l’ isr way - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « cours complet d’économie...

32
L’ ISR WAY by SYCOMORE ASSET MANAGEMENT NEC PLUS ULTRA RÉSOLUMENT RESPONSABLE #7

Upload: vuongtuyen

Post on 15-Sep-2018

220 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

L’ISR WAYb y S Y C O M O R E A S S E T M A N A G E M E N T

NEC PLUS ULTRA

SO

LU

ME

NT

RE

SP

ON

SA

BL

E

#7

Page 2: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

L’ÉDITONotre boussole face à la transition écologique et énergétique

LA TRIBUNEA la genèse de la NEC, l’expérience du fonds Sycomore Eco SolutionsThomas DHAINAUT

À LA DÉCOUVERTE DE L’ISRLe NEC plus ultra pour la planète Jean-Guillaume PÉLADAN

LE TWEET ISR

LES INTERVIEWSPascal CANFIN - Directeur Général du World Wild Fund FranceLa finance en première ligne de la transition

Henri POUPART-LAFARGE - Président-directeur général d’AlstomSur la voie d’une mobilité durable

Jean-Philippe HERMINE - Directeur Plan et Stratégie Environnement de Renaultet PDG de Renault EnvironnementLa profonde transformation du secteur automobile

LA LIBERTÉ DANS L’ENGAGEMENTL’ISR by Sycomore

SYCOMORE ASSET MANAGEMENT

LES PLUS

PAGE 3

PAGE 4

PAGE 7

PAGE 10

PAGE 12

PAGE 25

PAGE 30

PAGE 31

Page 3: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

3L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

NOTRE BOUSSOLEFACE À LA TRANSITION ÉCOLOGIQUEET ÉNERGÉTIQUE

L’É

DIT

O

Ce qui n’est pas mesuré n’est pas géré, dit-on. Face à la transition écologique que nousferons de gré ou de force, nous avons voulumieux mesurer pour mieux gérer. Nourrispar l’expérience acquise avec la CTEE,Contribution à la Transition Ecologique etEnergétique, créée en 2015 pour le fonds àimpact positif Sycomore Eco Solutions, nousavons amélioré et étendu sa méthodologiedès 2016 pour en faire, en 2017, la Net Envi-ronmental Contribution.

Il s’agit d’une nouvelle métrique avancée demesure de l’alignement stratégique d’uneactivité économique avec la transition éco-logique et énergétique. A partir de donnéesphysiques, elle fait la photo à un instantdonné de la contribution environnementalenette d’une activité et s’agrège au niveaud’une entreprise, d’un portefeuille ou d’unindice.

Ainsi, 2018 sera la première année de Syco-more AM sous le signe de la NEC, une bous-sole bien utile pour mesurer notre impact etdistinguer dans nos portefeuilles les gagnants

et les pionniers des « greenwashers » ou des dinosauresen voie de disparition sous le poids de leurs dettesécologiques. Je suis convaincu qu’elle sera aussi utileà tous nos clients.

Ainsi, nous avons consacré cette nouvelle lettreISR à notre Net Environmental Contribution. Nousavons recueilli les témoignages des PDG d’Alstom,Henri Poupart-Lafarge et de Renault Environnement,Jean-Philippe Hermine : leur vision et leur stratégieface à la transition écologique et énergétique sonttrès claires. Pascal Canfin, DG du WWF France, nousa quant à lui expliqué en quoi la finance se place enpremière ligne !

Il nous restait donc à vous exposer ce que nous fai-sions nous-mêmes sur ce chantier passionnant etplus qu’utile !

Bonne lecture.

Laurent DELTOURPrésident, Sycomore AM

Page 4: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

LA

TR

IB

UN

E

A LA GENÈSE DE LA NEC, L’EXPÉRIENCE DU FONDS SYCOMOREECO SOLUTIONS

Témoignage d’un gérant chevronné

Lancé en 2015, avant la COP21, SycomoreEco Solutions est un produit d’investisse-ment responsable à impact environnementalpositif, composé d’actions cotées en bourse,destiné aux investisseurs soucieux de la por-tée de leurs investissements. De par saconstruction, le fonds investit uniquementdans les entreprises qui contribuent signi-ficativement à la transition écologique eténergétique et qui présentent une bonnemaîtrise des risques sociaux, sociétaux et degouvernance.

Un pari ambitieux

Combiner performance financière durable etimpact environnemental positif était un pro-jet ambitieux, un défi de taille que j’ai sou-haité relever avec Jean-Guillaume Péladanet Alban Préaubert. Au-delà de l’enthou-siasme de départ à l’idée de créer et gérerun nouveau fonds, donner un sens à nos in-vestissements et offrir une nouvelle solu-tion à nos clients ont été mes premièresmotivations pour rejoindre ce projet. Il m’aapporté bien plus, à commencer par une

meilleure connaissance de la transition écologique eténergétique, défi majeur qui nous concerne tous. La dé-gradation de notre environnement est une réalité mon-diale qui impacte gravement les humains, pasuniquement les écosystèmes. Selon l’OMS, 23% de lamortalité mondiale sont liés à la dégradation de l’envi-ronnement, soit 12.6 millions de personnes par an. Deplus, depuis la fin du XXe siècle, la civilisation humainea dépassé les limites physiques de ce que la biosphèrepouvait absorber. Tous les ans, nous consommons plusde capital naturel que ce que la planète ne peut en ré-générer, comme le montre, sur 50 ans, les travaux duWWF et du Global Footprint Network.

Une transition en marche dans le monde entier

La bonne nouvelle, c’est que la transition écologiqueest en marche ! J’ai d’ailleurs été frappé par le nombred’opérations stratégiques effectuées au sein des en-treprises dans Sycomore Eco Solutions. En effet, de-puis sa création en 2015, en comptant les acquisitionstransformantes, les introductions en bourse et lesaugmentations de capital, 28 opérations ont déjà eulieu sur les émetteurs en portefeuille, soit sur plus de30% d’entre eux.

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUEEST EN MARCHE !

by Thomas DHAINAUTGérant associé

Page 5: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Cette densité de mouvements stratégiques est élevéeet révèle l’intensité de la dynamique en place sur lefront de la transition écologique. Ainsi, les constructeursautomobiles n’ont pas attendu une taxe carbone pourcommercialiser des voitures hybrides ou électriques, lesacteurs de l’énergie n’ont pas attendu la COP21 pour dé-velopper des capacités de production électrique renou-velable dans le monde entier… à tel point que depuis 2015ces nouvelles capacités installées dépassent celles desources fossile et nucléaire. Les entreprises qui mettenten œuvre et contribuent à ces solutions existent dans lemonde entier et particulièrement en Europe.

