la musique les mœurs!

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Bains de mer de Monaco (Plage de Larvotto). L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures du matin à 1 heure de l'a- près-midi et de 3 à 7 heures du soir. Leçons de natation; douches; mas- sage, etc. COUP DE SOLEIL. Cette qvfestion des chiens dans le Métropolitain soulève de grosses difficultés. Il n'y a ppiù'tant pas là de qiùri fouetter un chat. HOTEL Maison de premie avec salle de bain DES r ordre, ,. Chaufia ANGLAIS appartements complets, REVUE OE LA PRESSE La République Française, à propos des Syndicats d'instituteurs : Si les instituteurs qui ont accepté de dis- soudre leur Syndidat avaient su quelle sanction bénigne ils allaient encourir, pas un seul n'aurait obtempéré à l'ordre du minis- tre de l'instruction publique. Vous allez voir qu'ils vont renier partout leur premier mouvement et briguer l'honneur des pour- suites ; ils ne courent d'ailleurs aucun ris- que puisque le Gouvernement, accentuant sa reculade, a encore décidé que les pour- suites seraient limitées en cas ou le syndi- cat de la Seine n'aurait pas optempéré. Ce Syndicat s'est organisé et concentre la résis- tance. 1,'Action Française, sur la concentration des cuirassés en Méditerranée : La concentration de la flotte cuirassée française dans la Méditerranée était, depuis quelqne temps, une chose décidée, c'est au- jourd'hui chose faite- Ainsi, par la force des événements; l'association franco-An glaise devient de plus en plus étroite, et le Gou- vernement de la République s'associe de plus près, chaque jour, à la politique an- glaise. Impossible désormais, en cas de conflits entre puissances maritimes, de nous désolidariser de notre partenaire. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Ce n'est pas à nous de le décider ; il nous suffit d'indiquer l'ampleur de la responsabilité que le Gou- vernement de la République assume. XJQAurore, sur les consuls espagnols au Maroc : On ne comprend pas bien comment des agents d'un Gouvernement ami comme l'est le Gouvernement de Madrid, ont pu adopter un seul instant pareille attitude ; ils devaient cependant bien se rendre compte que les affaires du prétendant ne pouvaient être que très précaires, ils eussent dû songer, ce qui est plus sérieux;, & l'avenir, qui, forcément, f ei 3-.àë l'Espagne, et de la France deux col- laborateurs de tous les jours, leurs intérêts au Maroc étant solidaires par le seul fait qu'ils ont un ennemi commun à soumet- tre et des territoires voisins à pacifier. Ephémérides Cannoises Si'pli'iiitin' i7«<|. A o'Itu <lnt!\ les officiel"; «le l'a puile uationah- de Ciinnei éliueiil : Jean-Baptiste de Ri'iiilïr. ronimandanl ; Etienne Vi- dal, i n'.^fr Hi a n 1. uiajnr ; (''tienne rhain ln'in m. a\')r;d. aiile-majm' ; Hiiilli.'lemv Pienc ; Pierre-Henri ||i- lierl : MirhH Oarlnc : .lean-f'.lniide Hil.eiï. .Icaii-.lniiiph C.alvy. rapilai- lies. Le nouveau casque des gendarmes Depuis la *.u|)j)r<'^Moii de leur lé- gendaiie chapeau, no_s braves gendar- mes, qui ont souvent, surtout en pro- vince, à participer à tics services d'ov- dre ou d'honneur, M>II! privés de coif- fure de grande tenue. 'En outre, il' a été reconnu, <TU cours des grèves, des inrendies, etc., que le k^pi piiilé iirliirïleinent par les gen- ilar-im 1 .-1M n'-clU'iiinit insuffisant pour. les protùger. Depuis phiseu.rs mois, on s'occupe, au ministère de la guerre, de doter nos gemlinnnies d'un' casque tout à La fois Jétscr. t'"lùg;mt et pratique. Apràs de lon^s tâtonnements, le 'nouwau modèle a r!té délinîliveinent adopté; il se rapproche beaucoup de celui porte par les pompiers de Pétris; il C--I, en iI'II-. oimé d'une chenillie. l'<"< !:•;• i r -in" - (Jim t- la fourniture du jiu-iivcau casque vont être incessam- ment liasses par la guerre et on espè- re qu'au 14 juillet prochain, nos bra- ves gendarmes seront munis du cas- que qui, tout en leur rendant, au poinl de Mie protection, de réels ser- vices, eoiilrihiHTa aussi à rehausser leur pre^ijie auprès de la iHipulaHon. Chronique Locale Le temps à Cannes. Communi(|ué par la Maison B. Alexan- dre, oplicien. :>.'±, rue d'Anlibes. Hier, beau. Un proverbe faux La Musique n'adoucit pas les Moeurs! A-h ! non, par exemple ! Voilà un proverbe qui s'efface' devant 1* démen- ti brutal que lui donnenl à Cannes les hennîmes et les choses. Depuis bien longtemps, lu musique municipale de notre Cité n'était pas précisément re* nonuiiiée pour'la bonne ha,rmonie qui aurait dû régner dans son sein. B y avait eu des ;u'tps d'indiscipline, des nnuramires, des cris, des révoltes : le syndicalisme autocratique y avait planté sa lente entre la. politique qui divise et les mesquines questions per- sonnelles qui avilissent. Mais enfin, on avait, jusqu'à oe jour, espéré qu'à force, de patience, d'indulgence et de lions conseils, nos musiciens fïniraiient par millier dans la voie de la raison et qu'ils <e décideraient ù s'accorder 1 entr'eux après avoir accorde leurs ins'Ini'Uienls. Hélas ! il paraît qu'en musique, il est des raisons que la, raison ne co-mt- prend 1 pas. Car, après avoir étonné le public par ses agitations exaspérante el ses actes inconsidérés, voici que notre phalange municipale méconten- le les contriliuables, les indispose et les falig'ue vraiment par ses préten- ti'ons ridicules v{ inconscientes. I;l y a trop longtemps que relie comédie du- re. II y a trop longtemps que les mu- siciens l'ont parler d'eux. V.n fin de roniipte les eaninois en ont assez (M* leurs incartades el de leurs turbulen- ces. Il faul liquider la question d'une façon nelte el (li'tinilive. Aux faits. En l'.Ho. njjrcs la