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10 JUIN 2016 L'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE C ommunautaire www.communaute-urbaine-dunkerque.fr L’agglo au rythme des plages ÉCONOMIE Tous acteurs de l’emploi local p18-19 CINÉMA « Dunkirk » sur les plages du littoral p24 INDUSTRIE Indaver s’implante dans le Dunkerquois p7

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N°10 JUIN 2016

L'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE

Communautaire

www.communaute-urbaine-dunkerque.fr

L’agglo au rythme des plages

ÉCONOMIETous acteurs de l’emploi local p18-19

CINÉMA« Dunkirk » sur les plages du littoralp24

INDUSTRIEIndaver s’implante dans le Dunkerquoisp7

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2 Le journal communautaire n°01 / Septembre 2015

REGARD /XXXX

Photographe : xxxx

Retour vers le passé à Malo-les-Bains, qui a retrouvé les années 40 le temps du tournage du film de Christopher Nolan.

Un décor très apprécié par les badauds… mais aussi par les enfants qui en ont fait leur terrain de jeu !

Rendez-vous le 19 juillet 2017 pour découvrir Dunkirk sur grand écran.

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ACTUALITÉS P.4• Un front de mer animé et créateur d’emplois• Les ateliers bilingues se généralisent à la rentrée• Indaver, une nouvelle entreprise

qui s’implante dans le Dunkerquois

RETOUR EN IMAGES P.8

LA CUD EN ACTIONS P.10• Avis favorable pour l’enquête publique

DK’Plus de mobilité• Le handibus devient un service nocturne• Des aides pour investir dans l’énergie solaire• Cinq heures offertes dans les services

à la personne : 1 000 seniors ont déjà dit oui

À LA RENCONTRE DE… P.14• Bart Bollengier, la passion grandeur nature

INITIATIVES P.16• L’entreprise ADS, partenaire local

du tournage de « Dunkirk »• 100 lycéens participent au camp de l’innovation• Création d’entreprise : ils ont franchi le pas !

EXPRESSION P.20

HISTOIRE P.22• Le combat contre l’oubli du « Crested Eagle »

DUNKIRK EN IMAGES P.24

PASSION LOISIRS P.26• Le Tour de France à la Voile,

du spectacle en mer et sur terre• Découvrez les ateliers au parc zoologique

PASSION CULTURE P.28• L’Été des Balises, la lecture en plein air• Le Manifeste : deux jours de théâtre militant

AGENDA P.30

Directeur de la publication : Patrice Vergriete / Direction de la communication et des T.I.C. : Jean-Pierre Triquet / Rédacteur en chef : Olivier Tartart / Rédaction : Agnès Godefroid, Frédéric Tourneur, Stéphanie Abjean / Photos : Sarah Alcalay, Sébastien Anquez, Sarah Damie, Jean-François Leca, Pauline Limousin, Maryse Sailly, Pierre Volot, Ville de Dunkerque / Mise en page : Anne-Carole Baylly, Alexis Truant / Tirage : 90 000 exemplaires / Dépôt légal : N°10 juin 2016 - ISSN : 1779-4528 / Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530, 59 386 Dunkerque Cedex 1 / Tél. : 03 28 62 70 00 / Imprimeur : Mordacq / Distribution : 100 % Bons Plans

P.4

P.24

P.26

Sommaire

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4 Le journal communautaire n°10 / juin 2016

D epuis la fin du mois de mai, les plages du littoral dun-kerquois sont sous le feu des projecteurs grâce à la

superproduction hollywoodienne consacrée à l’Opération Dynamo tournée par Christopher Nolan. Ce tournage a attiré de nombreux ba-dauds, venus immortaliser les lieux ou cherchant à assister aux scènes de « Dunkirk » dont la sortie est pro-grammée le 19 juillet 2017. Le réali-sateur britannique aura à peine rangé ses caméras et quitté Dunkerque que la saison estivale prendra le relais sur les plages et digues de notre agglo-mération.

À l’ouest, du nouveauÀ Gravelines, la plage de Petit-Fort- Philippe joue la carte familiale en installant un parc supplémentaire de jeux gonflables pour les tout-petits et en se dotant de deux mascottes, Grav et Lines. Sans oublier un mini-village commercial et la mise en place d’un jacuzzi sur la plage, prémices d’un es-pace de détente les pieds dans l’eau ou presque !

À Malo, « la plus belle plage du Nord » a débuté sa saison… plage Jean-Bart !Jusqu’au 19 juin, le centre d’agglo-mération accueille le Carré Plage pour

des activités familiales et nautiques, en avant-goût d’une saison balnéaire plus que jamais placée sous le signe du dynamisme ! Revenu place du Cen-tenaire, le Carré Plage sera toujours le point central des activités balnéaires dunkerquoises, dont le programme sera affiché quotidiennement dans différents points d’entrée de la station. Sans oublier Malo-les-Bains, l’appli-cation pour mobiles dédiée à la pro-grammation estivale qui débutera par le départ du Tour de France à la voile (lire également page 26).

Des emplois à la cléCette redynamisation des stations balnéaires est également un enjeu économique clairement affiché par Patrice Vergriete lors des États géné-raux de l’emploi local (EGEL) : « Faire de notre territoire une véritable sta-tion balnéaire afin de diversifier notre économie locale ». L’an dernier, l’ins-tallation des terrasses sur le sable malouin a été très appréciée par les

Requalifier les stations balnéaires du Dunkerquois avec des aménagements et des animations de qualité : tel est l’objectif touristique affiché par la Communauté

urbaine et les Villes de l’agglomération. Surfant sur le surcroît de notoriété offert par le tournage de la superproduction

hollywoodienne sur nos plages ces derniers jours, les stations balnéaires développent leur potentiel touristique.

ACTUALITÉS /ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’EMPLOI LOCAL

Cet été, le cœur de l’agglo battra au rythme de ses stations balnéaires !

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estivants. Cinq commerçants avaient pris le pari de créer une ambiance de qualité les pieds sur le sable, avec la créa-tion d’une trentaine d’emplois saisonniers à la clé. Cet été, neuf terrasses sont installées et dotées de l’électricité afin d’améliorer la qualité du ser-vice proposé.

Une digue des Alliés piétonne !Un Carré Plage plus que ja-mais dynamique, davantage de terrasses sur le sable… et une ambiance apaisée digue des Alliés. Depuis le 15 mars, la partie ouest de la digue est désormais piétonne. Menée jusqu’au 31 octobre, cette ex-périmentation a d’ores et déjà convaincu les commerçants et leurs clients, ainsi que les riverains. « Nous constatons une ambiance plus apaisée sur cette digue qui offre da-vantage de sécurité, remarque Martine Arlabosse, maire ad-jointe de Malo-les-Bains. Les familles apprécient cet espace qui est plus agréable pour y passer un moment avec leurs enfants. Les commerçants ont installé leurs terrasses plus près de leur établissement, tout le monde y trouve son compte, y compris les rive-rains, car nous avons discuté très en amont des change-ments occasionnés par cette expérimentation. »

Passez un bel été dans nos stations balnéaires !La saison touristique de nos stations balnéaires a débuté avec quelques semaines d’avance cette année. La « faute » à Christopher Nolan et son équipe qui ont investi les rues de Malo-les-Bains et les plages de notre littoral pour y tourner de nombreuses scènes de la superproduction hollywoodienne consacrée à l’Opération Dynamo.

Tous les regards sont tournés vers « Dunkirk ». Celui des curieux venus nombreux découvrir les décors d’un Malo des années 40 ou immortaliser le passage du réalisateur britannique ou de son alléchant casting. Devenues l’attraction dont tout le monde parle, nos plages ont connu un regain de fréquentation bienvenu pour nos commerçants. Les médias locaux, nationaux et internationaux ont également pointé caméras, appareils photo et stylos sur notre littoral, ne manquant pas de souligner le dynamisme retrouvé de notre agglomération, la chaleur légendaire de ses habitants et le charme unique de ses paysages.

Et notre agglomération continuera d’être sous le feu des projecteurs ! D’ici quelques jours, le Tour de France à la voile prendra son départ depuis nos plages et lancera une saison estivale plus que jamais placée sous le signe du dynamisme. De Gravelines à Bray-Dunes en passant par Malo, Leffrinckoucke et Zuydcoote, nos stations balnéaires rythmeront votre été.

À Malo-les-Bains, « la plus belle plage du Nord », le Carré Plage sera de nouveau le cœur battant des animations de l’été tandis que l’expérimentation des terrasses sur le sable, succès de l’été dernier, sera amplifiée puisque désormais neuf commerçants ont pris le pari d’animer la plage et de créer des emplois saisonniers. Enfin, une autre expérimentation a été lancée par la Ville de Dunkerque au printemps : piétonniser la digue des Alliés pour la rendre plus dynamique commercialement parlant et plus sûre pour chacun d’entre nous.

Je vous souhaite de passer un bel été dans nos stations balnéaires !

