juste assez de psychologie pour briller en société - les 50 concepts

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A D RIA N FURNHAM LES GRAN DES 1 DÉES 5 0 QUE VOUS DEVEZ CONNAÎTRE DUNOD -

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ADRIANFURNHAM LESGRAN DES1DES 50 QUEVOUSDEVEZCONNATRE DUNOD -05 10 15 20 25 Table des matires Introduction3 rESPRITMALADE 01Le comportement anormal4 02L'effet placebo8 03Arrter la dpendance12 04Le contact perdu16 Pas nvrotique, seulement diffrent20 06Paratre en bonne sant mentale24 07Le stress28 l:IUUSION ETLARALIT 08Les illusions d'optique32 09La psychophysique36 Les hallucinations40 Il Les dlires44 12tes-vous conscients?48 LESCURSfTUS ESPRITS 13La psychologie positive52 14L'intelligence motionnelle56 quoi servent les motions?60 16La thrapie cognitive64 LESDIFfRENCESINDIVIDUELLES 17Le QI et vous68 18L'effet FLynn72 19Les intelligences multiples76 Les diffrences entre fenunes et hommes80 LAPERSONNAUTETLASOCIT 21Le test des taches d'encre de Rorschach84 22Dtecter les mensonges88 23La personnalit autoritaire92 24L'obissance l'autorit96 Le conformisme100 26Sacrifice de soi ou gosme104 27La dissonance cognitive108 28Le faux raisonnement du joueur112 LARATIONALITETLARSOLUTIONDE PROBLMES 29Jugement et rsolution de problmes116 30Trop engag pour abandonner120 31La prise de dcision rationnelle124 32Se souvenir du pass128 LACONNAISSANCE 33Ce que le tmoin avu132 34L'intelligence artificielle136 35Rver par hasard140 36Essayer d'oublier144 37Le phnomne du mot sur le bout de la langue148 38Les stades psychosexuels152 LEDVnOPPEMENT 39Les stades cognitifs156 40Des canards la queue leu leu160 41Tabularasa164 l:APPRENTISSAGE 42Les rflexes conditionns168 43Le comportementalisme172 44Programmes de renforcement176 45Matriser la complexit180 LECERVEAU 46La phrnologie184 47Il est difficile de sparer le cerveau en deux188 48L'aphasie192 49La dyslexie196 50Qui est-ce?200 Glossaire204 Index206 Introductio: La psychologie asespartisan: comme lareine des science et applications sont autant d, bonheur et auprogrs.Ses dt desindividus qui professent ( affabulateurs qui noncent d pratiques errones. La psychologie a officiellemt lemonde,lespsychologues ( On peut affirmer qu' ct cl plusinfluent du XIX"sicle. ' impact important surlamar choses, qu'il s'agisse del'du gestion du personnel.Et,au aobtenu leprix Nobel d'e< Lapsychologie est roman policier, documentai n'est complet sansune pers] voiture ou devotremaison, consommation ou encore d enfants,tous ces aspects de desrecherches en psycholo management, dans lesspon La psychologie est la fois applique.Ellevise comt: fondamentaux quiinfluenc essaie ausside rsoudre des possde des liens troits av l'anatomie, lamdecine, 1" lesmathmatiques et la zo( Lespersonnes qui dcouvr, diversit des thmes tudit grandeur, dela phobie des lamobilit sociale, dela ft offreaux tudiants et plus vocabulaire richepermett: Certaines thories psycho plutt du sens commun. J' lesautres dans ce livre. lnroduction13 Introduction Lapsychologie asespartisans et ses dtracteurs. Certains laconsidrent commelareine des sciences sociales,dont les avances, dcouvertes et applications sont autant de cls pour une meilleure sant,l'accs au bonheur et auprogrs.Ses dtracteurs considrent lespsychologues comme desindividus quiprofessent desillusions,voire comme de dangereux affabulateurs quinoncent desvidences ou dfendent desides et des pratiques errones. Lapsychologie aofficiellement vulejour dans lesannes1870.Partout dans lemonde,lespsychologues ont t considrs comme des figuresinfluentes. On peut affirmer qu' ct deDarwin et deMarx,Freud atlepenseur le plusinfluent du XIX"sicle.Watson, Skinner,Milgram et d'autres ont euun impactimportant surlamanire dont lesindividus fonttoutes sortes de choses, qu'il s'agisse del'ducation des enfants ou dela slection et dela gestion du personnel.Et,au XXI"sicle,pour la deuxime fois,un psychologue a obtenu leprix Nobel d'conomie. Lapsychologie est omniprsente danslasocit contemporaine.Aucun roman policier,documentaire, dbat tlvis ou aucune consultation mdicale n'est complet sans une perspective psychologique.Laconception devotre voiture ou de votre maison,le choix de vosvtements, devosproduits de consommation ou encore devotrepartenaire,votre faon d'duquer vos enfants,tous ces aspects del'existence ont faitl'objet et sont influencs par desrecherches en psychologie.Cette discipline joue galement un rle en management, dans les sports et danslemarketing. Lapsychologie est lafoisune science fondamentaleet une science applique.Ellevisecomprendrelecomportement et lesprocessus fondamentauxquiinfluencent lesides,lesmotions et lespenses.Elle essaieaussi dersoudre desproblmes humains. Elle est multidisciplinaire et possdedesliens troits avec denombreux autres domaines derecherche dont l'anatomie,lamdecine,lapsychiatrie et lasociologie, ou encorel'conomie, lesmathmatiques et la zoologie. Lespersonnes qui dcouvrent lapsychologie sont souvent surprises par la diversit des thmes tudis par cette discipline: durveauxillusions de grandeur, dela phobie des ordinateurs aux causes ducancer, delammoire lamobilit sociale,delaformation des attitudes l'alcoolisme.La psychologie offre auxtudiants et plus gnralement l'ensemble delapopulation un vocabulairerichepermettant de dcrire et d'expliquer lescomportements. Certaines thories psychologiques sont contre-intuitives et certaines relvent plutt dusens commun. J'espre avoir russiexpliquer lesunes et clarifier lesautres dans ce livre. 1 4l'esprit malade 01 Le comportementanormal La psychopathologie tudie les comportements anormaux. Elle examine les origines, manifestations et traitements des comportements, penses et motivations problmatiques.Ceux-ci peuvent tre causs par des facteurs internes (cognitifs, affectifs, motionnels, etc.), externes (environnementaux, circonstances de vie, etc.), constitutionnels(gntiques, neurologiques, physiologiques)et en lien avec l'histoire de vie du sujet. Les psychologues cliniciens seproccupent del'valuation destroubles,peuvent tablir un diagnostic et participent au traitement des problmes psychologiques.Des scientifiques et despraticiens sespcialisent souvent dans 'letraitement de divers troublestels quelestroubles de l'anxit(anxit,panique,phobies,trouble du stress post-traumatique),lestroubles del'humeur (dpression,trouble bipolaire, suicide),la dpendance(alcoolisme,consommation de produits stimulants ou hallucinognes, etc.) ou lesproblmes trscomplexes touchant toutel'organisationpsychique du sujet tels quela schizophrnie.Lapsychologie clinique faitpartie delapsychologie, mais n'en constituepasl'unique composante. Elleest,aux yeux du public,la disciplinelaplusintressante et :laplusimportante dela psychologie applique. Dfinir l'anormalitAlors qu'il estrelativement aisdereprer les personnes qui ont desproblmes ou qui secomportent bizarrement,ilest beaucoup plus difficile de dfinirl'anormalit.Anormal" est souvent entendu commeun cart par rapport la norme.Ainsi,les personnes trs grandes ou trs petites sont anormales,demme quelespersonnes trslimites ou trs doues. Ainsi, proprement parler,Einstei net Michel-Ange taient anormaux,tout comme Bach et Shakespeare. Pour lapsychologie clinique,leproblmen'est pastant de savoir silecomportement est anormal que de savoir s'il estinadapt, entranant unesouffrance personnelle, un handicap social et/ou une dangerosit personneUe ou pour l'entourage. Sile comportement d'unepersonne semble irrationnel ou potentiellement dommageable pour elle-mme et pourtes autres,nous avonstendance leconsidrer comme anormal. Lepsychologue parlera de psychopathologie, l'homme de larueparlera de folie. Premire arrestationpour pratique de lasorcellerie enFrance Nous aimerions touSpouvoir dfi distinction entre lenormal et le simplement. Mais cela reste diffi, savons quel'histoireet la culture considr comme anormal.Les0 refltent cet t atdes choses.L'he considreilY apeu comme une masturbationtait perue comm Par ailleurs,lestatut socio-con' l' appartenance ethnique prsent l'anormalit(car ilsfondent um ont plus derisques d'tre anorex anxieuses queleshommes,lesql toxicomanes.Lespauvres ont pl quelesriches.Les enfants amr alors quelesAntillais ont tend2 Lespremires approches de l' an unepossession par des esprits. L l'mehumainetait en liend'unergression non contrle. et lemal-tre taient dus une humeurs. Par consquent, lesp consist isoler ces derniers.LI vritablement apparus qu' la f Critres gnralement psychologiques del'anormalit reconnus, qualifis dequatre [ dysfonctionnement,ledanger. dela souffrance, qui peuvent mauvaise adaptation: ne pas I= son emploi, maintenir des rela futur.Un critretrs frquent lemonde physique ou social,\ Lecomportement desindividl autres.Ces personnes peuvent extrmel'autre ouperu comme inappropri, en Annees1890 Dbutsde l'hypnose et delapsychanalyse le comportemenanormal15 Nousaimerionstouspouvoir dfinir clairement la ((Au cours des distinction entre lenormal et lepathologique et l'exposer annes, le terme simplement . Mais celareste difficile,notamment car nous "anormal" aservi a savons quel'histoire et laculture faonnent ce qui est qualifi de trsconsidrcomme anormal.Lesouvrages depsychiatrie nombreux jugementsrefltent cet tat deschoses.L'homosexualit tait encore de valeur et un certainconsidreily apeu comme unemalad iementale.La masturbation tait perue comme anorma1leau XIX'sicle. nombre de synonYJUes Par ailleurs,lestatut socio-conomique,legenre et sont prfrables: l'appartenance ethnique prsentent tous desliensavec inadapt, dviant, l'anormalit (car ilsfondentune diffrence).Lesfemmesetc. ), ont plus derisquesd'tre anorexiques,boulimiques ou A.Reber, 1985anxieuses que leshommes,lesquels ont plus derisque d'tre toxicomanes . Lespauvres ont plus deprobabilits d'tre diagnostiqus schizophrnes quelesriches.Lesenfants amricains souffrent d'uneincidence leve d'hyperactivit alors quelesAntillais ont tendance secontrler excessivement. Lespremires approches de l'anormalit attribuaientlescomportements tranges une possession par desesprits. L'une des croyances consistait penser qu'une part de l'mehumaine tait en lien avec la bestialit,lavie anima1le,et quela folieprovenait d'unergressionnon contrle. Selon les Grecs anciens et Hippocrate,l'anormalit et lemal-tre taient dus unemauvaisergulation des fluidescorporels appels humeurs . Par consquent,lespremiers traitements desmalades psychiques ont surtout consist isoler ces derniers.Lestraitements ditsrespectueuxne sont vritablement apparus qu' la fin du XVIII'.Un placebo est dfinicommeuneprparation sans valeur mdicale ou effet pharmacologique. Un placebo actif imiteleseffets secondaires dumdicament maisn'a pas Le son de lad'effetthrapeutique reconnu. flte guriral'pilepsie HistoriqueLedbut des recherches modernes dans ce domaine est et la goutte gnralement attribu un article crit ily aplus de cinquante ans danslaRevue de['as sociation dentaireamricaine.Henry Beecher asciatique. )) beaucoup surprislemonde mdical en affirmant que desprocduresThophraste, placebo telles que des comprims composs de sucre,voireun simple 300 avant J.