La lettre Qualité

N° 14 — juin 2015

Dans ce numéro

EPP: Evaluation de la pertinence du dosage de l’albuminémie dans le dépistage de la dénutrition.……………………….……………....1 WC bouché..…………………………....…………......….1

Zoom sur l’interruption de tâche………......2

CREX n°5 /2015.…………………………………...…...2

Vitamine D / EPP..…………………..…..……………..2

Actualité et Gestion des risques…………….2

Respectons nos collègues des services techniques !

Lors que j’enlève mes gants à usage unique après des soins, je les mets dans un sac poubelle et non dans les wc.

L’utilisation d’un index nutritionnel : le MNA (Mini Nutritionnal Assessment) doit permettre la mise en œuvre d’une démarche thérapeutique adaptée, standardisée, fiable et précoce pour le dépistage et la prise en charge de la dénutrition. Actuellement mis en place en SSR, ce questionnaire composé de 6 items porte sur : L’appétit, la perte de poids, la motricité, le stress, les problèmes neurologiques et l’IMC. Il pourra par la suite être généralisé sur l’ensemble de l’établissement et permettre de répondre aux recommandations de la HAS :

- Améliorer le dépistage de la dénutrition - Confirmer le diagnostic de dénutrition et estimer son degré de sévérité - Mettre en œuvre une démarche thérapeutique adaptée et précoce - Evaluer l’observance, la tolérance et l’efficacité de la prise en charge de la

dénutrition - Activer et coordonner la collaboration de l’ensemble des acteurs impliqués

dans la prise en charge de la personne âgée dénutrie. Vous pouvez consulter cette étude sur le lecteur réseau: Thèmes / EPP / EPP10 évaluation de la pertinence du dosage de l’albuminémie dans le dépistage de la dénutrition.

Géraldine DELASALLE, diététicienne.

EPP évaluation de la pertinence du dosage de l’albuminémie dans le dépistage de la dénutrition.

Comment mieux la gérer pour sécuriser les soins ?

Nouveauté sur BlueMedi® : • Compte-rendu CHSCT et CRIVI de mai 2015

ACTUALITE QUALITE et GESTION DES RISQUES

Un CREX a eu lieu le 04 juin 2015

CREX n°5-15 : La fiche concernait u n e d i s c o r d a n c e e n t r e l a prescription et le médicament dans le pilulier.

Trois actions ont été choisies : Action 1 : sensibiliser les médecins à prescrire le plus tôt possible le traitement du patient à son entrée dans l’établissement.

Action 2 : revoir l’organisation des piluliers et surtout le contrôle.

Action 3 : mettre en place sur une période un relevé exhaustif des erreurs de piluliers plus rapide qu’une FEI.

Prochaine réunion CREX : jeudi 3 septembre 2015 de 15h à 16h

L’interruption de tache. L’interruption de tache. L’interruption de tache.

Un patient qui appelle, un collègue qui vient vous consulter, le téléphone qui sonne… Chaque heure, une infirmière est interrompue cinq fois en moyenne nous dit la littérature.

Exemple de la PUI où les préparatrices en pharmacie portent un gilet jaune lors de la

préparation des piluliers:

Il arrive à l’infirmière de consacrer jusqu’à un quart de son temps à rattraper ces coupures. 25%, c’est très élevé, surtout lorsqu’il s’agit de tâches complexes pouvant entraîner des erreurs, et donc des accidents. Le recul nous

permet de dire aujourd'hui qu’interruptions de tâches et erreurs médicamenteuses sont intimement liées. Lorsqu’on analyse ces dernières, on se rend compte que l’interruption de tâches est un facteur contributif et reçurent ( FEI et analyse CREX médicament). Au niveau de la préparation des piluliers à la pharmacie, le port du gilet jaune est encouragé. Cette méthode d’identification est largement utilisée dans les établissements de santé nord-américains et se développent en France.

Aujourd’hui, sur le CH de Barentin, en situation de soins, l’infirmier(ère) est confronté(e) à des interruptions de tâches qui engendrent des erreurs ( administration des traitements, préparations d’insuline, erreurs de patients, oublis,…) Cette liste issue des déclarations d’évènements indésirables mérite d’être affinée afin de définir les situations prévalentes à risque. Les modifications actuelles des organisations de travail sont une opportunité pour limiter les risques liés aux interruptions de soins.

Déranger une infirmière augmente de plus de 12 % les risques d'erreur © Gideon Mendel/Corbis

Frédéric DANTAN, CSS— RAQ-GDR

Dans le cadre de la poli�que qualité de l’établissement et pour répondre aux missions de la HAS, nous avons réalisé

une EPP sur la per�nence du dosage de la vitamine D au sein du SSR. Les résultats montrent qu’en majorité la réalisa�on du dosage de la vitamine D est per�nente par rapport aux recommanda�ons officielles mais que l’on peut encore améliorer nos pra�ques. Vous trouverez toutes les informa�ons concernant ce� e EPP sur le réseau informa�que de l’hôpital (ordinateur > thème > EPP > EPP n°8).Les différentes ac�ons proposées sont en cours de réalisa�ons. N’hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements ou pour intégrer le groupe EPP. Dr Gosselin

NE PAS DERANGER