la sûreté, tout simplement*

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LABS & SERVICES la lettre des professionnels de la sûreté NUMERO 3 - JUIN 2010 la sûreté, tout simplement * * Obviously ! SSF : les sentinelles de l’information Le Risk Management chez Axa Corporate Solutions France Télévisions en Afrique du Sud, sécurité assurée Entre la Fnac et Scutum, une confiance prometteuse

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LabS&SeRviCeS

la lettre des professionnels de la sûreté NUMERO 3 - JUIN 2010

la sûreté, tout simplement** Obviously !

SSF : les sentinelles de l’information

Le Risk Management chez Axa Corporate Solutions

France Télévisions en Afrique du Sud, sécurité assurée

Entre la Fnac et Scutum, une confiance prometteuse

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Sécurité Sans Frontières (SSF) offre aux clients du groupe un service global de sécurité et de sûreté fondé sur la préven-tion. L’information est l’élément premier de cette politique de prévention. Les produc-tions de notre direction permettent aux entreprises abonnées d’être informées des conditions sécuritaires dans 190 pays et de mieux répondre aux obligations d’in-formation et de prévention fixées par la loi en matière de sûreté/sécurité pour leurs personnels.

Nous proposons différents types de services :• les informations sûreté/sécurité pour

190 pays via un site web ; • un service d’alertes diffusées par mail

vers nos abonnés ; • une hotline permettant d’interroger en

direct les experts du service sur la situa-tion des zones à risque ;

• un outil informatique de suivi des dépla-cements des collaborateurs ;

• et bien sûr la possibilité de réaliser des études spécifiques sur un pays, une région, un projet.

La Direction de l’Information de Sécurité Sans Frontières, que je dirige depuis neuf ans, est l’un des départements historiques de l’entreprise. Les quatre analystes qui le composent possèdent à la fois des com-pétences universitaires de haut niveau et une expérience de terrain significative. Ils assurent une veille permanente en matière

de sécurité (évènements accidentels) et de sûreté (malveillance), travaillent en six langues principales (français, anglais, alle-mand, espagnol, italien et portugais). Toute leur production, en français, est traduite en anglais par les traducteurs de SSF. Ils traitent de problématiques très diversifiées : terro-risme, délinquance, sécurité des transports, évènements politiques et sociaux, catastro-phes naturelles ou sanitaires, etc.

L’information en temps réel

En 2003, nous avons mis en place notre service d’alertes par e-mails, unique en France. En effet, nous diffusons en moyenne près de 700 alertes par mois (7.998 en 2009). Ces alertes permettent à nos clients, qui sont des professionnels ayant charge d’hommes (collaborateurs ou clients), souvent dans des zones difficiles, de bénéficier d’informations très ciblées et fiables pour éclairer leurs décisions.Le service d’information de SSF n’est pas une agence de presse : il ne recherche pas le « scoop » mais s’attache à apporter des éléments de compréhension précis et récents. L’objectif est de travailler en anticipation pour donner à nos clients le temps nécessaire pour prendre la bonne décision.Au delà de la veille permanente ou du site internet, nous produisons des analyses plus approfondies et des rapports (régu-liers ou non) adaptés spécifiquement aux besoins de chaque client.

La Direction de l’Information intervient également en support de la Direction des Opérations, à chaque fois que son exper-tise est requise. Notre travail constitue donc une véritable vitrine commerciale pour Sécurité Sans Frontières en lui permettant d’afficher ses compétences et sa réactivité.

Un travail d’information à partir de sources ouvertes

Nos clients sont très hétérogènes, depuis la multinationale de l’industrie jusqu’à la PME du tourisme. Certains d’entre eux font appel uniquement à notre service tandis que d’autres utilisent toute la gamme des services proposés par SSF. Nos concurrents sont essentiellement anglais et américains : en effet, la culture de gestion du risque est bien plus ancienne et systématique dans le monde anglo-saxon. Nous travaillons à partir de sources ouver-tes très variées mais toujours recou-pées : agences de presse internationales, journaux locaux, blogs, correspondants, réseaux sociaux, etc. Nous utilisons diffé-rentes méthodologies, depuis les alertes ponctuelles jusqu’aux calendriers pré-visionnels. De manière générale, nous observons que le facteur humain reste toujours déterminant.