-Coexamen pratiqu d'unemanire amicale,pouvait conduire une amlioration de 30 % delasant despatients.De nos jours, cette estimation aaugment jusqu' atteindre entre lamoiti et lestrois quarts despatients, pour toutes sortes de problmes, del'asthme lamaladie deParkinson,montrant de vritables amliorations durables partir de divers traitements. Diffrents placebosQuels types deplacebos fonctionnentlemieux? Objets de nombreuses recherches,lacouleur et lataille des comprims n'ont qu'un faible impact. Un chercheur aconstat quepour qu'un placebo soit leplus efficace possible, il doit tre trs groset marron ou violet, ou trspetit et rouge ou jaune clatant. Avantlexxe sicle Desproprits thrapeutiques sont attribuesToutelamdecine jusqu'aux temps toutes sortes de substancesmodernes estenfait l'histoire duplacebo ,Tou.t3tJ-e..'( Desplacet rduction dont les al l'infarctus l'pilepsie sclrose n Parkinson maladies' Plus srieusement, lesprocdu importants.Lespiqres sembl, et mmela chirurgie placebo recousu sans que rien d'autre 1 positives. Lemode d'administration du contribuer fortement l'impa d'intrt pour leurspatients, ( statut professionnel plus levt chez leurspatients. Comment fonctionne-1 conduit de nombreuses th concepts ont tproposs, d classique,la rduction dela c l'attente de rle,la foi,l'esp contrle,la rduction del'an 1 nous sonunes Annees1950 LPremirerecherche d' sur leplacebo 9l'ellet placebo TOLAt ? Desplacebos administrs dans un cadremdicalont entran une rductiondes symptmes dans une grande diversit de maladies, dont les allergies, l'angine de poitrine,l'asthme, le cancer, l'infarctus du myocarde, ladpression, le diabte,l'nursie, l'pilepsie,l'insomnie, lamaladie de Mnire,lamigraine, la sclrosemultiple, lanvrose,lapathologie oculaire,lamaladie de Parkinson,l'hypertrophie de laprostate,laschizophrnie,les maladies de peau,l'ulcre etles verrues. Plus srieusement,les procduresinvasives etmassives ont des effetsplacebos plus importants. Lespiqres semblent avoir unimpact plusimportant quelescomprims, et mmela chirurgie placebo(au cours delaquelleleco rpsdu patient est ouvert puis recousu sans que rien d'autre ne soit fait)prsente destaux levs de rponses positives. Le moded'administration dutraitement et d'autres qualits du mdecin semhlent contribuer fortement l'impact dutraitement. Les mdecins quimanifestent plus d'intrt pour leurs patients, quiont plus de confiance dans letraitement, quiont un statut professionnelplus lev, semblent favoriser des effets placebo plusimportants chezleurspatients. Comment fonctionne-t-il ?Lafascinationl'gard de l'effet placebo a conduit denombreusesthories sur lafaondont ilfonctionne. Toutes sortes de concepts ont t proposs,dont leconditionnement oprant,leconditionnement classique,larductiondelaculpabilit,letransfert,lasuggestion,lapersuasion , l' at tente derle,lafoi ,l'espoir,larduction deladissonance cognitive,lathorie du contrle,larduction del'anxit et la dcharge d'endorphines. ((La proximit humaine g u ~ r i t: nous sommes mdecins les uns envers les autres. )) Oliver Sacks, 1973 ';11i1eeS1950Annees1960Annees1980 Premi rerechercheLeplacebo fait l'objet80% des mdecins admettent sur leplacebod'essai scontrlsutiliser des placebos 10l'ritm la Les essais contrls randomiss en double aveugleL'effetplacebo est la foisun bienfait et un flau . C'est un bienfait pour touslesthrapeutes, quel que soit letraitement qu'ils prescrivent.C'est un flaupour les scientifiques qui essaient d'valuer l'effet reldesinterventions. L'tude avec placebo, contrle, randomise et en double aveugl\eest aujourd'huilargle d'or dela recherche scientifique pour valuer lathrapie et carter tout effet placebo. Leprincipe consiste rpartir lesindividus, certains dansun groupe sanstr itement, d'autres dans un groupe avecun C'est la traitement alternatif ou un traitement placebo.Deplus,nileconfession, non le mdecin/chercheur/thrapeute,nileclient/patient ne connatprtre, qui donne letraitement reu.l'absolution. )) Lepremier essairandomis contrl aeu lieu peu aprsla Oscar Wilde,1890 Seconde Guerre mondiale.Mais ce n'est que depuisune vingtaine d'annes que des tudes en double aveugle sont ralises . Puisqueles facteurspsychologiquespeuvent modifierlarponseau traitement,lepatient devrait resteraveugleau sujet delanature du traitement reu.Lorsque ce sont la foislepatient et lemdecin quine sont pasinforms dela nature dutraitement (mdicament ou placebo,par exemple),['essai scientifique est appelen double aveugle.Lorsquelemdecin connat letraitement , mais quele patient neleconnat pas,on parle d'essaien simp1eaveugle. Les problmes rencontrsLesrecherches avec placebo, contrles, randomises et en double aveugle,prsentent cependant certaines difficults.Tout d'abord,lesproblmes peuvent survenir parce quelessujetsrpartis dans diffrents traitements peuvent discuter deleur traitement. La rpartition dans des groupes naturels(par exemple,lacomparaison de deux coles ou de deux zones gographiques)peut tre prfrable la randomisation.Par ailleurs,les tudesen aveuglepeuvent ne pas tre possibles pour certains traitements. Troisimement,la participation une tude peut modifierlecomportement desindividus.Le simple fait d'tre contrl et valu rgulirement peut avoir un effet bnfique en soi. Quatrimement, les participants qui participent un essaipeuvent ne pas tre reprsentatifs delapopulation gnrale de patients ayant leproblme spcifique que l'on tudie.Introduire des critres dans un essaincessite d'tre strict pour assurerla compatibilit entre lesgroupes et pour fournirlameilleureprobabilit demontrer le bienfait du traitement.Un autreprob'lme est lemoindre respect dutraitement prescrit lila probabilit derecevoiruntraitement placebo.Si on dit aux patients qu'ilsrisquent derecevoir un placebo,ilspeuvent avoir tendance abandonner le traitement sicelui-ci n'a pas d'effetimmdiat. Siximement, utiliser un traitement standard au cours del'essaipeut tre artificiel et peu pertinent pourla pratique clinique.Ceci peut empcher une approche plus souple centre sur lepatient.L'essaipeut donc ne pas tre un vraitest del'utilisation clinique delathrapie, et lesbesoins du patient peuvent entrer en conflit avecles exigences delarecherche.De plus,lesvariationsindividuelles derponse sont souvent ignores dans une anal, rponsesmoyennes du g r o u p ~ :( attention aux patients dont 1et moins qu'ilsn'aient souffert d'e importants. Huitimement, desproblmes t contextes, particulirement lor ou lorsquelepatient oulemd comparativement un autre. l' sur l'va,luation clin,ique et sur patient de ce qui constitue un seproccuper plus deleur quai changements des paramtres b lesouci d'liminer l'effet piacE unplacebo peut fairengligE caractristiques du mdecin et rarement examines dansun ( importants dans lerespect du maladie. ((La mdecine ~ f'elletplacebo11 souventignores dans une analyse qui ne tient compte que des Unbon rponses moyennes dugroupe. On peut ne pas prter suffisamment encouragement attention aux patients dont l'tat empire la suite dutraitement, est l emeilleur moins qu'ilsn'aient souffert d'effets secondaires particulirement mdecin. ))importants. Huitimement, desproblmesthiques peuvent surgir dans diversPindare, 500 avant J.-C. contextes,particulirement lorsqueletraitement placebo est complexe oulorsquelepatient oulemdecin aune prfrencemarquepour un traitement comparativement un autre. Neuvimement,laprincipalemesure dersultat,base surl'valuation cliniqueet sur destests objectifs,peut ne pasreflter la conception du patient de ce qui constitue un changement bnfiqueimportant.Les patients peuvent seproccuper plus deleur qualit devie,laquellepeut ne pastreliedes changements desparamtresbiologiques ou d'autresindicateurs demaladie.Enfin, lesouci d'liminer l'effetplacebolorsquel'on valueun traitement comparativement un placebo peut fairengliger d'importantes variabl espsychologiques.Les caractrisques dumdecin et l'attitude dupatient envers letraitement sont rarement examines dansun contexte mdical,alors qu'elles peuvent tre des facteurs importants dans lerespect dutraitement par lepatient et son attitude envers la maladie. ((La mdecine guritl'homme destin ne pas mowir.)) Proverbe ide cl attitp.le Inleedu traitel11ent l 1 12l'srit malae Arrter la dpendance Toute forme d'addiction est mauvaise, qu'il s'agisse d'alcool, de morphine ou d'idalisme.CarlJlwg,1960 La plupart desindividus pensent quelesaddictions concernent essentiellement les drogues. Lalisteestlongue des substances dontlesindividus peuvent tre dpendants;l'alcool,lesstimulants (tels quelacocane),les opiaces,les haHucinognes,lamarijuana,letabac et lesbarbituriques. La dpendanceimpliquel'exposition quelque chose,puis un comportement cherchant rpter trs souvent cette exprience.L'addiction s'installe au fildu temps.Ily aune consommation rgulireet croissante,l'utilisateur sachant que son habitude est coteuse,nfaste sa sant et parfois illgale,mais tant apparemment incapable del'abandonner.C'est un processus complexe quiimplique des facteurs biologiques,psychologiques et sociaux. Certains spcialistes desdpendances s'intressent au fait que certaines substances ou activits possdent cette propensionNous buvons entraner l'addiction.D'autres sont fascinspar le fait quela sant des autres, certains individus semblent moins sensibles que d'autres. et nous dtruisons Certains scientifiques concentrent leur attention surles la ntre. )) conditions environnementales et sociales quimodifient la probabilit des addictions,tandis que d'autrestournentJerome K.Jerome,1820 leur regardverslespossibilits de gurison et lesrisques derechute. Dpendance ou abusEn ce quiconcerne les drogues,lalittrature psychiatrique distingue entre ladpendance et l'excs.Les deuxtermes ont un sens technique.La dpendanceprsente des caractristiques spcifiques,telles quela tolrance(lesindividus consomment de plus en plus,avec des effetslimits); les symptmes demanque(lorsquela personne ne consomme pasla substance); les obsessions relatives auxmoyens de seprocurer leproduit; une dgradation detoutes lesactivits sociales,professionnelles et deloisirs; enfin, un usagecontinu malgr une pleine connaissance detousles dommages occasionns. 