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FEDERATION COM M ISSlON PLONGEE JUILLET 1989 SOMMAIRE : Pages 1 à 16 : EXPLOS DIVERSES Pages 17 à 20 : ACCIDENTS Pages 22 à 23 : TECHNIQUES Page 24 : VENTES L'AZEROTTE EN PLONGEE EXPERIMENTALE. (article déjà paru)

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Page 24 : VENTES L'AZEROTTE EN PLONGEE EXPERIMENTALE. Pages 1 à 16 : EXPLOS DIVERSES Pages 22 à 23 : TECHNIQUES Pages 17 à 20 : ACCIDENTS SOMMAIRE : (article déjà paru) JUILLET 1989

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FEDERATION COM M ISSlON PLONGEE

JUILLET 1989

SOMMAIRE :

Pages 1 à 16 : EXPLOS DIVERSES

Pages 17 à 20 : ACCIDENTS

Pages 22 à 23 : TECHNIQUES

Page 24 : VENTES

L'AZEROTTE EN PLONGEE EXPERIMENTALE.

(article déjà paru)

. . . EXPLORATIONS . . . EXPLORATIONS...EXPLORATIONS. . . EXPLORATIONS . . . ............................................................

SOURCE DE LA FUENTONA Muriel de la Fuente SORIA - ESPAGNE Par Fidel MOLINERO (Traduit par C.PUCH).

Cachée derrière les peupliers qui jonchent le fond d'une cuvette où serpente, calme, la rivière Avioncillo, entre rochers calcai- res et pentes rocailleuses boisées de pins, jaillit la belle source de la Fuentona. Son bassin circulaire d'une trentaine de mètres réfléchit le paysage l'entourant et communique au visiteur une double sensation de tranquillité et de mys, e.

Placée sur le rebord ouest de la Sierra de Cabrejas, à peine à 1 km du petlt village qui reçoit son nom (Muriel de la Fuente) il), s'ouvre, dans un coin d'une beauté exceptionnelle, une des exurgences les plus profondes explorées en Espagne. Le bassin circulaire de 9 mètres de profondeur, se trouve au pied d'une masse de calcaire santonien/campanien, stratifiée, à plongement trés accusé. Son débit permanent, variant entre 500 et 1500 L/sec. selon la saison et la pluviosité, donne naissance à l'Avioncillo, affluent du rio Avion. Ses coordonnées U.T.M. sur la carte militaire 1.50.000è NO21 -14 sont : X 511,610 Y 4.260,505 ; Z 1010 m.

Le début des explorations à la FUENTONA date de 1978, époque à laquelle les anciens copains spéléos-plongeurs du STD de MADRID laujourd'hui retirés pour la plupart) commençaient leurs acti- vités. (cf. MEDINA et PUCH 1979, in SIPHON 79, bilan des activités de spéléo-plongée du groupe STD). Le manque de matériel adéquat et d'expérience ralentit l'avance, en raison surtout de la profondeur et de la température de l'eau.

Le premier siphon : - Le siphon proprement dit débute a - 9 m par une fissure horizontale. Un grand bloc fournit un point d'amarrage idéal pour notre cor- delette-guide. Le conduit se déve- loppe suivant une diaclase oblique au pendage. Sa section, occupée par d'immenses dalles et blocs affaissés, est aplatie et trés large (8 à 12 m) ~usqu'à - 18 m. Un cran transversal provoque un ressaut d'une dizaine de mètres. Nous l'évitons par une vire très , , inclinée à droite qui,à la manière d'un toboggan, nous permet de con- tinuer la descente au niveau du plafond jusqu'à atteindre la côte - 30 m. L'orientation du siphon jusqu'à ce point est plein nord. Un conduit latéral en interstrate, à gauche, va rejoindre la galerie principale à - 50 m. Le plancher sableux couvre un amas de gros blocs créant un échelon à - 40 m. Peu après, une courte gale rie déclive à plafond voûté et sol caillouteux nous amène à la salle à - 50 m. Suspendus dans le noir, au dessus d'immenses dalles effondrées recou vertes de sable, nous sentons le vertige. Le plafond, indiscernable s'élève à plus de 15 mètres au ,. dessus de nos têtes. Seul , le fil . . d'ariane qui perce les ténèbres il comme un foudre, sert de guide dans cette obscurité. Pendant assez de temps, l'explora- tion du siphon sera arrétée au niveau de cette salle profonde. La suite, pas trop évidente se cache derrière un amas de gros blocs. Ici, se situe le point le plus bas du siphon i - 54 m-mesure faite à l'Aladin). Sur le sol d'ar gile, nous surprenons une truite, qui, effrayée s'enfuit aussitôt. Une galerie ascendante, au pave- ment recouvert de galets, argile et blocs de petite taille, remonte jusqu'à - 35 m. Le plancher se redresse vite et nous entreprenons

aidés d'une corde de montagne en fixe, l'ascension assez impres- sionnante d'un puits vertical qui débouche soudain dans le petit lac où finit le premier siphon de 2 0 3 m de parcours total.

Les galeries aériennes : - La "arotte" aue nous découvrons à la sortie du-siphon se présente corne une vaste galerie remontante occupée par un amoncellement de blocs et dalles gigantesques. Le plafond plat, assez haut, s'élève suivant le pendage en direction de l'ouest. En grimpant l'éboulis, on atteint bientôt un toboggan pentu de roche polie très claire. Des regards entre les blocs permet- tent d'entrevoir la rivière coulant

- au-dessous. La partie la plus haute est un étroit méandre qui se termine près de la surface (présence de racines dans le plafond i . A + 30 m, un étroit puits équipé d'une dizaine de mètres, aux parois blanches et absolument polies, sorte de cheminée d'équi- libre, perce le plancher et mène jusqu'à la rivière, qui coule avec fracas dans un étroit conduit incliné trés glissant. Une main courante nous permet de franchir le passage. Le conduit s'évase, et un joli lac occupe toute sa

- section. On arrive bientôt à un carrefour. A droite, la rivière peut être suivie, en évitant par des passages supérieurs une

' paire de siphons, jusqu'à attein- re le bassin du deuxième siphon. La galerie principale, en face, se poursuit, tantôt ébouleuse, tantôt sableuse sur 175 m. Un colmatage argileux occupé par un petit lac la barre complétement.

Le deuxième siphon : - L'exploration du deuxième siphon a été retardée par de multiples raisons pendant cinq années. Au mois de novembre passé, une équipe réduite d'ex-STD décide d'entre- prendre son exploration. La principale difficulté reste le portage du matériel au travers du premier siphon et dans la galerie

intermédiaire, compte cenu de sa morphologie accidentée. Une première plongée destinée à l'équipement des galeries aérien- nes et au portage de nourriture et carbure eu lieu le 6.11.88. Le week-end suivant, 12 et 1 3 novembre, nous poussons une premiè re pointe dans le deuxième siphon, laissant le fil à 4 0 m, - 1 8 , 5 m. Une deuxième pointe, le 4 décembre nous permit d'avancer de 60 m de plus, jusqu'à - 33 m, limite extrème de nos réserves d'air. Si le premier siphon se développe comme déjà dit, sur une grande diaclase inclinée, ce deuxième est un conduit à section subcircu- laire de 8 x 5 m, en partie sur- creusé, qui descend avec une pente trés constante de quelques 2 5 " . Seuls, des blocs de petites et moyennes tailles occupent son fond la visibilité étant très bonne. L'orientation générale est au NNO.