PATRICE VERGRIETE Président de la Communauté urbaine de Dunkerque

PERSPECTIVES Jusqu’au 19 juin, Dunkerque, Plage Jean-Bart.Du 8 au 10 juillet, Malo : Tour de France à la Voile.Le 9 juillet, Petit-Fort-Philippe : ouverture des Bains et Festi Beach.Le 13 juillet, Petit-Fort-Philippe : concert tribute Goldman.Le 13 juillet et le 3 août, Leffrinc-koucke, sortie naturaliste, « Les étranges habitants de l’estran ».Le 14 juillet, Malo : « Tout Malo Danse », au parc Malo.Du 14 au 17 juillet, Malo : cham-pionnat de France de funboard.Le 15 juillet, à Zuydcoote, karao-ké géant.Du 27 au 31 juillet, Malo : se-maine des sports et arts de rue.Le 30 juillet, Malo : festival Scènes d’été.Les 30 et 31 juillet, à Zuydcoote, fête à l’ancienne.Le 31 juillet, Petit-Fort-Philippe : La plage fait son cinéma, élection des stars de la plage.Le 5 août, Malo : la Nuit de Malo.Du 5 au 15 août, Malo : Beach Festi’vol.Le 6 août, Petit-Fort-Philippe : podium d’été avec Collectif Mé-tissé.Les 6 et 7 août, Leffrinckoucke : 12e Fête de la plage.Le 7 août, Leffrinckoucke : Olym-piades de décorticage de cre-vettes grises.Le 7 août, Petit-Fort-Philippe : GH4, nouvelle épreuve sportive de course en mer par équipes.Le 7 août, Leffrinckoucke, concert des Rubettes (17 h).Les 18, 19, 20 et 25, 26 et 27 août, Petit-Fort-Philippe : son et lumière « Pêcheur de temps », Porte aux boules.Les 19 et 20 août, Malo : concert Tribute Festival (21 h-1 h).Le 27 août, Malo : feu d’artifice de fin de saison.

PROGRAMME

Les stations balnéaires de l’ouest Dunkerquois

jouent la carte familiale.

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ACTUALITÉS /ATELIERS LINGUISTIQUES

6 Le journal communautaire n°10 / juin 2016

G oeiedag! Hoe gaat het met u? (Bonjour ! Comment allez-vous ?) Nice to meet you! (Ravi de faire votre connaissance !) Ces

quelques mots, et bien d’autres consti-tuent la base d’un échange cordial avec nos voisins... Or, pour profiter pleinement des avantages offerts par notre position transfrontalière, notamment en termes d’emploi, la principale frontière qu’il reste à franchir est bien celle de la langue. Un constat partagé par les acteurs du terri-toire dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local. La CUD a donc choisi d’in-vestir le sujet et d’organiser des ateliers linguistiques à destination des enfants, et de les proposer dans le cadre des temps d’activité périscolaire.

Des formations clé en mainAprès avoir été expérimentée dans trois communes du territoire, cette action sera étendue à l’ensemble de la communauté urbaine dès la rentrée 2016. Les communes pourront ainsi choisir le produit « clé en

main » proposé par la Maison de l’Europe, partenaire de cette action, pour les élèves de CE2, CM1 et CM2, ou de faire appel à l’un des intervenants recommandés par la Communauté urbaine pour animer les ate-liers dédiés aux plus petits (grande section de maternelle). La CUD lance donc un ap-pel à candidatures pour renforcer son vivier d’intervenants (voir ci-contre) déjà consti-tué d’une dizaine de personnes. Dont des jeunes demandeurs d’emplois et des étu-diants en langues étrangères appliquées qui enrichissent par la même occasion leur CV d’une expérience concrète sur le terrain.

À la rentrée prochaine, la CUD va étendre les ateliers linguistiques à l’ensemble de ses communes. Une action

qui complète les dispositifs déjà en place pour un large public, du tout jeune au senior en passant par le demandeur d’emploi.

L’initiation aux langues étrangères étendue à toute l’agglomération

Appel à candidaturesLa CUD recherche de nouveaux intervenants pour encadrer les ateliers linguistiques proposés pendant les Temps d’Activité Périscolaire aux enfants de grande section de maternelle tout au long de l’année scolaire 2016/2017.

Vous maîtrisez l’anglais ou le néerlandais ? Vous êtes disponibles quelques heures par semaine et vous êtes prêts à travailler avec un public de jeunes enfants ? Envoyez votre candidature par mail à [email protected] ou par courrier à la Communauté urbaine de Dunkerque - Direction de la Solidarité et de Développement Social - Pertuis de la Marine - BP 85530 - 59386 Dunkerque Cedex 1.

Chaque candidat sera reçu en entretien individuel pour évaluer ses capacités linguistiques et pédagogiques.

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S ociété spécialisée dans la gestion durable des déchets, Indaver a développé un pro-jet innovant qu’elle compte

implanter à Dunkerque : IndaChlor. À partir des résidus de production des industriels, l’usine récupérera le chlore sous forme d’acide chlo-rhydrique. IndaChlor sera construite pour s’intégrer au mieux dans l’éco-système industriel du Dunkerquois.

Du recyclage et de l’énergie« L’acide chlorhydrique est un pro-duit largement employé par les in-dustries chimique, pétrochimique, métallurgique et agro-alimentaire », explique Paul De Bruyker, PDG de la société. L’usine Aliphos, en cours de construction, pourra ainsi être appro-visionnée directement par canalisa-tion, évitant les transports. L’énergie produite lors du processus de traite-ment sera également valorisée, sous forme de vapeur, et mise à disposi-tion de l’industrie locale par canali-sation également.

Un territoire attractifPour Patrice Vergriete, président de la Communauté urbaine de Dunkerque, « cette décision s’inscrit pleinement dans les orientations définies dans le cadre des États généraux de l’em-ploi local. Elle illustre l’attractivité du territoire pour des investisseurs belges de plus en plus nombreux. Ce projet industriel s’inscrit dans une démarche d’écologie industrielle et d’économie circulaire ».

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Indaver s’implante à Loon-Plage

La société belge Indaver va construire sur la zone

industrielle portuaire de Loon-Plage une usine de recyclage de

déchets industriels. D’ici 2018, 40 millions d’euros seront

investis et 20 emplois créés, tout en développant l’écologie

industrielle et l’économie circulaire sur le territoire.

ÉCONOMIE

La maquette de la future usine IndaChlor

L’initiation aux langues étrangères étendue à toute l’agglomération

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en images Mai / Juin

La Holi Run a fait escale à Dunkerque : 2 600 participants ont foulé le pavé sous les jets de poudre colorée.

Yann Mages a été l’invité d’honneur du match de son équipe favorite dans le cadre de l’opération « Passion Sport » organisée par la CUD.

Le premier colloque des « Villes mémoires », fortement impactées par les conflits du XXe siècle, a tissé les premiers liens d’un réseau international et novateur en faveur de la paix.

La place Jean-Bart a fait son show ! Cascades, scènes de combat et effets spéciaux ont animé le centre d’agglomération.

RETOUR EN IMAGES /

Des écoliers ont habillé trois postes de distribution électrique, à l’initiative de la ville de Téteghem - Coudekerque-Village.

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en images Mai / Juin Pour le 30e triathlon

de Dunkerque, 250 sportifs ont enchaîné natation, vélo et course à pied.

Le premier colloque des « Villes mémoires », fortement impactées par les conflits du XXe siècle, a tissé les premiers liens d’un réseau international et novateur en faveur de la paix.

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E n conclusion de l’enquête publique menée autour du projet, les enquêteurs ont rendu un avis favo-

rable : c’est une étape importante pour le projet DK’Plus de mobilité,

qui vise à doubler la fréquentation des transports en commun au sein d’une agglomération réaménagée. Durant un mois, les trois commis-saires ont recueilli les avis des ha-bitants, sur les registres disponibles dans les mairies et lors des 18 per-manences tenues dans les villes de l’agglomération. Au total, 76 contri-butions ont enrichi le débat déjà entamé lors de précédentes phases de concertation.

Début des travaux en septembreEn complément de l’avis favo-rable, indispensable pour démar-rer les chantiers, la commission d’enquête a émis des prescrip-tions concernant la mise en œuvre du projet. Elles ont été intégrées par les services de la CUD, qui ré-alisent actuellement les études techniques et les principaux appels d’offre. Les travaux devraient ainsi pouvoir démarrer en septembre sur la D601 (ex-RN1, dite « péné-trante »), dès les dernières autori-sations administratives obtenues. Cette première phase de chantier permettra de transformer l’actuelle voie rapide en un boulevard urbain apaisé, tout en créant des liens entre Petite-Synthe et Saint-Pol-sur-Mer.

La commission d’enquête publique a rendu un avis favorable au projet

DK’Plus de mobilité. Une étape indispensable pour le démarrage des travaux, prévu en septembre.