1919-1933 Laville de SanFranciscoProhibition aux tats-Unis interdit l'opium Le. Les deux addictions les plus t tabagisme et la consommatior laplupart des pays occidentau tiers des gens fument, et le tat considr comme tant l'oril des cancers.Le tabagisme est dpendance stigmatise qui~ causes. Les facteurs qui condui commencer fumer (pressi< imitation de modles) sont so de ceux quilapoussent con est un puissant stimulant: ell rythme cardiaque et lapressi, diminue la temprature du cc taux de libration d'hormone et libre de l'adrnaline. Lad dopamine dans le cerveau er dpendance. Plusimportant individus continuent fumer L'abussignifie l'usage d'une dl obligations; scolaires, familia, situations dangereuses (au v ~ illgal; l'usagemalgr deselt( La personnalit dpel un profilpsychologique partl addictions. Cependant, cette considrent que l'addiction e dpression ouletrouble de h ayant un troublepsychique s bquille.Ilsont plus de prob les consquences ventuellel Lesthrapeutes soulignent droguespour compenser ou sensations,rduirelestats t 1935 Cration des Alcooliques anonymes Le.. arrter ladpendance13 Les deux addictions lesplus tudies sont lesymptmes dsagrables de manque qui tabagismeetlaconsommation d'alcool. Danssurviennent encasd'absence duproduit: laplupart des pays occidentaux, un quart unanxit,maux de tte,irritabilit et insomnie. tiers des gens fument, et le tabagisme estS'arrter de fumer ades effets immdiats et considr comme tant l'origine d'un tierslong terme. des cancers.Letabagisme est aujourd'hui uneDenombreuses personnes essaient de rduire dpendance stigmatise quia demultipleset d'abandonner le tabac.Les gouvernements causes.Les facteurs qui conduisent une personneinterdisent certaines publicits, limitent les lieux commencer fumer (pressionsociale,de vente et de consommation, et augmentent imitation de modles) sont souvent diffrentsleprix des cigarettes, avec des effets modestes, deceux qui lapoussent continuer.Lanicotineet mnent des campagnes de sant et est un puissant stimulant: elleaugmente led'ducation. Lesindividus essaient toutes rythme cardiaqueet lapressionsanguine,sortes de mthodes: patchs et gommes de diminue latemprature du corps, changeleremplacement delanicotine,psychothrapie et taux de libration d'hormones par l'hypophysehypnose, et,pour finir,le simple pouvoir dela et libre de l'adrnaline.Ladcharge devolont.Puisque de nombreux facteurs (visuels, dopamine dans lecerveauentrane laolfactifs, physiologiques et sociaux) dclenchent dpendance.Plus important encore,leslebesoinde cigarette,denombreux fumeurs individus continuent fumer enraison desestiment impossible d'arrter. L'abussignifiel'usage d'une droguemalgrlancessit deremplir diverses obligations: scolaires, familialeset professionnelles;laconsommation dans des situations dangereuses(au volant,autravail); l'usagemalgrun comportement illgal;l'usagemalgr deseffets secondaires ngatifs continus. La personnalit dpendanteL'ideinitiale tait que lesindividus avaient unprofilpsychologiqueparticulier ou une vulnrabilit quilesprdisposait des addictions.Cependant, cette conception n'a pas t valide. Certains psychiatres considrent que l'addiction est la consquence d'une maladiementaleteUe quela dpression ouletrouble delapersonnalit antisociale. L'ide esticique lespersonnes ayantuntrouble psychique sont vulnrables aufaitd'uliser une substance comme bquiUe. Ils ont plus de probabilits de fairel'exprience et d'ignorer ou de minimiser lesconsquences ventuellement ngatives. Lesthrapeutes soulignent galement quelespersonnes dpendantes utilisent les droguespour compenser ou faireface.Ces produits sont utiliss pour engourdir les sensations,rduirelestats motionnels douloureux oulesconflitsintrieurs.Ils 1935Annees1960Annees2000 Crationdes AlcooliquesLacontre-culturerecommandeInterdiction vaste chelle anonymeslaconsommation de substancesde laconsommation de tabac psycho-activesdans leslieux publics , 1 1411'.prit malde Lescv-',t.v-es deLadpendance peut tre dfinie comme une4.undsir persistant oudes efforts infructueux consommationmal adapte de substance,pour arrter oulimiter laconsommation; conduisant une altration ou une souffrance,5. beaucoup de temps consacr des activits manifeste par l'une des caractristiquesncessaires pour se procurer leproduit oupour suivantes, survenant tout moment aucoursrcuprer de seseffets; d'une priode d'un an:6.l'abandon oularduction d'importantes 1.latolrance, c'est--dire lebesoin de quantitsactivits sociales, familiales,professionnelles croissantes duproduit pour parvenir oude loisir enraisonde laconsommation du l'intoxication oul'effet dsir, et/ou uneffetproduit; dcroissant avecl'usage continude lamme7.lemaintien de laconsommation duproduit quantit de produit;malgr une bonne connaissance des problmes 2. des symptmes de manque envers leproduitphysiques et psychologiques durables, spcifiquelorsque lapersonne n'en consommeprobablement causs ouexacerbs par la pas;substance. 3.laconsommation du produit enquantit plus importante ou sur une dure plus longue que prvu; peuvent aider en cas de solitude ou combler l'absence de rel ations satisfaisantesavec lesautres.Les consommateurs sentent qu'ilsnepeuvent direet fairecertaines choses que sousl'influence du produit;ils deviennent progressivement dpendants afin d'avoirun fonctionnement social adquat . La vulnrabilit gntiqueLes addictions surviennent en famille.Par exemple,les enfants d'alcooliques ont quatre fois((L'ivresse n'est plus de probabilits de devenir eux-mmes alcooliques quelesrien d'autre qu'une autres enfants.Des tudes menes auprs de jumeaux ont folie volontaire. ))clairement montr quela dpendance ades origines gntiques. Ilest probable que des facteursgntiques complexesSnque, 60 avant J.-C. conduisent unerponsebiologique spcifique aux drogues, probablement lie au systme des neurotransmetteurs.Les individus peuvent ai nsi s'automdicamenter avec des drogues quicorrigentun dsquilibrebiochimique du cerveau dont ilsont hrit. La thorie des processus antagonistesCette thorie postule queles systmes ragissentet s'adaptent aux stimuli en contrecarrant leurs effetsinitiaux. Le dsi r,puisl'envie,pour quelque chose qui n' existait pas avanttoute exprience dela drogue,appara tet augmentelorsqu'on y est expos.Di versphnomnes sont associs ladpendance quelle qu'elle .s et motionnel agrableqUISUI' mo ins stresse, ou encore pro tolrancemotionnelle , qui fait prouver lemme effet.Letro ' survient lorsque 1eprodUltne. La droguegnre a insiun pro( augmente avecune expositior consommarion augmente,lafi besoin de ladroguepour parv/ procure peu de plaisir. La thorie du renforce peuvent entraner une sensati d'euphorie.Dans lesannes1 permis des si nges deceux-ci ont manifest tousles psychologues sesont de plus E rcompensefournieau ce' particutirement leszones c , neurotransmetteursimpliqu, naturellescommelanourrie comparativement des stimu drogues et la stimulationquelacocane et lesamphetal la zone crbraleappele noya fournissentun plusque no Les thories de l'appft quilui sont lis s'associent d Si l'on place desindividus dall consommer de la drogue; par fumepour les personnessignaux quiindiquent une d fort dsir quidoit tre satU aujourd'hui dpasse du comp ide cl arrter 1dendanee15 la dpendance quelle qu'elle soit.Lepremier est leplaisirmotionnel,un tat physique et motionnel agrable qui suit l'usage du produit.Lapersonne peut sesentir relaxe, moins stresse,ou encore prouver une sensation d'nergie soudaine.Ily aensuitela tolrancemotionnelle,qui faitquel'individu abesoin de plus en plus duproduit pour prouverlemme effet.Letroisimephnomne estle manque motionnel,qui survient lorsqueleproduit n'est pas consomm pendant un certain temps. Ladrogue gnre ainsiun processus qui dclenche une raGtion oppose,laquelle augmente avecune exposition rpte. Ceci s'appellelecontrastemotionnel.Sila consommation augmente,laraction dominante est ngative.Ainsi,la personne a besoin dela drogue pour parvenir un tat neutre et la consommation du produit lui procurepeu de plaisir. La thorie du renforcement positif Lesdrogues ((La cocane peuvent entraner une sensation de bien-tre, voirene cre pas d'euphorie. Danslesannes1960,lespsychologues ont d'accoutUlllance. permis des singes de s'auto-administrer delamorphine et Sinon, je le saurais, ceux-ci ont manifest touslessignes dela dpendance. Les puisque j'en prendspsychologues sesont de plusen plusintresss la depuis de nombreuses rcompense fournieau cerveau par la drogue, annes. )particlllirement leszones crbrales et les neurotransmetteursimpliqus danslesrcompenses Tallulah Bankhead,1960 naturellescomme lanourriture et la sexualit, comparativement des stimulants artificielstels que les drogueset lastimulation lectrique ducerveau. Nous savons que les droguestelles quela cocane et les amphtamines augmentent letaux de dopamine synaptique dans lazone crbrale appele noyau a.ccumbens.Ainsi, de nombreuses substances fou missent unp'l usque nous souhaitons obtenir nouveau. Les thories de l'apprentissageLa consommation de drogue et lesplaisirs quilui sont liss'associent des situations,desambiances et dessons bien spcifiques. Sil'on place desindividus dansun cadre particulier,ilsvont ressentir lebesoin de consommer de~ adrogue; par exemple,une publicit pour l'alcool oul'odeur dela fumepour lespersonnes dpendantes la nicotine provoquent l'envie de