la regulation de leconomie. 1870-19131913-19501950-1970 pib2.51.94.9 croissance mesuree
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LA REGULATION DE L’ECONOMIE
1870-1913 1913-1950 1950-1970
PIB 2.5 1.9 4.9
CROISSANCE MESUREE
Rythmes de croissance comparés
Croissance et productivité
Baisse de la durée du travail croissance de la productivité horaire du travail >
à celle de la productivité par tête. 2100 h/an en 1946 ; 1850 en 1975 ; 1545
aujourd'hui, selon Eurostat. Depuis 1945, l'effort de productivité s'étend à
tous les secteurs de l'économie.
gains de productivité supérieurs (5,8 % de 1950 à
1973) à ceux de l'industrie (5.2%) France, rendements en blé à l'hectare :
14,89 q/ha en 1945-1949 42,7 en 1970-1974 (NB : 1 ha = 10 000 m², 1 quintal = 100 kg)
coût réel en travail d'un hectolitre de blé :
35 h en 1946 7 en 1975
Agriculture :
amélioration du niveau de vie Economiquement : une amélioration du niveau de vie sans
précédent. le pouvoir d'achat du revenu moyen a triplé ; Coeff. budg. de l'alimentation (France) : 44,2 % en 1949 25,9
% en 1974 (cf. loi d’Engel) Automobile + modernisation de l'habitat : salle de bain ou douche : 5 % en 1946 91 % en 1975 « TV + réfrigérateur + lave linge » dépenses de loisirs + réduction de la durée du travail : 2
semaines de congés payés de 1936 à 1945, 3 en 1956, 4 semaines en 1969, 5 en 1982
consommations non marchandes
Socialement élimination du chômage massif de l'entre-deux-
guerres et maintien d'un quasi plein-emploi. Mais il y a toujours des tensions sociales :
inflation continue ; nouvelles préoccupations : nuisances sonores et
dégradation de l'environnement qualité de vie ; migrations rurales : en France, 6,3 millions d'actifs
agricoles en 1954 et 2 millions en 1975 (en 2002, environ 1 million).
Le plein emploi
Evolution du taux de chômage
III- Les facteurs de la croissance
3.1- L'importance du facteur travail
3.2- L'amélioration des qualifications et les transferts intersectoriels de main-d'œuvre
3.3- Le rôle déterminant des investissements et du progrès technique
IV- Les forces motrices de la croissance4.2- L'impulsion gouvernementale : une régulation keynésienne ?4.2.1- La révolution keynésienne
La croissance est désormais l'objectif central, mais pas unique : emploi, sécurité, répartition des revenus, compétitivité de l'économie nationale...
R. Musgrave (1959) & les 3 fonctions de l'Etat : stabilisation régulation Allocation
Il met donc en oeuvre aussi une politique structurelle de croissance
IV- Les forces motrices de la croissance4.2- L'impulsion gouvernementale : une régulation keynésienne ?4.2.1- La révolution keynésienne
L'intensité de l'interventionnisme de l'Etat est inégale d'un pays à l'autre mise en place de régimes d'économie mixte (France, G-B, P-B,
Suède…) E-U : impatience du « retour à la normale » RFA : après le dirigisme des nazis, une « économie sociale de
marché », économie libre avec une large participation ouvrière. Exemple des nationalisations La planification se développent dans presque tous les pays
capitalistes, mais sous des formes différentes
IV- Les forces motrices de la croissance4.2- L'impulsion gouvernementale : une régulation keynésienne ?
4.2.3- La régulation de l'économie : l'Etat et le marché
L'équilibre entre le secteur privé et l'action de l'Etat s'inscrit toujours dans un rapport de forces mouvant
IV- Les forces motrices de la croissance4.2- L'impulsion gouvernementale : une régulation keynésienne ?4.2.3- La régulation de l'économie : l'Etat et le marché
Dépenses publiques
IV- Les forces motrices de la croissance4.2- L'impulsion gouvernementale : une régulation keynésienne ?4.2.3- La régulation de l'économie : l'Etat et le marché
La progression d'ensemble est due aux transferts économiques effets positifs :
effets d'entraînement des dépenses publiques redistribution sociale soutien de la demande globale
« effets pervers » : effet dissuasif des prélèvements obligatoires sur l'effort productif
et sur les investissements réels effet d'éviction sur l'investissement privé risque d'inflation
Le poids accru des dépenses publiques a été un facteur de stabilité (effet de stabilisation automatique)
IV- Les forces motrices de la croissance4.3- Le rôle déterminant de l'ouverture internationale4.3.1- Le commerce mondial
Echanges de produits manufacturés : volume x 6 entre 53 & 73 Echanges de produits primaires : x 3 Cette évolution est due avant tout à l'essor exceptionnel des échanges
entre pays industriels occidentaux : 66 % de leurs échanges totaux en 1952, 77 % en 1970. décolonisation commerce international interdépendance croissante
contrainte extérieure L'ouverture des différents pays est très inégale
Mesurée par le taux d'ouverture : ∑(X+M))/PIB en 1970 : 5 % pour les E-U, 10 % pour le Japon et 16 % pour France, Italie,
RFA, Grande-Bretagne NB : le taux d’ouverture diminue avec la taille du pays
Mais globalement : tendance à une croissance des exportations plus forte que celle du PIB
IV- Les forces motrices de la croissance4.3- Le rôle déterminant de l'ouverture internationale
4.3.1- Le commerce mondial
Croissance comparée des exportations et du PIB (1950-1973)
IV- Les forces motrices de la croissance4.3- Le rôle déterminant de l'ouverture internationale4.3.2- Les relations économiques et financières mondiales une reconstruction libérale des relations économiques et
financières mondiales : FMI, GATT, OECE, CEE Plusieurs raisons :
des échanges avaient été engagés pendant la guerre la Reconstruction nécessite des importations GATT (1947) FMI : mission de régulation monétaire et financière premières étapes de la construction européenne (OECE en
1948, CECA en 1951, CEE en 1957...) les pays du Tiers Monde ont également augmenté leur échanges
par l'intermédiaire de l'ONU (juillet 1945) et de la CNUCED le commerce international a eu un effet modérateur sur l'inflation
mondiale en faisant jouer la concurrence entre les nations
IV- Les forces motrices de la croissance4.3- Le rôle déterminant de l'ouverture internationale4.3.3- Les effets du mouvement d'internationalisation
accélération de la croissance de la productivité spécialisation internationale de certains pays augmentation des investissements de capacité et de productivité internationalisation de la production : création de FMN critères des délocalisations :
proximité des matières premières fiscalité coût des terrains législation sociale et environnementale peu contraignante coût de la main-d'oeuvre contournement des barrières protectionnistes risque politique (stabilité du pays) infrastructures et ressources disponibles en main-d'oeuvre...