A la recherche d’éco-solutions

Pour cibler les porteurs d’éco-solutions, nous avons

développé une méthode d’analyse. Ce travail, menépar Sycomore AM, avec l’aide des expertises d’I Care& Consult et de Quantis, a été particulièrement inté-ressant à mener.Notre méthode permet de mesurer le degré d’aligne-ment des entreprises avec la transition énergétiqueet écologique. Cette intensité de contribution, baptiséeinitialement CTEE, est exprimée en % du chiffre d’af-faires. Nous mesurons ainsi une CTEE pour chaque en-treprise. Plus son activité constitue une réponse claire,alignée avec la transition écologique et la lutte contrele réchauffement climatique, plus cette intensité s’ap-proche des +100%, comme l’alimentation biologique, denombreux produits végétaux, les énergies renouvelables,l’isolation des bâtiments, les transports en commun ouencore le recyclage. Si une activité a un impact en-vironnemental faible ou proche de la moyenne des

Source : Sycomore Asset Management

5L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 6: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

solutions disponibles sur le marché, sa CTEE équivautà 0%. Enfin, si son impact environnemental est négatif, elleest exclue. En résumé, seules les entreprises dont la CTEEest supérieure à 10% sont éligibles.

La recherche des activités alignées avec la transitionécologique et le rejet des activités indifférentes ou op-posées à celle-ci se sont avérés former une stratégiecréatrice de valeur. Deux ans après sa création, lebilan est positif. Sycomore Eco Solutions progresse deplus de 30%, soit deux fois la progression des indiceseuropéens sur la période.

La CTEE devient la Net Environmental Contribution(NEC)

Fort de ces succès, nous avons décidé d’élargir lechamp de la CTEE en la déclinant sur tous les inves-tissements de Sycomore AM et sur 3 indices de réfé-rence. La CTEE devient ainsi la Net EnvironmentalContribution (NEC). Elle apporte ainsi une véritablemesure du risque de transition et sert aussi bien àdétecter des fragilités avec des NEC négatives qu’àidentifier des potentiels de croissance pérenne avecdes NEC positives.

Illustration de la NECappliquée aux entreprisesalimentaires et spécialistesdes boissons

En résumé, grâce à la Net Environmental Contribution (NEC), nous concentrons nos investissements sur des seg-ments dynamiques et bénéficiant d’un alignement avec les évolutions actuelles et futures de la transition énergétiqueet écologique. Ces entreprises sont portées par des vents favorables et leurs missions positives, inspirantes et porteusesde sens, nourrissent la motivation de leurs collaborateurs. C’est également le cas de notre équipe de gestion et toutparticulièrement de celle qui collabore sur le fonds Sycomore Eco Solutions.

Page 7: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

LE NEC PLUSULTRA POURLA PLANÈTE

Le capital naturel, socle de toutes les résiliences

Il n’y a pas d’activité humaine prospère sans des éco-systèmes stables pourvoyeurs de services qui nousmaintiennent en vie chaque jour, nous les humains. Cesservices inventoriés mondialement par le MilleniumEcosystem Assessment en 2005 vont de la pollinisationpar les abeilles au cycle de l’eau en passant par lastabilité du climat.

ÀL

AD

ÉC

OU

VE

RT

ED

EL

’IS

R 7L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

by Jean-Guillaume PÉLADANGérant & Directeur de la stratégie Environnement

Page 8: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Sans capital naturel, pas de capital humain, pas decapital sociétal et encore moins de capital financier.Et ceux qui pensent naïvement, voire paresseusement,que la technologie va nous sauver, sont de moins enmoins crédibles face à la taille et à la multiplicité desdéfis à relever s’il fallait faire fonctionner artificielle-ment les services dispensés par les écosystèmes denotre bonne vieille planète. Oui, le capital naturel estcelui sans lequel aucune accumulation de vie et de sessous-produits, dont les civilisations humaines fontpartie, n’est possible. Il est par construction le soclede toute résilience.

La douloureuse impasse de l’économie classique

Cela reste pourtant encore une vérité qui dérange, carce constat, aujourd’hui si évident et si documentéscientifiquement, n’a pas encore pénétré le mondefermé des modèles économiques qui continue d’offrirdes prévisions fausses à un public fatigué. Il faut direque la théorie avait solidement verrouillé les portes,comme cet extrait saisissant du « Cours completd’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Sayen 1928 l’illustre : « Les ressources naturelles sontinépuisables, car sans cela, nous ne les obtiendrionspas gratuitement. Ne pouvant ni être multipliées niépuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences éco-nomiques ». Fin du ban : circulez, y’a rien à voir !

Sur le front du climat

Les nouvelles du front climatique sont mauvaises, lesphénomènes météorologiques extrêmes s’intensifient,

les records d’années les plus chaudes sont battus deplus en plus fréquemment et les prévisions de haussedes températures tournent plutôt entre +3 et 6°C en2100, induisant une augmentation du niveau des mersde deux mètres et des centaines de millions de réfugiésclimatiques. Ce constat était récemment résumé ainsipar Gaël Giraud, Chief Economist de l’Agence Fran-çaise de Développement : « Il est quasiment trop tardpour éviter un réchauffement climatique majeur à lafin du siècle », « ce sont les plus pauvres qui serontles plus exposés à ses conséquences et cela a déjàcommencé, en particulier en Afrique de l’Est et sur denombreuses îles ».

L’adaptation au changement climatique constitue déjàune réalité très concrète pour des populations entièreset pour les entreprises.

LE CAPITAL NATUREL ESTPAR CONSTRUCTION LE SOCLEDE TOUTE RÉSILIENCE

Source : La Banque Mondiale -http://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2013/06/19/what-cli-mate-change-means-africa-asia-coastal-poor

Page 9: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Une question de survie pour tous

N’en déplaise à Jean-Baptiste Say, il n’y a pas que l’ourspolaire médiatisé qui pleure sur sa banquise à la dérive,qui est menacée d’extinction. Les espèces économiquesqui ont entamé le chant du cygne sont nombreuses,telles les entreprises de l’industrie du charbon, du li-gnite, des sables bitumineux, du pétrole de schiste ouencore du papier. Et les prochains candidats sérieux semultiplient : élevage intensif, monoculture, nucléaire,pesticides, perturbateurs endocriniens, … La règle estadmise dans le monde économique : il faut s’adapterpour survivre, anticiper pour gagner, … et les millionsd’acteurs des secteurs déjà en transition savent parfai-tement pourquoi ils ont entamé une profonde transfor-mation de leurs activités, comme dans l’automobile,dans la production d’électricité ou de chaleur, … Ainsi,Toyota a mis au point sa Prius hybride dans les années90, Valeo a pris un virage vers les systèmes de contrôleélectrique des véhicules dans les années 2000, le pape-tier UPM Kymene entamait son plan de transformationen 2006, Renault a commercialisé ses premiers mo-dèles électriques en 2011, année où covoiturage.frchangeait son nom en Blablacar…

Notre solution pour agir et rendre des comptes

Issue de 2 ans et demi de travaux avec un nombre crois-sant de partenaires, la NEC est une nouvelle métriqueavancée de mesure de l’alignement stratégique d’uneactivité économique avec la transition écologique eténergétique. A partir de données physiques, elle fait laphoto à un instant donné de la contribution environne-mentale nette d’une activité et s’agrège au niveau d’uneentreprise, d’un portefeuille ou d’un indice. Elle se placesur une échelle de -100% à +100%, le milieu de l’échellereprésentant la moyenne de l’offre disponible mondia-lement sur chaque fonctionnalité étudiée. Elle permetà la fois de faire de la gestion active performante à im-pact environnemental positif, comme l’a démontré lefonds Sycomore Eco Solutions et du reporting d’impactenvironnemental dans la droite ligne des attentes del’article 173 de la loi française relative à la TransitionEnergétique pour la Croissance Verte.

