la santé par l’oreille le guide de
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Rein
Intestin
Poumon
Estomac
Cerveau
Main
Côtes
Moelle
Pied
Colonne vertébrale
La santé par l’oreille
La santé par l’oreille LE GUIDE DE L′AURICULOTHÉRAPIE
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Docteur Raphaël Nogier
Médecine douce reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, l’auriculothérapie est une méthode permettant de soulager les maux du quotidien grâce à des points de pression sur l’oreille.
En effet, chaque point du pavillon de l’oreille est en corres-pondance avec une partie spécifique du corps. En utilisant les propriétés réflexes auriculaires, il est ainsi possible d’être en meilleure santé durablement, de façon efficace et peu onéreuse.
L’auteur, après avoir travaillé plusieurs années avec son père Paul Nogier, à qui l’on doit la découverte de l’auriculothérapie, vous livre tout ce qu’il faut savoir sur cette méthode passionnante et les clés pour l’utiliser chez soi très simplement.
Maux de ventre, troubles du sommeil, migraines : apprenez à vous soigner en toute sécurité pour un bien-être quotidien décuplé.
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Bénéficiez d’une guérison douce et naturelle !
Médecin diplômé de la faculté de médecine, Raphaël Nogier, auteur d’une dizaine d’ouvrages traduits en plusieurs langues, pratique l’auriculothérapie dans son cabinet depuis plus de trente ans, tout en animant des conférences et des séminaires sur l’auriculothérapie dans le monde entier.
auriculotherapie-v6.indd Toutes les pages 30/06/2021 09:56
INTRODUCTION 8
Ma rencontre avec l’auriculothérapie 8
HISTOIREDEL’AURICULOTHÉRAPIE 12
Les racines de l’auriculothérapie 12L’inspiration d’une guérisseuse 15Les travaux de Paul Nogier 18Le pouls radial à l’aide de l’auriculothérapie 24Une méthode complémentaire 26Maladie fonctionnelle et auriculothérapie 27Diffusion en France 28Une bonne réception en Chine 30La reconnaissance par l’OMS 31
L’AURICULOTHÉRAPIEAUJOURD’HUI 32
La pratique de l’auriculothérapie en France 32L’enseignement de l’auriculothérapie en France 33L’Ordre des médecins et l’auriculothérapie 34La sécurité sociale et l’auriculothérapie 34La pratique de l’auriculothérapie à l’étranger 35L’auriculothérapie au secours des pompiers et des combattants 36Pour aller plus loin : les recherches en auriculothérapie 37
SOM- MAIRE
COMMENTSEDÉROULEUNESÉANCED’AURICULOTHÉRAPIE? 44
Établir un diagnostic général 44Inspecter et palper l’oreille 45Rechercher les points de moindre résistance cutanée 45Rechercher les points douloureux 47Traitement des points électriquement perturbés 47
• Traitement par les fréquences 47
• Traitement par aiguilles 50Traitement des points douloureux 50
• L’aiguille classique 50
• L’aiguille semi-permanente (ASP) 51
• La stimulation électrique des points 51
• Les graines de Vaccaria 51
• Le massage du point 51
• La cautérisation 52Quel est le rythme des consultations ? 54Les indications de l’auriculothérapie 55
• Neurologie-psychiatrie 55
• Rhumatologie 55
• Gastro-entérologie 55
• O.R.L-Stomatologie 56
• Dermatologie 56
• Gynécologie 56
• Ophtalmologie 57
• Pédiatrie 57
• Gériatrie 57
• Cancérologie 57
SOM- MAIRE
SOMMAIRE
MIEUXCONNAÎTREL’OREILLE 58
Anatomie de l’oreille 58Cartographies de l’oreille 63
• La colonne vertébrale 66
• Les membres 67
• L’appareil digestif 68
• L’appareil génito-urinaire 69
• L’appareil respiratoire 70
• Le système nerveux 71
• Le système endocrinien 74Les points sur l’oreille 75
• Les points douloureux sur l’oreille 75
• Les points électriques 76
• Les points électriquement décelables et douloureux 79
BIENSESOIGNERSOI-MÊMEPARL’OREILLE 80
Le point zéro 82Le point de l’œil 84La ligne des sons 88Les points du tragus 92Les points du trijumeau 96Le point de cicatrice hépatique 98Le point du ganglion stellaire 100Le point de la première côte 102Les points du sommeil 104Le point d’agressivité 106Les points de l’estomac 108Le point du hoquet (point du diaphragme) 110Le point moteur du côlon 112Le point du sphincter urinaire 114
Le point des hémorroïdes 116Le point de Jérôme Bosch 118Le point du pouce 120Le point de sciatique (L5-S1) 122Le point maxillaire ou dentaire 125Le point de l’épaule 126Le point du foie 128Le point de la vésicule biliaire 130Le point des bronches 132Le point du cosmonaute ou Shen Men 134Le point de l’hypophyse 136Le point ACTH 138Le point de l’allergie 140Programme anti-tabac 142Traitement des cicatrices sur l’oreille 146
CONCLUSION 150INDEX 152BIBLIOGRAPHIE 156L’AUTEUR 159
SOMMAIRE
8
La veille du séminaire, je me rendis à Nice. Mon père, heureux de me voir, me fit
savoir, sans s’appesantir sur les détails, que de nombreux participants étaient
inscrits. Le séminaire était divisé en deux niveaux. Le premier, pour les débutants,
serait animé par les docteurs René Bourdiol de Paris et René Kovacs de Palma de
Mallorca1 ; le second par mon père lui-même. Il fut convenu que je suive l’enseigne-
ment du premier niveau.
