lame de fond n 1

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richesse a cet aspect de notre passion, balayant a tous jamais l’image du touriste-biscotte qui colle toujours au néoprene de ces passionnés du pain souple, des courses de paddle-board pour conjurer les périodes de flat de l’été. Et, une fois pour toutes, le mythe de la lame de fond tapie et balayant l’ignorant, serait à tout jamais oublié. Laissant place aux pratiquant et usagers de la cote, notre Côte Sauvage, à la connaissance d’une nature pleines des dangers mais aussi pleine de charmes. Pour que plus jamais on ne se voile la face par des explications mys- tiques et fumeuses. The Race Voyage Compét Billet d’humeur MNS Brèves 10 ans..... 10 années de pollutions, de localisme, de foule au peak, d’em- brouilles politico-cloche- merliques, de rivalités, de plans foirés, de sessions ratées.. Que retiendrons nous de ces 10 ans ? On retiendra plus volon- tiers ces sessions inoubliables toujours meilleures les unes que les autres, ces ins- tants magiques de partage et de fraterni- té, ces soirées de folies, ces duels inou- bliables en compéti- tion, ces passionnés qui années après années apportent plus de richesse et de passion au surf breton, a ce club et donc a tous. En 2001, le Breiz Surfing aura 10 ans d’existence. Alors réflechissons sur les 10 prochaines années a ce que pourrait devenir le surf tel que nous le connaissons. Il pourrait y avoir des nouveaux trips inoubliables, tel celui que nous avons fait a Belle-Île en Septembre dernier, des nou- velles génération de bodyboar- ders hors pair apportant plus de Breiz Surfing Association B.P. 27 56340 Plouharnel Tél.: 06 82 51 49 17 http://www.bretagnenet.com/bsurfing – E-mail : [email protected] N°10 Automne 2000 La gazette gratos de la Breiz Surfing A s s o c i a t i o n L a m e d e F o n d Lame de fond : definit généralement une onde longue caractérisée souvent par les ravages qu'elle provoque en abordant les cotes. La grande encyclopedie Alpha de la Mer , 1972-1973. Et c’est ce que relate ce tout nouveau numéro de Lame de Fond, qui n’est quand on y reflechit qu’une vague parfaite, un plan d’eau glassy née de l’equation parfaite entre houles atlan- tiques, courants et fond marins. Que cette vague déferle toujours et soit préser- vé de la bêtise et l’ignorance des hommes, de leur car- gos pourris, de leur soif d’exploiter la mer et le littoral comme une simple marchan- dise. Fabrice P. 2 P. 4 P. 6 P. 8 P. 10 P. 11 Breizh Searchin’ SOMMAIRE

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Magazine de la Breiz Surfing Asssociation collector !

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Page 1: Lame de fond N   1

richesse a cet aspect de notrepassion, balayant a tous jamaisl’image du touriste-biscotte quicolle toujours au néoprene de

ces passionnés du pain souple,des courses de paddle-boardpour conjurer les périodes deflat de l’été.

Et, une fois pour toutes, lemythe de la lame de fond tapieet balayant l’ignorant, serait àtout jamais oublié. Laissantplace aux pratiquant et usagersde la cote, notre Côte Sauvage,à la connaissance d’une naturepleines des dangers mais aussipleine de charmes. Pour queplus jamais on ne se voile laface par des explications mys-tiques et fumeuses.

The Race

Voyage

Compét

Billet d’humeur

MNS

Brèves

10 ans..... 10 années depollutions, de localisme,de foule au peak, d’em-b rouilles politico-cloche-merliques, derivalités, deplans foirés, desessions ratées..

Que retiendrons nousde ces 10 ans ? Onretiendra plus volon-tiers ces sessionsinoubliables toujoursmeilleures les unesque les autres, ces ins-tants magiques departage et de fraterni-té, ces soirées defolies, ces duels inou-bliables en compéti-tion, ces passionnés qui annéesaprès années apportent plus derichesse et de passion au surfbreton, a ce club et donc a tous.En 2001, le Breiz Surfing aura10 ans d’existence.

Alors réflechissons sur les10 prochaines années a ce quepourrait devenir le surf tel quenous le connaissons. Il pourraity avoir des nouveaux tripsinoubliables, tel celui que nousavons fait a Belle-Île enSeptembre dernier, des nou-velles génération de bodyboar-ders hors pair apportant plus de

Breiz Surfing Association B.P. 27 56340 Plouharnel Tél.: 06 82 51 49 17http://www.bretagnenet.com/bsurfing – E-mail : [email protected]

N°10 Automne 2000

L a g a z e t t e g r a t o s d e l a B r e i z S u r f i n g A s s o c i a t i o n

L a m e d e F o n dLame de fond : definit généralement une onde longue caractérisée souvent par les ravagesqu'elle provoque en abordant les cotes.