Bernard Jacquemart, ancien journaliste, évolue au cœur de l’actualité mondiale, qu’il analyse et diffuse pour le compte des clients de SSF.

ssf: les sentinelles de l’information

Les alertes SSF en quelques chiffres

SSF a créé ses alertes en 2003Elles couvrent 190 pays

Plus de 700 alertes sont diffusées chaque mois

7 998 alertes ont été diffusées en 2009

RENCONTRE S É C U R I T É S A N S F R O N T I È R E S

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Les principaux pays à risque en mai 2010 selon le nombre d’alertes émises par SSF

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L’action à l’international de Scutum résulte d’une triple conviction. La première est que les grands groupes pour lesquels nous travaillons sur le territoire français sont de plus en plus actifs à l’international et qu’une partie des évènements sécuritaires qui sont susceptibles de les affecter se produisent à l’étranger ou y trouvent leur origine.Une deuxième conviction est que l’expression de « sûreté à la française » bénéficie dans de nombreux pays d’une aura positive et que Scutum a un rôle à jouer pour contribuer au développement de l’influence de la France dans ce domaine de la sûreté/sécurité. Enfin, notre volonté d’ouverture à l’international doit également s’appuyer sur un développement intégrant d’autre(s) culture(s) sécuritaire(s). Je suis convaincu que notre métier trouvera sa nouvelle pleine dimension dans l’association de ces approches différentes. Malgré les inévitables difficultés, ce sera un véritable enrichissement, un gage d’efficacité nouvelle au service de nos clients à travers une appréhension toujours plus fine de la complexité des problématiques.

Franck NamyPrésident du Groupe Scutum

scutum et l’international, une affaire de convictions

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ITO

Eric Hoffmann, Directeur de la logistique de la Banque Kolb

Le Groupe Crédit du Nord, dont nous faisons partie, a lancé un appel d’offres global pour l’ins-tallation et la maintenance de systèmes d’alarme et de vidéo-surveillance. Cinq sociétés ont été retenues, dont le groupe Scutum. A la Banque Kolb, nos besoins étaient très spécifiques puisqu’il nous fallait un partenaire capa-ble de comprendre et assurer la maintenance de systèmes préalablement installés et gérés par un autre prestataire.Scutum s’est imposé naturel-lement grâce à son expertise technique couplée à une politi-que tarifaire intéressante.Nous travaillons désormais enétroite collaboration avec Scutum. Notre premier ressenti est très positif : la reprise des installa-tions s’effectue sans heurts et notre partenaire a compris très rapidement la spécificité de notre problématique.Nous réfléchissons déjà à élar-gir notre contrat avec Scutum...

EN BREF

la banque kolb et scutum, un partenariat en plein essor

Norbert Santos et son pilote David Zollinger

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Pour la 4ème fois, Norma était au départ des 24 Heures du Mans, en catégorie LMP2. La dernière participation d’un pro-totype du constructeur bigour-dan Norbert Santos, Norma Auto Concept, remonte à 2003 où la voiture a porté pour la première fois les couleurs de Scutum. Cette année, c’est un tout nou-veau châssis qui a pris le départ le 12 juin pour 2 tours d’horloge, engagé par l’écurie alsacienne Pégasus Racing.

Parmi les pilotes retenus pour ce grand retour, David Zollinger, dont c’est la première partici-pation au Mans, est bien connu pour avoir porté Norma et Scu-tum sur la plus haute marche des podiums sprint (2008) et endurance (2009) du cham-pionnat V de V.

