l' oh

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Édité par le Conseil général du Val-de-Marne - Imprimé sur papier recyclé avec des encres végétales Imprimerie Grenier - Mars 2011 Conseil général du Val-de-Marne Direction de la Communication Festival de l’Oh ! Les Mardis de l’eau Du 29 mars au 19 juin 2011 RENCONTRES AVEC LE GANGE Tous les mardis Accueil du public à 19h Début de la soirée à 19h30 (sauf 24 mai) Entrée libre

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Mar

s 20

11

Conseil général du Val-de-MarneDirection de la CommunicationFestival de l’Oh !

Les Mardis de l’eau Du 29 mars au 19 juin 2011

RencontResavec Le GanGe

tous les mardis

Accueil du public

à 19h

Début de la soirée

à 19h30

(sauf 24 mai)

Entrée libre

Les Mardis de L’eau aux couLeurs du GanGeTrois mois, douze mardis, neuf villes, pour

connaître et comprendre le fleuve le plus

sacré de l’Inde, mais aussi l’un des plus

pollués au monde : le Gange. De mars à

juin 2011, l’Upedd vous convie à un voyage

vers un sous-continent touché lui aussi

par un aveuglement productiviste, où les

enjeux environnementaux apparaissent

désormais explosifs. Un voyage à travers

des représentations : les nôtres, qui

demandent à être bousculées, les leurs,

qui redonnent du sens au sacré et portent

l’eau en adoration. Un voyage qui donne

à voir des pratiques et des cultures où le

« marchand » semble dérisoire.

À travers des conférences et des films

documentaires, chercheurs, leaders commu-

nautaires et/ou spirituels apportent un

éclairage sur la profondeur de la culture

hindoue, sur des expériences de combat, et

en définitive vous proposent une rencontre

avec l’Inde d’aujourd’hui.

calendrier29 mars – Choisy-le-RoiSoirée cinéma : Des sources du Gange à Bénarès et Jothiammal Nagar p. 4-5

5 avril – Bonneuil-sur-Marne« L’eau, le propre et le sale », Georges Vigarello p. 6-7

12 avril – Créteil« L’eau, le pur et l’impur », Ravinder Kaur p. 8-9

19 avril – Champigny-sur-Marne« Quelles techniques d’assainissement pour un fleuve sacré ? », Perrine Vincent p. 10-11

26 avril – Vitry-sur-Seine« La tradition séculaire du captage des eaux de pluie », Anupam Mishra p. 12-13

3 mai – Choisy-le-Roi« L’eau, miroir d’une société », Olivia Aubriot p. 14-15

10 mai – Nogent-sur-Marne« Agriculture en Inde, la révolution verte et après ? », Frédéric Landy p. 16-17

17 mai – ArcueilSoirée cinéma : A Narmada Diary p. 18-19

24 mai – Paris« Gouvernance métropolitaine et gestion de l’eau : le cas de Mumbai », Marie-Hélène Zerah p. 20-21

31 mai – CréteilSoirée cinéma : Bénarès, musique du Gange p. 22-23

7 juin – ArcueilRencontre citoyenne avec 20 jeunes chercheurs du monde, précédée de Ganga Maya p. 24-25

14 juin – Maisons-Alfort« La technique et le sacré », Veer Bhadra Mishra p. 26-27 17 juin Débat public et contradictoire avec Vandana Shiva p. 30-31 18-19 juin L’Upped au cœur du festival de l’Oh ! p. 30-31

2 3

Des sources Du GanGe à BénarèsPatrice Chagnard – Collection « Voyages, voyages »2001 – 45 min – France

Le Gange, en Inde, c’est une divinité, c’est une légende. Au bord du fleuve, rien n’est tout à fait profane. Chaque geste a un sens caché. Le temps ne compte pas. Des sources du Gange, dans les Himalayas, à Bénarès, la ville sainte, Patrice Chagnard voyage avec le fleuve et avec les hommes. Au fil de ses impressions, de ses rencontres, l’étrangeté cesse d’être tout à fait étrangère.

