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La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014

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La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014

La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014

Annonce

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MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT

ET DES RESSOURCES FORESTIERES

SECRETARIAT GENERAL

Secrétariat Technique de la Plateforme RRC

Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres

REPUBLIQUE TOGOLAISE

Travail-Liberté-Patrie

Le Projet Gestion Intégréedes Catastrophes et des Terres(PGICT) a pour objectif globald’appuyer le Togo à accroîtresa résilience aux catastrophesnaturelles, en particulier lesinondations et à promouvoir lagestion durable des terres envue de réduire la pauvreté descommunautés exposées.

Dans le but de constituerson répertoire de fournisseurset prestataires de services pourl’année 2014, l’unité de gestiondu projet Gestion Intégrée desCatastrophes et des Terres(UGP-GICT) invite les entrepri-ses et sociétés agrées à mani-fester leurs intérêts en en-voyant un dossier de candida-ture auprès du « Secrétariattechnique de la Plateformenationale RRC/Unité de Ges-tion du Projet Gestion Inté-grée des Catastrophes et desTerres ».La liste des catégories d’activi-tés concernées sont :

1. Fournitures- matériels informatiques- fournitures de bureau-lampes solaires- motopompe et accessoires2. Mobiliers de bureau etMatériels- mobiliers de bureau- matériaux de construction3. Matériels roulants- fauteuils roulants et tricycles- véhicules à deux et quatreroues4. Matériels de communica-tion et de transmission dedonnées- radios, antenne relais- accumulateurs post portatif

- station automatique, totale et ac-cessoires

5. Prestations de service diver-ses- impression de supports de com-munication- entretien de véhicules- entretien réseau internet etmaintenance6. Génie civil- construction- réhabilitation

L’UGP rappelle aux fournis-seurs et prestataires qui ont eu àtravailler avec le projet qu’ils nesont pas dispensés de cette for-malité, et qu’ils doivent actuali-ser leurs dossiers pour être quali-fiés.

Le dossier de candidature doitcomporter les documents sui-vants :- une lettre de motivation com-portant les noms, prénoms, rai-son sociale, adresse, téléphone,fax, e-mail, présentation de lastructure (date de création, na-ture juridique, capital social, lo-calisation géographique) ;- l’autorisation d’installation ;- l’extrait du Registre de Com-merce et du Crédit Mobilier ;- les pièces administratives (car-tes d’opérateur économique ouagrément en cours de validité, qui-tus fiscal) ;- liste du matériel en propriété ouen location avec justification desmoyens humains ;- expérience dans le domaine avecle cas échéant une liste des réali-sations antérieures ;- états financiers des trois derniè-res années ;- prospectus éventuels ;- les possibilités de partenaires fi-

Sollicitation publique de manifestation d’intérêtpour la constitution du répertoire de fournisseurs

et prestataires de services agréesnanciers, de disponibilités fi-nancières ou de lignes de cré-dit.

Les manifestations d’inté-rêt doivent être déposées àl’adresse ci-après :Secrétariat technique de laPlateforme nationale RRC/Unité de Gestion du Projet Ges-tion Intégrée des Catastropheset des Terres (UGP/GICT) auMinistère de l’Environnementet des Ressources Forestièressis à Nyékonakpoè au 59 ruede la Kozah dans l’enceinte del’ancienne direction généralede l’ODEF en face de CENETIA l’Attention du Coordonateurdu ProjetBP : 4825 Lomé-TOGO, Répu-blique Togolaise,Tél : (00228) 22 21 75 05 / 2246 81 08 / 22 46 81 11; Email: [email protected]

au plus tard le 23 juillet 2014.

Une liste de prestataires seraétablie par domaine d’activitéaprès étude de dossiers.

NB : Seuls les prestataires re-tenus seront consultés pourd’éventuelles commandes.L’unité de gestion du projetGestion Intégrée des Catastro-phes et des Terres n’a aucuneobligation de confier des pres-tations à ceux qui auraient ré-pondu à cette manifestationd’intérêt.

Fait à Lomé, le 20 juin2014

Le Coordonnateur duPGICT

Amidou A. MOROU

La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014

Politique

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faux suspens, il a personnelle-ment, confirmé urbi et orbi, sesambitions. Ainsi, ledit faiseurde roi, qui dans l’ombre du pou-voir, jouait au jeu des secondscouteaux, a levé le voile sur lacourbe de sa connivence politi-que.

Une occasion pour cet af-freux homme politique, qui tou-jours mobilise la rue à des finsà l’évidence douteuses, de re-venir sur l’affaire d’escroquerieinternationale dont il maitrisemieux que quiconque, les con-tours, et surtout ses ambitionspersonnelles. Pascal Bodjona,l’ancien nouveau metteur enscène de la politique togolaises’est enfin dévoilé tout en affir-mant qu’il s’était imposé pourse faire connaître de tous. Entémoigne le hic par lui provo-qué par médias interposés surses origines ethniques.

En décidant aujourd’hui, des’éloigner de sa famille politi-que, pour peur, de se voir de-main anéantit, non pas, par desgourdins mais par des flèchesempoisonnées, l’affreux a enfincompris que jouer au secondcouteau, est, en politique, l’em-prunt d’un dangereux raccour-cit.

En décidant donc, de s’éloi-gner de sa famille politique pourune autre, voire celle de son ad-versaire (pourquoi pas), Pascalmontre bien qu’il n’est pas deceux qui ont compris qu’on peutet doit prendre sa retraite poli-tique, pour enfin s’élevercomme une référence incon-tournable pour des générations.Malheureusement, se battant àl’instar d’un éléphant dans unmagasin de porcelaine, il vient,quoi qu’il tisse, de rater unesublime occasion d’entrer dans

D e même qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, un corbeau ne

fait pas l’hiver. Un vol de cor-beaux non plus. Donc, gardons-nous un peu des généralisa-tions.

Après, plusieurs faits diversde ce genre, il est néanmoinsdifficile de ne pas voir de sinis-tres augures dans les derniersdélires du tribun Saniyo contreles juges et ses ennemis inti-mes, collaborateurs du chef del’Etat Togolais. C’est l’antisémi-tisme au coin de la rue. Puissela saga de l’ancien ministre duciel et de la terre et comparsesdessiller les yeux de tous.

Tous ceux qui misaient,même sans grande conviction,sur une éventuelle retraite po-litique de Pascal BodjonaAkoussoulèlou, se disant que letribun traumatisé par le bour-bier financier dans lequel il setrouve noyé jusqu’au cou,n’avait plus rien à prouver àl’encontre de sa famille politi-que en ont pris pour leur grade.

Akoussoulèlou (en Kabyè),Aahgouskouyagana (enCotokoli), prend son étymologieen langue de Molière : qui dé-gage son semblable ! Un nom luiseul, dit tout. Comme ils se sontlourdement trompés !

Le lundi 23 juin dernier,celui que d’aucuns appellentministre grand format, PascalAkoussoulèlou Bodjona est sortide son silence après une pausequi a durée plus d’un an pourcomme on pouvait l’imaginer,cause de concentration. Ce futà travers une conférence depresse dans un hôtel de la place.Devant un parterre de journa-listes, visant mettre fin à cequ’il convient de qualifier de

l’histoire.Plus encore, en prenant (à

l’instar d’un aveugle qui avanceà pas hésitants vers les bordsd’un gouffre), comme dans uncynique entêtement de ‘’j’y suiset prêt à tout…’’, Akoussoulèlourelance le débat sur la limite àne pas franchir en matière degestion au plus haut niveau des

affaires publiques.Est-on en droit de se préva-

loir de ses turpitudes ? En l’oc-currence, dans le forcement deson destin, Akoussoulèlou asans doute oublié Saniyo, sim-ple mortel aujourd’hui victimede sa propre escobarderie.