La grande encyclopedie Alpha de la Mer, 1972-1973.

Et c’est ce que relate ce toutnouveau numéro de Lame deFond, qui n’est quand on y

reflechit qu’unevague parfaite, unplan d’eau glassy néede l’equation parfaiteentre houles atlan-tiques, courants etfond marins. Quecette vague déferletoujours et soit préser-vé de la bêtise etl’ignorance deshommes, de leur car-gos pourris, de leursoif d’exploiter la meret le littoral commeune simple marchan-dise.

Fabrice

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Breizh Searchin’

S O M M A I R E

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Alors que l'été se faisait désespérement vide coté vague, quelques membres du BSA discutaient

sur la mailing-list de la "Catalina Classic", la fameuse et très éprouvante course de rame de 40 kmsqui se déroule chaque année en Californie. Tout naturellent, l'idée d'organiser une course de rameà Quiberon a emergé. La date était fixé au samedi 5 aout, et l'esprit de cette première édition étaittenait plus de la sympathique balade amicale que d'une compétition acharnée...

Le parcours consistait à rejoindre la rame de Sainte Barbedepuis la plage de Kerminihy, soit un distance d'un peu plus de 7 km.Une fois tout le monde réuni à Sainte Barbe, le convoi part vers lepoint de départ : la roche seche. Tout le monde s'équipe, certains cou-rageux privilégient la performance de rame en partant en maillot(Mathieu Belbeoc’h, Fafa), les autres en intégrale 3/2 et shorty... Anoter le killer look "desert storm" de Pénélope, avec son bushhat seslunettes de glacier ;-). Les engins sont assez variés : bic, mini-malibu,9', bodyboard, et... et... Tom qui a fait très fort en alignant au départ unénorme flotteur de planchawal début des annnées 80 (on se demandecomment son AX ne s'est pas envolé avec ca sur le toi), de l'ordre de

4m de long par 70cm de large!!!

Tout le monde se retrouve au blockhaus de Kerminihy, où quelques indications sommaires surle parcours sont données. Puis c'est le départ groupé dans la joie et la bonne humeur.

Durant le contournement de la roche seche, tout le monde est resté assez groupé... PuisMathieu B. et Tom commencent à accelerer unpeu et choisissent de contourner plus au large lapointe sud de la roche seche. En voulant fairele malin,Yann et moi puis tous les autres ten-tont de passer au dessous de la pointe ce quisemble faisable vu la marée... On se trouverapidement quasi echoué sur les moules et pra-tiquement tout le monde se coupe les mains etles pieds en franchissant l'obstacle... Résultat 5min de perdues...

Arrivé de l'autre coté, on apercoit auloinnnnnn Tom et Mathieu qui ont au moins200m d'avance! On longe la plage de Kerouirec

De gauche à droite : Thomas "Tommy Topgun" Fleitour, Mathieu Belbeoc'h,Marc "Pop" Poppleton (premier plan), Fabrice "Fafa" Beauvir, Yann Couderc,Alex "@lex" Megret, Antoine "Tony" Raio, ?, Pénélope Megret (premier plan),Jérome "Jéjé" Amouraben, Stéphanie (premier plan), Christelle, Pierre Laurent "PL"Constantin, Paul Couderc.

Le trajet(vue d’avion)

The Race

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avec PL, Alex, Yann et moi. Petit à petit, je me retrouve seulavec Yann... On passe la pointe d'Erdeven (Kerhilio), on nevoit même plus Mathieu et Tom qui nous ont complètementlargué... Il y a des flysurfers qui marchent bien et qui pas-sent à coté de nous. Derrière, ca suit tranquillement...

Encore un dernier effort puis c'est finalement l'arrivée àSainte Barbe. Yann l'a joué plus fin que moi en se rappro-chant plus tot du bord où il exploite la houle pour aller unpeu plus vite et il arrive avant moi... Au bord, Tom et

Mathieu sont arrivés depuis longtemps : 15min avant nous. Puis ensuitearrivent petit à petit lesautres, je ne sais plus dans quel ordre exactement mais ca devait être approximativement :Antoine, Alex, Marc "Pop", PL, ...

A noter la très bonne performance des filles (bodyboarder) qui avec peu d'expérience derame en surf ont terminé la course.

Ensuite, après avoir été recupérer les véhicules laissés à la roche seche, petit apéro improvi-sé sur le parking de Sainte-Barbe. Suivi d'une pizzeria à Carnac-plage (à noter, Jérome est telle-ment mort qu'il s'endort dans mon van pendant le trajet jusqu'à Carnac), puis d'une balade dansCarnac by night façon visite d'un zoo, où l'on s'arrete devant chaque bar pour constater aprèsobservation de la faune locale que "non, on ne peut quand mêmepas aller là ;-)) !"

Paul

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Le tisheurte de la

Breizh Surfing Association

est dispo !!!