Cette soirée a été conçue en partenariat avec Son et Image /

Les Ecrans Documentaires (cf. pages 28 et 29)

Deux films documentaires pour découvrir la force sacrée du Gange et les notions de propreté liées à l’eau dans un bidonville où vivent les « hors-castes ». La projection sera suivie d’un échange avec les réalisateurs.

Soirée d’ouverture Cinéma doCumentaire

>

Jothiammal naGarClaire Cahu – 2009 – 20 min – France

Les habitants du bidonville de Jothiammal Nagar (Madras - Inde) n’ont accès à l’eau que pendant trois heures dans la journée. Ils s’organisent pour la collecte autour des pompes publiques du quartier et le stockage de l’eau.

>

Choisy-le-Roi théâtre - cinéma

Paul-eluard 4, av. de Villeneuve-St-Georges

94600 Choisy-le-Roi

Tél. : 01 48 90 89 79

Accessibilité aux personnes

à mobilité réduite

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la projection : 19h30

accès RER C : arrêt Choisy-le-Roi

Sortie côté Seine (au bout du

quai), remonter la passerelle

et traverser la Seine,

puis à droite (5 min à pied)

Bus : TVM, arrêt Pasteur -

183, arrêt Rouget-de-Lisle

Mardi 29 mars

( )4 5

Georges Vigarello est professeur à l’université Paris-V, directeur d’études à l’ecole des hautes études en sciences sociales, Codirecteur du Cetsah, laboratoire du CnrS (sociologie), membre de l’institut universitaire de France, spécialiste du corps et des représentations qui y sont liées. Parmi ses ouvrages : Histoire des pratiques de santé. Le sain et le malsain depuis le Moyen Age, Seuil, 1999, et Le propre et le sale, l’hygiène du corps depuis le Moyen Age, Seuil, 1987.

Cette première conférence permettra de revisiter nos propres notions de propreté, de pollution, de pureté et de sacré avant d’entamer le voyage vers l’Inde.

chaque civilisation se considère comme

propre. Seuls les critères changent. La

propreté compose avec l’imaginaire

du corps, l’imaginaire de l’eau. Le retour en

arrière sur les plaisirs anciens de l’eau permet

de relativiser nos critères actuels de propreté. L’histoire montre la variété des usages

et des représentations de l’eau. En étudiant de

près les manières de penser l’entretien du corps,

Georges Vigarello explore les frontières entre le

propre et le sale, le sain et le malsain.

L’eau, Le propre et Le saLe par Georges Vigarello

• Usages de l’eau de l’étang-réservoir du village de Badami, Etat du Karnataka. Inde. Décembre 2005.© Olivia Aubriot

Bonneuil-suR-MaRne salle Gérard Philipe

2, avenue Pablo-Neruda

94380 Bonneuil-sur-Marne

Tél. : 01 45 13 88 65

Accessible aux personnes à mobilité

réduite sur demande

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la conférence : 19h30

accès RER A : arrêt Sucy-en-Brie,

puis bus 308 : arrêt Mairie

de BonneuilRER A : arrêt Champigny,

puis bus 117 : arrêt Mairie

de Bonneuil

Mardi 5 avril

6 7

s’il est une chose

difficile à compren-

dre, ce sont les no-

tions de pureté et d’impu-

reté. Traditionnellement, la hiérarchie des castes dans la société hindoue

est fondée sur le degré de

prétendue « pureté » de ces

groupes, en fonction de leur

proximité ou de leur éloigne-

ment des sources de pollu-

tion que sont les humeurs,

le sang, les excréments.

De son côté, le Gange,

le plus important cours

d’eau de l’Inde est un

fleuve sacré qui a le pouvoir

d’emporter les impuretés.

Aujourd’hui, alors qu’il est

bordé de grands lieux de

pèlerinage, le fleuve est

menacé par les rejets

urbains et la pollution in-

dustrielle. Ravinder Kaur

propose des clés pour com-

prendre les rapports entre

le pur et l’impur, la pollution

de l’eau et l’organisation de

la société indienne.