Source : Sycomore Asset M

anagem

ent

9L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 10: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

LE

TW

EE

TIS

R

Sycomore AM@sycomoream

L’#eau douce, un #enjeu crucial pour la#biosphère : l’#agriculture absorbe 70%des besoins en eau douce sur la pla-nète #savewater #ecosolutions

Sycomore AM@sycomoream

Illustration de notre indicateur NEC - Net #Environmental Contribution - dans l'#industrie#alimentaire

Sycomore AM@sycomoream

Empreinte #eau : la production d’une#pizzaMargherita nécessite en moyenne1 300 litres d’eau .

Source : Water Footprint Networkhttp://waterfootprint.org/en/resources/interactive-tools/product-gallery/

Page 11: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Sycomore AM@sycomoream

Plus de 15 000 scientifiques de 184 payssignent un #appel contre la dégradationcatastrophique de l’#environnement .

Sycomore AM@sycomoream

En 2016, 13 fermes commerciales éoliennesen construction en #Europe, soit une foisterminées, autant de courant qu’un réacteurnucléaire à eau pressurisée de type EPR #energiepropre

Sycomore AM@sycomoream

Energie solaire photovoltaïque : les prix desmodules en baisse de 50% depuis 2013tandis que les capacités installées globalesx57 entre 2000 et 2015 #écologie

Sycomore AM@sycomoream

Objectif 2025 : réduire de 75% à 50% la partde l’#électricité d’origine nucléaire en France.« Difficile » à tenir selon le ministre de la#transition écologique et solidaire @N_Hulot

Source : Le Mondehttp://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/13/quinze-mille-

scientifiques-alertent-sur-l-etat-de-la planete_5214199_3244.html#D7JRUQWp09hyGsUM.99

La sculpture« Unbearable »,représentantun oursempalé surun pipeline,à Bonn,le 8 novembre.

PATRIKSTOLLARZ / AFP

Source : Sycomore AMhttp://www.sycomore-am.com/Notre-magazine/2017/03/351

-Coup-de-projecteur-sur-SIF-Holding

Source : AT Kearney Energy Transition Institutehttps://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/030823149190

-transition-ecologique-la-clef-du-succes-2127862.php

Source : Le Monde http://www.lemonde.fr/energies/video/2017/11/09/nicolas-hulot-et-le-nu-cleaire-en-france-nos-reponses-a-vos-questions_5212856_1653054.html

Sycomore AM@sycomoream

Selon l’#OMS, 23% de la mortalité mondiale serait liée à la dégradation de l’#environnement,soit 12,6 millions de personnes par an .

11L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Sycomore AM@sycomoream

Mercredi 2 août 2017. Depuis ce jour, l’#hu-manité vit à crédit : elle a consommé toutesles #ressources que la Terre peut produireen une année .

Source : Global Footprint Network & Le Mondehttp://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/01/a-compter-

du-2-aout-l-humanite-vit-a-credit_5167232_3244.html

Page 12: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Pascal CANFIN Directeur Général du World Wild Fund France

LE

S IN

TE

RV

IE

WS

LA FINANCEEN PREMIÈRELIGNE DE LATRANSITION

Ancien ministre délégué au Développement,Pascal Canfin est directeur général du WWFFrance, l’une des premières organisations deprotection de l’environnement au monde. Il estégalement membre du « High Level ExpertGroup on Sustainable Finance », Groupe d'Ex-perts de Haut Niveau sur la Finance durable,auprès de la Commission européenne.Diplômé de Sciences Politiques et de l’Univer-sité de Newcastle, Pascal Canfin est d’abordjournaliste chez Alternatives Economiques oùil se spécialise notamment sur la question dela responsabilité sociale des entreprises,avant d’être élu député européen. Au Parle-ment européen de juin 2009 à mai 2012, puis

de mai à juillet 2014, il négocie notamment plusieursprojets législatifs sur la réforme financière.

En mai 2012, Pascal Canfin est nommé ministre délé-gué au Développement dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. A cette fonction, il entend « faire de lasoutenabilité un impératif pour la politique françaisede développement ». Il fait évoluer les politiques de fi-nancement de projets de l’Agence Française de Déve-loppement et donne l’impulsion du premier projet de loid’orientation et de programmation sur le développementet la solidarité internationale.

Dans le cadre de la préparation de la COP21, PascalCanfin est Conseiller principal pour le climat du WorldResources Institute (WRI) et copréside la Commissionpour les financements innovants en faveur du climat,mise en place par le président de la République.

Page 13: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Les ONG jouent un rôle grandissant de stimulant etde vigilance sur de nombreux sujets. Quelle missions’est assignée le WWF vis-à-vis de la finance ?

L’objectif du WWF est de transformer les règles du jeudes marchés pour les rendre soutenables sur le planenvironnemental et cela inclut la finance. Noussommes persuadés que la finance constitue un vecteurde changement extrêmement puissant. Je vous invite àlire les écrits de Luc Boltanski1 sur la transformationdu capitalisme : il y souligne que le pouvoir d’un acteurest proportionnel à sa « liquidité », c’est-à-dire à sacapacité à s’engager et à se désengager, à s’investirailleurs. La finance de marché a une liquidité extrêmeet donc un pouvoir considérable. Elle constitue doncune cible prioritaire pour le WWF.

De plus, nous avons la chance de nous trouver enFrance, dans une configuration particulièrement favo-rable portée par les initiatives des pouvoirs publics,comme l’article 1732 ou le label TEEC, et par un éco-système dense d’acteurs engagés, comme l’illustre parexemple le lancement de Finance for Tomorrow dontle WWF fait partie. Autre exemple, la France a émispour 9 milliards d’euros d’obligations vertes souverainesen 2017, ce qui la place clairement en position de lea-der. Ce pas ouvre la voie à un nouveau paradigme.Heureusement, les initiatives ne se limitent pas unique-ment à la France ; la Commission européenne a lancéle High-Level Expert Group on Sustainable Financevisant à promouvoir une finance durable en Europe etqui doit livrer son rapport définitif fin 2017.

En tant que personnalité qualifiée, vous êtes juste-ment membre du High-Level Expert Group on Sus-tainable Finance de la Commission européenne.Quel pourrait être l’impact de ses travaux ?