80 balles (+ 20 f de port) only

sans port chez Henri, à la Clef ou si vous êtes membres

Pour le recevoir envoyez nous un chèque à BSA, BP 27 56340 Plouharnel

The girls team

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Le week-end du 24-25 septembre dernier, la BzhSA a emmené ses membres à la découverte des spots d’une jolie voisine : Belle-Île. Petit récit de deux (trop courtes) journées !

Voyages

Cela faisait un moment que celatrottait dans la tête de certains membresde la Breiz Surfing Association: organi-ser un petit trip pour permettre à sesmembres de se rencontrer et bien sûr desurfer ensemble.

Pour une première fois et vou-lant une organisation simple, nousavons jeté notre dévolu sur Belle-Île. Aquelques encablures ne nos homespot,elle est facilement accessible et incon-nue pour la plupart d’entre nous. Etpuis quoi de plus exotique qu’une île ?

L’opération s’avérasomme toute assez simple :louer un camion pour trans-porter humains et matos entrele port, le spot et le camp,trouver un camping non loindu spot. Chacun paierait lebateau en tant que piéton etamènera it sa bouffe . To u tétait bien ficelé avec, commeà chaque fois, l’éternelleangoisse : eskiauradlahoule ?

Ainsi après courrierset coups de fil, nous noussommes retrouvés à unevingtaine plus deux mas-cottes, Haïle et Extra, chiensde leur état, à l’embarcadère pourBelle-Île. Avec nous une équipe de lachaîne câblée I-TV qui était là pourfaire le portrait de l’un de nous. Les tri-pers déposaient boards - du porte-avionde 12’ d’Henri au body de Pop - ettentes dans le camion de loc’. À heuredite le camion & la joyeuse bande àpieds montèrent dans le bateau. Lebeau temps et le week-end avaient rem-pli le bateau à ras bord. Toujours suivispar la caméra, chacun trouve une placeet là, plus question de bouger tant lemonde se presse. A peine sortis du portde Quiberon, nous eûmes une visionrassurante pour le we : de belles etlongues dorsales glissa ient sous lacoque du ferry. Promesses de bellesvagues sur l’île si le vent voulait resteraussi calme.

Débarqués sur le caillou, au piedde la citadelle, l’organisation de notrecher président a fait merveille : pendant

que certa ins f ilent au camping deKernest vider le camion, les autres l’at-tendent en flânant ou en faisant descourses. Notre camp sera le campingmunicipal de Kernest, non loin du spot.On nous donne des emplacements prèsde l’entrée. De toute façon, le campingest vide. Enfin, pas vraiment ! On nousa collé des places prés de latente d’unpetit couple. Il avait le camp pour euxseuls et on installe six tentes à côtéd’eux. Désolé ! Le temps d’installerquelques-unes des tentes et Fabricerevient avec le reste du groupe. Henri etson clan ont opté pour un bungalow.

Devant le ciel magnifique et levent qui semblait être off-shore, lessens commençaient s’échauffer. « Onva à l’eau !!! » tel était le leitmotivautour des campements. « OK, OK, ony va ! » Il faut prendre la camionnettepour aller sur le spot. Mais notresystè-me de transport est bien rodé : lesboards d’abord, les humains ensuite ...et les chiens bien sûr.

A peine arrivés, les planches etcombars sont débarquées. Fabrice et lacamionnette s’en vont chercher le grou-pe. Pendant ce temps, nous allons chec-ker les conditions du haut de la falaise.De loin on distingue une eau bien bleueet des mousses qui présagent de bonnesvagues. L’excitation est à son comblequand apparaît la petite baie : le ventdresse une longue chevelure sur desjolies vagues frisant un bon mètre.

Le spot se trouve entre deux

falaises. Il y a un peak sur la gauche quipart de rochers massifs couverts demoules et d’algues et qui déroule sonépaule jusqu’au milieu de la baie. Àdroite le long de la falaise qui rappelleun peu celle de Port-Blanc en plusraide, il y a une petite droite qui pète detemps à autre. Bref les conditions ontidéales. Même si on aurait aimé un peuplus de taille ( OK, OK on ne va pas seplaindre ! ! !). À peine la camionnettede retour, chacun prend son matos etdescend sur la plage. Ce chemin à desrelents de découverte du Cap Saint-Francis - « Pour le BzhSA, c’est vrai-

ment le pied ! ». En un clind’œil, nous sommes changés et àla flotte. Pour aller au peak, il ya deux solutions : le chenal dedroite le long de la falaise etcelui de gauche qui s’achève enzigzag entre les blocs. Désolépour les locaux qui profitent déjàdes conditions ! Vingt sur le spotavec certains bons surfers ! ! ! Ilssont verts mais restent sympas.Sur un spot si étroit, ça saturevite.