driuission d'e la Miinieipalilc (.apion. les musiciens de la .Municipale situaient une leMirc ad'i'essre a 1 autoritc communale dans laquelle ils tï-eni;in<lair.nl la rrvoralioi de leur chef, .M. lîoussel, p oelui-ci ne leur plaisail pas. Oet acte inlolcrali'e d'indiscipliin 1 . qui était, en même lemlps une mau- vai i >e action, fut du goût des pots-de- v.iniers Giazag.nairistes, (|iii révoquè- rent illégaleirent, sans motif, M. Roussel, et. nommèrent M. Mignon. M. Roussel déféra cette décision a.u Conseil d'Kliit. l'.l le temps passa. En 1912, la Municipalité O.apron •revient au pouvoir. Dans un luit de oonciliatio.n et d'apaisement on propo- .se de eonser\er M. Mignon à la lèfe de la musique, el île donner à M. Houssel une compensation légilime. sous la réserve que les musiciens se borneront, dorénavant, à faire de ta bonne musique. V.n somme, tout est bien qui finit bien. Mais voici que le Conseil d'Etat rend son arrêt et déclare que M. Rous- sel est et deancure chef de la musique municipale. La décision du Conseil d'Klal ayant force de loi, la Munici- paiité .-,<: voit obligée de l'exécuter, dés que M. le Préfet lui e.n a fait, la signification. C'est un coup de théâtre dont per- sonne n'est responsable, sinon la imi- .nicipalité Gazagnaire. A la .nouvelle que M. Roussel va reprendre la ba- gae.lle, les musiciens s'agitent, se dé- lunenl. fanfaronnent, menacent.Mais la Municipalité s'indine devant le Conseil d/T.lal. Il lui était, d'ailleurs, iunpos.sibliC ih' l'aire autrement. Elle réintègre .M. Roussel dans .ses fonc- tions. A'iors, toujours conciliant, M. le Maire fail «|>]>e.ler tous lesmusiciens Ceux-ci .déjà secoués par" l'esprit de révolle. M' foui tirer l'oreille pour se rendre à l'nppel du M;iir< 1 . Ils vion- nenl enlin. M. Opnm, entouré de ses <leii'X adjoints, leur tient à peu près ce langage : (pie « Messieurs, j'avais e.spéré pouvoir concilier toutes les susceptibilités, apaiser les esprits, lif Conseil d'Klat. IKi.ssia.nl par-dessus nos îèles cl l'nr- (;;uit nos volontés, nous oblige à rein- légrer M. lîoussel. La Municipalité s'incline devant la loi; vous ferez de iuom,e. Toutefois, en citoyens li- bres, ceux qui jugeront devoir quitter h 1 coups de la 'musique municipale, n'ont qu'à nous f'aire part de leur volonté. (J'iie ceux qui veulent rester, restent ! Que ceux qui veulent s'en al- ler, s'en aillent ! » El M. Ca.pron ajouta que <lev;uit l'inflexibilité de la décision du Con- seil d'Etal, il ne pouvait entendre au- cune explication, la force légale d'un jugement régulier rendant toute con- versation oiseuse et inutile. Sans mot dire, les musiciens rega- gnèrent la. saille des réj>étitions où ils délibérèrent. Kl, deux heures plus tard, h' sous-clief de la musique. M. Demurs. l'aisaul l'oncfion de chef.écri- vait au inaire une lettre où il fournis- sail la liste des musiciens f/ià se re- firwr.i\riit Iminrihinenl à rtiprendne te ssenùw sit>i.s la diAi'cliim de M. Iluits- sel. Aussitôt, res||>eetueuse de la liberté de tous les citoyens, ta Municipalité écrivait à chacun des musiciens re- belles, une lettre recommandée, où el- le spécifiait que le refus de prendre le service sous la direction de M. Rous- sel! 1 , étant une véritable démission, elle acceptait cette démission à la da- te d'aujourd'hui. Et la question, .semble, à notre avis, résolue. Il ne reste plus, à la Munici- palité, qu'à cruirpliMer les cadres av«> des musiciens nouveaux qui seront ap- pelés et qui, déjà, ne font pas défaut. Logiquement, l'incident devrait, s'arrêter là. Mais nos musiciens veu- lent, paraît-il, perpétuer le trouble. Déjà leurs meneurs, en compagnie de MM. Devaw el Kebnnlin. parcouraient, hier, les rues de la ville. Hier soir, a iri'.s le roncerl. ils se sont fait pâ- li iqueim'nl félicita 1 par le grand in;i- estro Servelle-lr-lloucher (Tiens, on dirait un nom de lutteur !) puis ils Se suiil ifiidiis à la suite de répétition en coniipiijjim' de M. Derlraml, bihlio- tSiéeaire (te la Ville, à qui la irainici- palïté doit, demander des comptes, et du rédacteur cl'um loirlion intermit- tent qui est la honte du parli qui le paie. O.11 assure encore que des manifes- tations doivent se produii*. Soit. Nous demandons, nous, à la Munici- palité qu'elle emploie, maintenant, la manière toile ri qu'elle donne à la police Tordre ferme de fourrer au bloc lout individu ///trlt/n'il *nit et {/uï'lli* t//t,r soil s<! sihl.titktii snrùllf, qui troublera il l'ordre public tl faut que Les (iaza^unnistes sa- chent bien que leur rè^ne est tini, et qu'ils doivent -c Mjriecltie à la loi et à l'aulorilr. I 1 ! scrail scandaleux qu une poi- gnée d'érei'miiiiènes fassent fa loi à loute uii-e vil'c, connue il est seandta- leux que (les musiciens de la munici- pale aient le fronl de prétendre im- poser à la Municipalité le chef de leur choix. Ceci est tellement effarant qu'on a de la peine a le concevoir. Ce- la démontre bien que l'esprit de la Municipale était détestable et en de- hoils du bon sens d. de kl saine rai- son. né'Sun;ons-nnu-. Après avoir trop parler d'elle, lu Mu>u|iie muricipalc s'c.