L’eau, Le pur et L’iMpur par Ravinder Kaur

CRéteilLa Lucarne MJC Du Mont Mesly

100, rue Juliette-Savar

94000 CréteilTél. : 01 45 13 17 00

Accessible aux personnes à mobilité

réduite sur demande

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la conférence : 19h30

accès :Métro ligne 8 : Créteil-Préfecture

Bus : 117, 217 et 308,

arrêt René Arcosravinder Kaur est professeure de sociologie à l’indian institute of technology (iit) de delhi.

• Diverses ablutions dans le Gange à Bénarès. Janvier 2007 © Laurent Dupuis

Mardi 12 avril

En ouverture de la soirée, à 19h, l’atelier danse indienne coordonné par l’association Slums Actions In Dehli présentera un spectacle.

8 9

ancé en 1986, le

Ganga Action Plan

(GAP) a pour objectif

la réduction de la pollution

du Gange, fleuve sacré pour

les Hindous. Dans ce cadre,

le principe technique retenu

consiste à intercepter les

eaux usées qui se jettent

dans le fleuve et à les diriger

vers des stations d’épura-

tion de type ASP (Activated

Sludge Process), technique

couramment utilisée dans

les pays développés. Les ré-

formes urbaines qui en dé-

coulent se confrontent aux

divers acteurs locaux. Quels

en sont les enjeux et quelles

revendications portent-ils ?

La comparaison entre deux

villes concernées, Kanpur

et Varanasi (Bénarès), ré-

vèle des structures sociales

où le système de castes

a évolué différemment. A

Varanasi, ces réalisations

techniques font l’objet de

sérieuses critiques de la part

de SMF (Sankat Mochan

Foundation), une ONG qui

milite pour la sauvegarde du

Gange, présidée par Veer

Badhra Mishra (invité de la

soirée de clôture le 14 juin,

cf, pages 26 et 27).

QueLLes techniQues d’assainisseMent pour un fLeuve sacré ? par Perrine Vincent

ChaMpigny-suR-MaRne espace aimé césaire

CDDP 40, quai Victor Hugo

94500 Champigny-sur-Marne

Tél. : 01 77 74 21 00

Accessible aux personnes à mobilité

réduite accompagnées

par un tiers

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la conférence : 19h30

accès RER A : Champigny-sur-Marne,

puis 10 minutes à pied

(prendre le pont, puis le long

de la Marne à gauche).

Bus 108 ou 110, arrêt : Rue de la plage

Bus 201 : terminus en direction

de Champigny-sur-Marne

Perrine Vincent est doctorante à l’université de Lyon - inSa : « modalités d’existence de dispositifs techniques et spatiaux de l’urbain. Le cas de l’assainisse-ment des eaux usées urbaines à Varanasi et Kanpur, (inde) »

Système de post-traitement de la station de Kanpur, construite en 1989, qui utilise un processus de traitement novateur en consommant moins d’eau et en produisant du biogaz. 2007 © Laurent Dupuis

Mardi 19 avril

L

10 11

Devant les insuffisances du système moderne de

distribution d’eau en Inde qui a bouleversé les modes

de conservation et de distribution, la revalorisation

des techniques traditionnelles ouvre une perspective à la fois

moins onéreuse et plus respectueuse de l’environnement et du tissu social local. L’exploitation des savoirs techniques

des communautés villageoises se fonde sur la participation

directe des acteurs locaux, dans le partage équitable du

travail et des bénéfices, en même temps que sur un système

de valeurs qui structure fortement les rapports de l’homme

au divin et à la nature. L’eau est un facteur éthique et culturel

avant d’être un produit de consommation.

La tradition sécuLaire du captaGe des eaux de pLuiepar Anupam Mishra

• Banami village © Olivia Aubriot

Mardi 26 avril

Conférence en Hindi, traduite et commentée par Annie Montaut, professeur de Hindi et de Linguistique indienne à l’Inalco.

