’enrichissement à court terme que trahissentdes expressions telles que «  jouer enbourse », « gagner contre le marché », etc.Ils se sont progressivement déconnectés del’économie réelle au point que le grand publicne sait même plus vraiment à quoi ils peuventbien servir. Et la crise des subprimes a achevéde convaincre les gens que les marchés sontréservés à une élite qui arrive à s’enrichir enfaisant porter le risque aux autres…

Vous donnez de nombreuses conférences.Quelles sont les questions que l’on vouspose le plus fréquemment ?

Les gens me posent souvent des questionstrès proches de celles des étudiants de l’ISEG.Elles sont liées à la difficulté à comprendre cequi se passe réellement sur les marchés, tant

les produits sont devenus so-phistiqués et les logiquesd’utilisation opaques. Ainsi, lapremière question que l’onme pose fréquemment est enrapport avec cette ruptureentre les marchés et le publicque nous évoquions à la ques-tion précédente : « à quoi ser-vent les marchés financiers à part faire de l’argent  ?  ». Ensuite, on me demande sou-vent  :  «  quand allons-noussortir de la crise ? » ou « va-t-on changer de système ? »,des questions qui en appel-lent une litanie d’autres,comme de savoir s’il étaitjuste ou non d’aider lesbanques avec tant d’argentpublic…

Justement, quand allons-nous sortir de la crise ?

Mon opinion personnelle estque nous avons encore pourun bon moment (pardon pourmon pessimisme…). Nous ris-quons en effet d’assister à une « sortie decrise en U » : l’économie va encore plongerdans les mois à venir, notamment en France,car nous avons un temps de retard sur lesEtats-Unis. Succédera alors une sorte de ma-rasme qui va durer de 10 à 18 mois. Après seu-lement on pourra enfin espérer une reprisequi sera probablement lente et inégale selonles pays. Pour être concret, jusqu’à la fin2010, je ne vois pas de sortie malheureuse-ment…

Existe-t-il une spécificité du marché finan-cier français ?

Oui, le marché français est pour l’instant spé-cifique. Le marché américain est un marchéancien, très développé qui permet de fairedes choses que l’on ne peut pas faire dans lereste du monde. Le marché français est lié àune vision hexagonale des entreprises, avecdes participations croisées entre les grandsgroupes et des administrateurs qui siègentdans plusieurs conseils d’administration.Nous avons une notion du capital, et donc desmarchés, qui reste encore très patrimonialepour l’instant, mais qui le devient de moinsen moins.

L’affaire Kerviel peut-elle être le fait d’unhomme seul ?

On a peine à y croire au vu des sommes an-noncées : 4,9 milliards d’euros pour un seulopérateur ! Avec des élèves de l’ISEG Stras-bourg j’ai eu l’occasion de démonter le méca-nisme de traitement d’un ordre passé par untrader dans une salle de marché. Cela néces-site de faire appel à beaucoup de personnesau travers de procédures très formalisées, au-tant en comptabilité pour récupérer des fondsqu’au sein d’une chambre de compensation.De plus, de nombreux systèmes de sécuritésont mis en place pour éviter ces pertes abys-sales. Sur ce point, il est d’ailleurs surprenantqu’on n’ait pas coupé la position de JérômeKerviel plus tôt, car les traders n’ont pas ledroit de dépasser une certain montant, et ced’autant plus qu’il n’était jusque lors pas unecélébrité dans le métier. Il est par conséquentdifficile d’imaginer que toutes ces personnesn’ont rien vu surtout lorsque les appels defonds ont atteint des montants astrono-miques. Sauf à considérer que le contrôle desrisques est totalement défaillant…

« Les marchés financiers en clair »

de Raphaël Didier (Editions Ellipses)

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Marie-Cécile Navesprofesseur de culture générale en Prépa ISG,vient de publier un ouvragede vulgarisation scienti-fique sur la généalogie desnéoconservateurs améri-cains et leur influence, en particulier auprès de George W. Bush.

« On connait leur impact géopolitique, notamment à travers la guerre en Irak, maison sait moins que leur histoire est bien plusancienne, explique l’auteur. Elle remonte ini-tialement à une tradition américaine de l'ex-pertise de la fin du 19e siècle, puis auxdémocrates anti-staliniens de la guerre froideet à des intellectuels comme Irving Kristol etDaniel Bell. Si le grand public connaît lescontours de la politique extérieure agressivedes néoconservateurs, il est moins familieravec leur idéologie sur le plan intérieur avecla régulation du Welfare State (Etat Provi-dence) et la critique du multiculturalisme quis’illustre dans le refus de la discrimination po-sitive, en particulier dans le système scolaire et universitaire. »

C’est un mouvement global qui « influenceaussi la pensée politique dans son ensembleavec la mise en place de think tanks, de clubs de réflexion et de revues influentes,chargés de propager ces idées dans lessphères politique, médiatique et éditoriale »,par exemple via des ouvrages comme Le Choc des civilisations de l’universitaire Sa-muel Huntington, paru en 1996. La collusionavec le milieu économique est également trèsforte.

Désormais, les néoconservateurs se retrou-vent principalement dans le parti républicain,en plein délitement depuis l’électiond’Obama. Bien qu’ils ne soient plus au pouvoir, leur audience reste importante, aux Etats-Unis comme en Europe, avec des réseaux encore actifs. « Ils préparent

aujourd’hui dans l’ombre leur retour aux affaires et sont très attentifs à la politique dunouveau président américain, en particulierau Moyen-Orient. La plupart ne lui sont pas sihostiles qu’on pourrait le penser. Dès novembre 2008, le néoconservateurFrancis Fukuyama lui avait même apporté sonsoutien », explique Marie-Cécile Naves.

« La fin des néoconservateurs ? »

de Marie-Cécile Naves (Editions Ellipses)

Constantin Constantinides, jeune enseignant-chercheur de l’ESME-Sudria,Pôle de Recherche en Imagerie Appliquée à la Médecine (PRIAM) entame unethèse de doctorat sur l’analyse de la fonction myocardique.

« Mes premières recherches portent sur l’ana-lyse quantitative des volumes ventriculaireset de la masse myocardique en Imagerie parRésonance Magnétique (IRM), expliqueConstantin Constantinides. Concrètement, jedéveloppe une application logicielle permet-tant d’automatiser un certain nombre de me-sures qui vont permettre de dresser un bilanprécis des séquelles de l’infarctus. Cette au-tomatisation devient nécessaire, car au-jourd’hui nous disposons de séquencesd’images tridimensionnelles, c'est-à-dire devolumes à 4 dimensions, ce qui rend leur ex-ploitation visuelle longue et fastidieuse. Cetravail nécessite des compétences pluridisci-plinaires, allant de connaissances anato-miques et fonctionnelles sur le cœur à des

compétences en ingénierie ; heureusementje suis bien entouré, puisque je suis amené àtravailler avec des cardiologues issus du mi-lieu hospitalo-universitaire, des chercheurs, des ingénieurs…

Les difficultés de mon travail sont liées à l’information contenue dans les images.Dans certaines zones, les images présententun contraste insuffisant pour permettreune bonne segmentation des ventricules car-diaques sans émettre d’hypothèses sur laforme géométrique ou sur l’évolution tempo-relle. Or, si pour le ventricule gauche on peututiliser des informations a priori (le ventriculegauche est de forme quasi-circulaire), pour leventricule droit ce n’est pas toujours possi-

ble, du fait de sa grande variabilité d’un sujetà l’autre. Chaque cœur est différent, ce quirend la tâche complexe… et fascinante. »

Ses travaux se déroulent en étroite collabo-ration avec le Laboratoire d’Imagerie Fonctionnelle de l’INSERM (Institut Nationalpour la Santé et la Recherche Médicale) et ontdéjà donné lieu à plusieurs publications.

« Développement et évaluation d'un

algorithme de segmentation automatisée des

ventricules gauche et droit sur des images

ciné d'IRM » de Constantin Constantinides

dans la revue « Ingénierie et Recherche

Biomédicale » (IRBM), à paraître.

Docteur en Science politique, Marie-Cécile

Naves a été assistante de recherches au Cen-

tre Interdisciplinaire de Recherches (2001-

2007). Elle est aujourd’hui assistante de

recherches sur le projet Vox Internet et char-

gée de cours à Paris VIII, XII et XIII. Ses thèmes

de recherche portent sur la sociologie des

intellectuels, le multiculturalisme, le com-

munautarisme, le racisme et l’analyse des dis-

cours.

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« Ce thème me semble important, expliquel’auteur, car il s’agit d’une ‘interface’ qui as-socie à la fois les relations internationales, lagéopolitique à une couverture historique desévénements. Il s’agit donc d’offrir aux non-spécialistes un angle original, avec des anec-dotes et des détails sur les dessous de faitsmarquants, car la grande Histoire est faite depetites histoires : l’occasion de constaterqu’au-delà de la dimension diplomatique,toute politique française, extérieure, est gé-néralement menée par des hommes qui relè-vent de la Défense, qu’ils soient en uniformespour les forces spéciales ou en civil pour lesservices secrets. »

Les forces spéciales. « Elles relèvent histori-quement du commandement des opérationsspéciales (COS) créé au début des années 90,mais avant que l’on parle spécifiquement de« forces spéciales », le corpus politique denotre pays puisait dans un ensemble d’unitéset de troupes ‘d’élite’. Il disposait ainsid’équipes de spécialistes qui rejoignent d’ail-leurs les services secrets dans leur savoir-faire : projetables n’importe où, par tous lesmoyens, terre-air-mer, et bientôt à traversl’espace. Elles interviennent de façon occultepour des opérations de secret défense ouclandestinement pour les services secrets. […]A l’échelle internationale, les services les plusen pointe sont anglo-saxons, français, israé-liens et russes. Viennent ensuite notammentles services iraniens et chinois. Historique-ment, les Anglais ont été précurseurs en la matière. Ils ont ensuite prodigué leurs en-seignements tant aux Américains qu’auxFrançais. »

Les dessous de moments-clés... Parmi lesanecdotes qui ont marqué l’auteur, M. LePautremat cite « la traque des criminels deguerre dans l’ex-Yougoslavie : il a fallu dépê-cher des hommes, comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne l’ont fait, pour effectuersur place des opérations de renseignement etessayer de localiser les personnes recher-chées. A terme, on procède – ou non – à leurarrestation en conformité avec le droit inter-national. […] Cet ouvrage recueille de nom-

breux témoignages liés à des crises et desconflits généralement connus, mais sous unangle inédit, tout en respectant le principe dusecret-défense. Certains interlocuteurs m’ontlivré des détails que je n’ai pas pu rapporter.D’autres, au contraire, ne m’ont pas tout ditcar les sujets sont souvent très sensibles,comme lorsqu’on évoque la crise au Rwandasur fond de procédure judicaire qui n’est tou-jours pas achevée aujourd’hui. »

… difficiles à collecter. « Ce fut un travail trèslong, une investigation intense, car noussommes dans une conjoncture où les gensont paradoxalement de plus en plus de mal àcommuniquer, à se confier. Tout semble pro-pice à une certaine confusion entre appré-hension d’être sanctionné, poursuivi, parconfusion entre récit relevant d’une certaineHistoire et des détails relevant du Secret-Dé-fense, ce qui n’est pas du tout du même aca-bit. Et puis il y a sans doute aussi l’effet de laformation professionnelle où tout porte à ladiscrétion, à l’abnégation aussi. On le voitbien lorsque l’on aborde les questions d’in-telligence économique ou de politique indus-trielle. Mais il existe aussi des appréhensions,réelles ou supposées, parfois exagérées.

Beaucoup des acteurs-témoins rencontrés,contactés étaient, dans un premier temps,partants pour s’exprimer. Mais en voyant leschoses se concrétiser, certains ont faitmarche arrière. A l’inverse, en constatant au-jourd’hui, la parution de l’ouvrage, certainsme font part de leur désir de me communi-quer de nouveaux faits, des détails, des ac-tions qui mériteraient d’être intégrés au récit.Ce qui prouve, au fond que c’est un ouvragequi ne sera jamais achevé, une pierre que l’onapporte à un édifice, un livre qu’il faudra re-prendre et compléter un peu plus : c’est untravail à la fois individuel et collectif, qui évo-luera, en même temps que les archives s’ou-vrent au fil des décennies. On le voit pour laSeconde Guerre mondiale par exemple, pourlaquelle, presque tous les aspects sont doré-navant accessibles. »

Replacer l’homme au cœur du système. « Onpeut regretter, qu’à travers l’histoire, tropsouvent les politiques usent et abusent de cetoutil militaire de qualité, que sont les forcesspéciales et les services secrets, et qu’ilsn’ont pas l’honnêteté d’assumer leurs déci-sions, leurs actes et leurs choix. En clair, c’estun vivier de femmes et d’hommes, inscritsdans l’histoire, dans une logique d’abnéga-tion au service de l’Etat, mais ce dernier neleur est pas véritablement reconnaissant. Onpeut citer le cas du Rainbow Warrior en 1985dans lequel des agents ont été littéralementsacrifiés, ce qui est inacceptable. Quand vousinterrogez certains grands fonctionnaires del’administration, ils expliquent que cela estnormal, raison d’Etat oblige. Pour ma part, jesuis convaincu qu’il faut désormais tourner lapage de cette approche qui est résolumentmalsaine ; raison d’Etat certes, mais il y a unmoment où les hommes politiques doiventassumer leurs choix. Il faut replacer l’être hu-main au cœur du système, car il ne faut pasperdre de vue que ce sont des hommes et desfemmes que l’on emploie. Le facteur humainest essentiel, comme cela doit être le casdans le monde de l’entreprise. »

« Les guerriers de la République : forces

spéciales et services secrets français »

(1970-2009) de Pascal Le Pautremat

(Editions Choiseul)

Pascal Le Pautremat intervenant en techniques jour-nalistiques et en économie internationale à l’ISEGNantes, ainsi qu’en géopolitique au profit des CMS de l’ISG. Spécialiste des crises et conflits contempo-rains, il vient de publier un ouvrage consacré auxforces spéciales et aux services secrets français de ces40 dernières années.

Pascal Le Pautremat, docteur en histoire

contemporaine, officier de réserve, est

spécialisé en histoire militaire. De 1999

à 2002 il a été chargé de mission au Centre

d'études d'histoire de la Défense (CEHD).

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Twitter + Facebook= Education 2.0 ?Yannick Lejeune, directeur Internet de IONIS Education Group

En quoi les réseaux sociaux constituent-ilsun tournant important de l’Internet ?

Il s’agit d’un phénomène de masse ayant accompagné l’entrée d’Internet dans tous lesfoyers, y compris les plus modestes. Les der-nières études montrent que les jeunes de 9 à17 ans passent autant de temps à surfer sur leweb qu’à regarder la télévision. Et si l’on s’enréfère plus spécifiquement aux ados sur unesemaine, on est à 9 heures passées sur les ré-seaux sociaux, principalement MSN et Face-book, pour 10 heures à regarder la télévision.La raison ? Les jeunes ne sont pas « passifs »dans leur manière d’utiliser Internet, ils sontdans une période de leur vie où ils veulent ex-périmenter, dialoguer et surtout, être accep-tés. D’où l’importance de faire partie d’unetribu en ligne, de multiplier ses contacts, depouvoir retrouver ses pairs.

Quel est le lien avec l’éducation ?

On estime que 96 % des 15-25 se connectentsur un réseau social au moins une fois par se-maine, la plupart, tous les jours. Leurs activités principales : le partage d’idées, deliens, de musique, de vidéos et de photos.Toutefois, 60 % des étudiants utilisent égale-ment ces réseaux pour leurs études qu’ils’agisse de poser des questions sur un cours,d’obtenir de l’aide pour un devoir ou de rece-voir un conseil pour un projet. Un des pointsintéressants est la multiplicité des répon-dants potentiels, on n’est plus limité aux 2-3copains disponibles. D’abord parce que lacommunication est souvent asynchrone, onlaisse le message et on attend la réponse. En-suite, parce que ce même message est diffuséà des dizaines, voire des centaines decontacts dont on peut imaginer que l’un d’en-tre eux répondra. Le rôle de nos établisse-

ments est d’accompagner l’appréhension deces outils par l’élève en lui enseignant lesbonnes pratiques qui lui permettront d’opti-miser son usage par une meilleure compré-hension de leurs possibilités.