Il n’est donc pas superflu derappeler que si Bodj est prisdans le piège dont-il s’est plu-sieurs années durant, servipour capturer et apprivoiser sesadversaires politiques, c’est af-firmer, qu’il était tout, exceptionfaite d’un politique en missionpour le peuple. Donc un lauréatdes actes à dessein posés pouratteindre des besognes. L’exem-ple lié à l’éjection du ministreGilbert Bawara du gouverne-ment Houngbo aux lendemainsdu mariage RPT/UFC, en estune preuve tangible. Et comme

soutient-on que, ‘’Dieu ne dortjamais’’, et que toujours lesmêmes causes produisent lesmêmes effets, la suite … écœu-rante pour lui, est connueaujourd’hui de tous.

‘’ … quoique soigné, le foun’arrête jamais de sculpter leciel…’’, enseigne l’adage. Seprêtant à cet adage, ne trou-vons-nous pas que son ‘’oneman show’’ médiatique, en dé-but de semaine, n’est riend’autre qu’un saut dans le vide?

Au surplus, et en faisantdans cette livraison, abstentionde graves indiscrétions à l’actifde Pascal Bodjona, il eût été plussage, en ces instants où le Togo,mais aussi le peuple togolais abesoin de repères pourréinventer sa vertu politique, dese donner un signal fort pourbaliser l’avenir.

C’est, ce que, ne cesse defaire le Président Faure, à tra-vers les efforts louables qu’ildéploie chaque jour, pour laconsolidation des réformes po-litiques, économiques et socia-les pour moderniser le Togo.

Sur ce plan, n’est-ce pasvouloir ‘’imbéciliser’’ les Togo-lais que de soutenir que Pas-cal est victime de son espritd’ouverture et porteur de chan-gement ? L’esprit de change-ment est où, quand on se metdans la veste de traitre ?

Afficher des airs de saint etpourfendre les autres commes’ils étaient à la base de sesmalheurs, c’est ça l’espritd’ouverture et du change-ment ?

C’est çà plutôt le comble dela mauvaise foi! Sinon, à ce quenous sachions, aucun hommetourné vers l’ouverture et lechangement dans le camp pré-

BODJONA PARLE

De la vie de Pascal après l’ouragan El Youssefsidentiel que de l’opposition,n’est pourchassé à l’heure oùnous écrivons ces lignes. Ilssont d’ailleurs nombreuxautour du président ou dansl’opposition voire apolitique àvouloir un Togo nouveau, pros-père, rayonnant et surtout dé-barrassé des scories et des ava-tars du passé fût-il récent.

D’ailleurs, pour rappel (parceque connu de tous), le premierresponsable du pays, monsieurFaure GNASSINGBE est unadepte de la religion du renou-veau au Togo à telle enseignequ’il en est victime latéralechaque jour que Dieu fait. Ceciétant, que Pascal Bodjona envienne à affirmer, être pour-suivi pour sa volonté de voir leslignes bouger, est vouloir faireavaler aux Togolais, une piluletrès amère.

Au demeurant, PascalBodjona est libre de nourrir desambitions mais qu’il ne pensepas pouvoir casser son an-cienne maison au profit de lasienne. Car, il trouvera à coupsûr, obstacle citoyen devant quilui barrera la route. Ses frèreset sœurs qui y demeurent nele laisseront pas faire.

La leçon tirée de la chute deses devanciers devrait plutôtl’inspirer. Malheureusement !

Nonobstant, il se dit posses-seur d’un savoir faire. Mais lo-giquement, ce savoir faire quile pousse à l’entêtement ris-que de lui être plus fatale quel’ouragan El Youssef dont-il seremet encore très difficile-ment.

Quant on veut et on se ditfaiseur de rois, la sagesse re-commande de rendre grâce àcelui qui t’a donné cette fa-culté.

KPATCHA

PascalBodjona

LA JUSTICE COURT-CIRCUITÉE

Le garde des sceaux interpelléécouté puis acquitté après ; undéputé est passé devant la jus-tice qui l’a condamné. Deshommes politiques et militai-res ont vu leurs domiciles per-quisitionnés parce que les ju-ges leur demandent des comp-tes… des petits voleurs sont entrain de purger dans les cellu-les des peines de prison.

Ainsi, des juges en quêtede santé financière, choisis-sent délibérément de se met-tre dans des vestes tailléesdans la formule cynique du : ‘’lemalheur c’est pour les autrespas à…’’. Un système antisocialdu deux poids, deux mesures.

Comment comprendre quele même magistrat, dès lorsqu’il trouve le vilain plaisir

pour légaliser la pédophilie, leviol, l’inceste, et que savons-nous encore pour simplementfaire plaisir à un individu auxdépens de la société. L’auteurde cet acquittement, estimequ’il était de son intérêt, d’em-pêcher que leçon soit donnéeaux éventuels criminels de viol,d’inceste, de pédophilie … quisont probablement collabora-teurs, proches parents auxmagistrats, amis…

Et pourtant, dans le sillagede la réforme de la justice, lemonde entier a noté avecsatisfécit, la mutation dans lenon marginalisation des droitshumains.

Ainsi, dans ce pays, un an-cien Premier ministre a étéNODOOU Essona-Eya Alex,

employé à l’U K sur une mi-neure de moins de 18 ans, quiétait sa propre fille. Malgré lespreuves apportées à travers lesaveux de la naïve victime et deson bourreau de père, ce der-nier a immédiatement béné-ficié, du procureur près le tri-bunal de 1ère instance deKara, devant qui, il a été dé-féré, d’une mise en libertécomme pour dire : ‘’MIEUX’’.

Quelle aberration de jus-tice que d’utiliser, non pas sondroit de véto (si droit de vétoil y a) et donner un signe fortà ces criminels, que de l’utili-ser pour encourager?

Le magistrat a utilisé sondroit pour encourager sinon

D écidément, ils nousprennent pour des imbéciles ou des demeu-

rés, en tout cas, pour des genssans droit, sans culture ni mé-moire.

Ils, ce sont les hommes ditsdéfenseurs des droits hu-mains, des hommes qui con-tre toute attente, marginali-sent et imbécilement, se mo-quent des autres.

Nous, c’est tout simplementvous et nous, c’est la société àlaquelle nous tous, apparte-nons.

Dans cette livraison, il nesera pas question d’exemplesdes dernières années, mais dece qu’ils ont fait, une fois deplus, qui ne sera malheureu-sement pas la dernière, au dé-but de ce mois de juin. C’estdonc on ne peut plus récent.

Nous vous parlions dansnotre parution n° 269 en datedu 30 mai 2014, de ce qu’estdevenu depuis l’EDUCATIONSCOLAIRE. Dans l’articletitré : On n’éduque plus, onn’enseigne plus, on n’étudieplus, on enceinte. Outre l’in-soutenable record de 5343cas de grossesses enregis-trées en milieu scolaire sur leterritoire national, dans lemême article, nous relevionsd’incroyables mais vrais actesde pédophilie, de viol, de torturepsychologique, d’inceste … po-sés 09 ans durant par le sieur

d’acquitter un criminel sexuelcomme Essona-Eya (qui coucheavec une mineure de 17 ansdepuis qu’elle avait 09 ans ; laviole ; la fait vivre non seule-ment des sévices sexuels maisaussi corporels ; l’enceintecinq fois puis la fait avorterautant…) puisse écrouer unécolier qui couche avec sa ca-marade d’établissement, avecpour raison que cette dernièreest mineure ? On nous rétor-quera surement qu’il y a euplainte.

