"j'adore monsieur richard"

8

Upload: ticket-magazine

Post on 18-Mar-2016

235 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

"J'adore monsieur Richard"

TRANSCRIPT

Page 1: "J'adore monsieur Richard"
Page 2: "J'adore monsieur Richard"

2 28 février 2013No 808

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

15 831FANS

daire se maintient encore ce vendredi à La Réserve de 8 h pm à 11 h pm. Et pour ceux qui n’auraient pas encore assisté à un « Friday jazz », c’est une occasion comme une autre de se faire bercer par une agréable musi-que dans un cadre qui ne porte qu’à ça.

Vendredi 1er marsLa Fondation Haïti

Jazz, l’association haïtien-ne des professionnels de la musique (Ayiti Mizik) et Caracoli invitent le public à la journée portes ouver-tes du Centre de Ressour-ces (Kay Mizik La) pour la Musique à l’occasion de la fin du projet Arcades. Saisissez donc l’occasion qui vous est offerte de visiter Kay Mizik La et de rencontrer les animateurs et bénéficiaires

Samedi 2 mars

Les jeunes et moins jeunes sont attendus ce samedi au local de l’Institut français en Haïti pour le « Marathon de lecture 2013 » de 10 h am à 3 h pm. Le Marathon de lecture, on le rappelle, est un ensemble d’activi-tés littéraires créées par l’association haïtienne Le Petit Lectorat. Cha-que année il a lieu dans plusieurs villes haïtiennes ou étrangères telles que Paris, Montréal, New York, Dakar... Le marathon accueille entre autres Paula Clermont Péan, comédienne, metteuse

en scène et conteuse, et Chelson Hermoza, comé-dien dans l’association du théâtre Foudizé, et un des fondateurs de la Brigade d’intervention théâtrale haïtienne (BITH) qui y participe pour la troisième fois cette année.

Entrée libre

Samedi 2 mars

Onbeat se propose d’offrir l’opportunité au public de déguster un bon barbecue avec des amis au rythme d’une musique des plus entraînantes. Soyez donc au Caribbean Grill ce samedi dès 8 h pm pour cette soirée que les Dj Hot et Magma anime-ront.

Admission : US$ 10

Samedi 2 mars

L’Orchestre Tropicana d’Haïti continue à faire profiter les Port-au-Prin-ciens de ses cinquante ans d’expérience. Cette semaine les fans de la Fusée d’or internationale sont attendus au Djoum-bala pour faire la fête avec leur orchestre chéri.

Admission : 1000 gdes

L’AGENDAde

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré !

Jeudi 28 février

Acajou, le bar-restau-rant de l’hôtel Montana, lance cette semaine ses soirées « I love Thursday ». De 6 h 30 à 10 h pm ce jeudi, profitez du buffet préparé pour l’occasion tout en appréciant la mu-sique de Cynthia Lamy et de son groupe Extase.

Admission : US$25 par personne

Jeudi 28 février

Une fois par mois, l’Institut français en Haïti met les projecteurs sur les artistes émergents en leur permettant de présenter une ou deux de leurs créa-tions au public lors d’une soirée « Scène-Ouverte ». Les artistes voulant pren-dre part à cette activité doivent s’inscrire préala-blement à l’IFH. Pour ce qui est du public, il est attendu dans les locaux de l’Institut dès 7 h pm ce jeudi.

Jeudi 28 février

Le groupe Ram réitère son invitation hebdoma-daire. Depuis bien des années, la bande à Lunise Morse reçoit les amants de la musique rasin dans son fief, l’hôtel Oloffson. Des habitués s’y retrou-vent donc chaque jeudi entre 9 h pm et minuit. Si vous n’y aviez jamais as-sisté, c’est une expérience qu’il serait temps pour vous de tenter !

Vendredi 1er mars

Retrouvez le guitariste Alex Jacquemin à Le Per-roquet ce vendredi de 7 h 30 pm à 10 h 30 pm. Pour l’occasion, le jazziste sera accompagné de JohnBern Thomas à la batterie et de Hermand Duverne à la basse. Profitez-en pour visiter ce nouveau spot situé à l’angle des rues Lamarre et Villate si vous n’en aviez pas encore eu la chance.

Admission gratuite.

Vendredi 1er mars

Les amants du jazz n’ont rien à craindre. Leur rendez-vous hebdoma-

Préparé par: Daphney Valsaint MALANDRE

Page 3: "J'adore monsieur Richard"

328 février 2013No 808

Cette publicité de la compagnie marche au feu de Dieu. Pas la peine de ressasser l’histoire de la pub et les controverses qu’elle a soulevées. On n’en finirait pas de feuilleter en vain les pages d’éthique professionnelle qui entraveraient le jour de cette pub à sensation.

À la vérité, certains téléspectateurs connaissent mot à mot les passages du script baptisé unanimement « Monsieur Richaaaaard ! ». Est-ce parce que c’est bien ou mauvais ? En tout cas, ça a fait mouche. Bien qu’ils soient deux à partager les principaux rôles dans ce court-métrage, le personnage administratif que joue Sandy vole la vedette à son interlocuteur.

Son nom est Sandy-Edna Jeanniton. Appellation que la jeune publiciste simplifie en « Sandy Jean » sur son compte Facebook. A presque vingt ans, la native du Scorpion commence à voir dérouler sous ses pieds le tapis de la célébrité. Grâce à cette pub de Natcom faite à l’image des campagnes publicitaires de parfums de séduction, elle ne passe plus inaperçue.

