la lettre du - slf : syndicat de la librairie française | accueil · 2020. 11. 2. · peut être...
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∏ ∏[la lettre du syndicat de la librairie française] 1
numéro 15mars2008
[ é d i t o r i a l ]
La feuille de route de Guillaume Husson
é d i t o r i a l
> 1 La feuille de route
de Guillaume Husson
le point sur…
> 2 En social aussi la librairie
innove !
> 3 La nouvelle grille des salaires
> 4 Un label national pour les
librairies indépendantes
> 5 Comprendre le projet
Gallica2, la bibliothèque numérique
de la BnF
> 8 Union Distribution
> 11 Calibre
> 13 Lechoixdeslibraires.com
b r è v e s
> 14 Juridique
> 15 Lancement de l’étude CLIL /
SNE
> 15 Enquête de la BnF
> 15 Modification du code APE
s o m m a i r e
> L’ a rrivée d’un nouveau Délégué Généralest l’occasion de faire le point sur la route à suivrepour que l’action du SLF soit la plus pertinente pos-s i b l e.En effet nous sommes d’une certaine manière vic-times de notre succès. De plus en plus d’adhé-re n t s ,de plus en plus de chantiers,de plus en plusde sollicitations… Nous avons du mal à dire «n o n»à certaines demandes alors que nous n’avons pasles moyens (statutaires et réglementaire s ,h u m a i n s ,financiers) de les satisfaire.Et même si les cotisa-tions pro g ressent nous restons très fragiles quantà nos finances…Le dire c t o i re et moi-même avons demandé àGuillaume de suivre de près les dossiers qui re l è-vent de la mission sui ge n e ri s de tout syndicat pro-fe s s i o n n e l:le social avec la convention collective etla fo r m a t i o n; l ’ i n t e r p ro fession et tout part i c u l i è-rement les relations avec l’édition et le SNE; l e srelations avec l’État dont en premier lieu le minis-t è re de la Culture et la Direction du livre;enfin lejuridique avec la défense de notre métier et des loisqui régissent l’économie du livre (prix unique,remise aux bibliothèques,e t c. ) .Ces missions sont prioritaires et ne peuvent enaucune manière être délaissées en tant que syn-d i c a t .Mais Guillaume va vite re n c o n t rer sur sa ro u t ed ’ a u t res dossiers que le SLF suit aussi attentive-ment même s’il ne peut en être l’acteur principal:je pense à la nécessaire confraternité des libraire safin d’aider à résoudre parfois des difficultés entrea d h é rents vo i s i n s . Je pense aussi à l’union desl i b r a i res v i a des associations locales ou nationales,p o u r, au-delà de catalogues commu n s , c o n s t r u i rede vrais réseaux de prox i m i t é: je l’appelai de mesvœux dans mon premier éditorial de présidenten 2006: la collaboration des associations régio-nales et nationales avec leur vocation économiquesera le ciment de la librairie indépendante,et leurprésence v i a des élus dans le SLF garantira notrep ro p re représentation nationale tout en préser-vant notre principe:une entre p r i s e,une adhésion,une vo i x ,pour que le syndicat soit celui de tous.Évidemment je pense au projet de port a i l :G u i l l a u m e,s’il ne le sait déjà,ve rra combien le SLFest présent sur ce dossier même si le syndicat nepeut être l’entreprise de réalisation.Régi par la loi
la lettre du
La LettreduSL FSyndicat de la Librairie Française2 7 , rue Bourgo n , 75013 ParisT é l . : 0 15 36 22 31 0 . F a x : 0 15 36 21 04 5C o u rr i e l : a c c u e i l s l f @ s y n d i c a t - l i b r a i r i e. f rMise en pages : Petits Papiers (To u l o u s e ) .I m p re s s i o n : Imprimerie 34 (To u l o u s e ) .P u b l i c i t é s : Édit’Pub 047 75 21 96 4C o u rr i e l : e d i t p u b @ w a n a d o o. f r
de 1884 le SLF ne peut avoir aucune activité éco-n o m i q u e, à la différence d’une association pare xe m p l e.Mais après avoir porté pendant 18 moisces études nécessaire s , après avoir missionnéHélène Clemente pendant 15 mois (avec l’aidedu Cercle de la Librairie),et après avoir bénéficiédu travail des consultants d’Euclyd (grâce au finan-cement de la région Aquitaine) le SLF reste pré-sent et vigilant pour accompagner, s t i mu l e r, a i d e r.Pour les groupes de travail mis en place avec lesa s s o c i a t i o n s ,pour la société à créer,pour les cap i-taux et le temps que VOUS allez ap p o rter à ce pro-jet il faut que VOUS vous engagiez aux côtés de vo sélus SLF.Ces multiples axes de travail sont souvent nés dela confiance que vous nous faites,l i b r a i res ou autre sp ro fessionnels du livre. Cette confiance est celleque nous ap p o rtons à Guillaume. Mais ve i l l o n stous ensemble à ce que notre syndicat,ses élus etses permanents n’étouffent pas en s’égarant sur deschemins légitimes mais nous éloignant de notreroute principale.Vos élus sont bénévoles et peu d’entre eux peu-vent consacrer du temps: ceux qui donnent leq u a rt , le tiers, la moitié de leur temps au SLF fo n tsouffrir leurs librairies.J’en sais quelque chose.D emême nous avons la chance d’avoir une équipe depermanents dont j’ose dire qu’elle est exception-nelle par son trav a i l , sa détermination à serv i rn o t re pro fe s s i o n ,et ses convictions partagées ave cl’esprit de la librairie indépendante.Guillaume vam e t t re à nos côtés son énergie à avancer sur cettero u t e; il nous y a si souvent accompagnés depuis10 ans qu’il sait la tâche formidable et difficile.En ce début d’année je re m e rcie tous les élus quim ’ e n t o u rent notamment en présidant les com-missions les plus lourd e s; j ’ appelle nos adhére n t sà penser à nous re j o i n d re (il y aura 8 postes d’ad-ministrateurs re n o u velables en mai pro c h a i n ); j ere m e rcie Olivier pour le travail accompli ;je re m e r-cie Noémi, M a r i e - A n g e, Sophie et Hélène (quiaura à développer notre commu n i c a t i o n , n o t resite Internet,et qui aidera ceux qui travaillent pourle portail ou pour le nu m é r i q u e ) ; j ’ a c c u e i l l eGuillaume en vo t re nom à tous.Bonne ro u t e!
Benoît Bouge ro lPrésident du SLF
2 [la lettre du syndicat de la librairie française]
[ le point sur… ]
En social aussi la librairie innove !
la lettre du
et efficace de notre politique salariale.
Car nous le savons tous,nos collaborateurs
sont et re s t e ront longtemps les meilleurs
atouts de la librairie indépendante face à la
c o n c u rrence et face aux multiples défis qui
nous attendent.
> La production dépasse les 60 000
t i t res par an! Qui permettra à la librairie
indépendante de faire le tri si ce n’est des col-
laborateurs compétents?
La bataille du conseil est plus que jamais lan-
c é e,notamment face à la grande distribution
et aux réseaux internet. Nos clients nous
ont choisis pour notre capacité de lecture et
de conseil. Pour cette subjectivité qui fait de
chacune de nos librairies un pro t o t y p e
u n i q u e! Comment cela pourrait-il se faire
sans des équipes motivées,formées à l’accueil
et à l’écoute des besoins des clients?
> Dans un marc h é dont nous savons qu’il
sera en faible cro i s s a n c e,face à l’augmenta-
tion régulière des charges liées aux loyers de
c e n t re - v i l l e,à la hausse du transport ,des taux
de retour et de la plupart des postes de
dépenses de notre compte de résultat, l a
p roductivité va devenir un des axes majeurs
de travail de chacune de nos entre p r i s e s .L e s
outils techniques continu e ront à évo l u e r.
