kick and rush magazine - janvier 2015 - #18

MENSUEL-#18-29JANVIER2015

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Edmilson Jr.

« Je suis prêt

pour jouer

un cran plus haut »

EDITO

Jesuis Charlie. Trois mots qui sonnent comme un cripour sauver la liberté d'expression. Une liberté mise àmal par un groupe de fanatique. L'année 2015 a trèsmal commencé pour la presse mais celle-ci en sortira

plus forte, j'en suis certain. Le soutien dont elle a fait preuve àtravers le monde en est une preuve même si certains payscontinuent à considérer la presse comme un acteurdangereux.

Malgré tout, je ne tiens pas à m'attarder sur le sujet.Beaucoup de choses ont déjà été écrites et dites, je nevoudrais pas que cela tourne en rond. Non, je tiens à vousparler de Cappellen. Le club flamand, leader en D3B aannoncé qu'il ne ferait pas de demande pour obtenir lalicence, précieux sésame pour accéder à la Divisio 2.Cappellen fait donc une croix sur la Proximus League. Unchoix qui en surprendra plus d'un mais qui, pour les suiveurs,n'étonnent pas du tout. Il est d'ailleurs étonnant qu'il ait falluattendre 2015 pour qu'un club prenne une telle décision. Eneffet, passer de la D3 à la D2 ne se fait pas la fleur au fusilcomme dans les jeux vidéos mais demande, au contraire,d'importants efforts financiers. La licence exige que les clubsaient sous contrat professionnel un certain nombre dejoueurs, un stade répondant à des normes assez strictes, etc.Pour Cappellen, c'est ce dernier point qui pose problème. Leclub estime qu'une augmentation de sa capacité d'accueil nelui servirait à rien et que les couts engendrés pour les travauxsont trop importants. Les Anversois ont estimé que le jeu n'envalait pas la chandelle. Et je suis du même avis. Il faut avoirles reins très, très solides pour tenir la route en D2. Se posemaintenant la question de savoir qui entre alors en comptepour une montée direct. A première vue, c'est l'Union Saint-Gilloise... 6e au classement ! L'Union belge devrait réfléchirà des adaptations pour que pareille situation ne se représenteplus. Il est triste qu'un club doive refuser de monter pour detelles raisons. La raison l'emporte sur la passion mais on osebien imaginer la déception chez les supporters.

Dans un autre registre, direction Liège et le Standard.Oui, une fois n'est pas coutume c'est de la D1 que je vaisparler. Parce que le sujet va plus loin que le sportif et qu'ilpourrait se retrouver dans n'importe quelle division de notrebeau royaume. Je vais vous parler de Laurent Ciman et deson choix de partir à Montreal, en MLS. Un choix motivénon pas par le financier mais par sa petite fille. En effet, celle-

En avant pour 201 5 !ci est autiste et le Canada est à la pointe dans ce domaine. LeDiable rouge a donc préféré "sacrifier" sa carrière pour safille. Une décision courageuse et qu'on ne peut que saluer.Personne ne lui en voudra (le contraire serait d'ailleursincompréhensible).

Pour en venir à ce numéro de janvier light, examensobligent, de Kick and RushMagazine, le premier de 2015 (!),faisons, si vous le voulez bien (et même si vous ne voulez pasà vrai dire) le rapide tour de ce que nous vous avons préparé.Pas de dossier ce mois-ci mais au niveau de l'actualité, en D2,Edmilson Jr (Saint-Trond) se livre à votre magazine préféré.En D3, la parole est donnée à Rachid Youssfi de Tournaitandis que nous sommes allés voir du côté d'Anverscomment le Beerschot nouvelle mouture s'en sortait. EnProvinciales, nous avons rencontré Luc Ernes, ancien joueurdu RFC Liège et entraineur de Beaufays qui évoque sapassion... des pigeons.

Les pages historiques vous ramèneront en 1993 quandl'Antwerp disputait la finale de la Coupe des Coupes contreParme àWembley. Pour l'étranger, direction Strasbourg, clubmythique français qui végète aujourd'hui dans les divisionsinférieures. Nous nous intéresserons également auxsupporters du CS Verviers tandis que Mario Franchi, leprésident de Seraing United, se prête au jeu du "que oui, quenon". ■

Julien Denoël - Rédacteur en chef

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ACTUALITES

05 Division 2 : Edmilson Jr.

Le "fils de" revient sur la saison de Saint-Trond

08 Division 3 : Géant Athois

Une grève et un 0-16 pour s'enfoncer dans la crise

11 Promotion : Beerschot-Wilrijk

Les Anversois veulent remonter le plus vite possible

24 Provinciale : Luc Ernes

Le coach de Beaufays parle de ses pigeons

FOCUS

19 Étranger : RCS Strasbourg

L'Alsace veut retrouver un club d'élite

21 Historique : Antwerp - Parme

La dernière finale européenne d'un club belge

30 Lumière : Football + foundation

La dimension sociale du foot façon Union belge

INSIDE

26 Supporters : R. Entente Bertrigeoise

Les Baudets ont mis l'animation entre parenthèses

CLASSIQUE

14 Classements

23 Le point de vue de Michael

05

24

36

©Football+Foundration

©JulienDenoël

©DavidDessouroux

Photo de couverture : David Dessouroux

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SOMAIRE

Rédactione-mail : [email protected]

Rédacteur en chef : Julien Denoël

Rédaction : Louis Matagne ; Jordan Horwood ; Emilien Hofman ;

Xavier Xhoffray ; Michaël Scholze ; François Garitte ; Mario

Cordisco ; David Dessouroux ; Jérôme Joiris ; Quentin Molitor ;

Antoine Billa ; Romain Maggipinto, Nicolas Taiana

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Ancienne gloire du RFCSeraing, avec qui il aévolué en Division 1 de1993 à 1996, Edmilson

Paulo da Silva a deux fils : Ediberg(24 ans) et Edmilson Junior (20ans). Si le premier n’a pas percé auplus haut niveau, le second est entrain de se faire un nom du côté deSaint-Trond. En tête de la Division 2avec sept points d’avance sur sonplus proche poursuivant, LommelUnited, le club trudonnaire est enpasse de retrouver l’élite de notrefootball national, trois ans aprèsl’avoir quittée. En attendant,Edmilson Junior s’est confié durantprès d’une heure à Kick and RushMagazine.

Edmilson Junior, avez-vous gardédes souvenirs de l’époque où votrepapa faisait les beaux jours duRFC Seraing, puis du Standard deLiège ?

Pour tout vous dire, je ne merappelle pour ainsi dire pas de cetteépoque-là. J’étais bien trop jeune(NDLR : il est né le 19 août 1994) etje vivais de toute façon au Brésil.Mon frère et moi sommes restéschez notre tante jusqu’à mes neufans.

Que retenez-vous de votreenfance ?

Je vivais à João Pessoa, unepetite ville située à l’est du Brésil.Très rapidement, comme la plupart

des Brésiliens, j ’ai appris à jouer aufootball dans la rue. On y jouait toutle temps avec mon frère et des amiscar nous n’avions pas de club prèsde chez nous. C’était une belleépoque. Le Brésil me manqued’ailleurs. Voilà plus de dix ans queje n’y suis plus retourné. Si ce n’estmon oncle, toute ma famille vitencore là-bas. J’espère pouvoir lesrevoir rapidement.

À neuf ans, vous êtes donc arrivéen Belgique. Comment s’estpassée votre adaptation à la viebelge ?

Il n’y a pas eu de problèmes.Toute la famille était enfin réunie.Quant à moi, j ’ai rejoint mon

À 20 ans, le fils d’Edmilson est en passe de rejoindre la Division 1 avec SaintTrond. Pour Kick and RushMagazine, il est revenu sur le début de saison des Canaris. Mais aussi sur une carrière qui a débuté dansles rues du Brésil.Par David Dessouroux

Edmilson Junior« Je veux goûter à laD1 comme mon père »

©DavidDessouroux

DIVISION 2


DIVISION 2

premier club de foot. Son nom ? LaDébrouille Seraing. J’y suis restédeux avant de partir au RFC Huy. Età nouveau deux ans plus tard, jerejoignais le Standard. J’avais alorstreize ans.

La formation au Standard estréputée pour être l’une desmeilleures de Belgique. Vous êtesvous réellement bonifié lors devotre passage en bord de Meuse ?

J’ai appris beaucoup de choses,c’est certain. À l’écoute de très bonsformateurs, vous ne pouvez queprogresser. C’est d’ailleurs grâce auStandard si je suis aujourd’hui àSaint-Trond. En cinq saisonspassées chez les jeunes du Standard,j ’ai été champion deux fois : en U17et en U19. Avec les U17, nousavions comme entraîneur ThierryWitsel, le papa d’Axel. C’est aveclui que j’ai vécu ma plus belle annéeà Liège. Et c’est grâce à lui que j’aisigné mon premier contrat semi-proau Standard.

Pourquoi dès lors avoir décidé dequitter le club liégeois ?

Quand je suis monté en U19, jen’avais pas forcément la confiancedu coach, Thierry Verjans. Ce n’étaitpas la même chose qu’avec ThierryWitsel ; je ne jouais pas beaucoup etmalgré notre titre de champion, jen’étais pas content de rester sur lebanc. On a donc eu une franchediscussion avec la direction duStandard en fin de saison et je suisfinalement parti à Saint-Trond. Ceclub avait déjà eu l’occasion de mevoir à plusieurs reprises. Ils m’onttesté lors d’un match amical contrele Cercle de Bruges. Au terme decelui-ci, je signais un contrat peuavant mes 18 ans.

L’intégration chez les Canaris fut-elle facile ?

Pierre-Yves Ngawa, que jeconnaissais du Standard, a facilitémon intégration. En confiance, j ’aialors pu montrer mes qualités aucoach de l’époque, Guido Brepoels.À son contact, et avec Danny Boffin

« Dans le groupe on ne fait pasattention à notre avance. Onessaye de prendre match par

match »

©DavidDessouroux

Le joueur sait que malgré l'avancede Saint-Trond, rien n'est encorejoué. Concentration et méfiancesont ses maîtres-mots.

comme T2, j ’ai beaucoup appris.C’était un choix difficile de partir àSaint-Trond car le Standard est leclub de mon père, de ma ville aussi.C’est certain que j’aurais aimé ypercer, mais je ne regrette rien pourautant. C’est le football et qui sait sije ne reporterai pas un jour lavareuse du Standard ?