« Je ne m’attendais pas à un tel succès du rôle que j’ai interprété à travers ma première pub pour la Natcom, bien que j’ai participé à d’autres de Bakara et de Voilà. Sur le plateau, le personnage paraissait assez normal. Mais on aurait dit tout autre sur le petit écran, ça avait l’air de toute autre chose de l’avis de plus d’un », raconte Sandy, aînée d’une famille de quatre enfants qui a fait ses premiers pas d’actrice à dix-sept ans dans «Journée de Couleur #2».

« Quoi qu’il en soit, je m’en réjouis d’avoir eu l’op-portunité d’attirer autant d’attentions. Cette réclame jusqu’à présent trouble mes moments de silence ou de conversation dans les rues comme sur la cour de l’école avec toutes sortes de compliments ou de propos grossiers comme ‘’Yo fè l mache pou yon telefòn, bèl tipitit sa ki fè travay sa ?’’... », révèle Sandy avec une voix beaucoup moins captivante au téléphone.

Les rumeurs de sa mort justement éplorées se contredissent par cette entrevue qu’elle accepte depuis la cité christophienne où elle réside. « J’ignore pour-quoi des gens souhaitent ma mort prématurément. Je prends la pub comme un jeu, sans trop d’intérêt. Pour tout dire franchement, à la fin de mes études classiques cette année, je souhaite pouvoir entamer des études en médecine, ponctue la jeune passionnée de musique et de danse.

Souriante, timide et affable à travers les réseaux sociaux, Sandy-Edana Jeanniton, accro aux gadgets électroniques, est fiancée. Madame Richard, si on veut, n’entache guerre sa réputation, selon elle. Sandy se remettra sous les projecteurs pour la Natcom sous peu. La publiciste nous réserve bien plus que des surprises après ce goût à continuer de « Monsieur Richaaaaard ! » qui cartonne sur les postes de télévision de la place.

Accrochez-vous ! Elle vous revient après la pause...

Dimitry Nader Orisma

Sandy-Edna Jeanniton« J’ADORE MONSIEUR RICHARD ? »

Elle est comme passée de présentation, depuis son entrée bousculée dans le monde de la publicité avec ce fameux refrain de salutation qui gagne les rues : « Monsieur Richaaaaard ! ». En un temps record, la ravissante publiciste devient aussi connue que n’importe quel routier du domaine. Un ticket de passage que lui vaut le premier spot télévisé de la Natcom, romancé avec finesse d’avances indécentes pour un téléphone portable.

Wilfrid Michel, désormais connu sous le nom de ‘’Monsieur Richard’’, est un époux heureux et père d’une petite fille de trois ans. « Même à l’école, quand on demande à ma fille comment s’appelle son père, elle répète sans hésiter ‘’Monsieur Richard’’ », éclate Wilfrid dans un grand rire. « Certaines personnes oublient presque mon prénom. J’y suis habitué maintenant. Je m’amuse et ça me plaît bien. »

Pour faire référence à une mauvaise communica-tion, la nouvelle formule est « Apèl la pa pase ? » ou « Monssssiiieeuuurr Richaaaaarrrd ! », ponctuée d’un rire sonore quand les images de la pub défilent dans la tête. Critiquée par quelques-uns, appréciée par d’autres, la publicité passe presque pour sexiste. « Je n’irai pas jusque-là », explique Wilfrid, 35 ans, technicien en infor-matique. « La publicité est simple ; certaines personnes lui donnent une signification qu’elle n’a pas. Mais c’est juste une fille qui a un problème de signal avec son por-table à qui je passe le mien pour effectuer l’appel qu’elle voulait faire, ensuite je lui fais cadeau du téléphone. Quand je l’appelle après, c’est surtout pour prouver que la compagnie de téléphonie Natcom marche partout. Rien d’autre. Je ne comprends toujours pas pourquoi on lui donne une autre interprétation… »

Réalisée par Sly Productions en moins d’une se-maine, la publicité a bien marqué la fin de l’année 2012. Certains la classeront parmi les pires sorties de l’année dernière, d’autres diront le contraire. « Au fait, le but d’une publicité, c’est qu’elle fait parler du produit qu’elle présente. On ne peut pas reprocher à celle-ci d’avoir manqué son but », se conforte Monsieur Richaaaaaarrd. « Je peux dire que ma première expérience était réussie et je veux récidiver dans ce domaine. »

Quand Sly Productions le contacte, c’est sans réfléchir que Wilfrid Michel accepte l’opportunité, sans jamais imaginer que la publicité en elle-même allait avoir autant de succès.

« Je n’aime pas particulièrement la publicité, je la trouve un peu niaise, mais tellement qu’elle devient ironique », avoue Stéphanie qui donne son avis. « Elle aurait pu être mieux traitée et surtout éviter d’utiliser la femme comme dans le sens qui se laisse deviner dans la réclame », enrage Christina, féministe acharnée.

Malgré les avis partagés et les critiques de plus d’un, Monsieur Richaaaard fait son bonhomme de chemin sur le petit écran et sur toutes les lèvres.

Gaëlle C. Alexis

MonsieurRichaaaard !

« Allo ? Monsieur Richard ? » …et je ne m’en rends compte qu’après l’avoir dit. « Oui, c’est bien lui », me répond quand même Wilfrid Michel, un sourire dans la voix. Un tantinet gênée d’avoir laissé passer cette gaffe, je me présente tout en m’attendant à un ton sec. « Ne vous inquiétez surtout pas, me rassure l’intéressé, tout le monde m’appelle comme ça ». Si vous ne l’avez pas compris, je parle de l’acteur de la publicité de la compagnie de téléphonie bleue, Natcom. Cette pu-blicité, qui est sortie fin été 2012, est rapidement devenue l’une des plus connues, répétées et ironisées de la capitale.