DK’Plus de mobilité : avis favorable pour l’enquête publique

/MOBILITÉ

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S oucieuse de proposer des solutions de transport en commun pour tous les ha-bitants, la Communauté

urbaine a équipé ses bus de rampes

et réalise la mise aux normes de ses quais. Résultat : la plupart des bus sont d’ores et déjà accessibles pour les personnes à mobilité réduite.

En complément des lignes régu-lières qui fonctionnent globalement de 6 h à 22 h, DK’Bus propose le service Noctibus qui prend le relais de 22 h à minuit et de 4 h à 6 h du matin. Mais ce service ne dispose pas de véhicules adaptés pour les personnes en fauteuil roulant. C’est pourquoi les horaires du service Handibus vont être étendus jusque

minuit et redémarrer à partir de quatre heures du matin, permettant aux personnes à mobilité réduite d’accéder aux loisirs et événements culturels de l’agglomération.

La CUD va étendre les horaires du service Handibus, permettant aux personnes à mobilité réduite de profiter des transports en commun de 4 heures du matin à minuit.

Des transports accessibles, même la nuit

Enquête publique pour la vélorouteD’ici 2020, la véloroute du Littoral devrait compter 53 km et relier le Pas-de-Calais à la Belgique, en passant par de nombreux sites de détente et de loisir. Pour préparer les futurs aménagements de la section Dunkerque – Bray-Dunes, une enquête publique est organisée jusqu’au lundi 4 juillet. Vous pouvez prendre connaissance du dossier et déposer vos contributions à l’hôtel communautaire, ainsi que dans les mairies de Dunkerque, de Leffrinckoucke, de Zuydcoote, de Ghyvelde et de Bray-Dunes.

Le journal communautaire n°10 / juin 2016 11

0 800 175 177  www.dkbus.comPour avoir accès au service Han-dibus, il convient de déposer un dossier selon les modalités pré-cisées sur le site Internet.

NOCTIBUS – HANDIBUS

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L e soleil distribue chaque jour une énergie gratuite et abondante. Pourquoi ne pas en profiter ? Dans le cadre

des États généraux de l’emploi lo-cal, les aides pour les installations solaires ont été renforcées : jusqu’à 1 000 euros pour un chauffe-eau solaire et jusqu’à 2 000 euros pour

un système solaire combiné (chauf-fage et eau chaude sanitaire). Ces équipements sont éligibles au cré-dit d’impôts de 30 %, et la Région délivre en supplément des primes pouvant aller jusqu’à 3 600 euros. Ainsi, sur un chantier de 11 000 eu-ros, un total de 5 600 euros d’aides peut être versé, hors crédit d’impôt.

Du potentiel sur nos toitsPour aider les habitants à passer au solaire, la CUD a développé un ou-til de cadastre solaire : d’un simple clic, les conseillers Réflexénergie estiment le potentiel solaire d’une maison et les possibilité d’installa-tion de panneaux. Car l’aggloméra-tion dunkerquoise dispose d’un en-soleillement qui permet de réaliser des économies d’énergie de l’ordre

de 20 % (chauffage et eau chaude sanitaire), avec un retour sur in-vestissement en moins de 10 ans. Les conseillers Réflexénergie vous aideront à construire votre projet, en vous indiquant notamment les entreprises locales RGE (Reconnues Garantes de l’Environnement) à même de réaliser vos travaux.

Avec le programme Réflexénergie, la CUD vous indique si votre toit est bien orienté pour recevoir des panneaux

solaires et vous verse des aides pour l’installation d’un système de chauffage. De quoi favoriser les économies

d’énergie et l’activité des entreprises locales.

Des aides pour passer au solaire

Depuis la fin 2015, il y a de plus en plus de demandes autour du solaire. Avec les aides, c’est intéressant : entre le crédit d’impôt, les primes de la Région et de la CUD, cela peut couvrir la moitié de l’investissement. Sur une installation de production d’eau chaude sanitaire, c’est 60 % d’économie d’énergie sur l’année, et une autonomie totale de mars à septembre.

Olivier Ardaens, gérant de VM chauffage, Dunkerque

/ÉNERGIE

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/SERVICES À LA PERSONNE

En pratique Si vous êtes nés en 1945 ou en 1946, si vous résidez dans le périmètre communautaire, et si vous n’avez pas reçu votre courrier, vous pouvez demander votre chéquier auprès du service Égalité et Autonomie, tél. 03 28 62 70 00. Se munir d’un justificatif de domicile et d’une photocopie d’une pièce d’identité.

L’initiative de la CUD nous aide à nous faire connaître. C’est important car peu de gens savent que l’assistance informatique fait partie des services à la personne. Elle est donc concernée aussi par les crédits d’impôt.

Olivier DelaineLa Souris agile, à Dunkerque

Depuis que j’ai changé de logiciel, je rencontrais beaucoup de problèmes informatiques. J’ai fait appel à une société pour les régler. J’en ai profité pour installer des antivirus, mettre les photos à l’abri dans une sauvegarde externe et installer un casque à reconnaissance vocale. Si je rencontre à nouveau des difficultés, ou j’ai de nouveaux besoins, je n’hésiterai pas à faire appel à nouveau à ce service.

Patrick Becquartbénéficiaire du chéquier services à la personne

P lus de 3 700 habitants du Dunkerquois âgés de 70 et 71 ans ont reçu l’offre de la Communauté urbaine

de Dunkerque : un chéquier d’un montant de 100 euros à dépenser dans les services à la personne. Une idée originale lancée dans le cadre des États généraux de l’emploi lo-cal pour inviter les habitants à y re-courir. De quoi booster ce secteur créateur d’emplois et anticiper des besoins futurs liés au vieillisse-ment de la population.

Un millier de personnes a déjà ré-pondu favorablement à cette offre, preuve du succès de la démarche ! L’occasion de découvrir un sec-teur et des structures parfois mal connus, de se familiariser avec les

différents modes de paiement et les dispositifs de défiscalisation expliqués dans le guide édité par la CUD. Pour les seniors concernés, cette première approche permet de lever les réticences qui peuvent exister dans le fait d’ouvrir son foyer à une personne extérieure. Et de mettre fin aux idées reçues selon lesquelles ces services sont réservés à des clients aisés ou pré-sentant une forte dépendance.

Un millier de septuagénaires ont déjà demandé leurs chéquiers

de 100 euros à dépenser dans les services à la personne.

Offert par la CUD, ce chéquier entend dynamiser ce secteur

créateur d’emploi. Une démarche qui rencontre

déjà un beau succès !

Les seniors disent oui aux services à la personne

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À LA RENCONTRE DE... /BART BOLLENGIER

La passion grandeur nature

L a dune est sa deuxième demeure. Il en connaît chaque arbuste, chaque plante, chaque insecte. Bart Bollengier a passé du temps à les observer, à les répertorier.

Chargé de mission biodiversité au Centre perma-nent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) de Zuydcoote, il anime des sorties avec une devise : « Plus on connaît la nature, plus on l’apprécie… et plus on la respecte ».Tout jeune garçon, il re-père les espèces dans le jardin familial, nourrit l’hiver les oiseaux pour mieux les contempler. Adolescent, il s’abonne à des revues naturalistes pour épancher sa soif de connaissance sur la faune et la flore et adhère à de nombreuses associations. À 14 ans, la mairie de Rexpoëde, où il vit, lui confie même l’anima-tion d’une sortie sur les oiseaux.

En plus d’une curiosité sans borne, le jeune homme dispose d’un autre atout. Comme sa mère est belge, il parle couramment le néerlan-dais. Il complète ainsi son information en tissant son réseau de l’autre côté de la frontière. C’est ainsi que progressivement il fait remonter des informations et fait office de trait d’union entre les associations belges et françaises. « Certaines espèces étaient très peu connues dans la dune côté français », explique-t-il. « Nous avons par-tagé et comparé nos connaissances de chaque côté de la frontière. »

Licence de géographie en poche, il poursuit ses études en master Aménagement du territoire et développement intégré des littoraux. En 2007, le CPIE recherche une personne parlant le néerlandais en vue de développer des projets transfrontaliers. Un poste taillé sur mesure. Le spécialiste en biodiversité y anime depuis des visites bilingues organisées des deux côtés de la frontière, en associant des sites historiques comme la ferme Nord de Zuydcoote. Bart contribue ainsi à consolider les liens transfron-taliers et à susciter l’intérêt réciproque pour des patrimoines communs : un terrain de jeu exceptionnel qui recèle des trésors botaniques et un passé historique partagé.