Comment les écoles peuvent-elles accompa-gner ces transformations ?

Le premier point qui me vient à l’esprit est la résistance à « l’infobésité ». Il faut apprendre à nos élèves à résister au « tropplein » de données que génèrent ces réseaux.Comment sélectionner les sources ? Com-ment les vérifier ? Comment les trier ? C’estun point qui devient de plus en plus préoccu-pant car de nombreuses études cognitivestendent à montrer que cette surexpositiondes élèves à l’information diminue leur capa-cité d’attention sur le long terme. Nous étionsdans une société du « zapping » où l’attentionse fixait sur des tronçons télévisés dequelques minutes, nous sommes maintenantdans celle du « microblogging » dans laquelleles messages sont distribués en 140 carac-tères ! Au-delà de cela, les étudiants ont ten-dance à penser que si l’information estdisponible, il n’est plus nécessaire de la rete-nir. Il faut leur montrer que c’est partiellementfaux. Bien sûr, on peut aujourd’hui accéder àWikipedia, l’encyclopédie collective en ligne,depuis partout avec son téléphone mais en-core faut-il savoir quoi en faire et cela passepar l’acquisition de connaissances essen-tielles. C’est là que la philosophie de nosécoles, qui font du raisonnement et de la ca-pacité à apprendre des éléments-clés, se ré-vèle fondamentale.

i n t e rv i ew

Yannick Lejeune, directeur Internet

de IONIS Education Group

Diplômé de l’EPITA et d’un Master de recherche en sciences de gestion de l’IAE Paris,Yannick Lejeune est le directeur Internet

du Groupe IONIS.

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Lorsque vous parlez de « microblogging »,vous évoquez des services comme le fil d’ac-tualité de Facebook ou Twitter qui diffusentles messages courts d’autres membres duréseau, en quoi est-ce important ?

Si l’on se limite aux messages des copains surleur repas du midi, à ceux du voisins sur sesdisques préférés et à ceux des parents sur lamétéo du jour, cela ne l’est pas vraiment si cen’est pour maintenir un tissu social superfi-ciel mais pas désagréable. A chacun de fixerle curseur là où il le trouve pertinent. Celàétant dit, il n’y a pas que du dérisoire sur cesréseaux. Pour prendre un exemple connu, ona vu lors les dernières manifestations en Iranque ce genre d’outils de communication, fa-cilement utilisables sur téléphone, pouvaitdevenir une source d’information précieuse,y compris pour CNN. A moindre échelle, si telmembre du réseau annonce déjeuner régu-lièrement avec le manager d’une entrepriseque l’on souhaite rejoindre, il peut peut-êtrenous coopter. Si l’étudiant, futur profession-nel, construit un début de réseau à l’aide deces outils, il va pouvoir capter de nombreuxsignaux faibles qui lui donneront une meilleurcompréhension du marché. Au sein dugroupe, il n’est pas rare que nous recevionsdes candidatures suite à des offres de jobspostées sur Facebook.

Le réseau social serait donc un nouvel outilde construction de la carrière ?

Plus que cela, il s’agit de créer sa marque per-sonnelle en ligne. En émettant des avis argu-mentés, en apportant un contenu de qualité,thématique de préférence, aux autres mem-bres de son réseau, on élabore sa propreidentité numérique. C’est une opportunité ex-traordinaire que de pouvoir démarrer desconversations avec plusieurs centaines d’in-

vidus en un clic. Je pense notamment à unélève de l’ISEG qui avait démarré un blog surle webmarketing dans cette optique. Cela luia permis de pénétrer le « milieu », d’être ré-férencé comme un expert du domaine grâceà la qualité de ses messages et finalement decréer son entreprise.

N’est-ce pas aussi un risque que de s’expo-ser ainsi sur Internet ?

Evidemment, si le réseau social est un outilpuissant, il peut également se révéler dange-reux. Sur le web, tout ce que l’on publie en ligne peut-être archivé et retransmis. Il y aalors deux cas à problèmes. Le premier estcréé par les élèves non-conformistes qui dé-passent les bornes. Il est parfois nécessairede préciser ce qui est de l’ordre de la libertéd’expression et ce qui est de celui de la diffa-mation. Il y a quelques années, l’affaire DavidHirschmann avait vu un étudiant d’HEC troparrogant se faire blacklister par de nombreuxrecruteurs suite à ses propos abusifs. Le second cas est celui de ceux qui n’ont pasconscience de la visibilité de leurs actes surle net. Parmi ceux-là, on trouve également de joyeux fêtards qui se retrouvent en photosur le net le lendemain dans une situation inconfortable. Un étudiant qui fait part de sesétats d’âme en ligne peut rapidement être relayé à travers le monde.

Il y a eu plusieurs cas d’étudiants virés deleurs jobs, de leurs stages ou de leurs écolesdans les pays anglo-saxons car leur supérieurou le directeur de leur école n’acceptaient pasleur comportement sur Facebook. Sur inter-net, on trouve cette référence parodique à Warhol « Dans le futur, tout le monde aurale droit à son quart d’heure de vie privée » :notre rôle est de sensibiliser les élèves à leur

image en ligne. Chacun d’entre eux doit sesouvenir que 80 % des recruteurs tapent lenom de leur candidat dans Google avant deprendre leur décision.

Quittons la sphère de l’éducation person-nelle pour celle de l’enseignement, y-a-t-ilun intérêt pour l’enseignement à utiliser lesréseaux sociaux ?

Tout dépend des cours. Il existe déjà chez nosenseignants des initiatives de ce genre. Nousavons ouvert des blogs à certains ensei-gnants pour qu’ils puissent diffuser notes,cours et sujets. D’autres ont créé des groupesde discussion sur Facebook pour organiser lesuivi des projets à distance ou répondre col-lectivement à certaines questions. Là-dessus,tout n’est qu’expérimentations et fluidité carles choses vont très vite.

Justement comment s’assurer que les écolesrestent en phase avec les pratiques desjeunes ?

En évitant à tout prix d’être à « la dernièremode » pour être dans « l’accompagnementdu mouvement ». Il y a 2 ans, les gens ne ju-raient que par Second Life et MySpace. Lepremier, un univers virtuel en 3D, n’exciteplus grand monde, le deuxième s’est recen-tré sur la communauté artistique. Beaucoupy ont investi, en vain. Ce qui intéresse vrai-ment les écoles, ce sont les changements pro-fonds auxquels nous devons préparer nosélèves. Il y a dans le web 2.0, l’idée de la pro-duction du contenu par les utilisateurs, c’estune idée forte et durable que nous avonsprise en compte. Notre mission, c’est que lesétudiants soient prêts à décrypter, à anticiperet à prendre en main les outils de demain.S’ils n’en sont pas les auteurs…

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Lorsque les entreprises recommandent l’ISEG

Depuis sa naissance en 1980, l’ISEG s’est imposé comme l’un des principaux acteurs des écoles de commerce aprèsbac, avec près de 4 500 étudiants répartis dans 7 écoles implantées dans les plus grandes villes de France (Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse). Chaque année, sa notoriété grandit. En témoignecette étude qui concerne l’ensemble des écoles de commerce et de management françaises proposant un cursuspost-bac en 5 ans.

Une renommée en progressionAu cours des deux dernières années, la notoriété de l’école s’est améliorée danstous les secteurs, et plus particulièrement au-près des entreprises de plus de 50 salariés,en recherche constante de profils d’école decommerce. Les Iségiens sont particulière-ment appréciés dans les secteurs du com-merce et des services, dans lesquels leurnotoriété arrive au premier rang devant lesautres écoles : 50 % des chefs d’entrepriseconnaissent l’ISEG, soit une progression deplus de 11 % en deux ans.

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IDRAC 40

ESSCA 38

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EBS 33

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IECG 29

IPAG 28

ESCE 26

EDC 22

ECE 21

ESTEC 21

ADVANCIA 21

CESEM 21

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Depuis 2003 l’école confie chaque année à un institut de sondage la réalisation d’un baromètre sur la perception qu’ont les entreprisesdes étudiants de l’ISEG. La nouvelle enquête de 2009 révèle que l’éta-blissement se situe en belle position parmi les écoles de commerce lesplus reconnues auprès des professionnels : les recruteurs apprécientles capacités d’intégration des étudiants de l’ISEG, leur esprit d’initiativeet leur aptitude à faire face à de nouveaux défis.

Question : Je vais vous

citer un certain nom-

bre d’écoles de gestion

et de commerce recru-

tant après bac, c’est

à dire sans prépa.

Pour chacune d’entre

elles vous me direz

si vous la connaissez,

ne serait-ce que

de nom.

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Adrienne Jablanczy, directeur de l’ISEG Paris

Choisir son école aujourd’hui est unenjeu plus complexe que jamais. Dans sa démarche qualité, l’ISEG se confronterégulièrement aux jugements des entre-prises sur les nombreux jeunes quel’école forme et qui rejoignent le marchédu travail. Cette exigence de vérité se tra-duit, en particulier par la mise en place,depuis 2003, d’un baromètre confié à uninstitut de sondage réputé pour son sé-rieux et son impartialité (IPSOS ou TNS).Cette étude concerne la plupart desécoles de commerce et de managementfrançaises proposant un cursus en 5 ansaprès bac et s’adresse à un échantillonde dirigeants représentatifs des entre-prises françaises de 20 à plus de 500 salariés.

Chaque « auscultation » du pouls des décideurs du recrutement démontre uneprogression de l’ISEG. En 2009, l’école sesitue à la tête du peloton en matière denotoriété. Le contexte économique est,on ne le sait que trop, moins favorable àl’emploi des jeunes. La personnalité descandidats n’en est que plus décisive.Cette étude fait ressortir la remarquableadéquation des candidats Iségiens auxattentes des entrepreneurs. Leurs pointsforts sont : leur capacité à s’intégrer dansune équipe, leur esprit d’initiative, leuraptitude à faire face à de nouveaux défis.Ces qualités apparaissent aujourd’huifondamentales à des chefs d’entrepriseinquiets qui se déclarent pour les troisquarts d’entre eux plus exigeants faceaux candidats qu’ils rencontrent.

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Oui,plutôt86%

Non,pas du tout

2%Non,pas vraiment

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Malgré des besoins accrus et de plus en plusprécis en termes de sourcing et la crise quiimpose un recrutement encore plus pertinentet adapté (73 % des recruteurs déclarent quela déclenchement de la crise financière et éco-nomique les conduit à être plus exigeantsquant aux profils des candidats recrutés), 86 % des dirigeants d’entreprise ayant re-cruté un diplômé de l’ISEG conseilleraientd’en faire autant à un autre chef d’entreprise.Un gage de confiance illustré par la forte adéquation entre les qualités recherchées parles recruteurs et celles des Iségiens : lorsque

75 % des entreprises ayant recruté un ou plu-sieurs étudiants d’école de commerce se dé-clarent satisfaits par leur capacité à s’intégrer,l’indice de satisfaction monte à 94 % pour les structures ayant embauché un étudiant de l’ISEG. Que ce soit sur leur capacité à ap-prendre, à évoluer dans l’entreprise ou surleur niveau académique en culture générale,les élèves sortis de l’ISEG possèdent descompétences qui correspondent bien aux attentes des recruteurs.

Cette confiance se manifeste à travers des ac-cords de longue durée bâtis avec des entre-prises reconnues. A titre d’exemple, l’ISEGmène ainsi depuis plusieurs années un partenariat avec Unilever, un acteur incon-tournable dans la grande consommation.L’enquête met en évidence le professionna-lisme des diplômés de l’ISEG, opérationnelsdès leur sortie de l’école et sachant s’intégrerrapidement. De nombreux stages font partiedes cursus proposés par l’école ; ils permet-tent d’avoir une approche directe de la réalitéde l’entreprise et de ses possibilités de car-rière. Dès la première année, tous les étu-diants sont encouragés à définir un projetprofessionnel. Ils intègrent ensuite desstages de responsabilité, dont la durée de-vient de plus en plus longue.

Les relations entre le monde de l’entrepriseet l’ISEG s’approfondissent, comme le mon-tre le baromètre 2009. Si la professionnalisa-tion s’intensifie tout au long du parcours del’étudiant, l’ISEG accompagne également sesélèves créateurs d’entreprises en prenant encompte leurs besoins et en leur offrant unesouplesse d’organisation. Le sens de l’initia-tive et la culture de la différence permettent àplus de 38 % des Iségiens d’intégrer leur pre-mier emploi avant même la validation défini-tive de leur diplôme : à leur sortie, ilscumulent plus d’un an et demi d’expérienceprofessionnelle. La grande majorité d’entreeux décroche un emploi dans les mois suivantleur sortie.

Une confiance mutuelle

Question : Conseilleriez-

vous à un chef d’entre-

prise d’embaucher un

jeune diplômé de l’ISEG ?

Etude réalisée du 16 au 31 mars par IPSOS auprès d’un échantillon représentatif de plus de 850 dirigeants d’entreprises (603 dirigeants d’entreprises représentatifs de structures de 20 salariés dans les régions d’implantation des ISEG et 252 dirigeants d’entreprises ayant re-cruté un jeune diplômé de l’ISEG), interrogés par téléphone selon la méthode des quotas (ré-gion, secteur d’activité, taille de l’entreprise). Le questionnaire portait sur l’impact de la crise,l’attente des entreprises, l’image des écoles et leur notoriété.

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la renaissance de l’ICS BéguéDepuis sa création en 1957, l’ICS Bégué s’estimposé comme un établissement de réfé-rence, conduisant plusieurs générationsd’étudiants vers les métiers de la comptabi-lité et de la gestion. Reconnue par l’Etat,l’école a pris un nouvel essor depuis qu’elle arejoint IONIS Education Group. Fort d’un ré-seau de plus de 5 000 anciens et de nom-breux partenariats signés avec desentreprises prestigieuses, l'ICS Bégué a faitses preuves, en accompagnant près de lamoitié de ses diplômés vers des fonctions dehaut niveau en entreprise ou en cabinet.

Depuis la rentrée 2007, l’ICS Bégué a ouvertses portes dans le très tendance quartier duCanal Saint-Martin à Paris, avec des locaux de2 000 m² sous forme d'un espace modulabletout en transparence sur trois étages, avecune cafétéria, un amphithéâtre, deux sallesinformatiques et une très belle bibliothèquesous les toits.

Le cursus proposé par l’établissement pré-pare aux trois diplômes d’Etat de comptabi-lité-gestion : le DCG (Diplôme de Comptabilitéet de Gestion, niveau Licence), le DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et deGestion, niveau Master) et le DEC (Diplômed’Expertise Comptable, niveau Doctorat).Dans les programmes du DCG et DSCG, laplace fondamentale est donnée aux disci-plines comptables et aux enseignements juridiques et fiscaux qui fondent l'expertisedes futurs professionnels. L'approche dessystèmes d'information, la communication, lemanagement, la pratique de l'anglais fontégalement leur entrée et ouvrent les diplômesd'expertise comptable sur l'espace européen.

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3 questions à Siham Ben Salem, directrice de l’ICS Bégué

Qu'est-ce qui a changé depuis que l'ICSBégué a rejoint IONIS Education Group ?

L'école ICS Bégué est un établissement au passé chargé d'histoire, car c'est une despremières écoles de gestion/comptabilité àavoir été créée à Paris, en 1957 précisémentpar Monsieur Bégué. On lui doit une notoriétésans précédent et un nombre important de diplômés (environ 5 000) qui occupent au-jourd'hui des postes à haute responsabilitédans les secteurs de la gestion, du contrôle financier, de la comptabilité bien sûr et ausside la direction. Après son rachat en 2006/2007 par le Goupe IONIS, l’ICS Bégué a réou-vert. Les étudiants peuvent accéder à des diplômes d'Etat en 3 ans : DCG (en 3 ans, niveau Licence) et du DSCG (en 5 ans, niveauMaster) et peuvent aller jusqu'à l'expertisecomptable après trois ans de stage en cabinet.