Norbert Santos avec son pilote David Zollinger

scutum plus que jamais dans la course

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TENDANCES

le risk management au cœur des activités de axa corporate solutions

Filiale du Groupe AXA, AXA Corporate Solutions (AXA CS) est un des leaders mondiaux de l’assurance du transport de marchandises, avec parmi ses clients les plus grands chargeurs internationaux. L’extrême variété des produits transportés, des moyens et des destinations requiert une approche très technique de l’analyse des risques, fondée sur l’expertise des équipes internes et sur une connaissance fine des prestataires de sûreté/sécurité, pour lesquels AXA CS peut jouer un rôle de prescripteur auprès de ses clients.

notre client sur les mesures à prendre pour protéger ses marchandises. »

Un portefeuille de prestataires extérieurs triés sur le volet

Cette expertise interne s’accompagne nécessairement d’une connaissance fine des services disponibles sur le marché pour être en mesure de suggérer à tout moment au client une solution adéquate. « Notre rôle de prescripteur est aussi important que nos compétences internes. Nous pouvons même dans certains cas être amenés à imposer certains services avant d’accepter un contrat. A ce titre nous vérifions la qualité des entreprises que nous incluons dans notre portefeuille de prestataires. Celui-ci est managé en per-

Par mer, air, route, rail, l’acheminement dans le monde entier et en toute sécurité de mar-chandises précieuses ou dangereuses, de vrac ou de produits manufacturés, de la simple mallette au container, est vital pour les entrepri-ses. Des biens matériels de valeur mais aussi, et de plus en plus souvent, des biens non valorisa-bles tels que des produits de R&D. Les assu-rer est le métier d’AXA CS et chaque demande de la part d’un client constitue potentielle-ment une nouvelle problématique. D’où le rôle majeur des conseillers techniques d’Alain Del-croix, tous anciens navigants et logisticiens : « Notre expertise nous permet d’évaluer les risques pour un transport donné et de contribuer à leur maîtrise par les assurés, qu’il s’agisse de vol, de perte, ou de destruc-tion accidentelle. L’intervention en amont de la chaîne du transport permet de conseiller

manence et demande de développer des relations de confiance autant que de véri-fier le champ des compétences. Ce dernier point est crucial, car ce savoir nous permet d’apporter très rapidement une solution à une demande. Nos rapports avec Scutum en sont un parfait exemple. »

La géolocalisation au cœur du suivi des marchandies

Ces relations s’appuient avant tout sur un échange d’informations, sur les nouveaux produits dans un sens et sur les retours d’expérience de l’assureur dans l’autre. « Nous pouvons ainsi imaginer des scéna-rios utiles en cas d’urgence, pendant que le prestataire peut faire évoluer ses services et orienter ses projets de développement.

Avec Scutum, par exemple, nous étudions les solutions de tracking et de géolocalisa-tion des marchandises, particulièrement importantes pour les cargaisons sensibles et pour être en mesure de déterminer avec précision ce qui s’est passé en cas d’inci-dent. Un point important pour évaluer les recours éventuels. »« L’assurance des transports est une activité complexe qui évolue sans cesse et qui se situe au carrefour de nombreux métiers, un maquis de normes, de régle-ments et de pratiques », conclut Alain Delcroix. « Nous devons en tenir compte dans nos évaluations. C’est à la grande expérience de nos conseillers techniques et à la fiabilité des prestataires que nous proposons que nous devons notre posi-tion de leader du secteur ! »

Alain Delcroix, directeur Marine & Transport Risk Consulting, fait le point pour Scutum Labs & Services sur ce métier très technique.

