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Gazette N°312 du 13 juillet au 30 août 2016
7, rue Denis Etcheverry - Bayonne - 05 59 55 76 63
www.cinema-atalante.fr
Rester Vertical de Alain Guiraudie
L’Olivierde Icíar Bollaín
Cycle Hou Hsiao-hsien
Les films du moisToni Erdmann – Sparrows – Florence Foster Jenkins – Mimosas L’Olivier – Sieranevada – The Strangers – L’Economie du couple – Rester vertical – Déesses indiennes en colère – Dans les forêts de Sibérie – Léa – La Forêt de Quinconces – Truman – Irréprochable
Séances de rattrapageL’Effet aquatique – La Tortue rouge – Folles de joie
Rétro Cycle Hou Hsiao-hsien, 5 œuvres de jeunesse.
Une Toile en familleLe Livre de la jungle A partir de 3 ans – La Tortue rouge A partir de 7/8 ans – L’Age de glace : les lois de l’univers A partir de 5 ans – L’été de Boniface, l’automne de Pougne A partir de 4 ans.
Jusqu’au 26 juillet – Mikel Daverat dit « Pollo » (peinture).Du 18 août au 8 septembre – Anne-Marie Baudrit (peinture).
à L’Atalante…
Cinémas Art et Essai, classés Recherche,et membres du réseau Europa Cinémas
Gazette et programmation : Sylvie LarroqueResponsable administratif et Annonceurs : Nicolas Burguete.Médiation - Jeune Public - Distribution basque : Simon Blondeau. Accueil et projection : Muriel Toty, Simon Pluchard, Alexia Macia, Mahenina Lossier, François Gillet, Sébastien Serris, Benjamin Fossez, Samuel Holmes.Comptabilité : Pantxika Toussaint.Cinéma associatif : Jean-Pierre Saint-Picq, Président de Cinéma & Cultures.
Lumière d’étéC’est un drôle de film que nous avons choisi pour illustrer cette gazette d’été, qui court jusqu’au 30 août, avec notre habituelle fermeture estivale au moment des fêtes : TONI ERDMANN, le grand oublié du palmarès de Cannes mais chouchou de la presse et du public. Il est rare qu’un film fasse l’unanimité comme cette comédie de mœurs, récit des retrouvailles décoiffantes entre un père fantasque et sa bosseuse de fille, expatriée à Bucarest. Un film décrit comme un petit bijou d’émotion contenue et de burlesque décalé, « comme si le Wim Wenders de PARIS, TEXAS tendait la main au Blake Edwards de THE PARTY » (tiens, tiens, on y revient). Au chapitre des curiosités et des records de durée, vous pourrez voir aussi le SIERANEVADA de Cristu Puiu, brillant représentant du cinéma roumain également en compétition à Cannes aux côtés du BACCALAUREAT de Cristian Mungiu, et THE STRANGERS, présenté en séance spéciale, un thriller horrifique et onirique du coréen Na Hong-jin, qui avait fait forte impression avec ses précédents films de genre.La sortie de ces films au cœur de l’été, montre que cette période un peu particulière et nonchalante, est particulièrement propice aux découvertes. C’est un peu le pari que nous avons fait en vous proposant un cycle de cinq œuvres de jeunesse du cinéaste Hou Hsiao-hsien, auteur du récent THE ASSASSIN et figure emblématique de la Nouvelle Vague Taïwanaise née dans les années 80. « Ce que les films de Hou Hsiao-hsien creusent en nous d’indélébile, de perpétuellement vibrant, de primitif et de déchirant, leur empreinte la plus persistante, c’est la lumière », écrit le critique Mathieu Macheret, résumant d’une belle manière le caractère impressionniste de ce cinéma délicat, bercé par la nostalgie et les souvenirs.Enfin, on attend avec impatience vos réactions devant RESTER VERTICAL, le dernier film d’Alain Guiraudie, présenté en compétition à Cannes. En sept longs-métrages (dont L’INCONNU DU LAC) et une poignée de courts, ce cinéaste aux obsessions tenaces a fait de son Sud-Ouest natal le théâtre d’un imaginaire fantasque et éminemment politique. Rendez-vous est déjà pris à la rentrée pour une rencontre autour de quelques-uns de ses films.Nous comptons sur vous pour nous aider à terminer en beauté la saison, qui s’achemine vers un record de fréquentation, malgré les travaux entamés depuis huit mois à l’Autre cinéma. Pourvu que ça dure…Toute l’équipe du cinéma vous souhaite un été radieux !