Au démarrage, nous avons eu de petites pro-motions d'une quinzaine d'étudiants intéres-sés par les métiers de la comptabilité et de la gestion. Aujourd'hui notre vocation estd'ouvrir nos portes aux étudiants désireux des'investir dans ces métiers, et de les formerpour devenir de futurs experts des métiers de la comptabilité. L’objectif principal estd'ouvrir de nouvelles classes avec des ni-veaux supérieurs chaque année et de fairegrandir les promotions.

Quelles perspectives offrent les métiers de la comptabilité ?

Très objectivement, les métiers de la compta-bilité offrent des possibilités nombreuses etla réforme des diplômes comptables encou-rage la possibilité d'intégrer des secteurscomme l'audit, le contrôle de gestion, leconseil financier, etc. Ces nouveaux profes-sionnels que sont les experts comptables, les contrôleurs de gestion et les auditeurspossèdent des compétences techniques àforte valeur ajoutée, ce sont des spécialistes,

managers pour certains, possédant un espritde gestionnaire. Aujourd'hui leurs fonctionsdans ces métiers restent en croissance ets’accompagnent d’une tendance au recrute-ment régulier.

Comment s’écrit l’avenir de l’établissement ?

Nous avons de nombreux projets pour l’ICSBégué car le potentiel des métiers de la comp-tabilité, de la gestion et de la finance est infini. De nombreux cabinets recherchent desstagiaires ou nous contactent afin de propo-ser des postes : il est de notre devoir de pou-voir leur adresser des étudiants sérieux etcapables de répondre à leurs attentes. Encoreà l'étude pour le moment, nous nous sommespenchés sur un projet de mise en place d’options pour nos étudiants. Ces optionsleur permettraient de se spécialiser dans desdomaines diversifiés et porteurs tels que la gestion de patrimoine, les assurances ouencore la création d'entreprise et de répondreà des besoins réels constatés sur le marchéde l'emploi.

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ingénieurs et expertss’approprientl’unescoCinq écoles de IONISEducation Group sesont réunies le 6 juindernier à l’Unesco pourhonorer les diplômés dela promotion 2008.Dans un cadre presti-gieux et symbolique, la cérémonie a sonné la fin des études supé-rieures pour plusieurscentaines d’élèves issusde l’Epita, l’Epitech, e-artsup, l’Etna et l’IPSAet aura marqué leur en-trée dans la vie active. Retour sur l’événementen images.

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Les Négociales de Lyon

Depuis 6 ans, les étudiants de l’ISEG Lyonsont amenés à participer aux Négociales, unchallenge qui vise à promouvoir les métiersde la vente et qui permet aux étudiants d’ac-quérir la maitrise et la confiance en eux né-cessaire pour exercer à leur sortie de l’école.C’est aussi l’occasion pour les étudiants defaire la rencontre de professionnels de lavente auprès desquels ils ont la possibilitéd’améliorer leur approche des techniques devente. Le challenge repose sur l’élaborationde jeux de rôle qui doivent être le reflet de si-tuations de négociation réelles, face à un pro-fessionnel qui, lui, joue le rôle de l’acheteur.Les Iségiens ont pour mission de convaincreleurs interlocuteurs, et cela sous les yeuxd’un jury composé de professionnels et d’en-seignants. Une excellente opportunité pourles étudiants de se confronter à des profes-sionnels de la vente tout en s’amusant.

www.lesnegociales.com

Accord avec le Ministèredes affaires étrangères

L’ISEG Lyon a signé une convention-cadreavec le Ministère des affaires étrangères et européennes. Cet accord permet aux étu-diants d'effectuer un stage de 2 à 9 mois au sein de l’administration centrale, d'uneambassade ou d'un consulat. A l’étranger, ils pourront être affectés à la chancellerie diplomatique, au service consulaire, dans un service de presse ou dans un service decoopération et d’action culturelle.

Partenariat entre l’ISEGToulouse et l’APEC MidiPyrénées

Fin Juin, la directrice de l’ISEG Toulouse et leprésident du comité paritaire régional del’APEC ont signé une convention qui permet-tra pendant deux ans de développer des actions durables pour aider les étudiants de l’ISEG à mieux s’orienter et appréhenderefficacement le marché de l’emploi. L’APECaccompagne les entreprises dans leurs recrutements de cadres et conseille ces derniers dans la gestion de leur évolution pro-fessionnelle. Avec ce partenariat, l’APEC sou-haite faire bénéficier de son expérience, deses relations avec les entreprises et mettreson savoir-faire au service des étudiants del’ISEG.

www.apec.fr

Conférence de l’Associa-tion Française de FinanceMalek Hamouda et Firas Batnini, enseignants-chercheurs de l’ISERAM (institut de recherchede l’ISEG) ont participé activement à la confé-rence internationale de l’Association Fran-çaise de Finance (AFII) qui s’est tenue à Brestles 13, 14 et 15 mai derniers. Malek Hamoudaa présenté deux communications, « Les stock-options au sein de la nouvelle économie versus les autres sociétés : le cas français »et « Impact des stock-options sur la politiqued’investissement des sociétés cotées enFrance ». De son côté, Firas Batnini a traité dela Performance des firmes européennes financées par capital-risque après introduc-tion en Bourse.

Les InnovantesL’ISEG Lille et la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entre-prises (CGPME) organisent la deuxième édi-tion du challenge « Les Innovantes », autourde la création d'entreprise. Lancé à partir du 14 septembre, il s’adresse aux porteurs deprojets de création d'entreprises innovantesou aux entreprises innovantes de moins d'unan. Ce concours récompensera le meilleurprojet de création d'entreprise. La viabilité duprojet, la motivation à la création et le carac-tère novateur du projet seront examinés parun jury de professionnels.

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ISEG

Une collaboration étroite entre la France et laChine est prévue pour 2010 à l’ISEG : l’école asigné un partenariat avec la School of Econo-mics & Management (SEM) de la Tongji Uni-versity of Shanghaï. L’établissement chinoisa fêté ses 100 ans d’existence en 2007. Acette occasion, l’ISEG Paris avait accueillidans ses murs le professeur Yao Ming, direc-teur du département international de cetteprestigieuse université. A la prochaine ren-trée, les étudiants français du programmeSUP pourront ainsi poursuivre leurs étudesen Chine et favoriser ainsi leur ouverture surl’international.

http://sem.tongji.edu.cn

Accord avec la Tongji University de Shanghaïpour 2010

détails et inscription sur www.lille.iseg.fr

en partenariat avec

7000 €

à gagner

LES INNOVANTES

en n paaravve

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challenge de création d’entreprise

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19Lancement de l'annuairedes anciens ISEG

La version 2009 de l’annuaire des Anciens del’ISEG vient de sortir. Cet annuaire regroupetoutes les informations utiles concernant l’as-sociation des anciens éléves, 2AI, son fonc-tionnement, ses différents clubs régionaux,les outils de mise en relation qu’elle déve-loppe ainsi que la liste complète des diplô-més de l’ISEG par classement alphabétique,fonction et secteur d’activité. Cet annuairepermet d’accéder à toutes les coordonnéesdes anciens Iségiens. Tous les diplômés peu-vent par ailleurs accéder gratuitement à laversion numérique en ligne de cet annuaire,en se connectant au site des anciens del’ISEG. Ils peuvent y actualiser leur fiche per-sonnelle et consulter les profils des autres di-plômés issus des 7 villes dans lesquellesl’ISEG est présent.

www.anciens.iseg.fr

Les 2 vaches de Danone à Nantes

Suite à un par-tenariat signéentre Danone etl’ISEG Nantes,l’entreprise deproduits laitiersa décidé deconfier une pro-motion de samarque « les 2vaches » auxétudiants dup r o g r a m m eE X E C U T I V Epour l’Ouest dela France etplus particulièrement Nantes. Les étudiantsont ainsi pu créer le buzz par de longues promenades en ville, déguisés en costume de vaches et en fermier. L’événement a étéparticulièrement relayé sur Internet avec des clips musicaux postés sur les sites de dif -fusion et un blog dédié (ousontles2vaches.com)qui relate et illustre les différentes aventuresdes étudiants. Cette collaboration a été ren-due possible grâce à une formation dispen-sée aux étudiants tout au long de l’année auxtechniques de promotion et de communica-tion. Ces événements se sont déroulésjusqu’à la fin juillet dans la métropole desPays de la Loire et ont permis de jeter lesbases d’une relation durable, entamée depuisquelques mois, entre Danone et l’ISEGNantes.

www.les2vaches.com

30 bougies - 30 projets

En 2010 l’ISEG fêtera ses 30 ans. A cette occasion, les 7 écoles se mobilisent à traversun appel à projets organisé pour récompen-ser ceux qui illustreront au mieux la passiond’entreprendre, une valeur au cœur de la vocation de l’école. Le challenge ne se pré-sente pas comme un projet de fin d’année ouencore une étude de cas, mais il encourageles étudiants à présenter des projets origi-naux, individuels ou collectifs, qui ont besoind’un financement total ou partiel, dans tousles domaines possibles : caritatif, musical,culturel, sportif... Ce concours concerne l’en-semble des élèves actuellement scolarisés etles étudiants des trois dernières promotions(2007, 2008 et 2009). Il cherche à valoriserles aptitudes de ces derniers en matière decommunication et de travail en équipe, enpratiquant et en enseignant à autrui les prin-cipes de l'entreprise.

À l’issue de la soirée du 30e anniversaire, le 21 mai 2010, les prix seront décernés aux meilleurs projets étudiants (1er prix : 10 000 euros, 2e prix : 5 000 euros, 3e prix : 3 000 euros, du 4e au 10e prix : 2 000 euros et du 11e au 30e prix : 1 000 euros).

http://30projets.iseg.fr

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ISG

Deux nouveaux épisodes de Darketing sonten ligne. L’ISG avait lancé en fin d’année scolaire cette nouvelle émission sur Internet,un programme dédié à l'actualité littéraire dumarketing et de l'économie.

Le 3e épisode concerne les stratégies de per-sonal branding avec Olivier Zara, expert de l’identité numérique et de la réputation enligne, et auteur du livre « Réussir sa carrièregrâce au Personal Branding ». Il nous fait par-tager son approche innovante pour réussir savie professionnelle et tirer profit de la puis-sance du Web2.0. Olivier Zara souligne danscet épisode la nécessité de construire et pro-mouvoir sa marque personnelle afin de se dé-marquer sur le marché de l’emploi. Il présente

également le personal branding comme un véritable enjeu pour tous les acteurs dumarché, qu’ils soient recruteurs, dirigeantsou postulants.

Le dernier épisode de Darketing s’intéresseau Web 2.0, avec Capucine Cousin commeinvitée pour la sortie de son livre « Tout sur leweb 2.0 ». Cette spécialiste des domaines duhigh-tech, de l’innovation et du marketing estjournaliste pour « l’Entreprise » et égalementune blogueuse très active.

Pour découvrir ces épisodes, ainsi que les

premiers numéros : www.darkplanneur.tv/

index.php/tv/Darketing

Darketing : épisodes 3 et 4

Les étudiants du cycle Multinational de l’ISGse sont envolés début septembre pour Tokyo,première étape de leur cursus asiatique. Pendant 2 mois ils vont suivre des cours enanglais dans les universités japonaises Tem-ple. Ils participeront également à des visitesd’entreprises et devront réaliser la missionexport, un projet d’enseignement appliquéconfié par une entreprise, avant leur départ,afin de bénéficier de leur expertise de consul-tants sur le marché asiatique.

Le voyage se poursuivra vers la Chine où un mois durant, les élèves de l’ISG suivrontdes séminaires dans la plus prestigieuse uni-versité de Shanghai : Fudan. Enfin, avant deregagner la France le 18 décembre prochain,ils découvriront pendant 15 jours les villes de Beijing et de Hong Kong avec différentesvisites culturelles et iront à la rencontre

de chefs d’entreprises et de sociétés presti-gieuses. Début janvier, ces étudiants parti-ront ensuite pour 6 mois à l’Université St Johnde New York.

Retrouvez les témoignages de ces étudiants

sur le blog Planète Ouverte de l’ISG :

http://blogs.ionis-group.com/isg/planete-

ouverte

Cycle Multinational : en route vers le séminaire Asie

L'ISG membre de l'Ameri-can Chamber of Commerce

Cette année, l’école a rejoint les membres del’American Chamber of Commerce (l’Am-Cham) et consolide son ouverture à l’interna-tional. Cette institution a pour vocationpremière de faciliter les rencontres et leséchanges entre les entreprises et les écolesfrançaises et américaines. Parmi les membresde l’AmCham : American Express, Citibank,Coca-Cola, Colgate Palmolive, General Mo-tors, Google, International Herald Tribune, J.P.Morgan Chase, KPMG, Microsoft, Motorola,Marriott, United Airlines, Walt Disney…

Cette adhésion est un atout certain pour ren-forcer les liens solides de l’ISG avec le mondede l’entreprise, tant au niveau de la formationcontinue que de la formation initiale. Parexemple, les étudiants peuvent désormaisbénéficier de l’expertise de l’AmCham dansles problématiques d’échanges transatlan-tiques pour leur projet professionnel, assis-ter aux nombreuses conférences organiséestout au long de l’année, consulter les offresde stages disponibles en ligne et contacter lesautres membres lors de leur recherche destage ou d’emploi.

www.amchamfrance.org

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IONIS Executive Learning

ICS Bégué

IONIS Executive Learning a organisé le jeudi 9 juillet dernier un petit-déjeuner / tableronde sur le thème « Economie de marché encrise, collaborateurs dans l’expectative, lemanagement du sport peut-il se porter au se-cours des entreprises en pleine mutation ? ».L’évènement s’est déroulé au centre d’af-faires Trocadéro, à Paris. Les échanges, ani-més par Michaël Tapiro, directeur desprogrammes de IONIS Executive Learning, ontpermis aux participants de réfléchir sur desenjeux d’actualité tels que le managementopérationnel en situation de crise, le modèledu sport comme outil de management ou larecherche de la performance dans un envi-ronnement en pleine mutation.

Les invités d’honneur de cette table rondeétaient Denis Neveux, directeur associé de KPMG, et Laurent Bénézech, ancien inter-

national de l’équipe de France de rugby etconsultant en marketing et communication.Ces derniers ont pu faire profiter de leurs ex-périences et de leur vécu aux professionnelsprésents à cette rencontre. Suite au succès de cette deuxième édition, deux nouveauxpetits-déjeuners / tables rondes sont organi-sés le 24 septembre et le 29 octobre 2009,sur les thèmes du management de transitionet du marketing mobile.

Pour plus de renseignements sur ces

rencontres ou sur les formations proposées

par IONIS Executive Learning, n’hésitez

pas à contacter Sarah de Montigny

au 01 47 55 30 08, [email protected]

ou à vous rendre sur le site Internet

www.ionis-el.com.

Deuxième table-ronde

En partenariat avec le Groupe IONIS, l’ICSBégué lance « Les conférences-finance d’ICSBégué ». A partir de novembre, l'école sou-haite sensibiliser ses étudiants et ceux du Groupe IONIS ainsi que leurs parents, intéressés par les secteurs de la gestion. Desinterventions de type « micro-conférence »

seront délivrées dans les locaux de l'école par d'anciens étudiants venus parler de leurexpérience professionnelle. L'objectif estmultiple : susciter des vocations chez lesjeunes recrues, développer l’intérêt pour desmétiers méconnus et à fort potentiel, assurerun complément de cours sur une thématique

précise (en collaboration avec la direction pé-dagogique), et enfin permettre aux étudiantsde découvrir et de mieux comprendre les secteurs dans lesquels ils seront amenés às’investir. Le planning et le contenu de cesconférences seront bientôt dévoilés.