Page 4: "J'adore monsieur Richard"

4 28 février 2013No 808

Après les smartphones, le prochain joujou technologique en vogue pourrait bien être la “smartwatch”, une montre qui permet d’avoir accès partout et en toute discrétion aux messages et aux appels de son téléphone portable.

En attendant l’éventuelle iWatch sur laquelle travaillerait le géant américain Apple selon de nombreux articles de presse, d’autres poids lourds comme Sony ou de petits acteurs comme Pebble et I’m Watch occupent le terrain.

Leur cible va des utilisateurs qui ont du mal à décrocher de leur téléphone lorsqu’ils sont en réunion ou au cinéma, jusqu’aux sportifs qui souhaitent sur-veiller leur rythme cardiaque pendant l’effort.

“L’avenir est, de façon générale, aux appareils que l’on peut porter sur soi”, estime Massimiliano Bertolini, directeur général de la société italienne i’m, pré-sente au Congrès mondial de la télépho-nie mobile à Barcelone (Espagne) pour présenter son produit phare, la montre multifonctions i’m Watch.

Déjà vendue en ligne depuis l’été 2011 et dans plusieurs pays d’Europe tels que le Royaume-Uni ou la Pologne, la smartwatch sera commercialisée la semaine prochaine dans les grands magasins du Corte Inglés, en Espagne, a

annoncé le dirigeant.Elle pourrait être lancée en France au

mois d’avril, en fonction de l’issue des négociations avec les distributeurs, tels que la Fnac et les Galeries Lafayette, a-t-il ajouté.

Cette montre “intelligente” fonctionne comme un complément du smartphone, avec lequel elle communique via la tech-nologie de communication sans fil Blue-tooth. L’utilisateur peut ainsi, sans sortir son téléphone de la poche, répondre ou rejeter un appel, consulter son courrier électronique ou voir ses notifications sur les réseaux sociaux.

I’m Watch intègre aussi des applica-tions spécifiques, telles que i’m Sport, dévoilée lundi à l’occasion du Congrès de Barcelone. Son possesseur, équipé d’un cardiomètre bluetooth, peut ainsi déterminer la durée de son footing ou une fréquence cardiaque à ne pas dépas-ser au cours de l’effort. Des fonctions qui existaient déjà sur des montres telles que le Forerunner de Garmin, mais qui sont pour la première fois combinées avec un smartphone, affirme M. Bertolini.

Avec son cadre carré, en aluminium, son écran tactile de 1,5 pouce et son bra-celet en couleur, I’m Watch a pour l’instant conquis 30.000 clients, à 80% des hommes, en majorité entre 25 et 50 ans.

Après les téléphonesles montres “intelligentes” font leur apparition

“70% sont des utilisateurs d’iPhone, 25% de Samsung, et 5%, d’autres téléphones utilisant le système d’exploi-tation Android, de Google”, a détaillé le dirigeant.

La société espère en vendre plus de 200.000 en 2013, notamment en faisant de la publicité destinée aux femmes, en mettant l’accent sur l’aspect “mode” de l’accessoire, plutôt que sur son contenu technologique.

Fabriquée en Italie, i’m Watch vise une cible haut de gamme, avec un prix

minimum de 300 euros pour le modèle de base, et jusqu’à 16.000 euros pour la version de luxe, en argent ou or incrusté de diamants.

De quoi se démarquer de la smar-twatch du japonais Sony, vendue en France à partir de 129 euros, ou la Peb-ble, succès du financement participatif avec ses quelque 10 millions de dollars levés sur Kickstarter en trois semaines, commercialisée aux Etats-Unis à partir de 150 dollars.

1. La maison de mes parents, en Plaine

Tous mes souvenirs d’enfance y sont. C’est là-bas qu’est né mon rêve de devenir musicien. Chaque fois que j’y retourne, j’ai la sensation de revenir à une source puissante d’inspiration et de motivation.

2. Ma chambre C’est là que se trouve mon lit ! J’y

passe donc beaucoup de temps (rires). Je prends plaisir à m’y reposer des heures durant. De bonnes idées m’y viennent, et

surtout j’y passe des moments extraordi-naires.

3. La plageIl y a deux ou trois plages sur la côte

des Arcadins et une plage à Jacmel où j’aime particulièrement me trouver. C’est très reposant et j’y vais surtout pour les mets que j’y déguste.

4. Mon « Home studio »Il s’agit de mon principal espace de

production actuel. Mon laboratoire musi-cal, bien aménagé dans mon salon. C’est

là que les bases de chansons telles que « Yon Bon Zanmi », « Bay Lari A » et bien d’autres encore ont été posées avant qu’elles aillent se terminer au studio.

5. Les studios d’enregistrementLà où la magie se passe ! On y trouve

un peu de tout. L’exécution finale, les der-niers échanges d’idées, les blagues, les collaborations avec d’autres artistes, mais aussi certaines confidences. Beaucoup d’agréables moments se passent dans les studios d’enregistrement, et quand je m’y trouve, j’arrête de me soucier de dé-

tails insignifiants comme le temps. Très souvent le travail se termine aux petites heures du matin.

6. La maison d’une très bonne amie à Santo Domingo

Une fois dans cette maison, on a l’impression d’être en constante récréa-tion. La bonne compagnie n’y fait jamais défaut. Et la maman de mon amie, en parfaite maîtresse de maison, se fait un constant plaisir de nous cuisiner ses meilleures recettes.

7. Au salon, devant la téléC’est inévitablement là où me trouver

lors des matchs de football du week-end et aussi en semaine quand j’ai le bonheur de rentrer tôt du travail.