Notre avis, d'après un sondage visuel à la lampe hallogène, est que le conduit descend toujours et la pente s'accentue. La suite des travaux est, de ce fait, assez difficile avec le matériel disponi ble. Une dernière plongée à la FUENTONA le 10 décembre nous permit de topographier, déséquiper et ressor tir tout le matériel.

Le développement total exploré et topographié à la FUENTONA atteint 8 7 5 m qui se partagent comme suit: Premier siphon : 2 0 3 m Branche latérale : 40 m Galeries aériennes : 5 3 2 m Deuxième siphon : 100 m La dénivellation maximale : 1 3 8 m. ( - 5 4 1 + 84).

Ont participé aux travaux : - Esteban CALVO - Fidel MOLINERO - Carmen PORTILLA - Juanjo TEIXEIRA

Tous membres de 1'Equipe de l'Atlas des Grandes Cavités d'Espagne.

PORTUGAL 88 - LHOS DE AGUA DO ALVIELA Par Jean Pierre STEFANATO

Organisée par la commission plongée de la FFESSM du 7 au 15 août 1988, cette expédition faisait suite à nos reconnaissan- ces de l'an dernier. Nous nous sommes cette fois consacrés unique- ment à la source d9ALVIELA, qui nous a largement occupée pendant toute la durée du séjour.

Après l'équipement des abords du siphon en palans et tyroliennes, quatre plongées ont été néces- saires pour nettoyer et rééquiper la cavité jusqu'au terminus 87 de C. TOULOUMJIAN. L'état du fil d'ariane en particulier dans les 300 premiers mètres, après seule- ment un an, donne une idée de la puissance des crues hivernales.

Deux autres pointes ont permis à Fredéric POGGIA de progresser de 85 mètres supplémentaires vers le nord, atteignant la cote 510 m à - 78, où la profondeur semble se stabiliser.

Eric MORIN a quand à lui remonté sur 200 m l'affluent pollué jusqu' à - 16 à 490 rn de l'entrée ; il s'est ainsi arrêté à une vingtaine de mètres de la seconde entrée

- d'ALVIELA, Poço Escuro.

. La liaison tentée à partir de Poço 1 Escuro par Bernard GAUCHE et

Henrl JAMBERT a été empêchée par une étroiture horizontale à - 13 m. Les autres arrivées d'eau chaude (et polluée) se terminent à 406 m - 38 sur rétrécissement r 1 m x 1,50 m), et 416 m - 36 sur eau trouble. Le développement total noyé est donc porté à 820 mètres pour une profondeur moyenne de 38 mètres.

Quatre autres plongées (LOCATELLI- STEFANATO-GAUCHE et JAMBERT) ont permis de lever la topographie sur le fil guide jusqu'à 376 m dans la branche descendante,

(froide et visuellement non pol- luée). Les différences de tempéra- ture sont trés sensibles (de l'or- dre de 5OC) dans la zone de con- fluence entre les eaux profondes (froides) et les eaux de surface (chaudes). La température, en aval dans la vasque a été mesurée à 16,8"C. Ces explorations ont donc confirmé l'existence d'un confluent souter- rain dont une branche draine, malgré le bétonnage systématique de son lit, des sous-écoulements du rio des Amiais particuliérement pollué.

Il paraît donc relativement simple d'obtenir une eau moins polluée au captage, soit en forant un puits sur la branche descendante (dont la qualité de l'eau est à confir- mer par des analyses que nous n'avons pas pu réaliser), soit en tentant d'inverser la circulation des eaux dans la partie polluée. (d'après une idée développée par Christian THOMAS).

Nous ne terminerons pas sans mentionner la participation de Maurice CHIRON qui a rechaussé les palmes pour réaliser de nombreuses prises de vues en vidéo, dont nous attendons la compilation avec impatience, ainsi que le soutien de André BEGON et Marc BELTRAMI.

Il nous faut enfin remercier tout particulièrement le Parc Naturel de la Serra de Aire et Olimpio Martins, et surtout la société EPAL qui exploite la source et les sympathiques gardiens du site qui ont tout mis en oeuvre pour faciliter notre installation et le confort de notre séjour.

NDLR : Puisque nous en sommes aux remerciements, Bruno et Joëlle en profitent pour remercier Steff pour le magnifique travail exécuté sur leur lyre . . . En effet, cela a du être trés difficile ... de transformer une lyre à air en lyre à oxygène, uniquement à l'aide . . . d'une lime. . . . à ongles ? . . . . . .

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SOURCE DE GLANE Saint JORY DE LASBLOUX - 24 - Jean Pierre STEFANATO

1 1 Historique :

En 1977, Francis LEGUEN et Hervé LEFEBVRE : siphon 1 (80 m - 3) et 150 m de galeries.

En août 1983, Christian LOCATELLI et Marc DOUCHET : Siphon 2 (400 m - 301, suivi d'un bief de 60 m et siphon 3 (45 m - 9). Topo des 2 premiers siphons.

En luillet 1984; LEGUEN : 400 m de rivière, siphon 4 (70 m - 2). 500 m de grosses galeries jusqu'au siphon 5 (1575 m de l'entrée).

2 - Reprise des explos: (Avec - - l'autorisation de la SOGEDO).

Le 29 octobre 1988, je réequipe Les siphons 1, 2 et 3 (600 m de fil l , Jean Luc SIRIEIX et Bernard GAUCHE lèvent la topo entre S2 et S4, Denis SABLE, Michel LEVEQUE, Alain MARANDAT, Dominique BERGUIN, Jean Michel ROUX aident aux portages.

Le lendemain, accompagné de B. GAUCHE, je franchis le pseudo siphon 5, qui n'est en réalité

: qu'une voûte mouillante de 60 m, présentant par endroit une garde

. de 10 cm. Nous atteignons le véri- ; table siphon 5 après 170 m de ' - galerie spacieuse. Il débute

derrière un amas de blocs sur Lesquels la descente s'effectue jusqu'à - 5. La galerie remonte aussitôt et ressort à 25 m du départ dans une petite salle exondée suivie du siphon 6 (casaque blanche, toque rouge) qui descend assez rapidement à - 6,5 m pendant 60 m, puis marque un palier à - 2 m, avant de res- sortir au bout de 95 m dans une salle d'effondrement.

Après avoir contourné la trémie qui en occupe le centre, l'eau provient d'un siphon 7, à 2 km de l'entrée, non plongé par man-

que de fil et manque d'air. Topo au retour.

Le 11 décembre 1988, Denis SABLE, en volume, part porter derrière le S3, deux bouteilles de 3,5 1 et les plombs nécessaires à leur utl. lisation. Jean Luc SIRIEIX et moi passons une 7 1 chacun, et quelques ali- ments énergétiques pour tenir le coup pendant 10 heures.

Le S7 est franchi sans problème : 15 m - 2. Au bout de 100 m de pro- gression dans une galerie de 4 m de large pour 2 m de haut, il nous faut escalader sur une dizaine de mètres l'éboulis qui encombre une belle salle d'effondrement, avant de redescendre de l'autre côté vers une galerie tubulaire 17 m x 5), où les concrétions commencent à faire leur apparition. Après 500 m, la rivière quitte la galerie principale pour emprunter un shunt d'environ 80 m ; 120 m plus loin, nous délaissons la grosse galerie pour suivre la r i - vière qui provient d'un conduit de 1,5 m par 1.5 m que nous remontons vers l'ouest, jusqu'à un siphon 8 enfin.