La session sera très cool : bellesvagues, vent off-shore , soleil,eau encore chaude e t aucune

prise de tête. Chacun selon son niveaua son lot. Le pied ! Comme d’hab’, leslongboards sont à la fête. Henri avecson 12’, Maël, Loïc et Eric shootent àtous va. Les shortboarders quand à euxne se laissent pas compter. Julien tou-jours au peak score à chaque coupcomme son pote Marc. Stéphane Thaï,le seul qui ne ride pas une No Brand,enquille vague sur vague. Notre girlteam, Stéphanie et Marianne, se défendbien au milieu de ces machos.Marianne ( n°3 de Bretagne ) quandmême, qui devrait être aidée par NoBrand déploie tout son surf pourimpressionner Henri. La plupart desriders se concentrent sur le peak degauche. Il part des rochers, vers lecentre de la baie et parfois connecteavec le shore-break. Ceux qui squattentle peak avec des take-off limite scot-chent ceux qui attendent sur l’épaule.

La vague est assez curieuse, elleapparaît au dernier moment, se dresse

L’Isle aux Trésors

Le spot au matin du samedi

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assez longtemps avant de briser. Unelongue épaule qui garde sa puissanceest assez rare. Il faut partir vite et géné-rer de la vitesse pour en tirer du jussinon ... Un body aura quand mêmedroit à un beau barrel avant de se faireexploser mais les tubes sont rares. Surla plage, l’équipe de TV shoote sansarrêt. Marc et Tom, bientôt rejoints parPL, préfèrent se concentrer sur la droi-te qui longe la falaise jusqu’au chenal.La marée ayant un peu baissée, ellecreuse bien. L’après-midi tire à sa fin.La faim pousse nos animaux à sortirpeu à peu de l’eau.

Temps de pause pour manger etrépondre à quelque question pour latélé (« Souriez vous êtes filmé ! »). Lescombars sont mises à sécher sur lesrochers, occasion de remarquer la pré-sence du mazout — Le week-end sui-vant notre venue l’Île subira d’ailleursun nouvel assaut de cette m... —. Lamarée descend encore. Certains rassa-siés retournent à la baille prendrequelques vagues. Mais la fatigue com-mence à se faire vraiment sentir. Il fautprofiter des derniers jours d’allure esti-vale sous le soleil et dans l’eau chaude.Fabrice sur une vague verra un log-board lui couper la route. Avant de tom-ber, il aperçoit la tête de Stéphanie quisort de l’eau devant sa board. « Ben,Stéph kestufait ? » Et pan ! un coup de9’ en épox sur le front ! Heureusementplus de peur que de mal même si Stéphl’a senti passer.

Fin d’après-midi, tout le monderentre au camp. On organise un détourvers le supermarché. Histoire de seremplir la panse après cette journéeagitée. Les courses faites, chacunvaque à ses occupations : rinçage descombars, récit des vagues de la journéeou encore sieste. Pour le dîner rdv aubungalow No Brand a une grande tableun four qui va servir à faire tourner des

Après une bonne heure et demie depataugeage, les gars sortent un à un. Toutd’un coup Henri remarque une boardseule qui revient vers le bord. « Un leashde moins ! ». C’est la planche du club,Tom rentre donc à la nage au milieu despaquets de mousse. En fait c’est le plugqui a cédé. Henri se fait charrier. Maisc’est un ancien modèle de plug. Il en achangé depuis précise-t-il. La tension duleash a tordu l’axe sur lequel est fixé lebout et il s’est arraché. Ce qui veut quandmême dire que ces vagues ont de lapêche.

Au début de l’après-midi, sous unciel menaçant, Fabrice fait le rappel de latroupe. Il faut ranger le camp se préparerpour être à l’heure à l’embarcadère. Alorson retourne au camp pour plier le matos.A l’heure dite, vers 16h30, après avoir unpeu poireauté sur le port, on embarquedirection le continent. Dans le bateausous le soleil qui s’est enfin levé, tout lemonde comate un peu. Mais c’est heu-reux de ce week-end que nous toucheronsterre à Quiberon contents.

Cette petite balade aura été un suc-cès : des vagues, du soleil, un spot décou-vert pour certains. Le BzhSA a rempli sonpari celui de faire surfer ensemble dessurfers de tous les niveaux, de faireconnaissance entre nous, gage de sessionsplus cool sur nos homespots. Et puis cetteexpérience nous a donné des idées pourde futurs trips ! Alors le prochain ? LesLandes ? Euskadi ? Les Canaries ? Hawaï? ...

pizzas. La nuit est rapide-ment tombée autour de latable. On décide d’aller sepieute r pensant qu’il estminuit passé. Un coup d’œilaux montres indique en fait22h à peine. Et oui, les jour-nées raccourc issent. Breftous crevés, on se traîne jus-qu’à nos tentes et chacunplonge dans le sommeil.