8. Sur le divan de chez ma sœur et de mes parents

Un rendez-vous hebdomadaire que je ne raterais pour rien ! C’est l’occasion pour moi d’échanger avec ma famille les faits divers de la semaine, de regarder des clips caribéens avec ma jeune sœur et de m’approvisionner en nouveaux épi-sodes de mes séries télévisées préférées que celle-ci se fait un plaisir de me four-nir. Mais plus encore, je peux faire le plein des mets somptueux de ma mère tout en écoutant les idées hors du commun que me propose mon père pour K-Zino (rires).

9. Une maison particulière à BelvilJe n’y suis pas allé souvent. Mais je

garde d’agréables souvenirs des rares fois où je m’y suis rendu. J’y ai passé des moments extraordinaires que je ne suis pas prêt d’oublier en compagnie d’une personne à laquelle je tiens énormé-ment.

10. Sur scèneC’est là où se passe cette connexion

magique entre le public et moi à travers mon keyboard et mon micro. C’est mon meilleur lieu d’expression, de partage d’énergie et de fête en général.

Propos recueillis par

Les 10 endroits préférés deMaestroRicky

Un grand casanier, notre cher Maestro ! C’est le moins que l’on puisse dire en lisant la liste des 10 endroits préférés de l’auteur des titres à succès « Histoire cachée » et « Deja kondane ». De sa chambre, au divan de sa maman en passant par la cuisine de cette ô si bonne amie, Jean-Richard Bien-Aimé, actuel maestro du jeune groupe K-Zino, semble passer sa vie en allant d’une pièce à une autre Voyez par vous-même !

Page 5: "J'adore monsieur Richard"

528 février 2013No 808

VOLDAZI

Présente-toi aux lecteurs de Ticket.Je suis Pierre Jackson a.k.a. Sime (6

mai), originaire de la ville de Saint-Marc. Je suis ingénieur en informatique et journaliste. C’est moi qui ai écrit et réalisé “Voldazi”. J’ai mes productions à Saint-Marc qui s’appellent « PIJIMI Prod ».

Pourquoi “Voldazi” n’est plus dif-fusé sur la TNH ?

Vous connaissez les boîtes de l’Etat. Depuis quelque temps, on nous avait fait savoir qu’on allait modifier la pro-grammation de la chaine 8, question de mettre certaines choses à point. Depuis, les responsables ne font que me donner des rendez-vous non respectés, alors que les fans nous rendent la vie impossible

pour la reprise du feuilleton. Finalement, j’ai décidé de laisser tomber.

Depuis quand et comment Voldazi était diffusé sur la TNH ?

Nous avions un contrat avec la TNH : quand il y aurait des sponsors, nous les partagerions entre nous. Mais il n’y a pas eu de sponsors, malgré que Voldazi fût très apprécié. Il semble que la TNH est plus intéressée à un autre feuilleton, ‘’Re-gards croisés’’, diffusé juste avant le nôtre. Les épisodes avaient commencé à être diffusés en avril 2012 pour être suspen-dus en octobre de la même année. Les prises de contact avaient eu lieu avec un trailer du feuilleton accompagné d’une lettre et quelques épisodes. Nous avons contacté monsieur Noelsaint, le directeur de la programmation. Après quoi, il nous a fait rencontrer le directeur général d’alors de la TNH. Mais je dois préciser qu’avant TNH, Voldazi était déjà en vogue et était diffusé dans beaucoup de villes de provinces. Donc, Port-au-Prince était la dernière ville touchée par Voldazi. Je sais que mon produit est de qualité et je ne vais pas courir sans cesse après eux. J’ai comme projet de contacter une autre télévision.

Quelles sont les villes qui bénéfi-cient aussi de ce feuilleton ?

Voldazi est disponible à Jacmel, sur Télé Jacmel Inter ; Petit-Goâve, sur STV ; à Grand- Goâve, sur TKG ; à Miragoâne, sur Télé Libération ; aux Cayes, sur Telerik ; à Camp-Perrin, sur Télé La Brise ; à Saint-Marc, sur Télé Quisqueya, Télé LJS, Télé Delta, Télé Dynasty ; à Marchand-Dessali-nes, sur Télé Dessalines, Télé Rayon ; aux

Les feuilletons étrangers envahissent nos écrans et occupent beaucoup d’espace dans la programmation de la plupart des chaînes de télévision en Haïti, notamment dans la capitale. Pourtant, très peu de réali-sations locales, en dépit de leur profondeur, de leur qualité et des efforts consentis avec souvent de faibles moyens pour les produire trouvent autant de visibilité. C’est le cas de “Voldazi”, ce feuilleton rapidement très prisé dont les épisodes étaient déjà diffusés en avril 2012 sur la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), chaine 8, tous les dimanches soirs à 10 h 30. Voldazi a été suspendu en octobre de la même année. Malgré de nombreuses demandes, le feuilleton produit par PIJIMI Production n’a jamais été repris sur la télévision d’Etat en dépit des démarches entreprises par son réalisateur Pierre Jackson alias Sime (6 mai). La raison ? Le talentueux acteur et réalisateur nous donne tous les détails. Il a profité de cette interview pour nous parler de son prochain film « Minuit moins le quart ».

Gonaïves, sur Télé Provinciale, Télé 2004, Télé Top, Trans America ; à Port-de-Paix, sur RTNO, Télé Idéal ; au Cap-Haïtien, sur Télé Paradis, Télé Zénith ; à Mirebalais, sur Télé Invincible ; à Hinche, sur Télé Kanpe ; et à Marigot, sur Télé Tout Moun.