Le lendemain, je fus stupéfait. Dans une élégante salle de l’hôtel, se pressaient
250 médecins impatients d’entendre le séminaire d’auriculothérapie du premier
niveau. René Bourdiol, orateur d’exception, commença le cours. Il était aidé dans
ses exposés par une parfaite connaissance de l’anatomie pour avoir été l’un des
assistants du grand Professeur Delmas de Paris. Il décrivit l’auriculothérapie de
manière claire et argumentée, faisant toujours référence à Paul. Paul pense que,
1 René Kovacs, dont la vie est un véritable roman, a été invité dans l’émission Radioscopie de Jacques Chancel en 1976.
MA RENCONTRE AVEC L’AURICULOTHÉRAPIE
En 1977, lors de ma cinquième année de médecine, je fus invité à suivre un séminaire de cinq jours sur l’auriculothérapie à Nice. Je travaillais alors comme externe au CHU de Tours. À vrai dire, j’avais l’idée d’aller là-bas surtout pour me détendre. C’était le printemps. Je ne connaissais pas ce coin de France et étais attiré par la Méditerranée. L’organisateur du congrès était Paul Nogier, mon propre père. Médecin à Lyon, il était l’inventeur d’une méthode médicale qui consiste à stimuler des points réflexes de l’oreille pour soigner des douleurs et des troubles fonctionnels et qu’il avait baptisée « auriculothérapie ».
INTRODUCTION
9
Paul a dit, Paul, Paul, Paul... Je découvrais, à travers ce merveilleux personnage
qu’était René Bourdiol, le Paul qu’était mon père. Moi qui l’avais vu de l’intérieur
travailler comme un forcené, revenant à la maison fatigué, exténué, énervé ; moi
qui le connaissais comme un être accaparé par son travail, fuyant les mondanités,
voilà que je le découvrais de l’autre côté de la barrière, du côté médecin.
Et je fus complètement « bluffé ». Je n’étais pas le seul.
Devant 250 praticiens passionnés, les deux René, dans un numéro de duettistes
parfaitement improvisé, nous exposèrent la méthode de Paul. C’était génial. Le
travail que mon père avait fourni depuis 1951 était impressionnant. Il avait mis sur
pied une méthode de soins efficace et simple, applicable par tous les médecins.
Après cinq jours de cours brillants agrémentés de démonstrations convaincantes,
le séminaire d’auriculothérapie s’achevait. Nous étions le vendredi soir. Avant
de conclure, René Bourdiol nous annonça que le lendemain le patron allait s’ex-
primer devant tous les participants. Le patron, c’était Paul.
Le lendemain donc, dans une salle bondée réunissant les médecins du premier et
du second niveau, quatre cents personnes environ, mon père attaqua son exposé.
C’était la première fois que je l’entendais parler en public. Il paraissait très à l’aise
mais n’était pas à proprement parler un brillant orateur. Enseignant debout, il se
tenait un peu voûté, les bras derrière le dos. Il accrochait certains mots et son
style un peu pompeux manquait de fluidité. Cependant, il émanait de lui une
atmosphère chaleureuse, pacifique, rassurante. Sa manière très originale
d’aborder les problèmes de la maladie rompait avec ce qui se disait à la faculté.