Pendant la nuit, le tempsvire à la pluie. Ah ! le doux

réveil par les gouttes qui tapentsur la toile ! Dans ces conditions diffici-le au matin de quitter le chaud sac decouchage. Mais bon, l’envie de semettre à l’eau une dernière fois, astico-te les plus réticents (hein Tom !). Uncafé et l’on sort de léthargie. PL remplitun pot de fromage blanc de muesli ets’en avale la moitié. « C’est bon pourl’énergie, les céréales ! » Peut-être maisles autres n’ont pas l’air franchementmotivé.

Le temps est changeant. Lesnuages filent entre des pans de ciel gris.Et le vent n’a plus l’air off-shore. Ontrace sur le spot. L’horizon est barréd’un grain qui tombera dru à peine lescombars enfilées. Sur le spot, il y a deslignes assez massives. Mais foin del’eau bleue et de l’off-shore. La barreest immonde avec du jus et des peaksmal définis. Des vraies conditions desurf breton. Certains n’iront pas à l’eaudevant les conditions. D’autres vrai-ment motivés s’y jetent. PL et Mariannechoisissent la mauvaise option : droitdevant et canards. Julien, Stéphanie,Maël puis Tom et Eric opteront évidem-ment pour le chenal. Et Julien sera lepremier au large à la grande surprise dePL qui en a bavé pour faire dixmètres, une mousse, cinqmètres en moins, etc... Lesvagues sont massives et grises.Très belles mais clapoteuses etavec des peaks qui changent.Heureusement qu’il y a de lataille. Thomas armé de laboard du club shootera la pre-mière vague, un solide paquets’écrasant en droite au ras desrochers. Julien et Stéphaneshootent très à l’aise, toutcomme Eric et Maël. Marc «Pop » ira tâter du rocher : untake-off et tout droit sur lecaillou. Le temps d’y mettreboard et palmes pour amortir, il est scot-ché dessus. Bon appétit !

Belle courbe deJulien le dimanche

Grand merci au loueur de camion ECO, au camping muni-cipal de Kernest, à Neptune et Eole et surtout à Mr Prez

pour son boulot d’organisation et sa présence !

Eric en nose à Donnant

Page 6: Lame de fond N   1

Matthieu en LB et pour le jeune BB (dont j'ai oublié le nom, mea culpa!). Le premier s'est fait sortir aux éli-minatoires et n'a pas réussi le repéchage (because que sa planche n'était pas terrible pour marcher, ce qui est unpeu handicapant en LB). Et en BB, le second s'est fait sortir dès sa première série, où il avait quand même 3finalistes! Il a d'ailleurs été impressionné du niveau des types qui multipliaient les figures.Pour moi, pas de problèmes particuliers, deuxième de ma série derrière Stéphane James, j'ai juste eu la ma vaisesurprise de devoir disputer une demi-finale apparu on ne sait où: On était 10 en LB, 2 séries de 5, donc logi-quement c'était les demi-finales, mais en fait, avec les 6 derniers, il y a eu 2 séries de rattrapage, les premierspassants en demi-finale. A noter la réussite de Julien (du BSA) qui rattrape donc les demi-finale ainsi qu'un

Dans la Breiz Surfing Association, on trouve aussi des compétiteurs (quelle idée vraiment !!!). Et c’est Ronanqui s’y colle pour nous faire un topo sur la première épreuve de la Coupe du Morbihan qui a eu lieu le 25septembre à Guidel.Vas-y Ronan, on t’écoute.

Le dimanche, Antoine (Raio, ndlr) passe me prendre pour aller à la première épreuve de la Coupe duMorbihan, plage du Loc'h. On y retrouve deux autres longboardeurs du club et un jeune bodyboardeur, adhérentrécent qui vient de la cote nord. Les vagues étaient potables, avec jusqu'à un mètre aux séries, le vent on-shore pas

Page 5

Une épreuve de la Coupe du Morbihan vuede l’intérieur

trop génant, tout comme le clapot. Ces derniersse sont renforcés en cours de journée, ce quia donné des conditions quand mêmeassez pourries pour les finales. Enfin,quand je dis pour les finales, ça veutdire les finales, sauf celle de long-board, qui a eu lieu tôt dans l'am,car Gwen était pressé: on l'atten-dait à Bordeaux pour partir avecd'autres français pour les cham-pionnats du monde de LB auBrésil.

Donc des conditions passuperbes, mais larg e m e n texploitables. Pour les trois

autres breizhsurfeurs, c'était la première compéti-tion, qui a d'a illeurs tourné court pour

Compét’

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Page 5

jeune de 16 ans, ex BBeur, que j'avais croisé aux crevettes, etqui ne LBque depuis 6 mois.

Bref, je me retrouve en demi avec Gwen et le teen, autantdire qu'on était deux pour une place, la première étant un peuinatteignable. Julien se retrouve donc avec Stéphane et unWSAste rodé à la compèt.