VitRy-suR-seineGare au théâtre13, rue Pierre Sémard

94400 Vitry-sur-Seine

Tél. : 01 55 53 22 22

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la conférence : 19h30

accès RER C : arrêt Vitry-sur-Seine

Le théâtre se trouve

à 50 mètres de la gare

Anupam Mishra, militant gandhien, est l’auteur de Traditions de l’eau dans le désert indien, (Les gouttes de la lumière du Rajasthan) traduit de l’Hindi et introduit par annie montaut, Paris, L’Harmattan, 2001. dans ce livre où se mêlent technique et poésie, il commente l’expérience séculaire du captage des eaux de pluie par les paysans du désert du rajasthan.

12 13

Un système d’irrigation traditionnel dans un

hameau du Népal central. Un exemple qui

contredit le principe selon lequel seule la

rareté de la ressource en eau génère une maîtrise

sophistiquée. Au sein de cette population, qui dispose

d’une ressource en eau abondante, le choix du mo-

dèle de partage porte sur des règles de distribution précises et contraignantes, fondées sur une logique

d’égalité entre chaque lignage. Ces règles témoignent

de la primauté des processus sociaux sur les logiques

techniques ou environnementales.

Canaux et rivières dans les basses montagnes du Népal central (Village d’Aslewecaw, Gulmi). Juillet 1992 © Olivia Aubriot

Olivia Aubriot, agro-ethnologue au Centre d’etudes Himalayennes du CnrS, mène des recherches sur la gestion sociale de l’eau. travaillant sur les logiques paysannes de gestion de cette ressource collective, elle accorde un intérêt particulier aux techniques et pratiques d’irrigation, à l’imbrication des domaines d’ordre technique et social, et à la dimension territoriale de la gestion de l’eau.

Choisy-le-RoiBar de la Marine16, quai Choisy94600 Choisy-le-Roi

Tél. : 01 48 92 02 16

Accessibilité aux personnes

à mobilité réduite

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la conférence : 19h30

accès RER C : Arrêt Choisy-le-Roi

Sortie côté Seine

Ne pas traverser la Seine

Bus : TVM, arrêt gare

de Choisy-le-Roi - 183,

arrêt Rouget-De-Lisle

Mardi 3 mai

L’eau, Miroir d’une société par Olivia Aubriot

14 15

• Préparation de la rizière au Tamil Nadu, Inde du Sud : labour à l’araire pour sa mise en boue. Août 2005 - © Olivia Aubriot

noGent-sUR-MaRne MJc36, boulevard Gallieni 94130 Nogent-sur-MarneTél. : 01 48 73 37 67

Accessibilité aux personnes à mobilité réduite

entrée libreAccueil du public : 19h Début de la conférence : 19h30

accès RER A : arrêt Nogent-sur-Marne (10 minutes à pied) ou bus 113 arrêt Paul Bert RER E : arrêt Nogent-Le-Perreux (10 minutes à pied) ou bus 114 : arrêt Place du marché

partir des années 1960 en Inde, la révolution verte

avec son paquet technologique (irrigation, engrais

chimiques, semences à haut rendement) permet

l’intensification de l’agriculture, et l’alimentation de plus

d’un milliard d’habitants aujourd’hui. Un nouveau modèle

reste cependant à inventer, étant donné l’essoufflement

de la productivité et les défaillances, financières,

économiques, sociales et écologiques. Les problèmes

de gestion de l’eau sont emblématiques d’une profonde

remise en cause de ce modèle de développement.

aGricuLture en inde, La révoLution verte et apres ? par Frédéric Landy

Frédéric Landy est professeur de géographie à l’université de Paris ouest-nanterre (laboratoire GeCKo), et membre associé du Centre d’etudes de l’inde et de l’asie du Sud (CnrS-eHeSS). Publications : Dictionnaire de l’Inde contemporaine (dir.), armand Colin, 2010 ; Un milliard à nourrir, Belin, 2006 ; (avec B. dorin) Agriculture et alimentation de l’Inde, inra editions, 2002.