Mais l'exploration ne s'arrête pas là : Une fois ressortis de cet actif nous reprenons notre progres sion vers le nord dans le collec- teur fossile où, sur 120 m un peu d'eau provient de divers écoule- ments de faible débit en plafond. Les 700 m suivants sont tout à fait secs et le sol sableux se rapproche du plafond : Nous pro- gressons sur les 30 derniers mètres à quatre pattes, puis sur coudes avant de nous arrêter, faute de temps, dans ce laminoir sableux de 4 m de large pour 40 cm de haut, qui semble se poursuivre.

Nous sommes maintenant à 3,9 Km de l'entrée, derrière 730 m de siphons. Il est 13 H 30 quand nous reprenons le chemin de la sortie, enthousiasmés par cette belle 1 ère. Nous nous retournons une dernière fois pour regarder nos

empreintes dans la glaise, en invoquant HERGE : On a marché sur la lune !

Nous rejoingnons Denis, patiemment installé entre les siphons 3 et 4. Pour agrémenter un peu la monoto- nie du retour, il a percé son vêtement étanche, qui ne l'est donc plus tout-à-fait . . . . Jean Luc, quand à lui, a préféré rentrer sur une seule palme. Ce petit exercice amusant en piscine, prend ici une toute autre saveur : 800 m de palmage forcé dans les biefs et les siphons, après 9 heures d'explo intensive. Nous revoyons néanmoins le jour, ou plûtot le crépuscule, après 10 heures d'explo, en ayant lar- gement rempli le contrat.

Les- 21 et 22 janvier 1989 : - - - - L'anticyclone toujours bien arrimé maintient le pays dans une sécheresse qui désespère tout le monde ... sauf les spéléos : Nous nous retrouvons, Freddy LEVEAU, Denis SABLE, Bernard GAUCHE et moi-même le 21 janvier devant la cressonière de GLANE.

Jean Luc SIRIEIX ayant été retardé nous abandonnons pour cette fois la plongée du siphon 8. Freddy aide au portage jusqu'au S2, Denis nous accompagne, comme la dernière fois, jusqu'au S4, avant de res- sortir avec la palme de Jean Luc retrouvée au fond d'un bief. Suite a sa précédente mésaventure, il a fait réparer son volume qui est désormais équipé d'une braguette étanche TOPSTAR (oui oui ça existe), et d'une surcombinaison.

Bernard et moi nous continuons à topographier les siphons 4, 5, 6 et 7 . Il découvre la galerie tout en levant la topographie caracté- risée par un nombre impressionnant de visées de 20 mètres. Les dis- tances précédemment estimées au pas sont confirmées par les mesures. Nous explorons une galerie en rive droite passée inaperçue en

décembre, qui redonne sur un ni- veau aquatique (arrêt au bout de 30 m sur un S9 non actif), puis le laminoir ex-terminal est franchi en topographiant. Le plafond finit par se relever ; nous traversons une salle, puis ça s'abaisse à nou veau : enfin le siphon terminal ? Hélas non, ça passe juste : Voûte trés mouillante , suivie d'un autre laminoir et d'une autre voûte mouillante. La zone est assez peu engageante, nous n'avons pas vu d'eau courante depuis 1 Km, c'en est trop, nous arrêtons la topo. ! D'ailleurs ça continue en laminoir, puis une descente s'amorce, de l'eau stag- nante : Encore une voûte mouil- lante ? Ah non cette fois ça siphonne pour de bon, ouf. Je sonde le S10 : ça descend bien, environ 50 cm de haut au départ, 1,50 m de large, touille garantie, 4,2 Km de portage : Celui-là, nous le dédions à la postérité.

Pris d'un remord, nous complétons quand même les 100 m de topo man- quants avant de rentrer. Nous relevons au retour deux petits affluents faiblement actifs en rive gauche : L'un siphonne tout de suite (siphon 11 si je compte bien) et l'autre assez étroit n'a pas été trop forcé.

Le lendemain, Jean Luc et Henri JAMBERT refont la topo du S1 et de la galerie et prennent quelques photos. Nous additionnons tous les chiffres : 4350 mètres de dévelop- pement, dont 730 mètres de siphons

Prochain objectif : Le siphon 8 de l'actif.. .

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MOULIN DE PIERRILLE OU SOURCE DU PLANCAT - LE BUQUE - 24 Jean-Pierre STEFANATO

Le 16 juillet 1987, Jean-Luc SIRIEIX avait franchi 3 siphons assez techniques (SI 16 m, S2 am, 272 m de galerie boueuse et S 3 70 m), puis exploré 600 m de galerie jusqu'à une salle, réalisant près d'un KM de première (Voir Info Plongée N050- P.11).

Le 10 septembre 1988, Eric MORIN et moi découvrons cette cavité guidés par Jean Luc, tout en topo- graphiant.

Après la sortie du S3, nous explorons un départ fossile en rive gauche sur une vingtaine de metres. A partir de ce point, les concrétions sont omniprésentes. Nous atteignons l'ex-salle termi- nale où Eric qui est trés mal en point (CO2 ? ) depuis le S2, préfère nous attendre.

La suite est au niveau de la rivi- ère : 60 m de laminoir encombré de cailloux. L'échantillonnage de concrétions est encore plus impressionnant après le laminoir : Pisolithes, dents de cochon, cierges (dont un de 5 m de haut pour 15 cm de diamètre, posé sur un banc d'argile), tétraèdre de 10 cm (monocristaux ? ) ,fistuleuses excentriques, draperies etc...

300 m après le laminoir nous débouchons dans une magnifique salle concrétionnée, aspergée par une cascade qui jaillit du plafond une douzaine de metres plus haut. Toutes les parois sont surplomban- tes et arrosées, et aucun départ n'a été trouvé dans la salle.

Nous rentrons avec 1,4 Km de topo, (mais "seulement" 400 m de premiè- re), et quelques photos. La suite en artif...

(Compte-rendus détaillés et topos disponibles chez JP STEFANATO ou JL SIRIEIX) .

RIVIERE SOUTERRAINE DE L'ALIOU CAZAVET - ARIEGE Hubert FOUCART iS.C.0.F)

L'équipement de la cavité, et le portage du matériel sont assurés par les membres du club OXIKARST de Toulouse durant la matinée. Le départ de la plongée s'effectue à 15H 30. Il faut près de 20 mn, après un passage bas à - 76 mètres pour atteindre la zone des paliers de l'autre côté du siphon à 330 m de l'entrée. (Point déjà atteint par H. FOUCART le 6 septembre 84).

Le palier à - 6 s'effectue à moins d'un mètre sous la surface d'une grande cloche sous pression, ce qui est assez déroutant ! . . . Après avoir déroulé 45 mètres de fil et effectué 25 mn de paliers à - 3 mètres, Hubert FOUCART sort dans une vasque de 5 mètres de large sur 10 de long, situé au pied d'un grand éboulis. Celui-ci s'élève d'environ 20 metres au dessus du siphon avec une pente de 30 à 40". Au sommet, la largeur de la salle peut-être estimée à 20 mètres, pour une hauteur de 10-15 mètres. Une grande galerie part en face, (N 240°, alors que l'on entend sur la gauche un fort bruit de cascade en contrebas de l'éboulis.

Après 30 mn d'exploration, c'est le retour dans le siphon dont la visibilité est devenue inférieure i à 1 mètre. La sortie s'effectue vers 19H 45, soit 4H 15 d'explora- tion. Le déséquipement de la cavi- té est terminé à 21H 30. Merçi à tous les porteurs et à OXYKARST.