Julien réussi des vagues bien longues avec quelques figures,ce qui lui permet d'accéder à la finale; de mon coté ça marchepas trop mal et j'y vais aussi. En finale, ce sont donc 2 membresdu BSA (je me suis dis qu'on était bon pour l'exclusion!! ;^)))qui se retrouvent face à deux routards du WSA (enfin si l'on

peut dire! C'était plus Gwen contre Stéph et moi contre Julien ;^). Finale sympa, avec des vagues très cor-rectes, une bonne ambiance à l'eau (un peu de tension quand même: Gwen était à la bourre pour partir, maisStéph voulait remporter l'épreuve, donc un peu chaud; et pis aussi que je n'étais pas disposé non plus à mefaire bouffer par Julien! ;^) Au final, Gwen finit devant Stéph, celui-ci contestant le résultat, je suis ensuite, avec Julien qui termine qua-trième, ce qui est fort honorable pour une première compèt!!

Ensuite, Julien, Antoine et moi nous mettons à l'eau, histoire de profiter un peu de la houle et d'attendreque les autres séries passent. Mais le vent s'est renforcé, c'est un peu plus galère. Julien prend quand même unpaquet de vagues, et là, je fait un peu pâle figure!! ;^)) Bref après une heure (?) dans l'eau, on ressort pour lesfinales, où certaines cartonnent grave!!

Et on termine dans un shop vers Lorient avec remise des lots et buffet mondain!

Ronan, commentateur parti-prenant!

Résulats Longboards

CL Prénom Nom Club Points

1 Gwen Cristien WSA 1000

2 Stéphane James WSA 860

3 Ronan Arhuro BSA 740

4 Julien Pelletey BSA 640

5 G. Le Blanc ? 510

6 Frédéric Le Leannec WSA 510

7 Hervé Dubrulle WSA 400

8 P.-Yves Fravallo WSA 300

9 Matthieu Keroullé BSA 300

Bravo aussi à

Augustin Plesse

qui termine 10ème enBodyboard

le seul à s’opposer à l’omni-présence du WSA

Page 8: Lame de fond N   1

H u m e u r s

L’homme a de tous temps été désireux d’asseoir son pouvoir sur le monde. Lapuissance des vagues comme celle des chevaux l’a toujours attiré irrépressiblement.C’est comme ça. Dompter, maîtriser, prendre du plaisir.

Au début il y eut le bodysurf et très certainement beaucoup de noyés dans lesvagues de Polynésie, du Pérou ou des Landes. Puis, naturellement, piqué au vif, l’hom-me voulut montrer aux éléments qui était le patron, nom de dieu. Il prit une planchepour s’aider et lutta afin de se mettre debout et chevaucher les déferlantes commel’homme qu’il était... Ce qu’au fil des siècles il finit par maîtriser parfaitement : sportdes rois à Hawaii, des marginaux en Californie puis des hippies en France dans les 60’s,le surf s’est depuis répandu et banalisé sur toutes les plages du monde où on trouve desvagues, même en Bretagne, c’est vous dire l’ampleur du succès.

Il y a une trentaine d’années, à Oahu, Hawaii, Tom Morey réinvente l’antiquePaïpo (simple planche en bois permettant de prendre les vagues allongé - un cousinlointain fait de roseaux existe aussi en Amérique Latine) en le shapant à base de mous-se polyéthylène lui conférant ainsi une certaine flexibilité. Morey lui ajoute des railsadaptés, un template passe partout, et armé de palmes ses premiers essais dans lesvagues hawaiiennes furent concluants bien au delà de ses espérances! Son invention,ultérieurement baptisée «bodyboard», permit d’améliorer considérablement les capaci-tés de glisse du Païpo et connut un succès commercial immédiat. La croissance dunombre de bodyboarders fut par la suite exponentielle sur les plages du monde entier,et, en France comme ailleurs, la fin des années 80 vit l’arrivée massive de bodyboar-ders sur les spots autrefois réservés aux (rares) surfers.

La Bretagne comme le Sud Ouest connut ce phénomène et rapidement on put trou-ver des palettes de B-Max dans les linéaires des Leclerc. Facilité d’accès, sécurité grâceaux palmes, plaisir instantané : il n’en fallait pas plus pour attirer une foule hétéroclitequi s’élança bientôt à l’assaut des vagues armée de ces bouts de mousse, «biscottes» ou«sachets de thé» sous les regards atterrés des stand ups qui commencèrent à se sentirmenacés.

De la simple glisse ludique dans leshore break «take-off - b o î t e - je crache-du-sable-et-je-repars», le bodyboard s’enrichitrapidement d’un maximum de technicité. Lecentre de gravité bas et le contrôle du torse etdes bras sur la planche permettent de réaliserdes tubes très profonds (voire des «foam ballrides»), puis de se servir de la lèvre pour réa-liser des airs, des rollos, des inverts, ARS,

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E.S.B.Encéphalite Spongiforme Bodyboardeuse

Maladie contagieuse qui attaque le cerveau denos amis palmipèdes transformant celui-ci en unbeau morceau de bodyboard jaune biscotte. Lamaladie nerveuse les pousse à se jeter dans desshore-breaks baveux, sableux sans refléchir.