Êtes-vous pleinement satisfait devotre rendement depuis votre

arrivée à Saint-Trond en 2012 ?Ma première saison avec Guido

Brepoels fut encourageante. J’avaisla confiance du coach et j ’ai donc pujouer une bonne partie de la saison.Mais à titre collectif, nous ne

sommes pas remontés avec cettequatrième place finale. YannickFerrera est ensuite arrivé. Mais jeme suis blessé assez rapidement.Deux autres blessures m’ontfinalement écarté des terrains durantde longues semaines. Je ne suisrevenu à cent pour cent que lors dutour final.

Un tour final qui vous a valu unecruelle désillusion…


comme ce déplacement à l’Antwerpou encore la réception d’Eupen.Sans parler que l’on accueilleLommel lors de la dernière journée.

À titre personnel, ces deuxpremiers tiers de compétition ontété difficiles pour vous, non ?

Tout avait pourtant biencommencé. J’étais titulaire lors descinq premières journées dechampionnat. Jusqu’à cedéplacement à Alost. Là-bas, j ’aireçu un tacle par-derrière. Un os dema cheville droite s’est fracturé.Cette blessure m’a empêché de jouerdurant dix semaines. Ce n’est quedepuis un bon mois que je suis deretour.

Forcément en manque de rythme,le coach vous voit plutôt commeun joker en ce moment. Vousgérez comment ce statut deréserviste ?

C’est à moi de prouver aucoach qu’il peut me faire confiancedès le coup d’envoi d’un match. Onparle beaucoup ensemble et je sensqu’il me fait confiance. D’unecertaine façon, on peut même direque je suis son petit chouchou

(rires). Pour l’ instant, je dois bienme contenter de ce rôle deréserviste, même si je veux que celachange rapidement.

Votre entrée au jeu à la pause lorsde votre dernier déplacement àLouvain vous a-t-elle fait marquerdes points ?

Je pense bien puisque l’on afinalement remporté cette rencontre2-3 alors que l’on était mené 2-0 à lapause. On savait que nos adversairesallaient se donner à fond avec leurnouveau coach, Jacky Mathijssen,sur le banc. Mais après la pause, onest remonté sur le terrain avec plusd’envie qu’eux. Cela a fait toute ladifférence et nous a permis dedécrocher un succès complètementfou. On est maintenant vraimentbien parti pour aller au bout.

Vous auriez alors 21 ans pourvotre première expérience en D1.Êtes-vous prêt ?

Après trois années passées enDivision 2, je pense pouvoir direque je suis prêt à jouer un cran plushaut. Je ne pense qu’à celad’ailleurs. Mon rêve est de jouer enD1 . Un autre rêve est de disputerune Coupe du monde avec le Brésil.

Justement, comment vous êtes-vous senti après le 1-7 infligé parl’Allemagne en demi-finale dudernier Mondial ?

C’était vraiment la gêne (sic).C’était un choc pour tous lesBrésiliens. Moi-même, j ’ai été malpendant une semaine. Mescoéquipiers à Saint-Trond n’ontpas manqué de me charrier.Surtout Sascha Kotysch, qui estAllemand. Mais bon, c’est oubliémaintenant. Je ne me concentreplus que sur Saint-Trond et le titre.Je veux goûter à la D1 commemon père. ■

©DavidDessouroux

Edmilson Jr. veutsuivre les traces deson papa.

Il nous manquait quelque chosepour être champion. On menaitpourtant 1 -0 à la mi-temps lors dudernier match décisif contreMouscron-Péruwelz. On devaitgarder le score pour monter, mais onperd finalement 2-4. Dans levestiaire, tout le monde était abattu.Mohammed Aoulad, qui jouemaintenant à Westerlo, était enpleurs. Moi aussi je ne pouvaisretenir mes larmes. Jouer en D1 estun rêve pour tout joueur de foot eton est passé à côté de cela la saisondernière. À ce jour, cela reste maplus grande désillusion. Mais on estbien parti pour rattraper le coup.

Et comment ! Vous êtes en tête dela Proximus League avec septpoints d’avance sur LommelUnited. Comment pourriez-vousune fois de plus passer à côté dutitre ?

Dans le groupe, on ne fait pasattention à notre avance. On essayede prendre match par match tout ennous disant qu’on est à égalité depoints avec nos concurrents directs.On doit rester concentré et se méfierde toutes les équipes. Il nous restequi plus est des matchs très difficiles

DIVISION 2


L'année a très malcommencé du côté dela D3B avecCappellen et Ciney,

les deux premiers auclassement, qui ont annoncé nepas avoir les ressourcesnécessaires pour obtenir lalicence pour une montée enDivision 2. Mais on ne se portepas mieux dans l'autre série deD3 , à l' image du Royal GéantsAthois .

Les problèmes ne datentpas d'hier. « Nous n’avons pasencore touché une primedepuis le début de la saison »,racontait à la DH le capitaineet gardien, JonathanHochepied . « Nous avons à

peine touché deux fixes. Celane peut plus durer. » Pourtant,avant le début du championnat,rien ne laissait présager autantde problèmes. Plusieursj oueurs ont été testé avant designer, comme Rachid Youssfi,Quentin Louagé , AdrienLeclerq et Romain Delaby.Également de passage,Jonathan Benteke a lui étéappelé par Francky Dury ets 'est lié à Zulte-Waregem .

Sportivement, les résultatssont encore satisfaisants enconnaissant l 'état des financesdu club. Ath, quatorzième,compte encore 1 4 poins deplus que le voisin et lanternerouge, Tournai . Mais l 'équipe

tiendra-t-elle le coupmoralement j usqu'au bout ?Les j oueurs et le staff ontaffiché une bonne mentalitédans ce championnat, mais lasemaine dernière, tout legroupe était à bout.

Grève ou pas, le Caj e sedonne à fond

Fatiguée des promessesnon tenues de la part de ladirection, l 'équipe de LuigiNasca avait prévenu qu'elleferait grève le week-end àvenir, qui proposait laréception de Deinze ,deuxième. « L’ensemble dugroupe a décidé que si nousn’étions pas payés cette

Par Jordan Horwood

Depuis le début de saison, le staff et les joueurs du Géants Athois luttent pour le maintien de l'équipeen D3A sans recevoir d'argent. Pour la réception de Deinze, il fut été décidé de faire grêve avec unedéfaite 016 à la clef pour les jeunes pousses du club. Le club est dans une situation d'urgence.

Ath... seul le gouffrefinancier reste géant

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DIVISION 3


semaine, nous ne jouerons pasdimanche. Nous avons donnécet ultimatum à la direction. Jesais que ce n’est pas bien defaire cela car je suis unclubman, mais, actuellement,nous ne sommes pasrespectés », continuaitHochepied.

« Si, depuis, nous avons eudes propos rassurants de lapart de la direction ? Voussavez, des promesses, cela faittrois ans que je les entends àAth. Je sais que de l’argentrentre grâce au travail dumanager Laurent Vanduille enqui j’ai confiance, mais je meméfie des promesses. Quand onm’a dit que l’on serait payé iln’y a pas longtemps, j’ai souri.On m’a alors dit que je devaistrouver des sponsors moimême. Vous imaginez ? »

Pas de forfait annoncé, lesj eunes du club allaient êtreenvoyés au front contrel 'équipe coachée par JanCeulemans . Et le Caj e n'amontré aucune pitié pour sonadversaire. Après huit buts enpremière période, Deinze aremis le couvert en secondemi-temps, avec même un butde frère de Deschacht . 0-1 6,un score qui fait vite le tourdes médias belges et de mêmeen France. Un véritablemassacre, c 'est un événementqui parvient même à être bienmis en lumière alors que lapresse européenne s 'acharnesur les Ultras du Standard deLiège , qui ont décapitéDefour. Au figuré, commeCeulemans et sa bande avec lesAthois .

« Ath a grandi trop vite »Ce dimanche, c ' est un

déplacement à Izegem , avant-dernier, qui attend Ath. Labonne équipe, cette fois ,comme l'a confirmé lemanager Laurent Vanduille ,contacté par la RTBF. « Dessponsors se sont rendu compte

« Je sais que ce n'est pas biende faire grève

car je suis un clubmanmais, actuellement, nous ne

sommes pas respectés »Jonathan Hochepied, capitain

que la situation étaitimportante : le résultat dedimanche a fait grand bruit !Cela a débouché sur unesituation extrême, maisj’espère que cela a permis à

certains d’ouvrir les yeux surl’importance d’avoir un cluben nationale à Ath, et sur lesefforts à consentir pour cela.Dimanche, nous aligneronsl’équipe la plus compétitivepossible avec l’ambition de

remporter les trois points àIzegem . »

Vanduille pense que si leclub se retrouve dans cettemauvaise situationauj ourd'hui , c ' es t pour d'autres

Pour le moment, Athest bien à terre. . .

©D.R.

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DIVISION 3


DIVISION 3

« Il y a clairement une ruptureen Belgique entre le footrémunéré et le foot amateur.Le football amateur doitredevenir amateur dans lesens financier du terme, avecdes joueurs moins gourmands,des modes de fonctionnementplus sains, ne reposant plussur la générosité d'une oudeux personnes. »

« Des clubs ont étémégalomanes, les joueurs ontprofité du système. C'est paspour rien qu'on a vu au débutdes années 2000 une forte

arrivée de joueurs de divisionssupérieurs au sein de clubsdes divisions inférieures. Ilsdoivent se rendre compte quel'âge d'or est désormaisterminé. »

David Bourlard ,défenseur athois , espère luique toute l'équipe aura lecourage de terminer la saisoncomme il l 'a déclaré à la RTBFégalement : « On va tout fairepour ne pas faire sombrer leclub et sortir sur une bonnenote, avec une bonne histoiresur cette situation. » ■

Youssfi, attaquant duclub, aurait pu faire dubien contre Deinze.

©D.R.

« Il y a clairement une ruptureen Belgique entre le foot

rémunéré et le foot amateur »Laurent Vanduille, manager de Ath

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raisons que connaît parexemple La Louvièreactuellement. Une équipe deplus dans le Hainaut qui luttedifficilement pour sa survie .« Pas mal de petits clubs sontconfrontés à un clair manquede rentrées financières.Certains dépendaient d'unemanne financière unique, unmécène, comme La Louvière.D'autres ont grandi trop vite,c'est le cas d'Ath qui était il ya un peu plus de dix ans endeuxième provinciale. Mais ily a aussi un contexte financierqui fait que les sponsors quidoivent raboter leur budgetpublicitaire. »

« L'âge d'or est terminé. »Le manager athois a

également livré une réflexionintéressante sur le footballdans nos divis ions inférieures .