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le risk management au cœur des activités de axa corporate solutions

Filiale du Groupe AXA, AXA Corporate Solutions (AXA CS) est un des leaders mondiaux de l’assurance du transport de marchandises, avec parmi ses clients les plus grands chargeurs internationaux. L’extrême variété des produits transportés, des moyens et des destinations requiert une approche très technique de l’analyse des risques, fondée sur l’expertise des équipes internes et sur une connaissance fine des prestataires de sûreté/sécurité, pour lesquels AXA CS peut jouer un rôle de prescripteur auprès de ses clients.

manence et demande de développer des relations de confiance autant que de véri-fier le champ des compétences. Ce dernier point est crucial, car ce savoir nous permet d’apporter très rapidement une solution à une demande. Nos rapports avec Scutum en sont un parfait exemple. »

La géolocalisation au cœur du suivi des marchandies

Ces relations s’appuient avant tout sur un échange d’informations, sur les nouveaux produits dans un sens et sur les retours d’expérience de l’assureur dans l’autre. « Nous pouvons ainsi imaginer des scéna-rios utiles en cas d’urgence, pendant que le prestataire peut faire évoluer ses services et orienter ses projets de développement.

Avec Scutum, par exemple, nous étudions les solutions de tracking et de géolocalisa-tion des marchandises, particulièrement importantes pour les cargaisons sensibles et pour être en mesure de déterminer avec précision ce qui s’est passé en cas d’inci-dent. Un point important pour évaluer les recours éventuels. »« L’assurance des transports est une activité complexe qui évolue sans cesse et qui se situe au carrefour de nombreux métiers, un maquis de normes, de régle-ments et de pratiques », conclut Alain Delcroix. « Nous devons en tenir compte dans nos évaluations. C’est à la grande expérience de nos conseillers techniques et à la fiabilité des prestataires que nous proposons que nous devons notre posi-tion de leader du secteur ! »

Alain Delcroix, directeur Marine & Transport Risk Consulting, fait le point pour Scutum Labs & Services sur ce métier très technique.

A C H E M I N E M E N T D E S M A R C H A N D I S E S

Pour le comité d’organisation du Mondial 2010, la question de la sécurisation n’est plus d’actualité ! Pour SSF, si les moyens importants mis en place pour assurer la sécurité des supporters autour et dans les stades sont une réalité, le danger de telles mesures, étendues aux 9 villes du Mondial, est de réduire la présence policière en des lieux sensibles comme les abords des hôtels et des lieux de loisirs. En outre, à l’approche du Mondial, on a assisté à une multiplication des manifestations de personnes en situa-tion de fragilité économique et des flambées de violence ne sont pas à écarter pendant l’évènement. Alors que les projecteurs du monde entier sont braqués sur l’Afrique du Sud, les amateurs de terrorisme peuvent vouloir profiter de l’éclairage !

SSF s’engage aux côtés de France Télévisions

Pour le Général Pierre-Jacques Costedoat, Président de SSF, « France Télévisions, qui remet un pied dans la Coupe du Monde après douze ans d’absence, a choisi de s’associer à l’expert en sécurité qu’est SSF pour permettre à ses équipes de tournage de faire partager aux millions de téléspecta-

teurs leur passion en matière de football, et ce en toute sécurité ». SSF fait partie depuis 2009 du groupe Scu-tum. La société est depuis sa création en 2000 la référence française en matière de conseils et services spécialisés dans la prévention et la maîtrise des risques et des menaces. A l’occasion de la Coupe du Monde de football, SSF a mis en place une structure dédiée. Les 40 collaborateurs de France Télévisions qui ont rejoint l’Afrique du Sud disposent d’un site d’informations acces-sible 24/7 et d’alertes e-mails qui leur per-mettent de suivre en temps réel l’évolution de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire d’Afrique du Sud.Avant le départ, chaque équipe aura par-ticipé à des briefings de sensibilisation, reçu une analyse sécurité par zone et un livret de sensibilisation aux risques dans le contexte local.