À l’entendre, on avait l’impression que les grandes énigmes médicales parais-
saient simples à résoudre. S’appuyant sur une bonne connaissance de la physique,
il nous emmena dans le monde de l’auriculothérapie. Durant deux heures, à l’aide
de diapositives, il nous fit faire le tour de sa pensée. C’était simple, lumineux,
passionnant. Pas un bruit dans la salle. Tous les participants retenaient leur
souffle, heureux d’être là et non ailleurs. Quelque chose se passait. Il commenta
des photos d’oreille expliquant les différentes techniques qu’il employait. Puis,
avec une certaine gravité, il s’arrêta sur une image représentant le sphinx d’Égypte,
évoqua les médecines de l’Antiquité puis s’exprima sur l’avenir de sa méthode.
Soudain, sans que personne ne s’y attende, il se tourna vers l’auditoire :
« Je vous remercie de votre attention. »
INTRODUCTION
INTRODUCTION
14
M. Ruys (Journal de médecine et de chirurgie pratiques, 1851) nous apprend, dans
les archives belges, que la cautérisation de l’oreille est d’usage traditionnel dans
les campagnes flamandes. La femme d’un bourgmestre lui montra un instrument
qu’elle employait depuis vingt ans sur les gens de sa maison pour les rages de
dents ou les névralgies faciales. Elle tenait ce secret du maréchal-ferrant du
village, et lui-même en avait hérité de ses aïeux.
Il est cependant curieux de constater qu’au XVIIe siècle en Europe, on utilise les
cautérisations auriculaires pour traiter les sciatiques, ce qui n’est pas logique
puisque l’oreille est très éloignée du membre inférieur. Voici ce que nous apprend
Bonetus en 1682 :
« J’ai vu certains empiriques, dans le traitement de toutes les sciatiques, brûler
avec le cautère cette partie interne de l’oreille où un repli du cartilage forme une
espèce de petite tumeur, et plusieurs d’entre eux obtenir des succès ; la raison en
est que, dans beaucoup de sciatiques, il s’écoule de la tête une matière qui se
trouve interceptée par la cautérisation de l’oreille. »
La question qu’on peut se poser est pourquoi en sommes-nous venus à cautériser
l’oreille pour les sciatiques ? On peut imaginer qu’un jour un patient souffrant en
même temps de migraines et de sciatique a été soulagé d’une sciatique suite à
une cautérisation auriculaire destinée à le traiter pour une migraine et que, par la
suite, on a utilisé le même procédé pour traiter les sciatiques. La médecine se
construit parfois sur de heureux hasards.
En France, durant des siècles, les guérisseurs cautérisaient donc les oreilles pour
traiter les sciatiques, sans doute à l’insu des autorités médicales.
C’est une lettre du docteur Luciana, de Bastia en Corse, lettre insérée dans le
Journal des Connaissances médico-chirurgicales de mai 1850, qui alerte le monde
médical sur les pratiques des guérisseurs. Le docteur Luciana y décrit la technique
des maréchaux de Corse qui guérissent la sciatique en cautérisant avec un fer
rouge un point de l’oreille externe du côté homo-latéral à la douleur. Cette publi-
cation a un grand retentissement. Le professeur Malgaigne de Paris, étonné des
résultats obtenus par les guérisseurs corses, essaye de pratiquer lui-même les
cautérisations à l’hôpital Saint-Louis et s’aperçoit que ce procédé est remarqua-
blement efficace pour le traitement de la sciatique, à tel point qu’il convie ses
confrères à assister aux séances de cautérisation. C’est ainsi que Charles-Édouard
Brown-Séquard, père de la neurologie moderne et scientifique mondialement reconnu,
15
a relaté ce moyen dans une leçon faite à l’ouverture des leçons médicales, à l’Uni-
versité de Harvard (États-Unis) le 7 novembre 1866 :
« Je me rappelle le rire bruyant qui courut parmi le monde médical en France,
quand on annonça que, depuis des siècles, la sciatique avait été traitée, dans l’île
de Corse, par la cautérisation de l’hélix de l’oreille. Mais un homme de courage et
d’un esprit indépendant, le professeur Malgaigne, reconnut comme un fait positif
que l’application du fer chauffé au rouge blanc à l’hélix de l’oreille guérissait quel-
quefois la sciatique. » La guérison, selon le professeur Brown-Séquard, avait lieu
par action réflexe.