Ils ont déjà eu un impact, car les recommandationspréliminaires publiées en juillet 2017 ont nourri lespropositions législatives de la Commission euro-péenne afin d’incorporer les risques liés à l’environ-nement, au climat et à la durabilité dans les mandatsdes 3 agences européennes3 qui supervisent lesbanques, les assurances et les marchés financiers. Deplus, via le groupe de travail européen sur les publica-tions liées au climat ou TCFD4, l’idée d’un article 173européen fait son chemin. Deux grands principes gou-vernent ces avancées :• Mesurer : c’est la première étape indispensable ; pourgérer le risque climatique, il faut d’abord le quantifieret le suivre ;

• Aligner : il s’agit ensuite de favoriser progressivementl’orientation des flux financiers vers les solutions etnon plus vers les investissements qui génèrent le plusd’externalités négatives.

1 Sociologue français né en 1940, Luc Boltanski a notamment publié sur la transformation du capitalisme Le nouvel esprit du capitalisme, rédigé avec Ève Chiapelloen 1999 et Enrichissement, une critique de la marchandise, avec Arnaud Esquerre en 2017.2 Article de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte votée le 17 août 2015 et entré en vigueur fin 2015.3 Autorité Bancaire Européenne, Autorité Européenne des Assurances et de Pensions Professionnelles et Autorité Européenne des Marchés Financiers.4 Task Force on Climate-related Financial Disclosures.

LA FINANCE CONSTITUEUN VECTEUR DE CHANGEMENT

EXTRÊMEMENT PUISSANTSource : Com

mission européenne

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/170713-

sustainable-finance-report_en.pdf

13L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 14: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Les initiatives d’alignement avec les scénarios à 2°C sontde plus en plus nombreuses. 320 grandes entreprisesdans le monde ont rejoint l’initiative, Science-Based Tar-get, dans laquelle elles travaillent sur ce que signifie pourelles un monde à 2 degrés. Le WWF les accompagned’ailleurs parfois directement pour définir leur propre tra-jectoire compatible avec les 2°C. Au niveau des Etats,l’adoption par la Suède et la France, par exemple, d’unobjectif de neutralité carbone, à horizon 2045 et 2050 res-pectivement, constitue une bonne illustration d’un aligne-ment avec l’objectif clé de l’accord de Paris.

Pour conclure sur le HLEG, d’autres propositions ontété transmises à la Commission et pourraient débou-cher dès le sommet sur le climat organisé à Paris, le12 décembre, par le président de la République.

Le 30 juin 2017 était la date limite de publicationdes reportings demandés par l’article 173 de la loifrançaise sur la transition énergétique pour la crois-sance verte. Le panorama des publications est trèshétérogène et peu pédagogique. Quel premier bilantirez-vous de l’article 173 ?

Le WWF a entrepris cette année d’examiner les réponsesfournies par les assureurs. Je vous invite à lire ce quenous avons publié sur le sujet fin novembre 2017. Enbref, si certains assureurs ont affiché un travail d’aligne-ment avec les 2°C, ce qui constitue une réelle avancée enmatière de reporting, un travail important de vulgarisationreste à faire pour éclairer le citoyen.

Ce numéro de notre lettre ISR est consacré à l’impactenvironnemental des entreprises et à sa mesure parles investisseurs. Quel rôle peuvent jouer ces me-sures d’impact ?

Elles sont déterminantes. Concernant la finance de marché,par exemple, il serait intéressant de connaître les types d’éco-nomie que financent les indices boursiers : quand j’achète unproduit aligné sur le CAC 40, est-ce que j’achète un monde à2, 3 ou 4 degrés de réchauffement climatique ? Aujourd’hui,cette information n’est pas disponible de manière transpa-rente. Je pense que si l’on demandait explicitement aux épar-gnants s’ils souhaitent investir leur épargne dans un mondeà 2 degrés de réchauffement ou dans un monde à 5 degrés,une part significative préfèrerait le monde à 2 degrés, ce quiconduirait à une changement important de l’allocation del’épargne et donc de l’accès au capital. Tant que la gestion in-dicielle, dite « passive », restera imperméable aux critèresd’impacts environnementaux, elle ne pourra pas, parconstruction, participer à la réorientation des flux financiers.

De plus, les entreprises cotées ne représentent qu’une partiede l’économie, il ne faut pas l’oublier !Beaucoup d’activitéspeu intensives en carbone comme l’éducation, la santé et lesservices à la personne se trouvent dans le non coté et le nonmarchand. Ainsi l’univers coté est sur-carboné et particuliè-rement non aligné avec les objectifs de durabilité. D’où l’im-portance de faire changer cela rapidement car nous sommesengagés dans une course contre la montre sur le climat.

TANT QUE LA GESTION INDICIELLE,DITE « PASSIVE », RESTERA

IMPERMÉABLE AUX CRITÈRESD’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX,

ELLE NE POURRA PAS, PARCONSTRUCTION, PARTICIPER À LA

RÉORIENTATION DES FLUX FINANCIERS.

Page 15: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Depuis votre nomination à la tête du WWF Franceen janvier 2016, quels changements marquantsavez-vous observés ?

Outre les dynamiques évoquées, ce qui me frappe le plusest l’accélération des basculements dans les comporte-ments quotidiens. Nous avons publié en octobre dernierune enquête Ifop avec le Parisien5 sur la consommationdes Français. A la question « Vous personnellement, vousarrive-t-il d’acheter des aliments ‘bio’ ? », la réponse desFrançais a radicalement changé en 20 ans : le 65% de «rarement ou jamais » est devenu 38%. Le comportementmajoritaire a désormais basculé en faveur du bio en ré-pondant « souvent ou de temps en temps » pour 62% !

Enquête Ifop avec le Parisien sur la consommation des Français - Octobre 2017.Réponse à la question : « Vous personnellement, vous arrive-t-il d’acheter des aliments ` bio´ ? »

Nous partageons ce constat encourageant avec les en-treprises avec lesquelles nous travaillons et leur mes-sage est clair, le changement de paradigme vers unealimentation plus saine et plus écologique est enmarche et il s’accélère !

Enfin, ces basculements sont à l’œuvre dans de nom-breux autres domaines, comme la mobilité ou encorel’énergie. Ils ouvrent une nouvelle ère !

5 Cf. lien : http://awsassets.wwfffr.panda.org/downloads/171010_sondage_wwf_ifop_agriculture.pdf

TOTAL Souvent / De temps en temps

• Tres souvent

• De temps en temps

TOTAL Rarement / Jamais

• Rarement

• Jamais

TOTAL

35

7

28

65

26

39

100

33

8

25

67

23

44

100

41

6

35

59

37

22

100

47

11

36

53

33

20

100

62

Ensemble desFrançais13-14 Août

1998(%)

Ensemble desFrançais17-18 Oct.

2000(%)

Ensemble desFrançais20-21 Fév.