Sylvie
Mardi 30 août à 21h à l’AtalanteAvant-première du film
DivinesFrance – 2016 – 1h45 – Réalisé par Houda Benyamina avec Oulaya Amamra, Déborah Lukumuena, Jisca Kalvanda…
Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser son quotidien…DIVINES a fait sensation au Festival, où il a obtenu la Caméra d’Or : un film féministe et explosif, qui carbure à l’énergie et au talent de ses jeunes actrices et d’une réalisatrice qui n’a pas froid aux yeux, Houda Benyamina …
Les événements de la rentrée :• Rencontre avec le réalisateur Alain Guiraudie
autour du film RESTER VERTICAL, le jeudi 1er septembre et focus : L’Inconnu du lac, Ce vieux rêve qui bouge, Du soleil pour les gueux.
• Lecture-spectacle de Magyd Cherfile samedi 10 septembre.
• Le Meilleur de la Quinzaine des Réalisateurs du 7 au 20 septembre : rencontres et avant-premières.
Pensez à acheter vos places à l’avance pour les soirées et à retenir votre table pour vos repas à La Taverne.
LES PARTENAIRES DE LA GAZETTE
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Frantzde François Ozon
Juste la Fin du Mondede Xavier Dolan
Divinesde Houda Benyamina
L’Atalante > à partir du 17 août
Allemagne - 2016 - 2h42 en VO- Réalisé par Maren Ade avec Sandra Hüller, Peter Simonischek, Michael Wittenborn, Thomas Loibl...
Quand Ines, femme d’affaire d’une grande société allemande basée à Buca-rest, voit son père débarquer sans prévenir, elle ne cache pas son exaspéra-tion. Sa vie parfaitement organisée ne souffre pas le moindre désordre mais lorsque son père lui pose la question « es-tu heureuse? », son incapacité à répondre est le début d’un bouleversement profond. Ce père encombrant et dont elle a honte fait tout pour l’aider à retrouver un sens à sa vie en s’inventant un personnage : le facétieux Toni Erdmann…
La compétition cannoise réserve parfois de vraies surprises et TONI ERD-MANN – Prix FIPRESCI de la Critique interna-tionale - en est le par-fait exemple. Qui aurait parié en effet sur Maren Ade (dont le précédent film, EVERYONE ELSE, avait attiré l’attention) pour créer le buzz du festival ? Qui aurait imaginé s’amuser autant devant un film alle-mand de près de trois heures ? Il fallait tout le talent de Maren Ade pour nous embarquer dans cette histoire de relation père-fille, aussi réaliste que burlesque. La grande force de ce film drôle et émouvant, outre l’interprétation magistrale des comédiens, est de rapprocher ses personnages autour d’une question simple qui nous touche tous : c’est quoi le bonheur ? TONI ERDMANN nous dit peut-être ceci d’es-sentiel, qu’il faut oser saborder sa vie dans les grandes largeurs pour espérer un jour la savourer pleinement…
L'HEURE DE CONSTRUIRE !Mercredi 27 juillet à 19H00
BAYONNEMail Chaho Pelletier (près du Comptoir Paysan)
Herri elkargoa elgarrekineraiki dezagun!BATERA
Grand rassemblement festifChants, danses, verre de l'amitié,personnalités et prises de paroles,
et mise en chantier symbolique -entre toutes et tous-de la maison commune Herri Elkargoa/Communauté Pays Basque.
L’Atalante> à partir du 24 août
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MimosasEspagne, Maroc – 2016 – 1h33 en VO – Réalisé par Oliver Laxe avec Ahmed Hammoud, Mohamed Shakib Ben Omar…
Une caravane accompagne un cheik âgé et mourant à travers le Haut Atlas marocain. Sa dernière volonté est d’être enterré à côté de ses proches. Mais la mort n’attend pas. Les caravaniers, craignant la mon-tagne, refusent de continuer à porter le cadavre. Said et Ahmed, deux voyous voyageant avec la caravane, disent connaître la route et qu’ils mèneront le corps à desti-nation. Dans un monde parallèle, Shakib est désigné pour aller dans la montagne avec une mission : ai-der les caravaniers de fortune…Il y a des films capables de suspendre la course du temps et de nous emmener loin, très loin des sentiers balisés. C’est le cas de MIMOSAS, film d’Oliver Laxe aussi étrange qu’hypnotique, ré-compensé à Cannes par le Prix de la Semaine de la Critique. À la manière du poète persan Rumi, dont les vers mystiques chapi-trent le film, ce conte envoûtant nous transporte dans les décors somptueux de l’Atlas marocain dans un espace-temps indéfini et dans une quête dont les enjeux se dérobent. Il faut donc se laisser aller et accepter de ne pas tout maîtriser, pour apprécier la beauté majestueuse de ce western mystique, imprégné de mystère et de soufisme, version ouverte et apaisée de l’islam que les extré-mismes tendent à nous faire oublier…
L’Autre Cinéma > du 13 au 26 juillet
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SparrowsIslande - 2016 - 1h39 en VO – Réalisé par Runar Runarsson avec Atli Oskar Fjalarsson, Ingvar Eggert Sigurosson, Nanna Kristin Magnusdottir, Rade Serbedzija, Kristbjörg Kjeld...