Mais qui peut cro i re que cela ne reposera pas
aussi sur la capacité de nos collaborateurs à
a m é l i o rer la productivité de la chaîne logis-
tique ou de la chaîne de service dans chacune
de nos entre p r i s e s?
> Face à l’enjeu de la transmission d e
nos entreprises à de jeunes libraires lors de
d é p a rt à la re t r a i t e, comment notre pro fe s-
sion pourra-t-elle re l ever ce défi si elle n’a pas
f avorisé auparavant l’émergence de talents en
son sein, et qu’elle est contrainte de confier
son avenir à des salariés venant d’autre s
b r a n c h e s? Là encore ce sont les salariés de
nos entreprises qui permettront de pro j e t e r
dans le futur le modèle de librairie indépen-
dante qui nous tient tant à cœur. B ref nous
s avons que nos librairies reposent pour une
p a rt importante sur la qualité, la motivation
et les capacités d’adaptation de nos équipes.
> C’est ce que le SLF défe n d dans toutes
les commissions et instances auxquelles il
p a rt i c i p e:
● que ce soit avec le ministère de la Cul-
t u re dans le cadre de l’évolution des
compétences du CNL ou de la création
du label LIR;
● que ce soit dans les négociations com-
m e rciales avec le SNE où la commission
c o m m e rciale du SLF se bat pour faire
re c o n n a î t re à sa juste valeur la prise en
compte «d’une main-d’œuvre qualifiée
et en nombre suffisant» comme l’une
des pierres angulaires des critères quali-
t a t i f s;
● que ce soit en matière de formation ini-
tiale et surtout de formation continu e
avec le travail essentiel et pro m e t t e u r
que portent l’INFL et son Président,
Gilles de la Po rt e. Nous avons à notre
p o rtée le développement d’une véritable
École de la librairie;
● et bien évidemment au sein de la négo-
ciation de la nouvelle convention collec-
t i ve.
> La spécificité de notre métier re p o s e
sur ses équipes.N’oublions jamais que nous
faisons un métier re l a t i o n n e l , un métier de
s e rvice qui repose donc sur la cap a c i t é
d ’ ê t res humains à conv a i n c re et à séduire
les lecteurs. Au moment où la grande dis-
tribution et les chaînes font le choix de dimi-
nuer l’importance de la masse salariale et
donc la présence des «c o n s e i l l e r s» au ser-
vice des clients, il nous ap p a rtient d’affirmer
n o t re spécificité et notre conception du
métier qui ne conçoit pas de librairie sans
l i b r a i re s!
La grille de classification n’est qu’un des
maillons de la nouvelle convention collec-
t i ve,mais il est essentiel et fo n d a t e u r. Une fo i s
n é gocié et signé cet outil nous permettra
Comme vous le savez, puisqueLivres Hebdo s’en est fait l’écho,
les syndicats patronaux et desalariés de la branche librairie
sont parvenus à un accordsalaires au mois de janvier.
Actuellement en cours d’extension au minis-
t è re du Tr av a i l ,cet accord entrera en vigueur
au printemps.Le SLF vous ave rtira de la date
de mise en œuvre de cette nouvelle grille.
> Cette signature est import a n t e.E l l e
m o n t re la volonté des part e n a i res sociaux de
f a i re de la négociation et de la conclusion
d ’ a c c o rds une des bases des relations sociales
au sein de la branche. Elle montre aussi la
volonté d’avancer dans la négociation d’une
n o u velle grille de classification dans le cadre
d’une nouvelle convention collective.
En effe t , nous savons tous que la grille de
classification actuelle ne correspond plus en
rien à la réalité de nos métiers,à leur évo l u-
t i o n . Combien de postes au sein de nos
e n t reprises ne correspondent à aucun des
intitulés de la grille actuelle? Pro b a b l e m e n t
près de la moitié! C’est cette situation de fait
qui pousse les part e n a i res sociaux dont le
SLF à élaborer une nouvelle grille de classi-
f i c a t i o n . Elle constituera la colonne ve rt é-
brale de la nouvelle convention collective,
p ro p re à la librairie et non plus partagée ave c
la papeterie ou les entreprises de matériel de
b u reau comme c’était le cas jusqu’en 2005.
> Cette nouvelle grille de classification,j e
me fixe comme objectif,avec l’ensemble des
m e m b res de la commission sociale du SLF,
d’en faire l’axe prioritaire de nos discussions
avec les syndicats de salariés au pre m i e r
s e m e s t re de 2008.Si nous aboutissons av a n t
l ’ é t é , comme je le crois possible, c’est un
n o u vel outil dont disposeront les entre p r i s e s
de la branche pour faire de la classification
des emplois un élément dynamique,m o d e r n e
[la lettre du syndicat de la librairie française] 3
d ’ a b o rder dans le texte conventionnel l’en-
semble des sujets qui contribueront à main-
tenir notre métier attractif notamment en
mettant en place des systèmes permettant de
réelles évolutions de carr i è re grâce à la fo r-
mation tout au long de la vie pro fe s s i o n n e l l e.
En matière sociale aussi la librairie veut être
un métier moderne et nov a t e u r.
Matthieu de Montchalin,
L’ A r m i t i è re,R o u e n ,
Vice-président du SLF,
Président de la commission sociale
À l’heure où nous imprimons, cette grille des salaires est en attente d’ex t e n s i o n (extension signifiant
qu’elle s’appliquera au-delà du seul périmètre des adhérents du SLF et de la FFSL). Les dispositions du
présent accord s’ap p l i q u e ront à compter du premier jour du mois civil suivant la publ i c a t i o n
de l’arrêté ministériel d’extension du présent accord . Signalez-le à vo t re comptable. Nous vo u s
t r a n s m e t t rons l’information par courriel et dans la prochaine L e t t re du SLF.
La nouvelle grille des salaires
A n c i e n n e t é
3 ans
6 ans
9 ans
12 ans
15 ans
Montant brut de la prime d’ancienneté
27 e
45 e
53 e
70 e
88 e
N i ve a u
1
2
3
4
5
6
7
8
9
C o e f f i c i e n t
1 4 0
1 5 0
1 7 0
1 9 0
2 2 0
2 6 0
3 0 0
3 6 0
4 5 0
R é munération mensuelle brute garantie
(pour 151,67 heures en moye n n e )
1310 e
1319 e
1326 e
1346 e
1428 e
1596 e
1799 e
2132 e
2831 e
la lettre du
4 [la lettre du syndicat de la librairie française]
du 25 décembre 2007, le principe d’un tel
label et celui d’une exonération de taxe
p ro fessionnelle pour les librairies qui en
b é n é f i c i e ro n t .Cette loi pose d’ores et déjà
plusieurs principes :
● l’exonération de taxe pro fe s s i o n n e l l e
bénéficie aux librairies labellisées. C e t t e
exonération est décidée par chaque col-
lectivité (commune ou groupement inter-
c o m mu n a l , d é p a rtement et région) ;
● le label et l’exonération de taxe pro-
fessionnelle sont accordés à l’établissement
c o m m e rcial et non pas à la société qui le
c o n t r ô l e ;
● pour être labellisé, l ’ é t a b l i s s e m e n t
doit re l ever d’une entreprise répondant
aux conditions suivantes :
> ê t re une PME au sens qu’en donne la
Commission européenne (effectif infé-
rieur à 250 personnes, c h i f f re d’affaire s
inférieur à 50 millions d’euros ou total
du bilan inférieur à 43 millions d’eu-
ro s ) ,
> ê t re indépendante, c ’ e s t - à - d i re avo i r
un capital détenu à hauteur de 50% au
moins par des personnes physiques ou
par une autre PME répondant elle-
même à cette condition,
> ne pas être liée à une autre entre-
prise par un contrat de franchise.