fumer.Les signaux quiindiquent une distributionimminente de droguepeuvent entraner un fort dsir quidoit tre satisfait.Ceci correspond en bien despoints lathorie aujourd'huidpasse du comportementalisme et duconditionnement. ide cl etcaeet guritpendance 18l'esprit me Le contact perdu La plupart d'entre nous sont terrifis l'ide de rencontrer un schizophrne. Les schizophrnes sont considrs comme des dments dangereux, dsquilibrs et incontrlables. Films et livres ont probablement plus fait pour perptuer les nombreux mythes qui les entourent que pour expliquer leurs troubles. La schizophrnie est une maladie mentale caractrise par un trouble de la pense, des perceptions, des comportements et de l'humeur. FrquenceLa schizophrnie, maladie mentalelaplus grave,touche1 % de 'la population.Environ un tiers despersonnes atteintes ncessitent une hospitalisation long terme; un autretiers faitpreuve dermissionet peut tre considr comme guri;un autre tiers encore adespriodes de symptme alternant avec des priodes denormalit .Ces personnes sont diffrentes en raison de symptmes qu'elles ont ou non, comparativement des personnes normales.Ellesont tendance prsenter diversesmanifestations detroubles delapense(pense dsorganise,irrationnelle)et des hallucinations.Ellesont tendancemanquer d'nergie, d'initiative et decontacts schizophrnie nesociaux.Elles expriment peu d'motions, ont peu depla,isirset peut pas tre vivent replies sur elles-mmes. comprise sans La schizophrnie asouvent des consquences sociales et professionnelles. Certains pisodespeuvent durer pendant de La comprendre le longues priodes puis rapparatre. C'est pour beaucoup dedsespoir. )) schizophrnes,maispaspour tous,un problme handicapant et R.D.Laing,1955durable. Historique et fausses conceptionsIlexiste denombreusesides fausses sur lesschizophrnes.Lapremire est qu'ils sont dangereux,incontrlables et imprvisibles,alors quela plupart sont plutt timides,renferms et proccups par leursproblmes.La deuxime est qu'ils ont une personnalit divise en deux,dutype docteur JekyUet MrHyde,alors que ce quiest divis est l'aspect motionnel (les affects)et l'aspect cognitif (lapense). Troisimement, beaucoup de gens croient que lesschizophrnes ne peuvent pas gurir et lerestent touteleur vie. 1908 KraepelindcritBleuler utilise pour lapremire laschizophrnie.fois le termeschizophrnie. C'est la fin du XIX< sicle qu'Er psychiatreallemand, aessayd'( systme declassificationtroubles qu'il qualifiera de demel divers signes comportementaux aujourd'hui schizophrnie. Sa tl la cause, et donc leremde, influenc un grandnombre de( Allemand,Adolph Meyer,aaH XXC sicle, qu'il n'y avait pas de physiologique .lama,ladieet q problmes prcoces clapprentis interpersonnelsinsuffisammen' ClassificationLaclassifie schizophrnie demeure complf diversit des symptmes. Ilsco leshallucinations,lelangage c liensimprcis,usage demots c comportement (vi corporelle, hygine personnel! limites et ngatives, une falb problmes vcus et ladpressi En raison des difficults de dlc sous-types ont tmisaujour. schizophrnies paranode et c: schizophrnes catatoniques (d bizarres et immobiles pendant paranodes ont desillusions dt de tout ce quilesentoure. Les propos tranges, avec desexpl Certains psychiatres mentlon! indiffrencie. D'autres tabli (dclenchement soudain et gr prolong).Une autre distinctl (symptmes essentiellement r ngatifs). 1933 T.S.Eliot parle de personnalite divise. leconfct perdu17 C'est la fin du XIX"sicle qu'Emil Kraepelin,un psychiatre allemand,aessay d'tablir lepremier systme de class ification psychiatrique. Un des troubles qu'il qualifiera dedementia praecox dcrit diverssignes comportementaux quenOLIsappellerions aujourd'hui schizophrnie. Sa thorie selonlaquelle la cause,et donc leremde" , sont biomdicaux a influenc un grand nombre de chercheurs. Un autre Allemand,Adolph Meyer,aaffirmau dbut du xx"sicle, qu'iln'yavait pas defondement physiologique lamaladie et qu'elle provenait de problmesprcoces d' apprentissage et de processus interpersonnelsinsuffisamment dvelopps. ClassificationLa classification dela schizophrniedemeure complexe en raison de la diversit des symptmes.Ilscomprennent lesdlires, tes hallucinations,lelangageconfus (incohrence, liensimprcis,usagedemots dpourvus de sens),le comportement dsorganis(vtements, posture corporelle,hygine personnelle), desmotions limites et ngatives,une faibleconscience des problmesvcus et la dpression. Enraisondes difficults de di agnost ic,divers sous-typesont t mis au jour. Ilyaainsiles schizophrnies paranode et catatonique.Les LO'"tV-OVe.V-Se. co",ce.ptLAe. ((e. Leterme diagnostique schizophrnie est une source importante de dsaccords parmiles psychiatres, les patients et legrand public.l'objection laplus frquente est qu'il s'agit d'un terme gnral inutile quirecouvreune multiplicit de troubles avec diffrents symptmes et diffrentes causes.Le diagnostic n'est donc pas fiable. Certains dfendent l'ide de schizotypie,qui dsigne un continuum de caractristiques de personnalit et d'expriences lies aux psychoses, enparticulier la schizophrnie.C'est une approche diffrente de celle qui consiste affirmer quel'on aleproblme ou non. schizophrnes catatoniques (du grectendu,,)adoptent souvent desattitudes bizarreset immobiles pendant delongues priodes detemps. Les schizophrnes paranodes ont desillusions Je contrle, de grandeur et de perscution,et semfient detout ce quilesentoure.Lesschizophrnes dsorganiss ont des penses et des propostranges, avec des explosions motionnelles soudaines et inappropries. Certains psychiatresmentionnent galement la schizophrnie simple ou indiffrencie.D'autres tablissent une distinction entre la schizophrnie aigu (dclenchement soudain et grave)et chronique(dclenchement progressif et prolong).Une autre distinction est faiteentre les schizophrnies detype1 (symptmesessentiellement positifs)et detype2(symptmes essentieltement ngat ifs). 1933Annees1950 T.S.Eliotparle depersonnalitMise aupoint de mdicaments diviseli.antipsychotiques efficaces. lull'esprlt malae ((La schizophrnie: Iln'y apasaujourd'hui encore d'accord complet sur Ilessoustypes dedficitsprcis de fonctionnement, bien qu'ilslUle tentative russie s'intgrent gnralement dans quatre catgories: dficitsde ne pas s'adapter cognitifs,perceptifs,moteurs et motionnels. Les scientifiquesde pseudo-ralits continuent chercher lasourcedes zones devulnrabilitsociales. )) qui conduisent certaines personnes dvelopper une R.D.Laing,1958 schizophrnie.Il y adestudes gntiques de plus en plus complexes, d'autres s' intressent particulirement aux complications delagrossesse et des expriences traumatiques dansl'enfance, d'autresencore portent sur lefonctionnement crbral ou encore sur lesinfluences familialeset culturelles. Leschercheurs,lesmdecins et legrand public ont tendance croire en diffrentes approches qui dcriventlacause et leremde dela schizophrnie. Ces approches se divisent essentiellement en deux: d'une part,esmodlesbiologiques, quimettent l'accent sur lescauses gntiques,biochimiques ou delastructure crbrale; d'autre part,lesmodles sociopsychologiques,qui sefocalisent sur lesproblmes de communication et Ilessanctions dans l'enfance. Lesavances en gntique comportementale et en neurologie ont suscit un intrt accru pour l'approche biologique des causes et desremdes. Le modle mdicalSelon cemod le,lesschizophrnes,leplus souvent considrs comme despatients, vivent dans deshpitauxet sont di agnostiqus; on tablit unpronosticleur sujet et ilssonttraits.Le modle mdical considretedysfonctionnement mental essentiellement comme une consquence de changements physiques et chimiques,prioritairement dansle cerveau.Les tudes sur les jumeaux etsur les enfants adopts ont convaincula plupart des chercheurs qu'un facteur gntique estimpliqu.D'autres chercheurs se sont concentrs sur la bioch imie crbrale. Certains proposent r hypothse de l'existence d'anomalies crbrales chezles schizophrnes, peut-tre causes par un virus.Letraitement consiste essentiellement en procduresmdicales et parfois chirurgicales,mais surtout en l'usage deneuroieptiques(antipsychotiques). Le modle moral-comportementalSelon cemodle,lesschizophrnes souffriraient deleur comportement immoral ou problmatique.De nombreux comportements des schizophrnes transgressent lesprincipesmoraux ou lgaux,et ceci estlacl dela comprhension et du soin apport ce trouble. Le traitement estdeloin l'aspect le plusimportant dumod lemoral-comportemental, qui est rarement prsent danslespays dvelopps denos jours.Que lecomportement soit peru comme fautif, irresponsable, simplement inadapt ou socialement dviant,l'lment crucial est de lemodifier afin delerendre socialement acceptable. Les mthodes utilisesvont des simples exhortations morales destechniques comportementales complexes,tell es que1' conomie des jetons (token economy),forme demodification et de contrle verbal du comportement et de formation aux comptences sociales. Le modle psychanalyti( autres en ce sens qu'il estinterpl comme un agent capable d' actio voir les schizophrnes comme (biologiques et comporter d'une certainemanIe psychanalytique s'intresse a:lx raisons des patients.Ce modele prcocesou traUl1l certa inestapes du developpem principales causes delainterprt symboliquement; Ct individuelle long terme avec offert par ce modle. Le modle socialSelon c considre comme un symptLT letaux lev de divorces,lestr toxicomanie croissante).Lespl lespersonnes pauvres et est dcrit commemaladIe. social.Ce qui est requis en cor chelle pour rduirelespresslo mentale. Le modle du complot l'existence delamaladie ment directement oppos au quelapersonne a,maismodle, les diagnostics psycht: des personnes dont le comport contrler une activit excenCTl ide cl lecontct perdu19 Le modle psychanalytiqueCe modle diffredes Je fais autresen ce sens qu'il estinterprtatif, considrant lepatient l'hypothse qu'une comme un agent capable d'action significative.Plutt que de personne prisevoirlesschizophrnes comme agispar diverses forces dans un double lien (biologiques et environnementales) quilespoussent se peut dvelopper des comporter d'une certaine manire,la conception symptmes depsychanalytique s'intresse auxintentions,motivations et aux schizophrnie. )) raisons