Ari, 16 ans, vit avec sa mère à Reykjavik lorsqu’il doit soudain retourner vivre chez son père Gunnar, dans la région isolée des fjords, au nord-ouest de l’Islande. Sa relation avec son père n’est pas des plus faciles et ses amis d’enfance semblent avoir bien changé. C’est dans cette situation difficile à laquelle il ne peut échapper qu’Ari devra s’imposer pour trouver sa voie…
À l’image de la voix cristalline de son jeune personnage, SPAR-ROWS (« moineaux » en anglais) est un film aussi doux que fragile, une belle exploration de l’adolescence en parfait équilibre entre la pesanteur et la grâce. Aussi discret et sensible qu’il puisse pa-raître, Ari porte en lui une force intérieure qui va l’aider à franchir cette étape délicate de la vie, nourrie de la tendresse qu’il porte à sa grand-mère (magnifique personnage) et de l’exigence qu’il impose à son père si irresponsable et attachant. Runar Runarsson explore à merveille la beauté brute de ces paysages insulaires, qui imprègnent les mentalités et dessinent les contours d’un quoti-dien parfois rude. Sans violence, sans fracas, sans édulcorer non plus la réalité, SPARROWS livre une histoire sans doute ordinaire, mais jamais quelconque, dans une mise en scène toujours retenue qui laisse deviner la profondeur des sentiments. Une vraie belle découverte…
Florence Foster JenkinsAngleterre - 2016 - 1h50 en VO – Réalisé par Stephen Frears avec Meryl Streep, Hugh Grant, Simon Helberg, John Cavanagh, Rebecca Ferguson, Nina Arianda...
L’histoire vraie de Florence Foster Jenkins, héritière new-yorkaise et cé-lèbre mondaine, qui n’a jamais renoncé à son rêve de devenir une grande cantatrice d’opéra. Si elle était convaincue d’avoir une très belle voix, tout son entourage la trouvait aussi atroce que risible. Son “mari” et imprésario, St Clair Bayfield, comédien anglais aristocratique, tenait coûte que coûte à ce que sa Florence bien-aimée n’apprenne pas la vérité. Mais lorsque Florence décide de se produire en public à Carnegie Hall en 1944, St Clair comprend qu’il s’apprête à relever le plus grand défi de sa vie...Certains projets de films naissent bizarrement de manière conco-mitante (souvenez-vous de la féroce compétition entre les deux adaptations françaises de LA GUERRE DES BOUTONS). Pour ap-précier à sa juste mesure ce FLORENCE FOSTER JENKINS, il faudra donc, non pas oublier le récent MARGUERITE de Xavier Giannoli avec Catherine Frot, mais plutôt accepter de se faire raconter la même histoire d’une tout autre manière. Le film de Stephen Frears (PHILOMENA, TAMARA DREWE) est bien un portrait fidèle de la chanteuse soprano américaine, dont la singularité était de chan-ter comme une casserole. Mais il avance au rythme joyeux de la comédie, avec une Meryl Streep en grande forme, entourée d’une kyrielle de personnages secondaires tous plus attachants les uns que les autres…
L’Autre Cinéma > du 13 au 26 juillet
Vendredi 26 août à 21h00 à l’Atalante,séance précédée d’un buffet marocain avec Al-Koutoubia.
L’Autre Cinéma > à partir du 24 août
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Rester verticalFrance - 2016 - 1h40 - Réalisé par Alain Guiraudie avec Damien Bonnard, India Hair, Raphaël Thiéry, Christian Bouillette, Laure Calamy, Basile Meilleurat, Sébastien Novac…
Léo est à la recherche du loup sur un grand causse de Lozère lorsqu’il ren-contre une bergère, Marie. Quelques mois plus tard, ils ont un enfant. En proie au baby blues, et sans aucune confiance en Léo qui s’en va et puis revient sans prévenir, elle les aban-donne tous les deux. Léo se retrouve alors avec un bébé sur les bras. C’est compliqué mais au fond, il aime bien ça. Et pendant ce temps, il ne travaille pas beaucoup, il sombre peu à peu dans la misère. C’est la déchéance sociale qui le ramène vers les causses de Lozère et vers le loup.On ne saurait trouver titre plus évocateur et plus en phase avec l’œuvre d’Alain Guiraudie que ce « rester vertical », qui inscrit le film sous le double auspice de la politique et du désir. Deux éléments constitutifs de son cinéma, depuis ses premiers courts métrages jusqu’à L’INCONNU DU LAC. Ici encore, le cinéaste ne fait aucune concession aux normes et aux standards, avec cette histoire de personnage vagabond et de loups aux consonances presque mythologiques. Difficulté à trouver sa place dans le monde, désarroi paysan, plasticité des êtres et de leurs émois, autant de thèmes qui traversent ce film que l’on peut voir aussi comme une interrogation existentielle sur le cycle de la vie et sur la manière de dompter nos peurs, quelles qu’elles soient. Au risque de choquer parfois, de désarçonner peut-être, il creuse le sillon d’un cinéma original, inventif et utopique à l’image de cette injonction qui clôt superbement le film…
SieranevadaRoumanie – 2h53 en VO – Réalisé par Cristi Puiu avec Mimi Branescu, Judith State, Eugenia Bosânceanu…