● pour être labellisé, l ’ é t a b l i s s e m e n t
doit également répondre aux conditions
s u i v a n t e s :
> réaliser une activité principale de
vente de livres neufs,
> disposer de locaux ouve rts à tout
p u b l i c,
> p roposer « un service de qualité
reposant notamment sur une offre
d i versifié de titre s , la présence d’un per-
sonnel affecté à la vente de livres en
n o m b re suffisant et des actions régu-
l i è res d’animation culture l l e» .
Il est prévu qu’un décret en Conseil d’État,
qui devrait paraître dans le courant du prin-
t e m p s , permette de préciser ce dernier
c r i t è re.Benoît Y ve rt ,D i recteur du Livre et
Le rapport établi à l’issue de«Livre 2010», concertation
engagée par le ministère de laCulture et de la Communication,a mis l’accent sur la nécessité de
renforcer la politique publiqueen faveur du réseau des
librairies indépendantes.
L’enjeu est double :
– répondre aux difficultés économiques
auxquelles sont confrontées nombre de
ces librairies, notamment celles de taille
petite ou moye n n e,et que confirme l’étude
sur «la situation économique des librairies
i n d é p e n d a n t e s » coordonnée par le SLF, l a
DLL et le SNE (consultable à l’adresse sui-
v a n t e :
h t t p : / / w w w. c e n t re n a t i o n a l d u l i v re. f r / ? S i t
u a t i o n - e c o n o m i q u e - d e - l a ) ;
–soutenir la création éditoriale en favo-
risant le maintien d’un réseau dense,d i ve r-
sifié et de qualité de librairies
i n d é p e n d a n t e s .
C’est la raison pour laquelle la ministre de
la Culture et de la Communication a
demandé à Antoine Gallimard , PDG des
éditions du même nom mais également
Président de l’association pour le déve-
loppement de la librairie de création
( A D E L C ) , de lui soumettre des pro p o s i-
tions d’actions en faveur des librairies indé-
p e n d a n t e s . Dans son rap p o rt , A n t o i n e
G a l l i m a rd préconise la création d’un label
pour les «librairies indépendantes de réfé-
re n c e» (LIR).
Le ministère de la Culture et de la Com-
munication a re t e nu cette pro p o s i t i o n ,
a s s o rtie d’une exonération de la taxe pro-
fessionnelle et de nouvelles aides attribuées
par le Centre national du livre. Sur pro p o-
sition du Gouve r n e m e n t , le Parlement a
i n t roduit dans la loi de finances re c t i f i c a t i ve
[ le point sur… ]
Un label national pour les librairies indépendantesde la Lecture et Président du Centre natio-
nal du livre,a mis en place un groupe de tra-
vail chargé de préciser les critères de
labellisation dont la définition sera com-
plétée dans le décret et de réfléchir aux
n o u veaux dispositifs d’aide aux librairies
que mettra en place le CNL grâce à un
budget consacré à la librairie qui sera dou-
blé cette année pour passer à 2,5 million
d ’ e u ro s .Le SLF participe à ce groupe de tra-
vail aux côtés de représentants de l’admi-
n i s t r a t i o n , des éditeurs et de l’ADELC.
Le SLF se félicite des avantages nouve a u x
et significatifs pour les librairies indépen-
dantes qui découleront du label. Au sein
du groupe de travail présidé par Benoît
Y ve rt , il insiste notamment pour que ces
avantages bénéficient à un nombre re p r é-
sentatif de librairies,y compris des librairies
de taille modeste mais qui, au niveau de
leur terr i t o i re, réalisent un travail de réfé-
rence en matière d’offre et d’animation.L e
SLF a également souligné la nécessaire
c o h é rence entre le label «n a t i o n a l » attri-
bué par le CNL et ceux qui se déve l o p-
pent en région (c f . le label mis en place en
Po i t o u - C h a re n t e s :h t t p : / / w w w. p o i t o u - c h a-
re n t e s . f r / u p l o a d / d o s s i e r s / 2 0 0 8 - 0 1 - 2 8 -
c h a rt e - l i re _ p o i t o u - c h a re n t e s 4 7 9 e 0 a d 6 9 9 1 4
0 . p d f) .
[la lettre du syndicat de la librairie française] 5
format (cartes et imprimés de pre s s e ) , p u i s
enfin les documents sonore s .
Le portail est simple d’accès, p roposant à la
fois une re c h e rche plein-texte ou par indexa-
t i o n .Les lecteurs peuvent feuilleter des extra-
its des ouvrages sous-dro i t , g r a t u i t e m e n t .
Leur contenu intégral peut être consulté,o u
t é l é c h a r g é , dans une version pay a n t e,à par-
tir des plates-formes de distribution nu m é-
rique des part e n a i res de l’opération.
A i n s i , dix agrégateurs distributeurs nu m é-
riques s’étaient déclarés comme part e n a i re s
o f f i c i e l s:N u m i l o g ,T i t e l i ve,C y b e r l i b r i s ,C a i r n ,
La Documentation française, É d i t i s , G a l l i-
m a rd , L a g a rd è re, S o fe d i s ,M i n i t e l o r a m a4.
Le lancement officiel de Gallica2 a eu lieu
lors du Salon du Livre de Paris du 13 au 19
mars 2008.
> Les objectifs de la BnF
Gallica2 est une bibliothèque numérique au
sens complet du terme. Elle garantit une
c o n t i nuité des pratiques d’accès aux conte-
nus patrimoniaux.
Gallica2 est aussi un vrai « p o rtail de
re c h e rc h e» pour les contenus sous-dro i t s
en organisant un accès i n t e l l i ge n t aux re s-
s o u rces numériques disponibles. Le part e-
nariat BnF,SNE et CNL5 crée les conditions
d’un ap p o rt régulier et en quantité «i m p o r-
t a n t e» des ouvrages sous-dro i t s .
> Les objectifs des éditeurs
Cette expérience est pour les éditeurs
«une occasion unique de pro m o u voir leurs
fonds éditoriaux,de rentabiliser l’accès aux
textes intégraux en ligne ou par téléchar-
g e m e n t , en étant normalement rému n é r é s
pour ces accès6 »: elle leur permet, é g a l e-
m e n t ,d’engager leurs structures éditoriales
sur la voie de l’intégration nu m é r i q u e
( r é t ro numérisation des fonds et/ou opti-
misation dans la gestion des fichiers
s o u rc e s ) , vers plus de maîtrise de la pro-
d u c t i o n ,de l’archivage et des usages de leurs
fonds nu m é r i q u e s .
Dans le projet Gallica2, le recours à des
p l a t e s - formes tierces de commerc i a l i s a t i o n
(agrégateurs) permet aux éditeurs d’expéri-
menter (ou faciliter) les modes de diffusion
nu m é r i q u e s , tant du point de vue technique
q u ’ é c o n o m i q u e. C e rtains éditeurs souhai-
tent conserver la maîtrise de leur circuit de
distribution et de diffusion numérique et
apparaissent alors comme agrégateurs:G a l-
l i m a rd pour la distribution, Nathan – Retz
pour la diffusion commerciale… Le prix des
fichiers numériques à l’unité est fixé à priori
par l’éditeur.
[ le point sur… ]
C o m p re n d re le projet Gallica2,la bibliothèque numérique de la BnF
[ les objectifs généraux ]de Gallica2
> Présentation générale du pro j e t
Fille de Gallica,G a l l i c a 21 est la nouvelle ve r-
sion de la bibliothèque numérique de la
Bibliothèque nationale de France.