-lf n'\ollér. non M'iiloinent contre la Munieipalité. niais encore contiie le Conseil d'Kliit. Devant ce fait inoui le pardon se- rait une faute lourde. Quant à rindulyence, avant die l'ap- pliquer, il faul savoir si le bénéficiai- re (MI esl diyuc. Nous nous faisons l'écho de la po- pulation toute entière en disant que .nous sommes fatigués des cabotina- <les de certains musiciens et qu'il est tai<p- d'y mettre un terme. Civis. Notons, en passant, que foute la. presse esl unanime .A blâmer l'incon- cevable altitude des musiciens, et ù louer le doigté de la Municipalité, qui a tout fait pour éviter un incident. Rapport de M. Vial,1 adjoint, ST7E L-&. Réintégration de M. Roussel Vous siv* p z (lue In iminicipiilitr Ga/a- mi devoir rruxpirr .M. limier 1 , rfief tic la Musique municipale. M. Hmis-L-I --V-1 pourvu deviinL lo Con- seil d'Klal, cniili-' 1 lu décision de nos pmiimwHiMirs, el celle haute jnridiel imi a rendu, le ai juin aeniier, un iinvl <]in nous a élé irronnncul noliiié. cl dont je viiis vou< dnnner ! ce l tire : « Au n o m du Peuple français, a Le Ijmseiï d'Ktal statuant au eonleu- « lieux. « Sur )fi rapport de la troisième Sou^- « Section du (k)n!enticux ; « Vu la requête pré?tnt*5« par le Sieur a RonsstH, chef do musique militaire He (i Ï" chtss*; en retraite, demeurant à Can- a nés, 8i, me ^l'Antilte.s ; ladite r^qnMf <! enreg-Lstrée au se'nrlartal du (Ionien- « lieux du Conseil <]T.I;tt 1'- ' >K m)\rniiuv « 1910, el tendant à ce ipi'il plai-e au (( Conseil d'annuler mu- diVi-m, vn dah- « HIU S t»c|ol»re HJIM. [i.ir l;upiel!e il ;, clé « rnoqné de ,-es'fnnrlinn- d e <-hef de. la {( musique m un ici [in le dr ( '-aunes. » '',!> fuire, attendu que la dite décision « :i élé [JI'IM 1 , non [Kir le Maire, niais par n une r.Minnii^-inn ,]u Conseil municipal, « qu'elle n'élit il nmli\éi- par aucune fau- « t<- >\r service ; (pTclli' n'a ]>;\< été piv- <( -cédée de la fnniuiiinieation ,'i l'iniéivs- « *v de son dossier ; « Vu la division alhnpiée ; if Vu lc< nlisrrvalion- prcsi'nlées par le « \lini-hv de l'Intérieur, en répniiM- a '.i <i convrinniicaliim ipn lui a r[r di>nné( - du « -pourvoi, le-- diles oh-nvalions eniv^- « Irée*; cuinine ri-ulc^u-, If .'in oeiobn- « IIJI 1 et lendiinl à ce iju'il s^ii fail drnit (t aux conclusions de la requête, la revo- it nation du requérant ayant été pronon- K cée sans que l'intéressé ait été prévenu, « sans qu'il ait été mis en demeure de « demander communication de son dos- « sier et sans que d'ailleurs fi ait com- « srnis une faute professionnelle quelcon- « que ; « Vu le mémoire produit par le requé- « rant, ledit mémoire enregistré comme « ci-klessus le 3 janvier 1912, et tendant « aux même fins <jue la requête, notam- « nient par les motifs qu'il ne saurait « être question en l'espèce, ni de disso- « lution de la musique, ni de suppres- « sion {l'emploi, puisque la dissolution « a été piirenienl fictive et n'a d'ailleurs u élé pronunrée que postérieurement à la « •décision attaquée, qu'au surplus, la mu- « sique a été reconstituée immédiatement « avec tous ses éléments, à l'exception An « son chef, que ta Commis-ion, qui a « pris la décision attaquée n'avait aurum 1 « qualité à rot effet ; que ]e requérant e-l « l'une des nombreuses victimes de la K nouvelle municipalité ; u Vu h^ autres pière- produites et join- « les au dossier : (( Vu la l o i d u f> avril 1K8/4 ; « -Vu l'articlo fi") de la loi du ?•» avril « IQO5 ; K'Vu les lois des 7-1.T octobre 1?;i o et « ?./j mai 1R7?. ; « Ouï 'M. Georges Cahen, Maîlrc de? « Requête 1 en son rapport ; <( Ouï M. Haynal, avorat du Sieur Rous- a sel, en se^ oliMcrvatiorid ; « Ouï M* ISoivin-Ohampeaux, avocat Je « !a ville ; « Ouï M. Rlurn, Maîlre des Requêtes, (i Commissaire du Gouvernement, en ses « 'Conclusions ; « Considérant qu'il résulte de l'ins- (i tri ici ion qui.' le Sieur Bonssei, Dominé K par arrelé du Maire, à l'emploi de chef <( ,de la Musique Municipale de Cannes a K élé révoqué tle -is fmiciion^ "ans avoir « clé mis à même de prendre préalable- « ment connaissance tle son dossier et de « présenter ses moyens de défense ; que « dès lors, et sans qu'il soit besoin de (t statuer sur le- ailliez moyens de la rc- (( quête, le irquéran! r^l l'ondé à soutenir (( qu'il n'a pas été sali.-faii à son égard, « aux prescriptions de l'ariirlf fi5 de la <s loi du 2'i avril i()o5, et à demander a l'annulation de la décision attaquée. « Décide : \rticlr premier. «ée du 8 octobre i;(i « Article 2. -- liixpédilion de la pré- sente .décision sera transmise au minis- tre de l'Inférieur ; <( Délibéré d,m> la -éance du i5 juin Tiji •' ofi Mé^ciicnl MM. Picard, vice- pré^ideni .lu Conseil d'Klat ; .Margerie, pi'é-idi'nt .le |:i srefion du Cnnt en lieux; Masnicl. Vi-I-Punmd. Jagerschmidl, présidenls de Sous-Seclions ; Herbette, Colson, lîlanc, Raynaud, Varagna-c.Bau- denri, Hou lieu. Cliiirerre, Fournier, K Mi'\rr. Vi-nié, nmM'iilm d'Etat, et u Croies Cabru, Maîhv des Requêtes, « rapporteur. u I,u en ,-éanee publique, le P.I juin (( TQ T r». ],? vice-prêïitlenf ilu ('on se H iVF.i"!, Sicile : \. Pir.\nn. /.e \ltulrr lies Iie<jiiè!es rapporteur, Si^né : G. C\JJI-:N. Ler Secrétaire du Ci'iitentien.r, Signé : R. 1.\C,HAXU-. t< l.e Président de In République niail- « de el ordonne au million 1 de l'Intérieur « en re qui le concerne, et à tous buis- « -iiTs à ce requis, en <v *pii concerne les H \i»ie-î de droit commun contre les par- « tie< privée*, de pourvoir à l'exécution « de la prés.'nle décNin,,. l'aiir i !'--ur Pour 1^- Coi,s,.il!- Si-ne Pour Signé : Non- ne j j,,-tiee. r -.rpédition confoi i' du Contctiti(Mi\ ilu Ci Sifr»,"> : I.\t;n !.. l'i, i-t • •ni.' l'i.-i',,!,,,, d.-U-x.w : l'r S \\ IM.I.I.F Pour copie l'our lo Soii-'-PrV-iet Lo Mairo do Oruî Signé : ( copie, conforme. U Maire : A. C.Al'HON. mm nn< ^iVexc'-ii 1 M'II- Cil \D\iV. Il •nii 1 . \ N i ; i-:. ;s. conforme, en congé : IHÔ <161(5gUt L , 'llKSP. 1er e-'t nr '- ('('DSCtfLU ,\l. MniK-el •=!• ln)u\.'. An fail même i!<- que -orlr. replacé à l,i lèlc de la 11111-iqiH' nninici]);iie ; I! eu résulte qu'il dnil elfe n.ii-i[léiv' (.•ni LUne n'ayant jania M cessé de remplir se> fnnetion>, t 'l IMUI> .nnih à lui piiycr : Se- li'ailement^ et indemnih'^ du i" r 01'- lobre itjio, au i or septembre IIJI:>. : fi.noo D'm'i lieu de déduire 'il!]'