Mardi 10 mai

a

16 17

Cette soirée a été conçue en partenariat avec Son et Image /

Les Ecrans Documentaires (cf. pages 28 et 29)

Le barrage Sardar Sarovar, réalisation phare d’un gigantesque projet d’aménagement des rives du fleuve Narmada, accable la population pauvre et rurale pour

faire prospérer les zones urbaines en développement. Une fois terminé, ce barrage inondera 37 000 hectares de terres cultivables provoquant la fuite de 200 000 Adivasi, la popula-tion locale, et un coût de 400 milliards de roupies. Comme c’est souvent le cas pour ces grands projets, les conséquences éco-logiques, culturelles et humaines sont impossibles à estimer. a narmada Diary suit le Narmada Bachao Andolan, mouve-ment de sauvegarde de la Narmada et fer de lance de la lutte contre le barrage. Quand les programmes de réimplantation des populations, initiés par le gouvernement, ont montré leurs limites, il s’est imposé comme la force de contestation la plus dynamique de l’Inde contemporaine. Déterminés à se noyer plutôt que d’abandonner leurs terres et prônant la contestation non-violente, les habitants de la vallée de Narmada sont deve-nus les symboles d’une lutte globale contre un développement économique injuste.

Cinéma doCumentaire

a narmaDa DiaryAnand Patwardhan et Simantini Dhuru,1995, 60 min, Inde.

© Anand Patwardhan-Simantini Dhuru

aRCueil cinéma Jean-vilar 1, rue Paul-Signac 94110 ArcueilTél. : 01 41 24 25 55

entrée libreAccueil du public : 19h Début de la conférence : 19h30

accès RER B : Arcueil-Cachan, sortie 1, rue du Docteur Gosselinbus 162, 164, arrêt : Cité Jardinsbus 187, Valouette 1,Valouette 3 : arrêt Wilson-ProvignyValouette 4 : arrêt Emile Raspail

Mardi 17 mai

( )18 19

a gouvernance est au cœur des débats concer-

nant les services d’eau dans les villes des pays en

développement et notoirement dans les grandes

métropoles. La gestion des réseaux municipaux d’eau et

d’assainissement, mais aussi d’autres réseaux techniques

(transports, énergie, déchets…), se confronte à la dilata-tion des échelles territoriales. A Mumbai, les défaillances

de la gestion publique dans le secteur de l’eau, ont été

dénoncées, dans les années 1980, au profit de l’efficacité

supposée des entreprises privées. Elles ont conduit à des

réformes centrées sur le secteur privé, qui se sont avérées

être un échec. Mais surtout, l’Inde, démocratie vibrante, a

vu l’émergence ces dernières années d’un engagement civique urbain inédit obligeant à repenser les formes de

gouvernance métropolitaines.

Gouvernance MétropoLitaine et Gestion de L’eau : Le cas de MuMbai par Marie-Hélène Zerah En partenariat avec la Ville de Paris, dans le cadre des «Mini-Métropolitaines» de la ville de Paris.

• Dans un bidonville à l’intérieur même du Parc National Sanjay Gandhi à Bombay. Une conduite municipale a été percée illégalement, et représente le seul accès à l’eau pour les habitants. 2008 - © Frédéric Landy

Mardi 24 mai

Marie-Hélène Zerah est chargée de recherche à l’institut de recherche sur le développement (ird). elle est affectée au Centre des sciences humaines (CSH) de delhi depuis juillet 2005.

paRis auditorium de l’Hôtel de ville

5, rue Lobau75004 Paris

entrée libreAccueil du public : 18h30

Début de la conférence : 19h

accès Métro, ligne 1 et 11

station : Hôtel de Ville

Un Mardi de l’eau exceptionnel

dans le cadre des Mini-Métro-

politaines organisées par la Ville

de Paris

L

20 21

© Yves Billon

CRéteil La Lucarne MJC du Mont Mesly

100, rue Juliette-Savar

94000 CréteilTél. : 01 45 13 17 00

Accessible aux personnes à mobilité

réduite sur demande

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la conférence : 19h30

accès Métro ligne 8 : arrêt Créteil-Préfecture

Bus : 117, 217 et 308

arrêt René Arcos

Mardi 31 mai

Cette soirée a été conçue en partenariat avec Son et Image /

Les Ecrans Documentaires (cf. pages 28 et 29)

Bénarès : selon certains, la plus ancienne ville du monde, carrefour de toutes les cultures de l’Inde et haut lieu de pélerinage depuis 2500 ans.