L'équipe comprenait S.Bougerolle, B.Lesage, J.P. Souques (OXYKARST), F.Cerda iS.C.ELF) : porteurs.

J.P. Guardia (OXYKARST) : plongeur d'assistance.

H. Foucart (S.C.O.F.) : plongeur de pointe.

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IGUE DE PLANAGREZE (LOT) Denis SABLE Le 3 et 4 février 1989

Le club spéleo AS ROTO-SPORTS a plongé le lac terminal à moins 5 2 mètres.

IGUE DE PLANAGREZE. Après équipement de l'Igue et le W I I I ~ ml

portage du matériel de plongée et des bouteilles (71.x 21, le plongeur s'est équipé sur les arches, dans des conditions incon- fortables ; mise à l'eau sur corde, en cette période, l'eau se trouvant à environ 15 mètres en dessous.

Le puits présente une grande gale- rie d'environ 10 à 15 mètres de diamètre, avec des dépôts d'argile sur les parois. L'argile se détache au passage (palmage, bulles-détendeur) et rend la visibilité pratiquement nulle au retour. A noter qu'avant le passage du p'ongeur, la visibilité est d'en- viron 10 mètres à moins 52 mètres. Le puits continue à descendre, et l'on aperçoit de très loin, le grand trou noir.

Ont participé à l'exploration : * équipe de soutien :

BERTRAM Robert (A.S ROTO-SPORTS) LEVEAU Freddy ,, II Z C .

LEVEQUE Michel " 11

LEHIR Patrick (G.A.S.) BEAWOI Hugues 1,

* plongeur : SABLE Denis (A.S ROTO-SPORTS)

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- SOURCE DE LA LYONNE mouvante Le Haut - St JEAN EN ROYANS Joiil FAVRE-NOVEL MJC St Marcellin

Le 16 août 1986, topo du réseau fossile et du siphon terminal (180 m - 20). Le 23 août 1986, Y. PERRET et J. FAVRE NOVEL, topo du réseau principal d'où arrive le courant, et découverte a - 15 d'un passage dans la diaclase remontante iH 80 x 1 ml. Progression le 30/08/86 de 60 m (-30). Terminus pour nous en combinaison humide. On appelle Freddo POGGIA et Jean Louis CAMUS. Freddo équipe

; jusqu'à la première salle après ' - 40m. Jean Louis CAMUS continue

jusqu'à la diaclase remontante i-1Omi trop étroite. L'eau passerait entre les blocs de la dernière trémie, à - 44 m. Température de l'eau : 6O. Combinaison étanche et BI 20 litres obligatoires.

GROTTE DE L'AIGUE Rousset en Vercors LA CHAPELLE EN VERCORS Joël FAVRE-NOVEL MJC St Marcellin

Explo du 28 août 1988. Il faut progresser d'un kilomètre après le laminoir d'entrée pour arriver devant le siphon.

Celui-ci à peine amorcé mesure 25 m de long et un mètre de pro- fondeur. Il est très étroit. Plongé en decapel6 avec un 4 1 à la main, puis.à l'anglaise (1 x 3,33 1) pour faciliter le passage dans 1e.laminoir. (30 cm de hauteur x 1 m de large, long de 5 mètres).

Pas de chance, car après avoir parcouru 200 mètres dans une galerie assez grande, nous avons eu droit au "queut" complet.

Porteurs : FRACHET J.M. VINCENT J.P. GALLIANO H & J.M. LUCIANO J.M. HEINRICHE H. PERRET Y.

Plongeurs : MARTIN X. FAVRE NOVEL J.

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RESURGENCE DE LA BAUME ( I G N Port/Saône 34 - (872,60 - 303,30 - 215 m) Scey sur Saône - 70 Activité Spéléo Club des Teufions Alain CLOTEAU - FFS - FFESSM Encore appelée "Résurgence de la Sance" ou "Trou de la Baume", cette importante résurgence captée par la ville de Scey sur Saône, est alimentée par des eaux provenant du plateau d'Arbecey, notamment de la perte dul'Moulin de La Forge", à Purgerot Arbecey. (Jussey 56- 869,28 -310,OO -278 m) situé à 7,5 km de là.

Cette résurgence était connue de longue date par les plongeurs locaux, mais était jusqu'à nos travaux totalement impénétrable. Après désobstruction de l'entrée à l'explosif en juillet et août 87 par les Teufions et le spéléo-club de Vesoul, j'ai pu faire en septembre 87 une première plongée très prometteuse : Avec 2 x 4 1, 110 m de fil déroulé avec point bas à - 8 m. Décidés à poursuivre les explora- tions, les mêmes agrandissent l'entrée, de façon à pouvoir pénétrer avec des bouteilles plus grosses.

Après l'étroiture verticale d'entrée, la galerie relativement spacieuse suit un cheminement tor- tueux s'orientant N, NW en direction d'Abecey, fait d'alter- nance de diaclases et de salles plus ou moins spacieuses, situées à la profondeur moyenne de - 3 m. De nombreux diverticule.$' recou- pants semble t-il le conduit prin- cipal apparaissent en plusieurs endroits. Deux poches d'air importantes ap- paraissent à partir de 370 m de l'entrée. La seconde forme un véritable petit lac souterrain.

Après cinq plongées échelonnées lorsque les conditions étaient favorables, de septembre 87 à

septembre 88, j'ai pu déboucher 430 m de l'entrée (longueur de .1 déroulé) dans un conduit

spacieux (5/5 m), recouvert d'argile avec niveau d'eau à mi- mollet, sans circulation apparente

Je n'ai pas osé continuer l'explo- ration à pied, hésitant à déca- peler mon 2 x 12 1 dans cette argile collante. La galerie semble continuer à l'air libre sur 50 m environ jusqu'à un virage ou une voûte mouillante.

La visibilité atteint les 3 m à l'aller et devient nulle au retour si on ne prend pas de précautions importantes du fait de l'argile mise en suspension par le plongeur - La pointe a duré 1H 45.

Le faible dénivellé entre le regard sur la rivière souterraine dtArbecey qu'est le " Trou du Denjean " (Arbecey 868,47 - 310,21 269 m) et la résurgence, laisse présager une succession de voûtes mouillantes et de siphons de faible profondeur, alternant avec de courtes zones exondées, promet- tant une exploration longue et difficile, mais passionnante ! (Extrait du compte - rendu de Y. AUCANT SHAG, dans ASE No 16 de 79/80, sur l'exploration du Denjean). " En effet, pour une distance à vol d'oiseau d'environ 7500 mètres, entre le S3 et la - résurgence, la dénivellation entre I ces deux points n'est que de 25 m, (environ) soit une pente moyenne de 0,33 % .

De plus, les chiffres, publiés suite à la coloration de 1947, (SC Vesoul), mettent en évidence un temps de passage assez long : 118 heures, soit une vitesse de 76 mètres/ heure, ce qui est relativement faible... Que d'aven- tures en perspectives ! . . . " Désobstruction : Alain GELTIER

Philiv~e ROBINET Plongeur : Alain CLOTEÂÜ

2 bis Ave A . Briand 90300 CRAVANCHE

GROTTE EXURGENCE DE CAUSSAVILLE Aveyron - David AUTERIVE - Millau -

Cavité connue par le propriétaire sur 80 mètres, s'arrêtant sur un siphon : Exploration : S1 : 3 m, 20 m de lac. S2 : 10 m - 1, 100 m de galerie parfois semi-noyée. s3 : 10 : - 1, 100 m de galerie. 54 : 30 m - 3, 200 m de galerie. Arrêt sur S5, car un méandre étroit rend trop pénible le portage du matériel. Cette cavité est trés polluée. Dans les siphons, la visibilité est réduite, à cause d'un dépôt

( nolr sur les parois. Celles-ci ne reflètent aucune lumière.