Cet engouement pour les cautérisations auriculaires se répandit même en Italie
où le docteur Jose Finco rapporte avoir traité 48 cas de sciatique par la cautérisa-
tion de l’oreille ; dans 30 cas, l’opération réussit complètement ; dans 10 elle réussit
partiellement, et échoua dans 8 cas.
Le professeur Joseph Malgaigne, pour aussi ouvert et intelligent qu’il fût, ne
poussa pas plus loin ses travaux sur la cautérisation auriculaire, d’autant qu’un de
ses confrères, le professeur Duchenne de Boulogne, exprimait ouvertement son
exaspération devant la pratique de cette technique médicale qu’il assimilait au
charlatanisme. Les publications sur cette question se tarirent donc et plus
personne ne parla du traitement de la sciatique par cautérisation auriculaire
pendant près d’un siècle.
L’INSPIRATION D’UNE GUÉRISSEUSE
Quatre-vingt-dix ans plus tard environ, en 1951, Paul Nogier, médecin à Lyon, reçoit
un patient qui présente une petite cicatrice rouge et luisante sur l’oreille. Le patient
lui raconte avoir souffert pendant de nombreux mois d’une sciatique rebelle à tout
traitement chimique et lui signale qu’il a été complètement libéré de son mal par
une guérisseuse de Marseille, madame Barrin, dont le traitement a consisté à
cautériser un point d’oreille avec une tige métallique chauffée à blanc. En quelques
heures, le malade a été soulagé d’une douleur pour laquelle il avait tout essayé.
Quelques semaines plus tard, un autre patient, porteur d’une cicatrice similaire sur
l’oreille, lui raconte la même histoire en disant qu’il a été très soulagé par cette
femme de Marseille. En entendant ces deux histoires, Paul Nogier se demande
pourquoi et comment une brûlure d’un point d’oreille peut soulager une douleur
sciatique. Il commence alors à se passionner pour les pavillons d’oreille.
HISTOIRE DE L’AURICULOTHÉRAPIE
22
Poumon
Cerveau
Foie
Main
Pied
Vésicule biliaire
Vessie
Gros intestin
Intestin grêle
Œsophage
Estomac
23
SOMATOTOPIE AURICULAIRE
HISTOIRE DE L’AURICULOTHÉRAPIE
60
ANATOMIE DE LA FACE POSTÉRIEURE
La face postérieure
Sa surface est beaucoup plus réduite que la face antérieure à cause de l’insertion
du pavillon sur le crâne.
On retient deux éléments anatomiques importants :
• Le sillon céphalo-auriculaire qui, comme son nom l’indique, est le sillon entre le
crâne et l’oreille. Sur ce sillon viennent reposer les branches de lunettes.
• Le sillon anthélical postérieur qui est le « négatif » de l’anthélix sur la face
postérieure.
Lobule
Bordure de l’hélixSillon céphalo-auriculaire
Fossette centrale postérieure
Sillon anthélical postérieur
61
L’innervation de l’oreille
Le pavillon auriculaire est la partie du corps la plus richement innervée. Aucun
autre endroit ne peut se prévaloir d’une aussi riche innervation.
Le pavillon auriculaire est innervé par trois nerfs importants :
• Au centre, le nerf vague est aussi appelé pneumogastrique. C’est la Xe paire
crânienne. L’innervation de la conque par ce nerf est presque une curiosité. Toute
la peau, en effet, est innervée normalement par le système orthosympathique.
La conque est le seul endroit innervé par le parasympathique, ce qui en fait une
porte d’entrée pour soigner des pathologies liées à un mauvais fonctionnement
de ce système, l’asthme par exemple.
• Dans la partie intermédiaire, on retrouve l’innervation par le nerf trijumeau
(Ve paire crânienne).
• Dans la partie la plus externe, l’innervation est assurée par le plexus cervical
superficiel qui provient des racines cervicales C1 et C2.
Le tragus en avant n’a pas du tout la même innervation que le reste du pavillon.
Sur sa face antérieure visible, il est innervé principalement par le nerf glossopha-
ryngien (IXe paire crânienne). Sur la partie qui surplombe le trou auriculaire, il est
innervé par le nerf facial (VIIe paire crânienne).
MIEUX CONNAÎTRE L’OREILLE
82
LEPOINTZÉRO
SituationLe point 0, au centre de l’oreille, est dans une dépression située entre la racine et
la branche montante de l’hélix.