2008(%)

Ensemble desFrançais15-17 Juin

2001(%)

Ensemble desFrançais3-4 Oct.20175

(%)

19

43

38

26

12

100

15L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 16: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Henri POUPART-LAFARGE Président-directeur général Alstom

SURLA VOIED’UNEMOBILITÉDURABLE

Henri Poupart-Lafarge est Président-direc-teur général d’Alstom. Henri était égalementPrésident d'Alstom Transport et Vice-Prési-dent Exécutif d’Alstom depuis 2011 jusqu’à cequ’Alstom soit recentré sur le transport.

En 2010, Henri Poupart-Lafarge a été nomméVice-Président Exécutif et Président d'AlstomGrid. D'octobre 2004 à juin 2010, il a été Direc-teur financier d'Alstom et membre du Comitéexécutif. De 2000 à 2004, il a occupé la fonctionde Senior Vice-Président de la Finance pour leSecteur Transmission et Distribution. Il a rejointAlstom en 1998.

Henri Poupart-Lafarge a débuté sa carrière en 1992 ausein de la Banque mondiale à Washington, avant d'en-trer au ministère de l'Économie et des Finances fran-çais en 1994.

Henri Poupart-Lafarge est diplômé de l'École Poly-technique, de l'École nationale des Ponts et Chausséeset du Massachussetts Institute of Technology (MIT).

Page 17: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Dans la métrique développée par Sycomore AM,Alstom ressort avec une NEC maximale de +100%*,c’est-à-dire une éco-solution dans la mobilité despersonnes et des marchandises aux côtés du véloet de la voiture en partage. En êtes-vous étonné ?

Intrinsèquement, le train émet moins de dioxyde de car-bone et de particules que d’autres moyens de transporttels que l’automobile, rapportés au passager.kilomètreou à la tonne.kilomètre. Je ne suis donc nullement sur-pris qu’Alstom ressorte comme une éco-solution, maisj’y apporterais deux compléments.

D’une part, le nombre de trains au diesel en circulationreste encore élevé dans de nombreux pays : cela poseproblème lorsqu’ils opèrent sur de grandes portions delignes non électrifiées, comme on l’observe en Alle-magne. Etant donné que l’électrification des lignes coûtecher, le train à hydrogène constitue une alternative audiesel. A cet égard, Alstom figure parmi les pionniersdans le développement des trains à hydrogène « vert »,avec la solution Coradia iLint1, opérationnelle et offrant600 kilomètres d’autonomie.

D’autre part, l’empreinte au sol des infrastructures detransport est un paramètre important de l’évaluation en-vironnementale. A titre d’illustration, aujourd’hui à Paris,les automobiles représentent 7% des déplacements et77% d’occupation de l’espace public2 tandis que les mé-tros ont été installés en sous-sol. Il est facile d’imaginerqu’un regain d’espace ouvre la voie à plus d’espacesverts en ville. Il y a là un réel enjeu pour les villes de de-main. Ainsi, les métros ou les tramways, à l’instar dusystème intégré Attractis3, s’avèrent beaucoup plus éco-nomes en consommation d’espaces urbains.

Enfin, au-delà des émissions de gaz et de la consom-mation d’espace physique induites par nos solutions,nous continuons bien sûr à minimiser encore davantagel’intensité énergétique de la fabrication de nos trains.

Quelle est la réflexion menée par Alstom face auxenjeux liés au réchauffement climatique ?

En premier lieu, comme évoqué précédemment, nouscherchons des solutions pour atténuer le changementclimatique. Mais aujourd’hui, la question est aussi des’adapter face à ce changement. En ce sens, la BanqueMondiale ouvre la voie et entraîne d’autres acteurs dansson sillage : nous devons à présent détailler, de façonsystématique, la résilience de nos systèmes face à desscénarios d’élévation du niveau des océans, pour tousles projets financés par l’organisation et pour un nombrecroissant d’organismes financiers multilatéraux.

A ce sujet, j’ai été marqué par la réponse concrète pro-posée par la municipalité de New York pour son métro,ce dernier ayant été ravagé par le passage de l’ouraganSandy en 2012 et certaines stations étant encore fer-mées il y a peu. Pour éviter que des incidents de cetteampleur ne se réitèrent, une analyse de la situation a étémenée. Bilan : comme il est impossible de rendre lemétro totalement étanche, en cas de nouvelles inonda-

Source : Coradia iLint - Crédits : Alstom / Anne-Sophie Wittwer

* En se basant sur les émissions de gaz à effet de serre et les polluantsde l’air rapportés au passager.kilomètre et au tonne.kilomètre,

17L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 18: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

tions, ses installations électriques devront déménager.Ainsi, les premiers étages d’immeubles à proximité desstations ont été investis pour y installer les armoiresélectriques nécessaires au fonctionnement du métro.Si les ouragans se font de plus en plus récurrents, lesdégâts seront, eux, nettement moindres que ceux pro-voqués par le passage de Sandy.

Alstom et plus généralement le transport ferroviaireapparaissent ainsi bien alignés avec les objectifs dela transition écologique et énergétique, ce qui rendvos perspectives plus résilientes. Qui pourrait mena-cer cette position ? Quelles autres modes de transportou solutions pourraient vous concurrencer demain(hyperloop, …) ?

A l’inverse du secteur de l’énergie qui a vu défiler desmodes de production aux technologies très variées, l’in-dustrie du transport s’est renouvelée de façon bien pluslimitée. Depuis son invention, rien n’a été trouvé de mieuxque le transport sur roue, acier contre acier. Je ne croisdonc pas qu’un autre mode de transport puisse supplan-ter le train. A mon sens, la vraie limite du transport fer-roviaire réside dans la « non-mobilité » ou immobilité etnos prochains concurrents sont les opérateurs télécoms.

Et si à l’heure actuelle, la mobilité ne cesse de croîtreet qu’elle ne souffre pas de politiques allant à son en-contre, comme l’énergie a pu en pâtir, cette croissanceatteindra forcément un pic dans le futur.

La transition écologique et énergétique vous offre-t-elle d’autres opportunités ?

A l’ère de la globalisation des enjeux de mobilité, au-cune ville ne peut faire l’économie d’une réflexion surces sujets, à la fois pour des questions environnemen-tales mais aussi pour des questions d’encombrementphysique. Dans sa stratégie, Alstom a choisi d’être unacteur global et cherche à ancrer sa présence partoutdans le monde. D’où l’intérêt de notre rapprochementavec Siemens.

Ensuite, les systèmes ferroviaires n’ont pas beaucoupévolué quand les autres modes de transport se trans-forment rapidement, à l’instar de l’automobile au tra-vers des modèles hybrides et électriques. Les défis dela mobilité sont cruciaux, nous ne pouvons plus nouspermettre d’optimiser chaque mode de transport defaçon isolée. Il faut désormais penser en termes de« système complet », pointant vers des solutions clésen main globales pour les villes. Par exemple, nousavons récemment présenté notre centre de contrôlemultimodal à Montréal, celui-ci pouvant assurer à lafois la gestion du trafic du métro, celle des bus, maisaussi la présence des forces de l’ordre, les itinérairesdes ambulances, etc.