Les mêmes causes ne pro-duisent-elles pas les mêmesidées ? De grâce chers magis-trats.

Moshood

ponsables nationaux duCONAPP vise à corriger l’injus-tice et impliquer davantageles médias de l’intérieur dupays dans les actions de la cor-poration.

Pour Fabrice Pétchézi, se-crétaire général du CONAPP,‘’… cette tournée consiste àinstaller les points focaux dansles cinq régions économiquesdu pays. Après Sokodé, pour le

MEDIA

Les points focaux régionaux pour le CONAPPdirigé par Tchassanté Ridoinea été installé, les responsablesdu CONAPP ont poursuivi aveccelle de la région de la Kara oùle point focal région Kara a étéinvesti. A la tête de ce pointfocal, se trouve Romaric Wallade la radio Kozah FM. Cespoints focaux devront désor-mais travailler avec les autresmédias privés des différentesrégions pour relever les défisqui s’imposent à la presse pri-vée. L’initiative, selon les res-

L e Conseil National desPatrons de Presse(CONAPP) a installé ses

points focaux dans les chefs-lieux des régions. Une initia-tive du bureau national decette organisation qui vientcorriger les marginalisationsdont ont été par le passé, vic-times les médias de l’intérieurdu pays.

Après l’étape de la régioncentrale, où un bureau dupoint focal de trois membres Suite à la page 4

KoffiEssao,garde

des sceaux

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Société

D isposant d’un pouvoird’arbitrage et de conciliation des popula-

tions, la chefferie tradition-nelle a toujours été une pré-occupation des autorités to-golaises qui ne ménagentaucun effort pour sa survieet sa pérennisation sur toutel’étendue du territoire natio-nal.

C’est dans cette optiqueque, mandaté par le ministre

de l’administration territo-riale, de la décentralisationet des collectivités locales, lepréfet de la Kozah Col BakaliHèmou Badibawu a procédé àla remise officielle de décretsde nomination à deux chefscantons et des arrêtés de re-connaissance à cinq chefs devillages.

Ainsi donc, dans la pre-mière phase au programmedes cérémonies de remise, ila été question de la remiseofficielle de décrets de nomi-nation le samedi 07 juin 2014aux chefs cantons TCHANGAÏ

Koudjoou de Landa et HEYOUWella Botchoubawi deTcharè. Ceux-ci ont été ren-voyés respectivement à leursnouvelles fonctions.

Après une pause de quel-ques jours, le préfet Bakali arepris le mercredi 11 juin,son bâton de pèlerin pourcette fois, la remise des ar-rêtés de reconnaissance auxchefs de villages dans lescantons de Kouméa et de

Lama.Au lycée de Kouméa, où au

petit matin, se sont mobili-sées les populations de laditelocalité, les chefs de villagesde Karè, Mandela et Sondè res-pectivement TAKPEKEMabafeï, TCHALLA Potoyém etLANDO Pahissani ont reçu desmains du préfet Bakali leursarrêtés de reconnaissance.

Après Kouméa, le ColBakali a répondu au rendez-vous avec d’abord, les popula-tions du canton de Lama no-tamment des vil lages deGnagbadè et de Feing puis

celles du canton de Kpèzindèdans le village d’Adomdè .Dans ces trois villages, cesont respectivement, lessieurs ABISSI Passilé,BEOULA Kpatcha et HilouBinam Koffi qui ont reçu leursarrêtés de reconnaissance.

A l’occasion de ces céré-monies présidées par le pré-fet de la Kozah, Col BakaliHèmou Badibawu, l’on a notéla présence de plusieurs per-

sonnalités notamment deschefs canton et villages de lapréfecture au devant des-quels celui du canton deLama MIZA Yoma, des auto-rités politiques, administra-tives, traditionnelles, militai-res, religieuses et une foulenombreuse. L’ambiance a étéentretenue par des artistesde la chanson togolaise et desgroupes organisés de chan-teuses.

En remettant aux réci-piendaires leurs décrets denomination et arrêtés de re-

MEDIA

Les points focaux régionaux pour le CONAPPBakali Hèmou Badibawu qui apersonnellement présidé lacérémonie de Kara a saluél’initiative du CONAPP et ex-horté les médias à un travailprofessionnel pour éviter detomber dans les travers.

La délégation du CONAPP

dirigée par son président JeanPaul Agbo a en marge de lacérémonie, remis du matériellogistique notamment un or-dinateur, une clé Hélim no-made et un téléphone portableau point focal.

Créé depuis 2007, leCONAPP a pour mission dedéfendre les intérêts des orga-nes de presse privée et amé-liorer leurs conditions d’exis-tence.

mite à Lomé mais qui s’étendà tous les organes de l’ensem-ble du territoire national. Lesecond objectif c’est beaucoupplus, pour permettre égale-ment au CONAPP de mieuxfonctionner avec ces médiasde l’intérieur que nous inci-

tons dorénavant à assister àtoutes nos activités. Installerdonc les points focaux dans lescinq régions économiques duTogo nous permettra d’avoirdes interlocuteurs crédibles etvalables pour que tous lesmédias aussi bien à Loméqu’à l’intérieur du pays puis-sent être au même degré d’in-formation…’’

Le préfet de la Kozah, le Col

compte de la région centrale,nous sommes aujourd’hui àKara pour installer ce point fo-cal qui répond à deux objectifs.D’abord le premier consiste àrectifier une certaine anoma-

lie constatée depuis l’exis-tence du Conseil National desPatrons de Presse. On a cons-taté que les médias de l’inté-rieur dans leur ensembleétaient marginalisés par rap-port à ces actions initiées parle CONAPP qui est basé au ni-veau de Lomé. Il fallait corri-ger cette anomalie et faire ensorte que le CONAPP ne soitpas une association qui se li-

Suite de la page 3

CHEFFERIE TRADITIONNELLE DANS LA KOZAH

DécrDécrDécrDécrDécrets de nominaets de nominaets de nominaets de nominaets de nomination aux ction aux ction aux ction aux ction aux chefs cantons et arhefs cantons et arhefs cantons et arhefs cantons et arhefs cantons et arrêtésrêtésrêtésrêtésrêtésde rde rde rde rde reconnaissance à ceux des villaeconnaissance à ceux des villaeconnaissance à ceux des villaeconnaissance à ceux des villaeconnaissance à ceux des villagggggeseseseses

Le chef traditionnel se distingue du commun des hom-mes par ses relations avec Dieu et son rôle de gardien destraditions ancestrales. Il joue ainsi le rôle d’intermédiaireentre son peuple et les ancêtres. Cette relation est vécue àtravers le monothéisme qui professe un dieu unique, et unculte dont la manifestation la plus courante est la dévotionaux mânes des ancêtres. En tant que chef religieux, le cheftraditionnel est le garant de la pérennité des rites fixés parla tradition mais aussi de tous les « rites de passage » quiprésident les grands moments de la vie : naissance, initia-tion, mariage, mort…

Au-delà des relations entretenues avec la divinité et lesancêtres, le chef traditionnel reste un important collabora-teur de l’administration. Pendant la période coloniale déjà,les Européens, dans leurs rapports avec la population, firentappel aux chefs locaux. Chez certains, on confirma leurs pou-voirs, dans la mesure où ils se montrèrent dociles. Dans lecas où ils étaient vus comme trop indépendants de la puis-sance coloniale, ils étaient déposés et remplacés par un autremembre de leur famille ou par quelqu’un qui n’était pas for-cément issu de la famille régulièrement héritière du pou-voir.