DIVISION 3

Gunther Hofmansviré, Glen DeBoeck interdit detoute fonction au

club pendant 1 5 ans, idée d’ unefusion avec l’Antwerp balayéeau plus loin, quand PatrickVanoppen devient actionnairemaj oritaire du GerminalBeerschot Anvers , en 201 1 , ilimpose directement sa visiondes choses . Déguisé en oursdans les rues de la ville, lenouvel homme fort tenteraensuite de se faire bien voir dessupporters , mais unlicenciement de JackyMathij sen , un départ d’AdrieKoster et une saisoncatastrophique plus tard,

Vanoppen n’ était déj à plus là.Cet exercice catastrophique,c’ est celui de 201 2-201 3 . AvecStij n Stij nen , Wim De Decker,Hernan Losada , BenitoRaman ou encore MarvinOgunj imi , le Beerschot ACtermine lamentablement àl’ avant-dernière place, 9 pointsdevant le piteux Cercle deBruges . Mais en Play-Off 3 , leshommes de Vanoppens’ écroulent et perdent 3 matchssur cinq, suffisant pour les fairetomber sportivement en D2.Mais il y a plus grave : le clubne reçoit pas sa licence, bienentendu obligatoire pourévoluer en D1 et D2. A priori,c’ est donc la Division 3 qui

attend le Beerschot AC, mais lasituation financièrecomplètement désastreuseoblige les dirigeants à déposerle bilan : le successeur du FCGerminal Ekeren estdéfinitivement radié à l’ aube dela saison 201 2-201 3 .

Cet été- là commenceensuite une fameuse saga quivoit la ville d’Anvers tout fairepour refourguer son Kiel àn’ importer quel club (et prix ?)Successivement, ce sont lesclubs d’Ostende , du WhiteStar Woluwé et de BoussuDour qui sont cités commepotentiels repreneurs, mais laplus grande crainte des pauvressupporters anversois intervient

Par Emilien Hoffman

Il est loin le temps où Marc Degryse offrait des caviars à Paul Kpaka. Après une fin de vie calamiteusesous l’ère Vanoppen, le Beerschot AC a retrouvé le sourire depuis peu grâce à sa fusion avec Wilrijk.Et pour le moment, l’opération « remontée vers le Top » se passe plutôt bien…

Le Beerschot revit

©beerschot-wilrijk.be

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quand c’ est le nom de ZulteWaregem qui revient de plus enplus dans les médias,notamment pour disputer lesmatchs de Coupe d’Europe.Finalement, au plus grandbonheur des locaux, c’ est le FCOlympia Wilrij k qui emporterala palme après le refus de laville de Saint Nicolas de voirson club déménager dans laville aux diamants .

La renaissance1 er septembre 201 3 , 8000

spectateurs se déplacent au Kielpour voir les premiersbalbutiements du KFCOBeerschot-Wilrij k enPremières Provinciales . Dansl’ équipe, fini les Ogunj imi,Brillant ou Nyoni , place àSebastiaan Van Reeth , RenèRomand et Jurgen Delcour.Avec une moyenne d’ âgefrôlant largement la trentaine,les nouveaux Beerschotmenterminent premiers avec 1 0points d’ avance et retrouventdirectement les échelonsnationaux. Le clou du spectacleintervient dans les dernièresj ournées, moment choisit par 1 2000 personnes pour venir fairela fête aux Mauve et Blanc,récents promus.

Cette saison, les nouveauxpensionnaires de Promotion Cse sont retrouvés directementsous le feu des proj ecteurs enattirant les anciens de D1 DavyDe Beule (de Roda JC ) etAnthony Portier (ancienj oueur du Cercle notamment) .Au mois de septembre, c’ estdevant la commission deslitiges que le Beerschot-Wilri j kva faire parler de lui. En 32e definale de la Coupe de Belgique,les hommes d’Urbain

Spaenhoven s’ inclinent aux tirsau but contre Heist . Mais lorsdu pénalty décisif de KennyLaevaert (Beerschot) , l’ arbitreindique que le ballon n’ a pasfranchi la ligne… Or, sur lesimages télé, il semble possibleque ce soit pourtant le cas .Débouté au final, le KFCOverra Heist se faire éliminer parle Standard en 1 6e (0-3 ) .

Le 1er septembre 2013, 8000spectateurs se déplacent auKiel pour voir les premiers

balbutiements du KFCOBeerschotWilrijk

Rik Coppens en hérosPas le temps de rouspéter

outre mesure que le clubcélèbre déj à un de ses plusgrands représentants : RikCoppens . 1 5 années passées au

club, près de 260 buts inscritset inventeur du pénalty en deuxtemps avec les Diables Rouges,cela suffit bien entendu auxAnversois pour fêter « Leur Rik». Au programme : tourd’ honneur en voiturette mauve,séance photos avant quel’ ancien buteur ne se voitattribuer un soulier d’ or pourl’ ensemble de son œuvre. En fin

de soirée, il a même pu assisterau succès de sessuccesseurs 3‒0 contre WitgoorDessel . Car oui, depuis larentrée, le Beerschot-Wilri j k nefait pas dans la dentelle et

Davy De Beule apporte toute sonexpérience au groupe promotionnaire.ObjectifD3 pour les Anversois.


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aligne les bonnes performances.Invaincus à domiciles depuis lacréation du club il y a un an etdemi, les hommes d’UrbainSpaenhoven truste actuellementla deuxième place de PromotionC, à cinq points du leaderNeerpelet mais avec un matchde moins. Le problème, c’ estque cette réussite actuelle estnotamment due à l’ arrivée denouveaux j oueurs (rememberDe Beule et Portier) qui ontpoussé progressivementquelques cadres de l’ an passévers le banc. C’ est le cas deKevin Baert , plus souventtitulaire lors du titre en P1 quecette saison en Promotion. « Jecontinue à me battre, soutient- ilcependant sur le site internet duclub. J’ai été malheureux endébut de saison avec uneblessure au genou qui m’aretenu dans mes efforts. C’étaità une période où il y avaitjusqu’à trois entraînements parsemaine et où le onze de baseprenait forme. L’équipe a faitplus que bien, elle a gagnépresque tous les matchs avecdes chiffres convaincants. Avecl’ajout de nouveaux joueurs, laconcurrence a été plus difficileet c’est devenu une périodeembêtante pour moi en tant quejoueur. Vous voulez vousmontrer, mais vous ne pouvezpas alors que vous savez que letravail, c’est sur le terrain.Mais désormais je suis enpleine forme et prêt pour lecombat en espérant que lachance va également arriver. »

Jan Mulder : ami,Anderlecht : ennemi

Début novembre, ledauphin du championnat reçoitun soutien (inattendu ?) d’ un

ancien de la maison. Dans uneinterview accordée àAntwerpse Boekenbeurs, JanMulder a clairement cité lesMauve qu’ il avait au fond deson coeur « Désolé, mais jesuis un fan du Beerschot. C’estle meilleur public possible, ilssont la vraie beauté dufootball. Beerschot ! AvecAnderlecht j’ai déjà joué six ousept fois au Kiel. Les fans duBeerschot détestent le clubbruxellois. Je me souviensqu’un homme nous avait criétout son dégoût par dessus laclôture du stade. »

Officiellement, le derniermatch du Beerschot-Wilrij k estcette victoire – à domicile –face à Spouwen , un ancienconcurrent potentiel pour lamontée (2-1 ) . Dans le mêmetemps, Neerpelt était défait etlaissait ses dauphins revenir àdeux points en tête duclassement. Mais fin j anvier, lematch remis du Beerschot-Wilrij k a permis de nouveau auleader de reprendre ses aises . À1 2 j ournées de la fin, est-ceque les Mauves anversois vontparvenir à supplanter lesvoisins des autres Mauves ? ■

Le Beerschot nouvelle génération, c'est ça.Et le public n'est pas en reste !


Les hommes de Spaenhoventrustent actuellement la

deuxième place de Promotion C.

PROMOTION

1 3www.kickandrushmag.be | Kick and Rush Magazine

Seraing United 23 1 3 6 4 47 25 +22 45

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1 7

1 8

Racing Malines 23 5 3 1 5 21 47 1 8-26

Saint-Trond** 23 1 7 4 2 43 20 +23 55

White Star 23 4 1 2 7 23 32 -9 24

Mons 23 9 1 0 4 35 21 +1 4 37

Woluwe-Zaventem 23 3 2 1 8 20 54 -34 11

Heist 23 4 4 1 5 22 46 -24 1 6

22 5 5 1 2 23 37 -1 4 20P. E. Maasmechelen

Alost 23 8 8 7 34 31 +3 32

Roulers 23 7 7 9 27 27 0 28

Lommel 23 1 4 6 3 40 1 9 +21 48

Tubize 22 8 6 8 23 22 +1 30

OH Leuven* 23 1 0 8 5 36 26 +1 0 38

Virton 23 1 3 6 4 39 21 +1 8 45

Eupen 23 1 3 6 4 40 20 +20 45

Geel 23 4 9 1 0 26 38 -1 2 21

Antwerp 23 6 8 9 22 23 -1 26

Dessel Sport 23 5 6 1 2 27 39 -1 2 21

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

CLASSEMENTS

CalendrierRésultats

Journée 22 - 1 8/01 /201 5Seraing Utd - P Maasmech. (2-1 ) ; Dessel Sp. - Woluwe-Zaventem (3-1 ) ;Eendracht Alost - Eupen (1 -2) ; Mons - Heist (2-0) ; Virton - SV Roulers (2-0); OH Louvain - St-Trond (2-3) ; Tubize - WS Bruxelles (1 -0) ; Lommel Utd -ASV Geel (0-0) ; RC Malines - Antwerp (1 -2)

Journée 23 - 24/01 /201 5Eupen - RC Malines (5-1 ) ; St-Trond - Eendracht Alost (1 -1 ) ; Heist - SeraingUtd (1 -3) ; WS Bruxelles - OH Louvain (1 -1 ) ; ASV Geel - Virton (0-0) ;Antwerp - Dessel Sp. (1 -2) ; P Maasmech. - Tubize (0-3) ; Woluwe-Zaventem- Lommel Utd (rem.) ; SV Roulers - Mons (1 -1 )

Journée 22 - 1 8/01 /201 5Seraing Utd - P Maasmech. ; Dessel Sp. - Woluwe-Zaventem ; Eendracht Alost -Eupen ; Mons - Heist ; Virton - SV Roulers ; OH Louvain - St-Trond ; Tubize - WSBruxelles ; Lommel Utd - ASV Geel ; RC Malines - Antwerp

Journée 23 - 24/01 /201 5Eupen - RC Malines ; St-Trond - Eendracht Alost ; Heist - Seraing Utd ; WSBruxelles - OH Louvain ; ASV Geel - Virton ; Antwerp - Dessel Sp. ; P Maasmech.- Tubize ; Woluwe-Zaventem - Lommel Utd ; SV Roulers - Mons

Classement buteurs :

1 Dufer (Seraing) 1 4

2 Gnohere (Mons) 11

- Yagan (Malines) 11

- Regales (Lommel) 11

- Taulemesse (Eupen) 11

6 Stevance (Seraing) 1 0

- Trossard (Lommel) 1 0

8 Cornet (Virton) 9

- Kehli (Seraing) 9

1 0 Parzyszek (St-Trond) 8

- Van Simpsen (Alost) 8

- Bostock (OHL) 8

- Owusu (Antwerp) 8

- Curto Ortiz (eupen) 8


1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

11

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 7

1 8

RCS Verviers

Union Saint-Gil loise

UR La Louvière C

R Cappellen FC

Berchem Sport

Hoogstraten

KV Turnhout

RUW Ciney

La Calamine

KS Grimbergen

KV Tirlemont

Diegem Sport

Wallonia Walhain

KS Hasselt

Oosterzonen O.