À la fois portail et bibliothèque nu m é r i q u e s ,
Gallica2 contient actuellement env i ron 600 0 0
ouvrages du domaine public et, au moins,
1000 titres sous dro i t2.
Dans une pre m i è re phase de déve l o p p e-
m e n t , les sites Gallica et Gallica2 coexiste-
ro n t ,jusqu’au moment où les nouveaux outils
o f fe rts par Gallica2 re n d ront caduque sa ve r-
sion «h i s t o r i q u e» . Pour des raisons tech-
n i q u e s , à l’ouve rt u re de Gallica2, seuls des
ouvrages (monographies) sont accessibles.
Les versions suivantes compre n d ro n t
d ’ a b o rd les documents iconograp h i q u e s ,p u i s
les périodiques et les documents de grand
MARS 2007: Mise en ligne du prototype Euro p e a n a , contribution de la BnF à la Biblio-
thèque numérique euro p é e n n e. Ce prototype a servi de laboratoire pour expérimenter
de nouvelles fo n c t i o n n a l i t é s , comme la re c h e rche plein-texte sur chaque mot des livre s , l a
possibilité de créer un espace personnel et d’insérer des marque-pages virt u e l s , des éti-
q u e t t e s , e t c.Gallica2 intègre ces principales innov a t i o n s .
O C TOBRE 2007: La BnF ouvre en test le site Gallica2.
FIN 2007-DÉBUT 2008: Gallica2 continue pro g re s s i vement à s’enrichir de nouve a u x
documents dont les images.La plupart des documents de Gallica qui n’étaient disponibles
qu’en mode image,sont traités pour permettre la re c h e rche par mots,à l’intérieur du texte.
M I - 2 0 0 8:Gallica2 s’enrichit de nouveaux types de documents comme les revues et les impri-
més de pre s s e. L’ambitieux programme de numérisation de la BnF,qui prévoit la nu m é r i s a-
tion de 100000 documents par an, commence à être transféré dans le nouveau site.
Le site donne accès aux bibliothèques numériques des part e n a i res pôles associés de la BnF
déjà accessibles à partir de Gallica:les documents numérisés en partenariat avec le Conser-
v a t o i re national des A rts et Métiers (CNAM), la Bibliothèque inter- u n i ve r s i t a i re de méde-
cine (BIUM),le Centre d’Études supérieures de la Renaissance (CESR) et l’Université Louis
Pasteur de Strasbourg (ULP), p e u vent être re c h e rchés à partir du moteur de re c h e rc h e
de Gallica2.
FIN 2008: Les arc h i ves sonores et les cartes et plans sont accessibles dans Gallica2.
LE SITE GALLICA2 REMPLACE DÉFINITIVEMENT L’ANCIEN SITE GALLICA .
RAPPEL DES DATES CLÉS3
la lettre du
6 [la lettre du syndicat de la librairie française]
E n f i n , ce projet dans la phase expérimentale
(un an) leur permet de bénéficier d’aides
p u b l i q u e s7 à la nu m é r i s a t i o n8 sur un corpus
l i m i t é .
> Et le rôle des agrégateurs nu m é-
riques (e-diffuseurs,e - d i s t r i b u t e u r s )
Les modalités d’accès aux livres sous-dro i t s ,
numériques ou imprimés, sont organisées
selon un schéma d’«a rc h i t e c t u re dis-
t r i b u é e9». Gallica2 n’a pas vocation à être
une plate-forme d’hébergement des fichiers
numériques des éditeurs. Comme nous
l ’ avons évo q u é , ces derniers conservent la
complète maîtrise de cet hébergement, l e s
fichiers des textes intégraux n’étant acces-
sibles au public qu’à partir des plates- fo r m e s
des agrégateurs.
Te c h n i q u e m e n t , l’agrégateur rassemble donc
les métadonnées descriptives des ouvrages
re c h e rchés et l’affichage des info r m a t i o n s
sur le livre en provenance des fo u r n i s s e u r s
de données (les éditeurs) et les rend acces-
sibles à la BnF dans un entrepôt OA I .
Les agrégateurs (indépendants ou internali-
sés dans les groupes éditoriaux), s p é c i a l i s é s
dans la distribution et la diffusion sécurisées
de contenus nu m é r i q u e s ,sont aussi des opé-
rateurs commerciaux chargés de simplifier
l’accès contrôlé aux textes intégraux.Ils défi-
nissent des modèles économiques d’accès
aux contenus sous-dro i t plus ou moins favo-
rables à la chaîne du livre traditionnel.
> Le principe général de l’ag r é g a t e u r
u n i q u e
Afin de simplifier l’accès au catalogue des
œ u v res sous-dro i t s , les éditeurs confient
leurs titres à un agrégateur distributeur
unique sur le principe, un titre = un agréga-
t e u r. Cette situation d’«exclusivité expéri-
m e n t a l e» doit être temporaire.Elle est déjà
largement questionnée car elle entraîne des
c aptations de catalogues et contraint les
détaillants à contractualiser techniquement
et économiquement avec tel ou tel opéra-
t e u r. Les catalogues numériques sont alors
s e g m e n t é s . Et les conditions commerc i a l e s
varient fo rtement d’un opérateur à l’autre
( N u m i l o g ,C yerlibris ou T i t e l i ve ) .
E n f i n ,pour re p re n d re la catégorisation déve-
loppée par Denis Zwirn, le rôle des agréga-
teurs part e n a i res de Gallica2 peut être défini
comme suit:
● La gestion des accès contrôlés aux pages
t ro u v é e s à l’issue d’une re c h e rche sur Gal-
l i c a 2 , avec des logiciels de lecture en ligne
intégrant des mesures de protection ap p ro-
priées pour les éditeurs;
● La gestion des accès payants aux textes
i n t é g r a u x des livres numérisés selon les
modèles économiques de librairie nu m é-
r i q u e.
L’agrégateur gère la prise de commande,l ’ e n-
c a i s s e m e n t , la livraison, la sécurisation des
accès ou des fichiers téléchargés avec les
technologies de DRM ap p ro p r i é e s , le para-
métrage de ces technologies confo r m é m e n t
à leurs contrats avec les éditeurs et le serv i c e
ap r è s - vente pour les clients.
Les principes généraux re t e nus par l’étude
B n F / S N E :
● Pe r m e t t re aux libraire s ,p a rt e n a i res indis-
pensables des éditeurs, de bénéficier des
e f fets potentiels de promotion des ouvrages
permis par Gallica2 sans que la diffusion
numérique ne devienne une menace pour
leur activité.
● Pe r m e t t re également aux lecteurs de tro u-
ver où se pro c u rer les versions imprimées et
numériques des ouvrages qui les intére s s e n t .
> La présence des libraires sur la plate-
forme est légitime à deux titre s:
● Au titre de libra i res numériques pour les conte-
nus numéri q u e s:
Quelques libraires traditionnels p i o n n i e rs o n t ,
d ’ o res et déjà,o u ve rts leur interface nu m é-
rique en partenariat avec les agrégateurs tels
que Numilog et T i t e l i ve1 0 (Place des libraire s ) .
Ce partenariat leur garantit, de ce fait, u n e
visibilité sur Gallica2.
● Au titre de libra i re physique pour les vers i o n s
i m p rimées des ouvra ges numéri q u e s:
Dès la page de consultation de l’ouvrage,
Gallica2 devrait pouvoir proposer des liens
d i rects vers un réseau de librairies pour
l’achat des versions imprimées. Pour le
m o m e n t , ces liens ne sont accessibles qu’à
t r avers le prisme des plateformes des agré-
gateurs T i t e l i ve et Numilog.