Par ailleurs, dans ses rapports avec le peuple, le chef tra-ditionnel est appelé à jouer le rôle d’une véritable juridictionde premier degré, assurer la sécurité des personnes et desbiens, coordonner l’action des ‘’élites’’, de ses administrés etles orienter vers le développement économique, social etculturel de la collectivité. Il a également pour missions deconférer aux plus méritants les titres de notabilité, de pro-mouvoir la paix et la concorde à travers la lutte contre lesfléaux qui minent la société, notamment l’alcoolisme, lamédisance, la calomnie, le vol, la sorcellerie, la paresse, lenépotisme, la discrimination…

En somme, les rôles et responsabilités du chef tradition-nel sont multiples eu égard aux relations qu’il entretientavec les divinités, l’administration et le peuple placé sousson autorité. Dans un monde en pleine mutation, il a unemission assez complexe et qui pourrait à la limite paraîtreparadoxale: assurer la pérennité de la tradition tout en rele-vant le défi de la modernité, concilier les intérêts divergentsd’une population partagée entre le conservatisme et le mo-dernisme.

Qu’est-ce qu’un chef traditionnel?

connaissance, le préfetBakali a félicité ces garantsdes us et coutumes avant deleur rappeler leurs devoirs ences termes: ‘’… désormais,la loi fait de vous, les 1er res-ponsables de vos cantons etvillages respectifs et vousdevez à partir de cet ins-tant, veillez à la sauvegardeet à la promotion des va-leurs qui fondent vos can-tons et villages et défendreavec loyauté, les intérêtsmoraux, matériels de vosadministrés en éloignant devous, la haine, la vengeanceet les rancœurs de toutessortes. Comme chef canton(pour les uns) ou chef de vil-lage (pour les autres), vousdevez toujours pardonner,vous devez rester à l’écoutede vos populations et servirde courroie de transmissionentre les autorités préfecto-rales, cantonales, politi-ques, administratives, judi-ciaires, sécuritaires et voslocalités. Vous êtes désor-mais, le chef de toutes lesfilles et de tous les fils devos cantons et villages sansdistinction…’’.

Après ces mots aux chefs,le préfet s’est égalementadressé aux populations. LeColonel Bakali a, partout oùil est passé, invité les filleset fils des cantons et villages

à soutenir la chefferie tradi-tionnelle.

‘’… m’adressant à vous,chères populations des can-tons (des villages), je vou-drais vous rendre un hom-mage pour votre mobilisa-tion, pour ce jour historiquedans votre canton (ou villa-ges respectifs). Cela dénotevotre engagement à œuvrerensemble aux côtés de votrechef (de vos chefs) iciprésent(s) pour le développe-ment de votre (vos) localité(srespectives) et partant, dela préfecture selon la visionde développement du chefde l’Etat. C’est dans le res-pect mutuel et la soumis-sion à votre (vos différents)chef(s) que vous réussirezensemble à relever tous lesdéfis de développement éco-nomique et social de votre(vos) milieux…’’.

Partout où s’est déroulée lacérémonie, les différentsporte-paroles des populationsici et ceux des nouveauxchefs là, ont au nom de cel-les-ci et ceux-ci, remercié lepréfet avant de lui demanderde transmettre leurs gratitu-des et reconnaissances à lahiérarchie pour tout ce qu’ellefait pour la bonne marche dela chefferie traditionnelle.

Ahoéfa

TCHANGAÏ Koudjoou (chef canton de Landa)recevant du préfet son décret de nomination

Photo de famille des chefs cantons ( au centre,Tchagaï Koudjoou)

Remise symbolique du matériel informatique Photo de famille des membres du CONAPPet le préfet de la Kozah

La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014 5

Société

AGRICULTURE

La CETOP choisit la voie de la bonne gouvernance

A l’occasion de son AssembléeGénérale tenue le 11 juin auPalais des Congrès de Kara et

qui regroupait pour la circonstance,une centaine de participants venusdes cinq régions du Togo, le bureaude la CETOP (Coordination Togolaisedes Organisations Paysannes et deProducteurs Agricoles) a fait le bilande ses activités du mandat écoulépuis jeté les bases d’une meilleureproductivité.

Les travaux se sont essentielle-ment concentrés sur l’audition desrapports moraux et financiers. Il aégalement été question d’une rétros-pection des textes juridiques de laCETOP en vue du renforcement de labonne gouvernance au sein des orga-nisations paysannes et de produc-teurs agricoles. Occasion pour le pré-sident du conseil d’administration dela CETOP, Tchindou AssimarouGnassingbé de donner les grandes li-gnes des actions menées par la coor-

dination pour le bien des organisationsprofessionnelles agricoles du Togo. Ila indiqué que beaucoup de réalisa-tions ont été faites pour la mise enœuvre des projets du Programme Na-tional d’Investissement Agricole et deSécurité Alimentaire (PNIASA), no-tamment le renforcement des servi-ces économiques des membres à labase à travers la signature de plu-sieurs conventions avec les partenai-res techniques et financiers. ‘’… dansce sens, je peux vous rassurer que nousavons réussi à faire des réformes au-delà desquelles nous avons aussi pu re-donner confiance aux partenaires. Les-quels partenaires ont accepté d’accom-pagner la CETOP. Nous avons égalementréussi à décentraliser la CETOP qui seretrouve dans chaque région où nous par-lons de Coordinations régionales des or-ganisations paysannes et des produc-teurs agricoles. Nous avons réussi aussià mettre les moyens à leurs dispositionsavec l’appui du FIDA. Voilà un peu les

grands enjeux qui nous attendaient.Mais aujourd’hui, nous sommes heureuxparce que nous avons mis les jalons etla plus grande partie de tout ce que nousnous sommes assignés a été positif, il ya des résultats concrets donc, on est con-tents…’’

Les travaux ont été ouverts parAkéï Yao, chargé d’études au cabinetdu préfet de la Kozah. Il a à cet effet,relevé l’importance de l’agriculturedans le développement économiquedu Togo et souligné le rôle capital dela CETOP dans l’atteinte des objectifsdu gouvernement notamment ceux defaire du Togo, un pays émergent. Lestravaux de cette assemblée ont étécouplés du lancement officiel du pro-jet partenariat entre la recherche etles organisations des producteurs pourl’amélioration de la qualité (COPAQ).Il s’agit d’un projet sous régional re-groupant le Bénin, le Niger, le Séné-gal et le Togo. Au Togo, le projet ap-puiera la transformation du soja dans

dans une banque, repérer un(des) client(s) ciblé(s) et mo-biliser des complices au de-hors pour le prendre enchasse à sa sortie?