Les conférences-finance d’ICS-Bégué

ISG

Pour l’ISG, la période estivale a été synonymede bonne nouvelle. En effet, à compter du 1erseptembre 2009, l’ISG est autorisé à conférerle Grade de Master aux étudiants titulaires dudiplôme de l’école, déjà visé par le ministrechargé de l’enseignement supérieur. Basé surla qualité de la formation, la gouvernance,l’ouverture à l’international et la recherche,ce Grade de Master atteste du sérieux de l’en-seignement dispensé à l’ISG. L’école, qui jouit

déjà d’une présence internationale depuisplus de 40 ans avec ses 3 antennes à Paris, New York et Tokyo, réaffirme ainsi son ouverture internationale qui lui confère une position unique parmi les grandes écolesde commerce françaises.

« Cette reconnaissance est un atout indénia-ble pour l’ISG qui peut désormais se prévaloirdes standards universitaires mondiaux »

explique Anne-Marie Rouane, directrice del’école.

Ainsi, les étudiants verront leur diplômeGrade de Master (BAC+5) reconnu aux quatrecoins du monde et profiteront d’une mobilitésans limites.

Grade de Master

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Premiers après-midisSpeed Recruting

Le service des relations entreprises de l’EPITECH, qui a pour but d’accompagner les étudiants vers leur insertion profession-nelle, a organisé au mois de mai deux après-midis de Speed Recruting. L’objectif de cesdeux évènements était de mettre en relationétudiants et professionnels. Le principe étaitsimple : une simulation d’entretien de 30 minutes, en présence des partenaires del’EPITECH. Ces entretiens ont ainsi permis auxétudiants de s’entraîner en situation réelle,de nouer des contacts avec des profession-nels et de postuler dans certaines structures.

> Après l’Europe, l’Amérique et l’Asie, l’EPI-TECH a étendu ses partenariats à l’internatio-nal. Pour la première fois pour une écolefrancophone, un accord vient d’être signéavec le Bahreïn, avec l’université Ahlia.

www.ahlia.edu.bh

> A partir de septembre, les étudiants de Tech 4 auront la possibilité de suivre deuxsemestres d’études en Grèce, à la City Uni-versity of Seattle, également connue sous le nom de CityU. L’établissement est situé enplein centre ville d’Athènes.

www.cityu.gr

> En décembre l’Epitech recevait, au sein du campus Technologique, Paul O’Sullivan,directeur et doyen du Dublin Institute of Tech-nology dans le cadre d’un éventuel accord international qui permettrait aux étudiants de l’école de suivre une partie de leur cursusen Irlande. A suivre.

www.dit.ie

> Un partenariat a été signé entre l’EPITECHet la Nelson Mandela Metropolitan University,établissement situé à Port Elizabeth, qui appartient à la métropole Nelson Mandela, enAfrique du Sud. Cette nouvelle université estapparue en 2005 suite à la fusion de diffé-rentes entités locales. L’EPITECH devientainsi la deuxième école française à en devenirpartenaire. Cet accord ouvre les portes del’Afrique du Sud aux étudiants de l’EPITECH,qui pourront ainsi y poursuivre une partie de leurs études.

www.nmmu.ac.za

> L’EPITECH est devenue partenaire de l’Uni-versity of Kent, un établissement britanniquefondé en 1965 qui dispose d’une faculté desciences et technologies. Cette université ac-cueille près de 15 000 étudiants à temps pleinou à temps partiel sur son campus. Ce parte-nariat va permettre aux étudiants de l’EPI-TECH de pouvoir intégrer l’université de Kent,qui dispose d’un des plus fort taux d’em-ployabilité du pays. Ils pourront également in-ternationaliser leur cursus, un passagedésormais obligé dans les études supé-rieures.

www.kent.ac.uk

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Un étudiant remporte unconcours de programma-tion organisé par l’UCSD

L’University of California San Diego (UCSD)a organisé un concours de programmation

ouvert à tous les étudiants durant le mois demai 2009. Les 4e année de l’EPITECH, quipeuvent effectuer leur année scolaire danscette université partenaire, ont égalementl’occasion de participer à ce concours quicomptait, cette année, 47 équipes compo-sées de 72 étudiants pas encore diplômés.Chacun avait pour mission de développer enun temps record, soit environ 5 heures, unprogramme informatique automatisé destinéà gagner une course de rallye virtuelle. Wilfried Tacquard, étudiant de l’EPITECH, a remporté ce concours grâce à une perfor-mance remarquable qui lui a permis de ter-miner premier, en solitaire, avec une grandelongueur d’avance sur le reste des partici-pants. Cette victoire lui a permis de remporterla somme de 1 000 $ offerte par les parte-naires de l’évènement.

www.ucsd.edu

Des partenariats qui se multiplient

Depuis maintenant 5 ans, l’EPITECH organisece concours qui se déroule de mars à sep-tembre. Le but du challenge est un peu parti-culier puisqu’il consiste pour les étudiants del’école à pirater les sites Internet d’une di-zaine d’entreprises volontaires, afin de dé-tecter les failles et les faiblesses de leursplateformes. Savoir pirater pour mieux sécu-riser, tel est l’objectif de ce concours annueldestiné aux étudiants de 4e année, réunis engroupe de 4 à 8 personnes. Cette année,

12 entreprises se sont portées volontairespour devenir partenaires du projet SecurityQuest. Les sociétés partenaires bénéficientainsi d’un audit sécurité gratuit de l’ensem-ble de leur système d’informations et peuventse prémunir davantage par ce biais face à devéritables attaques. Pour les étudiants, ceconcours leur permet de tester leurs connais-sances et de faire preuve de créativité pourcontourner les obstacles.

Security Quest

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EpitechForum EIP, les 13 et 14 novembre

La 4e édition du forum des Epitech InnovativePojects se tiendra dans les locaux de l’EPI-TECH Paris. Ce rendez-vous incontournableréunit les étudiants de l’école, des chefs d’en-treprises et divers autres professionnels in-dépendants. Ce rendez-vous permet auxétudiants, répartis en équipes de présenterun projet, avec ses spécificités en matière detechnique et de design. Ils peuvent ainsiconfronter ce dernier à un grand nombre de spécialistes. Ces projets, novateurs et de grande envergure, sont le fruit d’un travailen équipe calqué sur les modèles industriels.Cet évènement permet par ailleurs d’appor-ter aux entrepreneurs des solutions concrètesen termes de recrutement puisqu’ils sont directement mis en contact avec les élèves etleurs réalisations.

Deux étudiants au GoogleSummer Code

Le Google Summer Code est un programmeannuel organisé depuis 2005 par Google quivise à promouvoir le développement du logi-ciel libre. Google sélectionne des étudiants,parmi les meilleurs de France, pour travaillersur un projet durant la période de mai à juil-let. Cette année, deux étudiants de l’Epitechont été sélectionnés pour participer au pro-gramme, parmi les 1 000 autres retenus. Il s’agit d’Hugo Beauzée-Luyssen (promo2010) et de Sylvestre Gallon (promo 2009).

Les étudiants sélectionnés sont associés à undéveloppeur officiel du projet libre qui fera of-fice de mentor, afin d’évaluer leur travail.Pour chaque projet complété durant la période estivale, l’étudiant recevra pour sontravail 4 500 $ et le projet libre 500 $. Cetteannée encore, le projet VideoLAN a été sélec-tionné pour participer au GSoC. De nom-breuses propositions de projets ont donc été soumises, parmi lesquelles se trouvaient« VLMC », un sujet EIP.

Déménagement de l’EPITECH Toulouse

Il devenait difficile pour l’école toulousainede continuer son développement sans chan-ger d’emplacement. Son effectif double à la rentrée prochaine : de nouveaux locauxétaient nécessaires. Situés en plein centreville, ils permettront à l’école de continuerson activité bourdonnante dans un cadre en-tièrement neuf. En effet, outre les journées detravail et les rushes de programmation impo-sés, l’EPITECH Toulouse propose aussi desconférences, des journées portes ouvertes, etune activité étudiante fournie avec par exem-ple des Lan party et son événement « Time 2Play ».

Les travaux, commencés il y a un an, ont per-mis l’émergence d’un complexe de 1 200 m²,partagés avec l’IPSA Toulouse. L’EPITECHToulouse se dote ainsi d’une nouvelle infra-structure, à la fois lieu de travail et lieu de vie.Chaque étudiant pourra cultiver sa passion del’informatique dans des conditions sereineset propices à l’apprentissage. Implanté dansl’hyper centre toulousain, au cœur des ré-seaux de transport et de la vie étudiante, lenouveau IONIS Campus of Technology deToulouse se situe à quelques pas de l’ISEG.

L’EPITECH à l’honneur à la Surface Academy de Microsoft

Cet été, Microsoft a permis à cinq étudiantsde France de devenir stagiaires, au cours d’unprogramme intitulé « Surface Academy ». Surles heureux élus du casting d’entrée, deux ve-naient de l’EPITECH. Il s’agit de Niels Freier(promo 2011) et John Thiriet (promo 2009), sé-lectionnés grâce à leurs précédentes expé-riences avec les technologies Microsoft. Ilsfont désormais partie des premiers étudiantsen France à avoir eu la chance de programmersur Surface. Innovation issue des labos de Mi-crosoft, elle se présente sous la forme d’unetable munie de caméras infrarouge. Ces der-nières permettent d’interagir avec son écranposé à plat, à l’aide de sa technologie tactilemultipoint. Encadrés par plusieurs expertstechnologiques Microsoft, les stagiaires ontpermis la création d’un « starter kit » de jeude cartes. Il s’agit d’un squelette d’applica-tion, désormais mis à disposition des autresdéveloppeurs, qui leur permettra de créerleurs propres applications pour Surface. La Surface Academy a duré deux mois, dansles nouveaux locaux de Microsoft à Issy-les-Moulineaux. Une prochaine édition est déjà àl’étude…

Christophe Sauthier, président d’UbuntuFrance, un système d’exploitation libre, a ho-noré de sa présence une conférence à l’EPI-TECH Toulouse, début juin. Cette conférenceavait pour thème l’Open Source, avec desthèmes abordés tels que la distributionLinux, le monde du logiciel libre. ChristopheSauther a ainsi pu faire part de son expé-

rience personnelle et professionnelle en présentant Unbuntu et sa nouvelle société,Objectif Libre, qui propose des services et des formations orientés Linux et logicielslibres. Cette conférence a permis aux étu-diants de profiter deux heures durant desconseils avisés de ce professionnel.

www.ubuntu.fr

L'EPITECH Toulouse accueille le président d'Ubuntu

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EpitaAdhésion à Campus France

Cet été, l’EPITA a rejoint le groupement d’in-térêt public Campus France, l’Agence natio-nale pour la promotion des formationssupérieures françaises. Cette structure, quicompte près de 220 membres, mène des mis-sions de promotion de l’enseignement supé-rieur français en partenariat avec l’ensembledes établissements d’enseignement supé-rieur et plus particulièrement ses adhérents(universités, grandes écoles, instituts spécia-lisés, etc.). En dehors d’une mission de ser-vice public qui consiste notamment à mettreà la disposition des étudiants étrangers unmaximum d’informations fiables sur l’ensei-gnement supérieur français, Campus Francerend des services particuliers à ses adhé-rents, tels des réunions d’information etd’échange et la promotion à l’étranger desformations proposées par ses adhérents.

www.campusfrance.org

Semaine des Editeurs

Evénement incontournable de la vie del’école, cette semaine est consacrée à desrencontres entre les élèves et les principauxéditeurs de logiciels. Dans ce cadre l’EPITA a reçu SAP BusinessObjects, un des leadersmondiaux de logiciels d'entreprise spécialisédans la business intelligence et l’informatiquedécisionnelle depuis 1972. À l'heure actuelle,les applications développées par SAP ont étéadoptées par des clients dans plus de 120pays, qu'il s'agisse de solutions dédiées auxPME ou de suites logicielles conçues pour lesmultinationales.

Autre invité de cette semaine, SAGE, troi-sième éditeur mondial de logiciels de gestion.La société compte près de 5,5 millions d’en-treprises clientes à travers le monde. EnFrance, ses solutions logicielles concernentplus de deux millions d'utilisateurs et prèsd'une entreprise sur deux. Multinationaledont le siège se situe en Angleterre, SAGE est« partenaire de l'EPITA depuis quelques an-nées », avec qui elle a déjà organisé plusieursmanifestations dont des forums sur le recru-tement.

HP Day

Cette année l’EPITA a organisé pour la première fois le « HP Day », l’occasion pourles étudiants de l’école de découvrir les dernières solutions de virtualisation, les nouveaux produits et solutions de mobi-lité. Cette première édition a clôturé la semaine des conférences technologiques quis’est déroulée du 25 au 29 mai. Une journéedurant, les élèves ont pu assister à différentesconférences organisées par des anciens del’EPITA. La marraine de la promotion 2010,Pascale Dumas, vice-présidente de HP étaitprésente lors de ce rendez-vous exceptionnel.

Conférence sur les technologies du web

L’association étudiante GConfs, qui organiserégulièrement au cours de l’année différentesconférences d’initiation à l’informatique, aproposé le vendredi 19 juin une conférenceouverte à tous sur les technologies du Web,dans les locaux de l’EPITA. Au programme :introduction au monde du World Wide Web,initiation à la mise en page d’un site, présen-tation des technologies permettant de réali-ser des sites web dynamiques, ainsi qued’autres présentations plus pointues. Cetévènement a permis à de nombreux curieuxd’apprendre le fonctionnement d’une appli-cation et à d’autres, de perfectionner leursconnaissances.

www.gconfs.org

Ordi 2.0

Dans le cadre du programme national de col-lecte et de redistribution d’ordinateurs réno-vés pour faciliter l’équipement à bas prix despublics en difficulté économique ainsi quedes établissements scolaires, l’EPITA va lèguer ses premiers ordinateurs aux collègeset lycées de l’Académie de Créteil.

Au total, ce sont plus de 200 ordinateurs du-rablement et solidairement rénovés qui au-ront été donnés à la fin du mois deseptembre. Les dix établissements scolairesconcernés bénéficieront ainsi d’équipementsinformatiques leur faisant défaut et leursélèves auront accès à un environnement detravail numérique essentiel pour évoluer dansle monde d’aujourd’hui, et à l’information et àla connaissance que fournissent ces techno-logies. Soucieuse du développement de l’in-formatique pour tous, l’EPITA avait été lapremière école à adhérer à ce programme.Aujourd’hui, ce don traduit l’engagement prisde mettre la partie de son matériel informa-tique à renouveler à la disposition de bénéfi-ciaires demandeurs ou de structures devalorisation référencées, via le site Internetdédié à l’opération.

www.ordi2-0.fr

Tout sur le Green IT

Le Green IT, ou l’informatique écologique, estune tendance technologique qui consisteà tenir compte des contraintes et des coûtsen énergie des matériels informatiques. Le 22octobre 2009 l’EPITA organise dans les locauxun séminaire sur une matinée consacrée à cesujet prégnant, en compagnie de dirigeantsdes principaux constructeurs, de chercheurset de responsable de collectivités locales. Différentes tables rondes permettront de s’in-terroger sur la situation économique et éco-logique, de définir les enjeux principaux dudéveloppement durable, le périmètre duGreen IT et le rôle que peuvent jouer les nou-velles technologies dans ce contexte. Carl’émergence de l’informatique écologique poseun certain nombre de questions : Faut-il plu-tôt passer à l’ordinateur vert ou prolonger ladurée de vie de son équipement ? Commentréduire l’empreinte écologique des NTIC ? Autant de points qui seront débattus en pré-sence des étudiants de l’école. L’événementsera animé par Frédéric Bordage, rédacteuren chef de Greenit.fr

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Sup’BiotechNouveau partenariat académique avec l'EcolePratique des Hautes Etudes

Sup’Biotech a signé un nouveau partenariatavec l’Ecole Pratique des Hautes Etudes(EPHE), le grand établissement de formationet de recherche habilité à délivrer les diplômes de 3e cycle. L’EPHE, qui dépend dela Sorbonne, souhaite avec ce partenariatrenforcer les compétences de ses étudiantsdes Sciences de la Vie et de la Terre sur lemonde du travail et sur l’entreprise, afin defavoriser une meilleure intégration des diplô-més sur le marché de l’emploi. Sup’Biotechva ainsi apporter aux étudiants de l’EPHEtoute son expertise en matière d’enseigne-ment professionnel dans les domaines de lafinance, du droit des entreprises, de la pro-priété industrielle et de l’intelligence écono-mique. Quand à l’EPHE, elle permettra auxétudiants de Sup’Biotech d’accéder à des en-seignements dans les domaines de la virolo-gie, la cancérologie ou encore la micro-biologie environnementale. Une relation àdouble sens qui s’annonce fructueuse pourles étudiants des deux établissements.

www.ephe.sorbonne.fr

65 ans après les Alliés, et quelques moisaprès Barack Obama, les étudiants de l’ISTHdébarqueront en Normandie les 26 et 27 oc-tobre prochains pour leur weekend « culture& intégration ». Ces deux jours, alliant savoiret valeurs humaines, s’inscrivent pleinementdans l’esprit créateur de l’ISTH. Ils ont pourbut de renforcer la cohésion du groupe et defavoriser la réussite par une saine émulation.