K Bocholter V

Visé

Sprimont Comblain

22 9 5 8 39 35 +4 32

22 1 2 6 4 43 20 42+23

22 7 5 1 0 35 37 -2 26

22 1 6 2 4 75 26 +49 50

21 5 2 1 4 25 58 -33 1 7

22 1 0 4 8 37 30 +7 34

22 4 6 1 2 1 9 34 -1 5 1 8

21 9 3 9 29 25 +4 30

21 1 3 5 3 50 25 +25 44

22 1 0 2 1 0 41 47 -6 32

22 1 0 6 6 41 33 +8 36

22 1 2 5 5 34 22 +1 2 41

22 1 3 1 8 1 9 80 -61 6

21 4 4 1 3 20 42 -22 1 6

22 3 5 1 4 23 66 -43 1 4

21 11 5 5 37 20 +1 7 38

21 11 7 3 48 21 +27 40

22 8 5 9 40 34 +6 29

11

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

11

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 7

1 8

KSV Oudenaarde

Winkel Sport

Londerzeel SK

RFC Tournai

KFC VW Hamme

KS Bornem

KMS Deinze

KM Torhout 1 992

FC Gullegem

KFC Izegem

KV Coxyde*

Rupel Boom

Géant Athois

KS Temse

FCV Dender EH

Eendracht Zele

Olsa Brakel

Gent-Zeehaven 22 7 7 8 27 29 -2 28

22 3 2 1 7 1 9 49 -30

22 9 8 5 36 23 +1 3 35

22 9 8 5 39 33 +6 35

22 9 5 8 35 37 -3 32

22 6 5 11 29 39 -1 0 23

22 6 8 8 28 35 -7 26

22 7 8 7 22 23 -1 29

22 5 5 1 2 23 35 -1 2 20

22 1 0 9 3 44 25 +1 9 39

22 1 6 4 2 55 26 +29 52

22 7 7 8 29 31 -2 28

22 1 2 6 4 51 20 +31 42

22 1 0 3 9 33 31 +2 33

22 7 8 7 31 30 +1 29

22 9 7 6 24 1 8 +6 34

22 7 4 11 25 44 -1 9 25

22 5 4 1 3 23 44 -21 1 9

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts. J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

Division 3A Division 3B

Journée 21 - 1 0/01 /201 5Diegem - SK Hasselt (1 -0) ; Oosterwijk - Ciney (1 -0) ; La Louvière Centre -Visé (3-3) ; Turnhout - La Calamine (2-2) ; Sprimont-Comblain - Cappellen*(4-1 ) ; Bocholter - Union St-Gil l . (2-0) ; CS Verviétois - Hoogstrat. (2-5) ;Berchem - Walhain (1 -0)

Journée 22 - 25/01 /201 5Grimbergen - Oosterwijk (0-0) ; SK Hasselt - La Louvière Centre (4-1 ) ;Berchem - Turnhout (4-0) ; Hoogstrat. - Tirlemont (1 -0) ; Union St-Gil l . - LaCalamine (2-1 ) ; Cappellen* - CS Verviétois (4-0) ; Ciney - Diegem (rem.) ;Walhain - Sprimont (rem.) ; Visé - Bocholt (rem.)

Résultats

Journée 21 - 1 0/01 /201 5Torhout - Londerzeel (1 -0) ; Audenarde - Géants Athois (1 -3) ; Tournai -Coxyde* (0-0) ; Tamise - O Brakel (4-3) ; Deinze - Winkel (3-0) ; Dender -Rupel Boom (2-1 ) ; Gand-Zeeh. - Zele (0-0) ; Hamme - Gullegem (3-0) ;Izegem - Bornem (0-4)

Journée 22 - 25/01 /201 5Dender - Gand-Zeeh. (3-0) ; Géants Athois - Deinze (0-1 6) ; O Brakel -Hamme (3-1 ) ; Bornem - Tamise (0-0) ; Winkel - Izegem (2-1 ) ; Rupel Boom -Audenarde (0-2) ; Londerzeel - Zele (1 -1 ) ; Coxyde* - Torhout (3-2) ;Gullegem - Tournai (1 -0)

Résultats

CLASSEMENTS


1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

11

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

KSK Renaix

KRC Waregem

KSC Menen

RRC Wetteren

KVK Westhoek

Jong Lede

KFC St.-Gil l is-Waas

R. Knokke FC

SW Harelbeke

SK Eernegem

SK Berlare

Sint-Niklaas

OMS Ingelmunster

Standaard Wetteren

KS Boezinge

Sparta Petegem

1

US Rebecquoise

RES Acrenoise

R Léopold Uccle FC

RRC Waterloo

KOV Sterrebeek

Francs Borains

KOSC Wijgmaal

US Solrezienne

FC Ganshoren

Schaerbeek

Chatelet SC

Tempo Overi jse

RJE Binchoise

FC Pepingen

K Wolvertem SC

RUS Assesse

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

11

1 2

1 3

1 4

1 5

1 6

1 9 1 0 4 5 38 26 +1 2 34

1 9 6 3 1 0 21 35 21-1 4

1 9 1 3 4 2 43 1 8 +25 43

1 9 6 5 8 32 37 -5 23

1 9 1 0 7 2 38 23 +1 5 37

1 9 5 5 9 29 45 -1 6 20

1 9 1 2 1 6 23 56 -33 5

1 9 7 6 6 24 25 -1 27

1 9 9 2 8 30 25 +5 29

1 9 7 3 9 28 38 -1 0 24

1 9 11 2 6 41 26 +1 5 35

1 9 1 5 1 3 22 44 -22 8

1 9 8 2 9 48 44 +4 26

1 9 9 5 5 31 22 +9 32

1 9 1 0 7 2 44 23 +21 37

1 9 5 6 8 33 38 -5 21

1 9 7 7 5 27 27 0 28

1 9 6 6 7 23 28 24-5

1 9 6 4 9 26 36 -1 0 22

1 9 4 6 9 22 37 -1 5 1 8

1 9 8 1 1 0 33 30 +3 25

1 9 9 4 6 35 25 +1 0 31

1 9 6 4 9 27 33 -6 22

1 9 1 0 3 6 33 24 +9 33

1 8 8 4 6 34 34 0 28

1 8 5 5 8 22 37 -1 5 20

1 9 5 5 9 34 34 0 20

1 9 5 6 8 26 35 -9 21

1 9 1 2 3 4 37 1 8 +1 9 39

1 9 3 5 11 29 48 -1 9 11

1 9 1 3 2 4 40 1 0 +30 40

1 9 8 7 4 30 22 +8 31

Résultats

Journée 1 7 - 1 0/01 /201 5Berlare - Boezinge (2-0) ; St. Wetteren - Lede (0-2) ; St-Gil l is Waas -Eernegem (1 -0) ; Waregem - St-Nicolas* (2-4) ; Renaix - Wetteren-Kwatrecht(1 -1 ) ; Westhoek - Ingelmunst. (1 -4) ; FC Knokke - Petegem (1 -3)

Journée 1 8 - 1 8/01 /201 5St-Nicolas* - Renaix (4-0) ; Petegem - Ingelmunst. (2-1 ) ; Wetteren-Kwatrecht- FC Knokke (4-3) ; St-Gil l is Waas - Westhoek (4-3) ; Lede - Harelbeke (2-2) ;Eernegem - Berlare (2-3) ; Menin - Waregem (2-1 ) ; Boezinge - St. Wetteren(1 -4)

Journée 1 9 - 25/01 -201 5Ingelmunst. - Wetteren-Kwatrecht (2-4) ; Berlare - St-Gil l is Waas (3-3) ;Waregem - Lede (0-2) ; Renaix - Menin (2-1 ) ; FC Knokke - St-Nicolas* (0-2); St. Wetteren - Eernegem (4-0) ; Harelbeke - Boezinge (4-1 ) ; Westhoek -Petegem (1 -3)

Journée 1 7 - 1 0/01 /201 5Overi jse* - Châtelet (0-0) ; Wolvertem - Assesse (4-1 ) ; Sterrebeek - RCWaterloo (1 -1 ) ; Léo Uccle - Entente Binchoise (2-2) ; Acren - RCSchaerbeek (4-0) ; Ol. Wijgmaal - Pepingen (1 -2) ; US Solrézienne - FrancsBorains (1 -0) ; Rebecq - Ganshoren (0-2)

Journée 1 8 - 1 8/01 /201 5Entente Binchoise - US Solrézienne (2-2) ; Pepingen - Léo Uccle (3-1 ) ; RCSchaerbeek - Rebecq (2-0) ; Assesse - Châtelet (3-1 ) ; RC Waterloo -Wolvertem (3-1 ) ; Francs Borains - Sterrebeek (1 -1 ) ; Ganshoren - Ol.Wijgmaal (2-2) ; Acren - Overi jse* (0-1 )

Journée 1 9 - 25/01 /201 5Overi jse* - Assesse (2-0) ; Wolvertem - Francs Borains (0-0) ; Sterrebeek -Entente Binchoise (3-1 ) ; Châtelet - RC Waterloo (3-2) ; Rebecq - Acren (3-4); Ol. Wijgmaal - RC Schaerbeek (5-3) ; Léo Uccle - Ganshoren (2-0) ; USSolrézienne - Pepingen (rem.)