Mieux, ne vous est-il ja-mais arrivé de constater sansy attacher importance, la pré-sence d’un semblant de pas-sager à la gare routière, pourrepérer et relever les numé-ros d’immatriculation d’un(des) véhicule(s) de transporten commun, prendre l’heurede départ du véhicule à bordduquel a (ont) embarqué(s)un, deux … homme(s) d’affai-res, richissime(s)commerçant(s), puis commu-niquer ces ‘’indices’’ aux com-plices qui, des heures après,attaqueront le(s) véhicule(s),parce que bien informé enoutre qu’à bord, il n’y avait pasd’agent anti braquage? ’, In-terroge-t-il l’air sérieux.

En clair, nombre de bra-quages perpétrés sur desclients au sortir de banque,après un retrait, bien sûr, ousur des véhicules, seraient lecouronnement des actions desystèmes sournois mais re-doutables. D’autant qu’ils par-tiraient de l’intérieur mêmede ces établissements finan-ciers et de nos gares routiè-res. Comment?

Une banque située en bor-dure d’une rue très fréquen-tée, affiche et fonctionne auxnormes sécuritaires de base :ouverture des portiques (àl’entrée comme au guichetautomatique), magnétisée,vigiles ‘’armés’’ de détecteursde métaux (armes) à l’entréeet à l’intérieur… L’établisse-ment est bien au travail dèsl’ouverture des guichets. Ledéfilé habituel des clients (re-

INSECURITE / BRAQUAGES SUR NOS ROUTES ET AU SORTIR DES BANQUES

Comment des coups sont montés depuis Comment des coups sont montés depuis Comment des coups sont montés depuis Comment des coups sont montés depuis Comment des coups sont montés depuis dddddes gares ou es gares ou es gares ou es gares ou es gares ou dddddes guichetses guichetses guichetses guichetses guichetsDes révélations troublantes ; syndicats d’agents routiers et agents de banques, interpellés

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juste eu le temps de quittersa voiture que des complicesde la fameuse victime, reti-rent de sa voiture tout ce qu’ily avait. Une coquette sommede 5000 000 de francs CFA.

Simple coïncidence ouprojet préconçu ?

Monsieur Y comme toutesles victimes de braquage,dans des conditions etscénarii d’une similitude ef-farante, embouche la mêmetrompette : c’est clair, les garsle filaient depuis sa sortie dela banque, et en plus, ils sem-blaient bien informés de cequ’il avait sur lui! On en con-vient à partir de là que descomplices sont quelque part…Soit. Sauf que, quoiqu’évi-dent, cet arrière parfum decoup préparé que la quasi-to-talité des braquages de ce typelaisse derrière eux, ne con-corde pas toujours avec une« complicité interne »d’agents de la banque. Et pourle cas du car, des agents desyndicats de transporteursmasqués dans les gares rou-tières. C’est du moins ce quesemblent savoir les victimesnotamment monsieur Y. Cedernier est un homme, exguide des expatriés (touristesau Togo) et un redoutable‘’pic-pocket’’. Mais qui, surconseil des ainés et amis,s’est débarrassé de ses mau-vaises habitudes après desannées de prison. Aujourd’hui« réinséré honnêtement etdécemment » dans la société,grâce à une Organisation nongouvernementale, il ne de-meure pas moins un connais-seur fiable des secrets du mi-lieu.

‘’ Ne vous est-il jamaisvenu à l’idée que n’importequel quidam, peut entrer

agents des forces de l’ordre,nous le dira.

A Lomé, la capitale, il y aquelques mois, une scène mi-nutieusement mise à exécu-tion, a permis aux banditsembusqués en un lieu sûr, auniveau du quartierAdidogomè, de s’emparer de lacoquette somme de 8 000 000F CFA, que la victime venaitplus tôt de retirer de la ban-que pour les travaux de sonchantier de construction.Voici les faits racontés.

A la hauteur du lycée tech-

nique d’Adidogomè, monsieurY (permettez-nous de taireson nom) au volant de sa voi-ture, voit devant lui, un con-ducteur de taxi moto s’écrou-ler. Au secours ! s’écria t-il. Y,pour se mettre à l’abri dessanctions pour non assistanceen personne en danger, im-mobilise sa voiture et court auchevet de la supposée victimed’accident. Supposée car,monsieur Y le secouriste n’a

le feu pendant que des fusilsd’autres criminels, en em-buscade partaient, des bal-les qui blessent et tuent. Jerevois encore cette macabrescène au cours de laquelle,une togolaise affolée et cou-rant dans tous les sens, etqui, dans ses mouvements,fût mortellement atteintepar une balle qui l’a déchi-quetée la gorge…’’.

Bilan: trois morts, neufblessés et des millions de CFAemportés par les assassinsqui continuent de se cacher.

Mais quelques semainesplus tard, survient dans lamême zone, un autre bra-quage, le 09 juin, aux envi-rons de 16 heures. Un semiremorque à bord duquel setrouvaient deux personnes(un conducteur et son ap-prenti). Bilan : les deux occu-pants, blessés par balles.

Les auteurs sont-ils lesmêmes ? Le résultat des en-quêtes diligentées par les

A l’heure où être braquéau sortir d’une banque, voirbraquer un véhicule enpleine circulation puis tuer ets’emparer des biens de victi-mes, est devenu monnaie cou-rante, bien plus que la récur-rence du phénomène, c’est lemode opératoire quasi-simi-laire lors des braquages, quisoulèvent toujours des inter-rogations.

Le temps d’une enquête,nous avons tenté de cerner lesystème, à partir des faits auniveau des banques bien ci-blées et des gares routières.Récit et révélations.

Braquer et détrousser, enl’espace de quelques secon-des, une rondelette somme,en millions de CFA, et commesi cela ne suffisait, tuer la vic-time! Alors que celle-ci est encirculation en ville ou sur untronçon pour une autre desti-nation.

Le lundi 12 mai 2014, leregard encore voilé par le sou-venir encore vivace de sonamère mésaventure, mon-sieur ‘’X’’, un commerçantmalien, raconte d’une voixchargée d’émotion, l’incroya-ble braquage du 20 avril 2014,survenu aux environs de onzeheures, et dont un véhicule(d’immatriculation malienne),à bord duquel il se trouvait, aété victime, à la hauteur dela réserve animalière deNaboulgou dans la préfecturede la Kéran.

‘’…un criminel, armé d’unfusil de guerre, surgissantde nulle part, prend posi-tion en face de notre car quiavait à bord des commer-çants et hommes d’affaires,pour la plupart, d’originemalienne, puis ouvre sur levéhicule de transport com-mun, en provenance du Mali,

les régions des savanes, de la Kara etCentrale. Il s’agit d’accroître en quan-tité et en qualité l’offre des produitsagroalimentaires issus du soja.