despatients. Ce modle suggre que des expriences prcocesinhabituelles outraumatiques, oul'chec franchir G.Bateson,1958 certaines tapes du dveloppement motionnel sont les principales causes de la schizophrnie. Le comportement delapersonne doit tre interprt symboliquement; c'estlatche duthrapeute deledcoder.Une thrapie individuellelongterme avec un psychanalyste formest leprincipaltraitement offert par ce modle. Le modle socialSelon ce modle,lamaladiementale est partiellement considre comme un symptme d'une socitmalade(d'autres symptmes tant letaux lev de divorces,lestressprofessionnel,la dlinquance juvnile,la toxicomanie croissante).Lespressions dumondemoderne psent pluslourdement sur lespersonnes pauvres et dfavorises, et celles-ci semblent donc plus souffrir de ce qui est dcrit commemaladie.Iln'y apas detraitementindividuel dans lemodle social.Ce qui est requis en contrepartie estun changement social sur unevaste chelle pour rduirelespressions surlesindividus et ainsil'incidence delamaladie mentale. Le modledu complotC'estpeut-trelemodleleplusradical en ce qu'il nie l'existen.ce delamaladiementale(en tant que troublephysique) et qu'il est directement oppos aumodle mdical.Lamaladie mentalen'est pasquelque chose quelapersonne a,maisquelque chose que quelqu'un faitou est. Selon ce modle,les diagnosticspsychiatriques sont des tiquettes stigmatisantes appliques despersonnes dont lecomportement choque ou contrarie lesautres,et utilises pour contrler une activit excentrique, extrme ou politiquement nfaste. ide cl nete avolue 1 l'eprit malade 05 Pas nvrotique,seulement diffrent Notre vie entire est marque par une inquitude pour notre scurit personnelle, les prparatifs en vue de vivre, de telle faon que nous ne vivons jamais vraiment. Lon Tolsto,1900 Depuis delongues annes, despersonnes contestent lepouvoir,lespratiques et les prtentions des psychiatres. Lesdissidents et rformateurs ont formul des critiques afftes envers lapsychiatrie conventionnelle universitaire. Politique et psychiatrieAu furet mesure quela psychiatrie s'est tablie et institutionnalise en tant que pratique mdicale, elle aeu ses dtracteurs, qui n'aimaient nilepouvoir despsychiatres nileurs diagnostics.Ilexiste de nombreux documents crits par desartistes, des crivains ou des groupes de patients qui se sont fortement opposs des traitements spcifiques(mdicaments, lectrochoc et chirurgie) appliqus diversesmaladiesmentales.Des cas clbres provenant del'Allemagne nazieet dela Russie sovitique ont illustrla faondont lapsychiatrie atutilise comme forcepolitique d'oppression.Dans certaines situations,lespsychiatres semblent agir comme une partieintgrante dubras rpressif del'tat . Lecourant antipsychiatrique acontest trois choses:la mdicalisationdelafolie; l'existence de la maladie mentale; le pouvoir des psychiatres de diagnostiquer et de traiter sous lacontrainte certains individus.L'antipsychiatrie tait plus qu'oppose aux soins: elle tait oppose l'tat, presque anarchiste. Elle considrait denombreuses institutions tatiques, en particulier les hpitaux psychiatriques, comme des entreprises de dnaturation et derpression del'esprit humain et du potentiel de certains groupes. C 'est partir des annes1960 queletermeantipsychiatrieat utilis.Des liens se sont formsentre diffrents groupes qui se sont rassemblsautour de ce terme.Et, peut-tre paradoxalement, lescritiqueslesplus radicales sont venues despsychiatres eux-mmes. Historique du premire acommence au debut d, psychiatres d'orientation psychan rfraient labiologie. Lespreml traitementprolong fond surla considraient cette approche nor profondment nonl avaient obtenu certains suceesLn La deuxime attaque aeu lieu da personnalits comme David Coo haut et fortl'utilisation de la psy' desnormes sociales.Ainsi,lesin L:unedes plus clbres tudes an a tralise au dbut des ann chercheurs normaux Il,en bonn ont essay d'tre admis, grce t dans des hpitaux Leseul symptme qu'ils entendaient des voix. Sept ont schizophrnes et admis. Une ils sesont comports personnelles ignorait poliment des informlrtlons. par lasuite que le di avait pour consquence et un pouvoir moi ndres \lsont ensuite Les conflitsintrieurs que ne globalidentique. Le conflit c souvenirs quileur sont assOC La civi ont une forte infl\ par consqueagrable sem' avec toutE 1957 Description du trouble. de lapersonnalit multiple essayer d'oublier145 que des souvenirs fauxet incorrects sont vrais.Des cliniciens admettent qu'il est fort possible que desindividus aient des souvenirsillusoiresplutt que des souvenirs refoulspuis retrouvs. Nous savons de faon certaine que lessouvenirs retrouvs ont des caractristiques identiques.Laplupart sont des souvenirs, vcus par des femmes,demultiples situations oleur pre s'est livr sur elles une pratique sexuelle inapproprie avant leur huitime anniversaire. Ces souvenirs sont retrouvsen thrapie et un cinquime de ce qu'ils rvlent est signal la police.Mais en ralit,lestudes d'abus vrifismontrent quel'ge del'abus est plus tardif et qu'il ararement t perptrparun pre ou un beau-pre. Freud et le refoulementSelon Freud, ce dont nous sommes conscients un moment donnne reprsente quela partieimmerge d'un iceberg:laplupart de nos penses et de nosides sont totalementinaccessibles cemoment (prconscientes) ousont totalement inaccess ibles(inconscientes). La plus grandepartie de l'inconscient existeparlebiais du refoulement,lorsque des expriences menaantes ou dsagrables sont oublies.Elles peuvent devenir inaccessibles,interdites notre systme conscient.Ceci constitue une formemajeure de dfense du Moi.Freud a considr qu'il s'agissait d'une pierre angulairesurlaquellerepose toutela structure delapsychanalyse. Lerefoulement est leprocessus consistant envoyer lespenses dans l'inconscient et empcher lespenses douloureuses ou dangereuses de parvenir la conscience ; ceci peut semanifester par unenavet apparemmentinexplicable, des trous demmoire oule manque de conscience delasituation delapersonne. L'motion est consciente, maisl'ide qui secache derrire est absente. Lesconflitsintrieurs que nous subissonstous,selon Freud,prsentent un schma globalidentique.Leconflit commence lorsquelespulsions drives du a et divers souvenirs quileur sont associs sont pousss dansl'inconscient. Cependant, ces ((La civilisation et l'enseignement suprieur ont une forte influence sur le dveloppement du refoulement... par consquent, ce qui tait auparavant peru comme agTable semble maintenant inacceptable et est rejet avec toute la puissance psychique possible. )) Sigmund Freud,1920 :195719812000 Descriptiondu troubleRefouleurs et sensibilisateursDescription dustyle de coping delapersonnalit multiplede refoulement dfensif 14611a connaissance pulsionsrefusent de s'ymaintenir et trouvent des substituts qui ont pour consquence une multitude de dfenses additionnelles qui sont riges pour renforcerle refoulement d'origine,maintenir lefluxdriv du a et permettre au Soi de maintenir son regard sur soi.Lerefoulement est au cur del'antagonisme entre le a et leMoi. Freud advelopp sesides en tudiant l'hystrie.Ilcroyait que lerefoulement sparait la conscience et leMoi, et entranait desdissociations de lapersonnalit. Le processus de refoulement empchelalibration normale et saine desmotions. Il empche aussicertainesides d'tre associes avec d'autres,ce quiapour consquence que des croyances ne sont pascorrectement combines entre elles.Le refoulement affaiblitlapersonnalit: c'est un saboteur interne qui cause des divisions et des ruptures. C'est seulement plustard queFreud en est arrivcroire qu'il s'agit d'un mcanisme de dfensenormal, sain et frquent. Deux tapes conduisent une personne au refoulement.Lerefoulement prinure estle processus consistant dterminer ce qui relve desoiet ce qui est autrejce qui est bon, ce qui estmauvais.la fin de cette tape,l'enfant peut distinguer entreles dsirs,lespeurs,soi et lesautres.Le refoulement secondairecommence lorsquel'enfant comprend qu'agir sur labase de certains dsirspeut gnrer del'anxit. Celle-ci conduit au refoulement du dsir.La menace d'une punition lie cette forme d'anxit,lorsqu'elle estinternalise, devientleSurmoi,qui s'oppose aux dsirs du Moisansncessit d'une menace externe. On dit souvent que lesvnements traumatiques sont refouls,cependant letrauma renforce plus souvent les souvenirs dus des sensations motionnelles ou physiques. Un problme, d'un point de vue d'une recherche objective, est qu'un souvenir doit tre mesuret enregistrpar lesactions oulesexpressions consoientes d'une personne,lesquelles peuvent tre filtrespar lespenses et lesmotivations actuelles. Le refoulement comme trait de personnalitAu dbut des annes 1960, despsychologues ont parl d'individusrefouleurs ou sensibilisateurs.Imaginez quevous deviez subir unelourde opration dans quelques semaines. Certaines personnes essaient d'enfouir cette pense au fond deleur esprit et remplissentleur temps d'activits pour ne pas ypenser (lesrefouleurs),tandis que d'autres en parlent constamment (les sensibilisateurs).Les deux font faceleur anxit demanire diffrente et lespsychologuessesont demand quelle approche taitlaplus saine et la mieux adapte. Cetteideat rintroduite danslesannes1990,lorsque des chercheurs ont identifilerefoulement comme un trait de personnalit dtermin par deuxfacteurs:l'anxit et la dfense.Lesrefouleurs sont des personnes faible anxit, fortesdfenses, qui semblent activement engages seprserver, convaincues qu'elles n'ont pastendance prouver d'motions ngatives.Elles affirment toujours tre en bonne sant psychologique et bien adaptes, mais elles ragissenttrs fortement(physiologiquement et comportementalement) certaines choses,en particulier aux motions ngatives.Elles semblent seleurrer elles-mmes ou essayer de donner l'impression d'tre solides,rsilientes et calmes alorsque c'est loin d'trelecas. La psychologie cogniti motiv", dont lamotlvatlon dmontre dans des rechercht cognitif, lerefoulement est sir dedsagrable. Ceci at mis en vidence da dessujets d'apprendre desche ces derniers avaient mmorist l'exprience avait t dsagr exprimentateur antipathique (avec un exprimentateur gel Des tudes ont montr que SI avant l'ge de huit ans,50% surtout ngatifs, et 20 %des t refoulement: cela