Quelque part à Bucarest, trois jours après l’attentat contre Charlie Hebdo et quarante jours après la mort de son père, Lary va passer son samedi au sein de la famille réunie à l’occasion de la commé-moration du défunt. L’évènement, pourtant, ne se déroule pas comme prévu. Les débats sont vifs, les avis divergent. Forcé à affronter ses peurs et son passé et contraint de reconsidérer la place qu’il occupe à l’inté-rieur de la famille, Lary sera conduit à dire sa part de vérité…Des règlements de compte en famille, on en a vu beaucoup, au cinéma. Des cruels et des comiques. Les deux en même temps, pas souvent – et c’est bien ce que réussit le roumain Cristi Piui dans SIERANEVADA (ne cherchez pas aucune raison logique à ce titre bizarre : il est aussi absurde que la Roumanie que montre le cinéaste)…
L’Autre Cinéma > du 17 au 30 août
L’Autre Cinéma > du 25 au 29 août
The StrangersCorée du Sud – 2016 – 2h36 en VO – Réalisé par Na Hong-jin avec Kwak Do-Won, Hwang Jeong-min…
La vie d’un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu’inexpliqués, qui frappent au hasard la petite commu-nauté rurale. La présence, récente, d’un vieil étranger qui vit en ermite dans les bois attise rumeurs et superstitions. Face à l’incompétence de la police pour trouver l’assassin ou une explication sensée, certains vil-lageois demandent l’aide d’un chaman. Pour Jong-gu aussi, un policier dont la famille est directement menacée, il est de plus en plus évident que ces crimes ont un fondement surnaturel…THE STRANGERS marque le retour du Coréen Na Hong-jin, dans un thriller très remarqué à Cannes. L’auteur de THE CHASER et THE MURDERER n’a rien perdu en férocité et distillent habile-ment ses effets horrifiques, dans un film fascinant qui sait jouer des influences occidentales (avec une scène d’exorcisme, qui n’a rien à envier au chef d’œuvre de Friedkin)....
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Espagne, Allemagne – 2016 - 1h40 en VO – Réalisé par Iciar Bollain avec Anna Castillo, Javier Gutierrez, Maria Romero, Pep Ambros, Miguel Angel Aladren…
Alma, jeune femme engagée, reprend l’exploitation agricole de son grand-père. Ce dernier a été contraint de vendre son olivier millénaire à une mul-tinationale et ne s’en est jamais remis. Alma décide de renverser l’ordre établi et remonte la piste de cet arbre unique, dernier ancrage dans ses terres familiales. Ce voyage rocambolesque l’amène au cœur d’un combat de David contre Goliath…
Il y a comme un air de fa-mille avec AMAMA, le très beau film d’Asier Altuna, une manière commune de porter son regard sur des thèmes aussi forts que la ruralité, la transmission, le lien entre les généra-tions. Un lien qui s’établit
également à tra-vers la présence de ce personnage féminin, incarnée par Anna Castillo - petit minois d’elfe brun aux airs de Björk-, une jeune femme ouverte sur le monde mais profondément attachée à ses racines. L’entêtement d’Alma, char-mante héroïne de cette histoire, à préserver l’olivier de son grand-père tient évidemment du symbole, comme son épopée improbable et picaresque jusqu’en Allemagne. Dans le sillage de ses précédents films, NE DIS RIEN et MEME LA PLUIE, Iciar Bollain signe une fable généreuse et engagée, portée par l’humour, la vivacité des dialogues et les talents d’écriture de son scénariste et compagnon Paul Laverty, connu aussi comme le fidèle complice de Ken Loach…
L’Atalante > du 13 au 25 juillet - L’Autre Cinéma > du 10 au 29 août L’Autre Cinéma > du 10 au 30 août
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L’Economie du coupleBelgique, France – 2016 – 1h40 – Réalisé par Joachim Lafosse avec Bérénice Béjo, Cédric Kahn, Marthe Keller…
Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c’est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c’est lui qui l’a entièrement rénovée. À présent, ils sont obligés d’y cohabiter, Boris n’ayant pas les moyens de se reloger. À l’heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu’il juge avoir ap-porté…
Joachim Lafosse ne craint pas de mettre le doigt sur ce qui remue et dérange au plus profond. Après un détour par l’humanitaire avec LES CHEVA-LIERS BLANCS, il revient à son sujet de prédilection : les rapports au sein du couple et de la cellule familiale, au cœur de ses pre-miers films et du très beau A PERDRE LA RAISON. Dans ce titre qui résonne comme un précis d’économie, se loge bien l’intention du cinéaste : disséquer dans un huis-clos la désintégration d’un couple par l’argent. Sans parti-pris, il filme cette relation comme un match de boxe, avec attaques, esquives et coups bas. Comme toutes les histoires d’amour qui se terminent mal, L’ECONOMIE DU COUPLE est un film triste, plein d’effroi et parfois très émou-vant, grâce à la justesse des comédiens et aux brefs moments où leurs personnages baissent la garde. De cette expérience com-mune, presque banale et si souvent filmée, il tire un film fort et dérangeant sur l’expérience du désamour…
L’Olivier
L’Autre Cinéma > du 25 au 30 aoûtL’Autre Cinéma > du 13 au 15 août
Rétrospective Hou Hsiao-Hsien : 5 œuvres de jeunesse
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Chef de file de la Nouvelle Vague taïwanaise, Hou Hsiao-hsien est aujourd’hui l’un des réalisateurs les plus importants de la scène cinématographique actuelle.