!' tlll 1 juin ,ui i IT ^l'jili'nilirc i i) i •>, l;i m m\ elli' niliniripiJilr n\;inl iléLn-l'lê M. H-Hl-rl ;\ !;t hih!iolliiM|iic, j n •mptrr .lu i ' r juin ilernirr : •rTn» l'rii;mc-. Ni-t ;i l'.ner : fi.i;..- h.m •-. l,;i \l!lr .'le C u i M e - IMIIM ,1-ie' ]i.i\r, M»II< lu pi'ccé.l.-iile 111 M1 1 H - i | >. 11 i 11'. lr"i- ••li.-l- t li- .mi^iipu' à lu fois : ,M. H..M-.el. M . \ îi- ^'ili MI . -i Ml r e m |il;iç;mt, cl peiul.ui! (pic! - «pn-- mni^. M. l»iii-r-. \ .r |.n\-l;i. <•„ |niu\ail cMiiplcr - u r [iliis d'Iiii i innnie p:ir- rS * 111 -- i's|n'-ri in- q u e ccllv luirninnie \;i, il \;nil niiciiN [irévenir q u e p u n i r ; i l c ^ l lion q u IMI -arlie ipie -i n o u s n o n - incli- ihnis <le\;ml |';irr<M <lu Ton^eil J"Ki:il, nous attendons de nos musiciens municipaux, le même respect pour cette déci^on de justice, et que, si besoin est, nous saurons l'exiger. Je vous prie, Messieurs, de vouloir bien voter la somme de fi.iôo francs à payer à M. Roussel. •Compte de M. Roussel, chef de la mu- sique municipale, révoque" le 10 octobre 1910, réintégré dan? ses fonctions par ar- rêt du Conseil d'Etat en date du ai juin i()i!î : Traitement à raison de 3.000 fr. par an, Ju 1" octobre 1910 au 1 Br septembre 1912 r an, 11 mois : s3 mois à a5o francs 5.75o fr. Indemnité de direction, à rai- son de (100 fr. par an ; :>.?> mois h 5o fr I.I5O fr. ''"lai 6.900 fr. A déduire : Traitement à a5o fr. par mois idu 1" juin au 1*' septembre 1912. 3ïï" * 3 75o fr. * (> ' fi payer 6.100 fr. Rapport de M. Bella, 2 e adjoint, l'Eclairage Public de la Gare Messieurs, Le progrès constant qui ne cesse de s'affir- mer chaque jour dans le fonctionnement des divers services publics, a permis au 1 * nom- breux voyaçcms qui empruntent les trains du nuit de; constater que l'éclairage aux ex- trémités des rues qui aboutissent à la place de la Gare est insuffisant et ne répond plus aux exigences de la société actuelle. Aussi, comme nous devons à nos hôtes toutes les atténuons dignes d'une ville qui prétend à l'hégémonie de la Côte d'Azur. La Munici- palité ne veut pas rester plus longtemps in- différente à cet état de choses, et s'est préoc- cupée d'obvier au ptus tôt à cet inconvénient. Elle a décidé d'installer un éclairage intensif ' aux extrémités des rues St-Nicolas, de la Gare, du Chemin de fer, au moyen de trois lampes à arc placées sur la limite des rues et de la place de la Gare, et une quatrième à l'intersection des ruag' Hoche et St-Nicolas. La Ville possède d^ejà les lampes Excello que nous voûtons naturellement utiliser. Mais pour que ces lampes puissent produire tout leur effet lumineux il faut qu'elles se trouvent à une hauteur variant entre 8 m. 50 et 9 m. ce qui exige des candélabres de 10 m. Ce genre de pylône ne se trouvant pas dans le commerce nous avons élaboré un cahier des charges et fait appel aux électriciens cannois en leur demandant de nous fournir un projet de candélabres répondant aux con- ditions imposées. Deux seulement ont déposé un projet fer- me. La Commission des Travaux Publics a étudié attentivement leur système respectif et comme le prix de revient .se trouve être le même, soit 900 fr. pièce, elle a retenu ie pro- jet de M. Gazagnaire, qui est le plus décoratif et qui paraît offrir les meilleures conditions de manoeuvres. Votre rapporteur vous de- mande donc d'autoriser M. le Maire à signer un traité de gré à gré avec M. Gazagnaire, et de voter un crédit de 3.600 fr. pour l'a- chat de quatre candélabres, leur mise en place, avec tous les accessoires, et un supplé- ment de 1.800 fr. destiné a couvrir les frais de la canalisation électrique souterraine, dont le montant a été évalué d'après un de- vis estimatif établi par la Société d'éclairage électrique et vérifié par l'Architecte de la Ville. Au total 5.400 fr. à prendre sur les fonds disponibles de l'exercice courant. Comme il reste encore 20 lampes, la Com- mission des Travaux Publics sera bientôt ap- pelée à étudier le projet complet d'éclairage de la Croisette et du Boulevard Carnot dans les mêmes conditions. Jury criminel. La Commission, composée dos juges de paix et de MM. les conseillers généraux de l'arrondissement de Grasse, se réuniiM au Palais tic Justice, à Grasse, sous la présidence de M. Jean Lion, préskient du u ibuiuil civil, le mercredi 18 septembre nuinim, à 10 heu- res du matin, pour la fnnu;i'ion de la liste déllnitive du jury criminel pour l'aimée 11)13. Les feuilles de route pour le con- tingent. \x< cominandanl- il<* rcrriilenicnt oiil coin meure à ct.iblir '.<•-. fciiiile- de rou- te p,.iir le> jeunes ->>!diK pu leur "don- ne i-i mI droit au transpoi I <ur les voies fernV-:, ;w\ tarif militaire. Récemment, 111 HI^ ;unii- de Ml an dé que ces feu i H OS de route soient transformée- en bons de- r é - quisilinn, ce qui é\ itérait d'avancer h l'Mliit le prix do leur tr;uisporl. Otk' pro- position a retenu farienlion de l'iKlmi- ni-lr.ition de la <:nerre el, lrè~ prob.ible- nienl un e—ai de Iran-port j:r;>ttiil des bomme* ;ippe]t- <nu. ].•- drapi'.ui\ -era lente lors d'un appel de rë-eni-lc- 1 . Si, <oinuie (ont le f;iil prévoir, cette expé- rience n'us<i(. colle réforme sera pém'v- Retour de réservistes. Lo n'.-er\ i-les du 1 1 •>" d e li^ne, 1.300 en\ ii'un ipii \ iciineiil de prendre part au\ iii.niumiv. dr la •../ di\isiotl d'illfiUl- Ierie, >nnl rentrés ce malin, k Anlibe.s, par I rain -pccial. Ils se sont embarqués Cannes à N beiirc* '(>>. pour arriver à An- libes il i) beuiv-, Ce -oir, \U MTOUI dé- sarmés, puis remoyés dans leurs foyers.