Une première journée intense qui commen-cera par une conférence intitulée : « les rela-tions américano-françaises, dudébarquementà nos jours » animée par les professeursM’Bokolo et Milza sur les lieux même de l’his-toire du XXe siècle : la plage d’Omaha Beachet le cimetière américain de Colleville sur Mer

(au programme des préparationnairesSciences Po., HEC et HK).

S’en suivra un jeu qui allie culture, réflexion,et talent artistique, permettant aux étudiantsde mieux se connaître. La journée se conclurapar une grande fête dont le thème sera choisipar les étudiants eux-mêmes. Le deuxièmejour, après un repos et un brunch bien méri-tés, les étudiants pourront aller à la recherchedu dépassement de soi lors d’un challengenautique, au cours duquel ils pourront testerleur technique (canoë-kayak/barge/pédalo/VTT…) et apprendre lors de jeux collectifs(beach volley, beach soccer…) à gagner ensemble.

www.isth-es.com

Les D-Days de l’ISTH

Dans le cadre du cycle de conférences organisé par les étudiants de Sup’Biotech,l’école a proposé mi-juin la deuxième partiedes Rencontres de la Bioéthique. Lors de cet événement, différents thèmes ont étéabordés pour faire réfléchir les étudiants par rapport aux progrès scientifiques, techniques et médicaux. La conférence a par ailleurs été animée par des experts desdomaines du diagnostic prénatal et préim-plantatoire : René Frydman, médecin, gyné-cologue, et obstétricien à l’hôpital Antoine-Béclère ; Claude Huriet, président de l’insti-tut Curie ; et Grégoire Moutel, directeur adjoint du laboratoire d’éthique médical et dela médecine légale.

La troisième conférence, axée sur « le don etl’utilisation des éléments du corps humain » aeu lieu le 6 octobre dernier.

Deuxième volet des Rencontres de la Bioéthique

Sup’Biotech vient de ratifier un nouveau partenariat international avec une faculté enInde : The Indian Institute Of Health Manage-ment and Research, situé dans le Jaipur. Voilàdésormais une possibilité supplémentaire

pour les étudiants de l'école désireux de découvrir de nouveaux horizons et partir unsemestre complet à l’étranger.

www.iihmr.org

Nouvel accord avec l’Inde

Les Rencontres De La Bioethique

Jeudi 30 avril Recherche sur l'embryon, les cellules souches embryonnaires, fœtales et adultes, l’utilisation des tissus embryonnaires et fœtaux

Cycle de conférences Cycle de conférences rencontre-réflexion-débat rencontre-réflexion-débat

organisé par Les étudiants organisé par Les étudiants de Sup’Biotech Promo 2011de Sup’Biotech Promo 2011

cette école est membre de

établissement d’enseignement supérieur privé

ne pas jeter sur la voie publique

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ESME SudriaUn ancien réelu au postede président du Syndicatdes entreprises de génieélectrique et climatique

Bernard Vadon, diplômé de l'Esme Sudria en 1971, a été réélu président du Serce, leSyndicat des entreprises de génie électriqueet climatique. Cette structure réunit 250 en-treprises spécialisées, ce qui représente plusde 1 200 implantations en France et à l’étran-ger. Agé de soixante et un ans, Bernard Vadona effectué l'ensemble de son parcours chezForclum. D'abord chef du centre de Saint-Denis, puis directeur régional Ile-de-France, il a été, de 1994 à 2005, président de la filialed'Eiffage, dont il reste administrateur.

www.serce.fr

Les cordées de l’insertion

Projet mis en oeuvre par HandiSudria, l’asso-ciation de l’ESME Sudria, et Hanploi, le site deréférence pour le recrutement des personnesen situation de handicap, les « Cordées de l’insertion » ont débuté en juin. L’objectifde cet évènement est de prouver qu’une per-sonne handicapée peut réussir aussi bienqu’une personne qui ne l’est pas, que ce soitdans le domaine du sport ou dans celui del’emploi. L’ESME a totalement soutenu cetteopération par l’intermédiaire de son associa-tion HandiSudria, ce qui n’est pas une sur-prise puisque l’ESME Sudria a toujours étéparticulièrement sensible à la problématiquede l’insertion des personnes handicapées.Ainsi pendant 3 jours, toute l’équipe, préala-blement formée par des professionnels de lamontagne pendant des mois, a monté le MontBlanc, le plus haut sommet de France. Toutun symbole.

http://cordees-insertion.hanploi.com

Symposium R&D Le 19 mai dernier, l’ESME Sudria a organisé,comme chaque année, un Symposium dontl’objectif était de faire découvrir aux entre-prises, aux étudiants de l’école et à leur fa-mille, les meilleurs projets R&D de lapromotion 2009. Organisé à l’image d’uncongrès scientifique, cet événement s’est dé-roulé dans les locaux de l'Ecole.

Chaque année, le symposium R&D est l’occa-sion pour les étudiants de 5e année de pré-senter leurs projets internes de recherche.Ces travaux, parfois couplés avec leur stagede fin d’études en entreprises, sont dévelop-pés dans les laboratoires de l'école sous laresponsabilité d'enseignants-chercheurs oude professeurs.

Au total, 12 projets ont été présentés au public, 3 pour chacun des 4 départements de l’école : Signal et Télécommunications,Electronique, Mesures et Commandes, Infor-matique et Réseaux, ainsi que Systèmes et Énergie.

Remise des diplômes Le vendredi 30 octobre, les titres d’ingénieursde la promotion 2009 de l’ESME Sudria serontremis à l’Unesco. La cérémonie sera suivied’un cocktail dans les salons du prestigieuxbâtiment parisien de cette annexe des Nations Unies, en présence de Marc Sellam,président de IONIS Education Group et detoute l’équipe de l’ESME Sudria.

Vu dans la presseDans les pages « Culture » de « Libération »du 12 septembre, une double page est consa-crée à François-Xavier de Beaulaincourt, un ancien de l’ESME Sudria (promo 81). Directeur général des services du Syndicatmixte du Mont-Saint-Michel, il supervise etparticipe activement au désensablage de labaie afin que l’édifice recouvre « son carac-tère maritime » et ce qui fit son originalitéjusqu’alors. Ce chantier, qui s’achèvera en2015 fut décidé en 1995 afin de repousservers la large les sédiments accumulés depuisun siècle entre le rocher et la côte, afin de re-trouver les fonds marins à leur niveau de1880, avant la construction de la digue sub-mersible. A terme, les parcs de stationnementau pied du Mont seront supprimés et dépla-cés vers l’intérieur des terres et un pont-pas-serelle verra le jour en 2014.

L’ESME Sudria participe àune commission normativeAFNOR « pour un orga-nisme handi-accueillant »

Le directeur de l’ESME Sudria, par ailleursanimateur du groupe de travail « handicap »de la commission diversité de la Conférencedes Grande Ecoles, est membre d’une com-mission normative à l’AFNOR, visant à lamise en place d’un norme « pour une orga-nisme handi-accueillant ». les travaux sontavancés au point que la norme devrait êtreaboutie au début de l’année 2010. Toutesles écoles sont concernées par la probléma-tique du handicap, et se doivent de mettretout en œuvre pour que des étudiants handicapés présentant toutes les qualitésintellectuelles leur permettant de faire desétudes supérieures puissent le faire quelleque la nature de leur handicap. C’est le cas àl’ESME Sudria, qui est une école « moteur »en la matière.

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27L’ESME Sudria et l’écoledes Mines ParisTech

Depuis de nombreuses années, l’ESME Sudria est laboratoire d’application pour les élèves de l’école des Mines ParisTech.Des enseignements spécifiques à destina-tion des élèves de cette école, dans le domaine des systèmes de motorisation à vitesse variable, sont bâtis, selon le prin-cipe d’une alternance entre bureauxd’études et activités de laboratoire.

A compter de la rentrée 2009, un nouveaupas a été franchi puisque Baptiste Besson et Stéphane Charmoille se sont vus confier àterme par la Direction des Etudes des MinesParisTech, la totalité des enseignementsdans le domaine des systèmes de motorisa-tion, et plus généralement des systèmesénergétiques.

Il s’agit là sans aucun doute d’une recon-naissance du savoir-faire et de l’expertise del’ESME Sudria dans le domaine de l’Energie,domaine qu’elle cultive depuis des décen-nies et qu’elle est amenée à développerdans les années à venir, plus spécifique-ment en ce qui concerne les énergies nouvelles et renouvelables, dans le cadre du Développement Durable et dans la conti-nuité du Grenelle de l’Environnement..

Bienvenue dans les écoles

du Groupe IONIS> www.isg.fr <

> www.iseg.fr <> www.ics-begue.com <

> www.isth-es.com < > www.epita.fr <> www.esme.fr <

> www.epitech.eu <> www.ipsa.fr <

> www.supbiotech.fr <> www.e-artsup.net <

> www.isefac.org <> www.ionis-tutoring.fr <

> www.etna-alternance.net <> www.ionisisthm.com <

> www.ionis-el.com <

Les travaux commencés il y a trois ans àl’initiative de la municipalité d’IVRY surSEINE visant à mettre en place les facteursdu développement d’un « écosystème », ou« milieu innovateur », sont entrés en phaseactive. Outre les composantes scientifiqueset entrepreneuriales, un milieu innovateurimplique des propriétés coopératives (rela-tionnel), cognitives (apprentissage collectif)et une ouverture sur l’extérieur.

L’ESME Sudria, de par sa position géogra-phique au centre du dispositif d’une part, et de par ses relations privilégiées avec les autorités locales d’autre part, est ame-née à jouer un rôle de tout premier ordredans la mise en place de ce Campus Urbain.

Cinq chantiers opérationnels ont été identi-fiés : Echanges, collaborations, Accueil-Accompagnement, Contribution au dévelop-pement urbain, Communication.

Ces chantiers s’appuient sur des « champs »aptes à une dynamique de type écosystème.En situation de « croisière » le champ d’in-tervention des chantiers devrait être trèslarge et transversal.

Le premier champ de référence est le projet« allongement de la vie » du fait de ses pro-priétés : en cours, bien structuré, transver-sal, présentant un fort ancrage territorial,mobilisant ou susceptible de mobiliser unlarge spectre de disciplines scientifiques,technologiques et entrepreneuriales, et por-teur d’une forte composante sociale. Bienentendu, l’ESME Sudria, membre fondateurde pôles de compétences en gérontechnolo-gies « Charles Foix », et créateur du PRIAM(Pôle de Recherche en Imagerie Appliquée àla Médecins) est pleinement impliqué dansce champ de référence.

Un des enjeux du campus est le développe-ment sociétal qui touche tous les aspects dela ville dont le moteur est le développementéconomique de la connaissance. Un deséléments fédérateurs sera l’enseignementsupérieur, la ville ayant une vocation évi-dente à devenir pôle universitaire.

Il est par ailleurs créé un Conseil Scienti-fique de la ville d’IVRY, dont Hervé Laborne,directeur général de l’ESME Sudria est mem-bre. Ce Conseil Scientifique donnera sonavis et émettra des suggestions quant à l’aménagement de la ville dans l’esprit du Campus urbain.

L’ESME Sudria participe activement à la création d’un Campus Urbain à IVRY sur SEINE

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IPSA

Renaud Mercier, élève à l’IPSA actuellementen stage à la Délégation générale pour l’armement au laboratoire de recherche enbalistique et aérodynamique situé à Vernon avu un des ses travaux présenté par un Anciende l’IPSA à l’EUCASS 2009 (European Confe-rence for AeroSpace Sciences), qui s’est tenudu 6 au 9 juillet à Versailles.

Ses recherches, menées en binôme avecKarol Woirin présentaient la particularité de spécifier l’impact de l’utilisation des car-burants hybrides dans les fusées, ce qui avaitrarement été étudié jusqu’alors. « Concrète-ment, pour vous résumer nos travaux en uneligne, nous avons mis au point une méthodeopérationnelle pour modéliser l’ablation aucol de tuyère des moteurs de fusées hybrides», explique Renaud Mercier.

L’ablation est la perte de matière dans la sec-tion la plus petite (le col), section dans

laquelle passe l’écoulement (le gaz expulsédu moteur pour créer de la poussée) : c’estégalement là où l’écoulement est le plus éner-gétique. Le col est le lieu de très fortescontraintes aérothermochimiques qui vont fa-voriser le passage de la masse solide au coldans l'écoulement fluide. Cela résulte effecti-vement en une variation temporelle de la sec-tion au col, et donc en une baisse desperformances globales du moteur que nousavons dû prédire.

Nous avons donc proposé une façon de mo-déliser combien, par exemple, en dix se-condes de fonctionnement moteur, il va yavoir de perte de matière au col et commentla section sonique va varier. Il faut noter quecette étude a déjà été faite sur des moteurs àpropergols liquides (comme le moteurd’Ariane) ou sur des moteurs à propergols so-lides mais la particularité de notre moteur,

c’est qu’il est hybride. La combustion d’un liquide et d’un solide amène un phénomèned’ablation différent (dû à une compositionchimique différente des ergols employés) :voilà pourquoi nous avons travaillé, sur dessources de la NASA par exemple ».

Ses travaux ont ainsi été présentés par GillesPoirey, membre du projet PERSEUS (ProjetÉtudiant de Recherche Spatiale EuropéenUniversitaire et Scientifique), une initiative du CNES qui vise à fédérer les étudiants et lesécoles de l’enseignement supérieur, ainsi queles mouvements associatifs dans le cadre de projets spatiaux à caractère industriel etpédagogique.

www.eucass.eu

Un travail d’étudiant présenté au Congrès européen des sciences de l’aéronautique

« Cercle aéronautique MACH 0.1 », c’est le nom de la nouvelle association créée pardes Ipsaliens, en juin dernier. Son objectifprincipal est de permettre au plus grand nombre d’élèves de l’IPSA d’accéder au pilo-tage. Le choix des fondateurs de MACH 0.1,principalement étudiants en 1ère et 2e annéede l’IPSA, s’est rapidement tourné vers l’acti-vité planeur qui permet de profiter des sen-sations du vol tout en restant financièrementaccessible.

Afin de réduire autant que possible le coût del’activité, tout est mis en œuvre pour préten-dre à l’obtention de bourses de la part descollectivités locales mais aussi d’entreprisesdans le cadre de contrats de sponsoring. Toutcela permet de réduire le prix des heures devol, mais aussi et surtout celui des cotisa-tions, licences et assurances.