À MON SENS, LA VRAIE LIMITEDU TRANSPORT FERROVIAIRE RÉSIDEDANS LA « NON-MOBILITÉ »OU IMMOBILITÉ ET NOS PROCHAINSCONCURRENTS SONTLES OPÉRATEURS TÉLÉCOMS

Source : Centre de contrôle (ALS060 CS 2214) - Crédits : Alstom Transport/ TOMA - C.Sasso

Page 19: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

De plus en plus d’investisseurs disent s’intéresserà l’impact environnemental de leurs investisse-ments, notamment en France, sous l’effet de l’article173 de la loi sur la Transition Energétique pour laCroissance Verte, et dans la dynamique de la COP21,le ressentez-vous côté émetteur ?

S’il y a un changement de comportement à noter au-tour des questions environnementales, il émane avanttout de nos clients. Aujourd’hui, nous avons une équipequi s’occupe spécifiquement du volet environnementaldans nos appels d’offres et celle-ci ne fait que se ren-forcer. Du côté des investisseurs, le changement estencore peu perceptible, mais nous observons desmarques d’intérêts en particulier de la part de gérantsthématiques. Nous participons à de plus en plus deconférences et d’entretiens ciblés sur ces enjeux. De-puis deux ans, Alstom s’est recentré sur le transport.De facto, notre positionnement d’acteur de la mobilitédurable suscite davantage d’attention de la part desinvestisseurs orientés vers l’ESG et l’investissementresponsable.

1 http://www.alstom.com/fr/press-centre-francais/2016/9/alstom-devoile-son-train-zero-emission-le-coradia-ilint-au-salon-innotrans/2 Source : Mairie de Paris.http://immobilier.lefigaro.fr/article/sept-places-emblematiques-de-paris-vont-etre-reamenagees_e8989cb6-e38d-11e5-9c99-0daa01a1e3b6/?pagination=103 http://www.alstom.com/fr/products-services/product-catalogue/systemes-ferroviaires/systemes/produits/attractis-solution-de-tramway-integree/

Or, historiquement le transport ferroviaire s’est construitde manière assez isolée. Il doit sortir de cet isolementpour être capable de proposer des solutions agiles demobilité multimodales. C’est là une formidable oppor-tunité pour notre activité ainsi que l’un des grands en-jeux de notre fusion avec Siemens. L’idée sous-jacente :avoir une force de frappe plus importante dans nostechnologies mais aussi dans notre manière d’opérer.Ainsi, nous pourrons construire des partenariats fortsavec les autorités des villes, voire même avec des so-lutions telles que Waze, pour permettre d’orienter lesflux de mobilité de façon plus intelligente et plus fluidepour tous, y compris à la sortie d’un match de football !

Source : Alstom

19L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Source : Tramway en région parisienne (ALS144 PE 304) - Crédits : ALSTOMTransport / TOMA – P. Eranian

Page 20: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Jean-Philippe HERMINEDirecteur Plan et Stratégie Environnement de Renault

et PDG de Renault Environnement

LA PROFONDETRANSFORMATIONDU SECTEURAUTOMOBILE

Diplômé en 1987 de l’Ecole Nationale Supé-rieure de Géologie de Nancy, Jean-PhilippeHermine intègre alors une équipe de cher-cheur au Nord de la Suède travaillant sur lesglaciers de l’Arctique et Antarctique.

En 1992, il part aux Etats-Unis pour dévelop-per une spécialité dans le domaine naissantdes pollutions industrielles des sols et nappesphréatiques au sein du plus important bureaude conseil en Environnement CH2M Hill.

Il intègre ensuite la filiale parisienne duGroupe pour y développer l’activité d’auditsenvironnementaux dans le cadre d’opérationsde cession/acquisition.

Il entre chez Renault en 1996 pour piloter l’ensembledes audits environnementaux dans le cadre des re-structurations et transactions du Groupe (RVI, Volvo,Dacia, Samsung…)

En 2009, il est nommé chef du service Energie, Hygiène,Sécurité et Environnement pour l’ensemble des sitesindustriels du Groupe Renault dans le monde.

Depuis le 1er juillet 2011, il occupe les fonctions deDirecteur Stratégie Plan Environnement de Renaulten charge de définir et mettre en œuvre la politiqueenvironnement du Groupe en matière de produits, deproduction et pour l’ensemble des marques et activi-tés. Il est également PDG de Renault Environnement,une holding gérant les participations de Renault danstrois filiales dans le domaine du recyclage.

Page 21: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Dans la métrique développée par Sycomore AM,le groupe Renault-Nissan ressort avec une NECpositive nettement au-dessus de la moyenne* desconstructeurs automobiles, devant BMW et VW, maisderrière Toyota et PSA. En êtes-vous étonné ?

Je ne suis ni étonné que l’alliance Renault-Nissan res-sorte avec une NEC positive ni étonné qu’elle figuredans le trio de tête. Ce résultat est conforme auconsensus à l’aune de ces grands enjeux ; il ne peut quevarier légèrement selon les évaluations en fonction deshorizons (court terme ou moyen terme) ou des enjeux(climatiques, émissions de polluants, etc.) privilégiés.

Notre ADN consiste à développer des solutions techno-logiques abordables en rupture. Ainsi, Renault-Nissans’est positionné très tôt sur le véhicule électrique, tandisque le reste du secteur n’y croyait pas nécessairement.

Au cours des dix dernières années, nos investissementsont été fléchés dans ce sens, nous procurant une lon-gueur d’avance significative.

Notre offre propose aujourd’hui une gamme complètede véhicules électrifiés et celle-ci est amenée à s’élargir,d’une part dans le domaine des véhicules commerciauxlégers et d’autre part avec des produits spécifiquesadaptés aux différentes géographies. Nous bénéficionsdéjà d’un retour d’expérience sur l’électrique et noustravaillons pour améliorer sans cesse nos procédés in-dustriels dans la fabrication de moteurs.

En outre, notre dernier plan stratégique à 6 ans, publiéle 6 octobre dernier, est très ambitieux en matièred’électrification. Toutes les annonces récentes confir-ment cette stratégie de leadership dans le tout électrique,à l’échelle mondiale pour l’Alliance Renault-Nissan età l’échelle européenne pour Renault.

Gamme Renault Z.E. véhicules électriques

Source : Groupe Renault - Crédits : © Renault Marketing 3D-Com

merce

* En se basant sur les émissions de gaz à effet de serre et les polluants de l’air rapportés au passager.kilomètre et au tonne.kilomètre,

21L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 22: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

Source : www.alliance-2022.com (Renault | Nissan | Mitsubishi)

D’ailleurs, les synergies entre les plateformes de Re-nault et de Nissan vont se renforcer, ce qui fera de l’Al-liance Renault-Nissan le producteur de véhiculesélectriques le plus important au monde. Ces nouveauxéléments n’ont probablement pas été pris en comptedans notre notation, j’ai donc bon espoir que notre NECprogresse encore.