La musique ainsi que l’eau sont des éléments qui favorisent la spiritualité selon Veer Badhra Mishra, religieux et spécialiste de l’assainissement et aussi un des protagonistes de ce film. (Retrouvez Veer Badhra Mishra lors de la soirée de clôture le 14 juin cf. pages 26 et 27). Ustad Bismillah Khan : un musicien exceptionnel. Bien que pétri de traditions musicales indiennes et respectueux de ses formes classiques, il a réussi à transcender le Schanaï, étonnant hautbois, jusque-là cantonné dans le rôle modeste d’instrument de procession, qui devient le véhicule d’une œuvre inspirée, sans concession et universelle.

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur.

Cinéma doCumentaire

Bénarès, musique Du GanGeYves Billon - 1992 - 70 min - FranceEn ouverture de la soirée, à 19h, l’atelier danse indienne

coordonné par l’association Slums Actions In Delhi (SAID)

présentera un spectacle.

( )22 23

© Agathe de Valence

rencontre citoyenne avec 20 jeunes chercheurs du MondeEn ouverture, projection du film documentaire Ganga Maya

Depuis 2002, le Conseil

général du Val-de-

Marne et la Commu-

nauté d’agglomération du Val

de Bièvre accueillent l’atelier

international pour les jeunes

chercheurs en environne-

ment* (www-yes) sur le thème

« L’eau et la ville, ressource

ou risques ». Les participants

sont invités à réfléchir sur les

besoins de gestion intégrée

et citoyenne de l’eau dans

les zones urbaines et les

enseignements que l’on peut

puiser des expériences des

pays développés et en déve-

loppement. A l’occasion de

leurs travaux, les jeunes cher-

cheurs consacrent une soirée

à la rencontre et au débat avec

les citoyens.

* L’atelier international est organisé par le LEESU (Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains)

Mardi 7 juin

aRCueilcinéma Jean-vilar

1, rue Paul-Signac

94110 ArcueilTél. : 01 41 24 25 55

Accessible aux

personnes à mobilité

réduite sur demande

entrée libreAccueil du public : 19h

Début de la soirée : 19h30

accès RER B : Arcueil-Cachan,

sortie 1, rue du Dr Gosselin

bus 162, 164, arrêt : Cité

Jardins, bus 187, Valouette 1,

Valouette 3 : arrêt Wilson-Provigny

Valouette 4 : arrêt Emile Raspail

Varanasi (Bénarès) est une ville qui émeut, essentiellement parce qu’on y découvre la puissance de la reli-gion sur les mentalités, parce que l’Inde entière vient s’y purifier et y mourir. Varanasi, on ne la visite pas. On s’assoit dans les ruelles, au bord du Gange et on regarde.

Cinéma doCumentaire

GanGa mayaAgathe De Valence - 2001 - 20 min - France

Cette soirée a été conçue en partenariat avec Son et Image /

Les Ecrans Documentaires (cf. pages 28 et 29)

( )

24 25

v eer Bhadra Mishra est l’un

des leaders religieux les plus

respectés à Varanasi (Bénarès),

le responsable du temple Sankat Mo-

chan. Mais, il est également le chef du

service du département de génie civil

à l’Université de Bénarès et fait autorité

en matière d’ingénierie hydraulique.

Il a été primé par l’ONU en 1992 en

tant que président de la Fondation

Sankat Mochan. La fondation travaille

depuis 30 ans à la santé du Gange et

a proposé avec succès un modèle de

traitement alternatif des eaux usées

efficace et approprié car très économe

en énergie. Sa campagne « Swatch

Ganga » consiste à faire participer la

communauté.

