2 ----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Grand format (170x240)] NB Pages : 116 pages

- Tranche : (nb pages x 0,055 mm) = 8.38 ----------------------------------------------------------------------------

La Grand-Place de Bruxelles, grimoire alchimique

Jacques De Backer

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Toutes les photographies ont été réalisées par l’auteur.

Les plans et croquis du parc de Bruxelles ainsi que le tracé du chemin ésotérique à suivre sur la Grand-Place, ont été réalisés par Messieurs Frédéric Francuck et Taghi Pour Kaveh.

Tout droit de traduction, de reproduction ou d’adaptation par quelque procédé que ce soit, photocopie, microfilm, support numérique ou digital, d’un extrait de ce livre, et ce à quelques fins que ce soit, est interdit sans l’accord écrit et préalable de l’éditeur.

Malgré l’attention apportée par l’auteur, vis-à-vis du respect de la propriété intellectuelle concernant d’anciennes reproductions, il se peut qu’en toute bonne foi, une de celle-ci ai échappé à sa vigilance.

Dans ce cas, il vous invite à le contacter afin qu’il puisse faire face à ses obligations légales les plus rapidement possibles.

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Si une littérature abondante existe concernant notre bonne ville de

Bruxelles, voici un grimoire, du moins qualifié comme tel par l’auteur, sortant de l’ordinaire et qui nous présente la Grand-Place ainsi que le Parc de Bruxelles sous des aspects se démarquant des présentations habituelles.

Bruxelles est-elle une ville mystérieuse ?

Comporte-t-elle des lieux secrets et ésotériques ?

L’auteur nous y propose, références à l’appui, ses trouvailles et son point de vue.

Légendes ou réalités, il laisse le choix et la conclusion à l’appréciation et à l’opinion du lecteur.

Cet ouvrage se lit aussi comme un guide qui permet d’effectuer le parcours vers la connaissance de l’Art Royal au rythme de chacun.

Quelques anecdotes amusantes concernant notre cité y sont également révélées.

Il donnera, pour les passionnés de mystères et de recherches symboliques, l’envie de visiter le centre de Bruxelles et d’y passer un moment avec quelques effluves au parfum rappelant des romans récents aux thèmes mystérieux et ésotériques.

Merci à l’auteur, bruxellois d’origine et de cœur, qui veut partager son amour pour cette ville avec moultes détails inconnus et mystérieux pour beaucoup.

Yvan MAYEUR

Bourgmestre de la Ville de Bruxelles

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Préambule

Depuis sa reconstruction après le bombardement de Villeroy en 1695, la Grand-Place de Bruxelles fascine visiteurs et touristes.

Si elle véhicule une réelle valeur historique et architecturale, la légende veut (mais est-ce une légende ?), que certains éléments décoratifs symbolisent le Grand-Œuvre des Alchimistes1 ; qu’elle est l’expression vivante de la tradition ésotérique des Maîtres Bâtisseurs de la fin du Moyen-Âge, du début de la Renaissance.

Pour la postérité, ces derniers auraient gravé ce testament mystique et secret à la vue de tous mais indéchiffrable aux non-initiés.

Le cœur de la capitale européenne contient-il ce testament ? Contient-il réellement le message de cette civilisation initiatique tombée dans l’oubli et cependant toujours vivante.

De nombreux ouvrages, visites guidées, articles, reportages, films ont été réalisés et publiés au sujet de la Grand-Place de Bruxelles.

Aucun ne traite de ce sujet, excepté ceux de Monsieur Saint Hilaire. Tout au plus une allusion dans certains journaux, revues etc… : la

Grand-Place contiendrait un message alchimique caché, ésotérique. Parfois pire, franc-maçonnique : les historiens sceptiques en

démontant facilement l’inexistence. Cette confusion étant alimentée par le fait que Charles Buls, grand initié, avec et son équipe, ont signé leur appartenance à l’ordre maçonnique en ajoutant deux petites cartouches sculptées dans une façade lors de la restauration de la Grand-Place. 1 cfr. Annexe N° 1 en fin d’ouvrage qui abordera d’une manière succincte mais assez complète la connaissance de l’histoire et de l’évolution de l’alchimie.