À la fin de cette phase expérimentale d’un an,
un second cahier des charges intègrera les
retours d’expérience de l’ensemble des pro-
fe s s i o n n e l s , utilisateurs compris.
N o t e s1 . Historique du pro j e t: h t t p : / / w w w. b n f . f r / p a g e s / c a t a-
l o g / b i b l i o t h e q u e _ nu m e r i q u e. h t m2 . h t t p : / / g a l l i c a 2 . b n f . f r / m o re i n fo s3 . h t t p : / / w w w. b n f . f r / p a g e s / c a t a l o g / b i b l i o t h e q u e _ nu m e-
r i q u e. h t m4 . Liste et coordonnées des e-distributeurs :
h t t p : / / w w w. b n f . f r / p a g e s / c a t a l o g / g a l l i c a 2 _ d i s t r i b u-t e u r s . h t m
5 .w w w. c n l . f r6 .S o u rc e:w w w. b n f . f r / p a g e s / c a t a l o g / p d f / E U RO P E A N A -
N U M I L O G 2 0 0 7 . p d f7 . Dans le cadre de cette expérimentation, le CNL en
p a rtenariat avec le SNE,accompagne la campagne denumérisation des œuvres sous-droit à hauteur d’uneprise en charge de 50% du coût de l’océrisation, p o u run corpus de 9000 demandes potentielles.
8 . Voir les coûts de numérisation dans le glossaire, e na n n e xe.
9 .Voir la définition de l’arc h i t e c t u re distribuée.1 0 .Via Gallica2,L’Appel du livre numérique est présent
sur la plateforme www. numilog.com/et les librairiesnumériques Alinéa et Vent d’Ouest sont présentessur la plateforme wwww.place des libraire s . n e t / …[ les libraires et Gallica2 ]
L’ouvrage Histoire de la LibrairieFrançaise de 1810 à 2005 paraîtrafin 2008 aux éditions du Cerclede la Librairie. Il comportera unegrande part d’illustrations, autantque possible inédites. Noussommes donc à la recherche detout document, écrit et / ouphotographique, susceptibled’être emblématique de l’histoirede votre librairie et donc de lalibrairie en général :correspondances et témoignagesde libraires, auteurs, éditeurs, etc.,éventuellement des documentsadministratifs.Si vous disposez de telsdocuments, merci de nous enfaire parvenir une copie ou decontacter : Frédérique Leblanc(co-responsable de l’ouvrage),CNRS – Genre,Travail etMobilités, 59-61 rue Pouchet,75017 Paris.Tél. : 0140251173,courriel :[email protected]
pour l’histoire de lalibrairie française
[la lettre du syndicat de la librairie française] 7
8 [la lettre du syndicat de la librairie française]
Union Distribution
Rappel des problèmes résolus
En juillet 2006,les libraires avaient pu consta-
ter de nombreux dysfonctionnements chez
Union Distribution suite à la modification de
leur système de gestion. Le SLF et l’ALIRE
ont structuré auprès de UD les demandes de
modification des libraires qui concernaient
principalement les documents administra-
t i f s . Un an et demi et quatre réunions ap r è s ,
on constate que les modifications deman-
dées ont été prises en compte et traitées
de façon efficace.
la lettre du
[ le point sur… ]
D o c u m e n t
ou modalité
Bon de
l i v r a i s o n
( B L )
Fa c t u r a t i o n
P ro blème constaté
Réponses manquantes ou erronées ou fantaisistes pour les
n o n - fo u r n i s .
Statut des réponses sur les BL des livres non fournis pas en
r ap p o rt avec statut des livres dans le FEL.
E X P L I CAT I O N S :
C’est le fi chier art i cle et non le stock réel qui est communiqué au
F E L , d’où les écarts de disponibilité.
Par ailleurs, c’est l’ancienne table de codage qui est appliquée. L a
table validée par la CLIL en 2005 sera mise en application coura n t
2 0 0 7 .
F a c t u res par échéances pouvant éclater un BL sur plusieurs
f a c t u re s
Solution demandée
Appliquer les règles de notation de la nouvelle grille DILICOM
et fiabiliser ces réponses normalisées pour toutes les lignes de
la commande.
RÉPONSE FLAMMARION:
Le 17/10/2007: c e rtains cas marginaux restent pro b l é m a t i q u e s
comme les art i cles interdits de vente et de retour et les art i cl e s
s o l d é s.
Pas d’éclatement des factures par échéances et détailler les
échéances en résumé de fin de facture.
RÉPONSE FLAMMARION:
I N C E RTA I N .
Pas de date ni de cert i t u d e, implique des modifications très lourd e s
du système, v o i re impossibles.
Le 01/10/2007: Impossibilité technique, donc solution de
contournement adoptée: pas de lignes de commandes ave c
échéances différentes sur le même bord e reau de livraison.
Le 17/10/2007 : L’unicité BL/Fa c t u re reste l’objectif à atteindre.
Av i s
d ’ ex p é d i t i o n
( A E )
D i f f é rences entre les prix de vente de l’AE et du BL sur les
n o u ve a u t é s .
Actuellement le système ne prend pas en charge la mise à jour
de la fiche article et mentionne le titre et le prix prov i s o i re s
avant parution.
D i f f é rences entre le titre mentionné dans l’AE et dans le BL.
Pas de respect de la norme DILICOM de l’AE pour le prix.
Réponses manquantes ou erronées ou fantaisistes pour les
n o n - fo u r n i s .
Statut des réponses sur les BL des livres non fournis pas en
r ap p o rt avec statut des livres dans le FEL.
Ajustement des informations entre les deux documents en
c o n formité avec les informations définitive s , c o n formes aux
i n formations dans le FEL.
Le 01/10/2007 : D é finitivement résolu.
Idem précédente.
Le 01/10/2007 : D é finitivement résolu.
Mention du prix d’achat unitaire et non du total de commande
par titre.
Le 01/10/2007 : D é finitivement résolu.
Appliquer les règles de notation de la nouvelle grille DILICOM
et fiabiliser ces réponses normalisées pour toutes les lignes de
la commande.
Le 01/10/2007: Les règles de notation de la nouvelle grille DILICOM
sont désormais en place.
> D i vers points
R e l ev é s : R e l evés encore trop tard i f s .
R e t o u rs: L’ALIRE note que le délai de crédit
retour est deve nu très satisfaisant.
Fa c t u ra t i o n : La facture mensuelle est deve-
nue plus simple à gére r, les libraires peuve n t
abandonner la facturation par BL,préférée et
mise en place au moment des dysfo n c t i o n-
nements initiaux.
C o m m a n d e s : UD note l’augmentation des
commandes pour de très petites quantités
qui occasionnent des coûts.
Traitement des commandes par UD: Ce trav a i l
régulier initié avec Union Distribution va se
p o u r s u i v re en 2008, et se focaliser sur les
d y s fonctionnements actuels qui semblent liés
au traitement des commandes. Les adhé-
rents peuvent envoyer leurs re m a rques ou
des pièces (facture s , B L , e t c.) au SLF pour
i n formation afin d’aider à l’analyse de la situa-
t i o n ,par fax ou mail.( f a x:0 15 36 21 04 5 ,m a i l:
s t m a rc. s l f @ n e r i m . f r ) .
Début juillet 2007, une nouvelle chaîne de
traitement des réassorts a été mise en place.
À cette occasion, le SLF et L’ALIRE ont fait
un point avec UD sur le traitement des com-
m a n d e s .
