l'armée romaine

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L’Armée Romaine L’Armée Romaine Dan Ewert (trad. F. Bernard) Dan Ewert (trad. F. Bernard)

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Diaporama de Dan Ewert (traduit avec l'autorisation de l'auteur).

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Page 1: L'Armée Romaine

L’Armée RomaineL’Armée Romaine

Dan Ewert (trad. F. Bernard)Dan Ewert (trad. F. Bernard)

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SPQR=

Senatus Populusque Romanus

(Au nom du Sénat et du Peuple romain)

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Son armée a permis à Rome de conquérir de vastes territoires .

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Les Romains créèrent une armée remarquable qui évolua au cours du temps.

• Elle avait plusieurs points forts

1. une forte hiérarchie / chaîne de commandement qui permettait aux subordonnés de prendre des initiatives

2. un armement solide et efficace

3. des formations de combat flexibles et maneuvrières appelées légions

4. d’excellents ingénieurs militaires

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L’armure

• Aux jours anciens de la République, les soldats portaient des cuirasses de bronze, semblables à celles des hoplites grecs.

• Celles-ci n’étaient ensuite portées que par les officiers supérieurs et étaient souvent très décorées.

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• La côte de mailles (Lorica Hamata) était aussi employée

• C’était une longue chemise de mailles qui descendait jusqu’à mi-cuisses.

• Elle pesait environ 8 kilos. Une ceinture permettait de la fixer et de réduire le poids pesant sur les épaules.

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• Certains portaient la Lorica Squamata, faite d’écailles.

• Elle était moins onéreuse et plus facile à fabriquer que la côte de mailles mais était moins flexible et plus vulnérable aux attaques, spécialement aux coups portés de bas en haut.

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• L’armure classique des romains est cependant la Lorica Segmentata (appelation moderne–nous ignorons quel nom lui donnaient les Romains).

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• La lorica segmentata était composée de bandes de fer rivetées et d’éléments de cuir.

• Elle permettait le mouvement (contrairement aux cuirasses rigides) tout en offrant une solide protection (d’avantage que la côte de mailles et l’armure d’écailles).

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• Le casque le plus connu est dit casque imperial gaulois.

• Les protège-joues étaient articulés.

• Il avait une visière frontale et un couvre-nuque très large dans le but de dévier les coups (et non de se protéger du soleil).

• En observant ce casque et en le com-parant à celui des Grecs, qu’apprenons nous sur la façon de combattre des Romains?

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• Le casque d’un centurion romain (l’équivalent d’un capitaine dans une armée moderne).

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Le centurion était responsable des unités combattantes de base. En tant qu’officier de terrain, il devait être identifiable et c’est pourquoi il portait une crête/ aigrette transversale sur son casque (non, ce n’est pas un look Mohawk ou Mandingue).

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Casques Romains

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Vue par dessus

Arrière du casque

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Un autre casque

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• Le scutum

• Le grand bouclier. Il faisait environ 1,20 m de longueur et avait un profil légèrement incurvé.

• Il était tenu par une poignée située juste derrière le renfort métallique. Celui-ci protégeait la main et pouvait aussi être employé pour donner un grand coup à un ennemi.

• Les bordures du haut et du bas étaient également garnies de métal.Cela permettait de les utiliser pour l’attaque. Pourquoi sortir votre épée contre un ennemi alors qu’un coup de bouclier dans la gorge fera aussi bien l’affaire?

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• Il était fait de couches de bois et était donc léger, mais solide.

• Les boucliers se couvraient les uns les autres en combat mais pouvaient suffisamment s’écarter pour que l’on puisse donner des coups d’épée.

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Les armes

Le Gladius

• Il s’agit d’une épée tranchante longue d’une soixantai-ne de centimètres et d’un poids d’environ 1,5 kilos.

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• Le gladius était porté au côté droit et retiré du fourreau avec la main droite (afin d’éviter de risquer de blesser les soldats proches par un mouvement plus ample).

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• Le pilum

• Une lance à jeter (javelot) longue d’ 1.80 m.

• Elle avait a une pointe pyramidale en fer et une hampe étroite en fer la reliant au lourd manche de bois.

• Un legionnaire en portait deux au combat. Peu avant de rentrer au contact avec l’ennemi, il les lançait tous les deux.

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• Le poids du manche en bois combiné avec le jet et cette pointe étroite lui permettait de traverser la plupart des boucliers, des armures, et des chairs.

• La hampe étroite en fer se pliait sous le choc et se déformait immédiatement,quoi qu’elle ait touché.

• Cela rendait l’arme inutilisable par l’ennemi. Elle était hors d’usage après une utilisation.

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• La forme de la pointe signifiait aussi que l’on ne pouvait la retirer. Si elle frappait votre bouclier, vous vous retrouviez avec une lance déformée plantée dedans. Vous deviez donc soit conserver un bouclier extrêmement peu maniable, soit l’abandonner, ce qui vous laissait sans défense.

• Brillant!

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• Un soldat lançant un pilum, ce n’est pas trop intimi-dant. Qu’en est-il lorsque 10 soldats le font, comme ci-dessous? Imaginez à present 100 pila volant vers vous, suivies rapidement d’une seconde vollée.Je n’aurai pas trop aimé ça...