GROTTE DE LA ROWIERE : Aveyron - David AUTERIVE

Cavité de 300 m recoupant un actif sur 50 m, qui siphonne à l'amont. Le SI n'est qu'une voûte mouillan- te de 3 m. Ensuite, 20 m de galerie étroite. SZ : 10 m - 3. 30 m de galerie. Arrêt sur S3 impénétrable.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GROTTE PERRET - CHARTREUSE - ' GROUPE SPELEO MONTAGNE - FONTAINE Roland TIRARD-COLLET

Le siphon amont, (+13) se déverse après un passage dans la galerie, dans le siphon aval (+Il). C'est ce siphon qui a été plongé sur 160 mètres pour - 6 m. Arrêt sur une galerie étroite exondée.

Plongeurs : Thierry ODIEVRE Roland TIRARD-COLLET

RESURGENCE SOUS-MARINE DU BESTOUAN Cassis - Bouches du Rhône Vkronique et Francis LEGUEN

Cette source qui s'ouvre cous la mer près du port de Cassis fait partie du réseau noyé de Port Miou dont elle constitue une des sorties d'eau.

Connue des marins romains, elle a été explorée par de nombreuses équipes : NEGRI, OFRS, TOULOUMJIAN LEGER, LE GUEN, ISLER... En 1983, Claude TOULOUMJIAN remonte la source sur 2050 m. Le problème pri:ncipal au Bestouan est lié à la force du courant qui oblige parfois à se tracter au sol

PLONGEES : 12 janvier 1989 : sronique installe un pendeur dans le puits avec 9 m3 d'Oxygène et 6 m3 d'air pour la décompression. Suite à une panne de propulseur, Francis dépose à la palme deux relais 20 1 à 400 et 800 m.

Plongée de 2H 30, dont 50 mn de paliers.

13 janvier : Test du scooter et de - la caméra sous-marine dans Port Miou. Prises de vues pour FR3 Marseille.

14 janvier : Plongée de 8H 15, do,t 5H de progression. 22,6 m3 de gaz consommés, distance atteinte : 2290 m - 25. Tri dorsal de 15 m3 et 4 relais de 5 m3 à 400, 800, 1200 et 1600 m. Le fil, rompu en deux endroits vers 1500 et 1900 m m'oblige à rééquiper. Je depose le scooter à 1600 m, qui se révèle peu approprié pour ce type de galeries sinueuses et basses. Au retour, la visibilité est inférieure à 1 m. 40 mn de palier à 1500 m. J'abandonne le scooter à 1300 in, ainsi que deux relais a 800 et 400 m.

Porteurs : Pierre MILLE Marie HERNEQUET Yvan PERRATONE

16 janvier : Dépose de deux relais - à 400 et 800 m et récupération des vides

17 janvier : Récupération du pro- Klseur porte caméra et retour avec les- 6 x 20 1. A l'occasion de cette exploration, réalisation d'un reportage pour FR3 Marseille et d'un 26 mn pour Thalassa (février).

Brève description : L'entrée s'ouvre à - 1, en face du phare de cassis. Le mélange des eaux douces et marines provoque des abérrations optiques. La température de l'eau est de 16OC. Deux boyaux de 40 m mènent à un puits vertical qui débouche à - 14 dans la galerie principale, très englaisée (-20 m), visibilité + 20 m. Le courant d'eau de mer, (contraire à celui de l'eau douce) est perceptible jusqu'à 100 m de l'entrée. Entre 350 et 400 m, conduite forcée en roche pure (ovales verticaux de 4 x 2 m). Suivent une centaine de mètres de passage bas au sol couvert d'argile compacte ou fluide, surcreusée (-28,5 m, point bas du réseau). A 500 m, une salle en cloche avec un piègage d'eau de mer. Vers 800 m, une conduite forcée rétrécie forme un "Venturi" A 900 m, remontée jusqu'à - 6m, dans une grande salle où le courant se perd. Une immense dune d'argile fluide l'occupe et présente deux passages rétrécis à la montée et à la descente.

De 1400 à 1450, une salle éboulée oblige à remonter à - 2 m (paliers). A partir de ce point, la taille des galeries diminue (laminoir de 2-3 m x 1,s-2 m) et le courant est d'autant plus fort. La profondeur oscille constamment entre -17 et -27 m. Présence d'anguilles et de concrétions de calcite. Les 240 mètres nouvellement explo- rés sont constitués de galeries basses (-25 moyenne), fortement englaisées. Arrêt sur autonomie.

Après cette plongée, le Bestouan devient la plus longue résurgence sous-marine explorée et le 7 ème plus long siphon existant.

Par report des relevés avec Louis Potié de la Société des eaux de Marseille, nous constatons que la galerie noyée du Bestouan remonte beaucoup plus loin dans les terres de Port-Miou. Reste à découvrir l'éventuelle confluence avec celle-ci (terminus Port - Miou -à - 80 m...) et à remonter le collecteur qui promet d'être géant . . . Reste aussi à comprendre pourquoi Bestouan coule parfois trouble et Port - Miou clair, alors que par coloration, il s'agirait de la même eau.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . EXPEDITION POLAREX - CAUCASE - Robert LAVOIGNAT

Sur invitation des Soviétiques, (Vladimir KISSEIJOV) participation du 3 au 19 février 1989 à l'expé- dition POLAREX dans le Caucase.

Plongée souterraine dans le site de MSHISHTA (Rivière Noire). Celle ci commence par un siphon de 250 m de long, avec un point bas à - 4 5. Derrière, 2 km de grosses galeries arrêt sur un nouveau siphon.

25 plongeurs Soviètiques ont participés à cette expédition. Ils venaient de l'ensemble de l'U.R.S.S. : Moscou, Caucase, Baltique, Sibérie, Mer du Japon etc.. .. 8 à 10 plongeurs ont bivouaqué post-siphon pendant une semaine.

Participants Français : (F.F.S.) : Régine et Robert LAVOIGNAT : réalisation d'un film en plongée sur MSHISHTA.

(F.F.E.S.S.M.) Claude TOULOUMJIAN et Bernard LE BIHAN (Bivouac).

ACCIDENTS ... INCIDENTS ... ACCIDENTS . . . INCIDENTS . . . ......................................................

INTERVENTION DES 8 et 9 mai 1988 GROTTE DE REMOUCHAMPS. Union Belge de Spéléologie Information commission spéléo secours.

Circonstances : Philippe LANDUYT (32 ans), spéléo accompagnant Michel PAUWELS , - Luc FUNCKEN, et Jean Pierre BASTIN.

L'objectif de Michel PAUWELS est l'exploration du siphon 3, au delà des 250 m connus. Les trois autres l'accompagnent lusqu'à la cloche entre S2 et S3.