Plusieurs constructeurs ont dû faire face à de nom-breux questionnements sur le niveau de pollutionréel des véhicules mis sur le marché. La montée enpuissance de la transition écologique et énergé-tique va continuer à nourrir ces interrogations. Faceà ces transformations en marche, Renault a notam-ment amorcé très tôt un virage stratégique vers levéhicule électrique. Ces transformations consti-tuent-elles des menaces ou des opportunités ?

Notre dernier plan stratégique démontre bien notreconfiance ainsi que notre engagement dans l’électrifica-tion de la mobilité. Compte tenu également de l’orien-tation favorable des politiques publiques, l’industrieautomobile fait face à un profond changement de para-digme. Ayant déjà pris le virage stratégique du véhiculeélectrique, la nouvelle Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi s’y trouve plutôt bien placée. Pour nous, latransition écologique et énergétique constitue, sans nuldoute, une opportunité. A l’horizon du plan stratégique,soit d’ici à 2022, l’objectif de Renault est d’électrifier50% de son offre. Cela signifie proposer de multiplesgammes d’électrification en fonction des usages : depuisdes solutions hybrides classiques ou « plug-in » à desmoteurs électrifiés. Et ce, à l’échelle mondiale pour l’al-liance Renault-Nissan et dans des proportions certaine-ment supérieures au niveau européen ou en Chine oùles attentes sont clairement plus importantes.

De plus, nous nous sommes fixés des objectifs très am-

Schémaet quelques chiffres

clés de l’alliance 2022Renault | Nissan | Mitsubishi

Page 23: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

utilisations stationnaires pour leur deuxième vie en ser-vant de tampon, stockeur d’électricité par exemple pourgérer l’intermittence de la production d’électricité d’ori-gine éolienne ou solaire. La batterie d’une voiture peutdonc créer plus de valeur pour le client et pour leconstructeur que la simple propulsion électrique du vé-hicule.

La démarche d’analyse de cycle de vie (ACV) est large-ment utilisée par notre Groupe pour comparer les im-pacts des différents véhicules : les gains apportés par lesvéhicules électriques sont clairs (à l’instar de l’ACV dumodèle Fluence ZE). L’ACV montre aussi les voies de pro-grès pour poursuivre la réduction de l’empreinte carbonede l’écosystème de mobilité (décarbonisation du mixélectrique, économie frugale et circulaire des ressources,économie de la fonctionnalité de la batterie, etc.).

*https://group.renault.com/engagements/environnement/politique-environnementale/

bitieux concernant le développement de la connectivité,allant jusqu’au véhicule autonome, dont les premièresversions devraient être mises en circulation au débutdes années 2020. Nous visons même le déploiementd’une flotte de taxis autonomes électrifiés en 2022,Renault-Nissan agissant alors en qualité d’opérateurde services.

La transition écologique et énergétique vous offre-t-elle d’autres opportunités ?

Oui, il en existe de nombreuses. Avec le développementde la voiture électrifiée, il y a un besoin de services derecharge intelligents et de nouvelles interactions avecles réseaux électriques. Les batteries peuvent offrir des

Écosystème du véhicule électrique Renault

Source : Groupe Renault - Crédits : © Publicis Net Intelligenz

23L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 24: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

De plus en plus d’investisseurs disent s’intéresserà l’impact environnemental de leurs investisse-ments, notamment en France, sous l’effet de l’arti-cle 173 de la loi sur la Transition Energétique pourla Croissance Verte, et dans la dynamique de laCOP21, le ressentez-vous côté émetteur ?

J’observe que les investisseurs s’intéressent de plus enplus à la décarbonisation et de manière générale, ils sa-vent que les questions environnementales sont centralespour le secteur automobile. Ils regardent, par exemple,la part de nos investissements de Recherche & Déve-loppement destinée aux enjeux environnementaux (plusde 50% pour Renault), ils sont attentifs à notre stratégieet à notre conformité à la législation européenne surles émissions moyennes des véhicules vendus. Ce phé-nomène est nettement perceptible chez les investisseursdepuis 3 ans.

Qu’est-ce qui a le plus changé selon vous dans vosmétiers depuis 10 ans ?

Tout le monde s’accorde à dire que le secteur automobilevit plusieurs transformations en même temps. D’unepart, le modèle central B2C (business to consumer) re-cule devant de nouveaux usages et les clients finauxsont plus demandeurs d’intermodalité et de flexibilité ;ils sont moins intéressés par la propriété du véhicule :la nature de la demande se transforme profondément.D’autre part, la transition écologique et la digitalisationintroduisent de nouvelles règles du jeu. Je suis frappépar le regain d’intérêt que les jeunes expriment pour lesecteur automobile qu’ils perçoivent à juste titre commeun domaine en pleine transformation, riche en défis eten opportunités.

J’OBSERVE QUE LES INVESTISSEURSS’INTÉRESSENT DE PLUS EN PLUSÀ LA DÉCARBONISATIONET DE MANIÈRE GÉNÉRALE,ILS SAVENT QUE LES QUESTIONSENVIRONNEMENTALES SONTCENTRALES POUR LE SECTEURAUTOMOBILE.

Page 25: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

L’ISR BY SYCOMOREEMPREINTEESG-CNotre analyse ESG s’appuie sur une compré-hension approfondie de critères extra-finan-ciers selon cinq thèmes : Suppliers & society,People, Investors, Clients, Environment. Sonobjectif, complémentaire à l'analyse financière,est d’apporter une information qui permetd’affiner l’analyse risques / opportunités desentreprises à moyen et long termes.

Sycomore AM intègre les enjeux ESG detoutes les entreprises dans leur prime derisque. L’ensemble de l’univers d’investissement

NOTE ESG RÉPARTITION DES VALEURSSELON LES NOTES ESG

FONDS Note ESG (sur 5)

FRANCECAP 3.2SHARED GROWTH 3.3EUROPEAN RECOVERY 3.1SÉLECTION PME 3.4PARTNERS 3.0SÉLECTION CRÉDIT 3.0SÉLECTION RESPONSABLE 3.5ECO SOLUTIONS 3.4HAPPY@WORK 3.6EURO STOXX 3.1

Données au 31.10.2017. La performance des FCP peut s’expliquer en partie par les indicateurs ESG des valeurs en portefeuille sans que ceux-ci soient seuls déterminants de l’évolution de cetteperformance. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les FCP n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital.Avant d’investir, consultez au préalable le DICI des OPCVM disponible sur notre site www.sycomore-am.com.

LA

LIB

ER

DA

NS

L’E

NG

AG

EM

EN

T

est analysé à travers un modèle d’analyse propriétaire, in-tégré à l’outil de valorisation financière.

Construit en interne, ce modèle de notation est constituéde 80 critères. Il intègre essentiellement les donnéesbrutes des entreprises et est affiné à travers des rencon-tres régulières avec le management et des visites de site.A l’issue de cette analyse, chaque entreprise obtient unenote allant de 1 à 5.

L’empreinte ESG reflète les caractéristiques de chaquefonds en termes de développement durable et offre uneinformation supplémentaire.