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La présentation de la Grand-Place sous l’angle particulier de l’alchimie du présent ouvrage, vous donnera les éléments et les clefs, qui vous permettront de forger votre opinion sur la réalité de cette thèse, non pour l’imposer mais en suggérer le code secret.

Au terme de la lecture, de la visite, la Grand-Place apparaîtra plus belle, plus fascinante, plus mystérieuse.

Jacques De Backer.

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La grand-place actuelle

Avant d’entrer dans la partie ésotérique de notre grimoire, il m’est d’avis, indispensable d’aborder le lieu tel que le font les guides classiques.

Cela fixera notre attention sur le fait que regardée cette merveille – même dans le détail –, nous n’avons rien vu de son langage symbolique, aveugle à ce décryptage par une lecture profane.

L’approche classique n’est pas le but du présent ouvrage, aussi sera-t-elle succincte, suffisante, car quelques notions de base sont utiles avant d’aborder les profondeurs du Mystère.

Lors d’une visite en compagnie d’un guide classique, on apprend que la Grand-Place est très ancienne : une bulle du pape Alexandre II en 1174 fait référence d’un important marché.

Elle était le site des fêtes locales, des processions de l’Infante Isabelle, des joyeuses entrées, des tournois,… des exécutions capitales.

Les bâtiments sont en style baroque italien et flamand (d’où le nom : style italo-flamand) exceptés l’hôtel de ville de style gothique et la maison du Cygne de facture classique français.

La maison du Roi a été reconstruite en gothique récent il y a une centaine d’années. Recopiée pour la construction de l’hôtel de ville d’Audenarde.

La maison des Ducs de Brabant présente un effet trompeur : sous une seule façade commune, sept bâtiments différents sans aucune communication entre eux.

Le guide précisera : la plupart des maisons appartenaient à des

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corporations telles les bouchers, les boulangers, les graissiers, les tailleurs, les tonneliers, les brasseurs, les ébénistes, etc…

Sera précisé que l’Hôtel de ville a été copié deux fois : à Vienne et à Munich.

Que la tour de l’Hôtel de ville est décentrée, et avec un petit clin d’œil, qu’aperçue son erreur, l’architecte se suicida en sautant dans le vide du haut de la tour.

Que Karl Marx a habité au n°9 (la maison du Cygne), y rédigea le « Manifeste » avec Engels.

Qui y fut fondé en 1885 Le Parti Ouvrier Belge.

Le n° 10 (l’Arbre d’Or) connu la fondation de l’Alliance Libérale « Libre Penseuse » en 1845 et qu’au n° 11 (Maison de la Rose), les Anciens Combattants de 14-18 fondèrent la « Fédération Nationale des Combattants de 14-18 » en 1919.

Victor Hugo ne résida au n° 16 (le Moulin à Vent) qu’un mois avant de s’installer à la maison du Pigeon en 1852 où il écrivit le pamphlet « Napoléon le Petit », commença la rédaction de « Les Châtiments », achevé à Jersey.

Baudelaire habita lui aussi la Grand-Place mais incertitude quant à la maison, soit celle du Renard soit celle du Cornet.

Les Comtes d’Egmont et d’Hornes passèrent leur dernière nuit dans la Maison du Roi avant d’être décapités le 05 juin 1568 sous le règne de Philippe II.

Dans la maison du Roi les Républicains Français (lors de leur passage à Bruxelles) installèrent leur « Maison du Peuple » et au n° 36, le parti Rexiste

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avait un siège de recrutement pour les volontaires voulant s’inscrire dans la Légion Wallonne en partance vers le Front de l’Est en 1941.

Des Loges Maçonniques occupèrent la Maison de La Louve et celle Du Pot d’Etain.

Au coin de la rue de la Colline et de la rue Marché aux Herbes se trouve la maison dans laquelle Mme Abts confectionna les deux premiers

drapeaux Belge le 26 août 1830.

Arrivé à ce point de la visite, les guides la terminent précisant que le site a été complètement détruit lors d’un bombardement en 1695, mais qu’à tout malheur quelque chose est bon : de sa reconstruction naquit une des plus belles places du monde.

Quelle conséquence eut ce bombardement ? Pourquoi la reconstruction se farde-t-elle d’un voile secret…, notre grimoire alchimique ? Son mystère ?

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