Parallèlement, il conseille les entreprises, les collectivités, les associations et les particuliers pour les aider à concilier au mieux les amé-

nagements des espaces verts avec la biodiversi-té. « Chacun d’entre nous peut, à son niveau, agir en faveur de la biodi-versité. ». Adepte d’une science participative, Bart Bollengier milite pour un partage le plus

large possible du savoir. Il organise ainsi des actions avec des habitants du territoire pour aiguiser leur intérêt pour la biodiversité et les associer à l’inventaire du patrimoine naturel. « J’ai organisé par exemple un défi photos à Gravelines. L’objectif était de répertorier 100 espèces. Nous en avons récolté 250. Parmi elles, une plante, la bardane tomenteuse, considérée comme disparue de la région de-puis 1870 ! »

Chaque jour, Bart Bollengier s’évertue à parta-ger sa passion pour la biodiversité. « Connaître et apprécier l’environnement qui nous en-toure, réveiller le naturaliste qui sommeille en chacun de nous, voilà ce qui m’anime ».

Guide nature, Bart Bollengier partage son savoir et son amour pour la biodiversité.

Sa plus grande motivation ? Donner aux autres l’envie de s’émerveiller de

ce que la nature nous offre. Ce bilingue néerlandais contribue aussi au quotidien

à consolider les liens de part et d’autre de la frontière belge autour d’un

patrimoine commun.

Réveiller le naturaliste qui sommeille

en chacun de nous

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INITIATIVES /

ADS travaille sur les décors de « Dunkirk »L’entreprise grande-synthoise ADS a réalisé de nombreuses pièces métalliques pour le film de Christopher Nolan, actuellement en tournage dans l’agglomération. Un contrat qui a mobilisé les équipes autour de réalisations pas comme les autres.

C’est une pièce de 17 mètres de long, 5 mètres de large et 2 mètres de haut qui trône dans l’atelier. « Elle va servir de base pour un décor d’épave, explique François Lefebvre, chargé d’affaires pour l’entre-prise ADS. La structure va être complé-tée par les décorateurs du film avant d’être immergée pour le tournage. » Plusieurs tonnes d’acierDepuis février, ADS reçoit régulière-ment des commandes de l’équipe char-gée des décors, à pied d’œuvre pour le film de Christopher Nolan. « On a réalisé 350 poteaux métalliques et des éléments d’assemblage pour le prolongement de la jetée, des supports de chaloupe pour

les bateaux, des supports de lanterne… Nous avons aussi découpé des pochoirs dans la tôle. » Au total, sur trois mois d’activité, ce sont plusieurs tonnes d’ob-jets en acier qui sont sorties des ateliers.Un contrat bienvenuLe tout dans des délais très serrés. « Il faut faire de la qualité et surtout aller vite. Il y a 300 personnes en charge des effets visuels, avec un planning précis entre le montage et le tournage, in-dique François Lefebvre. On a été sous pression, mais sous pression positive. » La société a également procédé au dé-montage des garde-corps et des gril-lages sur la jetée, et sera chargée de les

remonter après le tournage. Au total, les prestations liées au film représentent 1000 heures de travail, « un contrat bienvenu en ce début d’année », confie le chargé d’affaires.Chez ADS, les équipes sont fières du tra-vail accompli. Les employés auraient bien voulu faire de la figuration dans le film, mais comme il faut pouvoir être dispo-nible tout de suite, cela rendait difficile la planification du travail dans l’atelier. « Nous avons participé au film d’une autre façon, conclut François Lefebvre. Nous attendons avec impatience sa sor-tie pour retrouver nos réalisations. »

Pour les besoins du tournage, la façade de la boulangerie Ruello, sur la digue de Malo, a été refaite. Comme pour d’autres commerces dans ce cas, la société de production compense les pertes. Avec parfois des imprévus. « Je suis arrivé le vendredi matin, le décor était posé, raconte Antoine Ruello. L’indemnisation ne commençait que le lundi. J’avais un stock que je ne pouvais pas vendre…» Ni une ni deux, la production a acheté les 150 couques suisses pour les dis-tribuer à ses équipes. « On a affaire à des professionnels ! En plus, on m’a dit qu’ils se sont régalés. »

De la couque suisse chez les Américains

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Découvrir l’esprit d’entrepriseComment passer d’une bonne idée à un produit commercialisable ? Avec le Camp de l’innovation, une centaine de lycéens et apprentis de l’agglomération ont planché sur des projets innovants, avant de les présenter face à des acteurs du monde économique. Une façon originale de s’initier au monde de l’entreprise, dans une ambiance détendue.

E n arrivant à 9 h, ils ne connaissent pas les membres de leur équipe. Cinq heures plus tard, ils doivent présenter un projet d’entreprise,

financement et communication compris. Le Camp de l’innovation, c’est ça : une journée de découverte en mode start-up, partant d’une idée pour arriver à un produit. Une manifestation qui a réuni, le 12 mai dernier, lycéens et étudiants en BTS (Fernand-Léger, Europe, Guynemer), apprentis et jeunes issus de la Mission locale.

Numérique et transition énergétiqueTous ont planché autour du thème « numérique et transition énergétique au service de l’industrie ». Le projet lauréat, désigné par un jury d’entrepre-neur au terme de la journée, était un système de communication pour la cui-sine, comprenant la gestion du stock du réfrigérateur, les suggestions de recettes

et l’allumage automatique du four… « Au début, on avait des idées très larges, on est passé ensuite à quelque chose de plus précis », explique Anthony, qui a joué les porte-parole. « C’est intéressant, la découverte du monde de l’entreprise », renchérit Matthieu, l’un des coéquipiers.

Faire preuve d’initiative« L’esprit d’entreprise, ce n’est pas que créer ou reprendre une société », rap-pelle Fabrice Duho, organisateur de la journée pour le CFA académique de Lille. « C’est quelque chose qui sert au quo-tidien : se poser des questions, trouver des pistes d’amélioration, faire preuve d’initiative. » « Il faut faire en sorte que ces jeunes soient les plus entrepreneurs possibles, qu’ils soient moteurs de leur vie professionnelle », complète Mickael Lefevre, qui a animé la journée pour l’as-sociation Entreprendre pour apprendre. « L’avenir, c’est eux. »

Start-up week-end à Work&Co 30 candidats, 6 coaches, 1 thème : le social business, 54 heures pour créer, et à l’arrivée un lauréat. Si le groupe de Lillois a remporté la pre-mière place avec son projet Grignotin de lutte contre le gaspillage alimen-taire (valorisation des pommes non calibrées pour le commerce), le projet dunkerquois City Va a retenu l’atten-tion du jury, et des internautes qui sont déjà près de 500 fans à le suivre sur Facebook. Son idée : une appli-cation qui prévient ses voisins quand on va faire des courses et leur permet de rajouter leur baguette ou leur pack de lait à notre liste. Une idée qui a tout bon puisqu’elle allie lien social, innovation et technologie.

De la couque suisse chez les Américains

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INITIATIVES /XXXX

Imaginez un vélo sur lequel il est possible de s’arrêter sans poser pied à terre, de lâcher le guidon sans être équilibriste. Un vélo qui aurait le confort d’un transat et les sensations d’un kart. Vous y êtes ? C’est le trike. Un drôle de véhicule couché très répandu en Allemagne, mais encore peu connu en France. D’où l’idée de Philippe Fourmestraux, ingénieur en énergies nouvelles, qui a monté la société « Viens je t’emmène en trike » pour proposer des escapades, louer et vendre ce type d’équipement. « Avec des modèles à assistance

électrique et les remorques pour les plus petits, on accueille de 2 à 110 ans, de toute condition physique », explique le créateur, lauréat d’un appel à projet lancé par Aviva et hébergé aujourd’hui au sein de la couveuse Dunkerque Littoral. Si tout a été financé jusqu’à présent sur fonds propres, « je lance une campagne de financement participatif pour investir dans un trike pour les gabarits XXL », tout en proposant des sorties au bois des Forts.Plus d’infos : www.vjt.frPour soutenir le projet : fr.ulule.com/vjt/

Un foodtruck à la campagneS’ils ont envahi les chaussées des grandes métropoles, les foodtrucks sont loin d’être légion à la campagne. C’est pourtant l’idée audacieuse du Bourbourgeois Gaël Berdin : au volant de son camion-restaurant, le « Truck de Dingue », il ambitionne de sillonner Bourbourg et les villages alentours pour proposer des plats du terroir. « Je souhaite apporter de l’animation et du lien en campagne », explique l’ancien directeur adjoint d’un restau-rant de chaîne qui mise désormais tout sur la proximité. C’est dans cette optique qu’il s’approvisionnera uniquement chez les commerçants, producteurs et artisans locaux, créant ainsi une filière courte, avec des produits toujours frais et de saison. Accompagné par Pôle emploi, puis par BGE Flandre Création, Gaël Berdin a décidé de monter son projet il y a un an. Pour obtenir un premier fonds d’investissement, il a fait appel au finance-ment participatif. Les contributions seront échangées contre des futurs repas. En cas d’échec, elles seront remboursées. « Mais je n’abandonnerai pas le projet pour autant », assure-t-il. Jusqu’au 16 juin, vous pouvez contribuer et cofinancer le projet Truck de Dingue : fr.ulule.com/truck-de-dingue/

Des Dunkerquois, acteurs de l’emploi localGaël, Marlène, Kevin et Philippe, ces habitants du Dunkerquois, aux âges et parcours professionnels variés, ont aujourd’hui un point commun : l’envie d’entreprendre dans le territoire. Avec leurs idées novatrices, des projets à défendre et une détermination sans borne, ils participent à la vitalité économique du Dunkerquois. Chacun a fait appel aux structures et outils disponibles les plus adaptés à son projet : accompagnement, subvention, couveuse d’entreprise, espace de travail collaboratif. Mais aussi les plateformes de financement participatif, qui permet à tous, habitants du territoire, d’investir dans leur projet dans l’esprit des États généraux de l’emploi local.