peut tre s heureuse. Une autre tude a ; demand des mres qui viel quantit de douleur qu'elles ( moisplustard et elles ont ale Une autrethorie descriptive spcifique d'chec de rcup] par un censeur,mais qu'ils sa manque de signaux pertinen' processus, peut-tre en bloqL cause. Cette interprtation c partie d'une conception plus ide cl Lerefo est lllalS esayer'oublier147 La psychologie cognitiveL'hypothse de1'oubli((Le processus motiv,dont 'lamotivation estinconsciente,n'a jamais t de refoulement, dmontre dans desrecherches rigoureuses.Pour lepsychologue qui se met en placecognitif,lerefoulement est simplement l'oubli de quelque chose autour de la de dsagrable. quatrime anne Ceci a t mis en vidence dans des tudes o l'on demandait de la vie, estdessujets d'apprendre des choses.Par lasuite, on constatai tque temporairementces derniers avaient mmorismoins de choses iorsque suspendu. )) l'exprience avait t dsagrable(ralises avecun exprimentateur antipathique) quelorsqu'elle avait t positive Karl Marx, 1920 (avecun exprimentateur gentil). Des tudes ont montr que sil'on demande desindividus d'crire sur leur enfance avant l'ge de huit ans,50 % ont surtout des souvenirs positifs,30 % des souvenirs surtout ngatifs,et 20 %des souvenirs neutres.Maisilne s'agit pasncessairement de refoulement : cela peut tre simplement que laplupart desindividus ont une enfance heureuse.Une autre tude aapport L1nepreuve valable durefoulement: on a demand desmres quiviennent juste d'accoucher deprciser laqualit et la quantit de douleur qu'elles ont ressentie. On leur aposlamme question quelques moisplustard et elles ont alorstoutesindiqumoins de douleur. Uneautrethorie descriptive du refoulement est qu'il s'agit simplement d'un cas spcifique d'chec dercupration.Ilsepeut que lessouvenirs ne soient pasrefouls par un censeur,mais qu'ils soient seulement difficiles atteindre en raison d'un manque de signaLixpertinents dercupration. L'anxitpeut JOLierun rle dans ce processus,peut-tre en bloquant lessignauxdercupration,mais ce n'est pasla cause.Cette interprtation durefoulement comme blocage de la rcupration fait partie d'une conception plus gnrale. ide cl Le refoulelllent esl.Ul oubli intentionnl,Inais inconscient 148111 connaissance 37 Le phnomne du mot sur le bout de la langue )) Vous regardez unjeu tlvis. Vous connaissez la rponse l'une des questions, mais vous ne la retrouvez pas. Vous avez la sensation de la connatre. Vous savez que la rponse commence par Bet qu'elle atrois syllabes, mais vous ne parvenez pas au rsultat. Vous subissez un blocage de la rcupration. Des chercheurs ont observ des personnes essayant de se souvenir du nom allemand Kepler. Les sujets savaient qu'il s'agissait d'un tranger dont le nom commenait par K ; ils ont donc essay Keller, Kellet, Kendler et Klemperer. ils savaient que Keller tait le nom le plus proche, mais ne parvenaient pas trouver le vritable nom. Se souvenir est un processus automatique;larcupration del'information stocke en mmoire en rponseun stimulus constitue la facetteautomatique deliammoire. Ce qui ncessite parfois des efforts est latentative d'accder aux pensesinternes qui permettent l'information d'tre rcupre.Larcupration de souvenirsimplicites est automatique:un certain stimulus voque unerponse automatique.Par exemple, fairedu vlo ou crire lenom de quelqu'un: comment faisons-nous cela automatiquement et correctement? Le mot sur le bout de la langueCependant,lammoire est frquemment fausse:nous faisonsalors deserreurs et nousluttons pour rcuprer l'information que nous recherchons.Les psychologues se demandent pourquoi cela seproduit et ce que cela nous montre du fonctionnement delammoire. Un domaine majeur de recherche concerne lephnomne dumot sur le bout delalangue.Ils'agit d'une exprience quasiuniverselle:la personne adela difficult rcuprer un mot bien connu ouun nom familier,tout en ayant l'impression qu'elle est sur lepoint dele retrouver.Elleala sensation que cemot est, de faonimage,sur le bout dela 1965 Aristote signale que cephnomnePremire tude se produit surtout avec les nomssur lasensationde savoir langue.L'inaccessibilit et le caractristiques cl de cephnl rponse approprie est appele Lo.

IlY a desexpriences et dessophistiques sur la sensatl Une conception, appe'le lec considre quenous prouvor lorsque seprsente enquelq message suivant: Iln'y a p. pour un item qui setrouve d, Un dbat majeur est de savoi est dnotre faond'encodE Les premires tudes premire tude empirique ra'l se rappeler de beaucoup de ch reconnaissent immdiatemenl chercheurs ont constat ce qu produit de faonrptitive av correct.LesmotS de typevil frquemment utiliss que celu Lesindividus essaient touteseux-mmes, ce quipeut s'avt intrieur et extrieur pour tro d'autres demandent aux perse spontanment et sans raison: Fournir desindices lapersol moins bien aursultat.Lorsql ilssemblent alors serappe'ler Qu'avons-nous appris exprience commune, votre\ 1966 Premire tude sur lephnomene dumot sur lebout de lalangue lephnoenedu motsur le boutdelalangu8)149 langue.L'inaccessibilit et lesentiment del'imminence sont lesdeux caractristiques cl de ce phnomne. La recherche active de stimuli qui voquent la rponseapproprie est appelerecherche en mmoire. IlY a des expriences et des thoriesl'information. Autrement dit, celadpend-il de sophistiques sur lasensation de savoir .lafaondont rinformation est stocke et de Une conception, appele le contrleur interne,son emplacement, oudelafaondont elle est considre que nous prouvons cette sensationrcupre7 Nous savonspar ailleurs que les lorsque seprsente enquelque sorteleindividus peuvent facilement distinguer entre message suivant:Il' n'y apas d'inscriptionsouvenir et sensation de savoir: lesouvenir est pour unitem quise trouve dans lerpertoire.unercuprationconsciente, tandis que la Un dbat majeur est de savoir sileproblmesensation de savoir est une impression de est d notre faon d'encoder oude dcoderfamiliarit sans arriver sesouvenir. Les premires tudesLe phnomne at abondamment tudi depuisla premire tude empirique raliseen 1966. On adcouvert quelesindivid uspeuvent serappeler de beaucoup dechoses concernant lemot sur lebout delalangue et reconnaissentimmdiatement ce mot lorsqu'on leleur prsente.Plustard,des chercheurs ont constat ce qu'ils ont appel1'effet delavilaine sur,ce qui se produit de faonrptitive aveclesmots errons alors quel'on recherchelemot correct.Lesmots detypevilaine sur sont trs proches,mais semblent plus frquemmentutiliss que celui qui est bloqu. Lesindividus essaient toutes sortes detechniques pour dbloquerlemot par eux-mmes, ce qui peut s'avrer trs frustrant.Ilsexaminent rapidement leur monde intrieur et extrieur pour trouver la solution. Certains reprennent l'alphabet, d'autres demandent auxpersonnes quilesentourent.Parfois,lemot surgit spontanment et sansraison apparente. Fournir desindices la personne aparfoisun effetngatif,en ce sens qu'elleparvient moinsbien aursultat.Lorsquelesindividus recherchent leur souvenir,tout ce dont ils semblent alors serappeler estl'indice qui lesloigne dela vraierponse. Qu'avons-nous appris?Tout d'abord,lemot sur lebout delalangue est une exprience commune,voire universelle.Un chercheur aexamin cinquante et une 198619841991 Premiretude sur lephnomnePremire tudePremire synthse dumot sur ;Iebout delalangue sur l' effet delavilaine soeurd'tudes sur le sujet i 150la connaisnce langues et constat que quarante-cinq d'entre eUescomportent des expressions utilisant lemot languepour dcrire cet tat.Ensuite, cephnomne survient assez souvent,en gnralune foispar semaine, et augmente avec l'ge. Troisimement,il implique souvent desnoms propres et nous pouvons souvent nousrappeler dela premirelettre dumot. Nous pouvons nous souvenir desloisirsprfrs d'une personne, de son mtier et dela couleur de sescheveux,mais seul son nom nous chappe.Quatrimement - et heureusement -, nousrsolvonsleproblme une fois sur deux. Les thoriesUne thorie apropos quelacause du phnomne rside dansle son dumot .Ilsepeut queleson d'unmot soit plusimportant que l'information smantique (le sens dumot). Lesmots contiennent plusieurstypes d'information, notamment: l'information smantique(le sens); l'informationlexicale(leslettres); l' information phonologique(le son). Trois sortes d'informations sont conserves dans deszones distinctes delammoire. Elles sont relies,bien entendu, detelle faon quelorsque,par exemple, vouslisez Velcro, l'information sous formedelettres dclenchel'informationsonet l'informationsensquilui sont associes,vousindiquant comment prononcer le mot et ce qu'il signifie.Quand vous essayez de penser un mot, contrairement ce qui sepasselorsqu'on vouslefournit,vous commencez habituellement aveclesens < ce truc adhsif quia desboucles sur un ct et despetits crochets sur Il'autre) . Si lelien entre lesens et l'information sur leson n'est pasassezforte,l'information surle son ne sera pas active suffisamment pour vous permettre delarcuprer entirement. D'autres thoriciens pensent quelemot sur lebout delalangue ((Le rytlune d'un survient en rai sonde faiblesconnexions entre lesens et leson d'un mot.Lesconnexions sont renforces quand elles sontmot perdu peut tre beaucoup utilises.Elles sont galement plusforteslorsqu'eUes prsent sans un viennent juste d'tre utilises.Il sepeut aussique leson pour l'habiller. vieillissement affaiblisselesconnexions. Ceci peut expliquerChacun doit pourquoilemot errant surgit parfois soudainement.Vousavez cOIlllatre l'effet peut-tre entendu un son similaire aumot cible.sduisant du Lemot sur lebout delalangue at tudi danstrois sousrytlune vide d'undisciplines diffrentes:lapsycholinguistique,lesrecherches sur vers oubli, quila mmoire et lamtacognition.Lesdeux premires sont en danse sans rpit accord avecl'accs direct,et seconcentrent surlephnomne dans notre esprit, comme une rupturetemporaire de larcupration lexicale. Ces approches fontun hen entre lemot sur lebout dela langue ets'efforant d'tre d' autres erreurs dulangage parl,telles queleslapsus etlesrempli par des contrepteriesinvolontaires.Lemot surlebout delalangue estmots. )) unindice quelesprocessus dercupration fonctionnent mal. WilliamJames, 1890 L' approche psycholinguistiqw fentre surlarcupration