L’œuvre de Hou Hsiao-hsien a évolué avec le temps – de ses premières comédies romantiques (CUTE GIRL) à sa quadrilogie autobiographique, jusqu’à son hommage récent au wuxia (THE ASSASSIN) –, mais le Taïwanais reste à jamais le cinéaste des illusions perdues. Cette rétrospective en 5 films (dont 3 inédits), centrée sur ses œuvres de jeunesse, le prouve de la plus belle des façons.
Les Garçons de FenkgkueiTaïwan - 1983 – 1h41 en VO
Ah-ching, Ah-jung et Kuo-tzu habitent Fengkuei, un paisible village de pêcheurs des îles Penghu. Les trois amis troquent leur ennui en multipliant bagarres et petits larcins. Suite à un règlement de comptes qui a mal tourné, ils partent à Kaohsiung pour commencer une nouvelle vie plus trépidante. Leur rencontre avec la grande ville et ses habitants sera bientôt un test pour leur amitié…Avec ce premier volet de sa quadrilogie autobiographique, HHH dresse le portrait d’une jeunesse en roue libre…
Un Temps pour vivre, un temps pour mourirTaïwan - 1985 – 2h15 en VO
1947, alors qu’il n’est encore qu’un bébé, Ah-ha et sa famille partent de Chine pour Taïwan. Ils s’installent d’abord près de Tai-pei, puis déménagent au sud de l’île où le climat est plus clément pour le père, asth-matique. Choyé par sa grand-mère, le petit Ah-ha grandit au sein d’une famille bientôt frappée par la maladie : du petit garçon espiègle qu’il était à dix ans, il se mue en adolescent taciturne et révolté…Le cinéaste pioche dans ses souvenirs et livre une œuvre tendre et mélancolique sur le temps qui passe…
Poussières dans le ventTaïwan - 1986 – 1h49 en VO
A Yuan et A Yun ont grandi côté à côte dans un petit village de montagne. Un jour, A Yuan décide de partir à Taipei pour y trouver du travail et suivre les cours du soir. A Yun le rejoint peu de temps après. Leur amitié se mue sensiblement en amour jusqu’à ce qu’A Yuan soit appelé pour effectuer son service militaire…
Cute Girl Taïwan - 1980 – 1h30 en VO
Wenwen est une jeune fille de bonne fa-mille promise au fils d’un riche industriel parti faire ses études en France. Mais celle-ci commence à douter de la vie toute tracée qui l’attend, et décide de partir quelque temps à la cam-pagne, auprès de sa tante. Elle fait alors la connaissance de Daigang, séduisant géomètre venu faire des mesures dans le village…
Green Green Grass of HomeTaïwan - 1982 – 1h38 en VO
Une institutrice de village déménage en cours d’année et se fait remplacer par son frère, Ta-nien, originaire de Taipei. Celui-ci fait la connaissance de ses nouveaux élèves, notamment le groupe des « trois mousquetaires » composé des espiègles Cheng-kuo, Chin-shui et Wen-chin. Séduit par une de ses collègues, le citadin Ta-nien prend progressivement goût à sa nouvelle vie à la campagne… Un film empreint de nostalgie pour un certain mode de vie rural cher au réalisateur…
L’Autre Cinéma > du 11 au 14 août
L’Autre Cinéma > du 22 au 28 août
L’Autre Cinéma > du 18 au 21 août
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Déesses indiennes en colèreInde - 2016 - 1h44 en VO - Réalisé par Pal Nalin avec Rajshri Deshpande, Sandhya Mridul, Amrit Maghera, Pavleen Gujral, Anushka Manchanda, Tannishtha Chatterjee..