Parle-nous de Voldazi.Voldazi, c’est chez nous sous forme

de scenario. ‘’Voldazi’’ est un mot haïtien qui signifie ‘’maryaj fòse’’. Chaque pays a sa propre culture, et aussi vous trouverez une particularité propre à chaque région de ce territoire. Ainsi, ce Voldazi, qui est un mariage forcé, est une situation fré-quente dans l’Artibonite. Dans le temps,

il était plus en vogue mais de nos jours ce phénomène existe encore timide-ment. Dans les bourgs reculés du pays, quand un jeune homme met une jeune fille enceinte, très souvent, les parents de cette dernière s’estiment être victimes, et ils s’arrangent pour marier les futurs parents. Donc, à travers le feuilleton, j’ai choisi de mettre en évidence cet aspect de la culture haïtienne, au lieu de vendre ce qui vient de l’étranger.

Quels sont les acteurs qui sont avec toi à ‘’Voldazi’’ ?

Ils sont au nombre de quatorze dans le feuilleton en plus d’autres figurants : Hubermane Sergille (Bermane), Sencia Sylveus (Joli), Estiverne Myriam (Angel), Dorcélus Frantz (Kazèk Defo), Pierre Jackson (Sime), Périatrice Lahens (Ivèt), Mozifort Roseline (Madan Defo), Joseph Fabienne (Tizine), Barthèlemy Roline (Virkiz), Louis Nicholas (Sekirite Nikola), Joseph Jawson (Sekirite Michlè), Jonal Aid Cetoute (Irons) et Pauleus Chrismene (Amarant).

Où et comment tu savais tourner Voldazi ?

Je faisais le tournage dans une zone périphérique de Saint-Marc qui s’ap-pelle Camp-Mary (entrée sud de la ville). Normalement, le feuilleton n’est pas encore fini. Mais à cause de la disparition de l’actrice principale, Jolie, nous avons dû suspendre les tournages. Mais, nous avons timidement repris le feuilleton et en même temps, l’équipe travaille sur un long-métrage issu de Voldazi intitulé « Sime ak Ivèt marye ». Aussi il y a de nou-veaux épisodes que les villes de province n’avaient pas encore vus, donc, nous recommençons avec les diffusions pour arriver aux nouveaux.

Tu as fait combien d’épisodes pour le feuilleton ?

J’ai déjà fait 26 épisodes. Mais c’est un feuilleton qui devait en comporter 50, puisque c’est un hebdomadaire. Le produit en soi s’appelle ‘’Voldazi’’, mais chaque épisode porte un nom différent qui n’est pas vraiment affiché.

Avant ‘’Voldazi’’, tu faisais quoi ?Je travaillais sur un long-métrage qui

s’appelle “Minuit moins le quart”. Après un temps d’arrêt, j’ai décidé de reprendre avec le tournage.

Et pour finir, tu as quoi comme projet ?

Je continue avec “Minuit moins le quart’’. D’ici mai, il sera terminé. Je rentre à fond dans le tournage afin de faire sortir sous peu le trailer du film. ‘’Minuit moins le quart’’ met en évidence les divergences qui existent dans certaines familles qui vivent en concubinage, leur impact sur les enfants du couple et les éventuelles solutions qui peuvent être trouvées.

Gilles Freslet ([email protected])

n’est plus diffusé sur la 8

Page 6: "J'adore monsieur Richard"

Jeudi 28 février 20136

Tennis / CirCuiT Coupe Davis

Le tour aux jeunes espoirs

Comme cela avait été le cas pour la participation d’Haïti dans la coupe Davis au niveau senior, groupe 2 de la zone Amérique, le déplacement de nos juniors en République domi-nicaine est rendue possible grâce à Tortug’Air, au Groupe Jean Vorbe et Aciérie d’Haïti.

La Fédération haïtienne de tennis (FHT), selon les dires de son président, Patrick Blanchet attend que d’autres commanditaires du secteur privé et public fassent de même pour la par-ticipation de ces jeunes ambassadeurs du tennis haïtien au World Junior of Tennis.

Emmanuel Bellevue/[email protected].

cause du volley-ball en Haïti, devenu la propriété privée d'un petit groupe de dirigeants obstinés », dixit Jean Hoet dans une interview accordée à Ticket Sport. Lisez l’intégralité de cette entrevue !

Légupeterson Alexandre : Qu’est qui est à la base de ce conflit et com-ment tout a été commencé ?

Jean Hoet : Le 11 novembre 2012, l'assemblée générale de la LVBRO est

arrivée à mettre fin aux travaux sur le protocole pour le championnat de la ligue en D 1. Les articles ont été mis au vote l'un après l'autre. Après cela, le rendez-vous a été donné à tous pour une prochaine séance, le 2 dé-cembre afin d'arriver à la signature du texte définitif. Suite à la réunion du 11 novembre 2012, les représentants de 5 clubs, (sur 7), ayant des équipes en D 1, notamment Apex, Banzai, Estu-

diantes, Magic et Volley 2000, après avoir fait lecture du texte définitif, déclarent : « ont trouvé qu'il fallait apporter deux petits changements, afin d'éviter toute interprétation équivoque du protocole, pouvant donner des problèmes pendant le déroulement du championnat ».

LA : Dans ce contexte là, que faire les clubs ?

JH : Pour cela, dans le respect des

Banzaï proteste et dénonceAu nombre des trois clubs écartés par la Ligue de Volleyball de la Région Ouest (LVBRO), Banzai. Ce dernier s’est positionné dans la situation fâcheuse ou se trouve actuellement le volley-ball de la région Ouest.

Krishna Maurice efectuant un service

Guillaume Blanchet en démonstration

LvBro

Après les seniors, c’est mainte-nant au tour des juniors de se mettre en évidence à l’occasion du World Junior of Tennis qui

verra la participation du 11 au 17 mars prochain l de treize pays de la zone, dont Haïti.