Résultats

Promotion A Promotion B

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts. J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

CLASSEMENTS


1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

11

1 2

1 3

1 4

KVK Wellen

KSC City Pirates

KFC St.-Lenaarts

Witgoor Dessel

VC Herentals

KVV Vosselaar

KSK Bree

Esperanza Pelt

K ESK Leopoldsburg

Spouwen

K Lyra TSV

KFC Zwarte Leeuw

Bilzerse Waltwilder

Racing Club Hades

1 9 4 6 9 25 28 -3 1 8

1 8 3 3 1 2 1 7 37 1 2-20

1 9 3 2 1 4 1 3 44 -31 11

1 9 7 2 1 0 28 36 -8 23

1 8 8 1 9 38 34 +4 25

1 8 5 6 7 1 8 32 -1 4 21

1 9 7 6 6 27 29 -2 27

1 9 1 5 1 3 47 22 +25 46

1 8 8 3 7 34 25 +9 27

1 8 7 9 2 34 22 +1 2 30

1 8 1 0 4 4 41 24 +1 7 34

1 9 9 4 6 27 21 +6 31

1 9 4 2 1 3 1 9 48 -29 1 4

1 8 5 6 7 27 36 -9 21

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1 0

11

1 2

1 3

1 4

CS Onhaye

Bertrix

UR Namur

RFC Liège

R Aywail le FC

RFC Til leur

RRC Hamoir

RFC Huy

RFC Meux

RUS Givry

FC JL Arlon

RRC Mormont

RES Couvin-Mar.

Stade Waremmien

Solières Sport

1 5

1 7 7 3 7 29 28 +1 24

1 8 5 6 7 37 35 21+2

1 6 6 4 6 29 27 +2 22

1 7 7 5 5 30 30 0 26

1 7 6 6 6 27 22 +5 24

1 8 7 5 6 40 45 -5 26

1 8 2 4 1 2 23 49 -26 1 0

1 7 8 2 7 33 29 +6 26

1 7 8 3 6 28 23 +5 27

1 8 4 8 6 25 33 -8 20

1 8 1 4 1 3 1 8 45 -27 7

1 7 1 3 1 3 36 1 8 +1 8 40

1 6 6 8 2 34 21 +1 3 26

1 6 7 5 4 1 8 1 4 +4 26

1 8 11 3 4 44 21 +23 36

J. V. N. D. Bp. Bc. +/- Pts.

JS Taminoise

1 6

1 8 5 3 1 0 25 36 -11 1 8

1 5

1 6

KFC Duffel

Beerschot

1 9 8 6 5 45 35 +1 0 30

1 8 1 2 5 1 47 1 5 +32 41

Résultats Résultats

Journée 1 7 - 1 0/01 /201 5St-Lenaarts - Vosselaar (1 -2) ; Hades - Zwarte Leeuw (4-1 ) ; Leopoldsburg -VC Herentals (3-0) ; Neerpelt* - Lyra (2-1 ) ; Beerschot-Wilri jk - CP Antwerpen(3-1 ) ; Wellen - Duffel (5-0) ; W. Dessel - Bilzen (0-2) ; Spouwen - Bree (1 -1 )

Journée 1 8 - 1 8/01 /201 5Zwarte Leeuw - Wellen (3-1 ) ; Bi lzen - Hades (0-3) ; Beerschot-Wilri jk -Spouwen (2-1 ) ; CP Antwerpen - W. Dessel (2-0) ; Lyra - Bree (1 -0) ; Duffel -Leopoldsburg (2-2) ; VC Herentals - St-Lenaarts (0-1 ) ; Vosselaar - Neerpelt*(1 -0)

Journée 1 9 - 25/01 /201 5Hades - CP Antwerpen (rem.) ; Leopoldsburg - Zwarte Leeuw (1 -1 ) ; St-Lenaarts - Duffel (1 -1 ) ; Neerpelt* - VC Herentals (4-1 ) ; Spouwen - Lyra(rem.) ; Wellen - Bilzen (rem.) ; Bree - Vosselaar (1 -0) ; W. Dessel -Beerschot-Wilri jk (rem.)

Journée 1 7 - 1 0/01 /201 5Huy - J Tamines 2-3Jeunesse Lorraine Arlonaise - Waremme* (1 -2) ; UR Namur - Hamoir (8-1 ) ;Aywail le - Givry (2-0) ; FC Til leur - Mormont (1 -4) ; FC Liège - Meux (2-0) ;Onhaye - Couv.-Mariemb. (2-2) ; Bertrix - Solières (rem.)

Journée 1 8 - 1 8/01 /201 5Couv.-Mariemb. - Huy (0-0) ; Meux - Onhaye (3-2) ; Mormont - JeunesseLorraine Arlonaise (4-2) ; Aywail le - UR Namur (3-0) ; Solières - FC Til leur (3-0) ; J Tamines - Bertrix (2-1 ) ; Waremme* - Hamoir (3-2) ; Givry - FC Liège (1 -2)

Journée 1 9 - 25/01 /201 5FC Til leur - J Tamines (rem.) ; Onhaye - Givry (rem.) ; Bertrix - Couv.-Mariemb. (rem.) ; Huy - Meux (rem.) ; FC Liège - Aywail le (rem.) ; JeunesseLorraine Arlonaise - Solières (rem.) ; UR Namur - Waremme* (rem.) ; Hamoir- Mormont (rem.)

Promotion C Promotion D

CLASSEMENTS


1 - 24/9 : KV Coxyde (D3) - Mouscron-Péruwelz 0-0 (tàb 4-3)2 - 24/9 : KFC Sport St Gil l is Waas (D4) - Cercle de Bruges 1 -73 - 24/9 : Charleroi - Eupen (D2) 2-04 - 24/9 : Woluwe Zaventem (D2) - Ostende 1 -35 - 24/9 : Olsa Brakel (D3) - Westerlo 6-16 - 24/9 : Dessel Sport (D2) - Malines 0-27 - 24/9 : OHL (D2) - Courtrai 1 -38 - 24/9 : Club Bruges - Alost (D2) 6-19 - 24/9 : Antwerp (D2) - Zulte-Waregem 0-41 0 - 24/9 : Lierse - Saint-Trond (D2) 4-011 - 24/9 : Patro Maasmechelen (D2) - Anderlecht 3-5*1 2 - 24/9 : Genk - Racing Malines (D2) 0-11 3 - 24/9 : UR Namur (D4) - La Gantoise 1 -31 4 - 24/9 : Lommel United (D2) - Waasland-Beveren 2-11 5 - 24/9 : KVC Sint-Eloois Winkel Sport (D3) - Lokeren 0-61 6 - 24/9 : Heist (D2) - Standard 0-3

Seizièmes de finale de Cofidis Cup

COUPE DE BELGIQUE

Huitièmes de finale de Cofidis Cup

H1 - 3/1 2 : Cercle de Bruges - KV Coxyde (D3) 3-0H2 - 3/1 2 : Charleroi - Ostende 2-0H3 - 3/1 2 : Olsa Brakel (D3) - Malines 2-3H4 - 3/1 2 : Courtrai - Club Bruges 0-3H5 - 3/1 2 : Zulte-Waregem - Lierse 2-1H6 - 3/1 2 : Anderlecht - Racing Malines (D2) 4-1H7 - 3/1 2 : Lommel United (D2) - La Gantoise 0-1H8 - 3/1 2 : Standard - Lokeren 1 -4

Quarts de finale de Cofidis Cup

Q1 - 1 7/1 2 : Charleroi - Cercle de Bruges 2-1 // 21 /01 : Cercle de Bruges - Charleroi 2-0Q2 - 1 7/1 2 : Malines - Club de Bruges 0-0 // 21 /01 : Club de Bruges - Malines 3-2Q3 - 1 7/1 2 : Zulte-Waregem - Anderlecht 0-3 // 21 /01 : Anderlecht - Zulte-Waregem 4-2Q4 - 1 7/1 2 : Lokeren - La Gantoise 1 -4 // 21 /01 : La Gantoise - Lokeren 1 -0

Demis finale de Cofidis Cup

D1 - 04/02 : Club de Bruges - Cercle de Bruges // 1 1 /02 : Cercle de Bruges - Club de BrugesD2 - 04/02 : La Gantoise - Anderlecht // 1 1 /02 : Anderlecht - La Gantoise

Finale de Cofidis Cup

Stade Roi Baudouin 21 /3 20h45 : D1 - D2


1979. Strasbourg est sacréchampion de Francepour la première fois deson histoire. Avec, dans

ses rangs, un certain ArsèneWenger. L’ année suivante, leshommes de Gilbert Gress sehissent en quart de finale de laCoupe d’Europe des ClubsChampions - la ChampionsLeague première version - et sefont éliminer par l’Ajax, triplelauréat de l’ épreuve à l’ époque.Une ligne de plus dans leglorieux passé du Racing, quiavait déj à connu un quart deCoupe d’Europe en 1 965 - en

Coupe des villes de foires,l’ ancêtre folklorique de la LigueEuropa - après avoir vaincusuccessivement le Milan et leBarça. Rien que ça.

Suivront une CoupeIntertoto, une Coupe de France -la troisième - et deux Coupes dela Ligue. Celle de 2005 estd’ ailleurs le dernier titre majeurdu club. Jacky Duguépérouxpouvait alors s’ appuyer sur unedoublette Niang-Pagis de feu.Mais, depuis 79, lesStrasbourgeois alternent entre lesprestations européennesremarquées, avec des victoires

contre les Rangers , Liverpool,l’ Inter de Ronaldo et Djorkaeff,et les périodes de crise, où ilsfont l’ ascenseur entre première etdeuxième division, leurpermettant au passage deremporter cette dernière en 1 988.C’ est flagrant, le club peine àdevenir un cador sur la durée.

Un destin façon Le Mans ouGrenoble

Le Racing, ça restera toujoursce maillot bleu et blanc,sponsorisé Hummel et floquéd’un gros « és ». Un maillot portépar des mecs comme Oskar Rohr- meilleur buteur de l’ histoire duclub avec 11 8 buts en 1 36rencontres -, les frères Keller,Djetou , Leboeuf, Dacourt,Chilavert, Ismaël, Ljuboja,Mostovoï, Luyindula, Vencel ouencore Cassard mais aussi desj eunes talents désormaisconfirmés à l’ instar de Gameiroet Schneiderlin, symboles del’ excellence de la formationalsacienne. Mais 2008 marquel’ apogée d’une crise amorcéedepuis le début des années 2000.Après une série de onze défaitesconsécutive, les Alsaciens sontune fois de plus condamnés à ladescente. Ils ne reviendront plus.