La commande par EDI (Éch a n ges de Données
I n fo r m a t i s é s: Dilicom est re l evé plusieurs fo i s
par jour entre 7h30 et 22h,du lundi au ve n-
[la lettre du syndicat de la librairie française] 9
Bon de
l i v r a i s o n
( B L )
Fa c t u r a t i o n
Suivi de
c o m m a n d e
L i v r a i s o n
R e l ev é
m e n s u e l
Un BL par livraison.
Mentions manquantes sur le BL.
Mention des références logistiques.
Les BL de fin de mois ne sont pas intégrés à la facture
m e n s u e l l e.
La date de livraison mentionnée sur la facture est différente de
la date du BL.
Pas d’information de total par colis, ni par livraison.
D i f f é rences entre le nombre de volumes indiqués dans la
f a c t u re et le nombre de volumes BL.
Pas de cumul des frais de port (Paris et RP).
Intégration du contrat Actes Sud dans la facturation classique.
I rrégularité de la facturation.
Réponses manquantes.
Réponses impossibles à interpréter type «à paraître noté 0
C P E» .
Pas de re g roupement de commande pour les notés de
n o u veautés ni pour certaines PLV.
Pas de distinction entre adresse de livraison et de facturation.
Pas de récapitulatif de T VA .
Un BL par colis et récapitulatif sur le dernier BL de la livraison.
Un récapitulatif (en vo l u m e s , valeur) permettant un contrôle
r ap i d e
Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007.
Le 01/10/2007: Résolu avec classement commun BL / Fa c t u re
depuis le 01/07/2007.
Alléger en enlevant les références logistiques inu t i l e s
Le 01/10/2007: R é s o l u .
Le 01/10/2007: D é finitivement résolu.
Harmoniser les deux info r m a t i o n s .
Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007.
I n t é g rer les deux informations pour les vérifications.
Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007.
Mentionner les gratuits dans la facture. R e n d re le
r ap p rochement BL / facture simple à faire.
Le 01/10/2007: R é s o l u .
I n t é g rer l’information du total des frais de port .
Le 01/10/2007: R é s o l u .
Traiter le contrat Actes Sud en conformité avec ses dispositions.
Le 01/10/2007: R é s o l u , sauf accident au mois d’août.
Le 01/10/2007: D é finitivement résolu.
C o rriger les lignes orphelines et compléter l’information pour
chaque titre en commande.
Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/09/2007.
Réponses normalisées
Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/09/2007.
Édicter une règle de re g roupement évitant de multiplier les
petits colis (notamment pour Paris et RP qui multiplient les
minima de facturation).
Le 01/10/2007:
Résolu sur les mises à l’offi c e.
Résolu sur le re g roupement de commandes manquants/ réassort .
I n t é g rer la possibilité d’adressages différe n t s .
Le 01/10/2007: Résolu depuis le 01/07/2007.
I n t é g rer au re l evé un récapitulatif par taux de T VA .
Le 15/02/2007: r é s o l u .
Le 17/10/2007 : les libra i res souhaitent voir appara î t re sur le Relev é
les mentions se trouvant sur le re l evé type joint.
d re d i . Chaque nuit à 3h du matin, ces com-
mandes sont intégrées à Sermaises.Les com-
mandes reçues du ve n d redi au dimanche
sont intégrées à 22h le dimanche soir. L e s
commandes par EDI sont donc intégrées
très rap i d e m e n t ,et présentent l’avantage de
fiabilité et de faible coût.
Commandes par fa x: Si le fax est reçu av a n t
1 5 h , il peut être traité dans la journée, m a i s
ce n’est pas toujours possible.P a r fo i s ,la com-
mande par fax est indispensable (quand la
r é f é rence est inconnue par ex.). Le temps
de traitement de ces fax est long,coûteux et
délicat (risque d’erreurs dans les re s s a i s i e s ) .
Commandes par mail : UD a créé une adre s s e
mail spéciale pour gérer les commandes qui
p e u vent être adressées en Fichier joint Excel
10 [la lettre du syndicat de la librairie française]
ou dans le corps du mail à l’adresse suivante:
c o m m a n d e s c l i e n t s @ u n i o n - d i s t r i b u t i o n . f r
Comme pour les fax, les commandes
urgentes doivent être signalées comme telles.
P r é p a ration des commandes: La logistique de
préparation des commandes est condition-
née par le mode de livraison.La mise en pré-
paration des commandes est faite selon
l ’ o rd re des départs en bout de chaîne. L e s
livraisons de nuit sont différenciées des livrai-
sons «n o r m a l e s» par un n° de code part i-
c u l i e r, mais toutes les livraisons MPL sont
remises dans les mêmes tractions. Ces dif-
f é rences s’expliquent par les heures limites
de dépôt dans les différents entre p ô t s .
R e g roupement des commandes: Si plusieurs
commandes sont passées (quel que soit le
la lettre du
mode d’envoi de la commande) dans une
j o u r n é e,elles sont re g roupées au traitement
et à la livraison.Ce re g roupement est actif par
d é f a u t , mais le libraire peut demander à ne
pas être re g roupé ou passer par fax ou télé-
phone des commandes avec demande
e x p resse de non re g ro u p e m e n t .
Ce travail régulier initié avec Union Distri-
bution va se poursuivre en 2008,et se fo c a-
liser sur les dysfonctionnements actuels.
Les adhérents peuvent envoyer leurs
re m a rques ou des pièces (facture s ,B L ,e t c. )
au SLF pour info afin d’aider à l’analyse de
la situation, par fax ou mail. ( f a x :
0 15 36 21 04 5 ,m a i l : s t m a [email protected]
● Suivi des délais:connaissance des dates de
l i v r a i s o n s .
> Clarifier les règles de facturation:
● C a l i b re favorise l’application de conditions
c o m m e rciales claire s .
● Les facturations de frais de port re j o i g n e n t
les règles de l’interpro fe s s i o n ,avec des coûts
a b a i s s é s .
● Motivation plus grande des libraires pour
jouer le “ j e u ” .
Le SLF vous a adressé régulièrement la liste
des éditeurs distribués par CA L I B R E:de 22
éditeurs en août 2007,ils sont passés à 51 en
j a nvier 2008.Pour autant,de nombreux édi-
teurs n’ont toujours pas connaissance de
CA L I B R E .
Nous vous proposons de re p re n d re à vo t re
compte une lettre type destinée aux édi-
teurs autodistribués avec qui vous trav a i l l e z
r é g u l i è rement ou ponctuellement.Vous pou-
vez l’imprimer sur vo t re papier en-tête et
l ’ a d resser à l’éditeur avec vo t re règlement,
pour l’inciter à s’informer sur CA L I B R E .
Téléchargez la lettre type sur le site du SLF:
h t t p : / / w w w. s y n d i c a t - l i b r a i r i e. f r /
accès adhérents> actions>relations com-
m e rciales> CALIBRE : i n former les éditeurs
à propos de CA L I B R E
Après les faillites successivesde distributeurs spécialisés dansle secteur de la «petite édition» ,
il est apparu nécessaire detenter d’élaborer un nouveaumodèle de distribution. C’est
ainsi qu’est né CALIBRE,distributeur sans stock
permettant le regroupement descommandes des libraires, puis
celui des expéditions desouvrages des «petits éditeurs» .
À terme, CALIBRE doit permettre aux
l i b r a i res de re g rouper les commandes de
petits éditeurs jusqu’alors auto-distribués,
auprès d’un seul interlocuteur, et ce dans
des conditions commerciales et financière s
c o n formes aux usages de la pro fe s s i o n .
Pour aider au démarrage de CA L I B R E , l e
SLF a proposé une participation libraire à
hauteur de 3% du PPHT.Ceci reflète le sou-
tien des libraires à un outil qui permet aux
p a rt e n a i re s , l i b r a i res et éditeurs,de faire des
économies et faciliter leurs rap p o rt s .