Krishna Maurice, Guillaume Blan-chet et Benjamin Abdel sont les trois jeunes tennismen retenus pour repré-senter Haïti au World Junior of Tennis (sorte de Coupe Davis junior) qui se déroulera à Parque del Este, à Santo Domingo (République dominicaine).

Sous l’oeil actif de l’entraîneur Franky-St Louis et de leurs parents, ces trois jeunes s’activent chaque vendredi dans la préparation à Pétion-Ville Club.

Le moral au beau fixe, ils se disent prêts àdonner le meilleur d’eux mê-mes afin de se qualifier pour le second tour prévu au printemps prochain au Canada.

Guillaume Blanchet, ayant d’un bon parcours à réalisé les tournois et championnats qui se sont déroulés récemment, est très optimiste

C’est l’avis également de Krishna Maurice qui en décembre dernier avait fait le voyage à Miami (Floride) pour participer à l’Orange Bowl ainsi que Benjamin Abdel de l’Ecole na-tionale des Talents de la Croix-des-Bouquets.

Rencontré en la circonstance pour parler de la préparation de ces jeunes en prévision de leur participation à cet évènement, Franky-St Louis s’attend à une bonne prestation de ses poulains en République voisine.

La préparation pour ces jeunes espoirs du tennis haïtien se fait sur les plans physique, technique, tactique et psychologique.

Si sur le plan physique la prépa-ration s’effectue sur terre battue, en ce qui a trait à la phase technique et tactique, les entraînements ont lieu sur l’un des trois terrains de surface dure du Pétion-Ville Club.

Positionnements et déplacements sur le court, réception à l’occasion des services, coups droits ainsi que revers

avec pour finir, des parties en simple et double.

A une question pourquoi seule-ment en week-end et non au quotidien durant la semaine, Franky-St Louis

déclare qu’en raison de leurs études, nos sélectionnés sont beaucoup plus disponibles en fin de semaine pour les entraînements qui peuvent durer 3 à 4 heures d’horloge.

« Je vous rappelle que les sanctions infligées aux 3 clubs dits (re-belles) touchent 10 équipes de volley-ball qui se voient écartés

des terrains de jeu par la LVBRO et la FHVB, jusqu'à la fin de 2014 », a commenté le Secrétaire général de Banzai. Ajoutant : « Plus de 200 athlètes, aimants de cette discipline, victimes de sanctions injustes, qui ne peuvent servir dans aucun sens, la

Page 7: "J'adore monsieur Richard"

Vendredi 28 février 2013 7

Tenant de deux ceintures ré-gionales dans la division des poids super-welters, le Brésilien Michael “Le Rocky Brésilien”

Oliveira (22 ans ; 1,75 m ; 19 victoi-res, dont 13 avant la limite, 1 revers) en viendra aux poings avec le fausse-garde colombien Orlando Estrada (29 ans ; 8 succès, dont 7 expéditifs, 1 nul, 3 défaites), le 9 mars prochain à Saint-Domingue, une ville située sur la côte sud de l’île d’Hispaniola, que la République dominicaine, dont elle est capitale, partage avec Haïti.

Oliveira vs. Estradale 9 mars

principes démocratiques, ils ont décidé de présenter cette demande d'amende-ment dans une pétition adressée le 28 novembre 2012 au comité directeur de la LVBRO, avant la signature du pro-tocole par les représentants des clubs. Cette pétition, une fois rédigée a été signée par les représentants de quatre (4) clubs : Apex, Banzai, Estudiantes et Volley 2000. Celui de Magic, jouant à cache-cache, s'étant abstenu.

LA : Qu’est qui s’est passé par la suite ?

JH : Le dimanche 2 décembre 2012, date fixée pour la signature du protocole, le président de la LVBRO a fait savoir aux membres réunis, que la pétition, déclarée être « non sta-tutaire », a été rejetée par le comite directeur, et ne sera donc pas sujet à des échanges. Toute de suite après, sans avoir donné la parole à personne dans l'assemblée, il a passé la rédac-tion du protocole déclarée définitive aux membres présents pour signature. Les représentants d'Apex, de Banzai, de Volley 2000 et de Magic n'ont pas signé.

LA : Et que fait alors la ligue dans ce contexte là ?

JH : La lettre envoyée par la ligue aux dirigeants des clubs Apex, Volley 2000 et de Banzai, le 25 janvier 2013, annonçant les sanctions prises contre eux, mentionne que Magic a signé ce jour-là, chose qui ne correspond pas avec la vérité. On a appris que le président du club Magic a déposé sa signature bien après la rencontre, trahissant ainsi sa parole donnée aux clubs signataires de la pétition. D’autre part, un joueur du club Estu-diantes, membre du comité directeur de la ligue, a signé pour Estudiantes, contre l'avis du vice-président de son club, signataire de la pétition. Suite à ce malentendu, ce club est tombé en morceaux. Plusieurs des dirigeants et toute l'équipe féminine ont donné leur démission.

LA : Ces équipes là ont été tou-tes acceptées par la ligue et qu’en est-il de Banzai ?

JH : Certainement. Le refus de nous inscrire au championnat régulier de la LVBRO, pour la saison 2012 - 2013 est uniquement basé sur le fait que la ligue a refusé de soumettre la pétition signée par 4 clubs (sur 7), ayant des équipes en D 1, à l'assem-blée générale avant la signature du protocole. L'assemblée des clubs avait tous les moyens (par vote) d'accep-ter ou bien de rejeter cette pétition. Banzai aurait accepté sans réserve le résultat de cette dernière démarche. Comme cela n'a pas été fait, nous sommes obligés de tenir la position prise, et de ne pas nous inscrire au championnat régulier, afin de ne pas trahir notre parole d'honneur donnée aux autres clubs signataires de la pétition.