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Bains de mer de Monaco (Plage deLarvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous les jours,de 7 heures du matin à 1 heure de l'a-près-midi et de 3 à 7 heures du soir.

Leçons de natation; douches; mas-sage, etc.

COUP DE SOLEIL.— Cette qvfestion des chiens dans

le Métropolitain soulève de grossesdifficultés.

— Il n'y a ppiù'tant pas là de qiùrifouetter un chat.

HOTELMaison de premie

avec salle de bain

DESr ordre,,. Chaufia

ANGLAISappartements complets,

REVUE OE LA PRESSELa République Française, à propos des

Syndicats d'instituteurs :Si les instituteurs qui ont accepté de dis-

soudre leur Syndidat avaient su quellesanction bénigne ils allaient encourir, pas unseul n'aurait obtempéré à l'ordre du minis-tre de l'instruction publique. Vous allezvoir qu'ils vont renier partout leur premiermouvement et briguer l'honneur des pour-suites ; ils ne courent d'ailleurs aucun ris-que puisque le Gouvernement, accentuantsa reculade, a encore décidé que les pour-suites seraient limitées en cas ou le syndi-cat de la Seine n'aurait pas optempéré. CeSyndicat s'est organisé et concentre la résis-tance.

1,'Action Française, sur la concentrationdes cuirassés en Méditerranée :

La concentration de la flotte cuirasséefrançaise dans la Méditerranée était, depuisquelqne temps, une chose décidée, c'est au-jourd'hui chose faite- Ainsi, par la forcedes événements; l'association franco-An glaisedevient de plus en plus étroite, et le Gou-vernement de la République s'associe deplus près, chaque jour, à la politique an-glaise. Impossible désormais, en cas deconflits entre puissances maritimes, de nousdésolidariser de notre partenaire. Est-ce unbien, est-ce un mal ? Ce n'est pas à nousde le décider ; il nous suffit d'indiquerl'ampleur de la responsabilité que le Gou-vernement de la République assume.

XJQAurore, sur les consuls espagnols auMaroc :

On ne comprend pas bien comment desagents d'un Gouvernement ami comme l'est

• le Gouvernement de Madrid, ont pu adopterun seul instant pareille attitude ; ils devaientcependant bien se rendre compte que lesaffaires du prétendant ne pouvaient être quetrès précaires, ils eussent dû songer, ce quiest plus sérieux;, & l'avenir, qui, forcément,fei3-.àë l'Espagne, et de la France deux col-laborateurs de tous les jours, leurs intérêtsau Maroc étant solidaires par le seul faitqu'ils ont un ennemi commun à soumet-tre et des territoires voisins à pacifier.

Ephémérides CannoisesSi'pli'iiitin' i7«<|. — A o ' I t u <lnt!\ les

officiel"; «le l'a p u i l e u a t i o n a h - deC i i n n e i é l iuei i l : J e a n - B a p t i s t e d eRi ' i i i l ï r . r o n i m a n d a n l ; E t i e n n e Vi-d a l , i n'.̂ fr H • i a n 1. u i a j n r ; ( ' ' t i enner h a i n ln ' in m. a \ ' ) r ; d . a i i l e - m a j m ' ;Hi i i l l i . ' l emv P i e n c ; P i e r r e - H e n r i | | i -lierl : M i r h H O a r l n c : . lean-f ' . lni ideH i l . e i ï . . Icai i - . lni i iph C.alvy. r a p i l a i -l ies.

Le nouveau casque des gendarmesDepuis la *.u|)j)r<'̂ Moii de leur lé-

gendaiie chapeau, no_s braves gendar-mes, qui ont souvent, surtout en pro-vince, à participer à tics services d'ov-dre ou d'honneur, M>II! privés de coif-fure de grande tenue.

'En outre, il' a été reconnu, <TU coursdes grèves, des inrendies, etc., que lek^pi piiilé iirliirïleinent par les gen-ilar-im1.-1M n'-clU'iiinit insuffisant pour.les protùger.

Depuis phiseu.rs mois, on s'occupe,au ministère de la guerre, de doternos gemlinnnies d'un' casque tout à Lafois Jétscr. t'"lùg;mt et pratique. Apràsde lon^s tâtonnements, le 'nouwaumodèle a r!té délinîliveinent adopté;il se rapproche beaucoup de celuiporte par les pompiers de Pétris; ilC--I, en iI'II-. oimé d'une chenillie.

l'<"< !:•;• i r -in" - (Jim t- la fourniture dujiu-iivcau casque vont être incessam-ment liasses par la guerre et on espè-re qu'au 14 juillet prochain, nos bra-ves gendarmes seront munis du cas-que qui, tout en leur rendant, aupoinl de Mie protection, de réels ser-vices, eoiilrihiHTa aussi à rehausserleur pre^ijie auprès de la iHipulaHon.

Chronique LocaleLe temps à Cannes.Communi(|ué par la Maison B. Alexan-

dre, oplicien. :>.'±, rue d'Anlibes.Hier, beau.

Un proverbe faux

La Musiquen'adoucit pas

les Mœurs!A-h ! non, par exemple ! Voilà un

proverbe qui s'efface' devant 1* démen-ti brutal que lui donnenl à Cannes leshennîmes et les choses. Depuis bienlongtemps, lu musique municipale denotre Cité n'était pas précisément re*nonuiiiée pour'la bonne ha,rmonie quiaurait dû régner dans son sein. B yavait eu des ;u'tps d'indiscipline, desnnuramires, des cris, des révoltes : lesyndicalisme autocratique y avaitplanté sa lente entre la. politique quidivise et les mesquines questions per-sonnelles qui avilissent. Mais enfin,on avait, jusqu'à oe jour, espéré qu'àforce, de patience, d'indulgence et delions conseils, nos musiciens fïniraiientpar millier dans la voie de la raisonet qu'ils <e décideraient ù s'accorder1

entr'eux après avoir accorde leursins'Ini'Uienls.

Hélas ! il paraît qu'en musique, ilest des raisons que la, raison ne co-mt-prend1 pas. Car, après avoir étonné lepublic par ses agitations exaspéranteel ses actes inconsidérés, voici quenotre phalange municipale méconten-le les contriliuables, les indispose etles falig'ue vraiment par ses préten-ti'ons ridicules v{ inconscientes. I;l y atrop longtemps que relie comédie du-re. II y a trop longtemps que les mu-siciens l'ont parler d'eux. V.n fin deroniipte les eaninois en ont assez (M*leurs incartades el de leurs turbulen-ces. Il faul liquider la question d'unefaçon nelte el (li'tinilive. Aux faits.

En l'.Ho. njjrcs la driuission d'e laMiinieipalilc (.apion. les musiciens dela .Municipale situaient une leMircad'i'essre a 1 autoritc communale danslaquelle ils tï-eni;in<lair.nl la rrvoralioide leur chef, .M. lîoussel, poelui-ci ne leur plaisail pas.

Oet acte inlolcrali'e d'indiscipliin1.qui était, en même lemlps une mau-vaii>e action, fut du goût des pots-de-v.iniers Giazag.nairistes, (|iii révoquè-rent illégaleirent, sans motif, M.Roussel, et. nommèrent M. Mignon.

M. Roussel déféra cette décision a.uConseil d'Kliit. l'.l le temps passa.

En 1912, la Municipalité O.apron•revient au pouvoir. Dans un luit deoonciliatio.n et d'apaisement on propo-.se de eonser\er M. Mignon à la lèfede la musique, el île donner à M.Houssel une compensation légilime.sous la réserve que les musiciens seborneront, dorénavant, à faire de tabonne musique. V.n somme, tout estbien qui finit bien.

Mais voici que le Conseil d'Etatrend son arrêt et déclare que M. Rous-sel est et deancure chef de la musiquemunicipale. La décision du Conseild'Klal ayant force de loi, la Munici-paiité .-,<: voit obligée de l'exécuter,dés que M. le Préfet lui e.n a fait, lasignification.

C'est un coup de théâtre dont per-sonne n'est responsable, sinon la imi-.nicipalité Gazagnaire. A la .nouvelleque M. Roussel va reprendre la ba-gae.lle, les musiciens s'agitent, se dé-lunenl . fanfaronnent, menacent.Maisla Municipalité s'indine devant leConseil d/T.lal. Il lui était, d'ailleurs,iunpos.sibliC ih' l'aire autrement. Elleréintègre .M. Roussel dans .ses fonc-tions.