POINT ZÉRO
83
Indications→ Pathologie multi-symptomatique
→ Zona
→ Acouphènes
→ Épicondylite ou tennis elbow
Généralités Le point 0 est sans doute le point le plus important de l’oreille car il en est le centre
géographique et électrique. Il a été décrit par Paul Nogier dès les années 1950.
Il est toujours douloureux et repérable par l’électricité. C’est le point de référence.
On l’utilise pour réguler les autres points d’oreille.
MassageLe point 0 peut être massé sur les deux oreilles avec un coton-tige lorsqu’un traite-
ment (quel qu’il soit : allopathie, homéopathie, acupuncture, auriculothérapie,
ostéopathie) entraîne des réactions indésirables violentes.
NoteLe point 0 est au centre de l’oreille alors que le point 0’ (voir p. 95) est en avant de
l’oreille sur le tragus.
BIEN SE SOIGNER SOI-MÊME PAR L’OREILLE
110
LEPOINTDUHOQUET(POINTDUDIAPHRAGME)
SituationLe point du hoquet, comme tous les points qui ont une action motrice, est situé
sur la face postérieure de l’oreille. Il est précisément dans un creux à côté du sillon
céphalo-auriculaire appelé « fossette centrale postérieure ».
POINT DU HOQUET
111
Indication principale→ Hoquet
Indication secondaire→ Spasme de l’œsophage
MassageEn cas de hoquet persistant, il est facile de masser le point derrière l’oreille en
mettant l’index dans la conque et le pouce dans la fossette centrale postérieure. Il
faut masser le point durant trente secondes sur l’oreille droite chez le droitier et
l’oreille gauche chez le gaucher.
Observation Monsieur Marcel R., âgé de 80 ans, a été opéré d’une hernie hiatale il y a deux ans.
Depuis, il souffre d’un hoquet très invalidant que rien n’arrive à soigner. Il a vu
neurologues, gastro-entérologues et aucun n’a trouvé une solution à son
problème. Le hoquet est permanent, entre 2 et 10 fois par minute, jour et nuit.
Je repère le point derrière l’oreille droite avec mon détecteur électrique et le traite
pendant quatre secondes avec une fréquence C. Le mois suivant, Monsieur R.
revient me voir. Il me raconte que le hoquet a commencé à diminuer 8 jours après
le traitement auriculaire et qu’il a disparu en quinze jours. J’ai revu Monsieur R. un
an après pour un tout autre problème.
Les effets des traitements par fréquences sont souvent retardés alors que ceux
obtenus par des aiguilles sont souvent très rapides.
GénéralitésLe hoquet est dû à des contractions répétées des muscles respiratoires. S’il dure,
il peut considérablement perturber le patient dans son alimentation, son sommeil
et sa vie sociale. Le point du hoquet sur l’oreille doit être repéré avec un détecteur
électrique et traité avec la fréquence C pendant 3 ou 4 secondes. C’est un point
très efficace.
BIEN SE SOIGNER SOI-MÊME PAR L’OREILLE
Rein
Intestin
Poumon
Estomac
Cerveau
Main
Côtes
Moelle
Pied
Colonne vertébrale
La santé par l’oreille
La santé par l’oreille LE GUIDE DE L′AURICULOTHÉRAPIE
LE G
UID
E DE
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CU
LOTH
ÉRA
PIE
Docteur Raphaël Nogier
Médecine douce reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, l’auriculothérapie est une méthode permettant de soulager les maux du quotidien grâce à des points de pression sur l’oreille.
En effet, chaque point du pavillon de l’oreille est en corres-pondance avec une partie spécifique du corps. En utilisant les propriétés réflexes auriculaires, il est ainsi possible d’être en meilleure santé durablement, de façon efficace et peu onéreuse.
L’auteur, après avoir travaillé plusieurs années avec son père Paul Nogier, à qui l’on doit la découverte de l’auriculothérapie, vous livre tout ce qu’il faut savoir sur cette méthode passionnante et les clés pour l’utiliser chez soi très simplement.
Maux de ventre, troubles du sommeil, migraines : apprenez à vous soigner en toute sécurité pour un bien-être quotidien décuplé.
MDS : 63695N1
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Docte
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l Nog
ier
Bénéficiez d’une guérison douce et naturelle !
Médecin diplômé de la faculté de médecine, Raphaël Nogier, auteur d’une dizaine d’ouvrages traduits en plusieurs langues, pratique l’auriculothérapie dans son cabinet depuis plus de trente ans, tout en animant des conférences et des séminaires sur l’auriculothérapie dans le monde entier.
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