> Faciliter le re p é r age des éditeurs:
● Les éditeurs adhérents sont inscrits sur
Dilicom et la mise à jour des catalogues est
a s s u r é e.
● Les libraires peuvent s’adresser à un inter-
locuteur unique.
> Faciliter la transmission et le suivi
des commandes:
● Utilisation de Dilicom.
● Suivi des commandes, site Internet dédié.
● Utilisation classique de la platefo r m e
Prisme ou des intermédiaires parisiens.
[la lettre du syndicat de la librairie française] 11
C a l i b re
[ le point sur… ]
[ CALIBRE au service ]des libraires
A rt h e n o n
D e r n i è re Goutte
Eleuther Éditions
Atelier des Bri s a n t s
Le Jeu de la Règle
C o l i b ris Éditions
S o m b re Bohème
Lieux commu n s
Éditions Te ra m o
Éditions du Latanier
PEARL Édition
La Brousse en fo l i e
E x p re s s i o n s
M a d r é p o re s
Éditions Grain de Sable
Éditions Tra v e rs é e s
ADCK
Association pour la promotion de l’œuvre de
Jean Mari o t t i
K ra ko e n
APCV
Berbanz Pro d u c t i o n
C. P rod Jeunesse
Complicités Éditions
Éditions Cera
Éditions de l’Arno
Éditions Pippa
É d i t i o n s T i m k a t
Femme pre s s é e
FIP Éditions
Gaud Éditions
JTL Éditions
K h e o p s
La Langue Fra n ç a i s e
M a m a e d i t i o n s
Onan Éditions
Tra n s v e rs a l e s
La Machine à Cailloux
M a t i è res à Savoir
Éditions de la Pinacothèque
Les Cygnes
C a s s a n d re
Les nouveaux auteurs
Tri a rt i s
A l d a c o m
Éditions Roger Le Guen
G rand Sud Éditions
A s t ro l a b e
Il Était Deux Fo i s
Éditions les Va n n e a u x
M a r g u e rite Wa k n i n e
Act Mem
FOL A rd è ch e
La Rumeur Libre
C l e o p a s
K éditions
liste des éditeurs distribués
N° adhérent de Calibre chez Dilicom pour
p a r a m é t rer vos logiciels :3 0 1 2 4 7 4 3 5 0 0 0 7.
Veuillez passer vos commandes via Dilicom
en utilisant le Gencod de CA L I B R E .
S e rvice clientèle:
CALIBRE c/o CELF
Bénédicte Burd o
T é l . : 0 14 46 78 461 – Fax: 0 14 34 71 11 0
A d resse mail:
d i s t r i b u t i o n . c a l i b re @ c a l i b re. f r
A d resse logistique
pour les expéditions et les re t o u r s:
C E L F,9 rue de To u l , 75589 Paris Cedex 12
Comme les autres distributeurs, CA L I B R E
utilise les outils de l’interpro fe s s i o n , en par-
ticulier DILICOM et la plateforme PRISME;
il en suivra les règles notamment en matière
de frais de port .Les mises à disposition chez
L i v res Diffusion (ex «G I E») à Ivry re s t e n t
p o s s i b l e s .
C a l i b re a confié aux services du CELF
( C e n t re d’Exportation du Livre Français) la
logistique de préparation des commandes,d e
remise aux transport e u r s , de facturation et
d ’ e n c a i s s e m e n t , ceci pour son compte.
Les éditeurs restent vos interlocuteurs et
les conditions commerciales qui vous sont
a c c o rdées sont bien évidemment mainte-
nu e s .
Nous recommandons vivement aux libraire s
d ’ e f fectuer le règlement par LCR, ce qui
garantit la rapidité de la transaction et per-
met de faire des économies de fo n c t i o n n e-
ment import a n t e s .
> Documents sur le site du SLF:
h t t p : / / w w w. s y n d i c a t - l i b r a i r i e. f r /
accès adhére n t s > a c t i o n s > relations com-
m e rc i a l e s
( Vo t re code d’accès adhérent se tro u ve sur
vo t re attestation de cotisation)
● Liste récente des éditeurs distribués par
CA L I B R E .
● Comment commander par CA L I B R E?
● L e t t re type destinée aux éditeurs autodis-
t r i b u é s
12 [la lettre du syndicat de la librairie française]
la lettre du
P o u rquoi ne pas confier v o t re distribution à CALIBRE?
N o t re librairie commande régulièrement vos ouvrages et souhaiterait pouvoir amé-
l i o rer ses relations avec vo u s .Nous travaillons de façon privilégiée avec CA L I B R E ,et nous
voudrions passer nos prochaines commandes à vo t re maison d’édition par ce biais.
CA L I B R E , une société interpro fessionnelle dont les actionnaires sont le Syndicat
National de l’Édition et le Syndicat de la Librairie Française, remplit pour les petits édi-
teurs des fonctions semblables à celles d’un distributeur classique:prise de commandes,
f a c t u r a t i o n , e x p é d i t i o n , e t c.
Son mode de fo n c t i o n n e m e n t , identique à celui des autres distributeurs de la pro fe s s i o n
à ceci près qu’il n’y a pas de stock, facilite grandement le travail des libraires et de leurs
p a rt e n a i res éditeurs,et permet d’instaurer une relation de confiance, indispensable pour
d é velopper des relations commerciales plus ap p ro fo n d i e s .
> Les commandes libraires vous arr i vent re g roupées par Calibre:
● Un seul envoi à Calibre.
● Des coûts d’emballages moindre s .
● Des coûts de transports plus bas.
● Des coûts et longueurs de traitement évités (plus de pro fo r m a ) .
> La préparation et la gestion de vos commandes sont simplifiées:
●Vous choisissez le nombre d’envois par semaine à Calibre.
●Vous réduisez vos frais d’expéditions.
● La facturation des libraires est à la charge de Calibre.
● C a l i b re se porte dû cro i re par rap p o rt à la librairie.
● C a l i b re établit le re l evé mensuel de facturation pour le compte des éditeurs.
> La liberté commerciale est garantie:
● L’éditeur décide lui-même des remises par client.
● L’éditeur a la possibilité de conserver des clients en dire c t .
● L’éditeur conserve ses pro p res stocks.
● L’éditeur a la possibilité d’accorder des retours aux libraires via Calibre.
> Les libraires souhaitent passer leurs commandes par CALIBRE:
● Repérage des éditeurs facilité.
● Règles de facturation claire s .
●Transmission et suivi des commandes facilités.
Nous vous invitons à pre n d re contact avec CALIBRE pour plus de re n s e i g n e m e n t s :
Rémi Amar et Caroline Hermoso
4 0 , rue Grégo i re de To u r s , 75006 Paris
T é l . : 0 15 54 2 1 212 – Fax:0 14 32 97 69 8
M a i l : i n fo @ c a l i b re. f r
l i b r a i re s . c o m la liste des éditeurs qui sou-
haitent vous présenter l’ensemble de leurs
n o u ve a u t é s , au fur et à mesure de leur sor-
t i e.Grâce à la fidélité de ces éditeurs, l e c h o i x
d e s l i b r a i re s . c o m d evient ainsi un magnifique
outil de trav a i l , le plus complet possible,m i s
au service des livres de langue française.
Depuis le mois dernier, nous vous pro p o-
sons également une revue de presse des
l i v re s .
Nous venons de créer «L’espace des édi-
t e u r s» qui met en avant des ouvrages choi-
sis par les maisons d’édition.Cette nouve l l e
rubrique est constituée de chro n i q u e s
s o n o re s , réalisées selon les cas avec les
a u t e u r s , les traducteurs ou les éditeurs. E l l e
est produite avec la participation des édi-
teurs concernés,qui ont ainsi la possibilité de
m e t t re en ligne parallèlement,sur leur pro p re
s i t e, les sons de leurs auteurs.
