journée des du 24 février 2009 : veille sanitaire
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Évaluation des systèmes de surveillance : sensibilité, représentativité, valeur prédictive positive, acceptabilité, flexibilité, simplicité, coûts. Journée DES du 24 février 2009 : Veille sanitaire. Les outils épidémiologiques. Sensibilité: détection des épisodes épidémiques - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Évaluation des systèmes de surveillance : sensibilité,
représentativité, valeur prédictive positive, acceptabilité, flexibilité,
simplicité, coûts
Journée DES du 24 février 2009 : Veille sanitaire
Les outils épidémiologiques • Sensibilité: détection des épisodes épidémiques -fréquence des consultations -moyens diagnostiques -déclaration des cas• Valeur prédictive positive: identification correcte
source d’informations extérieure - prévalence du phénomène - spécificité du système - définition utilisée
Les outils épidémiologiques• Représentativité : temporo-spatiale & socio-démographique comparaison cas déclarés/population sous-groupes de risque différent?
• Flexibilité : adaptation aux changements dans la définition des cas/sources d’information possibilité, coûts
Les outils épidémiologiques• Acceptabilité: participation, qualité des rapports, temps type des données taux de refus, non-réponse
• Simplicité:nombre d’acteurs, définition des cas, recueil adhésion, coût
Que faut–il évaluer ?
• 1. Maladies prioritaires• 2. Évaluation de la structure• 3. Évaluer les processus et compétences
pour la surveillance et la riposte• 4. Évaluation des résultats• 5. Intégration/coordination/synergie
Que faut–il évaluer ?
• 6. Laboratoires• 7. Cartographie de santé publique : système
d’information géographique (SIG)• 8. Communication
Le dispositif français actuelet ses limites
• Les structures anciennes ont été souvent absorbées telles quelles :– AFSSAPS : DPhM + Laboratoire national de la
santé– AFSSA : CNEVA + Agence du médicament
vétérinaire– IRSN : IPSN + OPRI
Le dispositif français actuelet ses limites
• Les nouvelles structures se sont déposées par strates successives :– AFSSET s’ajoute à l’INRS– CIRE s’ajoutent aux ORS et SAGIR
Le dispositif français actuelet ses limites
• Les concepts restent fluctuants et la terminologie reflète ce flou nosologique
• Il est difficile aujourd’hui de dire ce qu'est une agence, un institut, une haute autorité, un établissement
Le dispositif français actuelet ses limites
• nature hybride des missions de l’AFSSAPS (police sanitaire du produit, surveillance des malades consommateurs)
• La place du Haut Fonctionnaire à la défense en dehors de la DGS et la DHOS
Le dispositif français actuelet ses limites
• Un manque de diversité des outils de surveillance :– DO : caractère contraignant de ce type de
surveillance, manque fréquent d’informations en retour, absence de rémunération ou d’autres formes d’incitation.
– Vigilances : AFSSAPS, DHOS et HAS– registres : pas d ’interface IRSN et registres
Le dispositif français actuelet ses limites
• En dehors du champ médical :– taux de mortalité– données médico-administratives
Le dispositif français actuelet ses limites
• Veille inorganisée :– organismes nombreux– personnels peu diversifiés
• Alerte– problème de la remontée d’informations
Le dispositif français actuelet ses limites
• Un manque de coordination entre les agences de sécurité sanitaire
• Un manque de coordination entre les surveillances animale, végétale et humaine
• Un manque de coordination interministérielle
Evaluation du réseau AZAY-mycobactéries de surveillance de la résistance de Mycobacterium
tuberculosis en Ile de FranceE. Guerrin-Tran, J.-M. Thiolet, C.