Col. Ouro-Koura Agadazi

La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014 6

Société

LA VOIX DE LA KOZAHHebdomadaire pour la

liberté d’informer, le droitde penser

Récépissé N° 0215 / 27 / 08 /03 / HAAC

Siège: Cofac / Côté Sud dela polycliniqueBP: 34 Kara

Tél: (00228) 2661 36 09Directeur de Publication:

Boukari Moshood90 16 98 40

Rédaction:

P. Essowè, Abalo Justine,

D. Ahoéfa, Kpatcha, Kpandja

Secrétariat: Ablavi

Infographie: Benjamin K. Tchabi

Tirage : 2000 exemplairesImprimerie : La Colombe:

INSECURITE / BRAQUAGES SUR NOS ROUTES ET AU SORTIR DES BANQUES

Comment des coups sont montés depuis les gares ou depuis les guichetsComment des coups sont montés depuis les gares ou depuis les guichetsComment des coups sont montés depuis les gares ou depuis les guichetsComment des coups sont montés depuis les gares ou depuis les guichetsComment des coups sont montés depuis les gares ou depuis les guichetsles feux tricolores qui obligentles automobiles à marquerdes arrêts, l’état défectueuxdes routes qui oblige les ra-lentissements voire des ar-rêts intermittents, des dé-tours pour quelques coursespersonnelles, la distractionavec le téléphone au volant…Et la naïveté de certains ci-toyens à garer pour assis-tance à personne en dangerou pour vérifier un soi disantproblème de roue qu’on leursignale… Et puis, dans la plu-part des banques et ou gares,l’exercice de ‘’repérage’’ estd’autant plus facile, que lesguichets sont exposés à la vuede tous. De sorte que depuisla file d’attente, assis (ou de-bout comme c’est le cas danscertaines agences), l’on peutse faire facilement une idéede la somme qu’un clientvient de retirer au guichet.L’argent remis au client lui-même exposé, est compté auvu et au su de tous avantd’être rangé dans un sachetnoir, un sac ou un porte-mon-naie. Certes, des agences,sont équipées de guichets-ca-bines qui assurent une cer-taine couverture et met leclient à l’abri des ‘’répereurs’’.Mais, en général, sur trois ouquatre guichets, dans cesagences-là, il n’y a qu’un seuldoté de cabine. C’est une évi-dence, la tendance quasi-ob-sessionnelle à concentrer lesfeux des soupçons sur desagents après un braquage ausortir d’une banque brouilleun peu les cartes. Toutechose qui semblerait faciliterla tâche aux ‘’indics’’ qui con-tinuent d’opérer au seinmême desdits établisse-ments. Certes, il serait dé-magogique d’espérer des re-cettes miracles pour ‘’dépis-ter’’ les intrus dans la massedes usagers de banques. Mais,le laxisme criard, porté par lalégèreté notoire des vigilessur les lieux, l’indisciplinegénéralisée à travers l’usagedu téléphone portable pour-tant interdit et la tendance àl’ostentation de certains usa-gers, tout cela combiné à l’ex-position quasi-indécente danslaquelle s’effectuent les opé-rations financières, restentinquiétants. Au demeurant,avec cette ambiance généralede grand marché qui règnedans les établissements fi-nanciers et gares routières,il faut bien croire que la finou, à tout le moins, la baissedes braquages à relents de« complicités internes » n’estpas pour demain. Et pour-tant…

démarrer en trombe en sefaufilant à travers les lon-gues files de véhicules prisdans le bouchon est pres-qu’un jeu d’enfant. Les ser-vices de police l’attestent :les dépositions de victimesde braquage au sortir de ban-ques, mentionnent presquetoujours des individus (deuxou trois) à dos d’une moto. Etaussi, détail de taille : plusde 8 victimes sur 10 ve-naient d’effectuer des re-traits chiffrés en millions deCFA…

Même exercice, mêmeconstat

Retour à notre opération.Suivant le véhicule de l’Elhadj au sachet noir qui estmaintenant à bord d’un taxibrousse, un Toyota, notre‘’traceur’’ nous signalera autotal, trois ‘’points de contact’’.Entre la Cathédrale àAdawoulato, en passant par leboulevard du Mono jusqu’à lahauteur de l’hôtel MercureSarakawa. Ainsi, du côtéouest du marchéd’Adawoulato à l’hôtel Mer-cure, en passant parAtikpodji, Marox… au coursde notre enquête, les ban-ques et les agences chan-gent. Avec des halls d’accueiltoujours aussi bien équipéset sécurisés les uns que lesautres. Mais l’exercice et leconstat se révèlent identi-ques : comme un client ordi-naire, n’importe qui peut s’yinviter, s’installer dans le halld’accueil et, pendant des heu-res, observer les mouvementset opérations (retraits et dé-pôts…) des clients qui vien-nent et repartent. Et, sans at-tirer l’attention des vigiles enplace, l’on peut repérer les‘’gros porteurs’’, contacter uncomplice à l’extérieur via té-léphone portable et repartirdes lieux, tranquille.

Selon les informations, laconfiguration de l’opérationtelle que décrite, nécessitedans la réalité, au moinstrois éléments : l’indicateurou ‘’répéreur’’, le pilote motoet son co-équipier armé(s). Iln’empêche ! Même avecdeux éléments, notre gangvirtuel n’a pas fait piètre fi-gure. Résultat des courses :5 agences bancaires et 4 ga-res routières visitées etsquattées pendant de lon-gues minutes, sans être in-terpellé, 11 ‘’gros porteurs’’dûment repérés depuis lesguichets et plus d’une tren-taine de ‘’points de contact’’inventoriés. Lesquels‘’points de contact’’ sont es-sentiellement favorisés par

bitude d’exploiter pour réussirleurs coups à forts relents de« complicités internes ».

Ainsi donc, le but de nos‘’pieds de grue’’ dans les hallsd’attente des différentes ban-ques ou gares routières quenous avons visitées étaitclair : jouer les ‘’répéreurs’’ ou‘’indics’’ qui ‘’travaillent’’ ausein même des banques oupour accueillir un nouvel ar-rivant à la gare. « C’est ainsiqu’ils repèrent ceux qui fontde gros retraits ou des voya-geurs nantis. Vous compre-

nez : braquer en pleine rueest très risqué et personne neveut courir le risque pour desmiettes », nous avait expliquémonsieur Y.

Notre complice ou ‘’con-tact’’, également, pour les be-soins de la cause, joue justele rôle de ‘’traceur’’. Posté enembuscade à quelques mè-tres de l’entrée de la banque,il est chargé de pister leclient que nous lui signalonsvia Sms, à sa sortie de la ban-que, de le prendre en filature,incognito, jusqu’au ‘’point decontact’’ (moment ou endroitjugé opportun pour exécuterle braquage –souvent specta-culaire-), puis de passer àl ’action. En prenant encompte un aspect –le plus im-portant – de l’opération qui nesaurait se faire sans un outildevenu très précieux : lamoto. En effet, depuis que lequotidien des Loméens estrythmé par des embouteilla-ges, effets collatéraux de tra-çage, de bitumage, desurfaçage en arrobé et la ré-habilitation des routes revê-tues, la moto est devenue lemoyen de transport (et defuite) le plus sûr pour garan-tir le total succès d’un bra-quage. Avec un deux-roues,

de billets de banques jolimentattachés que le caissier vientde pousser devant El hadj.C’est une affaire de25 000 000 de F CFA!

Alors que l’El hadj s’attèle,au guichet, à vérifier et comp-ter ses liasses, l’homme encasquette, en quelques tou-ches sur son téléphone porta-ble, lance un texto laconique :« Go Al-Qaïda. Chéchia blanc,sachet noir de 25 F ». La se-conde d’après, l’homme à lacasquette a un retour : «OKposition ?», a répondu son

contact. Lorsque quelques mi-nutes plus tard, El hadj aprèsavoir dûment rangé les lias-ses dans son sachet noirquitte les lieux, l’homme ledétaille longuement du re-gard, reste là encore quelquessecondes. Puis se lève à sontour et quitte la banque. Tran-quillement…

Le technique type du ‘’re-pérage’’. L’exercice sournoisde ‘’l’indic’’. Le b-a-b-a d’un re-doutable système mille et unefois pratiqué par les gangsabonnés aux coups exécutésau sortir des établissementsfinanciers.