, Configuration des siphons : - S I : 1 5 m - 1 : - 2 Sa 1 le exondée S 2 : 2 5 m - 1 : - 5 Cloche S3 : 250 m - 1 : - 45 Après le départ de Michel PAUWELS en pointe dans le S3, Philippe LANDUYT replonge de la cloche entre S2 et S3, pour ressortir. I l est équipé de 2 x 4 1 avec 2 détendeurs.

I l se trompe de direction, et part dans le S3, passe le point bas à - 35 et commence à remonter

: avant de faire demi-tour. Michel PAUWELS, alors en pointe,

- sentira de très violentes ( tractions sur le fil d'ariane et

verra plusieurs mètres de celui-ci filer de son dévidoir. Au retour, il trouvera Philippe emmélé dans le fil vers - 27 m dans l'amont du siphon. Celui-ci est mort. Des vérifications ultérieures montreront que ces bouteilles étaient vides.

Déroulement g l'intervention : L'alerte est donnée à 13H 48 directement au directeur de la commission, Jean Marc MATTLET, par un coéquipier de la victime.

L'après-midi se passe à :

1- Organiser les secours sur place et préparer l'infrastructure. 2- Rechercher les compétences : plongeurs capables d'opérer.

Jean DEHAN (C.T. Liège) se rend sur place et fait venir le camion de plongée de la protection civile et la camionnette spéléo.

Jean Marc MATTLET recherche des plongeurs : Serge CWELIER, Roland GILLET, Jean Pierre THIRY, auxquels se joignent Eric BERTRAND et Dominique IVENS. Michel PAUWELS était présent lors de 1 'accident. Les trois premiers seront fina- lement avertis par un message collé sur leur porte !

A 21 heures, les opérations de récupération commencent. A 22 heures, les plongeurs sont au complet.

Le corps sera sorti à 04 heures du matin après 5 plongées.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SECTION SPELEO du C.L.P.A. Montpellier (Herault). Daniel CAUMONT, président du club.

" En hommage à notre ami et membre de club disparu en plongée dans l'émergence de GOURNEYRAS i34), je te serai reconnaissant de publier cet article qui se passe de tout commentaire. "

Alain POUGET : alain était notre camarade de club, un de ceux qui forme l'ossature d'un groupe et qui dispense leur énergie à entraîner et passionner les autres

Il était aussi notre ami, un confident qui ne manquait jamais de trouver le comportement et le mot qu'il faut pour faire plaisir à ses proches.

Passionné très jeune de spéléo- logie et attiré particulièrement

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par l'exploration, il adhère à la section spéléologique du C.L.P.A. en 1976. Très vite il franchit les étapes qui lui permettent de devenir un excellent élément,puis un bon cadre de club. Dynamique, entreprenant et concret, il sait attirer vers lui les gens de son acabit ivres de découvertes et d'aventures souterraines. c'est cette soif de l'aventure et surtout sa volonté de franchir toujours de nouvelles étapes qui le conduisent à figurer parmi les artisans de nombreuses découvertes: Huttes, Rocalte, Mme Blanc, et la dernière en date, la plus presti- gieuse, celle de la grotte de la Cabane (Grands-Causses), dont il franchit en solitaire les siphons terminaux. Son adhésion au groupe et à l'effort étonne tous ceux qui font équipe avec lui. La recherche de la perfection sera toujours son souci majeur. Son goût particu- lier pour les réseaux aquatiques l'entraînera assez tardivement vers la plongée souterraine, activité dans laquelle il trouvera toute sa plénitude d'explorateur.

Dégrossi par de nombreuses plon- gées en mer, c'est devant le siphon de l'Aven de la Combe du Buis (Hérault), qu'il prend la décision de se lancer à fond dans cette discipline. Prudent et réfléchi, il franchit là aussi toutes les étapes qui lui permettent de devenir un plongeur autonome, entraîné et efficace. Son ouverture d'esprit et sa soif de liberté lui donnent l'occasion de sortir du cadre du club pour profiter de l'expérience de nombreux plongeurs dont il recherche la fréquentatfon. Atten- tif aux problèmes de sécurité il suit des cours de médecine de la plongée.

Nombreuses ont été les immersions d'Alain POUGET en équipe comme en solitaire. Son instinct de spéléo de terrain, avide de résultats concrets l'ont amené à franchir de nombreux siphons et à découvrir du "neuf",

car la plongée constitue pour lu1 d'abord et avant tout un moyen de poursuivre une exploration souter- raine.

Sa grande modestie ne lui a jamais donné accès à la chronique et à l'"AuraM qu' il méritait. Devant cette injustice et la fatalité qui aujourd'hui nous prive de lui, tous ceux qu'il laisse, femme, enfants, parents, amis, copains restent sans armes. Ils ne comprennent pas ce qui s'est passé, ce qui l'a si bruta- lement privé de la vie. Un homme comme lui, simple, sans histoire, ne méritait pas de quitter ce monde, dans lequel sans lui, il nous est dur de continuer nos explorations.

La belle source de GOURNEYRAS qu'il aimait particulièrement et plongeait souvent a eu finalement raison de son enthousiasme et de cette avalanche de qualités. Elle l'a emporté.. . Tel était son désir de quitter un jour le monde... Ce fut, hélas, bien trop prématurément.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DETONNANT, NON ? Information communiquée par Jean Pierre STEFANATO.

Un plongeur de la région Centre a eu récemment la possibilité de s'offrir une carrosserie de voitu- i re neuve, du matériel de plongée neuf, un plafond de garage neuf, un plancher de salle de séjour neuf (juste au-dessus du garage) etc.. . L'origine de ce grand nettoyage : Un extincteur CO2 recyclé (resicli ? ) en bouteille de plongée, qui a eu la bonne idée d'exploser tout seul, sans tuer personne.

Quelques informations ont pu être glanées sur l'objet :

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- Aliage d'aluminium non déterminé (pas indiqué sur la bouteille) - pression de service classique 1'164 ou 200 bars). - Capacité 7 ou 8 litres Pression de stockage avant l'explosion environ 220 bars. - Réprouvé à 300 bars en 1988. - Aucune trace de choc ni de défaut apparent. - Résultat du type bombe à frag- mentation + le robinet qui vole...

Alors, plongeurs avertis, à vos blocs (et que ça saute).

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . LES RISQUES DU GONFLAGE Christian LOCATELLI - OYONNAX

- Vendredi 4 avril, 18H 30, caserne des pompiers d'Oyonnax. Je gonfle mes 15 1 pour une plongée le lendemain, ainsi qu'une 12 1 passée par un camarade Dijonnais, en vue d'un échange, et dont on m'a dit qu'elle fuyait à la réserve. (Précision : Il ne s'agit pas d'une bouteille spéléoi.

En effet, à 190 bars, elle émet un petit sifflement caractéris- tique. Je l'arrête, et tend la main pour sentir d'où ça vient... (parfois on tend l'oreille ! i .

Soudain, c'est l'explosion ! Je suis précipité à l'autre bout du local dans un nuage de poussière.

Les pompiers arrivent rapidement et me transportent à l'hôpital . . . Je ne m'en tire pas trop mal : Les tympans et les poumons, rudement secoués sont intactes. Seuls deux doigts de la main gauche sont en charpie imulti - fractures ouvertes).

Avec les techniques modernes, un bon chirurgien et quelques heures sur la table d'opération, je suis presque neuf au bout de deux semaines d'hôpital !...C'est toujours mieux que d'alimenter la rubrique nécro de Spélunca.

Tout ça pour un C. ... qui a réussi à monter un robinet Spiro au pas de 25/200 sur une bouteille au pas du gaz, (diamètre 26). A 200 bars, les quelques dixièmes de millimè- tres en prise n'ont pas résistés.