A'iors, toujours conciliant, M. leMaire fail «|>]>e.ler tous lesmusiciensCeux-ci .déjà secoués par" l'esprit derévolle. M' foui tirer l'oreille pour serendre à l'nppel du M;iir<1. Ils vion-nenl enlin. M. O p n m , entouré de ses<leii'X adjoints, leur tient à peu prèsce langage :

(pie

« Messieurs, j 'avais e.spéré pouvoirconcilier toutes les susceptibilités,apaiser les esprits, lif Conseil d'Klat.IKi.ssia.nl par-dessus nos îèles cl l'nr-(;;uit nos volontés, nous oblige à rein-légrer M. lîoussel. La Municipalités'incline devant la loi; vous ferez deiuom,e. Toutefois, en citoyens li-bres, ceux qui jugeront devoir quitterh1 coups de la 'musique municipale,n'ont qu'à nous f'aire part de leurvolonté. (J'iie ceux qui veulent rester,restent ! Que ceux qui veulent s'en al-ler, s'en aillent ! »

El M. Ca.pron ajouta que <lev;uitl'inflexibilité de la décision du Con-seil d'Etal, il ne pouvait entendre au-cune explication, la force légale d'unjugement régulier rendant toute con-versation oiseuse et inutile.

Sans mot dire, les musiciens rega-gnèrent la. saille des réj>étitions où ilsdélibérèrent. Kl, deux heures plustard, h' sous-clief de la musique. M.Demurs. l'aisaul l'oncfion de chef.écri-vait au inaire une lettre où il fournis-

sail la liste des musiciens f/ià se re-firwr.i\riit Iminrihinenl à rtiprendne tessenùw sit>i.s la diAi'cliim de M. Iluits-sel.

Aussitôt, res||>eetueuse de la libertéde tous les citoyens, ta Municipalitéécrivait à chacun des musiciens re-belles, une lettre recommandée, où el-le spécifiait que le refus de prendre leservice sous la direction de M. Rous-sel!1, étant une véritable démission,elle acceptait cette démission à la da-te d'aujourd'hui.

Et la question, .semble, à notre avis,résolue. Il ne reste plus, à la Munici-palité, qu'à cruirpliMer les cadres av«>des musiciens nouveaux qui seront ap-pelés et qui, déjà, ne font pas défaut.

Logiquement, l'incident devrait,s'arrêter là. Mais nos musiciens veu-lent, paraît-il, perpétuer le trouble.Déjà leurs meneurs, en compagnie deMM. Devaw el Kebnnlin. parcouraient,hier, les rues de la ville. Hier soir,a iri'.s le roncerl. ils se sont fait pâ-li iqueim'nl félicita1 par le grand in;i-estro Servelle-lr-lloucher (Tiens, ondirait un nom de lutteur !) puis ils Sesuiil ifiidiis à la suite de répétition enconiipiijjim' de M. Derlraml, bihlio-tSiéeaire (te la Ville, à qui la irainici-palïté doit, demander des comptes, etdu rédacteur cl'um loirlion intermit-tent qui est la honte du parli qui lepaie.

O.11 assure encore que des manifes-tations doivent se produii*. Soit.Nous demandons, nous, à la Munici-palité qu'elle emploie, maintenant, lamanière toile ri qu'elle donne à lapolice Tordre ferme de fourrer aub l o c l o u t i n d i v i d u / / / t r l t / n ' i l * n i t e t{/uï'lli* t//t,r soil s<! sihl.titktii snrùllf,qui troublera il l'ordre public

tl faut que Les (iaza^unnistes sa-chent bien que leur rè^ne est tini, etqu'ils doivent -c Mjriecltie à la loi età l'aulorilr.

I1! scrail scandaleux qu une poi-gnée d'érei'miiiiènes fassent fa loi àloute uii-e vil'c, connue il est seandta-leux que (les musiciens de la munici-pale aient le fronl de prétendre im-poser à la Municipalité le chef deleur choix. Ceci est tellement effarantqu'on a de la peine a le concevoir. Ce-la démontre bien que l'esprit de laMunicipale était détestable et en de-hoils du bon sens d. de kl saine rai-son.

né'Sun;ons-nnu-. Après avoir tropparler d'elle, lu Mu>u|iie muricipalcs'c.-lf n'\ollér. non M'iiloinent contrela Munieipalité. niais encore contiie leConseil d'Kliit.

Devant ce fait inoui le pardon se-rait une faute lourde.

Quant à rindulyence, avant die l'ap-pliquer, il faul savoir si le bénéficiai-re (MI esl diyuc.

Nous nous faisons l'écho de la po-pulation toute entière en disant que.nous sommes fatigués des cabotina-<les de certains musiciens et qu'il esttai<p- d'y mettre un terme.

Civis.

Notons, en passant, que foute la.presse esl unanime .A blâmer l'incon-cevable altitude des musiciens, et ùlouer le doigté de la Municipalité, quia tout fait pour éviter un incident.

Rapport de M. Vial,1 adjoint,ST7E L-&.

Réintégration de M. Roussel

Vous siv*pz (lue In i m i n i c i p i i l i t r G a / a -

m i d e v o i r r r u x p i r r .M. l i m i e r 1 , rfief ticla M u s i q u e m u n i c i p a l e .

M. Hmis-L-I --V-1 p o u r v u deviinL lo C o n -seil d ' K l a l , cniili- '1 lu d é c i s i o n d e n o spmiimwHiMirs , el ce l l e h a u t e j n r i d i e l imia r e n d u , le a i j u i n a e n i i e r , u n i inv l <]inn o u s a élé i r r o n n n c u l n o l i i i é . cl d o n t jeviiis vou< d n n n e r ! ce l tire :

« Au n o m d u P e u p l e f r a n ç a i s ,

a Le I j m s e i ï d 'Kta l s t a t u a n t au e o n l e u -

« l i e u x .« S u r )fi r a p p o r t de la t r o i s i è m e Sou^-

« S e c t i o n d u ( k ) n ! e n t i c u x ;« Vu la r e q u ê t e pré?tnt*5« p a r le S i e u r

a RonsstH, c h e f do m u s i q u e m i l i t a i r e He(i Ï " chtss*; e n r e t r a i t e , d e m e u r a n t à C a n -a n é s , 8 i , m e ^l'Antilte.s ; l a d i t e r ^ q n M f<! enreg-Lstrée au s e ' n r l a r t a l du ( I o n i e n -« l i e u x d u Conse i l <]T.I;tt 1'- '>K m ) \ r n i i u v« 1910 , e l t e n d a n t à ce ipi ' i l p l a i - e au(( C o n s e i l d ' a n n u l e r mu- d i V i - m , vn dah-« HIU S t»c|ol»re H J I M . [i.ir l ;upiel!e il ;, clé« r n o q n é d e , - e s ' f n n r l i n n - d e <-hef de. la{( m u s i q u e m u n ici [in le d r ( ' -aunes .