de Les conceptions de l'accs d i ~ psycholinguistique et lesrech trois hypothses fondamental blocage,qui considre que le survient parce que ,lesindivid bloquants comme incorrects, motcorrect.La deuxime est incomplte, qui suggre que 1 caus par une sensibilit l'e mmoire, accompagn par l'l' mmoire consciente. La trois dficit detransmission, selon langue est provoqulorsque est active,mais qu'ii[ y a dcomplte du mot cib'le. Lareconnaissance desmots fournir uneinfon-nation part l'accs direct.LareconnaiSSe sur lebout delalangue estb correcte alors quelessujets 1 langue.De plus,lesindividu phonologique lieau mot ci syllabes et l'accent des syllal Les modles mtacognitifs n contrle danslacognition. ( langue comme desinfrenct quitentent de serappeler d' ide cl LeseqJlenoJ.em de lephRomenedu(cmotsurle boutdelalangue 151 L'approche psycholinguistique considrelemot surlebout delalangue comme une fentresurlarcupration demots. Lesconceptions del'accs direct quel'ontrouve dansla psycholinguistique et lesrecherches surlammoire admettent troishypothses fondamentales.La premire estl'hypothse du blocage, qui considre que lemot surlebout delalangue survient parce quelesindividusreconnaissent desmots bloquants commeincorrects,mais nepeuvent pas rcuprerle mot correct.Ladeuxime estl'hypothse de l'activation incomplte, qui suggre quelemot surlebout delalangue est causparune sensibilit l'existence d'un mot non rappelen mmoire,accompagnpar l'chec rcuprer cette cible dans la mmoireconsciente.Latroisimehypothse est lemodle du dficit detransmission, selon lequellemot sur lebout dela langue est provoqulorsquelareprsentation smantique du mot est active,mais qu'il y achec gnrer lareprsentation complte dumot cible. ((La mmoire est parfois trs fidle, serviable et obissante, d'autres moments trs fausse et faible, et d'autres encore trs tyramrlque et incontrlable. )) JaneAusteR,1810 Lareconnaissance desmots surlebout dela langue par des sujets et leur aptitude fourniruneinformation partielle sur cesmots viennent en soutien desthories de l'accsdirect.La reconnaissance delacible correcte suite une exprience demot surlebout dela langue est bien plus frquente quelareconnaissance delacible correcte alors que les sujetsne vivent pasune exprience demot sur lebout dela langue.De plus,lesindividus peuvent habituellement serappeler del'information phonologique lieaumot cible,telle que lapremirelettre dumot,lenombre de syllabeset l'accent des syllabes. Lesmodles mtacognitifs mettent l'accent surlerlejou par lesprocessus de contrle dans 'lacognition. Ces approches considrent lesmots surlebout dela languecomme desinfrences fondes surl'information non cible accessibleaux sujets qui tentent de serappeler d'un mot. ide cl ...........~ serreurs QJ.lenous faisons rv ent "l.elllodeefonconneInent de la lll:rnoIre Il~Il 1 15211a connaissance 38 Les stades psychosexuels La conception freudienne de la sexualit est trs lastique, et si vague qu'elle peut inclure n'importe quoi.CarlJung,1960 Freud achanglafaon dont nousnouspensons et dont nous parlons de nous.Une grande partie de sesides de base ont t popularises,et destermesissusde ses thoriestels queanal-obsessionnel" ,symbole phallique "ou encoreenvie de pnis sont passs dans lelangage quotidien. Freud tait un penseur trs original et, sans doute,l'un desplus grands penseurs du XIX'et du xxOsicles. Ilalaborune thorietrs controversesur ledveloppement delapersonnalit,lasant mentale et lestroubles psychiques. Les bases de la thorie :freudienneLa thorie freudienneadopteun certain nombre de postulats: lecomportement rsultede conflits et de compromis entre des motivations, des pulsions et desbesoins puissants et souvent inconscients; lecomportement peut reflter une motivation d'une manire trs subtile ou dguise; un comportement identique peut reflter diffrentes motivations diffrents moments ou chez diffrentes personnes; lesindividus peuvent tre plus ou moins conscients des forcesqui guident leur comportement et les conflits quiles dirigent; lecomportement est gouvern par un systme d'nergie,avecune quantit rel ativement stable d'nergiedisponibletout moment ; lebut du comportement estleplaisir (rduction de,latension,libration de l'nergie), ce quel'on appelleleprincipe de pbisir ; lesindividus sont surtout dirigspar desinstincts sexuels et agressifs; l'expression de ces pulsions peut entrer en conflit aveclesexigences delasocit; ainsil'nergie qui devrait trelibrepour l'expression de ces pulsions doit trouver d'autres canaux delibration; ilYalafoisuninstinct de vie(ros)et uninstinct demort(Thanatos). Deux choses doivent tre dites avant de dcrire la thorie psycho-sexuelle. Tout d'abord, lesindividus ont trois niveaux de conscience:leconscient (cedont nous sommes 1908 Publication dePsychopathologieFreudcrit sur l' rotisme anal de laviequotidienne, de Freud conscients),leprconscient (Cf conscients sinous y prtons fort (ce dont nousnepouvons pas circonstances exceptionnelles), souvent destine amener l' in( Deuximement, la personnaliti rsulte detrois facteurs: lea labasebiologique de lapersonI conscient qui sedveloppe au( vie et qui estl'administrateur b leSurmoi, qui se dveloppe en facette sociale etmorale dela l Lathoriefreudienne des stade: stades: oral, anal, phallique, la gnital, chacun tant caractris vecteur du plaisir (sauf la prio( au passaged'un stade l'autre s' passe d' un stade l'autre sans CI personnalit adulte. C ependanl influencent ou faonnent l'indi depersonnalit del'adulte qui 1 expressions opposes peuvent L'apprentissageSelon1: caractrisent pour lereste der personnalit de Freud.Ainsi,t traits de personnalit tels que processus physiologiques,lesfi comme provenant d'exprienc thoriquement, et d'une mani par ce qu'on lui fait cettep L'oralitLe premier stade, majeur est l' alimentation; la rogne. Ce qui est en jeu est solide,mais galement lefait Lesenfants qui ont des probl parce qu'ils sont sevrs tropti 1949 Blum rali selapremire etude a large chelle sur le dveloppement psychosexuel lesstades psychoexuels153 conscients),leprconscient(ce dont nous pouvons tre ((On aconstat conscients sinous y prtons fortement attention)et l'inconscient que dans la petite(ce dont nousnepouvonspas tre conscients, sauf dans des enfance, il yades circonstances exceptionnelles).Lathrapie est prcisment signes d'activitSOuvent destine amener l'inconscient la conscience. corporelle auxquelsDeuximement,lapersonnalit possdeune structure.Elle seul un vieuxrsulte detrois facteurs: lea inconscient, omniprsent quiest prjug peutlabasebiologique dela personnalit;leMoi,partiellement conscient quisedveloppe au cours delapremire anne dela refuser le vie et qui est l'administrateur psychologique delapersonnalit; qualificatif de le Surmoi, qui sedveloppe entretroiset cinq ans et qui estlasexuel. )) facettesociale etmorale delapersonnalit. Sigmund Freud,1920Lathorie freudienne des stades psychosexuels postule cinq stades: oral, anal, phallique,lapriode de latence et lestade gnital,chacun tant caractris par une zone rogne spcifique, qui estleprincipal vecteur du plaisir(sauf la priode delatence) . La thorie postule quelesproblmes dus aupassage d'un stade l'autre sont au cur dela personnalit adulte. Siune personne passed'un stade l'autre sans crise, fixation ou rgression,cela n'influence pasla personnalit adu,lte.Cependant, lesproblmes survenant ces stades marquent, influencent ou faonnent l' ind ividu pour lereste de son existence.Ily adonc destraits depersonnalit del'adulte qui proviennent des expriences enfantines.De plus, des expressions opposes peuvent tre considres comme desractions aumme problme. L'apprentissageSdon lathorie,nous passonstous par ces stades etilsnous caractrisent pour lereste denotre vie. Ceci est au cur delathorie dela personnalit de Freud.Ainsi,tandis que lespsychologues hiologiques considrent les traits depersonnalittels quel'extraversion-introversion comme dtermins par des processusphysiologiques,les freudiensvoient le dveloppement delapersonnalit comme provenant d'expriences enfantinesen grande partie oublies.Ainsi, on peut thoriquement,et d'une mani repeuthique, faonner lapersonnalit d'un enfant par ce qu'onlui faitcette priode del'existence. L'oralitLepremier stade, dit stade oral, dure environ dix-huit mois.Lethme majeur estl'alimentation;labouche,leslvres et lalangue constituent lazone rogne. Ce qui est en jeu estlepassage del'alimentation liquide l'alimentation solide,mais galement lefait demordre,lorsqueles dents sortent. Lesenfants qui ont desproblmes ce stade deviennent donc despersonnalits orales parce qu'ils sont sevrstroptt ou troptard,ou qu'ils sont vcu desprivations ou des 194919881980 Blumraliselapremire tudelargeKlinecommence travaillerKline met aupoint un questionnaire chellesur ledveloppementsurlecaractre analpour mesurer les types oralet anal psychosexu el 1541laconnalsnce lraits des stades psychosexuelsdedveloppement AnonnalNonnalAnonnal Traits oraux Optimisme.. Pessimisme CrdulitSuspicion .. .. Passivit Attitude manipulatrice .. Envie Admiration .. ImpudenceAutodvalorisation Traits anaux r Avarice.. Gnrosit excessive Apathie .. lE Exubrance Consentement excessif Enttement Caractre mthodique.. .. Caractredsordonn 1 .. Ponctualit rigideManque de ponctual1t 1 MNculosit .. lE Malpropret PerfectionnismeLaisser-aller Traits phalliques VanitHaine de soi .. lE 1 Humilit Fiert 1 -Tmrit.. Prudence excessive Esprit grgaire.. Isolement excessive lgance excessive.. Dbauche Chastet .. lE HilaritTristesse 1 excs denourriture.De nombreuses activits del'geadulte sont trs orales: manger, boire, embrasser,parler,fumer et mcher du chewing-gum. Le pessimistearal dmunipeut, selon la thorie, utiliser labouche comme punition.Ilpeut tre trs sarcastique et choisir des professions oralestelles qu'avocat ou dentiste.Certains deviendront des obsds delanourriture, d'autres desprohibitionnistes delaboisson ou encore despuristes du langage, des gens qui serongent lesongles ou qui mordillentles stylos;iIlspeuvent aimer tout particulirement des filmsde Dracula ou adopter un rgimevgtarien. D' un autre ct, les optimistesoraux indulgentspeuvent devenir experts en vin ou en alimentation, ouhumoristes. Ils ont plus de probabilits de fumer,de