Il était difficile de s'en aperce- voir avant le gonflage, sans démonter la bouteille. Repeinte à neuf, elle comportait un sanglage Spiro récent.

Ne pensez pas que cet accident ne peut arriver qu'aux autres. Faîtes attention aux blocs que vous gonflez quand ils vous sont inconnus. Les différences de conicité ou de pas dans les robinetteries peuvent vous être fatales...

,

ILEXISTE UN NOUVEAU PAS

N l S l l O O

POUM !! w s , u , o n , N 1 FlL6'1' ROND 1 C

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ACCIDENT DU LAC GENIN - AIN - DENIS PARISIS, disparu au cours d'une plongée entraînement sous glace le 28 janvier 1989, au lac Genin, près d'Oyonnax. (Perte du fil d'ariane ? ) . SPELAION - G.S.P.C.C.D.F. U J géniale invention de Gabon :

simulateur @ nécrose.

Le saviez - vous ? Notre ami Gabon a passé sa vie à simuler :

- avec ses bacchantes en saule pleureur, on aurait dit un morse.

- Dans sa minuscule auto, dans 1aqr~:lle il parvenait à entzsser comp.esseur, bouteilles, sacs de plongée et quelqu'autres plongeurs qui sont souvent de gros plongeurs, il simulait la camionnette.

- il simulait la myopie également, la preuve-en est, que nul ne le vit sous l'eau, porter ses lunettes.

- enfln, of course, avec son surnom "mon vieux", il simulait l'africanité.

Mals enfin, ça ne trompait personne, certains petits détails ne collaient pas :

- les morses ne se nettoient pas les moustaches dans le whisky "pur malt",

- et, les africains albinos sont tout de même assez rares.

Il y avait toujours quelque chose d'imparfait dans ses sintulations, et, c'est sans doute pour ça qu'on parle de lui maintenant à ce mode.

Vous l'avez peut-être remarqué, mais cette fois-ci non plus, ça ne marche pas ; il y a quelque chose qui cloche :

qu'est-ce-qu'il peut bien foutre pour être tellement en retard ? Il ne vient pas ce soir ?

On ne sait pas d'où lui est venu cette idée de plonger de l'eau, de çi, dans l'au-delà, mais il semblait tenir à ce qu'elle fut de lui.

Je me souviens d'une mauvaise passe, dont il m'a sorti naguère en me tirant par une palme, m'empêchant, c'est probable, d'aller simuler je ne sais quoi.

Gabon, mon ami, même en tri 20 litres, on ne te savait pas capable de plongées aussi longues.

Tu ferais bien d'amorcer les paliers de remontée, sinon on va finir par croire que tu nous a vraiment quitté.

Bien sûr, ce n'est pas demain que le souvenir que nous avons de toi deviendra trouble, comme certaines eaux de certains lacs, mais on aurait tant aimé, en ta compagnie, continuer à troubler l'eau du Pastis, réveiller les poissons des rivières souterraines, faire résonner l'écho des grottes, et parler de toi au présent,

Mon vieux.

DENIS a été retrouvé dans les eaux du lac Genin le 22 mars 1989.

1

- on n'a pas l'impression qu'il est mort, on sent simplement qu'il manque quelqu'un et on se demande

. . . TECHNIQUES ... TECHNIQUES .... TECHNIQUES . . . . . TECHNIQUES . . . . . Les ordinateurs de - plongée : Dans la série "Donnez votre avis", 1 1 serait bon que les plongeurs utilisant les différents modèles nous parlent de la fiabilité et des incidents survenus avec ces instruments. Il est aussi prudent de se méfler de certaines recommanda- tlons manquant d'objectivités, quand elles sont données à titre publlcltaire. Pour cette raison, lnfo Plongée ne se fait pas l'écho des marques utilisées dans les plongées "importantes".

INFORMATIONS DU GRUPO ' ESPELEOLOGICO " ALICANTE " ' Del Cento Excursionista de

Alicante

Incident &I novembre 88 : La Fuentona de Muriel est un siphon localisé dans la province de Sorla, à une altitude de 1100 mètres. La température de ses eaux est entre 8 et 10°C. L'immersion avait pour but d'explorer le siphon 2 et faire des essais du décompres- simètre électronique ALADIN, dans toutes ses fonctions : L'immersion dans le siphon 1 dura 18 mn à - 53 m de profondeur.

- L'Aladin dans cette immersion fonc- tlonna correctement et continua ces fonctions, calculant l'inter-

1 valle en surface qui fût de 115 mn.

Ensuite, ce fût la plongée dans le siphon 2 atteignant 16 mètres pour une durée de 9 mn. L'Aladin fonctionna correctement , il y eut un intervalle de surface de 130mn.

la troisième immersion avec l'Aladin en fonctionnement, dès le siphon 1 à 0,50m, de profondeur, l'Aladin s'éteint complètement. Heureusement à la sortie, à 9 m, ils disposaient de tables de sécu- rité, qui servirent pour faire un calcul approximatif de la décompression.

Le jour d'après, ils réalisèrent de nouveau une immersion dans le S1 à 53 m de profondeur ~t un temps de 47 mn. L'Aladin fonction- na correctement. L'appareil fut changé par le distributeur d'Espagne.

Incident du 2 janvier a : Ils réalizrent les épreuves au même endroit, cette fois en trois immersions successives (de la même façon qu'avec l'appareil précédent et une autre fois, en deux immersions successives, l'appareil fonctionna correctement. Néanmoins, à la troisième épreuve, alors qu'ils étaient pratiquement convaincus de son bon fonction- nement, l'appareil tomba de nouveau en panne : L' immersion dura 3 5 mn, à - 5 1. Dès le début de l'immersion dans le siphon 1, au retour, l'Aladin continua l'indication de l'intervalle de surface, et ensuite il donna la lecture de chaque immersion faite auparavant (mémoire) et donnant le temps passé comme s'il était en surface . Voyant son mauvals fonctionnement, ils remontèrent en surface et attendirent quelques minutes. Dès qu'ils recommencèrent l'immer- sion, l'appareil répéta la séquence antérieure.

Comme vous pouvez le comprendre, après ces problèmes nos préocupa- tions ont augmenté, créant en nous des doutes importants sur l'emploi de ces appareils.

Selon les informations du fabri- cant, l'appareil est étudié pour des immersions successives en lac de montagne et endroits de -10 à 50°C. Néanmoins, les deux appa- reils testés dans ces conditions sont tombés en panne. Le nouveau modèle Aladin-Pro offre des nou- veauté dans son fonctionnement, mais nous ignorons si les erreurs antérieures ont été corrigées.

Utilisation DECOBRAIN Jean Jacques BOLANZ

I l vous est certainement arrivé, Lors d'une plongée compliquée, de ne plus savoir quelle table utiliser pour calculer les paliers. Cela peut aussi arriver lors de plongées successives à une certaine profondeur.

Exemple N A :

1 -- Voici la représentation graphique d'une plongée en siphon.

1) Avec des tables de décompres- sion, on calculerait classiquement 40' à 45 m.

Avec une table Bühlman, cela donnerait 2 ' à 12 m , 5' à 9 m, 15' à 6 m et 45' à 3 m, soit 67' de décompression et un temps total de plongée de de 108'.