Sauf peut-être par un jour-naliste. Car, ‘’l’homme à la cas-quette’’ est, en réalité, unjournaliste, votre serviteur,auteur de cette enquête.

En effet, il s’agit à partirdes explications de monsieurY de constater de prime abordcertaines pratiques en coursdans les banques. Ensuite, àpartir du constat, de mettresur pied un ‘’gang’’ virtuel,avec au moins, un complice.Et, enfin, tester, par nous-mêmes, et en situationréelle, des failles du système,tel le laxisme criard dans lesétablissements financiers,que les malfrats auraient l’ha-

traits, versements, trans-ferts, divers…) a cours. Lehall d’attente est bien garni.Aucune tâche dans le décor.Ou si. Parmi les clients as-sis, dans l’attente d’être ap-pelés au guichet, un homme.La quarantaine. A la tête,une casquette treillisdéfraichie. Au corps, un T-shirt polo. Et aux pieds, destongs. La particularité de ceclient : cela faisait plusieursdizaines de minutes, quasi-ment une heure, qu’il est as-sis là suivant du coin de l’œiltous les mouvements desautres clients. Notammentceux qui sont devant les gui-chets pour y effectuer desopérations, surtout de re-traits d’argent. Mais ni l’in-dividu, ni son ‘’enracine-ment’’ dans le hall d’attentene semblent pour autant at-tirer l’attention du vigile àl’intérieur.

Comme dans un marché !En fait, le vigile commis à

‘’l’ordre intérieur’’ est plussoucieux de se faire quelquespourboires, que de garder unœil attentif sur les personnesprésentes dans le hall. Ainsi,l’homme s’affaire-t-il à offriraux clients de petits servi-ces : un stylo par ici, un sous-main par là ou, le graal, en-dosser un chèque pour un bé-néficiaire n’ayant pas de piè-ces exigées. Un véritablemarché!

D’ailleurs, alors qu’à l’en-trée, il est rappelé l’interdic-tion de téléphone portable, leconstat, à l’intérieur est toutautre. Dans l’attente d’êtreappelé au guichet, on s’oc-cupe comme on peut. Scotchéau téléphone portable et à latablette numérique. On ypasse et/ ou y reçoitallègrement des coups de fil,on y envoie et reçoit destextos, on y écoute de la mu-sique et même, on y joue auxjeux électroniques. Et per-sonne ne fait vraiment atten-tion à personne… Exceptionfaite de notre homme à la cas-quette et en treillis. Qui,d’ailleurs, vient de porter etconcentre toute son attentionsur un El hadj appelé au gui-chet n°2. Ce n’est pas fortuit :l’El hadj est un commerçantet sachant ce que pèse unopérateur économique decette carrure, un retrait d’ar-gent, il a de bonnes raisonsd’avoir l’El hadj à l’œil. Et iln’a pas tort. Car l’instantd’après, du coin de l’œil, ilpeut apercevoir très nette-ment vingt cinq gros paquets

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La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014

Sports

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dérisoires, contraint à la pru-dence, il n’est pas interdit depenser que les 37 votants onteu tout le loisir de tirer les le-çons des erreurs dans lesquel-les Piza les a trainés durant sesquatre années de mandature.

Ce changement d’attitudedes votants que semble parta-ger le monde sportif est certai-nement à la mesure de la gra-vité de la situation dans la-quelle le bureau sortant a misla ligue de Kara et des multi-

ples enjeux auxquels doitfaire face son nouveauprésident plébiscité à100 % des voix.

Ainsi, la tragi comédieen cours depuis unebonne période s’est doncachevée à l’improviste ce10 juin juste au momentoù PIZA Hervé donnait l’il-lusion d’avoir parachevéson forfait et de maîtriserla situation (en témoi-gnent ses propos lors dufameux point de pressetenu à Lomé en mêmetemps que se déroulaientà Kara les travaux du con-grès).

Mais comme on lesoutient ‘’dieu ne dort

pas’’, le spectacle est fini. ‘’…allez dans la paix du seigneur…’’dit-on chez les catholiques pourmarquer la fin des belles mes-ses de santé. Et puisqu’il s’agitdu même Dieu que celui desmusulmans, contrairement àce qu’il prétendait il y a peu,Hervé le désormais ancien pré-sident de la ligue de Kara puisfutur ancien 1er vice-présidentde la FTF n’a plus qu’à lui ren-dre grâce de s’en être sorti quepar la fenêtre. En si bon compten’est-ce pas? Cela va de soi!

A la vue des résultats (37voix/37) issus du vote à la sallede presse du palais des congrèsde Kara, Hervé Piza qui ne saitque mobiliser la rue à des finsà l’évidence douteuses n’avaitfinalement de suffrage univer-sel que la petite légitimité qu’ils’auto confère. Il n’est donc nul-lement fondé à fouler aux pieds,la volonté populaire. Mais il ena tenté avec aplomb. Pourquoi ?Parce qu’il se prend pour Ga-briel Améyi de Womé, cet an-cien organisateur de soiréesdansantes devenu homme d’af-faires et que l’on dit prospère,qui s’était fait élire député puisprésident de la FTF.

Ce Gabriel Améyi ivre decynisme, avant d’en arriver là,a à dessein, sympathisé avecun certain Tata Avlessi pourrenverser le président RockGnassingbé. Grisé par ce for-fait, tout lui semblait désormaispossible. Dans la foulée, il réus-sira à mobiliser les présidentsde ligues dont Hervé Piza etceux de clubs pour se mettre àla tête de la FTF. On le disaitriche, donc peu suspect de cher-cher à se faire une santé finan-cière sur le dos des amoureuxdu ballon rond. Eh bien, il a eules Togolais puisqu’il se servi-rait des fonds de la Fédérationdont il est chef, pour finale-ment, honorer ses engage-ments financiers vis-à-vis de

L a seconde a été finalement la bonne. Aprèsavoir échoué à la pre-

mière tentative en 2010,Amah Marcelin Chérif a étéélu, le 10 juin 2014, prési-dent de la ligue de football deKara. Cette victoire acquiseà la régulière, aux dépens,(naturellement du sortantHervé Piza), clôt ainsi, unepériode de quatre ans d’unaffreux sur place. Une foisn’est pas coutume, et his-

toire, entre autres, de se jus-tifier de l’invisibilité du pré-sident sortant, les 37 votantsont tenu leur parole. La liguede football de Kara retrouve lavoie normale qu’avait préfi-gurée l’élection en 2010 dupopuliste Hervé.

Etrange destinée que celled’une ligue qui, après avoirété « sortie » de plusieurs an-nées de crises à répétition, apetit à petit sombré dans unchaos provoqué par les ambi-tions belliqueuses de l’arri-viste président Hervé Piza etles querellesd’« apothicaires » des mem-bres de son bureau. Privilé-giant le plus souvent les am-bitions personnelles à l’inté-rêt général, ce bureau avaitusé toute son énergie à se dis-puter les hochets du pouvoiret l’assaut au gain facile, quin’ont d’effets que d’offrir unpiètre spectacle.