Le mode de transmission de ce virus et son effetà long terme sont inconnus à ce jour.

ailleurs. A l’inverse, la Côte Sauvage à 2m avec du sabledans le barrel ou un reef radical offriront un terrain de jeuidéal aux passionnés. N’oublions pas que la Bretagne et ladiversité de ses vagues (beach breaks, shore breaks, reefsde toutes sortes, points...) ont créé une génération montan-te très douée, il n’y a qu’à voir les résultats nationaux debodyboarders comme Alan et Maël L’Helgouach ou leniveau d’un type comme Roucass pour s’en convaincre; etje peux vous dire que ça pousse derrière à St Brieuc,Perros-Guirec, Porspoder, Audierne ou Lorient.

Alors amis surfers et bodyboarders, sachez reconnaître vospairs et oublions ensemble les errements passés. Assez detaxe, de cagnasseries, ragasseries et autres snakeries d’un

côté comme d’un autre.Respectons-nous e tsachons regarder e tapprécier les vagues desautres, a fortiori lors-qu’elles ne sont pas sur-fées sur le même engin,enrichissons-nous deleurs trajectoire et glissedifférentes! Le talent, la

glisse a l’état pur transparaissent quelque soit la planche,reconnaissons-les et saluons-les lorsque nous les croisonsau détour d’un pic. En bref : aimons-nous les uns lesautres!!!

Bon ok, je m’égare là je crois, alors à bientôt dans l’eau, etsans rancune!

@lex

backflips, reverse airs,..., autant de figures explo-sives très spectaculaires. Le bodyboard permitégalement d’appréhender de nouvelles vaguesdangereuses voire impossibles à surfer en shortboard: Shark Island ou the Box pour ne citer queles plus connues sont peuplées presque exclusi-vement de bodyboarders dès que la taille est là.Ainsi, les bodyboarders ont concouru et concou-rent toujours à faire progresser la glisse dans sonensemble en élargissant son territoire de jeu et enredonnant un second élan d’exploration à ladécouverte de spots réputés ‘insurfables’ (Et quisait combien il en existe en Bretagne...).

L’ a g r e s s i v i t élatente des sur-fers envers lesspongers devintalors compréhen-sible suite à l’en-vahissement desspots par cesbeugs qui partentplus à l’intérieur,se retournent au dernier moment pour choper lesmeilleures vagues et tubent après quelques moisde pratique seulement, tout ça sans la périoded’apprentissage longue et humiliante qui filtrait auparavant le nombre depratiquants et préservait une relative tranquillitéau line up.

Ce phénomène ajouté au revival du longboard apas mal pollué l’ambiance de certains spots satu-rés. C’est un fait, et c’est clairement maintenant àchacun d’entre nous de faire un effort pour yremédier en s’éloignant de la fausse solutionqu’est le localisme. Par exemple, il ne faut pasperdre de vue que ce sont les vagues creuses etpuissantes qui créent l’intérêt du body board.Ainsi un body aux Crevettes à 1m est à peu prèsaussi inadapté qu’un buggy sur l’autoroute: lebeug se traîne à une vitesse moitié moindre decelle des surfers et ne peut réellement exploiter lavague; dans ce cas mieux vaut s’abstenir et aller

Alex Unknown Pleasures

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Le long de nos côtes, sur l'ensemble des plages ou se brise les vagues, on peux observer de très violents courants, appelés baïnes. Cescourants, en plus d'être très puissants, sont dirigés vers le large, donc vers les grosses vagues (la barre) et les grands fonds.

Une étude réalise en 1995 sur la noyade, on a montré que les baïnes étaient responsables de 2/3 des accidents, dont 5% de surfeurs.Loin d'être le phénomène surnaturel propagé par les journalistes, les baïnes présentent néanmoins un risque potentiel bien réel pour les per-sonnes ne connaissant pas le phénomène ainsi que ceux qui ne respectent pas les mesures de sécurité (Zones de baignade surveillées pour lesbaigneurs).

Formation de la baïne

Au printemps, après les très fortes tempêtes hivernales, les plages sont comme remises à neuf et les bancs de sable ont disparu. Lahoule va ensuite vague après vague re-déplacer le sable et recréer les bancs qui forment les barres. C'est à cet endroit que la houle du largeva maintenant se briser. Avec l'apparition des bancs, le sable n'est plus placé de façon uniforme, sur la plage, et l'on observe la formation d'unbassin entre le haut de la plage, et la barre.