» '',!> fuire, a t t e n d u q u e la d i t e d é c i s i o n« :i élé [JI'IM1, n o n [Kir le M a i r e , n i a i s p a rn u n e r .Minni i^- inn ,]u Conse i l m u n i c i p a l ,« q u ' e l l e n'élit il n m l i \ é i - p a r a u c u n e fau-« t<- >\r s e rv i ce ; (pTcll i ' n ' a ]>;\< été p iv -<( -cédée de la f n n i u i i i n i e a t i o n ,'i l ' i n i é iv s -« *v de son d o s s i e r ;

« Vu la d i v i s i o n a l h n p i é e ;if Vu lc< n l i s r r v a l i o n - p r c s i ' n l é e s p a r le

« \ l i n i - h v de l ' I n t é r i e u r , en répniiM- a '.i<i c o n v r i n n i i c a l i i m ipn lui a r[r di>nné (- du« -pourvo i , le-- d i l e s o h - n v a l i o n s e n i v ^ -« Irée*; c u i n i n e r i - u l c ^ u - , If .'in o e i o b n -« I I J I 1 et l end i in l à ce i ju ' i l s^ii fail d r n i t

(t aux conclusions de la requête, la revo-it nation du requérant ayant été pronon-K cée sans que l'intéressé ait été prévenu,« sans qu'il ait été mis en demeure de« demander communication de son dos-« sier et sans que d'ailleurs fi ait com-« srnis une faute professionnelle quelcon-« que ;

« Vu le mémoire produit par le requé-« rant, ledit mémoire enregistré comme« ci-klessus le 3 janvier 1912, et tendant« aux même fins <jue la requête, notam-« nient par les motifs qu'il ne saurait« être question en l'espèce, ni de disso-« lution de la musique, ni de suppres-« sion {l'emploi, puisque la dissolution« a été piirenienl fictive et n'a d'ailleursu élé pronunrée que postérieurement à la« •décision attaquée, qu'au surplus, la mu-« sique a été reconstituée immédiatement« avec tous ses éléments, à l'exception An« son chef, que ta Commis-ion, qui a« pris la décision attaquée n'avait aurum1

« qualité à rot effet ; que ]e requérant e-l« l'une des nombreuses victimes de laK nouvelle municipalité ;

u Vu h^ autres pière- produites et join-« les au dossier :

(( V u la l o i d u f> a v r i l 1K8/4 ;

« -Vu l'articlo fi") de la loi du ?•» avril« IQO5 ;

K'Vu les lois des 7-1.T octobre 1 ?;io et« ?./j mai 1R7?. ;

« Ouï 'M. Georges Cahen, Maîlrc de?« Requête1 en son rapport ;

<( Ouï M. Haynal, avorat du Sieur Rous-a sel, en se^ oliMcrvatiorid ;

« Ouï M* ISoivin-Ohampeaux, avocat Je« !a ville ;

« Ouï M. Rlurn, Maîlre des Requêtes,(i Commissaire du Gouvernement, en ses« 'Conclusions ;

« Considérant qu'il résulte de l'ins-(i tri ici ion qui.' le Sieur Bonssei, DominéK par arrelé du Maire, à l'emploi de chef<( ,de la Musique Municipale de Cannes aK élé révoqué tle -is fmiciion^ "ans avoir« clé mis à même de prendre préalable-« ment connaissance tle son dossier et de« présenter ses moyens de défense ; que« dès lors, et sans qu'il soit besoin de(t statuer sur le- ailliez moyens de la rc-(( quête, le irquéran! r^l l'ondé à soutenir(( qu'il n'a pas été sali.-faii à son égard,« aux prescriptions de l'ariirlf fi5 de la<s loi du 2'i avril i()o5, et à demandera l'annulation de la décision attaquée.

« Décide :

\rticlr premier. —«ée du 8 octobre i;(i

« Article 2. - - liixpédilion de la pré-sente .décision sera transmise au minis-tre de l'Inférieur ;<( Délibéré d,m> la -éance du i5 juinTiji •' ofi Mé^ciicnl MM. Picard, vice-pré^ideni .lu Conseil d'Klat ; .Margerie,pi'é-idi'nt .le |:i srefion du Cnnt en lieux;Masnicl. Vi-I-Punmd. Jagerschmid l ,présidenls de Sous-Seclions ; Herbette,Colson, lîlanc, Raynaud, Varagna-c.Bau-den r i , Hou lieu. Cliiirerre, Fournier ,

K Mi ' \ r r . Vi-nié , n m M ' i i l m d'Etat, etu C r o i e s Cabru , Maîhv des Requêtes,« rappor teur .

u I,u en ,-éanee publ ique, le P.I ju in(( TQ T r».

],? vice-prêïitlenf ilu ('on se H iVF.i"!,Sicile : \ . Pir.\nn.

/.e \ltulrr lies Iie<jiiè!es rapporteur,

Si^né : G. C\JJI-:N.

Ler Secrétaire du Ci'iitentien.r,

Signé : R. 1.\C,HAXU-.

t< l.e Président de In République niail-« de el o rdonne au mi l l ion 1 de l ' Intérieur« en re qui le concerne, et à tous buis-« -iiTs à ce requis, en <v *pii concerne lesH \i»ie-î de droit c o m m u n contre les par-« tie< privée*, de pourvoir à l 'exécution« de la prés. 'nle décNin,,. „

l'aiir i

!'--urPour

1̂ - Coi,s,.il!-

Si-ne

Pour

Signé :

Non- ne j• j , , - t i e e . r

-.rpédition confoii' du Contctiti(Mi\ ilu Ci

Sifr»,"> : I . \ t ; n

!.. l'i, i-t ••n i . ' l ' i .-i ' , ,!, , , , d.-U-x.w

: l ' r S \\ IM.I . I .F

Pour copiel'our lo Soii-'-PrV-iet

Lo Mairo do Oruî

Signé : (copie, conforme.U Maire :A. C.Al'HON.

mm nn< ^iVexc'-ii1 M ' I I - C i l \ D \ i V . Il

• n i i 1 .

\ N i ; i-:.

;s.

conforme,en congé :IHÔ <161(5gUtL,' l l K S P .

1er e-'t n r' - ( ' ( ' D S C t f L U

, \ l . M n i K - e l •=!• l n ) u \ . ' . An f a i l m ê m e i!<-

q u e - o r l r . r e p l a c é à l,i l è l c d e l a 1 1 1 1 1 - i q i H '

n n i n i c i ] ) ; i i e ;

I ! e u r é s u l t e q u ' i l d n i l e l f e n . i i - i [ l é i v '

(.•ni LU n e n ' a y a n t j a n i a M c e s s é d e r e m p l i r

s e > f n n e t i o n > , t ' l I M U I > . n n i h à l u i p i i y c r :

S e - l i ' a i l e m e n t ^ e t i n d e m n i h ' ^ d u i " r 0 1 ' -

l o b r e i t j i o , a u i o r s e p t e m b r e I I J I : > . : fi.noo

D'm'i lieu de déduire' i l ! ] ' ! ' t l l l 1

j u i n , u i i I T ^ l ' j i l i ' n i l i r c i i) i •>, l ; i m m \ e l l i '

n i l i n i r i p i J i l r n \ ; i n l i l é L n - l ' l ê M . H - H l - r l ;\

! ; t h i h ! i o l l i i M | i i c , j n • m p t r r . l u i ' r j u i n

i l e r n i r r : • r T n » l ' r i i ; m c - .