INITIATIVES /

Le trike, le vélo autrement

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Mordu de football, l’ingénieur en informatique Kevin Samyn a imaginé une application per-mettant de suivre instantané-ment l’actualité sportive de ses équipes, clubs ou sportifs préférés. Si les informations proviennent en temps réel de fournisseurs de données, elles sont ensuite complétées par les abonnés eux-mêmes, invités à partager leurs com-mentaires, pronostics, photos et vidéos. Un véritable réseau social dédié au ballon rond pour des supporteurs qui ne veulent pas en perdre une miette. À 28 ans, le jeune homme habitant de Petite-Synthe a conçu la version de démons-tration, pour mieux com-prendre et se familiariser avec le concept. « Toutes les fonc-

tions ne sont pas encore déve-loppées, assure-t-il. D’autres viendront s’ajouter. Un gérant de bar qui diffuse un match pourra le faire savoir dans son périmètre géographique via la géolocalisation, par exemple. » À terme, Feeldit a aussi voca-tion à s’ouvrir aux autres sports de haut niveau : basket-ball, handball, hockey-sur-glace, tennis, athlétisme.... Accom-pagné par Flandres Initiative et BGE Flandre Création, Kevin Samyn boucle ses demandes de financement et de subven-tion, ainsi que le montage du business plan. Il n’exclut pas de faire appel à une plate-forme de financement partici-patif pour développer davan-tage son activité à l’avenir. Plus d’infos : http://feeldit.com/#/app/discover

Deconimal, la griffe localeMarlène Demarrez fait dialoguer son expérience des animaux et sa profession de chef de produit textile. Le résultat ? Deconimal, une gamme de couchages pour chien et chat, robuste et déclinée pour s’adapter à tous les intérieurs. « Il existe un marché sur l’équipement autour de l’animal, qui augmente de 5 % par an, crise ou pas crise » explique cette trentenaire, revenue d’Alsace pour profiter de la vie dunkerquoise. Elle a posé son ordinateur et sa machine à coudre à Work and Co, lieu de travail participatif où elle trouve une ambiance « effervescente, avec des échanges qui aident à dépasser les difficultés ».Soutenue par BGE Flandre création, la créatrice a bouclé son financement avec un apport personnel, des prêts et une campagne de financement participatif, « pour avoir un peu de capital en plus, pour m’obliger à mobiliser autour de mon projet et récupérer des pré-commandes. » Marlène Demarrez, qui « souhaite produire le plus local possible », a noué un contrat avec l’Esat de Téteghem pour la réalisation de ses produits. « Même si on ne produit plus de tissu en France, il est possible de réaliser l’ensemble des opérations d’impression et de confection dans notre pays », précise celle qui rêve de développer, dans la dynamique de Coud’Pouce et des boutiques de tee-shirt locales, une filière textile dunkerquoise.Plus d’infos : www.deconimal.com

Feeldit, le réseau social des supporters

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EXPRESSION /

Les « Villes mémoires » préservent l’esprit de Dunkerque

RASSEMBLEMENT RÉPUBLICAIN POUR LE LITTORAL EN MOUVEMENT

Contact mail : [email protected]

Notre agglomération a vécu une journée exceptionnelle le 27 mai dernier en réunissant autour d’elle, au Kursaal, dix villes mémoires pour adresser un message de paix au monde et aux jeunes générations.

Les « Villes mémoires » préservent l’esprit de Dunkerque

Oradour-sur-Glane, Caen, Le Havre (France), Ypres (Belgique), Rostock (Allemagne), Gdansk (Espagne), Hiroshima (Japon), Volgograd (ex-Stalingrad) et Saint-Pétersbourg (Russ ie ) . Toutes durement frappées par la guerre, ces villes et agglomérations ont répondu à l’appel de la Communauté urbaine de Dunkerque lors du colloque « Villes mémoires » le 27 mai. Et témoigné des traces indélébiles que les guerres du XXe siècle ont laissé dans leur histoire et de leur incroyable élan à se reconstruire après ces drames, avec force, courage et ténacité.

Lors de ce colloque international, les villes et agglomérations invitées ont affirmé avec force qu’elles portaient une responsabilité historique : celle de rappeler quel a été leur fardeau durant les guerres mondiales du XXe siècle, de dire ce que la haine a apporté comme douleur à nos populations mais aussi de témoigner de la formidable espérance qu’un avenir de paix nous a permis de reconstruire. Cette parole des villes doit être plus forte que jamais, alors que le monde est tenté aujourd’hui par le repli sur soi et le rejet de l’autre qui nourrissent ce même populisme si dévastateur le siècle dernier.

Né au lendemain de l’Opération Dynamo, « l’esprit de Dunkerque »,

expression très connue dans le monde anglo-saxon, caractérise bien le point commun de ces « Villes mémoires » au destin si singulier : se relever après avoir subi des drames.

Une journée hautement symbolique

Cette date du 27 mai est symbolique à plusieurs titres. Ce message de paix porté par les « Villes mémoires » a pris une symbolique singulière puisque le hasard du calendrier a placé à cette date la première visite d’un président américain en exercice à Hiroshima : Barack Obama a rendu hommage à la ville martyre, victime comme tant d’autres de la folie des hommes. Quelques jours plus tard, François Hollande et Angela Merkel commémoraient le centenaire de la bataille de Verdun.

Pour notre agglomération, cette date renvoie à un triste épisode de son histoire : le 27 mai 1940 Dunkerque et son agglomération étaient à feu et à sang, pilonnées par les bombes allemandes lors du deuxième jour du rembarquement des troupes alliées depuis nos plages lors de l’Opération Dynamo.

Symbole fort de ce lien entre passé et avenir : le 27 mai 2016, Christopher Nolan tournait à deux pas du Kursaal quelques scènes de « Dunkirk », sa superproduction consacrée à l’opération Dynamo. Ce film sera sans aucun doute un atout majeur pour faire connaître à chacun notre histoire singulière.

Développer le tourisme de mémoire

« Dunkirk » ne sera pas l’unique carte maîtresse dans notre jeu.

Comme nous nous y sommes engagés dans le cadre des Etats généraux de l’emploi local, afin de diversifier notre économie et de créer des emplois, la Communauté urbaine de Dunkerque mobilisera tous ses atouts pour développer le tourisme de mémoire.

En valorisant nos sites de mémoires de la Seconde Guerre mondiale (comme la Ferme Nord ou le Fort des Dunes), et en dotant le Mémorial du souvenir (qui porte désormais le nom de « Musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo ») de locaux plus grands et d’outils modernes de communication pédagogiques. À proximité du musée, nous ins ta l le rons une s cu lpture monumentale en hommage au sacrifice des soldats français et anglais, ainsi qu’aux souffrances et à l’esprit de renouveau des populations civiles dunkerquoises et du monde entier.

Le dialogue entre « villes mémoires » va s’intensifier

Témoin d’une histoire douloureuse, d’une renaissance courage et d’un destin hors du commun, les « Villes mémoires » ont adressé un message de paix au monde et aux jeunes générations. Nous avons décidé de sensibiliser notre jeunesse en lançant un programme d ’échanges in ternat ionaux déd ié à la mémoire, de poursuivre notre dialogue, de consolider les liens qui nous unissent et d’appeler les plus grand nombre de villes et agglomérations ayant un destin similaire au nôtre de partager cet « esprit de Dunkerque ».

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La société Indaver, leader européen dans la gestion durable des déchets ménagers et industriels, a présenté au Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollu-tions Industrielles de Côte d’Opale Flandre, un projet d’usine de recyclage de produits chlorés en zone industrielle portuaire de Dunkerque.

Ce nouveau centre de traitement, In-daChlor, recyclera des résidus de pro-duction et flux résiduels chlorés afin de récupérer le chlore sous forme d’acide chlorhydrique et valorisera l’énergie pro-duite.

L’entreprise développera une solution du-rable pour le territoire, mettant en place une économie circulaire sûre et respec-tueuse de l’environnement.

L’investissement de 40 millions d’euros créerait 20 emplois directs à la fin 2018.