Au final, grâce à ces subventions, le prixmoyen d’un brevet de pilote planeur pour un débutant se situe entre 200 € et 300 €.

Plus que la découverte du pilotage, l’objectifde MACH 0.1 est de permettre aux membresde se perfectionner et d’accéder à des

niveaux supérieurs de la discipline. A la suited’un stage spécifique, les pilotes les plus chevronnés pourront étendre leurs vols auxdifférentes régions de France et pourquoi pasà l’étranger… De quoi en épater plus d’un.

Une association prometteuse pour l’IPSA

Le 19 novembre, l’IPSA organisera à Paris un événement autour de l’aéronautique et del’environnement. Toute la matinée, et à lasuite de l’introduction de M. Galland, PDG deBoeing France, de nombreux intervenants(EADS Astrium, Air Linair, Thales AleniaSpace, Gifas, Association Planète Mars,Onera, DGAC…) débattront sur les enjeux quereprésentent l’aéronautique et l’environne-ment aujourd’hui.

Une première table ronde s’intéressera àl’impact de l’aérospatial dans l’effet de serreet réchauffement climatique. Une deuxièmetraitera des innovations en termes de mo-teurs, carburants et de la protection de la pla-nète : quels remèdes ? Enfin, un dernier débatportera sur la possibilité de se passer de l’aé-rospatial et de l’aéronautique.

Les débats, animés par Gil Roy, journaliste et auteur aéronautique, seront suivis d’uncocktail. Le lieu reste à confirmer.

Pour plus de renseignements, contacter Co-

rinne Bréchoire au 01 44 08 01 01.

Aéronautique et Environ-nement, le 19 novembre

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e-artsupMatthieu Colombel prendla direction de la filièreDesign Motion/Animation

La filière Design Motion / Animation de e-artsup s’est dotée d’un nouveau directeur.Il s’agit de Matthieu Colombel, fondateur du pôle motion design de TBWA/TEQUILA. Il prend en main cette filière accessible en 4e année à e-artsup, et qui permet aux étu-diants d’acquérir des connaissances pointuesen effets spéciaux, animations ou encore jeuxvidéos, avec pour objectif de devenir notam-ment designer d’animation, et ainsi donnervie aux être et aux choses virtuelles.

Les 36 h de Saint Eustache

Le temps d’un week-end, les 20 et 21 juin der-niers, e-artsup a investi l’église Saint-Eus-tache, au cœur de Paris. Chaque élève en 4eet 5e année de l’école avait la possibilité des’exprimer du sol au plafond, autour d’une co-lonne de ce bâtiment classé de la capitale.L’exercice, original et ludique, a permis defaire parler l’imagination de chacun pour unrésultat surprenant et apprécié des visiteurs.

À l’origine de l’opération, on trouve Jean-Louis Bischoff, docteur en philosophie, en-seignant chercheur à l’Institut de formationpour l’étude et l’enseignement des religionset responsable de la section concept del’école. Au menu de cette édition : une expo-sition d’arts graphiques, des conférencesdonnées par des universitaires et plusieursconcerts.

Festiblog 26 et 27 septem-bre 2009

Au mois de septembre s’est déroulé à Paris, lacinquième édition du Festival des Blogs BD etdu Webcomics. Cet événement permet auxlecteurs, blogueurs et curieux de rencontrer« en vrai » les auteurs de Bande Dessinée nu-mérique qu’ils suivent par écran interposé.

Etalé sur 2 jours, le Festiblog proposeséances de dédicace gratuites, expositions de travaux de blogueurs BD et concours de dessin avec animation, le tout, accessiblegratuitement au grand public. Cette année,180 auteurs et 6 000 visiteurs sont venus aufestival.

Partenaire de l’événement, e-artsup, a orga-nisé le 25 septembre à 17h une conférencesur le thème « BD en ligne et Métiers de lacréation numérique ». Animé par Erwan Cario,rédacteur en chef de ecrans.fr, le débat aréuni les auteurs de Blogs BD parmi les pluslus en France (Boulet, Maliki, Wandrille Leroy,Yves Bigerel, Turalo…). Issus des univers del’animation, de l’illustration publicitaire, dujeu vidéo ou encore du motion design, cescréatifs ont abordé les thèmes de la créationnumérique et des carrières associées, deschangements apportés par le numérique dansle secteur de l’édition…

www.festival-blogs-bd.com

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IONIS Tutoring

Isefac

Cette année les étudiants ISEFAC changent delocaux. Ils s’installent rue Lucien Sampaix, àdeux pas du canal saint Martin, dans un quar-tier animé, près de la République dans le 10earrondissement de Paris. Ces nouveaux

locaux de 2 000 m², spacieux et lumineux,avec une cafétéria, une grande bibliothèqueet deux salles informatique, leur permettrontde faire leurs études dans les meilleuresconditions.

De nouveaux locaux

Pendant les prochaines vacances scolaires de la Toussaint et de Noël, Ionis Tutoring propose des stages de révision et de métho-dologie. Ces stages permettent de faire lasynthèse sur les connaissances déjà acquisesau cours de l’année scolaire. Ils se déroulenten matinée afin de permettre à l’enfant. Ils viennent compléter le suivi pédagogiqueproposé par IONIS Tutoring tout au long

de l’année. Les stages de révision se dérou-leront du lundi 26 au vendredi 30 octobre, du lundi 21 au jeudi 24 décembre 2009 et du lundi 28 au jeudi 31 décembre 2009. Les stages de méthodologie auront lieu, en matinée, en novembre, le lundi 2, mardi 3et mercredi 4 et en décembre, le samedi 19,le lundi 21, le mardi 22 et le mercredi 23.

Tél. : 01 47 04 20 00

Réviser pendant les vacances

IONIS Education Group partenaire de la Journée Mondiale des Donneurs de Sang

Pour la deuxième année consécutive, lesécoles du Groupe ont soutenu cet événementqui s’est tenu le dimanche 14 juin. En parte-nariat avec l’Etablissement Français du Sang(EFS), les établissements ont participé à l’or-ganisation du Festival Globule à l’occasionduquel 24 villes de France métropolitaine et plusieurs DOM ont proposé différentes animations autour du don de sang. Au pro-gramme : expositions, tests d’anémie, ar-tistes de rues, stands de sensibilisation desjeunes générations, des informations sur ledon et bien sûr, des collectes de sang.

Les étudiants se sont ainsi mobilisés en par-ticipant à une grande campagne d'affichageet la distribution de flyers, pour sensibiliserun maximum de gens au don, déclaré GrandeCause Nationale pour 2009.

www.festivalglobule.org

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agendaOctobre

ISG – Matinée Planète métiers

Table ronde réunissant anciens et étudiantspermettant de découvrir et comprendre certains métiers

8 rue de Lota 75116 Paris - Contact : Marine

Basset au 01 56 26 26 12 - www.isg.fr

ISG – Rencontre Planète ouvertes

Conférence permettant aux étudiants, à l’interne et aux membres de l’ISG Commu-nity de partager avec des invités prestigieux

8 rue de Lota 75116 Paris - Contact : Marine

Basset au 01 56 26 26 12 - www.isg.fr

> 22 octobre

EPITA – Green IT

L’EPITA organise dans les locaux un séminairesur une matinée consacrée à l’informatiqueécologique, en compagnie de dirigeants des principaux constructeurs, de chercheurset de responsable de collectivités locales. Différentes tables rondes permettront de s’interroger sur ce sujet. Elles seront suiviesd’un débat sur les « Nouveaux usages liésaux technologies de l’information pour unediminution de l’impact carbone ».

Evénement animé par Frédéric Bordage, rédacteur en chef de greenit.fr

EPITA – Campus IONIS Institute of Technology

14-16 rue Voltaire 94276 Le Kremlin Bicêtre -

Contact : Corinne Bréchoire au 01 44 08 01 01

Novembre

ISG – Matinée Planète métiers

ISG – Rencontre Planète ouvertes

ISEG – 1er Amphis de l’ISEG

Cycle de conférence à Paris et retransmisdans les 6 ISEG régionaux. A chaque amphi,plusieurs acteurs majeurs du monde de l’en-treprise livrent leur point de vue sur un sujetd’actualité.

ISEG Paris - 28 rue des Francs Bourgeois 75003

Paris - Contact : mathilde.vigoureux@ionis-

group.com - www.iseg.fr

> 12 novembre

Table ronde sur le thème « Anticiper et facili-ter les mutations qu’engendre le développe-ment du Marketing Mobile »

Promis à des niveaux de croissance élevés, le Marketing mobile, sous la double impul-sion des constructeurs (terminaux multimé-dias) et des opérateurs (forfait Internetillimité), va offrir aux marques et à leursclients de nouvelles perspectives relation-nelles et commerciales.

Centre d’Affaires Trocadéro - 112 avenue Klé-

ber 75116 PARIS - Contact : Sarah de Montigny

au 01 47 55 30 08

> 13/14 novembre

EPITECH – EIP

Grand forum de présentation des EIP desélèves de 5ème année. Tables rondes etconférences sur le thème des nouvelles tech-nologies de demain. « Comment lancer unproduit sur internet ? » « Comment plaire àun business Angel ? »

Contact : Fabienne Haas au 01 44 08 00 49 -

www.epitech.eu

> 17 novembre

e-artsup – Sortie du livre de Peter Gabor

Peter Gabor, directeur d’e-artsup, sort sonlivre intitulé « La typographie pour tous, ini-tiation à la typographie ». Un événement seraorganisé pour le lancement du livre sousforme de vernissage avec exposition desplanches du livre et séance de dédicace.

Contact : [email protected]

> 19 novembre

IPSA – Aéronautique et environnement

Toute la matinée, et à la suite de l’introduc-tion de M. Galland, PDG de Boeing France, de nombreux intervenants (EADS Astrium, AirLinair, Thales Alenia Space, Gifas, AssociationPlanète Mars, Onera, DGAC…) débattront sur les enjeux que représentent l’aéronau-tique et l’environnement aujourd’hui. Les dé-bats, animés par Gil Roy, journaliste et auteuraéronautique, seront suivis d’un cocktail.

Contact : Corinne Bréchoire au 01 44 08 01 01

> 30 novembre

IONIS en veille contre le SIDA

Evénement organisé dans toutes les écolesdu groupe pour lutter activement contre le virus. Plusieurs associations partenairesdiscutent et échangent avec les étudiants etdes professionnels de santé animent desconférences et des débats. De leur côté, lesélèves récoltent des fonds pour les associa-tions grâce à différentes actions.

Contact : Charlène Tardif au 01 44 54 13 06

Décembre

ISG – Trophée des performances & Remisedes diplômes

Réservé à une personnalité qui a marqué lesétudiants et les Anciens ISG par son charismeet sa réussite professionnelle tant sur le plannational qu’international. « Le Trophée desperformances » est remis à l’occasion de lasoirée réservée à la remise des diplômes de l’ISG, qui se déroule dans la grande sallede l’Unesco à Paris.

Contact : Marine Basset au 01 56 26 26 12 –

www.isg.fr

> 17 décembre

EPITA – Intelligence Ambiante

Pour ce rendez vous annuel, l’école des ingé-nieurs en informatique, organise une demi-journée consacrée au thème « Technologieset Usage ». Au cours de cet événement, dontla FING (Fondation Internet Nouvelle Généra-tion) est partenaire, les intervenants partici-peront à deux tables rondes et un débatanimés par Jérôme Colombain, spécialistenouvelles technologies sur France Info. Les discussions s’orienteront sur ce conceptqui repose sur l'intégration de fonctions élec-troniques dans les objets de la vie de tous les jours. Il s'agit de comprendre l’évolutionde « l’Intelligence Ambiante »

EPITA – Campus IONIS Institute of Technology

14-16 rue Voltaire 94276 Le Kremlin-Bicêtre -

Contact : Corinne Bréchoire au 01 44 08 01 01

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au cœur de la ville,les campus urbains

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Les lieux de formation sont aussi des lieux de vie.IONIS Education Groups’est développé avec la volonté de privilégier des campus urbains ouverts, situés au cœur de la ville. D’abord par souci pratique, car il estessentiel pour les étudiants d’avoir un accès facilité aux activités économiques, culturelles et sociales regroupées dans les centres villes,à proximité de leur habitation. Par volonté de sortir des campus-ghettosensuite, qui se sont construits à la périphérie rejetant les étudiants auxextrémités des agglomérations, comme ce fut le cas pendant de longuesannées. Ils constituent pourtant des facteurs d’animation et de vie, des éléments attractifs et une véritable force économique qui pèse sur la vie locale. Une majorité d’entre eux décrochent généralement leur premier emploi dans la région d’implantation de leur école. En conséquence, nombreux sont les responsables et les élus des col-lectivités locales qui souhaitent voir s’établir une communauté étudiantesur leur territoire. De Lille à Marseille, de Nantes à Strasbourg, l’ensem-ble des établissements du Groupe IONIS sont en perpétuel mouvement.Ils ont été pensés et réalisés avec la volonté d’en faire des espaces fonctionnels, en interaction totale avec leur environnement immédiat.Ils sont aussi le reflet des étudiants qui les animent et les font vivre.Chaque lieu possède sa propre identité, son histoire et ses contraintesqui lui confèrent un caractère unique. Ils illustrent la philosophie de l’apprentissage que s’est fixée IONIS Education Group pour qui formerconsiste à cultiver la différence tout en développant la capacité d’adaptation.

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35Depuis janvier 2007, l’ISEGStrasbourg et l’Epitech sesont installés dans l’Hô-tel Livio, après plus dedeux ans de travaux.Construit en 1791, le bâti-ment, classé aujourd’huimonument historique, ac-cueillit d’abord la Postepuis devint la résidenced’Ignace Etienne de Livio(1749-1830), qui fut mairede la ville. (ci-dessus)

Pas d’uniformisationAu fil de sa croissance, le groupe s’est implantédans les plus grands centres-villes français ; un parc immobilier qui se chiffre aujourd’hui endizaines de milliers de m². Habité par la volontéde mettre la différence au cœur de sa pédagogieet de donner les moyens à chaque élève de se révéler, IONIS Education Group opte pourla même stratégie pour ses différentes implan-tations. Ces dernières savent conserver et res-pecter leurs spécificités locales pour former unemosaïque dans laquelle chaque lieu, indépen-dant, se complète et constitue un véritable ré-seau. L’ISEG Strasbourg s’est ainsi implanté enplein cœur du quartier historique de la ville dansun hôtel particulier classé monument historique. Les longs travaux de rénovation ontpermis de faire naître un site unique doté desdernières avancées technologiques. L’antennelilloise de l’ISEG est quant à elle constituée d’unbâtiment moderne et fonctionnel, à la pointe dudesign.

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Amplifier le concept Alors que de nombreux pôles d’études supé-rieures se retrouvent géographiquement iso-lés, le Groupe IONIS a opté avec volontarismepour la création de campus urbains au cœurde la cité, proches des gens, des lieux d’acti-vités et de culture, des transports et des com-merces, là où la ville vit réellement.

Une telle politique est fortement mobilisatriceen ressources financières et humaines.Chaque année, plusieurs millions d’eurossont investis pour améliorer les conditions devie et d’études des écoles ou pour renouve-ler les équipements, en restant vigilant surl’actualité des systèmes informatiques et surla mise à disposition d’équipes techniquesmobilisées.

A contre-pied d’une tendance dominantedans l’enseignement supérieur, l’ISEG et l’en-semble des établissements de IONIS Educa-tion Group ont choisi de multiplier leurs lieuxet leurs écoles avec la le désir absolu de s’implanter au cœur même des villes, là où ilse passe des choses, là où la vie économiqueet culturelle bat son plein.

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Le IONIS Institute ofTechnology rassemblesur une même zone géo-graphiques les écolestechnologiques duGroupe (Epita, Epitech,Sup’Biotech, Etna et e-artsup) au Sud deParis. Ouvert 24 h / 24,cet espace de 15 000 m²comprend plus de 2 000postes informatiques à disposition des élèves.Par ailleurs, un secondcampus situé à Ivry regroupe l’Esme Sudriaet désormais l’IPSA.