Le fonctionnement de la baïne

A marée basse, le bassin étant vide, il ne se passe rien.Avec la marée montante les vagues se qui brisent sur la barrevont rapidement remplir le bassin. A ce moment, le niveaumoyen de la mer est inférieur au niveau du bassin. L'eau quiest en surplus va donc s'échapper sur les cotés et retournervers le large, en créant un courant plus ou moins fort enfonction de la houle et de la marée. C'est ce phénomène devidange du bassin qui est appelé, baïne.La force de la baïne va donc être croissante, jusqu'aumoment ou le bassin est submergé par la marée. Il n'y a plusde danger à ce moment là, car il n'y a plus de déséquilibre deniveau, entre la mer et le bassin. Le phénomène de la baïneva ensuite se remettre en marche de façon équivalente àmarée descendante, jusqu'à ce que le bassin, soit de nouveauvide. La baïne va donc produite les courants les plus fort,lors de la 2ème et 3ème heure de la montante, et à la 4èmeet 5ème heure de la descendante.

Les surfeurs et les baïnes

Contrairement aux baigneurs qui craignent ce phénomène, les surfeurs utilisent ces courants pour rejoindre plus rapidement et plusfacilement la barre. Sur certaines plages ou les vagues sont très puissantes ces courants, appelésaussi ascenseurs, sont l'unique moyen d'atteindre le large.Sur nos cotes, qui sont souvent bordées de falaise, les bassins se remplissent généralement par le milieu et ils se vident par les côtés. Il nefaut pas hésiter à utiliser ces courants, même si l'on rase les rochers des falaises car ils évitent la grosse fatigue du passage de la barre, et limi-tent ainsi les risques d'accidents.

Les autorités ont souvent bon dos de critiquer les surfeurs, qui ont rarement l'occasion de se défendre. Néanmoins, en regardant les statis-tiques on peux noter que dans 95% des cas, se sont les surfeurs qui grâce à leur connaissance du milieu,ramènent les baigneurs sur la plage, et préviennent les secours, évitant ainsi de gros drames.Les autorités devraient donc comprendre que les surfeurs ont un rôle important à jouer dans la vie de la presqu'île, et queleur interdire l'accès aux plages, comme c'est envisagé, serait une grave erreur.

Tommy Gun

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les baïnesUn risque bien réel

M . N . S .

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Si vous avez des commentaires ouencore des idées d’articles, écrivez-nous à :

Breiz Surfing Association BP 27 56640 Plouharnel/Plarnelou à [email protected]

Pour ce numéro grand merci à : Gaëlle & Yves, Henri, Surfrider Foundation(Envoyez leur des sous), les gars sur le Breiz Forum, l’Océan & ses ondula-tions...

Dalc’het seurfeiñ !!!

Licence 2001Attention la valadité des licences 2000 prend fin au 31 décembre 2000.

Pensez à réserver votre licence 2001 auprès de notre charmante hôtesse glissée dans ce numéro.

Toutes n os félicitations àThomas «Tommy Gun» et àRozenn pour être passés devantm’sieur le Maire et m’sieur lerecteur.Dommage que ce jour là lesconditions aient été superbes !!

Un chimiquier italien portant unnom digne d’une chanson de JoeDassin, L’Ievoli Sun, a bêtementgaspillé des tonnes de produits des-tiné à nous faire des nouvellesboards !De toute façon là-bas les poissonssont radio-actifs.

Merci à nos amis les industriels !

Et vous donnez des sous à SurfriderFoundation ET VITE !!!!

SURFRIDER FOUNDATION79 bis rue d’Espagne64200 BiarritzTél. : 05 59 23 54 99Fax. :05 59 41 11 04

Caca -Caca - Caca -

Carnet Rose

Yann Cannuel de Quiberon estdésormais le nouveau respon-sable de l’antenne SurfriderFondation Bretagne et organiseraprochainement une réunion pourdonner les orientations de cetteannée

Jetable : 06 03 30 55 83 Mail : [email protected]

Pour toutes les infos sur le BzhSA, lestronches de nos Soul Members, les photos deBelle-Île, retrouvez-nous sur :

www.bretagnenet.com/bsurfing

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Les atel iers NO BRAND vous souh aitentde bonnes fêtes de fin d’année

et espère vous vo ir n o m b reux à sur ferN O B R A N D en 2001

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Tiens il est déja parti se bâffrer de 3 fromages celui-là !

Entre une boîte et un long long ride, allez donc vous remplir dekrampouezh* bien moelleuses, beurrées et garnies à point et des-cendre une bonne bière au bar en matant quelques vidéos de surf

chez Gaëlle & Yves à la

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C’est pas dur à trouver, c’est à Plouharnel sur la route des spots

Et pour les membres de la Breiz Surfing Association vous avez un apéro gratos.

La Clef de la Presqu’Ile

Bar • CrêperieOuvert 7j/7 en saison

Fermé le lundi hors saison

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