Ensuite, tout s’ enchaîne. Lesrelégations en National en 201 0puis en CFA 2 en 2011 , après uneliquidation judiciaire, ne sont quele reflet de directions douteuses.Passé très près du dépôt de bilan,le club fondé en 1 906 perd sonstatut professionnel. Un destinqui ressemble sensiblement àceux du Mans et de Grenoble.François Keller, coach de laréserve et frère de, reprend alorsles rênes de l’ équipe première. LeRCS joue bien et finit la saisonlargement en tête du championnat

A la recherche duRC Strasbourg

Enfin, on a une Ligue 1 qui a de la gueule. Tous les clubshistoriques sont là. Sauf un. Le RC Strasbourg, absent del’élite depuis sept ans. Depuis, le Racing s’est perdu dans lesdivisions inférieures. On est partis à sa recherche.Par Nicolas "Chamois" Taiana

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ETRANGER


de cinquième division. 1 00points, meilleure attaque,meilleure défense et plus de6.400 spectateurs de moyenne àdomicile dont 1 0.880 dans lederby contre Schiltigheim. Dujamais vu à ce niveau.

La ferveur toujours aurendez-vous

Mais les problèmes d’ argentpersistent. Frédéric Sitterlé, quivient de reprendre le club, lecède pour un euro symbolique àun groupe d’ investisseurs, dontSébastien Loeb ou Ivan Hasek,mené par Marc Keller. Avec l’ ex-international, qui avait déj àparticipé à une reprise de 2001 à2006, le club entame sa refonte.Un nouveau nom, le Racing Clubde Strasbourg Alsace, en raisonde l’ apport financier de larégion, un nouveau logo etsurtout, une ambition claire :retrouver au plus vite le mondepro. Sur le terrain, le messagepasse. Suite à son succès 2-3 àl’ ultime journée contre Raon, letout neuf RCSA remporte le CFAalors qu’ il n’ aura été leader quelors des 48 dernières minutes duchampionnat. Là aussi, tous lesrecords d’ affluence explosent.20.044 personnes assistentnotamment au clasico historiqueface à Mulhouse à la Meinau,c’ est mieux que toutes lesmoyennes de L2 de ces dernièressaisons.

Le Racing retrouve donclogiquement le National en 201 3 .Cependant, l’ idée d’unetroisième montée consécutive estvite oubliée. Malgré la volontéde proposer du beau j eu, lesrésultats ne suivent pas etFrançois Keller démissionne enmars 201 4. Il est remplacé parl’ éternel Jacky Duguépéroux

qui ne peut rien faire contre larelégation sportive du club.Seizième, Strasbourg doitdescendre. Mais suite à« l’ affaire Luzenac », le club estfinalement repêché durant l’ été.Il dispose même du plus grosbudget de National cette saison,avec 5 ,3 Millions. Et l’ équipe,j eune mais encadrée par lesanciens Sikimic et Gauclin,bénéficie également de trèsbonnes installations.

Alassane N’Diaye, attaquantdu Racing, nous l’ a confirmé parmail : « Strasbourg est un clubavec un grand passé et un belavenir. Ses infrastructures n’ontrien à envier à un club de Ligue1. Elles sont même beaucoup

mieux que celles d’Avignon,Niort ou Bastia ». L’ ancienChamois, prêté par Arles etauteur de 5 buts cette saison, saitque son club a les moyens de sesambitions. Classé 9e au soir de la1 8e journée, juste derrière sonvoisin Colmar et à 1 3 points duleader, Strasbourg ne monterasûrement pas en 201 5 . Mais, avectoute la région à ses côtés, le clubde cœur de Tonton Arsène alaissé ses plus mauvais j oursderrière lui. Et si la dynamiquereste la même, peut-être suffira-t-il bientôt de tendre l’ oreille pourécouter, de nouveau, la Meinaurésonner au son des jouteseuropéennes. Comme au débutdes années 80. ■

« Strasbourg est un club avecun grand passéet un bel avenir »

Alassane N'Diaye, joueur du Racing

©rcstrasbourgalsace.fr

Alassane N'Diaye ne parleque positivement de

Strasbourg..

ETRANGERETRANGER


Ily a plus de vingt ans, le Great Oldétait à Wembley en finale de laCoupe des Vainqueurs de Coupe.Après un parcours surprenant, le

club anversois est contraint de s'incliner 3-1en finale face à une équipe italienne qui luiétait supérieur. Petit retour en arrière ...

Al'arracheA la fin de la saison 1992-1993, le

Club Malinois et l'Antwerp s'affrontent enfinal de Coupe de Belgique. La lutte estacharnée et le match se termine aux tirs aubut. Vingt-deux tirs au but serontnécessaires pour départager les deux clubs.Le destin semble déjà avoir choisi soncamp et c'est le matricule n°1 quis’extirpera de ce match et qui ira défendre

les couleurs belges dans la compétition desVainqueusr de Coupe.

Le parcours des belges dans cettecompétition sera à l'image de cette finalede coupe : difficile et acharné. Pourtantl'entrée en matière est idéale, le Great Oldaffronte le modeste club d'Irlande du nordde Glenavon. La double confrontations'achève sur une égalité parfaite : 2-2. L'affrontement doit donc se décider... aux tirsau but. Particulièrement en verve dans cetexcercice ces derniers temps, l'Antwerpgagne 3-1 et poursuit sa route. En huitièmede finale, ils se retrouvent opposés au clubautrichien de Admira Wacker. Le matchaller est encourageant, les Anversoiss'imposent dans le sud de Vienne 2-4. Anoter le triplé de l'attaquant belge

Czerniatynski. Le match retour ne devaitêtre qu'une formalité et ce scénario semblese confirmer : à la mi-temps les Rouge etBlanc gagne 2-0 dans leur Bosuilhistorique. La second mi-temps estcatastrophique et les Autrichiensparviennent à enfiler quatre goals... ce quine devait jamais arrivé arriva, le match sejouera aux prolongations. Heureusement labonne étoile anversoise brille toujours bienhaut dans le ciel et l'inévitableCzerniatynski inscrit le goal de la victoire àla 96eme minute. Une nouvelle fois, lematricule n°1 passe par la petite porte maisl'essentiel est acquis : une qualificationpour les quarts de final contre lesRoumains du Steaua Bucarest. Club-phare du football roumain après sa victoireen Coupe d'Europe des Clubs Championsremportée à Séville le 7 mai 1986 face auFC Barcelone, le Steaua est un adversaired'un tout autre calibre. Le match aller auBosuil se termine sur un nul vierge. Uneégalisation... de Czerniatynski à la 82èmelors du match retour permettra à l'Antwerpd'attérir dans le dernier carré de lacompétition.

Cette demi-final se jouera face auSpartak Moscou. Le match aller sedéroule en Russie devant 75 000spectateurs déchaînés. L'Antwerp tient lechoc et ne s'incline qu'1-0. Unmatch retourdu feu de Dieu et une victoire 3-1 -pourtantmené 1-0, c'est... un pénalty qui ferabasculer le match à la 78ème- leur permetd'encore un peu plus s'approcher du SaintGraal. Une dernière équipe se dresse sur lechemin anversois : leParme FC.

Les Italiens n'ont eux non plus pasconnu un parcours de tout repos. Unevictoire difficile, 2 but à 1 sur l'ensembledes deux matchs, face aux Hongrois deUpjest. Un huitième et un quart enlevé 2-0face respectivement aux Portugais deBoavista et au Sparta Prague. En demi-final c'est la règle du goal à l'extérieur quipermis aux Parmigiani de se défaire desEspagnols de l'Athlético.

La finale aura lieu sur un terrainneutre : le mythique stade de Wembley à

Et l'Antwerp entradans l'Histoire du

foot belge

Le douze mai 1993, l'Antwerp se retrouve opposé au club italien deParme. Un match historique : Il s'agit là de la dernière finaleeuropéenne disputée par un club belge... la fin d'une époque.Retour sur ce grand moment du football belge.Par Xavier Xhoffray

©Getty

HISTORIQUE


Londres. Ca sera la seconde fois qu'unefinale des vainqueurs de Coupe sedéroulera à Wembley. La première fois,avait vu West Ham et le légendaireBobby Moore l'emporter face à Munich1860 devant près de 100 000 personnes.

Une finale à sens uniqueLe stade n'est pas plein, un peu plus

de 37 000 personnes garnissent les travées.Les Anglais ont décidément du mal à sepassionner pour des matchs qui lesconcernent peu. Parmi eux, de nombreuxbelges -plus de 20 000- qui ont fait le courtdéplacement vers Londres. Ce match estune première à bien des égards. Toutd'abord c'est la première opposition entreParme et l'Antwerp mais c'est aussi lapremière fois que ces deux clubs seretrouvent à ce stade d'une compétitioneuropéenne. Il faut dire que le club del’Émilie à connu sa première montée enSérieAen 1990. La suite de la décennie nesera quasiment faite que de succès :Vainqueur de la coupe UEFA en 95 et 99,Vainqueur de la Coupe des Coupes en 93et 94, Vainqueur de la Supercoupe del'UEFA en 93, double vainqueur de laCoupe d'Italie en 92 et 99 et un titre de vicechampion acquis durant la saison 1996-1997. Un palmarès presque entièrement –il faut rajouter une coupe d'Italie en 2002-conquis sur ces sept années.

Bref, revenons en à notre match.L'équipe italienne est jeune et talentueuse.Elle s'appuie sur un système offensifarticulé autour de quelques grands joueurs :l'international suédois Tomas Brolin,Melli et Osio tout deux internationauxitaliens, le ColombienAsprilla mais aussile... Belge Grün au club depuis troisannées -il jouera en tout plus de centmatchs pour le club parmesan avant derevenir àAnderlecht. Ils sont coachés parl'Italien Nevio Scala. A côté de cette jeuneéquipe, les Anversois font figuresd'ancêtres, mais Alex Czerniatynski,Francis Severeyns et l'Allemand HansPeter Lehnhoffrestent capables de faire ladifférence à tout moment. Cette équipe

expérimentée est coachée par l'ancieninternational belge, Walter Meeuws. Leclub parmesan part clairement avec lesfaveurs des pronostiques et le début dumatch lui donne raison : A la 9ème minute,après un bel arrêt, Stojanovic -qui participeà sa deuxième finale après celle disputée en1991 avec l'Etoile Rouge- se troue sur lecorner. Il remet la balle dans les pieds deMinotti, le capitaine de Parme, qui endemi-volée place le ballon sous latransversale. La répliques est cinglante,deux minutes plus tard, Czerniatynski,décidément dans tout les bons coups,envoie Severeyns, son jeune équipier, enpronfondeur, d'une passe de l'extérieur. Cedernier croisse sa frappe et trompe leportier italien. La suite du match tourneclairement à l'avantage de Parme etl'Antwerp ne parvient à se montrer

dangereux qu'en de rare occasions. A lademi-heure, le gardienAnversois se loupe ànouveau sur un centre qu'il juge mal. Mellile punit et fait 2-1. A six minutes de la fin,sur une longue passe dans le dos de ladéfense du traitre belge, Georges Grün,Cuoghi met fin à tout suspens. Parmeremporte sa première coupe d'Europe.Anvers est passé prêt de l'exploit maisn'aura pas fait le poids dans cette finale faceà cette talentueuse équipe italienne. LeGreat Old, de retour sur les bord du canalde l'Escaut se console avec le titre demeilleur buteur obtenu par AlexCzerniatynski, auteur de sept réalisations.C'est le début du déclin pour le matricule 1.Il y aura bien quelques rencontres d'Intertotoà la fin des années 90 mais rien n'y fait, l'âged'or de l'Antwerp est derrière lui et s'achèvesur cette finale européenne àWembley. ■

L'âge d'or de l'Antwerps'achève sur cette finale

européenne

©Getty

3-1 , balle au centre pour, Patrick VanVeirdeghem, Hans-Peter Lehnoff et CisseSevereyns.