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Et maintenant ,

rassemblons tout cela et…

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Le combat proprement dit:

• Je vais laisser ce gars l’expliquer :

Jusqu’à 500 soldats étaient deployés sur une ligne, épaule contre épaule, face à l’ennemi. Le bouclier (scutum) est tenu légèrement éloigné du corps afin que le soldat puisse le lever ou l’abais-ser pour parer des projec-tiles lancés sur lui.

Ils attendent que l’ennemi s’approche, puis font tous un pas en avant et projettent leurs scuta contre le corps ou la tête des ennemis, les faisant perdre l’équilibre et les rendant vulnerables.

Le scutum est alors retiré et l’épée (gladius) enfoncée dans le corps del’adversaire. Notez la façon dont le gladius est tenu horizonta-lement pour passer entre les côtes de l’ennemi vers ses organes vitaux.

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Artillerie

• Balliste

• Semblable à une arbalète géante qui utilisait la torsion des cordes pour projetter une flêche ou une pierre.

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Que fait ce vétéran içi?

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Organisation

• Légions

• Chaque légion était composée de 6 000 hommes. Elles étaient divisées en 10 cohortes.

• Cohortes

• Chaque cohorte comportait 480 hommes (sauf la première cohorte, avec les soldats les plus experimentés, qui en comptait 960).Elles étaient divisées en six centuries.

• Centuries

• Chaque centurie comptait 80 hommes (sauf la première cohorte, qui en avait 160).commandés par un centurion.

• Chaque centurie était divisée en 10 contubernium, un groupe de 8 hommes partageant une tente.

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• Donc…1 Légion = 10 cohortes1 Cohorte = 6 centuries1 Centurie = 10 contubernia1 Contubernia = 8 hommes

• Pourquoi est-ce important? Il y a désormais une stricte division des hommes avec une hiérarchie précise dans le commandement. C’est ordonné.

• C’est l’origine de l’organisation militaire moderne, de la même façon qu’Athènes est le modèle de la démocratie .

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Hiérarchie du commandement

• Nous mentionnerons juste les centurions et les combattants enrôlés de base.

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• Centurions

• Appelés centurions parce que commandant une centurie (100 hommes à l’origine, puis réduits à 80).

• Officiers commandants de terrain. Equivalents à des capitaines d’aujourd’hui.

• Revêtaient des côtes de mailles plutôt que la lorica segmentata, arboraient leurs decorations militaires par dessus les mailles, portaient des jambières, un casque muni d’une crête, et attachaient leurs épées au côté gauche.

• Montaient à cheval durant les marches.

• Portaient un bâton pour administrer la discipline.

• Epines dorsales de l’armée romaine. Responsables des tâches journalières. Menaient leurs hommes depuis la ligne de front : haut niveau de pertes.

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• Les centurions de talent étaient très recherchés.

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• Légionnaires

• Le soldat de base

• S’engage pour 25 ans de service

• Très bien entraîné

• Une discipline très stricte

• Ne pouvait se marier

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Formations

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Camp romain

Note: les pages qui suivent sont traduitesNote: les pages qui suivent sont traduites du diaporama du diaporama The Roman ArmyThe Roman Army de A. Coffey et K. Daves.de A. Coffey et K. Daves.

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L’édification du camp romain L’édification du camp romain était une technique vitale utilisée était une technique vitale utilisée par les soldats.Il s’agissait d’une par les soldats.Il s’agissait d’une stratégie visant à empêcher les stratégie visant à empêcher les attaques surprises. L’Armée attaques surprises. L’Armée marchait tout le jour jusqu’à ce marchait tout le jour jusqu’à ce qu’un endroit adéquat soit trouvé, qu’un endroit adéquat soit trouvé, puis l’armée entière édifiait un puis l’armée entière édifiait un camp qui fonctionnait aussi bien camp qui fonctionnait aussi bien qu’une cité bien plannifiée.qu’une cité bien plannifiée.

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Il fallait environ 6 heures pour bâtir Il fallait environ 6 heures pour bâtir le camp.La première étape était de le camp.La première étape était de construire les murs.  On creusait construire les murs.  On creusait autour du camp des Fossa autour du camp des Fossa (fossés) puis on édifiait l’Agger -ou (fossés) puis on édifiait l’Agger -ou palissade de bois, voire des murs palissade de bois, voire des murs de pierres.de pierres.

Page 48: L'Armée Romaine

Palissades et fossés rendaient plus difficile Palissades et fossés rendaient plus difficile une attaque et ralentissaient les ennemis. une attaque et ralentissaient les ennemis. Le camp était bâti en forme de carré. Le camp était bâti en forme de carré. Ses murs étaient constamment gardés par Ses murs étaient constamment gardés par des légionnaires.des légionnaires.

Page 49: L'Armée Romaine

Tous les soldats étaient cantonnés Tous les soldats étaient cantonnés dans des tentes à 8 places appelées dans des tentes à 8 places appelées cantebernium. La tente du General cantebernium. La tente du General était située au milieu du camp et était était située au milieu du camp et était appelée le Praetorium. On trouvait appelée le Praetorium. On trouvait aussi au centre les tentes des aussi au centre les tentes des marchands. marchands.

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Une maquette de la forteresse romaine Une maquette de la forteresse romaine d’Argentorate d’Argentorate //Strasbourg, siège de la Legio VIII Strasbourg, siège de la Legio VIII Augusta à partir de 70 après J.-C.Augusta à partir de 70 après J.-C.

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