Dès lors, rien d’étonnantqu’aujourd’hui, les 37 votantsau palais des congrès aientaffiché une totale indiffé-rence face à l’appel au boycottet qu’ils aient par la suiteaccepté comme une sorte defatalité la farce électorale quien 2010, avait légitimé HervéPiza. C’est du reste dans unesprit où le soulagement ledisputait au scepticisme queces mêmes ‘’électeurs’’ ontaccueilli les promesses duprésident Amah Marcelin etde son équipe de tout recyclerafin d’un avenir radieux dusport roi à Kara.

Cet engagement a étébien accueilli, et le déroule-ment du scrutin, dans desconditions exceptionnelles derégularité, laisse à croire quela ligue de football de Kara estpeut-être au bout de ses pei-nes. Même si le passé ré-cent, fait de jeux stériles etretournements d’alliances

ses créanciers.Voila où est née la haine

en celui qui bluffait ceux quicomme lui, vivent du com-merce de la médisance et duculte du pessimisme et quiavait laissé entendre à quiveut, qu’il avait été approchépar un officier supérieur quilui demandait, à la veille ducongrès électif du bureau dela FTF, de se retirer de la listeAméyi contre la bagatellesomme de 300 000 000 defrancs CFA. Tic! Allez-y com-prendre.

C’est dans ce contexte que,Gabriel le super boulanger, asu puis réussi à rallier àsa cause Hervé, le swazi,désormais son ennemiintime.

Les mêmes causesproduisant les mêmes ef-fets, Hervé le chanceuxdans la turpitude, n’a aufinish, bénéficié que d’untumultueux parcours quis’est limité (si heureuse-ment pour lui), qu’à unesimple mais double humi-liation notamment dansson éjection à la ligue deKara puis à la FTF où il lor-gnait la tête.

Maintenant, dans saretraite contre cœur, il adorénavant tout le loisir pourbénir Christ, de n’avoir eu quele déshonneur. S’il avait res-pecté ceux qui l’on fait prési-dent de la ligue de Kara puis,écouter ses ainés, Hervé letâcheron patron du journal leTonnerre, serait aujourd’huiun des hommes les plus res-pectés et son passage à la têtede la ligue de Kara, une réfé-rence.

Par son narcissisme, sagloutonnerie, la ligue de Karavient de perdre quatre ans etses nouveaux responsablesvont devoir tout revoir pour larendre fiable.

Où sont donc les collabora-teurs et autres journalistesgriots du président déchu quinous assommaient que Hervéétait tellement précieux, tel-lement indispensable que laligue de Kara ne pouvait s’enpasser ? Ce type de mar-gouillats se retrouvent hélasdans l’entourage de tous lespremiers responsables d’insti-tutions et sont des dangers.

Par rapport à toutes cesraisons et sous peine de de-venir la risée, non seulementdes amoureux du ballon rond,mais aussi des invisibles con-tempteurs irréductibles del’ère Hervé, les membres del’équipe Marcelin sont som-més de s’attacher à la difficiletâche de redressement de laligue de Kara. Rarement, uneligue a connu l’état de délite-ment de celle de Kara, où lesvoix de la respectabilité sontréduites à néant, où les mem-bres de bureau sont parvenussur mesure, à rehausser saréputation d’instabilité etd’anarchie, où l’autorité de lapuissance footballistique estsans cesse bafouée. Autantdire que la ligue de Kara at-tend de ses nouveaux diri-

CONGRES STATUTAIRE ET ELECTIF DE LA LIGUE DE FOOTBALL DE KARA

Amah MarAmah MarAmah MarAmah MarAmah Marcelin,celin,celin,celin,celin, un nouveau départgeants qu’ils lui offrent autrechose qu’une gestion syno-nyme de « partage du gâteau ».L’exercice du pouvoir, à la li-gue de Kara plus qu’ailleurs,appelle avant tout à l’abnéga-tion et une mobilisation desefforts au seul service de l’in-térêt général. Si des 37 vo-tants, il n’y a ni de bulletin nul,ni d’abstention, ni contre,c’est dire pour l’heure que lalibre expression du suffrageuniversel constitue lemeilleur mode de sortie decrise.

Ce n’est donc pas la listeEspoir aux commandes de la li-

gue de Kara qui nous dira lecontraire, comme d’ailleurs leconfirme après son plébiscite,Amah Marcelin : ‘’… d’abordles sentiments de joie et de fierté.Mes remerciements aux prési-dents de districts et clubs et àtous ceux qui ont contribué deprès ou de loin à la réussite dece congrès. Notre programmetourne autour de trois points à

savoir : recycler les arbitres, lesentraineurs et secrétaires géné-raux des clubs de 1ère et 2ème divi-sion, promouvoir le football fémi-nin et celui des moins de 17ans ; le second message est dedire merci aux autorités localesqui n’ont ménagé aucun effortpour mettre à notre dispositiontout ce qu’il faut pour cet abou-tissement heureux du congrès.Egalement mes remerciementsaux membres de la délégation dela FTF et au public sur qui nouscomptons pour mener à bien no-tre mandat de quatre ans…’’.

Prenant ainsi sa revanchesur Hervé, Amah Marcelin estélu pour un mandat de quatreans, renouvelable.

Amah Marcelin, seul can-didat en liste a été élu à l’is-

sue d’un congrès statutaire etélectif organisé par la ligue defootball de Kara en présence dusecrétaire général de la préfec-ture de la Kozah M. N’lowaKokoutchè.

Les délégués à ce congrèsétaient les présidents de dis-tricts de football de Kara, lesclubs affiliés à la ligue de Karaet les membres sortants de laligue. Le suspense n’a pas durépuisque sur les 38 déléguésappelés à voter, un seul étaitabsent. Et, les 37 présents,ont voté à 100% pour la listeESPOIR dirigée par son prési-dent Amah Marcelin. Un véri-table plébiscite.

Les travaux au programmede ce congrès se sont dérouléscomme l’a reconnu M. N’dao(un des trois représentants dubureau de la FTF, dépêchés deLomé pour la circonstance),dans les normes requises parles textes de la FTF.

Sur 38 délégués, 37 ont ré-pondu présents et à travers unvote au suffrage universel,ceux-ci se sont librement ex-primés. C’est pour cela qu’il aau nom de ses collègues venustous de Lomé, félicité le bu-reau entrant.

Le secrétaire général depréfecture de la Kozah mon-sieur N’lowa après s’être éga-lement félicité du bon dérou-lement du congrès, a appréciéle travail abattu par le bureausortant et invité celui entrantà travailler ardemment pourrelever le niveau du footballdans la ligue de Kara.

Il faut préciser que les pré-sidents des clubs frères desrégions centrale et savanes,

les présidents de ligues dugrand Bassar, de Mango et deFazao, les arbitres ainsi queplusieurs amoureux du ballonrond ont honoré de leurs pré-sences, le congrès pour lequelHervé a brillé d’une invisibilitésur mesure.

Le nouveau président de laligue de Kara est homme d’af-faires. Grand passionné dufootball, il est à l’origine dela naissance du club ASCKAen 1995 ; ASCKA qui joue endivision deux. Amah AklessoShérif a été vice-présidentd’ASKO de Kara de 2008 à2012. Il est auteur de la pre-mière édition de la coupeMatata en aout-septembre2013 dans la ligue de footballde Kara.

Moshood

Amah Marcelin,Pdt élu de la ligue

de KaraUn électeurmettant son

bulletin dans l’urne

Photo de famille des membres du bureau élu et les membresde la FTF dépêchés à Kara pour la supervision du congrès

La Voix de la Kozah N° 270 du 27 juin 2014