Cette implantation confirme l’attractivi-té du port de Dunkerque, 1er ensemble industrialo-portuaire français avec ses voisins du littoral. Avec cette nouvelle im-plantation, le littoral renforce sa position de grand port de commerce de la nouvelle région Hauts de France.

Le débat sur l’eau dans le Dunkerquois annonce les prémices d’enjeux importants: Les collectivités peuvent décider d’appliquer leur propre concession de distribution d’eau, ou de la confier à un prestataire privé au plus offrant. Pour nous, il est important d’assumer son retour en régie publique et le fait d’innover dans la gestion durable de cette ressource tout en affichant une solidarité forte pour laquelle nous demandons la gratuité de l’eau vitale correspondant à 40L/jour/personne. Les enjeux ne s’arrêtent pas seulement là car avec les traités de libre échange TAFTA/TTIP mais surtout à échéance plus proche, le CETA qui devrait être signé entre l’Union Européenne et le Canada est entré dans une phase critique. L’UE a jusqu’à l’automne 2016 au plus tard pour prendre une décision. Nous considérons la mise en œuvre d’un accord commercial comme particulièrement dangereux pour l’autonomie des communes mais surtout pour nos libertés. Avec le CETA, ces garanties d’autonomie pourraient être revues sur bien des axes et pourraient ainsi faire l’objet d’appel à des tribunaux arbitraires pour imposer leurs normes (alimentaires, santé, eau,…). Nous nous opposons fermement à ces accords.

INDAVER INVESTIT SUR LE PORT DE DUNKERQUE

Paradoxal !

Alors que la loi oblige encore les communes à des transfer ts de compétences, comme la promotion touristique par exemple, et que certains souhaiteraient aller encore plus loin en termes de transfert (même si ceux-ci ne sont pas obligatoires), une étude de l’Association des Maires de France révèle l’affection et la confiance des habitants envers leurs communes.

Près de trois Français sur quatre (73%) se disent fortement attachés à leur ville. Les communes sont souvent perçues comme « le dernier lien fort de la capacité d’action publique », et l’étude évoque même une relation de « patrie communale » d’une intensité rare.

A contrario, seulement 12% des Français sont favorables à la disparition des communes au profit d’entités plus larges et intercommunales. L’étude va même plus loin puisqu’elle plébiscite le statu quo pour maintenir les responsabilités à l’échelon municipal.

Fort de ces chiffres édifiants, il nous faut, nous, élus communautaires savoir écouter et entendre les préoccupations fortes de nos concitoyens. Bien évidemment, il nous faut continuer d’œuvrer pour une agglomération forte. Mais, comme le souhaitent les habitants, une latitude importante doit persister pour les communes, qui demeurent plus que jamais l’échelon du quotidien et de la proximité par excellence.

Alors écoutons nos concitoyens, relevons déjà le défi d’améliorer et d’optimiser les compétences existantes comme la voirie ou les ordures ménagères par exemple, afin de réussir le pari de rapprocher la communauté urbaine de ses habitants, avant de penser à explorer des périmètres nouveaux.

Morts pour rester Français.1916-2016 : il y a 100 ans par dizaines de milliers nos compatriotes sont tombés pour notre liberté, notre identité, nos traditions, nos valeurs... pour que la France reste la France. N’oublions jamais notre histoire et nos héros !

Texte non transmis.

Transfert ou non des compétences : savoir écouter les habitants

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE COMMUNAUTAIRE GROUPE SOCIALISTE ET ÉCOLOGISTE COMMUNAUTAIRE

DÉFI BLEU MARINE

ÉLUE NON INSCRITE LITTORAL GAGNANT

D. Bailleul, mail : [email protected]

D. Carême, [email protected]

P. Eymery - M. Fortuit : 17 rue Emmery, 59140 Dunkerque,

www.defi-dunkerquois.com

Claudine Ducellier Groupe des Élus Socialistes et Républicains du Dunkerquois (GRIC)contact : [email protected]

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Plaisance et prestigeConstruit en 1925, le Crested Eagle* n’a pas connu l’existence à laquelle il était prédestiné. Avec ses roues à aube, il est à l’époque le 2e paquebot de plaisance anglais le plus renommé après le prestigieux Royal Ea-gle. Sur la Tamise, il promène les Londoniens, grâce à son mât pivotant et sa cheminée téléscopique qui lui permettent de passer sans encombre sous les ponts. Le 10 mai 1940, au début du 2e conflit mondial, il est réquisitionné pour transporter les enfants de la capitale à la campagne, et les mettre ainsi à l’abri des prévisibles bombardements ennemis. Le 28, il est mobilisé pour venir en aide aux soldats britanniques pris au piège dans la « poche de Dunkerque » et participer à l’Opé-ration Dynamo. Le lendemain, il arrive à La Panne puis accoste sur la jetée est du port de Dunkerque. 600 sol-dats anglais embarquent. Parmi eux, les naufragés du Fenella ayant survécu à l’attaque aérienne allemande deux heures plus tôt.

Embrasement À 18 h, le Crested Eagle quitte la jetée et se dirige vers la route maritime nommée « Y », la plus à l’est et considé-rée jusqu’alors comme la moins risquée pour rejoindre

les côtes d’Angleterre. Empruntant l’étroit chenal entre les bancs de sable, les navires sont les uns derrière les autres. Des cibles faciles sous un ciel découvert. Au large de Malo-les-Bains, le Crested Eagle évite une première bombe. Dans les airs, à bord de son stuka, le jeune pilote allemand Dinort, double record mondial de vol de planeur, a l’embarras du choix. Il jette son dévolu sur le Crested Eagle. Une bombe atteint le pont arrière, puis deux autres font exploser la salle des machines. À l‘intérieur du navire, c’est l’asphyxie, puis l’embrase-ment. Les survivants se jettent dans l’eau noircie par le fioul, sous les tirs incessants qui n’épargneront pas non plus les bateaux qui leur porteront secours. À 18 h 30, l’ensemble du paquebot est en feu sous le regard épou-vanté des soldats alliés qui patientent dans la dune.Le territoire passé aux mains de l’ennemi, l’épave du Crested Eagle s’enfonce dans le sable et dans l’oubli. Dans les années 50 et 60, les carcasses échouées sur le littoral sont découpées au ras du sol. Les métaux récu-pérés sont revendus à des ferrailleurs près des Chantiers de France. Le Crested Eagle n’y échappe pas. Mais avec l’abaissement du niveau du sable, au fil des années, l’épave réapparaît à marée basse, pour la plus grande joie des pêcheurs de moules.

SépultureEn 1996, en creusant autour de l’épave, des chercheurs de métaux font une macabre découverte. Aux côtés de cartouches, d’une boîte d’allumettes et d’une paire de chaussures, ils trouvent des ossements humains, dont le bon état de conservation tient à la présence de fioul. Au début des années 2000, le Zuydcootois Bru-no Pruvost, dont l’enfance fut bercée par les récits de guerre, se met en tête de retrouver l’identité du na-

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Le combat contre l’oubli du

« Crested Eagle »

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*Aigle à crête

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Photo 1 / Le « Crested Eagle » assure les liaisons régulières de plaisance depuis Londres. Photo Bruno PruvostPhoto 2 / L’épave et un soldat allemand pendant l’Occupation. Photo Bruno PruvostPhoto 3 / Visite de l’épave par le CPIE avec Bruno Pruvost lors des marées basses. Photo Bruno PruvostPhoto 4 / Un scaphandrier chargé de renflouer une épave dans le port pour l’entreprise Roubelat. Photo Robert Neuts. Société Roubelat.

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vire avec d’autres passionnés. « On a récupéré d’anciennes photos et des cartes postales, comparé les caractéristiques du Crested Eagle avec celles de l’épave, trouvé des témoi-gnages d’époque et recoupé nos informations avec celles de Belges et d’Anglais », explique celui qui, depuis 2009, anime bénévolement les visites pour le Centre permanent d’initiative pour l’environnement autour de l’épave. Au-jourd’hui, plus aucun doute ne subsiste : cette épave est bien celle du Crested Eagle. En 2015, à l’occasion du 75e anniversaire de l’Opération Dy-namo, une plaque est apposée sur l’épave en présence du prince de Kent. Elle rend hommage aux 300 victimes du navire qui ont péri pulvérisées, asphyxiées, brulées, noyées, mitraillées. Présent ce jour-là, le vétéran de guerre Vic Vi-ner est venu leur rendre hommage. Soixante-quinze ans auparavant, il a vu s’enflammer le Crested Eagle depuis la plage. Sans savoir à l’époque que son frère Albert y trouvait la mort.