Elles sont actives, indépendantes et libres. Frieda, Laxmi , Suranjana, Joan-na, Pamela, Madhureeta, et Nargis sont sept femmes modernes qui vont se retrouver à l’invitation mystérieuse de Frieda, une photographe qui vit à Goa. Elles se racontent leurs his-toires d’amour, leurs doutes, leurs désirs. Jusqu’à ce qu’une nuit pas comme les autres remette tout en question…Le début du film est assez sa-voureux. Sur un rythme enfié-vré et en singeant les codes de Bollywood, Pal Nalin nous présente ses sept héroïnes rebelles qui décident de faire un sort au machisme auxquelles elles sont confrontées quotidiennement. On est ensuite un peu déroutés de retrouver ces mêmes femmes hautes en couleur transformées en adolescentes un peu superfi-cielles, dans une première partie qui semble contredire les inten-tions de départ. C’est un événement tragique qui va faire basculer cette histoire et va transformer ces femmes en déesses en colère. De manière militante et à l’instar de l’émouvant LA SAISON DES FEMMES de Leena Yadav, Pan Nalin s’attaque à un sujet endé-mique de la société indienne : les violences sexuelles et le patriar-cat violent dont sont victimes les femmes depuis toujours…
L’Autre Cinéma > du 10 au 23 août
LéaItalie - 2015 - 1h36 en VO – Réalisé par Marco Tullio Giordana avec Vanessa Scalera, Linda Caridi, Alessio Pratico, Mauro Conte…
Vivant depuis toujours dans un village calabrais gangréné par la mafia, Léa se laisse séduire par l’une des petites frappes de l’organisation, avec qui elle a une fille. D’abord obéissante vis à vis des règles du clan, Léa va progressivement aspirer à une vie différente pour sa fille, sans violence, peur ni mensonge. Pour gagner son indépendance et fuir le piège qui se referme sur elle, elle décide de coopérer avec la justice, bénéficiant en échange du régime de protection des témoins…Inspiré de la véritable histoire de Lea Garofalo qui a marqué l’opi-nion publique italienne, LEA montre les conséquences du crime or-ganisé dans le quotidien d’une famille du milieu. Marco Tullio Gior-dana décrit sans temps mort l’évolution d’une femme hors-norme sur trois décennies, de la passivité à la prise de conscience, de la ten-tative de fuite aux carences de l’État italien, et il réussit son meilleur film depuis le mémorable NOS MEILLEURES ANNEES…
Dans les forêts de SibérieFrance – 2015 – 1h38 - Réalisé par Safy Nebbou avec Raphaël Personnaz, Evgueni Sidikhine…
Pour assouvir un besoin de liberté, Teddy décide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit caché dans la forêt sibérienne depuis des années. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitié va naître aussi soudaine qu’essentielle…
En adaptant le récit autobiographique de Sylvain Tesson, le réa-lisateur Safy Nebbou relate cette expérience de la solitude et du silence, dans un film aussi dépaysant que bienfaisant. DANS LES FORETS DE SIBERIE est une ode à la nature sauvage, portée par la musique sublime d’Ibrahim Maalouf et par des images splen-dides, tournées sur les rives du lac Baïkal…
La Forêt de Quinconces France - 2016 - 1h49 – Réalisé par Grégoire Lepirnce-Ringuet avec Pauline Caupenne, Amandine Truffy, Grégoire Le Prince Ringuet, Marilyne Canto, Antoine Chappey…
Ondine et Paul se sont aimés. Quand elle le quitte, il jure qu’il n’aimera plus. Pour se le prouver, il poursuit la belle Camille, qu’il compte séduire et délaisser. Mais Camille envoûte Paul qu’elle désire pour elle seule. Et tandis qu’il succombe au charme de Camille, Paul affronte le souvenir de son amour passé…
Connu jusqu’ici comme comédien, Grégoire Leprince-Ringuet signe un drôle de film littéraire et audacieux, d’un romantisme échevelé et d’une fraîcheur insolente. Loin de toutes les modes (hormis peut-être l’influence de Christophe Honoré, qui le fit tourner dans LES CHANSONS D’AMOUR), hors des cadres, LA FO-RET DE QUINCONCES possède la maladresse, la grâce et le lyrisme presque rageur des vingt-huit ans de son jeune réalisateur…
D’une famille à l’autreBrésil – 2016 – 1h22 en VO - Réalisé par Anna Muylaert avec Matheus Nachtergaele, Helena Albergaria, Naomi Nero…
Felipe, 17 ans, vit avec sa sœur et sa mère. Il apprend un jour que cette dernière n’est pas sa vraie mère, et qu’elle l’a kidnappé à la maternité. Séparés, les enfants sont précipités dans leur vraie famille. Les parents biologiques de Felipe, se retrouvent face à un adolescent qui ne partage pas tout à fait leur conception de la vie…On avait beaucoup aimé le précédent film d’Anna Muylaert, UNE SECONDE MERE, portrait d’une bonne très dévouée au service d’une famille bourgeoise, qui en oubliait presque sa propre fille. La réalisatrice brésilienne s’intéresse à nouveau aux rapports des classes et aux relations filiales, dans ce film centré sur un person-nage d’adolescent qui témoigne de la même acuité de regard, d’une tendresse pour ses protagonistes et d’un humour discret qui désamorce un peu la violence de son sujet…
L’Autre Cinéma > du 11 au 22 aoûtL’Autre Cinéma > du 13 au 26 juillet
L’Autre Cinéma > du 14 au 24 juilletL’Autre Cinéma > du 18 au 30 août
Vendredi 19 août à 21h00 à l’Autre cinéma,séance précédée d’une dégustation de thé
et de lassi (boisson à base de yaourt) indiens.