HISTORIQUE


Cemois-ci, j e ne vais pas tenter de jouer lesindignés face à des transferts saugrenuscomme à Tubize où l’affût de joueurscoréens suite à de précédents accords. Je

ne vais pas crier au scandale sur les nombreux clubsnationaux n’ayant plus leur licence pour évoluer dansleur division. Je pense au RC Malines, à Verviers ouencore Visé.

Non ce mois-ci, j ’ ai décidé de vous parler d’uneidée saugrenue. La ProLeague devait se pencherlors de ce mois de janviervers une nouvelle réformede la division deux. Jusquelà, l’ idée n’a rien d’alarmantbien qu’on puisse la regarderdu coin de l’œil avecsuspicion quand on voit ceque les loulous de la ProLeague ont fait avec la D1 .

Dès lors à quoiressemble cette drôle deproposition de la part de laPro League. Elle veut fairepasser le championnat dedeuxième division vers unecompétition à seize équipesau lieu de 1 8 actuellement.Et pour pimenter le tout, unnouveau système de play-offs pour la montée en D1ou la descente en D2 sera mis en place. Alors pour lepremier de la saison régulière, il n’y aura pas dechangements. Le champion de D2 serait assuréd’accéder au plus haut niveau. Quant au systèmeactuel de play-off III, il sera tout bonnementsupprimé. Il devrait être remplacé par un tour finalavec six équipes : les clubs classés 1 5e et 1 6e en D1 ,les trois vainqueurs des tours partiels de D2 et le

vice-champion de D2. Un vrai casse-tête pour lesamateurs d’un football simple comme il se pratiquepartout en Europe. Soit. Revenons à ces quatre clubsde D2 participant au tour final. Pour accéder à ladivision un, ils devront être en possession de leurlicence pour la D1 dès le mois de février. Voilà déjàune tuile tant on connaît le gouffre qui sépare lesclubs de D2 et de D1 en atteste la position difficile deMouscron. Dans le cas contraire, la Pro Leaguedéclare que le club ne satisfaisant pas à cette

condition de licence seraitremplacé par le suivant auclassement. En espérantque celui-ci aura l’ envie demonter et le financementpour se permettre une tellemontée.

Mais revenons sur letour final. Vrai plaisir dumois de juin, le tour finalse disputera en matchesaller et retour sur dixjournées de compétition,selon le même système queles play-offs I de D1 . Seulle premier à la fin du tourfinal accompagnera lechampion de D2 parmil’ élite (ou se maintient enD1 ).

Voilà de quoi ravir un peu plus les clubs del’ élite qui étaient en manque de matchs surl’ ensemble de la saison.

On remerciera Guy Craybex, président de laLigue Nationale. En effet, l’homme espère que la ProLeague approuvera prochainement ce projet ordinaireau pays des foufous. ■

Une réforme difformepour la forme

Une opinion de Michael Scholze

OPINION

Guy Craybex, l'homme derrière cette réforme pour le moinsoriginal qui fera parler d'elle si elle est votée.

©Belga


Pour une fois , Kickand Rush Magazinetroque les vareuses etles crampons pour

s ' intéresser à la colombophilieen compagnie de Luc Ernes.Depuis plus de trois décenniesl 'ancien j oueur de Liège caj oleses pigeons chez lui à Villers-l 'Êvèque. Entre le football etses oiseaux, son cœur balanceet il lui serait bien difficile defaire un choix. C'est chez lui,près de ses pigeonniers, qu' ilnous a accueillit.

D'où vous vient cette passionpour la colombophilie ?

Mon grand-père avait despigeons et mon papa avait desoiseaux. J'aimais bien lesdeux, et j 'ai touj ours les deux.Puis petit ça m'intéressait.Quand j 'allais chez mongrand-père j 'aimais bien allervoir les pigeons. Ensuite j 'aivoulu un petit pigeonnier, j el 'ai eu, puis j 'ai voulu agrandiret maintenant j 'en ai 3 -4.Maintenant j e suis unpassionné terrible. S i j e devaischoisir entre le foot et lespigeons, j e ne sais pas ce que

Luc Ernes et la passiondes pigeons

Ancienne figure marquant du RFC Liège, Luc Ernes est depuisquelques années déjà l'entraineur de Beaufays en P1 liégeoise, actuelleader de la compétition. Mais c'est aussi un passionné decolombophilie.

Par Julien Denoël

©JulienDenoël

Luc Ernes et les pigeons,une histoire d'amour quidure depuis trente ans !


LA MINUTE PROVINCIALE

j e choisirais (rires) . Mais çareste deux hobbies .

Joueur, vous étiez d'ailleurssurnommé "Pigeon" .

Pour le surnom, ça vient deRoger Laboureur. Quand onj ouait en coupe d'Europe avecLiège, il était venu faire unreportage sur moi et un peu surmes pigeons et lors d'un match,il a crié "vas-y pigeon ! " etvoilà comment c'est venu.

Une passion qui vous suitdepuis longtemps ?

Depuis début 1 980. Ca fait3 5 ans donc.

Combien de pigeons avez-vous ici ?

Pour le moment, un peuplus de 1 00. Je passe l'hiverentre 80 et 1 00 mais c 'est lapériode d'élevage et j e vaisavoir une cinquantaine depetits donc en pleine saison çapeut aller entre 1 20 et 1 50.

Vous les gardez tous ou bienvous en donnez/vendezcertains ?

On vend, on échange, il y aun peu de tout. Parfois il y ades concours catastrophes doncon peut en perdre, surtout chezles petits . Il y a un commercelà-dedans et, quand on connait,ça devient fou. Il y a un peuplus d'un mois, il y a eu unevente et le plus cher est partipour 245 000€. Le gars envendait 1 00-1 50 et il fait unemoyenne de 5 000€ par pigeon.Il a vendu pour 750 000€.

Comment expliquer de telsprix ?

Les Chinois et les Japonaisviennent dans le circuit. Et ils

n'hésitent pas. Il y a aussi lescheiks arabes et quand ilsveulent quelques choses, ilsvont j usqu'au bout. Dans lesventes aux enchères, ilsn'arrêtent pas. Ils font monterles prix j usqu'à avoir l 'animaldésiré. Nous, petits belges, onne saurait pas acheter despigeons comme ça. Ca devientcher. On pense "bête pigeon" ,mais ça n'existe plus. Il y a lepigeonnier, les pigeons, lanourriture, les vaccins. Camonte vite.

Est-ce pour ça qu' il y a demoins en moins de j eunes quise lancent dans ce hobby siparticulier ?

Oui, il faut investir puis ilfaut se lever tôt. Dès qu' il fait

« Entre le foot et les pigeons,je ne sais pas ce que je

choisirais »

les tue ou les meilleurs vont àla production. Ceux qui ontbien volé, ils vont dans unespace de reproduction.

Et vos pigeons, ce sont desbons ?

Ca va aller (rires) . J'ai déj àeu des meilleurs mais on estplein d'espoir. J'ai eu de trèsbonnes années puis j 'ai perdumon père qui m'aidaitbeaucoup et il y a eu un creuxmais on est en train deremonter ça. ■


LA MINUTE PROVINCIALE

bon le week-end, on va lâcherles pigeons. On les met dansdes paniers , on les apporte aulocal et ils partent en Francepour les lâcher. Ils peuventrentrer le lendemain vers 8h ou9h et il faut donc préparer toutpour leur rentrée.

Et comment se passel' entraînement des pigeons ?

A partir de mars, tous lesj ours j e les lâche ici. Uneheure le matin et une heure lesoir. Puis début de saison, on

les emmène et j e vais leslâcher à 1 5km, puis 25 puis 50.Ca peut aller j usque Barcelone.Il y a trois catégories : Vitesse,1 00 à 300km ; demi-fond, 3 00à 600km ; fond, 600 à 1 000km.A Barcelone, quand on leslâche le vendredi matin, ilssont de retour le samedi matin.Ca va vite.

Vous gagnez souvent desconcours ?

J'en ai gagné, oui. Cetteannée ça a été. J'ai eu des bonspigeons, j e n'ai pas à meplaindre.

Quand est-ce qu'un pigeonest le plus mature ?

A deux ans. Après 5 ansc'est fini. On les garde ou on

SUPPORTERS

« On a toujours été plusbruyant que nombreux »

Coincée en plein coeur des Ardennes, Bertrix est une commune qui respire lesport. Après avoir connu un joli passage en D3, la Royale Entente Bertrigeoise

évolue aujourd'hui en Promotion D. L'engouement des supporters est certesmoins grand que par le passé mais il a le mérite d'exister.

Par Julien Denoël

Si vous vous rendez au stade JulesGuillaume, ne vous attendez pas àtomber sur une enceinte ultramoderne à l'assistance nombreuse. Le

petit stade de Bertrix ne compte peut-être que2 500 places mais ça n'empêche pas lessupporters d'y mettre l 'ambiance.Contrairement à beaucoup de clubs de

quatrième division, la Royale EntenteBertrigeoise a la chance de pouvoir comptersur un kop pour pousser ses j oueurs vers lavictoire. Le Kop Bertrigeois est présidédepuis maintenant deux ans par Patrick VanPloeyer, lequel fait également office dewebmaster pour les Baudets .

Difficile de savoir exactement combien ils

En déplacement enCoupe à Malinesen 2012 !