« Contrairement à ce qui était indiqué dans notre numéro de mai dans l’article consacré à « l’esprit de Dunkerque », le maréchal en chef du Corps expéditionnaire britannique, qui a rembarqué en mai-juin 1940 durant l’Opération Dynamo, s’appelait John Gort (et non pas Cort). »

Plus de 100 épaves dans le portAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le port de Dunkerque est en ruine. Dans les bassins, les écluses et les chenaux, environ 110 épaves obstruent les voies de navi-gation. Il s’agit des navires coulés lors de l’évacuation de Dunkerque en 1940, bombardés par l’aviation alliée et sabordés par les Allemands à la veille de la Libération. Toutes les ressources locales sont mobilisées pour déga-ger le port. Des passes sont aménagées pour permettre aux bateaux de pêche (alors seule activité portuaire) de naviguer. Les entreprises mobilisées, Pargat et Roubelat entre autres, s’activent malgré le manque d’équipement. Les épaves sont relevées à l’aide de grues ou de flotteurs, parfois les deux. Les plus abîmées sont dégagées au chalumeau ou à l’explo-sif. Pour les autres, les scaphandriers utilisent la technique du renflouement, un art périlleux surtout en présence de mines. Il consiste à étanchéifier des compartiments du navire et les remplir d’air comprimé. Remontées en surface, les épaves sont remorquées pour être remises en état. Printemps 1948, le nouvel avant-port, le chenal, les bassins et les écluses sont enfin libérés.

1925naissance du navire

1940le navire s’enflamme et s’échoue sur la plage

1996découverte des ossements d’un soldat

2015pose d’une plaque commémorativeD

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TOURNAGE « DUNKIRK »/

« Dunkirk » sur les plages du littoral

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Moteur ! Action ! Depuis la fin du mois de mai, Christopher Nolan a posé ses caméras sur le littoral dunkerquois pour y tourner sa superproduction hollywoodienne consacrée à l’Opération Dynamo. Le tournage hors-normes de « Dunkirk » a attiré les regards des curieux et de la presse nationale et internationale et réjoui les commerces et entreprises locales.

Tournant sur le sable ou dans les rues malouines, 1300 figurants ont été re-crutés pour participer, dans des dé-cors réalistes, aux scènes rappelant le rembarquement des 340 000 soldats alliés de mai-juin 1940.

Outre les rues de Malo, la jetée est et les plages de Dunkerque et de Leffrinckoucke ont été les terrains de jeu de Christopher Nolan et de son équipe de 500 acteurs et techniciens. Avec un Kursaal méconnais-sable, métamorphosé en usine !

Ambiance années 40 pour les rues de Malo qui ont retrouvé leur visage d’antan grâce à la magie du cinéma et au savoir-faire de l’équipe du film chargée des décors.

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PASSION LOISIRS /XXXX

Dunkerque Voile s’élance avec une équipe 100 % localeLe 8 juillet, comme annoncé par Bertrand Pacé il y a un an, un équipage 100 % dunkerquois s’alignera au départ du TDFV. Timothée Deplasse, skipper, mènera la barque pendant les trois semaines de navigation et les neuf étapes qui jalonnent la grande boucle. À bord du trimaran Dunkerque Voile, vous retrouverez Arthur Meurisse, 1er barreur, Thibaut Cour, 2e barreur, Clément Meister, Damien Seeten au poste numéro 1, à l’avant, ainsi qu’Anaïs David, qui gardera aussi un œil sur la préparation physique du groupe. Objectif avancé : finir dans le top 3 au classement « jeunes et amateurs ». « Notre équipe sera, avec l’aide de notre entraîneur, en totale autonomie autant sur l’eau qu’à terre, détaille Clément Meister. Nous aurons les rênes de notre destin en main! » Rendez-vous à Nice les 29, 30 et 31 juillet pour l’arrivée.

Vous aimez les sports nautiques, la compétition de haut niveau et le beau spectacle ? Le Tour de France à la Voile va vous ravir ! Et en plus du show sur l’eau, c’est tout un programme d’animations qui vous attend.

L es 8, 9 et 10 juillet, Dunkerque accueille pour la 30e fois le dé-part de la célèbre boucle vélique qui fête son 39e anniversaire

avec une série de nouveautés : départ sous pavillon noir (faux départ élimi-natoire), « super finale » quotidienne (disputée par les 6 meilleurs équipages du jour), prix de la Combativité, classe-ment simplifié... Sans oublier le live ! Chaque jour, de 15 h 30 à 16 h 30, vous pourrez suivre la course de l’intérieur grâce aux caméras embarquées sur les 28 bateaux engagés dans la course au titre. Mais vous pourrez également pro-fiter pleinement du spectacle depuis la zone spectateurs installée dans le sable

où transats, tables et chaises seront à votre disposition.Entre deux régates, n’hésitez pas à faire un tour au paddock, digue des Alliés, et à prendre part aux nombreuses anima-tions proposées par ASO, la CUD et les partenaires du TDFV sur le village, ou-vert de 11 h à 21 h place du Centenaire durant les trois jours : jeux gonflables, accro-voile, plaines de sport, initiation au paddle, création de cerfs-volants, ateliers de nœuds marins, séances de dédicaces, concerts... Enfin, venez faire connaissance avec les équipages lors de la présentation du samedi en fin d’après-midi. La remise des prix aura lieu, quant à elle, le dimanche en soirée.

Tour de France à laVoile : du spectaclesur terre et en mer

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L’équipe pédagogique du parc zoologique vous a concocté de nouveaux ateliers à tester cet été. Au programme: découverte de nos voisines les petites bêtes, comment vivre avec et les protéger.

M ésange noire, belette, phoque veau-marin, rat des moissons, chat fores-tier, chouette chevêche,

rainette verte, musaraignes, petites chauves souris, etc., évoluent dans notre biodiversité locale. Cet été, le parc zoolo-gique vous propose d’en savoir plus sur ces espèces avec lesquelles nous parta-geons notre environnement ! Une série de nouveaux ateliers gratuits auront lieu tous les mardis et jeudis de 14 h à 16 h 30 (les ateliers du matin étant réservés aux centres aérés) entre le 12 juillet et le 26 août (exception faite du 14 juillet) pour les enfants de 4 à 12 ans.Jeux et autres animations préparés par l’équipe d’animation du parc feront de

ces rendez-vous des moments de décou-verte ludiques. Les enfants repartiront en prime avec un calendrier de bonnes pratiques pour aider Dame Nature à pré-server ses petits résidents. Chacun pour-ra également faire part de ses idées et suggestions en les déposant dans une boîte prévue à cet effet et installée à proximité des ateliers. Avant de quitter les lieux, n’hésitez pas à rendre visite aux derniers arrivés du parc animalier : le couple de chouettes de l’Oural, la fe-melle loutre, le bébé renne, les petits paons... Vous saurez tout et bien plus encore en suivant l’actualité du zoo sur le site www.parc-zoologique.fr ou sur sa page Facebook, https://www.face-book.com/zoo.fort.mardyck

Partez à la découverte de la biodiversité locale

Le jeune renne Kittila, né le 3 mai

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PASSION CULTURE /

Exposition intéractive « Qui a refroidi Lemaure ? » •Bibliothèque de Leffrinckoucke : du mercredi 22 au samedi 25 juin. •Bibliothèque de Loon-Plage : du vendredi 1er au dimanche 10 juillet.•Bibliothèque de Petit-Fort-Philippe : du mardi 12 au jeudi 21 juillet.•Centre Aragon de Coudkerque-Branche : du mardi 26 juillet au dimanche 7 août.•Office de tourisme de Leffrinckoucke : du mardi 9 au dimanche 21 août.•Médiathèque de Grande-Synthe : du mardi 23 août au samedi 3 septembre.•Bibliothèque de Dunkerque centre : du mardi 6 au samedi 17 septembre.

Bib’Estiv’ devient cette année l’Été des Balises et vous propose d’explorer le polar. Un genre littéraire qui sera mis à l’honneur à travers l’exposition itinérante de la CUD « Qui a refroidi Lemaure ? » et de nombreuses animations dans les différentes bibliothèques et de leurs sites en plein air. Frissons garantis sur le transat ! Au 26, rue Dampierre, un jeune homme est retrouvé défenestré au petit ma-tin. Parmi les six occupants de l’im-meuble, personne n’a rien vu. Suicide ou meurtre ? Que s’est-il passé ? C’est à

vous de mener l’enquête… L’exposition intéractive « Qui a refroidi Lemaure ? » proposée par la CUD voyagera tout l’été dans les différentes bibliothèques du territoire, ainsi que dans leur site en plein air. C’est l’événement phare de l’Eté des Balises, qui remplace doréna-vant l’opération Bib’Estiv’. Le Learning center de Dunkerque s’as-socie à l’opération. Tout le mois de juillet, des ateliers d’écriture avec la romancière Kerenn Nott, de croquis et de photos, un troc de livres sont ain-si programmés au sein de la Halle aux Sucres. Plus d’infos, sur le site www.halleaux-sucres.com ou sur sa page facebook. Retrouvez l’intégralité du programme de l’Eté des Balises sur le site www.lesbalises.fr

L’opération Dynamo, vue de l’intérieurPlus grosse opération de rembarquement de l’histoire militaire, tournant de la Seconde Guerre mondiale, l’opération Dynamo a été pour les Anglais un succès inattendu. Avec l’ouvrage « Dunkirk Dynamo 1940 », Patrick Oddone, Jean Poirriez et Olivier Vermesch en révèlent des aspects peu connus : le rôle de l’aviation française, les navires et marins belges mobilisés, le destin des soldats français pris dans la nasse, les souffrances des populations civiles… L’ouvrage est en vente dans les librairies locales au prix de 20 €.