Rousseau, S. Henry, C. Poirier, D. Che, J.-M. Vinas, V. Jarlier, Jé. Robert et les
membres du réseau
Introduction
• Réseau de microbiologistes d’hôpitaux universitaires du groupe Azay-mycobactéries– depuis 1995 – surveille la résistance du bacille tuberculeux
aux antituberculeux de 1ère ligne– en 2002, 29 laboratoires couvrant 18 des 21
régions de France métropolitaine
Introduction
• Pour chaque cas bactériologiquement confirmé (culture positive), les laboratoires recueillent :– âge, sexe, pays de naissance, co-infection par le
VIH, localisation tuberculeuse, traitement antituberculeux antérieur, résultat de l’examen microscopique et résultats des épreuves de sensibilité aux antituberculeux
Introduction
• But : extrapolation des résultats de ce réseau à l’ensemble des cas de tuberculose en France
• Evaluation :– à postériori– de la représentativité– de la qualité des données recueillies (sensibilité)– en comparant avec le système des maladies à
déclaration obligatoire• Menée en 2003-2004
Résultats
- Représentatif : s'il décrit correctement la distribution de l'infection à M. tuberculosis dans la population des 3 départements d'Ile de France en terme de caractéristiques individuelles Si on compare n = 1206 à n = 3117 (DO C+) Statut VIH positif NS
Résultats
Sensibilité : capacité à détecter des cas d'infections à M. Tuberculosis Se = 930/972 (ou Se = 578/604) Se = 95.7% (94.7-96.7)
Valeur Prédictive Positive : probabilité de correctement identifier les cas confirmés d'infection à M. tuberculosisVPP = 578/930VPP = 62,1% (59,0-65,2)
Estimation de l’exhaustivité du système de surveillance des
infections à méningocoque dans le Nord-Pas-de-Calais, 1997-
1998F. Molinié, B. Le Tourneau, D. Ilef
Cellule interrégionale d ’épidémiologie NordDirection départementale des affaires sanitaires et
sociales du Nord
Contexte
• Limites DO (IIM) :– non exhaustivité– retard de déclaration
• Estimation par InVS exhaustivité DO (IIM) en France : – 51% en 1990, 62% en 1996 et 73% en 1999
• Grande variabilité entre départements• Exhaustivité Nord-Pas-de-Calais en 1997-1998 basé
sur les données hospitalières ?
Résultats
• Estimation du nombre total d ’IIM dans la région en 1997-1998 : 152 [141-163]
• Sensibilité = 65%
Discussion
• 26 cas DO +, RSA - :– 14 cas autre code : méningite bactérienne SAI– 12 aucun RSA
• 40 cas RSA+, DO - :– explication : critères DO critères PMSI
• Exhaustivité régionale exhaustivité nationale – incidence brute régionale (1.02/100 000 hab)
réellement > incidence brute nationale (0.64/100 000 hab)
Discussion
• Implication pratique – 25 cas par an dans la région : pas de
prophylaxie collective réalisée ?• Nouveaux critères de déclaration de 2001
amélioration exhaustivité
Evaluation du dispositif des maladies à déclaration obligatoire
en France : connaissances, attitudes et pratiques des
médecins et des biologistes, 2005Magid Herida ([email protected]), Josiane Pillonel, Yann Le Strat, Jean-Claude Desenclos,
Christine SauraInstitut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
Introduction
• 2003 :– Renforcement de l'anonymat des personnes
introduction de nouvelles MDO (infection par le VIH et par le VHB)
– Accompagnement par une large campagne d'information
Résultats
• Le temps consacré à remplir une fiche considéré comme acceptable
• Raisons (déclaration MDO compliquée) :– Caractère administratif,– Temps consacré à la recherche des informations
demandées– Aspect rare de la procédure qui nécessite de relire
les documents d'information à chaque déclaration
Bibliographie• Rapport de la mission d’évaluation et d’expertise de la veilla sanitaire
en France (GIRARD Jean-François, LALANDE Françoise, SALMI Louis-Rachid, LE BOULER Stéphane, DELANNOY Laetitia)
• Protocole d'évaluation des systèmes nationaux de surveillance et de riposte concernant les maladies transmissibles directives pour les équipes d’évaluation (ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Département des Maladies transmissibles Surveillance et Action)
• Cadre et outils d’évaluation des systèmes de surveillance de la santé (Santé Canada)
• Épidémiologie d’intervention. François Dabis, Jacques Drucker, Alain Moren. Editions Arnette