jouer d'un instrument vent, plutt que des cordes ou des percussions, et d'aimer les aliments lacts,chauds ou tides. Ces deux types de personnalit orale,les optimistes et lespess imistes,vivent avec leurs problmes lisleurs expriences alimentaires prcoces,mais demanire trs diffrente. L'analitLe second stade est lequel la source de conflit est I['a propret. Cela concerne le cont qu'ilpeut contrler, faireplaiSir expulsant ou en retenant sescroient que ce stade est aSSOCIe ultrieur hostile,sadique et obs Les traits anaux sont le caractre et l'enttement. On a suggrc du temps, de la propret et de 1 stade.Ainsi, lapersonne anale mal habille et chaotique, tane rtenteur est avare et mticule petits bureaucrates, descontr, banquiers. Par ailleurs, Ide\: d'rotisme anal sesont repand\ Le stade phalliqueCe: clbre complexe d'dipe (Ol est constitue par les organes g entre deux et cinq ans.Freud l( desnvroses. Le garon de cil inconsciemment la foisun 1 et de la haine envers son pre tolrer l'inceste, ce qui condu sevengede la jalousie du fils Ce stade est caractris par la Ainsiune mauvaise rsoluti sexuelle excessive, soit la c regarder end, timidit sont des caractenstl Ce stade est suivi par la prit pubert.Les sources deconf difficults vcues par tout Ul tre satisfait de l'existence. mcanismes de dfense sain ide cl . L'analitLesecond stade est le stade anal,pendant lequella source de conflit est l'apprentissage de la propret.Cela concerne lecontrle: l'enfant dcouvre qu'ilpeut contrler, faireplaisir ou frustrerlesparents en expulsant ou en retenant sesexcrments.Lesfreudiens croient que ce stade est associ un comportement ultrieur hostile, sadique et obsessionnel. Lestraits anaux sont le caractre mthodique, laparcimonie et l'enttement. On asuggr que lesattitudes vis--vis dutemps, de lapropret et de l'argent sont associes ce stade. Ainsi,lapersonne anale liminatrice est gnreuse, mal habille et chaotique,tandis que l'individu anal rtenteur est avare et mticuleux.C'est l'univers des petitsbureaucrates, des contrleurs de qualit et des banquiers.Par ailleurs,lesides de fixation anale et d'rotisme anal se sont rpandues dans lelangage courant. Le stade phalliqueCe est caractris par le clbre complexe d'dipe(ou d'Electre).La zone rogne est constitue par les organes gnitaux et ce stade se droule entre deux et cinq ans.Freudle considrait comme lenoyau desnvroses.Legaron de cinq ans est cens ressentir inconsciemment la foisun profond amour pour samre et de la haine envers son pre.Mais aucune socit nepeut les stades psychoaxuels1155 CY"\t\crLAe. cAe.s

Lesides freudiennes suscitent toujours de lamfiance, de l'indignation et du rejet. Certaines ont t soumises des tests et ont chou. Certains chercheurs ont dmontr que des aspects dela thorie sont vrais.Pendant plus de cinquante ans,beaucoup de ces ides ont t testes.Certains rsultats confirment des hypothses spcifiques, mais beaucoup ne rsistent pas face des expriences scientifiques rigoureuses. Bien que peude psychologues fondent leurs ides ou leur thrapie sur les stades psychosexuels, un grand nombre de termes semblent tre adopts avec enthousiasme par lesindividus peu informs. tolrer l'inceste, ce qui conduit aucomplexe de castration,lacroyance quelepre sevenge delajalousie du filsen lecastrant,ce qui liminelecomplexe. Ce stade est caractris par lavanit ou l'imprudence l'ge adulte ou par son contraire. Ainsi,unemauvaisersolution de ce conflit peut conduire soit une promiscuit sexuelleexcessive, soit la chastet.Ellepeut conduire lafixation sur lesparents ou regarder en permanence dans lepass.La fiertet ledoute,lahardiesse et la timidit sont des caractristiques de personnalit associesau stade phallique. Ce stade est suivipar la Priodedelatence,puisparlestadegnital,qui apparat la pubert.Les sources de conflits sont multiples et concernent denombreuses difficultsvcuespar tout un chacun: tablir desrelations saines,obtenir un emploi, tre satisfait del'existence.Il s'agit de dcouvrir ce quelesfreudiensappellent des mcanismes de dfensesains et adapts. ide cl cq veloppelllenpsychosexuel i i 156ledloppment Les stades cognitifs 3 L'existence de stades moraux implique que le dveloppement moral comporte un lment structurel fondamental, tandis que les motivations et les motions impliques dans le dveloppement moral ont pour puissants intermdiaires des changements dans les modes de pense. LawrenceKoblberg,1973 LorsqueFreud aqualifilesenfants depervers polymorphes", sonide tait que la perversitpouvait prendre demul\ tiples formes.Touslespsychologues du dveloppement sont confronts la difficile - mais fascinante - tche, d'expliquer comment des bbsirrationne'ls,illogiques, gocentriques deviennent des adultes efficaces,rationnels,logiques.Comment se fait-il qu'un enfant de huit ans puisse comprendre des choses qu'un enfant de sixans nepeut pas comprendre? Comment lesenfants apprennent-ils s'adapter au monde qui lesentoure? Lepsychologue dveloppementalle plus clbre et leplusinfluent est probablement Jean Piaget,un biologiste suisse francophone.Il alaborunethorie du dveloppement cognitif en quatre stades encore dbattue et critique aujourd'hui. Les concepts centrauxLa proccupation centrale de Piaget tait de savoir comment lesenfants apprennent s'adapter leur monde.Sathorie concerne le dveloppement par lemoyen de l'adaptation et del'ajustement. Elle possde un certain nombre de concepts cl.Le premier est appel schme.Un schme dcritles actions physiques et mentalesimpliques dans lacomprhension et dansla connaissance dumonde. Les schmes sont des catgories de connaissance quinous aident interprter et comprendre lemonde.Un schme comporte lafoisune catgorie de connaissance et leprocessuspermettant d'acqurir cette connaissance. Au fildes expriences, denouvellesinformations sont utilises pour modifier,ajouter ou changer lesschmes existant antrieurement . Par exemple,un enfant peut avoir un schme relatif un animal domestique, comme un chien. Si l'enfa ntn'a rencontr que de gros chiens,ilpeut croire que tousleschiens sont gros,bruyants et ventuellement agressifs . Supposez que cet enfant rencontre ensuiteun tout petit 1932 Publicationdel'ouvragePublicationde l'ouvrage La Reprsentation dumondeLe Jugement moral chez l'enfant, chez l'enfant,de Piagetde Piaget chien. Iltiendra compte de ce pour yinclure cette nouvelle c Ledeuxime concept est l'ace( ou s'ajuste afin de faireface et physique. Letroisime cone environnement en termes de : information en sefondant sur nouveau. Ceci conduit au quatrime co quatre stades de dveloppeme maintienne l'quilibre entre 1 etla modification de son cam informations (accommodatio comment les enfants peuvent pour utiliser de nouve'\les co[' dsagrable de dsquilibre.1 Les quatre stades du 1 1.Lestadesenson-moteur : il: del'intelligence en action.L coups depied,en tirant et er environnement. Larussite[ expression qui signifie que 1'( quandilsne sont pas v i s i b l e ~ 2.Lestadepropratoire:ilSE le dveloppement du langag magiques"et la ralit n'E pense est domine par lapt toujours ce qu'elles semblen partie dela situation, attituc mises en vidence dans les comprhension que certaim variations de ce dernier. Pour illustrer cela, Piagetpr mme quantit de liquide. l quantit d'eau dans les deu> verreplus haut et plus troi 1966 Premire publication de la thorie des stades de dveloppement moral deKohlberg lestadescognitifs151 chien.Iltiendra compte de cette nouvelleinformation,modifiera leschme antrieur pour yinclure cette nouvelle connaissance. Ledeuxime concept est l'accommodation,qui dsignelafaon dont l'individu change ou s'ajuste afin de faireface denouvellesidesissues de sonenvironnement social et physique.Letroisime concept est l'assimilation.L'individu fait faceson environnement en termes de schmes cognitifs, c'est--dire qu'iltraitelanouvelle information en sefondant sur l'information qu' ilpossde dj. Ilassimilel'ancien au nouveau. Ceci conduit au quatrime concept : l'quilibre.Alors que l'enfant progresseaufil des quatre stades de dveloppement cognitif (voir ci-dessous),ilestimportant qu'il maintienne l'quilibre entre l'application des connaissances antrieures(assimilation) et lamodification de son comportement pourtenir compte desnouvelles informations(accommodation). Ce processus,appel quilibration, explique comment lesenfants peuvent passer d'un stade depense au suivant.Ilssont motivs pourutiliser denouvelles connaissances et comptences afin d'arrter un tat dsagrable de dsquilibre.Ilsrsolvent lesproblmes en avanant. Les quatre stades du dveloppement cognitif 1.Lestadesensori-moteur : ils'tend delanaissance environ deux ans.C'est le stade del'intelligence en action.Le bb apprend beaucoup dechoses en donnant des coupsdepied,en tirant et en tordant les objets, et en sedp'laant dans son environnement . Larussitemajeure estleconcept de permanence del'objet, expression qui signifie quel'enfant est conscient del' existence des objets,mme quand ilsne sont pas visibles. 2.Le stade propratoire:il se dploie entre environ deux et sept ans.Ilapparat avec le dveloppement dulangage et du jeu.Les choses sont encore partiellement magiques et laralitn'est pas encore bien tablie. Au cours de ce stade,la pense est domine par la perception, et l'enfant comprend que leschosesne sont pas toujoursce qu'elles semblent tre.L'enfant accorde del'attention seulement une partie dela situation, attitude qualifiede centration,laquelle entrane des erreurs, mises en vidence danslestudes portant sur laconservation. Ce terme dsignela comprhension que certains aspects d'un objet demeurentidentiques malgrles vari ations dece dernier. Pourillustrer cela,Piaget prsente un enfant deuxverresidentiques contenant la mme quantit deliquide.Lorsquel'enfant estd'accord surle fait qu'il y alamme lluantit d'eau dans lesdeux verres,toutel'eau del'un d'eux est verse dans un autre verreplus haut et plus troit. Lesenfants au stadepropratoire disent qu'il y aplus -19881971Annees1980 Premirepublicationde lathoriePublication de l' ouvrageDbut des doutes et des critiques desstades de dveloppement moralBiologie et connaissance,concernant Piaget deKohlbergde Piaget 158ledveloppement Savoir deliquide, soit danslenouveau rcipient (plus grand que),