Les fonds de Sycomore AM indiquent depuis 2015 la me-sure de leur empreinte carbone. Cet indicateur a pourobjectif de comparer, pour un million d’euros investis,l’empreinte carbone d’un fonds par rapport à son indicede référence (en tonnes équivalent CO2/an). Le périmètrepris en compte pour le calcul des émissions comprendles scopes 1, 2 et une partie du scope 3. Il ne prend pasen compte la totalité des émissions induites ou évitées parl’entreprise.

25L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 26: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

LES DERNIÈRES RENCONTRES ESG

10 MEILLEURES NOTES EN PORTEFEUILLE

Note ESG(sur 5)

UPM KYMMENE 4.0SEB 3.9DIRECT ENERGIE 3.8KAUFMAN & BROAD 3.6CELLNOVO 3.5ONTEX 3.5EIFFAGE 3.4SMITH AND NEPHEW 3.4FOCUS HOME INTERACTIVE 3.4SODEXO 3.3

Note ESG(sur 5)

DELFINGEN 3.3KORIAN MEDICA 3.3ACCOR 3.3BIOCARTIS 3.2SOUTHWEST AIRLINES 3.1ADESSO 3.1HEINEKEN 3.1ORSERO 3.0SES GLOBAL 3.0ROYAL DUTCH SHELL 1.9

Données au 31.10.2017

VALEURS Note ESG(sur 5)

LEGRAND 4.1SCHNEIDER ELECTRIC 4.1TARKETT 4.0UPM KYMMENE 4.0ADIDAS 3.9

VALEURS Note ESG(sur 5)

AIR LIQUIDE 3.9ASML 3.9EDENRED 3.9HALMA 3.9LENZING 3.9

Page 27: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

L’ISR BY SYCOMORENOTREGESTION

Données au 31.10.2017. La performance des FCP peut s’expliquer en partie par les indicateurs ESG des valeurs en portefeuille sans que ceux-ci soient seuls déterminants de l’évolution de cette performance. Lesperformances passées ne préjugent pas des performances futures. Les FCP n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital. Avant d’investir, consultez au préalablele DICI des OPCVM disponible sur notre site www.sycomore-am.com.

L’ISR BY SYCOMORENOTREGESTION

NOTES ESG & ÉMISSIONS DE CARBONE

ENVIRO

NNEM

ENT

SOCIAL

CARB

ONE

GOUV

ERNA

NCE

27L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Page 28: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

SYCOMORE SÉLECTION RESPONSABLE

Une sélection responsabled’entreprises, conformeaux principes de développementdurable

SYCOMORE SÉLECTION CRÉDIT

Une sélection responsabled’obligations d’entrepriseseuropéennes sans conditionde rating (IG, HY et NR)ou de taille de capitalisation

PERFORMANCE DEPUIS CREATION (24.01.2011)

Perf. 1 an : 24.1%Vol. 1 an : 9.5%

PERFORMANCE DEPUIS CREATION (05.12.2012)

Perf. 1 an : 5.0%Vol. 1 an : 1.0%

Depuis 2011 Depuis 2016

Depuis 2013 Depuis 2016 Depuis 2016

Sources : Sycomore AM, Factset. Données au 31.10.2017, Parts I. *TR = Dividendes réinvestis. NR = Net Return. La performance des FCP peut s’expliquer en partie par les indicateurs ESG des valeurs enportefeuille sans que ceux-ci soient seuls déterminants de l’évolution de cette performance. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les FCP n’offrent aucune garantie de rendementou de performance et présentent un risque de perte en capital. Avant d’investir, consultez au préalable le DICI des OPCVM disponible sur notre site www.sycomore-am.com.

Page 29: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

SYCOMORE HAPPY@WORK 1

Une sélection responsabled’entreprises favorisantle bien-être au travail

SYCOMORE ÉCO SOLUTIONS

Une sélection responsabled’entreprises innovantes,anticipant les enjeuxenvironnementaux

Perf. 1 an : 20.4%Vol. 1 an : 7.2%

PERFORMANCE DEPUIS CREATION (31.08.2015)

Perf. 1 an : 27.0%Vol. 1 an : 8.8%

Depuis 2011 Depuis 2016

Sources : Sycomore AM, Factset. Données au 31.10.2017, Parts I. *TR = Dividendes réinvestis. NR = Net Return. La performance des FCP peut s’expliquer en partie par les indicateurs ESG des valeurs enportefeuille sans que ceux-ci soient seuls déterminants de l’évolution de cette performance. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les FCP n’offrent aucune garantie de rendementou de performance et présentent un risque de perte en capital. Avant d’investir, consultez au préalable le DICI des OPCVM disponible sur notre site www.sycomore-am.com.

1 Compartiment de la « Sycomore Fund Sicav » (Luxembourg) PERFORMANCE DEPUIS CREATION (06.07.2015)

29L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

Depuis 2016Depuis 2016

Page 30: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

SYC

OM

OR

EA

SS

ETM

AN

AG

EM

EN

T

UNE SOCIÉTÉ DE GESTIONENGAGÉE

*Données au 31

.10.20

17.

UNE CONTRIBUTION AUX RÉFLEXIONS DE PLACE

Créée en 2001 et détenue majoritairement par ses associés fondateurs et ses salariés

Une véritable expertise sur les entreprises cotées

Une culture de performance fondée sur une gestion active

Une équipe de 59 personnes parmi lesquelles 7 spécialisées sur l’ESG

Une expertise reconnue, récompensée par Fitch Ratings depuis 2008avec le Rating “High Standards”

Page 31: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

NOS ENCOURS ISR : 2 653 M €Évolution des encours ISR (en M €)

31L’ISR WAY - NEC PLUS ULTRA

LESPLUS

Une recherche ESG PROPRIÉTAIRE

Un MODÈLE D’ANALYSE essentiellement alimentépar des données brutes publiées par les sociétés

Un DIALOGUE CONSTRUCTIF permanent avec les équipesen charge du développement durable et de la communication financière des entreprises

Une APPROCHE ISR DE CONVICTION reconnue par le Label Novethic depuis 2011et les pouvoirs publics depuis 2016

Un véritable ENGAGEMENT auprès des principaux acteursde la sphère ISR : PRI, CDP, French-SIF (FIR), SFAF, ministères, académiques

Une équipe dédiée de 7 personnes spécialisées dans laRECHERCHE ESG

*Don

nées

au

31.1

0.20

17.

Page 32: L’ ISR WAY - sycomore-am.com · comme cet extrait saisissant du « Cours complet d’économie politique pratique » de Jean-Baptiste Say en 1928 l’illustre : « Les ressources

L’IS

RW

AY

Document publié par la société Sycom

ore Asset M

anagem

ent. Toute reproduction, mêm

e partielle, interdite©Novembre2017

14 avenu

e Ho

che 75

008 Pa

riswww.sycom

ore-am

.com

by

SY

CO

MO

RE

AS

SE

TM

AN

AG

EM

EN

T