Une protection de chaque instant

Sur place, un chef de mission coordonne l’accueil aux aéroports, l’accompagne-ment sécurisé des équipes et du matériel. Cinq Agents de Protection Rapprochée (APR) préparent avec les équipes de tour-nage les itinéraires pour les déplacements et en assureront la sécurité.Une hotline donnant accès à des conseils d’experts et un système de géolocalisa-tion sont également à disposition des équipes.Comme le précise le Général Costedoat, « la Coupe du Monde de football est sans nul doute un formidable mouvement fédérateur, et SSF est fière d’y apporter sa contribution à travers l’expertise et les moyens que nous mettons à la disposition des équipes de France Télévisions. »

coupe du monde de football 2010 france télévisions, sécurité assurée

ACTUALITÉS M O N D I A L

Alors qu’un flot de journalistes et d’équipes de tournage est présent en Afrique du Sud pour faire vivre à leurs téléspectateurs l’épreuve reine du football mondial, France Télévisions, qui envoie pas moins de 40 collaborateurs, a bien l’intention de leur assurer que sécurité et football font bon ménage.

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2010, Année de l’Espace pour Scutum... Labs & Services vous l’annonçait dans sa dernière édition. Préparée depuis plus de deux ans par un important effort de R&D et concrétisée dès 2009 par une nomination au concours Galileo Masters et surtout par un partenariat tripartite majeur avec Telespazio et Novacom, elle débouche aujourd’hui sur la commercialisation de Geosecur, gamme complète de services de géolocalisation s’étendant de la PTI au contrôle des flux de transport. Olivier Weber vous en livre les grandes lignes...

les solutions de géolocalisation Geosecur de scutum abordent la sûreté du transport des marchandises à l’échelle internationale.

Scutum dispose de 20 ans d’expérience de l’analyse des risques et de la gestion de crise. C’est ce qui nous donne aujourd’hui une réelle légitimité pour répondre aux problématiques posées par la fragilisation relative des flux. En ajoutant à notre porte-feuille de solutions de télésurveillance des sites les solutions de géolocalisation Geo-secur, notre objectif est d’aborder la sûreté des personnels et des biens de nos clients de manière globale, depuis leurs implanta-tions fixes jusqu’au transport de marchan-dises, le tout à l’échelle internationale.

Des partenaires de toute confiance

Les technologies de localisation et d’alerte sont au point, et nous nous nous sommes associés à des partenaires fiables, leaders dans les technologies satellitaires. Notre

principale valeur ajoutée est d’apporter à la sécurité des transports notre métier de télésurveilleur, et notamment des proces-sus tournés vers la gestion temps réel des incidents sur détection d’anomalies. Les problématiques sont abordées en amont avec nos clients pour analyser tous les scénarios possibles et les mesures à prendre dans chaque cas. L’enjeu est de mettre en place à tous les niveaux une sûreté intelligente.

Une vision transfrontalière de la sûreté

Au travers de cette approche intégrée de protection des sites et des flux, c’est la transversalité complète de l’organisation de nos clients que nous prenons en compte, y compris leurs exportations et leurs implan-tations à l’étranger. Quels que soient les

modes de transport (route, rail, air, mer), les marchandises ne connaissent plus de frontières, et Geosecur, aux côtés de nos autres services, représente un puissant facteur d’internationalisation des activités du groupe Scutum.

les Galileo masters, un effort européen en faveur des applications de géolocalisation

Trois questions à Jean-François Chapperon, Inward Investments Manager de Team Côte d’Azur

EXPERIENCES G É O L O C A L I S A T I O N

Que sont les Galileo Masters ?Les Galileo Masters, ou ESNC (European Satellite Navigation Competition) ont pour but de faire émerger des projets liés à la géolocalisation, en rapport bien sûr avec le futur réseau GPS européen Galileo et le système Egnos. Ils sont organisés chaque année depuis 8 ans par l’incubateur de pro-jets aérospatiaux de Bavière, l’Anwendungs-zentrum, et le prix est remis en octobre à Munich. Les participants en sont des régions d’Europe et aujourd’hui du monde entier qui soumettent chacune une innovation sélec-tionnée lors d’une première phase locale. Les entreprises concurrentes sont libres de choisir sous quelles ‘couleurs géogra-phiques’ elles s’inscrivent, mais leur projet s’accompagne en général d’un projet de col-laboration ancré dans la région.