Les Balises s’invitent sous le parasol

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D epuis treize ans, le Manifeste rassemble des amateurs de théâtre, novices ou prati-quants confirmés, pour ou-

vrir une parenthèse dans le quotidien, questionner le monde qui nous entoure et faire la part belle à la liberté d’ex-pression. Les 9 et 10 juillet, au Palais du Littoral de Grande-Synthe, spectacles et débats se succéderont. Cette année, la Compagnie des Mers du Nord a invité des artistes du Danemark, de Suède, du Québec, de Tchéquie et de France pour explorer différents mo-des d’expression, de la marionnette à

la danse en passant par le conte. Avec Poutine fait du ski, le metteur en scène tchèque Divadlo Lisen s’attaque à la po-litique russe. Le plateau prendra place sous une tente militaire peuplée d’une myriade de marionnettes, contant cha-cune d’entre-elles des récits de vie dans le contexte politique de la Russie d’au-jourd’hui. La question du genre, sujet de crispa-tion et objet de division dans la société actuelle, sera aussi abordée. Avec The Womanhouse, de la compagnie danoise Himherandit, quatre athlètes se trans-forment au fil du spectacle, ébranlent les

idées toutes faites et questionnent notre rapport au corps. Vous pourrez pour-suivre la réflexion lors d’un débat animé par Coline Merlo du journal « Cassandre » et Gilles Jacinto, artiste performer.

Le Manifeste – 9 et 10 juillet au Palais du Littoral de Grande-Synthe.Spectacles, débats, repas, restitutions des ateliers, rencontres avec les artistes, exposition, concert, bibliothèque. Tout le programme sur : www.lemanifeste.com. À noter : il est encore possible de s’inscrire à certains ateliers (du 2 au 11 juillet). Tél. 03 28 21 02 66

Le 9 et 10 juillet, explorez le théâtre sous toutes ses formes en présence d’artistes qui interrogent le monde dans lequel nous vivons. Deux jours de spectacles et de débats au service de la liberté d’expression.

Manifeste, le théâtre plus motivé que jamais

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AGENDA

17 JUIN

Cinéma/AudiovisuelLes 43 Tours du Studio : « Pulp, A Film About Life, Death and Supermarkets »Studio 43 à Dunkerque | 20 h 30 | 6, 50 € / 4 € / 4, 80€ Projection du documentaire de Florian Habicht qui retrace le dernier concert du groupe de rock anglais, suivie d’une intervention de Bertrand Dupouy, musicologue.

17 & 18 JUIN

SpectacleLes p’tites lectures du soir Médiathèque Marcel Pagnol à Loon-Plage | 20 h | GRATUITL’atelier théâtre de la ville de Loon-Plage encadrée par la Cie DuCaBo vous plonge au cœur de la Biodiversité en paroles et en images à travers les magnifiques photos de Yann Arthus-Bertrand.

19 JUIN

Rencontre/ConférencePerformance contéeFerme de Léon Duban, chemin de Saint-Georges à Bourbourg | 15 h 30 | GRATUITLes conteuses de Biz et Brouill’Art, aiment brouiller les histoires ! Et quand il y a de la bisbrouille, des bafouilles et des embrouilles, c’est encore plus drôle !

23 JUIN

Concert/MusiqueConcert Tradilooon Médiathèque Marcel Pagnol à Loon-Plage | 18 h30 l GRATUIT Concert de musique traditionnelle, joué par des violons de l’École de musique de Loon-Plage. Si vous avez envie de danser, c’est le répertoire et le lieu idéal !

23 JUIN

SpectacleBlue Lake Ballet (USA) Scène Vauban à Gravelines | 19 h | GRATUIT Le corps de ballet du Blue Lake (Michigan, USA) vous propose une représentation exceptionnelle de son répertoire classique, contemporain et moderne.

24 JUIN

Cinéma/Audiovisuel Leçon de cinéma : « Le Prestige » de Christopher Nolan Studio 43 à Dunkerque | 20 h 30 | 6, 50 €, 4 €, 4, 80 €Après la projection du Prestige de Christopher Nolan, Thierry Cormier, intervenant cinéma, reviendra sur l’univers du réalisateur.

24 JUIN

Concert/MusiqueLénine Renaud Musée Portuaire de Dunkerque | 14 h 30 | GRATUITCe qu’il y a de magique avec les chansons de Lénine Renaud c’est qu’elles ont la force de parler à tous, quel que soit l’âge ou le parcours de nos destinés personnelles. Fédératrices et profondément humaines, elles plaisent aux petits comme aux grands !

ZOOM SUR...

HERBES FOLLES ET MAUVAISES GRAINES Vraie chanson, fausse conférence, il est temps de changer notre vision et de faire la révolution au potager… ou ailleurs ! La Halle aux Sucres vous invite à un week-end chantant, botanique et insurrectionnel. Vous y croiserez trois garçons de café qui servent a cappella des chansons françaises et des musiques de film à la demande. Exposition, conférence, visite-thé et performance artistique se succèderont au fil de ces deux jours un peu particuliers.

Le 18 juin de 10 h à 19 h, le 19 juin de 14 h à 19 h. Gratuit. 03.28.64.60.49 - https://www.facebook.com/halleauxsucres/

Luci

le C

artr

eau

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25 JUIN

Evénement Passe ton LAAC d’abord ! LAAC à Dunkerque | 15 h | GRATUIT Vous êtes convoqués à 15 h pour passer votre épreuve de philosophie ! Planchez pendant 2 h et participez à une correction collective orchestrée par Joël Ganault, philosophe, professeur à l’université du littoral Côte d’Opale-Dunkerque.

DU 11 AU 13 JUILLET

Stage (8/ 10 ans)Initiation illustration bestiaire encadré par Hélène Vandenbussche Centre Artistique et Culturel François-Mitterrand à Gravelines | de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h | 8 € L’enfant réalisera un bestiaire d’animaux fantastiques venus de tous les continents, tout en combattant l’ordinaire avec l’apprentissage de techniques mixtes.

13 JUILLET

RencontreCafé-tricot Bibliothèque des sables | 14 h | GRATUIT Installez-vous face à la mer avec votre ouvrage et vos aiguilles. L’occasion de se rencontrer entre tricot addicts et de s’échanger des petits trucs. Les bibliothécaires se chargent de vous maintenir bien hydratés.

14 JUILLET

Concert/MusiqueMix & Thé Fort de Petite-Synthe à Dunkerque | de 12 h à 20 h | GRATUIT Comme chaque année, l’association Electro Libre vous propose Mix & Thé, un après-midi convivial où vous pourrez écoutez, au soleil, des mixes d’artistes de musique électronique tout en dégustant un délicieux thé en provenance du vent des thés.

JUSQU’AU21 JUILLET

Exposition Petites ailes Théâtre La Licorne à Dunkerque | mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 15 h à 18 h | GRATUIT Découvrez la magnifique exposition de Fred Parison. Ce plasticien et constructeur de machines à rêver propose un univers merveilleux et subtil où les objets sont fait de feuilles mortes et de brindilles. Une délicate installation mécanique de petites machines-jouets...

12 & 13 JUILLET

StageRelax ! LAAC à Dunkerque | de 14 h 30 à 16 h 30 | 3 € l GRATUIT L’enfant réalisera un bestiaire d’animaux fantastiques venus de tous les continents, tout en combattant l’ordinaire avec l’apprentissage de techniques mixtes.

1ER JUILLET

Concert/ Musique Orchestre National de Lille Salle Coluche, rue des Manoirs à Loon-Plage | 20 h | 8 €, 4 € Pour débuter l’été, embarquez avec nous pour un tour des Espagne… La quintessence absolue de la musique espagnole, partition d’un ballet de 1919 aux décors signés par Picasso.

ZOOM SUR...

MON INOUÏE SYMPHONIE Concerts, performances, recherches artistiques, le festival Mon Inouïe Symphonie organisé par Fructôse au Môle 1 questionne la démocratie, le devenir collectif dans la cité. Des jeunes artistes s’exprimant sur des formats très novateurs, des pionniers comme le collectif tchèque Uz Jsme Doma, le compositeur Pierre Bastien ou encore le poète Jean-Marie Gleize, devenus cultes dans le champ de la musique et de la poésie expérimentale feront de cette 14e édition un succès.

Du 1er au 3 juillet. www.fructosefructose.fr / www.facebook.com/fructosedunkerque

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Profitez des 15 nouvellesstations dk’vélo