LA : Comment Banzai considère

–t-il une telle démarche ?JH : Toute la défense du comité

directeur de la LVBRO de traiter cette pétition de « non statutaire » est une démarche dilatoire et arbitraire. Les arguments du comité directeur pour justifier les sanctions sont basés sur des on dits, faisant trois clubs victimes de mesures disciplinaires non fondées par des statuts ou bien des règlements cités.

LA : C’est quoi l’Amicale des clubs de l’Ouest et pourquoi est-il nécessaire de le fonder ?

JH : L'association «Amicale des clubs de l'Ouest» n'est pas du tout une entité parallèle à la LVBRO ! Ce sont les dirigeants des clubs, Volley-2000, Banzai, Apex et Lucala, victimes de cette situation fâcheuse qui ont voulu rester solidaire et fidèle à leur parole donnée qui ont décidé de réunir cette énergie positive et de fonder une association sportive de volley-ball, dénommée AMICALE DES CLUBS DE L'OUEST. Cette association entend, dans une dynamique participative et solidaire, réfléchir sur les problèmes que confrontent les clubs de vol-ley-ball, proposer des orientations ou encore des pistes de solution et effectuer un plaidoyer rationnel et pragmatique auprès des entités ré-gionales, fédérales et étatiques pour une promotion saine du volley-ball en Haïti en général et la Région Ouest en particulier.

LA : Avec l’Amicale des clubs de l’Ouest, vous ne faites plus partie de la ligue ?

JH : Nous nous considérons tou-jours comme membres de la ligue, à part entière, démontre clairement par le fait que nous avons payé notre cotisation pour la saison 2012 - 2013. Une telle association n'est nullement en contradiction avec l'article 2 des statuts de la LVBRO et le même article dans les statuts de la FHVB. Selon cet article (2 a) cette association devrait avoir l'appui de la FHVB et de la LV-BRO. Il y a de la place dans cette asso-ciation pour toute personne soucieuse d'un vrai progrès du volley-ball.

LA : Une chose est claire, Banzai et les deux autres clubs sont sanc-tionnés ?

JH : Les sanctions infligées par le comité directeur de la ligue au Club Banzai sont injustes et font preuve d'un

manque de respect. Le monde paie d'ingratitude ! Le comité directeur de la ligue à la mémoire courte ! Il a ap-paremment oublié tout ce que Banzai a fait pour que les championnats des dernières années aient pu se dérouler dans les meilleures conditions, preuve de la détermination des responsables du club à servir la cause du volley-ball. La ligue a pu se servir du terrain du collège CML, au moment que Banzai était, le seul contractant bénéficiaire de l'usage de ce terrain. Banzai avait eu tous les moyens pour empêcher la ligue de s'en servir.

LA : Toujours est-il, Banzai a été un club très proche de la fédération, et je dirais presqu’au même titre que les Tigresses/Tigers ?

JH : C’était un petit peu ça. Au point que la LVBRO a pu utiliser les poteaux, filets, antennes et mar-queurs du club Banzai, tout cela « gra-tis ti cheri ». De même, la FHVB a pu bénéficier de ces mêmes facilites pour les entraînements des sélections, tant masculines que féminines. Qu'est-ce que Banzai reçoit en retour, et nous citons : «1). Votre club est suspendu de toutes compétitions de la LVBRO pour une durée d'un an, pour la saison 2013-14 (votre club ayant volontaire-ment choisi de ne pas s'inscrire pour l'année 2012-13). 2). Au moment de réintégrer les compétitions de la LV-BRO, votre club ne pourra le faire en première division. (Lettre de la LVBRO du 25/1/2013) et encore : «L'exclu-sion de toute manifestation sportive organisée par la Fédération ou par les ligues et clubs affiliés à la FHVB sur tout le territoire de la République d'Haïti, des réceptions de la présente et pour toute la période de sanctions prévues par la LVBRO. Cette période prendra fin le 30 septembre 2014. De plus, aucun club affilié à la Fé-dération ne sera autorisé à prendre part à une activité sportive que vous organiseriez».

LA : Autrement dit, la Ligue a tout envelé mais vous étiez au courant ?

JH : (Banzai a constaté que la LVBRO a fait enlever l'installation d'éclairage du terrain du collège CML, sans nous en avertir à l'avance. Tout cela fait preuve que les responsables de la LVBRO avec le support de la FHVB sont décidés de mettre des bâtons dans nos roues

par tous les moyens injustes possibles, afin de détruire le club. A tout prix, ils veulent nous empêcher de jouer au volley-ball, exerçant une autorité abusive afin de nous isoler du monde de volley-ball.

Pour ainsi dire, la Ligue a failli à sa mission, est cela votre avis ?

JH : Dans l'article 2 des statuts de la LVBRO nous lisons : « Les objectifs de la L. V. B. R. O. sont les suivants : a) dé-velopper le Volley-ball dans la région ouest en encourageant la formation de

clubs et dissociations orientées vers le Volley-ball. b) développer les relations sportives amicales entre les localités et clubs de Volley-ball faisant partie de la ligue. c) organiser des rencontres de volley-ball entre les équipes de la région. d) aider les clubs affilies a la li-gue à trouver l'encadrement technique nécessaire, leur permettant de perfec-tionner la pratique du Volley-ball, etc.. ». Si je comprends bien la LVBRO est bien la en première instance pour la promotion du volley-ball dans la région Ouest, pour encourager les clubs et développer les relations sportives et amicales parmi les clubs. Comment est-ce qu'on comprend les agissements du comité directeur de cette ligue qui au lieu de trouver les moyens à sauvegarder une bonne convivialité parmi les membres de la « famille » du volley-ball de la région Ouest, se fait le champion dans la création de méfiance et de division parmi les clubs membres, déclarant la guerre à tous ceux et celles qui n'acceptent pas leur façon d'agir totalitaire avec comme conséquence que plus de 200 athlètes pratiquant cette discipline sportive sont écartés des terrains de volley-ball.