Quelle est l’implication de Team Côte d’Azur dans ce concours ?Team Côte d’Azur est l’agence de promo-tion et de développement économique de la région, sous la tutelle du Conseil Général des Alpes Maritimes et de la CCI. En partena-riat avec la Fondation Sophia-Antipolis, nous participons aux Galileo Masters depuis leur origine. Nous étions même jusqu’à cette année la seule région française à le faire ! Pour nous l’enjeu est bien sûr de donner de la visibilité au potentiel économique de notre région, mais surtout de favoriser la mise en place d’un ‘écosystème’ industriel autour de ces innovations promises à un grand avenir. C’est ainsi qu’en 2009 nous avons recueilli aux Masters plus de vingt projets, dont celui de Scutum, nominé parmi les plus pro-metteurs. Nous comptons bien faire mieux encore en 2010 !

Quels éléments ont guidé la nomination de Scutum en 2009 ?Le projet soumis portait sur la possibilité d’utiliser la géolocalisation pour repérer la trace d’objets volés en les équipant préa-lablement de capteurs déclenchés par leur centre de télésurveillance en cas de pro-blème. Outre l’intérêt évident de cette solu-tion innovante, nous avons retenu sa faisa-bilité technique et l’existence d’un véritable marché, par exemple pour des particuliers fortunés. L’expérience de Scutum dans ce domaine et l’existence de ressources impor-tantes au sein de la société pour sa mise en œuvre ont également été un critère de choix important pour sa nomination dans le top 3 des projets pour notre région.

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TÉMOIGNAGES CONTRATS

au cœur d’un réseau de solidarité, une double certification pour custosCustos, la société de télé-assistance du Groupe Scutum, est désormais l’une des rares entreprises du secteur à être en France certifiée ISO 9001 pour ses activités. C’est l’aboutissement d’un processus de plus de 15 mois, activement soutenu par l’ensemble de l’équipe. Une juste reconnaissance pour Custos, reconnue comme un acteur de référence de l’économie sociale et solidaire.

L’entreprise qui emploie plus de 80 % de travailleurs handicapés a également obtenu une certification ISO complé-mentaire portant sur cet aspect de son organisation. Un point important, car elle correspond à une vocation qui remonte à sa création voilà 30 ans. Cette certification a été initiée par la présentation à l’organisme certifica-teur (le groupe TÜV) d’une monogra-phie réalisée sur Custos par l’AVISE, agence créée en 2002 sur l’initiative de la Caisse des Dépôts et qui réunit aujourd’hui les acteurs majeurs de l’économie sociale. Cette étude ana-lysait aussi bien l’impact social de l’activité de Custos (notamment en soulageant les services d’urgence, pompiers, Police ou SAMU) que l’em-ploi de personnels handicapés. Rappelons que Custos assiste aujour-d’hui plus de 7 000 personnes âgées ou malades à domicile, mais qu’elle se fonde aussi sur un fichier de 21 000 intervenants potentiels, qui la place au cœur d’un réseau de solidarité s’étendant à toute la France.

Nous avions deux besoins. D’abord, une solution de vidéoprotection (installation et maintenance). Mais également une solution anti-intrusion, c’est-à-dire de télévidéosur-veillance (installation, télésurveillance et maintenance).La télévidéosurveillance est pour nous un authentique progrès car elle permet de contacter les forces de police dans les minu-tes qui suivent l’intrusion, sans passer par une visite sur site préalable. Cette solution nous semble également pertinente en cas de vol à main armée.