N i - t ; i l ' . n e r : f i . i ; . . - h . m •-.l , ; i \ l ! l r . ' l e C u i M e - I M I I M , 1 - i e ' ] i . i \ r , M » I I <

l u p i ' c c é . l . - i i l e 111 M 1 1 H - i | >. 11 i 1 1 ' . l r " i - • • l i . - l - t l i -

. m i ^ i i p u ' à l u f o i s : , M . H . . M - . e l . M . \ î i -

^ ' i l i M I . - i M l r e m | i l ; i ç ; m t , c l p e i u l . u i ! ( p i c ! -

« p n - - m n i ^ . M . l » i i i - r - . \ . r | . n \ - l ; i . < • „

| n i u \ a i l c M i i p l c r - u r [ i l i i s d ' I i i i i i n n n i e p : i r -

rS * 111 -- i ' s | n ' - r i i n - q u e c c l l v l u i r n i n n i e \ ; i ,

i l \ ; n i l n i i c i i N [ i r é v e n i r q u e p u n i r ; i l c ^ l

l i o n q u I M I - a r l i e i p i e - i n o u s n o n - i n c l i -

i h n i s < l e \ ; m l | ' ; i r r < M < l u T o n ^ e i l J " K i : i l ,

nous attendons de nos musiciensmunicipaux, le même respect pour cettedéci^on de justice, et que, si besoin est,nous saurons l'exiger.

Je vous prie, Messieurs, de vouloir bienvoter la somme de fi.iôo francs à payerà M. Roussel.

•Compte de M. Roussel, chef de la mu-sique municipale, révoque" le 10 octobre1910, réintégré dan? ses fonctions par ar-rêt du Conseil d'Etat en date du ai juini ( ) i ! î :

Traitement à raison de 3.000fr. par an, Ju 1" octobre1910 au 1Br septembre 1912r an, 11 mois : s3 mois àa5o francs 5.75o fr.

Indemnité de direction, à rai-son de (100 fr. par an ; :>.?>mois h 5o fr I . I 5 O fr.

''"lai 6.900 fr.

A déduire : Traitement à a5ofr. par mois idu 1" juinau 1*' septembre 1912.3ïï" * 3 75o fr.

*(>' fi payer 6.100 fr.

Rapport de M. Bella, 2e adjoint,

l'Eclairage Public de la GareMessieurs,

Le progrès constant qui ne cesse de s'affir-mer chaque jour dans le fonctionnement desdivers services publics, a permis au1* nom-breux voyaçcms qui empruntent les trainsdu nuit de; constater que l'éclairage aux ex-trémités des rues qui aboutissent à la placede la Gare est insuffisant et ne répond plusaux exigences de la société actuelle. Aussi,comme nous devons à nos hôtes toutes lesatténuons dignes d'une ville qui prétend àl'hégémonie de la Côte d'Azur. La Munici-palité ne veut pas rester plus longtemps in-différente à cet état de choses, et s'est préoc-cupée d'obvier au ptus tôt à cet inconvénient.Elle a décidé d'installer un éclairage intensif

' aux extrémités des rues St-Nicolas, de laGare, du Chemin de fer, au moyen de troislampes à arc placées sur la limite des rues etde la place de la Gare, et une quatrième àl'intersection des ruag' Hoche et St-Nicolas.

La Ville possède d̂ ejà les lampes Excelloque nous voûtons naturellement utiliser.Mais pour que ces lampes puissent produiretout leur effet lumineux il faut qu'elles setrouvent à une hauteur variant entre 8 m. 50et 9 m. ce qui exige des candélabres de 10 m.Ce genre de pylône ne se trouvant pas dansle commerce nous avons élaboré un cahierdes charges et fait appel aux électricienscannois en leur demandant de nous fournirun projet de candélabres répondant aux con-ditions imposées.

Deux seulement ont déposé un projet fer-me. La Commission des Travaux Publics aétudié attentivement leur système respectifet comme le prix de revient .se trouve être lemême, soit 900 fr. pièce, elle a retenu ie pro-jet de M. Gazagnaire, qui est le plus décoratifet qui paraît offrir les meilleures conditionsde manœuvres. Votre rapporteur vous de-mande donc d'autoriser M. le Maire à signerun traité de gré à gré avec M. Gazagnaire,et de voter un crédit de 3.600 fr. pour l'a-chat de quatre candélabres, leur mise enplace, avec tous les accessoires, et un supplé-ment de 1.800 fr. destiné a couvrir les fraisde la canalisation électrique souterraine,dont le montant a été évalué d'après un de-vis estimatif établi par la Société d'éclairageélectrique et vérifié par l'Architecte de laVille. Au total 5.400 fr. à prendre sur lesfonds disponibles de l'exercice courant.

Comme il reste encore 20 lampes, la Com-mission des Travaux Publics sera bientôt ap-pelée à étudier le projet complet d'éclairagede la Croisette et du Boulevard Carnot dansles mêmes conditions.

Jury criminel.La Commission, composée dos juges de

paix et de MM. les conseillers généraux del'arrondissement de Grasse, se réuniiM auPalais tic Justice, à Grasse, sous la présidencede M. Jean Lion, préskient du u ibuiuil civil,le mercredi 18 septembre nuinim, à 10 heu-res du matin, pour la fnnu;i'ion de la listedéllnitive du jury criminel pour l'aimée 11)13.

Les feuilles de route pour le con-tingent.

\x< c o m i n a n d a n l - il<* r c r r i i l e n i c n t o i i lco in m e u r e à c t . ib l i r '.<•-. fci i i i le- de r o u -te p,. i ir le> j e u n e s ->>!diK pu l e u r "don-ne i-i mI d ro i t au t r a n s p o i I <ur les v o i e sfernV-:, ;w\ tar i f m i l i t a i r e . R é c e m m e n t ,

111 HI^ ; u n i i - de Ml an dé q u e ces feu i H OS d er o u t e so ien t t r a n s f o r m é e - en b o n s de- r é -q u i s i l i n n , ce q u i é\ i t é ra i t d ' a v a n c e r hl'Mliit le p r i x do l e u r t r ; u i s p o r l . O t k ' p r o -p o s i t i o n a r e t e n u f a r i e n l i o n de l ' iKlmi-n i - l r . i t i o n de la <:nerre e l , lrè~ p r o b . i b l e -n ien l u n e—ai de I r a n - p o r t j:r;>ttiil d e sb o m m e * ; ippe] t - <nu . ].•- d r a p i ' . u i \ - e r al e n t e lo r s d ' u n a p p e l de r ë - e n i - l c - 1 . Si ,< o i n u i e (ont le f;iil p r é v o i r , ce t te e x p é -r i e n c e n 'us< i ( . col le r é f o r m e sera pém'v-

Retour de réservistes.L o n ' . - e r \ i - l e s d u 1 1 •>" d e l i ^ n e , 1 . 3 0 0

e n \ i i ' u n i p i i \ i c i i n e i i l d e p r e n d r e p a r t

a u \ i i i . n i u m i v . d r la • . . / d i \ i s i o t l d ' i l l f i U l -

Ie r ie , >nnl r e n t r é s ce m a l i n , k Anl ibe.s ,p a r I ra in - p c c i a l . Ils se sont e m b a r q u é s

C a n n e s à N be i i rc* '(>>. p o u r a r r i v e r à An-l i b e s il i) b e u i v - , Ce -o i r , \U M T O U I d é -s a r m é s , p u i s r e m o y é s d a n s l eu r s f o y e r s .