Des campus ouverts sur la villeComment ne pas concevoir des lieux de for-mation en étroite synergie avec les agglomé-rations qui les accueillent ? Trop longtempsrelégués à la marge des centres villes les éta-blissements d’enseignement supérieur nepeuvent répondre parfaitement à leurs mis-sions s’ils se situent loin du cœur des activi-tés économiques, culturelles et sociales. Bienque différents, les établissements du Groupesavent se fondre parfaitement dans lecontexte local tout en répondant aux besoinset aux exigences matérielles des étudiants.Ouverts et fonctionnels, ils accueillent biensouvent les étudiants en dehors des heuresde cours. Lieux d’apprentissage, ils sont aussides espaces privilégiés pour se rencontrer etconstruire un réseau.

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Des lieux et des liensEn contact permanent avec l’extérieur etleur environnement immédiat, ces campusurbains sont des lieux dans laquelle la soli-darité s’exprime. La vie associative, portéepar les étudiants, s’affiche dans les écoles :elle est ainsi génératrice de liens. Les élèvesqui font vivre ces campus sont des moteursqui participent à l’animation des centres-villes. Ils établissent des liens avec la vieculturelle.

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« Être là où ça se passe » Voilà comment pourrait être exprimé le prin-cipe de développement qui a dicté les im-plantations de nos écoles parisiennes etrégionales. Nous avons choisi de multiplierles locaux tout en gardant à l’esprit notre ob-jectif d’implantation au cœur de l’économieurbaine. Les établissements permettent auxétudiants de jouir d’un dynamisme et d’unediversité propre à la cité.

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Implanté en plein cœurde la capitale des Flan-dres, l'ISEG Lille estun authentique cam-pus urbain qui fait letrait-d’union entre lepassé industriel de larégion et un avenir ré-solument tourné versles nouvelles techno-logies (ci-dessus)

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Depuis près de 30 ans, IONIS Education Group se fait un devoir d’ac-compagner les étudiants tout au long de leur parcours professionnel,car leur formation ne s’achève pas lorsque la cloche du dernier coursretentit. Les 60 000 anciens élèves du Groupe constituent un réseauunique de professionnels aux profils variés. Ils sont les garants desliens qui se tissent entre les entreprises et l’enseignement supérieur.

Parmi ces Anciens, certains créent leurs structures. Une dynamique volontariste, encouragée par le Groupe IONIS qui met le sens de l’initiative au centre de sa pédagogie et accompagne les étudiantsqui élaborent un véritable projet entrepre-neurial tout en poursuivant leur cursus.

A la rencontre de ces créateurs.

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Comment arrivez-vous à concilier à la fois vieétudiante et vie professionnelle ?

Avant toute chose, il faut savoir que la créa-tion d’une entreprise n’est pas conseillée auxétudiants de première et de deuxième année :les enseignements de l’école occupent énor-mément de temps. Durant cette période,l’Epitech nous apprend à nous organiser et àrépartir la charge de travail sur notre plan-ning. Je suis cependant un cas à part qui a ap-pris à partager ce que les études et ce queCreateIt me demandaient comme ressources.J’attends la troisième année avec impatience,il y a alors la possibilité de libérer deux jourspar semaine pour travailler. Nous sommes en train de regarder de très près les budgets :je me demande si je ne vais pas être salariéde ma propre entreprise l’année prochaine !

Comment l’Epitech vous a-t-elle apporté de l’aide ?

D’une part, l’école m’a appris à rendre àl’heure les projets importants, et m’a dis-pensé plusieurs cours qui m’ont beaucoupaidé dans mon entreprise, que ce soit sur des

templates ou desbases de données re-lationnelles. Ensuite,les étudiants des an-nées supérieures etles Asteks (étudiantsde 3e année et plus)ont toujours été làpour me donner desconseils, aussi biendu côté administratifpour la rédaction decontrats, que du côtétechnique pour memettre en gardecontre les mauvaisesaventures qui leursont arrivées. C’esttrès rassurant, et celanous a aidé à beau-coup de niveaux.

Justement, il a dû vous en arriver des surprises…

Il nous est arrivé une centaine de tuiles, maisaucune que nous n’avons pas su gérer. Parexemple, nous avons mis en place un sys-tème de facturation échelonné. Lorsque nous

avons commencé, on s’occupait du site weben entier jusqu’à sa mise en ligne, puis on en-voyait la facture au client. Plusieurs fois, nousavons été payés en retard, jusqu’à huit mois.Maintenant, dès l’acceptation du cahier descharges et du devis, on demande un acomptede 10 %. On a divisé la création en cinqgrandes étapes, et à chaque fois que l’uned’entre elles est terminée, on demande à cequ’elle soit payée avant de continuer.

Antoine Rabanes - Epitech 12 - cofondateur de la webagency CreateItwww.createit.fr

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Parlez-nous de votre parcours à l'ISEGToulouse.

J'y ai fait 5 années dans le programme EXECUTIVE. Mon rêve de départ était de fairede l’événementiel mais suite à une très mauvaise expérience et une mauvaiseimage de l’organisation événementielle, jeme suis dirigée vers la radio. Nostalgie Dakar(le pays où j’ai grandi) m’a donné ma chanceet je me suis découverte une véritable pas-sion qui a duré plusieurs années. J’ai renou-velé l’expérience chaque fois que l’ISEG nousen a donné l’occasion, dans des radios asso-ciatives toulousaines jusqu’au jour où j’ai ef-fectué un stage chez Nostalgie Toulouse… Jeme suis rendue compte que c’était un milieutrès fermé et surtout dans lequel il fallait être« prêt à tout ». Je ne me reconnaissais pasdans ce schéma.

Je suis donc revenue à mes « premièresamours » en quelque sorte, en voulant faireun stage dans une entreprise (ce que jen’avais pas encore fait). J’ai eu l’opportunitéde faire un stage de 10 mois au service com-munication de la Société Générale. Je me suisoccupée de l’organisation de l’ensemble desévénements sur l’année. Un vrai régal ! Aprèscette expérience j’étais plus confiante et sûrede mes capacités à porter et mener à bien desévénements. Mon projet a mûri pendant plus

de 2 ans avant de voir le jour. Après l’ISEG - eten attendant de finaliser ma création d’entre-prise - j’ai enchaîné sur un autre stage de 6mois au service marketing et communicationde France Telecom.

Amarys est une agence de communicationévénementielle que vous venez de lancer etqui est spécialisée dans l’organisation demariages. Quels services proposez-vous ?

En effet, je viens de créer mon agence decom', Amarys. Je m’adresse aux particuliersen leur proposant l’organisation de tous leursévénements familiaux et privés types ma-riages, pacs, anniversaires, baptêmes, barmitzva… et aux entreprises pour tout ce quiest organisation de séminaires, challenges,soirée du personnel, départ à la retraite, galette…

Comment s'est déroulée cettecréation ?

Il faut savoir qu’une création d’en-treprise est un travail long et fasti-dieux. C’est réellement le parcoursdu combattant ! Tout est fait pourdécourager les moins téméraires.A mon avis, seuls ceux qui le dési-rent vraiment et ont « la niaque »vont jusqu’au bout.

Comment envisagez-vous l'avenir proche ?

Il est vrai que dans un premier temps je m’axeplus vers le particulier. Je souhaite vraimentme spécialiser sur cette cible assez difficile àconvaincre. J’espère donc, entre mon plan decom' et le bouche à oreille, qu'Amarys va trèsvite se développer et prendre de l’ampleursur la région dans un premier temps… Puisj’espère aussi pouvoir créer une relation deconfiance durable avec les grandes entre-prises de la région et travailler avec elles demanière pérenne.

Qu’avez-vous fait à la sortie de l’école ?

J’ai rejoint un étudiant en informatique de l’université Paris VI, Anthony Ramine, et un autre ancien de l’EPITECH, Loic Hoguin.Ce dernier souhaitait transformer son entre-prise individuelle créée deux ans auparavant

en SARL. Par la suite, et pendant plusieursmois, nous avons préparé notre plan d'af-faires qui comprenait business plan et plan de financement. Nous avons ainsi col-laboré avec plusieurs personnes et organismes, en parallèle de notre recherchede fonds.

Que propose votre structure ?

Dev:Extend est une société de prestations deservices informatiques : développement,maintenance et support. Elle est basée sur ce que l'on appelle un framework, un ensemble de bibliothèques de fonctions

Youssef Leulmi - EPITECH 08 - co-fondateur de Dev:Extend, une société de prestations de services informatiqueswww.dev-extend.eu

Céline Jubran-Dargelas - ISEG 08 - a créé Amarys, une agence de communication spécialisée dans l’organisation de mariageswww.amarys-events.fr

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> Le concept

« Plusieurs paramètres ont présidé à la créa-tion de TiviPro. D’abord, les nouvelles tech-nologies qui ont considérablement évoluéavec le haut débit. Ensuite, de plus en plus depersonnes sont connectées avec de plus enplus d’outils. Enfin, il y a un vrai besoin decommuniquer via Internet avec des gens quine savent pas le faire. On parle beaucoup demise en avant des personnes, mais dans lasphère professionnelle on s’aperçoit que l’onne parle des entreprises que lorsque cela vamal. TiViPro réunit tout ces éléments pourfaire parler les gens dont on ne parle jamais etleur apporter une solution de bout en boutpour pouvoir communiquer en utilisant large-ment la vidéo. Nous poursuivons trois axes :la création de contenu en automatique ousur-mesure, la diffusion qui exige de maitri-ser certains paramètres et la promotion quipermet d’indexer la vidéo dans les moteursde recherche et qui permet de la multi diffuserpour qu’elle soit le plus largement vue et re-trouvée sur le Web. Comme Youtube, nousmettons à disposition une plateforme tech-

nique qui permet d’exporter un lecteur. Si lesoutils de webmarketing sont correctementutilisés, le nombre de vues peut devenir trèsimportant. Parmi les personnes interviewées,nous avons tous les types d’entreprises, desmicro sociétés aux grands groupes du CAC40, car tout le monde a des besoins en com-munication. Comme nous couvrons près de200 salons par an, nous touchons une grandediversité d’entrepreneurs. »

> L’ISG

« Je n’en garde pas un souvenir,mais pleins. L’ISG, ça a été desrencontres incroyables. On jouebeaucoup sur la partie associa-tive, et très vite, je me suis oc-cupé d’une association, « Parissur roulettes », et à l’époque,nous avions monté une course auniveau européen avec plus de 20000 participants. Depuis, j’ai tra-vaillé avec les personnes avec quij’ai monté ce projet, noussommes restés amis et je conti-

nue de les voir. Je me suis aussi marié à l’ISGet j’y ai créé une société. C’est une école trèsstructurante pour le reste de la vie… »

Alexandre Farro - ISG 83 - créateur de TiViPro, la première plateforme d’hébergement de vidéos à destination des professionnels www.tivipro.tv

P lanè t e Mé t i e r s

Retrouvez cet entretien sur Planète métiers. Tous les quinze jours, un ancien élève de l’ISG revient en vidéo sur son parcours.http://blogs.ionis-group.com/isg/planete-metiers/

et d’outils qui facilitent le développement,créé par nous-mêmes et mis sous licenceopen-source à disposition du monde entier.

Quelles sont vos ambitions ?

A moyen terme, la société doit s'être impré-gnée en quelque sorte du marché. Elle devradonc avoir mesuré les difficultés, avoir prisconscience des opportunités, assurer la pro-motion des outils proposés, augmenter samasse salariale… et bien sûr, accroître sonchiffre d’affaires. En complément, Dev:extendcompte développer et mettre à disposition divers services Internet. Un premier projet quiémergera sera un outil collaboratif destiné àcomplémenter les outils de développementexistants.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiantsdésireux de se lancer ?

La création d'entreprise est une bonne chose.L'idée doit être claire. Un plan d'affaires doitêtre rédigé afin de tout formaliser et qu'au-cun désaccord ou imprévu ne surgisse par lasuite. Elle nécessite beaucoup de temps. Uneinitiative éclairée est de prévoir au minimum6 mois avant d'envisager de créer l'entité. Cedélai peut être nécessaire pour la rédactiondes divers documents, les différentes dé-marches adminis- tratives, demandes defonds, accompagnements, etc. Dans le cas oùles créateurs ont besoin d'un comptable pourla réalisation de leur plan de financement,d'un avocat pour la rédaction de contrat ou

simplement d'une assistance juridique, je leur conseille d’aller vers des organismesspécialisés, comme l'Agence Pour la Créationde l'Entreprise et les Chambres de Commerceet d'Industrie.

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Comment avez-vous bâti votre société à par-tir d’une passion ?

Le vin c'est une passion, oui ! J'ai une atti-rance pour l'ensemble des produits debouche à savoir le vin, la gastronomie, les ci-gares... Tout ce qui touche au « goût » est mapassion ! Le vin est un conducteur d'amitié,de rencontres. C’est un produit qui a fait cou-ler beaucoup d'encre depuis des dizainesd'années et dont les origines remontent siloin, que l'on ne peut qu'être passionné parce qu'il est ! L'univers du vin est donc à la foisune passion depuis de nombreuses années etune découverte par l'application d'un modèleéconomique entrepreneurial à ce secteur in-contournable.

Quel est votre parcours?

Mon parcours professionnel débute chez WaltDisney puis à Disneyland Resort Paris. J'y aifait tous mes stages, du consulting, du part-time puis un CDI. C'est une société oùl'on apprend beaucoup, une très belle « école » ! Puis mon projet professionnel a mûri, je voulais depuis toujours vivre de mapassion pour les produits de bouche et créerma propre société. ABC Dégustation est née !

En quoi consiste votre activité ?

ABC Dégustation est, pour résumer, l'écoledes plaisirs de la bouche. Nous souhaitonspartager notre passion avec tous les ama-teurs de bons produits et qui ont « soif » d'enapprendre davantage sur leur palais. C'estpour cela que notre offre ne se limite pas àdes séances pour apprendre la dégustationde vin mais également à des cours de cuisinepour adultes et enfants. J'ai deux missionschez ABC Dégustation : la première est cellede dirigeant car je développe la société au ni-veau national. Ce qui est très motivant, c'est

de toucher à tout, du marketing à la financejusqu'aux cours de dégustation. C'est dutransversal ! La deuxième mission est celle desommelier indépendant, car j'assure une par-tie des cours de dégustation. J'ai plusieurs in-tervenants professionnels qui travaillent pourABC Dégustation que ce soit pour le vin, la cuisine ou le cigare.

ABC Dégustation a mis au point la méthodeLudovinum. Qu’est-ce exactement ?

La méthode Ludovinum à été mise aupoint par Ludovic Faxel mon associé.C'est une méthode que nous avons dé-veloppée car aucune offre sur le mar-ché ne permettait un réel appren-tissage du vin. Apprendre à exprimerses sensations en bouche est notrepriorité. Nous utilisons donc une mé-thode comparative dans le sens ounous comparons pour mieux appren-dre. Nous ne servons pas les vins lesuns après les autres, mais les uns àcôté des autres, afin que les « contrastes » prennent sens et per-mettent de mieux mettre en valeur lescaractéristiques de chacun des vins.Le deuxième point de cette méthodeest l'échange entre les participants.Nous nous efforçons de les faire par-ticiper, parler afin qu'ils apprennent àexprimer leur ressenti. En réalité,c'est cela l’essentiel, savoir parlerd'un vin quand l'on est avec desconvives, sans passer pour un néo-phyte!

Comment vous projetez-vous dans le futurproche ?

L'avenir est à la fois loin et tout proche ! J'aienvie de concrétiser une multitude de projetsmais le plus important, pour le moment, estle développement d'ABC Dégustation et d'as-surer la pérennité de la société. Ensuite, nousavons envie avec mes associés d'exporterABC Dégustation. Je garderais pour moi ladestination !

Que retenez-vous de vos années à l’ISEG ?