LA : Votre mot final ?JH : Nous comptons sur la solida-

rité de tous nos amis afin de dénoncer les sanctions injustes et arbitraires infligées au club, ainsi qu'aux autres clubs amis.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Banzaï proteste et dénonce

Jean Hoet, le secrétaire général de Banzaï.

Boxe

Page 8: "J'adore monsieur Richard"

8 28 février 2013No 808

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Pour toutes suggestions écrivez-nous à [email protected] Production

JEUX - 65

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les onze lettres restantes est le nom d’un célèbre acteur québécois né en avril 1965.

MOTS CACHÉS

ABOLIR ÉCHOS INERTE SABOTERACERBE ÉCOULÉ IRISER SAISIACÉRER ENSABLER MARTINET SARRAUALLUMÉ ÉRINE MÉLODRAME SOUCIBACHOT ÉVASIF MITÉE SUBIRBAUME EXOTIQUE MORALE SURGIRBIPÈDE FABULER NAÏVE TACITEBOULIMIE FADAISE NANTIR TAMIACACTUS FLAPIE NAVIRE TAMTAMCALAGE FOIRE OCCULTE TANCERCASSER FUMANT ODORAT ULCÉREUXCHORISTE IDÉAL OGIVAL URBAINCUEILLI IMPOLIE RADEAU USANTEDÉVOLU INÉDIT RAMEUR VERDI

B

R

E

E

E

I

P

A

L

F

A

B

U

L

E

R

T

E

E

E

E

G

L

S

U

R

G

I

R

R

I

T

N

A

N

I

B

U

R

R

U

L

O

V

E

D

E

M

E

T

C

E

E

R

L

I

T

R

A

U

U

A

E

D

A

R

I

L

O

B

A

M

R

A

L

N

I

L

O

L

E

M

A

R

D

O

L

E

M

I

M

U

V

O

A

V

A

C

I

X

U

E

R

E

C

L

U

L

A

O

E

I

P

S

A

C

E

D

E

S

I

A

D

A

F

U

R

R

U

M

G

M

U

N

A

C

E

E

T

L

U

C

C

O

T

E

E

E

A

O

I

R

A

C

H

A

T

O

H

C

A

B

I

T

T

B

S

R

D

N

B

I

T

O

L

F

O

I

R

E

N

O

R

R

E

A

B

O

E

A

V

U

S

I

D

R

E

V

E

B

E

E

C

L

I

E

R

D

I

E

S

T

E

C

E

E

T

A

N

C

A

L

P

L

A

A

I

N

E

T

T

U

U

N

I

S

I

A

S

U

E

A

I

E

T

T

F

A

S

E

Q

S

A

A

E

E

R

I

B

U

S

M

T

A

V

R

H

I

X

E

E

A

R

C

S

M

D

R

M

E

A

A

I

N

I

I

I

A

M

R

I

E

E

E

E

O

A

T

C

M

S

C

R

L

T

B

U

R

S

R

R

I

L

M

T

I

I

T

A

E

O

L

O

L

SOLUTION JEUX - 64

MOZAIC

MOTS CROISÉS MOTS CACHÉSTopologie

Horizontalement1 - Qui est toujours prêt à boire. Garçon d’écurie.2 - Imaginaire. Fleuve de Suisse et de France.3 - Maman. Pétarade.4 - Aboutissement. Se dit d’un spectacle enregistré en public.5 - Terme de tennis. Coloré. Restes.6 - Nom d’une ex-championne de tennis prénommé Chris. Énumération.7 - Paresseux. Rendre moins touffu. Période d’activité sexuelle des mammifères.8 - Joindre. Usuel.9 - Centre. Anneaux de cordage. 10 - Monnaie du Japon. Musique de danse afro-cubaine. Traditions.11 - Plante à fleurs jaunes. Innocente.12 - Palmier d’Afrique. Arquer.

Verticalement1 - Cordeau servant à tracer des cercles. Dégoutté.2 - Unité monétaire du Darnemark. Dépossédé juridiquement.3 - Exaspéré. Ancien nom d’une partie de l’Asie Mineure.4 - Êtres imaginaires. Exceptionnel. Négation. 5 - Fer. Lieu. Droit d’utiliser la chose dont on est propriétaire.6 - Recueil d’illustrations. Agricole.7 - Royales. Unité monétaire bulgare. 8 - Sérré. Jérémiades.9 - Cicatrices. Court et large.10 - Favorisé par le sort. Bigrement. Ancien do.11 - Douze mois. Engagement religieux. Affluent de la Seine.12 - Mort. Fabriquer par tissage.

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

MOTS CROISÉS

L I F T I N G R R I A D

A D O D D I O D E I I R

N I L L E R R I G I D E

G O I I M A G E D D E S

O T E R V V E R S E S S

U C C E L A E E T E T E

S A R A A L I S E E E S

T O U R S R R E L A X

E R E E S T E E E N T E

T T A V E R N E D D E R

H E R E E E E S T I I I

A S T R E S T T E N U E

Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

MOZAIC

XU ME RD AN GN DA

BI AN GN EU ST SE

UX

MI

A B C D E

LE

EL

A : Qui rappelle le miel par sa douceur, sa saveur. B : A la fois hétérosexuel et homosexuel.C : Salie, souillée.D : Normes pour la fabrication d’un produit.E : Se dit d’une personne sans énergie.

A : INCENDIEB : DOLÉANCEC : PAISIBLED : SOURNOISE : ACHETEUR