Chaque semaine France Info invite des
l i b r a i res au micro de François Busnel (le
dimanche à 18h53, 2 0 h 5 3 , 2 2 h 5 3 ) . C h a q u e
jeudi Le Monde des Livre s sélectionne un de
vos choix afin de le publier dans ses colonnes.
Et la revue internationale Vient de para î t re,
éditée sous la direction d’Olivier Po i v re d’Ar-
vor et de Paul de Sinety, re p rend une large
sélection de choix de libraire s .
Nous vous re m e rcions vivement de tous vo s
messages d’encouragements, et de l’envo i
régulier de vos choix de libraire.
Très cord i a l e m e n t ,
Jean Morzadec
0 61 46 74 51 3
l e c h o i x d e s l i b r a i re s . c o m
7 5 , rue de Lourmel
75015 Paris
Chers amis libraire s ,
Comme vous le save z , après avoir dirigé les
p rogrammes de France Inter, j’ai la chance
a u j o u rd’hui d’animer le site w w w. l e c h o i x
d e s l i b r a i re s . c o m en partenariat avec France
I n fo,Le Monde,et la revue internationale V i e n t
de para î t re.
L e c h o i x d e s l i b r a i res.com a deux vo c a t i o n s
p r i n c i p a l e s:
1) Pe r m e t t re à tous les publics de décou-
vrir vos choix de libraire, vos re c o m m a n d a-
t i o n s;
2) Favoriser la communication entre les édi-
teurs et les libraires de France.
Pour répondre à de nombreuses demandes
de vo t re part , nous publions sur l e c h o i x d e s
l e c h o i x d e s l i b r a i re s . c o m
[ le point sur… ]
[la lettre du syndicat de la librairie française] 13
la lettre du
14 [la lettre du syndicat de la librairie française]
> Quelle remise accorder à une col-
lectivité qui souhaite mettre en place
un comptoir de vente dans un lieu cul-
t u rel ouve rt au publ i c?
P r é c i s i o n :
L’activité de ces comptoirs de ve n t e s
consiste à offrir au public un assortiment de
l i v res à la vente et non à réaliser des achats
g roupés pour des commandes préalables
de part i c u l i e r s .
Ces comptoirs sont notamment ap p rov i-
sionnés par des librairies qui font office de
g ro s s i s t e s .Dans ce cadre, les comptoirs de
vente doivent être considérés comme des
détaillants au sens de la loi du 10 août 1981
et le niveau de remise pouvant être consenti
par le libraire est tout à fait libre, s o u s
r é s e rve qu’il respecte les obligations de l’ar-
ticle 2 de la loi et les règles de droit com-
mun applicables aux activités commerc i a l e s .
Afin d’éviter tout risque de contentieux, i l
serait préférable que les collectivités ins-
c r i vent ces comptoirs de vente au re g i s t re
du commerce lorsque ceux-ci disposent
d’une personnalité juridique pro p re ou, à
tout le moins,que leurs statuts ou ceux du
lieu culturel prévoient explicitement l’acti-
vité de revente de livre s .
Lorsque ces achats destinés à la reve n t e
s ’ i n s c r i vent dans le cadre d’une pro c é d u re
de marc h é , il serait également préférable
qu’ils fassent l’objet d’un lot spécifique. C e
lot devrait alors indiquer clairement dans
son intitulé et sa description la destination
de ces achats, afin d’éviter toute confusion
avec ceux destinés aux besoins pro p res de
la collectivité (documentation, b i b l i o-
t h è q u e s … ) . E n f i n , pour éviter toute ambi-
guïté vis-à-vis des fournisseurs susceptibles
de répondre au marc h é , la clause régissant
le prix de vente devrait indiquer qu’il s’agit
bien d’une remise commerc i a l e,dont le taux
peut être fixé librement par le candidat, e t
non d’un rabais dont le taux serait enca-
dré par l’article 3 de la loi du 10 août 1981.
S o u r c e : D i rection du livre et de la lecture,
M i n i s t è re de la Culture et de la Commu n i c a -
t i o n .
[ b r è v e ]
J u r i d i q u e
[la lettre du syndicat de la librairie française] 15
Depuis plusieurs années, le sujet du trans-
p o rt du livre fait l’objet de nombreuses dis-
c u s s i o n s , vo i re de conflits, tant en
Île-de-France que dans les régions.
Le schéma actuel a été mis en place il y a 15
a n s . Il mérite d’être réétudié en fo n c t i o n
de nouveaux paramètre s ,afin de pre n d re en
compte les évolutions des besoins (dimi-
nution des coûts de transport , a m é l i o r a-
tion des serv i c e s ) .
La CLIL, s t r u c t u re paritaire interpro fe s-
s i o n n e l l e, dans laquelle siègent plusieurs
l i b r a i re s , a décidé de mettre le sujet à
l ’ é t u d e,avec le SNE.
Une mission a été confiée à André Imbaud,
qui pilote cette étude, après avoir dirigé la
Sodis pendant 20 ans.
Il sera accompagné par le cabinet Price-
WaterhouseCoopers (PwC).
Les objectifs sont les suivants :
–P roposer une vision du schéma de distri-
bution du livre à horizon d’env i ron 5 ans.
–É l a b o rer des pistes d’amélioration de l’or-
ganisation du transport du livre.
–Préconiser un plan d’action de mise en
œ u v re.
Le but est d’améliorer la qualité de serv i c e
( d é l a i s , fiabilité…) et de réduire ou de
contenir les coûts pour l’ensemble des par-
t e n a i res de la chaîne du livre.
Tous les part e n a i res de la chaîne du livre
vont être consultés:é d i t e u r s ,d i f f u s e u r s ,d i s-
t r i b u t e u r s , t r a n s p o rt e u r s , coursiers et,b i e n
é v i d e m m e n t , les libraire s .
Afin d’être explicite et complète, c e t t e
étude sera conduite dans un esprit de fran-
c h i s e,d ’ o u ve rt u re d’esprit.
Elle offrira aux différents part e n a i res l’oc-
casion d’exprimer les craintes et les attentes
de chacun.
Elle permettra enfin de fournir les données
n é c e s s a i res (couve rtes par la confidentialité)
à l’élaboration des pistes d’optimisation des
délais et des coûts, tout en améliorant la
qualité de serv i c e.
Les conclusions de l’étude sont attendues
pour la fin du mois de juin. La Lettre du SLF
s’en fera l’écho.
François-Gilles Le Quément
Librairie Dialogues, B re s t
Vice-Président de la CLIL
[ o p t i m i s e r ]le transport du livre
[ améliorer la prestation ]contenir les coûts
[ avec l’implication ]de tous les partenaires
Lancement de l’étude CLIL / SNE
[ b r è v e s ]
La Bibliothèque nationale de Franceréalise une enquête pour mieuxconnaître les usages de laBibliographie nationale française.Ce questionnaire sera exploité à desfins de recherche en vue d'unecommunication à l’IFLA (FédérationInternationale des Associations deBibliothèques).La BnF souhaite recueillir l’avis desusagers de la Bibliographie nationaleparmi lesquels les libraires.Le questionnaire est accessible àl’adresse suivante :http://webapp.bnf.fr/bflenquete/formulaire3.htm
enquête de la BnFLe code APE de votre entreprise a changé début 2008 : le numéro estdésormais 4761Z et concerne le commerce de détail de livres en magasinspécialisé.
modification du code APE
Le numéro 7 des Cahiers de lalibrairie sortira à l’automne 2008.Le thème en sera : Le livre et sesreprésentations.
Les Cahiers de la librairie