Je garde de bons souvenirs de mon passage à l'ISEG! Mais le moment le plus marquant,est certainement celui du premier jour ou jesuis arrivé. En l’espace de peu de temps, desamitiés se sont créées et je suis ravi qu'ellescontinuent aujourd’hui. J'ai apprécié aussi la liberté de pouvoir travailler en parallèle des études, notamment pendant l’année deMaster.

Matthieu Deboeuf Rouchon - ISEG 07 - a créé ABC Dégustation, une société qui propose des coursd’œnologie et des arts de la tablewww.abcdegustation.fr

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Yankel Attia – EPITA 97 – Business Develop-ment Manager chez MICRO FOCUS

Il débute en tant que consultant chez Steria, avantde rejoindre Compuware où il poursuit sa carrièredepuis 2001. Dans un premier temps, affecté au dé-partement pre-sales, il devient account manager.La reprise de Compuware par Micro Focus lui per-met d’accéder au poste de Business DevelopmentManager.

Didier Bech – ISG 84 – Président de Leval Routage

Avant sa nomination, il occupe de poste de direc-teur général de Leval Routage, acteur du marchéroutage de la presse magazine en France. Pendantune dizaine d’années, il fut directeur de la diffusionet des abonnements de "Valeurs Actuelles", etmembre de Commissions Postales, conseil d'en-treprises en marketing stratégiques. Actuellement,il est aussi gérant de la société Presto Le Routage,et président de la commission Presse du Syndicatdes entreprises de logistique de communicationécrite (SELCED).

Nicolas Bonte – ESME Sudria 91 – DirecteurGénéral France de Novell

Il débute chez CA dont il est directeur généralFrance de 1997 à 2000. Il est ensuite vice présidentdes opérations EMEA et Asie Pacifique de Cast, puisdirecteur de la business unit software chez HPFrance. Enfin, il devient directeur général de Sy-mantec.

Thierry Bottard – ISG 96 – Directeur du Palaisdes Congrès de Saint Malo

Il débute sa carrière à Tokyo où il manage l’antennejaponaise de l’ISG, puis se lance dans le tourismed’affaires. Il devient responsable de clientèle pen-dant 6 ans à Atlanta, Palais des Congrès de la Bauleavant de devenir directeur commercial du VinciCentre International de Congrès de Tours.

Florian Bucher – EPITECH 06 – Directeur adjoint du pôle technique d’EPITA

Il débute sa carrière chez Wengo en tant que res-ponsable d'exploitation voix sur IP. Il vient de re-joindre le pôle technique d’EPITA, en tant quedirecteur adjoint.

Igor Calderan – IPSA 08 – Strategic TechnologyService chez Bombardier Aerospace - Canada

Bombardier Aerospace est le troisième avionneurcivil au monde en termes de livraison annuelled'avions commerciaux en général et le quatrièmele plus grand en termes de livraison annuelled'avions à réaction régionaux.

Christophe Carrier – ISG 93 – Directeur des ventes indirectes Europe de l’Ouest chezAvaya

Il débute sa carrière en tant qu’ingénieur commer-cial chez Matra Communication, avant de rejoindreEADS Telecom, où il occupe différents postes à res-ponsabilités. En 2005, il devient directeur desventes indirectes France d’Avaya.

Xavier Chaumont – ESME Sudria 76 – SeniorVice Président Development du Groupe CEGELEC

Il rejoint le groupe en 1978. Au cours de sa carrière,il occupe les fonctions de directeur de Cegelec Maroc,avant de devenir vice président des filiales fran-çaises Cegelec Ouest et Centre Est. Nommé en 2006business président de plusieurs filiales du Groupeen Europe, il devient vice president developmentde l’entité France Business Cegelec en 2008.

Eric Blanc Chaudier – ISG 87 – Directeur de la Formation chez AXA

Auditeur financier chez Price Waterhouse Cooperspendant 6 ans, Eric Blanc-Chaudier intègre AXA As-sistance en 1995. Directeur financier du groupe, ilen devient en 2002 directeur général. Sous sa hou-lette, la marque devient une référence sur son sec-teur et connaît une croissance d’environ 10 % paran. En 2007, il rejoint le département Business Sup-port & Development du groupe AXA. Il y supervisele développement des activités du groupe en Alle-magne, Suisse et Luxembourg.

Catherine Cussigh – ISG 85 – Directeur du développement international et numériquechez Hachette Livre

Elle exerce diverses fonctions de direction ventes,média et marketing chez Procter and Gamble, puisdevient directrice générale des Editions Harlequinen 2000. Huit ans plus tard elle est nommée direc-trice du développement international d'HachetteLivre.

Guillaume Dérien – IPSA 07 – Service Assem-blage Intégration Test Avionique, ConsultantAlten pour Thales Alenia Space

Thales Alenia Space est devenue en 2006 le leader mondial en termes de commandes et lepremier constructeur en Europe dans le domainedes satellites et un acteur majeur dans le domaine de l'infrastructure orbitale.

Eric Desselas – ISG 83 – Responsable du pôled’expertise dommages

Il débute en 1982 dans le groupe Thomson-CSF, di-vision assistance et services. Il rejoint la directiondes assurances du Groupe Alcatel Alstom en 1987. Il intègre Gras Savoye en 1995 et devientdirecteur du département risques industriels ausein de la direction des grandes entreprises, res-ponsable de la filière technique dommages.

Malik Disa – EPITECH 07 – Fondateur de 10A Consulting

Cette société a pour vocation de fournir des res-sources techniques autour de l’infrastructure, la sé-curité des réseaux informatiques et la Voix sur IP.Son offre couvre toutes les phases de conceptionet de mise en œuvre des projets : conseil, concep-tion d’architecture et intégration.

Frédéric Dupuis – ISG 88 – Directeur Généralde Morgan

De 1987 à 1989, il est acheteur pour Le Printemps.En 1990, il devient gérant pour Kamae et en 1999 ilest promu directeur de Vickie Moriki. Plus tard, ilrejoint l'enseigne Cache-Cache et en devient le di-recteur général en Chine, poste qu'il occupait avantsa nomination chez Morgan.

Christophe Estivin – ISG 1987 – Directeur Général de GCE Domaines

Il débute sa carrière chez Auchan, puis se dirigedans le secteur de la banque. En 1999, il devient di-recteur du Groupe Caisse d’Epargne, puis membredu comité de direction de la Caisse de Haute Nor-mandie. Il intègre ensuite la Caisse Nationale, ausein de la direction des entreprises et en qualité dedirecteur du cabinet du directeur général.

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Antoine Fiévet – ISG 90 – Président des Fromageries Bel

Il commence sa carrière en tant que gérant de la so-ciété Anfica, puis devient directeur associé del’agence de communication La Toute Petite Agence.Il est ensuite responsable marketing chez EmapFrance pôle TV. En 2001, il devient associé gérantcommandité de la SCA Unibel et il est nommé pré-sident du directoire de la SA Unibel 5 ans plus tard.

Gérard Fohlen-Weil – ISG 75 – Président de l’Association Nationale des Auditeurs de l’IHEDN

Il passe une partie de sa carrière à la direction del'agence Flandres du Crédit commercial de France,avant de rejoindre la société immobilière de ges-tion CLADEL. Il rejoint plus tard la Caisse centraledes Banques populaires puis Natixis Banques Populaires. Il est depuis septembre 2008 SeniorBanker du groupe Natixis. Parallèlement, il était de-puis 2006 premier vice-président de l'Associationnationale des auditeurs de l'IHEDN.

David Fromentin – EPITA 95 – Billing migrationproject manager chez Jordan Telecom Group

A ce titre il a la charge de la migration des systèmesde facturation et l’implémentation des offres deconvergence de l’Opérateur Télécom de Jordanie. Il passe les 8 années précédentes chez France Té-lécom.

Julien Geyer – ISG 97 – Asset Manager de DekaImmobilien

Il commence sa carrière en 1998 chez Gestion d'Ac-tifs Haussmann (Archon Group France) au sein dudépartement acquisition, puis occupe les postes deproperty manager, de diligence manager et regio-nal director chez ProLogis, de 2002 à fin 2008. ChezDeka Immobilien, il participe à la gestion et à la valorisation du patrimoine français. Il est membredu Club Immobilier des anciens de l'ISG.

Julien Goldberg – Epitech 05 – Chef de projetchez Novedia Solutions

Il débute sa carrière en 2003 avant même d’être di-plômé en tant qu’analyste logiciel chez Les Argo-nautes puis chez Novactive. Il devient ensuiteingénieur software chez Net2S au Royaume-Uni,avant d’être recruté comme ingénieur d’étudeschez Novedia Solutions.

Christophe Grégoire – ISG 92 – Directeur desachats chez Buffalo Grill

Il effectue l’essentiel de son parcours chez CompassGroup en Suisse et en France où il assume les res-ponsabilités de direction des achats, puis devient di-recteur des achats de la logistique et desinnovations produits de Score Groupe, leader sur lemarché de la restauration et des services en collec-tivité.

Jacques Hemmendinger – ISG 91 – DirecteurCommercial de rueducommerce.fr

Il commence sa carrière en 1991 chez Peugeot Au-tomobiles au service marketing France puis rejointHD Partners. Il intègre la société Dauphin en 1995 etdevient directeur de clientèle chez Dauphin MoreGroup en 1999, puis directeur du développementcommercial chez Dauphin Affichage jusqu’en 2004.A cette date, il est directeur commercial adjoint deClear Channel France, puis est promu directeurcommercial en 2006.

Arnaud Hugues – ISG 88 – Responsable Marke-ting Opérationnel chez Synergie

Il est en charge du marketing national sur les ciblesentreprises, candidats et réseau de Synergie, ré-seau international d’agences de travail temporaire.Il était précédemment associé fondateur de Fide-city (conseil marketing et services) après avoir étédirecteur conseil chez Ormes Conseil et consultantsenior chez Bernard Krief Consultants.

Jérémi Joslin – Epitech 07 – Fondateur de l’entreprise CollabSpot

Il débute sa carrière avant d’être diplômé en tantque développeur chez Enora Technologies puischez XpertNet. Il devient ensuite product managerchez Exo Platform (technologies et services de l’in-formation) avant de fonder en juin 2009, CollabS-pot, entreprise de logiciels informatiques.

Laure Kaltenbach – ISG 95 – Directrice Géné-rale du Forum d’Avignon

Elle est nommée directrice générale de la structurechargée d’organiser les prochaines rencontresd’Avignon. Ancienne chef du bureau des évalua-tions économiques de la société de l’information ausein de la Direction du Développement des Médias(DDM), elle passe ses 13 précédentes années dansle privé, chez Accenture puis à la direction finan-cière de TF1.

Yves de Kerdrel – ISG 84 – Directeur des rédactions du service d’alertes Wansquare

Il effectue sa carrière au Journal des Finances où iloccupe les fonctions de journaliste, chef de service,grand reporter, rédacteur en chef adjoint et rédac-teur en chef. En 1999, il devient éditorialiste auxEchos, et directeur de la rédaction du Journal desFinances en 2006. Il est éditorialiste au Figaro,chroniqueur économique sur BFM et invité perma-nent du "Club de l'économie" sur LCI.

Sébastien Laboutade – ISEG Paris 97 – Directeur des ressources humaines d’Altimate et directeur de la filiale Aberdyn

Titulaire d’un DESS de gestion des ressources hu-maines, il commence sa carrière au service RH dedeux SSII (Alliance Ingénierie puis Neurones). En2004, il devient DRH de McDonald’s Ile-de-Francepuis de Tam-Tam et de Kookaï Lingerie, 3 ans plustard.

Arnaud Legay – ISG 96 – Responsable Financierd’Equinox

Il débute en 1996 chez Thomson Royaume Uni,France et Italie, avant de devenir responsablecomptable chez Canal + et NC Numéricâble. Il estensuite nommé directeur financier de Sudler &Hennessey (groupe WPP), également en charge dujuridique et des ressources humaines.

Olivier de Marignan – ISG 81 – Président du Comité Régional des banques Rhône-Alpes

Il exerce des fonctions de directeur administratif etfinancier dans différentes entreprises lyonnaises,avant d’intégrer en 1991 la BRED, à Paris, dont il estdirecteur commercial de 2001 à 2006. Il devient en-suite directeur général de la Banque PopulaireLoire et Lyonnais.

Jean-Christophe Peyre – ISEG 02 – Manager encharge de l’optimisation de l’inventaire d’Ama-zon USA (Seattle)

Avant sa nomination, il occupe le poste de SeniorManager, IPC Development chez Amazon auLuxembourg.

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Christian Pijoulat – ISG 87 – Vice Présidentchez Sophos

Il débute chez Oracle comme ingénieur d'affairespuis rejoint BMC Software en 1996 en tant que di-recteur commercial France avant d’être nommé res-ponsable Europe du Sud des ventes indirectes. Ilentre chez Sophos en 2003 en tant que directeurcommercial et devient directeur général France, Es-pagne, Portugal, Chypre et Malte en 2006.

Aymeric Plassard – ICS Bégué 98 – Secrétairegénéral de Weinberg Capital Partners

Il commence sa carrière en 1999 chez Audit Synthèse avant de rejoindre en 2001 CPS France.En 2002, il rejoint le fonds d’investissement PAIPartners où il assure la gestion administrative et financière des premiers fonds Leverage BuyOut dePAI Partners.

Anne-Marie Schwab – ISG 90 – Directeur de lamarque et de la communication chez 3 Suisses

Elle commence sa carrière comme chef de produitchez Mars Alimentaire, puis chez Géant Vert etKnorr. En 1995, elle rejoint le groupe Gillette, où elleoccupe les fonctions de chef de produit, de chef degroupe et de marketing manager de la marque Gil-lette en Grande-Bretagne et en Irlande et marketingmanager des produits masculins Gillette en France.Elle devient ensuite directeur marketing Europe dugroupe Habitat, puis occupe le poste de directeurmarketing stratégique au Groupe Galeries La-fayette, depuis 2005.

Jean-Pierre Ullmo – ISG 89 – Directeur des Solutions BSM de CA France

Il débute sa carrière en 1989 chez Concept en tantqu’ingénieur commercial puis en tant que directeurrégional grands comptes. Il occupe ensuite diffé-rents postes de direction chez Compuware, Impli-cit, Intellicorp, Peregrine Systems, Marimba, BMCSoftware et Datasynapse.

Bernard Vadon – ESME Sudria 71 – Présidentdu SERCE

Il effectue l’ensemble de son parcours chez For-clum. D’abord Chef du centre Saint Denis, puis di-recteur régional Ile-de-France, il est de 1994 à 2005président de la filiale d’Eiffage, le Syndicat des En-treprises de Génie Electrique et Climatique (SERCE).Il est réélu à ce poste en 2009.

Amaury de Villemandy – ISG 90 – Directeur Général Europe et Moyen Orient chez Newedge

Il débute sa carrière en 1989 chez Oddo & Cie. En1992, il rejoint Finacor en tant que responsable dudépartement dérivés actions et ensuite Fimat, à latête du front office de Fimat SNC. Il est ensuitenommé directeur général de cette entité en 1998 etdevient membre du comité de direction du GroupeFimat.

Nenad Vulic – EPITECH 08 – Co-fondateur de From Scratch

Société de développement d’applications mobiles.

Paul Younès – ISG 84 – Directeur marketing et offre financière chez Union Financière de France

Il débute sa carrière en 1985 en tant que chargéd'études puis en tant que chef de projet au sein del'Institut Français de Démoscopie. Il travaille en-suite pour Groupe Allianz AGF comme adjoint duresponsable des études de marché avant d'être encharge de mission auprès du directeur commercial.Puis, il devient responsable de la stratégie et desprojets au sein de la direction marketing. De 2001 à2003, il travaille pour AGF South-America et s'occupedu développement commercial des réseaux enAmérique latine, avant d'être nommé directeur duréseau d'agents généraux AGF, puis directeur com-mercial courtage Paris en 2007.

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