Avec les tables du ministère du travail français : 40' 45 m don- nent 2' à 12 m, 11' à 9 m, 16' à 6 m et 35' à 3 m, soit 64' de décompression et un temps total de plongée de 105'.

2) Si l'on estime. la plongée en spéléo, on peut estimer qu'elle est équivalente à 40' à 30 m, soit une décompression de 2 ' à 6 m, et 18' à 3 m, une décompres- sion de 20' et un temps total de plongée de 60 ' . Le Décobrain lui me donnera la décompression suivante :

5' à 3 m, soit un temps total de plongée de 45'.

Exemple :

Calcul classique : 50' à 48 m avec tables du travail françaises. Décompression : 1' à 15 m, 12' à 1 2 m, 14' à 9 rn, 2 7 ' à 6 m, 41' à 3 m, soit 95' de décompsession, et un total de plongée de 142'.

Calcul spéléo : On estime la plongée à 50' à 36 m. ce aui donne 6' à-9 m, 16' à 6 m, 32' d 3 m, ,*

soit 54' de décompression, et un total de plongée de 108'.

Le Décobrain, pour la même plongée indique 1' à 9 m, 7 ' à 6 m, 25' à 3 m, soit 57' de décompression et un total de plongée de 108'.

Cela donne donc des différences considérables. Je me suis donc empressé de laisser mes tables de plongée à la maison, de me procu- rer un Décobrain (très cher, hélas et de faire beaucoup moins de décompression. Au 3 ème bend, j'ai tiré les conclusions qui s'impo- saient : Le Décobrain a été conçu ,"

pour des plongeurs lac ou mer, qui - font de la plongée touristique, ~. 6

qui ne travaillent pas sous l'eau, I qui ne luttent pas contre le courant, qui ne plongent pas dans de l'eau proche de Oo. IL n'est donc pas conçu, pensé pour la plongée spéléo. Il s'agit donc d'adapter son utilisation aux conditions de la plongée spéléo. Pour la spéléo, le Décobrain pré- sente des défauts auxquels on ne peut pas remédier :

1) Le Décobrain ne fonctionne que jusqu'à 80 m de profondeur (év.100 2) Il est très cher. 3 ) Impossible de lui insérer un programme incluant les tables trimix, héliox, surox et oxygène.

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11 y a par contre des défauts auxquels on peut apporter des remèdes : Le Décobrain a été conçu pour des immersions ne comportant pas un travail. Très rares sont les plongées spéléo qui ne compor- tent ni travail, ni courant,ni eau très froide, ni efforts pré et post plongée (efforts spéléo, lon- gue approche, portage difficile).

J'utilise donc actuellement le Décobrain, mais pour compenser les éléments précités, je fais la décompression indiqué par le Décobrain à l'oxygène au lieu de la faire a llair,et je fais les pallers de 3 m à 6 m de profondeur.

Cela redonne la sécurité néces- saire pour utiliser le Décobrain dans les conditions spéléo, ce

i pourquoi il n'a pas été conçu.

Leç ordinateurs & plonqée : Robert Le PENNEC - St CLAUDE (39) " C'est comme pour les desserts (d'une certaine marque), il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ".

T s o sur un détendeur : Le MAXIMUM de POSEIDON Jean Pierre STEFANATO.

Le Maximum de Poseïdon est un ? détendeur largement répandu dans Le milieu exigeant des plongeurs souterrains, pour de nombreuses raisons que je ne développerai pas lci [en résumé : débit, confort et fiabilité à toutes profondeurs).

Par contre, j'ai pu constater le désarroi de plusieurs personnes devant ses troubles fonctionnels mineurs, et je pense qu'un guide des incidents les plus fréquents n'est pas inutile (que les branchés matos me pardonnent).

Symptôme : Léger débit continu par l'embout ou la grille

d'expiration : -- Cause la plus fré- quente : usure du clapet-pilote du 2ème étage. Remede : changer la pièce réf.2786 (usure normale, il est prudent d'en avoir une d'avance). Autre cause possible : réglage du tube porte-clapet (si le détendeur a été bricolé).

Symptôme 2 : Débit discontinu au niveau du limiteur de moyenne pression (raccord du tuyau sur le 2ème étage): Cause : Moyenne pression trop élevée. Remède : Régler la moyenne pres- sion entre 10 et 12 bars en agis- sant sur la vis du premier étage côté membrane (dévisser pour diminuer la MP, visser pour l'augmenter).

Contrôle de la MP : Sur une inspiration la MP doit - -

baisser lég&rement, puis reprendre sa valeur initiale dès qu'on arrête d'inspirer. Si la MP conti- nue à monter lentement, ceci traduit un manque d'étanchéité du clapet du premier étage. Remede : Changer le siège du clapet réf.2803 (nécessite un outillage particulier).

Symptôme 2 : Entrée d'eau à l'ins- piration : Causeç :*Corps étranger sous la membrane du 2ème étage : faire fuser en obturant l'embout, ou démonter pour nettoyer. * Membrane déformée : changer la pièce réf.2849.

En conclusion, ce détendeur n'est - évidemment pas parfait, mais il présente de nombreux avantages en plongée souterraine. Aucune des pannes décrites ci-dessus n'a de conséquences dramatiques pour le plongeur (pas d'arrêt intempestif du débit, ni de débit continu violent) et la plupart apparais- sent progressivement. Enfin, c'est un matériel qui a fait ses preuves, ce qui n'est pas encore le cas d'outsiders sérieux comme le SUPRA-XL de LA SPIRO (et Goteborg sera toujours plus exotique que Carros. . . ) .

INFO-PLONGEE 51 :

Compte-rendu du congrés de médecine hyperbare :

R e c t i f i c a t i f du Docteur MASUREL, par P. SCHNEIDER

. .

Orthographe du nom du Docteur MASUREL. Un " S " e t non un " 2 ". La deuxiéme remarque es t p l us importante, e t concerne l e para- graphe i n t i t u l é : Appendice sur l e bend, q u i d e v r a i t S t re réd igé comme s u i t :

"Le bend n ' e s t - p a s une b u l l e q u i se développe dans l e s t i s s u s osseux, mais une b u l l e s t a t i o n - n a i r e q u i se forme en t r e l e s f i b r e s c o r r e c t i v e s p é r i - a r t i c u l a i r e s , ou f i b r e s tend i - neuses. Les tendons sont t r é s r i c h e s en récepteur de l a doulecir q u i sont s t imu lés par l a d i l a c é r a t i o n des f i b r e s i n d u i t e pa r l e grossiçsement de l a b u l l e . C e t t e d i l a c é r a t i o n se t r a d u i t par d- douleurs q u i peuvent S t r e in to lé ra .b les , mais c ' e s t u n e a t t e i n t e q u i r es te , de tou tes maniéree, un i n c i d e n t mineur, puisque il ne cons t i t ue qu'un micro-traumatisme'. Des t e s t s .;.

WEEBUBBIE - CAVE (OLiver KNAB)

"La v i s i b i l i t é a t t e i n t 100 métres"

PETITES ANNONCES DIVERSES :

JOHN GORDI NGLEY "WOODSMOOR" OLDFIELD Avenue DARWEN, LANCASHIRE BR31QY ENGLAND

Cherche des renseignements sur : TROU DU VENT DU CAOUSOUS N o l (09 ARIEGE) En f a i t , l e s plongeurs ang la i s

on t expiorés c e t t e g ro t te l ' é t é dern ie r , e t John voudra i t savo i r q u i a dé jh m i 5 un fil d'ar iane f rança is ? .

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