L’Effet AquatiqueFrance - 2015 - 1h23 – Réalisé par Solveig Anspach avec Florence Loiret Caille, Samir Guesmi, Didda Jonsdottir, Philippe Rebbot…
Samir, la quarantaine dégingandée, tombe raide dingue d’Agathe. Comme elle est maître-nageuse à la piscine de Montreuil, il décide, pour s’en approcher, de prendre des leçons de natation, alors qu’il sait parfaitement nager. Mais son mensonge ne tient pas trois leçons. Agathe s’envole pour l’Islande où se tient le 10ème Congrès International des Maîtres-Nageurs. Morsure d’amour oblige, Samir n’a d’autre choix que de s’envoler à son tour...Et si le parfum du chlore avait des vertus miraculeuses, voire aph-rodisiaques ? C’est le postulat malicieux de L’EFFET AQUATIQUE, dernier volet de la trilogie franco-islandaise de la regrettée Sol-veig Anspach…
La Tortue rougeFrance, Japon, Belgique - 2015 - 1h20 Réalisé par Michael Dudok de Wit
Tout commence par un naufrage : un homme minuscule et fragile, happé par la fureur des vagues, recraché sur une île déserte. Seul au milieu de cette nature sauvage et splendide, il tente de jouer les Robin-son Crusoë. Jusqu’au jour où il se retrouve nez-à-nez avec une énorme tortue rouge…Michael Dudok de Wit signe avec LA TORTUE ROUGE une vraie merveille d’animation, récompensée à Cannes par le Prix spécial Un Certain Regard. Une œuvre aussi simple que grandiose qui nous transporte ailleurs, dans un univers fait d’invention, de sé-rénité et de poésie…
Folles de joieItalie - 2016 – 1h56 en VO – Réalisé par Paolo Virzi avec Valeria Bruni-Tedeschi, Micaella Ramazzotti, Anna Galiena,..
Beatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Do-natella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes de la Villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes à des troubles mentaux, se lient d’amitié. Une après-midi, elles décident de s’enfuir….
Séances de Rattrapage
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Zapi - 05 59 63 48 038, avenue J. Darrigrand à Bayonne
(en face de la Cité des Arts)
Après 4 mois de fermeture
pour le réaménagement du restaurant
ZAPI vous accueille enfin !ouvert
du lundi au samedide 9h à 15 h et de 17h à 22h
TrumanEspagne - 2015 - 1h46 en VO – Réalisé par Cesc Gay avec Ricardo Darín, Javier Cámara, Dolores Fonzi…
Julián et Tomás sont amis depuis l’en-fance. Mais aujourd’hui, l’Atlantique les sépare: le premier s’est construit une carrière d’acteur à Madrid, tandis que le second enseigne dans une université canadienne. Quand Tomás frappe à la porte de Julián au bout de nombreuses années, cela ne relève donc pas du ha-sard. Il a appris que son ami n’était pas au meilleur de sa forme. Ils vont passer ensemble quelques jours ensemble, à se remémorer leurs souvenirs communs, à rire, mais aussi à pleurer – car leurs retrouvailles sont également synonymes d’adieux…Le réalisateur catalan Cesc Gay signe un film à la fois pudique et émouvant, qui repose avant tout sur une belle alchimie entre deux acteurs réunis pour la première fois à l’écran : le charisma-tique Ricardo Darín et le discret Javier Cámara, connu pour ses rôles chez Almodóvar. La justesse de l’interprétation, servie par de fines réparties, contribue à la réussite de cette ode sincère à l’amitié et à la vie, grande lauréate des Goyas espagnols …
L’Atalante > du 13 juillet au 23 août
L’Autre Cinéma > du 13 au 25 juillet
IrréprochableFrance – 2015 – 1h43 – Réalisé par Sébastien Marnier avec Marina Foïs, Jérémy Elkaïm, Joséphine Japy, Benjamin Biolay…
Sans emploi depuis un an, Constance revient dans sa ville natale quand elle apprend qu’un poste se libère dans l’agence immobilière où elle a démarré sa carrière, mais son ancien patron lui préfère une autre candidate plus jeune. Constance est alors prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne…
Sébastien Marnier signe avec IRREPROCHABLE un premier film à la croisée de plusieurs genres cinématographiques, entre thriller psychologique et chronique sociale. C’est aussi un portrait de femme très troublant, incarnée par l’actrice Marina Foïs, qui ar-rive à insuffler un zeste de drôlerie mais aussi violence et huma-nité au personnage. La musique électronique du groupe Zombie Zombie ajoute une tonalité particulière à ce thriller maîtrisé et éprouvant …
L’Été de Boniface, l’Automne de PougneFrance – 2007 – 52 min - Réalisé par Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux A partir de 4 ans
L’été de Boniface : Au petit royaume d’Escampette, Boniface le conteur vit une histoire d’amour avec la reine Héloïse. Mais voici qu’arrive sa fille : la princesse Mé-lie. Et comme c’est les vacances d’été, elle n’est pas venue seule ! Mais avec tous ses amis…
L’automne de Pougne : les livres du royaume se vident étrange-ment de leurs histoires. Aussitôt, le bon roi Balthazar s’ennuie à mourir, entrainant avec lui son peuple tout entier dans une pro-fonde déprime. Pougne et ses amis réussiront-ils à faire revenir les histoires au royaume de Léon ?