Très vite, il nous est apparu stratégiquement judicieux de confier ces deux appels d’offres à un même partenaire. La capacité de celui-ci à répondre à nos deux types de besoins nous permet en effet de réaliser plus rapidement le déploiement des installations. De plus, cela nous permet d’établir un partage des respon-sabilités bien plus transparent.Scutum a fait la différence grâce à son évi-dente culture du service : le reporting et de manière plus globale la traçabilité des pres-tations fournies nous ont convaincus. Notre collaboration en est à ses débuts, puisque le déploiement des installations est encore en cours, mais la lisibilité et la transparence site par site de ce déploiement nous confirment déjà que nous avons fait le bon choix. Quant à la solution Geosecur, elle nous semble être une réponse possible dans le traitement des risques de vol à main armée, en assurant la géolocalisation des fonds dérobés en temps réel. Nous entamons très bientôt les premiers tests en Seine Saint-Denis. S’ils s’avèrent concluants, nous envisageons sa généralisa-tion à toute l’Ile de France.

C’est au Groupe Scutum que Pôle Emploi a confié le contrat – cadre de télésurveillance de 700 sites en France, depuis sa direction générale et ses directions régionales jusqu’aux nombreuses agences locales. Scutum a également la charge de fournir à Pôle Emploi des prestations ponctuelles de gardiennage humain, par exemple dans des cas de sites dégradés attendant réparation.

« La surveillance de nos locaux est pour nous un sujet primordial. Comme toute activité, nous devons bien sûr protéger notre outil de travail contre les risques technologiques (incendie, coupure de courant...) ou les mal-veillances», commente Eric Jeanson, Risk Manager à Pôle Emploi. « C’est pourquoi nous avons fait appel à Scutum, une entreprise capable d’intervenir efficacement partout en France. De fait, nous sommes très satisfaits de la réactivité et du suivi apportés par leurs équipes. Certaines directions régionales les consultent d’ailleurs aussi en amont pour disposer de conseils sur les installations à mettre en œuvre. »Un deuxième volet du contrat prévoit éga-lement des prestations de gardiennage provisoire, où Scutum fait souvent appel à

son réseau de sous-traitants préalablement homologués et formés sous le contrôle de l’entreprise. « Il nous arrive même parfois de demander des agents de sécurité capables d’assurer une présence dans une agence aux heures d’ouverture », poursuit Eric Jeanson. « Il s’agit surtout dans ce cas de rassurer visi-teurs et personnel, par exemple pour calmer des tensions dues à des périodes d’affluence. La sécurité de nos collaborateurs est pour nous une préoccupation majeure. Comme dans toute entreprise recevant du public, ils sont parfois confrontés à des incivilités, à des agressions. C’est une tâche délicate, et là encore, l’expertise de Scutum dans l’évalua-tion des intervenants nous est utile. »

les solutions de géolocalisation Geosecur de scutum abordent la sûreté du transport des marchandises à l’échelle internationale.

pôle emploi sous la protection de scutum

entre la fnac et scutum, une confiance prometteuse

SERVICES

TGA-ZM-05-07-00

französisch

CERTIFICATEN ISO 9001:2008

Pour le système de management selon

Domaine d‘application

Page 2 / 2. Seulement valable en relation avec le certi�cat principal. Cette certi�cation a été faite selon la procédure du TÜV PROFiCERT et sera contrôlée d’une façon régulière.

L’actuelle validité est véri�able sous www.tuev-club.de. Les certi�cats originaux contiennent un hologramme collé.TÜV Technische Überwachung Hessen GmbH, Rüdesheimerstr. 119, D-64285 Darmstadt, Tel. +49 6151/600331

Certi�cat enregistré sous le n° 73 100 1657-1

Rapport-Audit n° 4132 9818

Valable jusqu‘a 16 novembre 2011

La preuve de l‘utilisation conforme aux règles a été démontrée et est certi�ée conformément à la procédure TÜV PROFiCERT pour

Custos 148 Route de Lorient F-35000 RENNES

Téléassistance(Insertion sociale, Acteur d’Utilité Sociale)

Darmstadt, le 14 janvier 2010 Organisme de certi�cation du TÜV Hessen - Le chef de service de la certi�cation -