Soirée de clôture COnFérenCe exCePtiOnneLLe de Veer BHAdrA MisHrA : LA teCHnique et Le sACré En ouverture, rencontre inédite entre le musicien Sumjit Das Gupta et la danseuse Brigitte Chataignier de la compagnie Prana

Scène quotidienne sur les ghats de Bénarès. Janvier2007 © Louis Dupuis

Maisons-alfoRtLe Moulin BrûléAvenue Foch 94700 Maisons-Alfort

Tél. : 01 43 96 77 31

entrée libreAccueil du public : 19h

Spectacle : 19h15

Début de la conférence : 19h30

accès Métro ligne 8 : arrêt École vétérinaire

ou Maisons-Alfort Stade

Mardi 14 juin

26 27

Les partenaires et co-acteurs des Mardis de L’eau

Son et Image / LeS ecranS DocumentaIreS

Créée en 1985, l’association Son et image organise depuis 1997 le festival Les ecrans documentaires, rendez-vous de la création documentaire sous toutes ses formes.durant l’année, elle organise également des soirées thématiques et propose aides et conseils pour concevoir des programmations cinématographiques.depuis 2005, en Val-de-Bièvre, elle anime une série d’ateliers dont le but est de fabriquer collectivement des films documentaires.

L’association renoue depuis 2009 avec la production de cinéma documentaire.Si vous souhaitez mieux connaître la démarche de l’association, rendez-vous au prochain festival Les ecrans documentaires du 7 au 13 novembre 2011 et dès maintenant sur le site : www.lesecransdocumentaires.org

LeS éDItIonS La DISpute depuis 2006, les rencontres-débats sur l’eau organisées dans le cadre de l’université populaire de l’eau et du développement durable donnent lieu à la publication d’un livre issu des contributions des intervenants. C’est ainsi qu’est née, avec le concours des éditions La dispute, la collection tout autour de l’eau.

Les ouvrages ainsi publiés témoignent des rapports de l’homme à l’eau, à partir d’une diversité de disciplines et d’approches.

Parce que l’eau irrigue le monde humain, parce que l’eau nous est commune, parce l’eau est en danger d’avenir, les batailles de l’eau trouvent dans la collection toutautourdel’eau un milieu naturel où scientifiques, spécialistes et acteurs s’expriment et débattent hors du jeu des pressions de l’intérêt privé.

La LIbraIrIe envIe De LIre attachés à la promotion du livre comme outil de savoir critique, le festival de l’oh ! et la librairie envie de lire, partenaire de l’université Populaire -de l’eau et du développement durable et des mardis de l’eau, proposeront au public une

bibliographie et une sélection d’ouvrages en rapport avec le thème de la soirée. n’hésitez pas à y jeter un oeil !

envIe De LIre 16, rue Gabriel-Péri - 94 200 ivry-sur-Seine tel. : 01 46 70 35 03

Ouvrages déjà parusL’eau Res Publica ou marchandise ?Collectif sous la direction de Riccardo Petrella, La Dispute 2003.

Imaginaires de l’eau, imaginaire du monde, 10 regards sur l’eau et sa symbolique dans les sociétés humaines, Collectif, préface de Larbi Bouguerra, La Dispute, 2007.

Les jeux de l’eau, de l’homme et de la nature, miroirs franco- québécois, Collectif, préface Olivier Meier, La Dispute, 2008.

Les Témoins de l’eau, Pourquoi témoigner pour l’eau aujourd’hui ? Collectif, préface Marc Laimé, La Dispute, 2009.

Djoliba le grand fleuve Niger, visions de l’eau, culture de l’autre, Collectif sous la direction de Ismaël Sory Maïga, La Dispute, 2010.

28 29

Les conférences dans Les escaLes du festivaL de L’oh !D’ores et déjà, réservez votre week-end des 18 et 19 juin pour une grande fête sur les bords de la Seine et de la Marne, dont le Gange sera l’invité d’honneur.

Retrouvez d’autres conférences de l’Upped sur les escales du festival de l’Oh ! Spécialistes de l’environnement et de l’Inde viendront à votre rencontre.

Vandana Shiva, figure emblématique du mouvement altermondialiste, sera la marraine de la 11e édition et participera à un grand débat public et contradictoire avec l’un des représentants du Conseil mondial de l’eau, structure organisatrice du prochain Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Marseille en 2012. Vous pouvez également la retrouver les 18 et 19 juin lors de nombreuses rencontres.

Plus d’information sur www.festival-oh.cg94.fr ou sur www.cg94.fr

30 31