Après « L’Hiver de Léon » et « Le Printemps de Mélie », voici la suite des QUATRE SAISONS DE LEON par les studios Folimage…
Tarif unique pour les petits et le grands : 4 e
L’Age de glace : les Lois de l’universEtats-Unis – 2016 – 1h35 en VF – Réalisé par Mike Thurmeier et Galen T. Chu A partir de 5 ans
La quête permanente de Scrat pour attraper son insaisissable noisette le catapulte dans l’es-pace où il déclenche accidentel-lement une série d’événements cosmiques qui vont transformer et menacer le monde de l’Âge de Glace. Pour sauver leur peau, Sid, Manny, Diego et le reste de la bande vont devoir quitter leur foyer et embarquer dans une nouvelle aventure pleine de comédie, parcourant de nouvelles terres exotiques et rencon-trant une galerie de personnages hauts en couleur…Voici livrée, avec une régularité de métronome, la suite de la suite de la suite des aventures des sympathiques animaux préhisto-riques : Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre. On a beau connaître la formule par cœur (rythme trépidant et humour vif calibré pour petits et grands), elle marche toujours !
La Tortue rougeFrance, Japon, Belgique - 2015 1h20 – Réalisé par Michael Dudok de Wit A partir de 9 ans
Tout commence par un naufrage : un homme minuscule et fragile, happé par la fureur des vagues, recraché sur une île déserte. Seul au milieu de cette nature sauvage et splendide, il tente de jouer les Robinson Crusoë, bricolant une embar-cation de fortune pour reprendre la mer. Un jour, il se retrouve nez-à-nez avec une énorme et mystérieuse tortue rouge …Michael Dudok de Wit signe avec LA TORTUE ROUGE une vraie merveille d’animation sans parole, entre réalisme et merveilleux, qui rejoint l’imaginaire des studios Ghibli, producteurs des films de Myazaki ou de Takahata. D’une grande finesse de trait, le film raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain, dans un discours accessible à tous, petits comme grands…
L’Autre Cinéma > du 10 au 28 aoûtL’Autre Cinéma > du 13 juillet au 22 août
L’Autre Cinéma > du 14 au 24 juillet L’Autre Cinéma > du 24 au 29 août
Le Livre de la jungleEtats-Unis – 1967 – 1h18 en VF – Réalisé par Wolfgang Reitherman A partir de 4 ans
La panthère Baghéera découvre dans la jungle un jeune enfant abandonné. Elle décide de le confier à une famille de loups qui l’élève comme un louveteau. Alors que Mowgli a dix ans, le tigre Shere Kahn approche du territoire des loups. Ils décident de ramener le jeune garçon chez les siens. La noble panthère et son petit protégé rencontreront toutes sortes de créatures plus ou moins sympa-thiques : Kaa, un serpent rusé, Hathi, un respectable pachyderme, Baloo, un ours aussi farfelu qu’attachant, sans oublier Shere Khan lui-même...
On n’a pas tous les jours l’occasion de revoir sur grand écran ce classique de Disney. Cette adaptation de Rudyard Kipling demeure un petit chef-d’œuvre d’animation, porté par le credo de Baloo, l’ours débonnaire : « Prenez la vie du bon côté/Riez, sautez, dan-sez, chantez » !
Dimanche 17 juillet à 11h00 à l’Atalante,Séance Ciné-Brioche avec un petit-déjeuner offert à partir de 10h30.
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STAGES
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Une toile en famille