Patrick de La Guéronnière, Directeur de la prévention des risques du Groupe FNAC

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Quel est aujourd’hui l’enjeu de la vidéosur-veillance pour les villes ?Premier constat : la vidéosurveillance devient de plus en plus un élément clé de soutien aux patrouilles de police. Or le contrôle “en direct” par caméras des espaces publics n’est pas suffisamment efficace, du moins si le but est de prévenir les délits et pas uniquement de les constater a posteriori : les personnels sont trop peu nombreux pour contrôler les écrans, et la plupart du temps ne disposent pas de systè-mes automatiques d’analyse des images qui les alerteraient en cas de situation anormale. Le drame de la vidéosurveillance est qu’on passe beaucoup de temps à regarder des sites où il ne se passe rien, et qu’on ne voit pas ce qu’il se passe hors de leur champ ou lorsqu’on est sur une autre scène ! Un des objectifs majeurs de l’AN2V en 2010 est de sensibiliser collectivités et pouvoirs publics pour changer cette situation, et accroître significativement les capacités d’intervention en temps réel. Il s’agit en d’autres termes d’évoluer de la vidéo-surveillance vers la vidéoprotection !

Pouvez-vous préciser les moyens à mettre en œuvre ?Les techniques sont multiples et largement utilisées dans le cadre de la télésurveillance des sites d’entreprises. On peut par exemple évoquer l’analyse “intelligente” des images (immobilité prolongée, regroupement de plu-sieurs personnes...), ou associer une détec-tion audio à la détection vidéo, tels qu’un bris de glace ou le bruit caractéristique du déclenchement d’une bombe à peinture,

ce qui permet à la caméra de détecter des événements hors champ ! L’opérateur est alors alerté, vérifie visuellement la réalité de l’alerte, et enfin prévient éventuellement la police qui peut alors intervenir très rapi-dement. Il devient alors possible de passer à une stratégie de “l’écran noir”, où l’opérateur pourrait quasiment se contenter d’attendre les alertes et n’a plus besoin de scruter au hasard de multiples écrans. L’essentiel est bien sûr de définir précisément à l’avance toute la chaîne de réaction pour chaque type d’incident. C’est le cas par exemple dans les centres de sur-veillance du métro à Paris.

Dans ce contexte, quelle place peuvent prendre les sociétés privées ?L’AN2V est favorable au soutien que pour-raient apporter les opérateurs privés de télé-surveillance, sous réserve bien sûr de leur homologation par l’Etat et de procédures de contrôle de leur activité, ce que prévoit un des articles de la loi Loppsi 2. Outre une véritable compétence dans les solutions que nous venons d’évoquer, ces sociétés peuvent apporter aux collectivités de nombreux servi-ces, tels que le contrôle qualité, la traçabilité des événements, la mise au point des consi-gnes d’action, des formations, etc. Non moins important, la télésurveillance centralisée permet une mutualisation des moyens entre communes, et donc une réduction impor-tante des coûts de surveillance, souvent hors de portée des petites et moyennes villes.

La vidéosurveillance est-elle efficace ou inadéquate pour la sécurisation des espaces publics ? La question est au cœur de l’actualité, qu’il s’agisse du vote de la loi Loppsi, qui pourrait autoriser sous certaines conditions l’appel aux sociétés privées de télésurveillance, ou des progrès rapides de l’analyse automatique d’images.

faire passer les villes de la vidéosurveillance à la vidéoprotection

Dominique Legrand, Président de l’AN2V (association nationale des Villes Vidéosurveillées) apporte pour Scutum Labs & Services sa contribution au débat.

OPINIONS S É C U R I S A T I O N

Scutum21 rue du Pont des Halles 94536 Rungis CedexTél. : 01 41 73 93 13

Directeur de la publication Olivier [email protected]

Conception et réalisation

01 42 96 46 00Marston-Nicholson

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