©L'Avenir


SUPPORTERS

« Chez nous, le public est assez vieux.Amon grand regret »

Patrick Van Ploeyer, président du Kop bertrigeois

©D.R.

sont car le club de supporters ne tient pas delisting à j our. En fait, le Kop n'est pas ungroupement comme on l'entend souvent avecdes membres affiliées . A Bertrix, il s 'agitplutôt du groupe chargé de mettre l 'ambiancedans le stade comme c'est indiqué sur le sitedu club : « La philosophie du "KOPBERTRIGEOIS" est d'essayer de donner uneimage positive, sympathique et dynamique ànotre club et d'animer les tribunes, dans lebut de donner à notre stade une envie de fêteet de spectacle, afin que les gens aient l’enviede revenir régulièrement. Le fairplay estpour nous plus qu'une expression, c'est unleitmotiv. »

Un engouement retombé« Le kop existe depuis la saison 2003

2004 », explique le président du Kop.« Nous ne sommes plus beaucoup aujourd'hui.Nous avons connu une belle période quandnous jouions la tête en Promotion puis avec lamontée en D3. Nous étions un bon nombrealors sans être énormément non plus. En fait,on a toujours été plus bruyant que nombreux», se souvient- il avec nostalgie. Hélas, unévènement tragique va venir casser ladynamique qui s 'était alors bien installée.« Fabien Istace, mon meilleur ami, était leleader du kop. Il s'occupait du tambour. Il estdécédé il y a deux ans d'un cancer et ça a fait

Il faut avouer que ça a dela gueule comme ça.


de faire vivre le côté partisan du club. C'estquand même plus sympa des supporters quiarborent des écharpes aux couleurs de leurclub qu'une tribune toute nue.

Un public âgéSi les animations en tribunes ne sont plus

d'actualité, c 'est la faute à un engouementbien moindre et à un effectif de tifosi moinsélevé. « Il ne reste que les vrais de vrais »,constate Patrick Van Ploeyer. « Chez nous, lepublic est assez vieux. A mon grand regret »,avoue-t- il sans détour. L' idéal serait deramener des supporters plus j eunes, lesquelsseraient plus à même de ramener uneambiance propre à réaliser des tifos oud'autres animations. Comme dans touteffectif, un peu de fougue lié à la j eunesse nefait pas de mal quand elle est encadré par despersonnalités d'expérience. Mais cela bloque.« Je ne sais pas quoi faire pour les motiver àvenir », peste Van Ploeyer. « J'ai bien essayéde mettre un jeune à la présidence du Kop,mais ça n'a pas trop fonctionné. » Leproblème aussi, comme souvent, ce sont les

Image rare à Bertrix : de jeunessupporters. Collector ?

©D.R.

retomber l'engouement », raconte-t- il .A l'époque, le Kop et les supporters de

Bertrix n'hésitaient pas se déplacer en nombrepour soutenir les Baudets . Comme lors d'underby contre Virton , alors en D3 . « Nousétions plus de 500 à avoir fait ledéplacement ! C'est bien simple, Virton avaitenregistré son record d'affluence ce jourlà »,raconte-t- il . Lors de cette faste période, leKop était coutumier d'animations diverses etvariées . Tifos, lâchés de ballons, lessupporters de Bertrix se donnaient poursupporter leurs couleurs et mettre de la viedans le petit stade Jules Guillaume. « Maispour le moment, on ne fait plus rien », soufflele président du Kop.

À côté de ces animations, le Kop gèreaussi une partie de merchandising. « Descasquettes, des écharpes, ce genre de choses», explique le président. Une manière de fairerentrer de l'argent « dont on ne sait que faireen réalité puisque nous ne faisons plusd'animations pour le moment donc nousn'avons quasiment pas de frais », rigole-t- il .Touj ours est- il qu' ils ont au moins le mérite


SUPPORTERS

SUPPORTERS

résultats du club. S i la saison de l'Entente sedéroule pour le moment plutôt bien, ça n'apas touj ours été le cas ces dernières années. «Et vous savez comment c'est. Quand lesrésultats suivent, le plus public suit. Quandles résultats ne suivent pas, le publics'en va. »

Même s' ils ne sont plus aussi nombreuxqu'avant, la direction bertrigeoise soutientouj ours le Kop. On ne parle pas ici de tarifsréduits pour les abonnements par exemple,mais il y a tout de même certains avantages.« Nous pouvons par exemple prendre le cargratuitement avec les joueurs lors desdéplacements », explique le président du Kop.Par le passé, le club a déj à soutenufinancièrement le groupe pour la réalisationde ces tifos, mais on n'en est plus làauj ourd'hui.

Les potes de VirtonQuand Bertrix rimait avec gros succès, il

n'était d'ailleurs pas rare de voir dessupporters de Virton venir soutenir lesBaudets alors qu' il y a tout de même près de

Un tifo de la grande époque.Période désormais révolue.

60 kilomètres entre les deux entités . « Mais ilsne le font plus trop pour le moment », expliqueVan Ploeyer. « Même chez eux, malgré lesexcellents résultats, l'assistance ne décolle pasvraiment. » Finalement, on peut donc sedemander si le Luxembourg est une vraie terrede football et Bertrix en particulier. « En fait,Bertrix est une vraie terre de sports ! », affirme-t- il de manière catégorique. « En plus dufootball, il y a pas mal de clubs de niveaunational que ce soit en volley, en athlétisme,etc... » Une diversité qui dessert le footballpuisqu'on remarque un éparpillement dessupporters . « Trop de sport tue le sport auraisjeenvie de dire », estime le président.

La crise est également passée par là pourexpliquer la désertion des stades et les genspréfèrent placer leur argent ailleurs que dans unmatch de Promotion D où le niveau affiché n'estparfois pas des plus alléchant.

Quand on connait le passé de Bertrix, il nemanque finalement pas grand chose pour que laflamme reprenne et que le stade Jules Guillaumene redevienne un stade plein de vie etd'animations ! ■

©D.R.


Football + Foundation

Vers un football plus

responsable

Fancoaching, écoles de devoirs, tribune pouraveugles…ces dernières années, des actionssociales variées ont fleurie dans notre football.Football + désire pousser d’avantage les clubsdans cette voie. Entretiens avec GuidoPoppelier, le responsable de la fondation.

Par Louis Matagne

«Un + pour football et société », c’estla devise de votre organisation.Qu’est-ce que cela signifie ?

La popularité du football en Belgique et saprésence marquante dans l’opinion publique en fontune force motrice unique. Nous voulons créer unerelation win-win entre le foot et le reste de la sociétéen stimulant tous les acteurs du foot belge – clubs,arbitres, équipe nationale – à développer des actionspositives pour d’autres acteurs de la communauté.Nous avons actuellement cinq partenaires quiconstituent le CA et financent la fondation :l’URBSFA, la Pro League, la Proximus League,l’Association des Clubs Francophones de Football(ACFF) et la Voetbalfederatie Vlaanderen (VFV).

Vous êtes donc une plateforme qui coordonne etsoutient les activités sociales des clubs ?

Coordonner, c’est peut-être un grand mot. Nousinformons et stimulons. Le but n’est pas de dire auxclubs ce qu’ils doivent faire mais plutôt de les aider etde les soutenir quand ils se lancent dans une actionsociale de leur choix. De les mettre en relations aussi,pour qu’ils puissent échanger leurs expériences, leurspratiques, les leçons tirées des succès ou des insuccèsd’une action particulière. Nous offrons certes unevitrine des « bonnes actions » possible, mais c’est àchaque club de réfléchir à son publique cible dans la

communauté et à l’action qui sera la plus bénéfique àla commune dans laquelle il est implanté. Pour donnerun exemple facile, dans une commune ou la questiondu racisme est importante, nous conseillerions au clubd’axer son action sociale sur ce problème précis. Cen’est pas si facile, car beaucoup de clubs sont ferméssur eux-mêmes.

Comment est née la fondation ?Cela fait huit ou neuf ans qu’une fibre sociale

s’éveille dans le foot belge. Avant cela je dois direqu’il n’y avait pas grand-chose ; mais ça a commencéà changer et en 2006 nous avons créé Stade Ouvert,un projet concentré sur des appels à projets de clubsde D1 et de D2. Beaucoup de clubs professionnelsavaient en effet commencé à élaborer des pratiques àcaractère sociétales chacun de leurs côtés et il étaittemps de mettre un peu de lumière sur tout ça. En2012, Stade Ouverts et devenu Football + Foundationet s’est élargi à tous les clubs du pays, y compris lessemi-pros et les amateurs. C’est à cette époque quenous avons également développé un premier projetpersonnel d’envergure, la Homeless Cup, qui estdevenue depuis une organisation indépendante.

Cet élargissement aux clubs amateurs est-il unsuccès ?

C’est un peu tôt pour le dire. Cela fait à peineplus de deux ans qu’ils sont concernés par notre

©D.R.

FOCUS

Guido Poppelier

travail. Nous avons en tout cas mis en place despartenariats avec l’ACFF et la VFV pour essayer devoir un peu comment développer des initiativesspécifiques. Un club amateur ne dispose évidemmentpas des même ressource qu’un club pro, ne serait-ceque parce qu’il se repose quasi exclusivement sur desbénévoles. En Flandres j ’ai pour l’ instant un collèguequi ne travaille que sur ça et j ’aimerais faire la mêmechose pour la Wallonie. Les clubs amateurs ont unpotentiel que nous devons exploiter.

Mais il y a déjà des clubs qui bougent ?Bien sûr. En Wallonie je pense tout de suite au

club d’Horion (P3) qui s’est engagé activement contrel’homophobie. Le club a dès lors reçu le droit deporter le petit « + » de la fondation à côté de sonblason, à l’ instar de plus grands clubs commeCharleroi et Mons.

Quels sont vos objectifs pour les années à venir ?Je peux vous dire que le renforcement de l’aspect

social est un des grands objectifs du football belge.Avec nos cinq partenaires, nous nous sommes fixésdes objectifs chiffrés : pour 2016 nous voulons avoiratteint le nombre de 150 acteurs foot qui« entreprennent et communiquent des actions sociales.» et reçevront ainsi la possibilité d’apposer notre « + »

« Nous voulons créerune relation winwin entre le foot

et le reste de la société »Guido Poppelier, responsable de la fondation

à leur blason. Pour 2020, nous en voulons 500.Actuellement, nous en avons 77. Comme vous voyez,il y a encore du travail. Nous grandissons lentement etsommes encore en pleine période de découverte parrapport aux clubs. Nous n’avons déménagé àBruxelles auprès de nos partenaires qu’en févrierdernier et nous devons encore améliorer no possibilitéde communication vers les clubs. Ce que nousvoudrions aussi faire, c’est organiser une remise deprix pour récompenser l’engagement social desacteurs du football. ■

©footballfoundation

FOCUS

©fchorion.net

kick and rush magazine - janvier 2015 - #18

Documents

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cest lunion saint

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