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AVEC Junya KATAOKA, Marina WATANABE, Megumi SATO, Naoko UEDA, Rie IWATAKE, Tamako MAEZAWA Commissaires d’exposition: Marina WATANABE, Marie OKAMURA L’Arrivée des Japonais en France exposition collective des jeunes talents japonais VERNISSAGE JEUDI 5 JUIN 2014 18H - 21H DATE HEURES JEUDI 5 JUIN - SAMEDI 7 JUIN 2014 11H - 19H MAISON DU JAPON Cité Internationale Universitaire de Paris 7C Boulevard Jourdan 75014 PARIS www.maisondujapon.org image : © Marina WATANABE Communiqué de presse Le 14 mai 2014

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AVEC Junya KATAOKA, Marina WATANABE, Megumi SATO, Naoko UEDA, Rie IWATAKE, Tamako MAEZAWA Commissaires d’exposition: Marina WATANABE, Marie OKAMURA

L’Arrivée des Japonais en France

exposition collective des jeunes talents japonais

VERNISSAGE JEUDI 5 JUIN 2014 18H - 21HDATE HEURES

JEUDI 5 JUIN - SAMEDI 7 JUIN 201411H - 19H

MAISON DU JAPON Cité Internationale Universitaire de Paris

7C Boulevard Jourdan 75014 PARIS www.maisondujapon.org

image : © Marina WATANABE

Communiqué de presseLe 14 mai 2014

La Cité Internationale Universitaire de Paris, carrefour de diverses cultures La CIUP est un ensemble de résidences universitaires situé dans le  14e arrondissement de Paris, dont le projet est initié aux années 1920 par André Honnorat, ministre de l’instruction publique. Dans le but de créer un site d’accueil  des étudiants et chercheurs étrangers d’île-de-France et de développer les relations internationales en domaines culturel et scientifique, 40 maisons attachées à des pays ou à des fondations ont été mise en place dans le terrain qui compte 34 hectares.

La Maison du Japon CIUP,l’esprit et le mission du Satsuma-kan à nouveau Fondée en 1929, la Maison du Japon est une des maisons les plus anciennes dans la CIUP dont le projet a été financé par Jirohachi Satsuma, petit-fils d’un commerçant de filage, en réponse à la proposition de construction d’un bâtiment annoncée par Paul Claudel, ambassadeur de France au Japon. Appelé “Satsuma-kan”, le foyer porte une appellation provenue du généreux mécéne japonais qui a été attribué plus tard l’ordre de la Légion d’honneur. La création de la Maison a été confiée à Pierre Sardou, architecte en chef des monuments historiques. Inspiré des constructions nipponnes, l’édifice tout en hauteur contient 8 étages en total. 6ème maison construite et une des maisons rares des pays asiatiques à la CIUP, elle reflète un aspect des échanges académiques, culturelle et scientifiques entre la France et le Japon aux année 1920. Reprennant le souhait au développement culturel entre deux pays de Baron Satsuma, qui a donné généreusement l’appui sur les activité culturelles comme son soutien vers les artistes japonais ) Paris, Satuma-kan continue à organiser divers événements culturels dans le but de valoriser la création chez les jeunes talents et les échanges internationaux.

Jeunes talents japonais à nos jours

Nous sommes heureux de présenter l’exposition collective initiée par des étudiantes en art qui sont logés à la Maison du Japon et mènent leurs études à Paris. La salle d’exposition qui vous accueilli est notre Grand Salon où se trouve “L’Arrivée des Occidentaux au Japon” de Tsuguharu Foujita, principale figure de l’Ecole de Paris. Environs 100 ans sont passés depuis l’époque où Foujita a vu son triomphe à Paris, et vous découvrirez lors de l’exposition ce que des jeunes artistes de nos jours ressentent et expriment dans la même ville. Etant chercheur en art moderne français, j’espère que ces premières portes ouvertes dans le cadre de projets culturels organisés par notre Maison (comme l’exposition et le concert) serviront demain à une meilleure information artistique entre deux pays. Nous vous remercions de votre intérêt et votre appui constant aux programmes de la Maison du Japon.

Yoshiki ONODirecteur de la Maison du Japon, Cité Internationale Universitaire de Paris

A la découverte de la Maison du Japon, Cité Internationale Universitaire de Paris

© Maison du Japon, CIUP

Le Grand Salon à l’époque de l’ouverture de la Maison

© Harlingue-Viollet

Inaugurée dans le contexte de l’entre-deux-guerres, la Maison du Japon se distingue non seulement par son apparence extérieure inspirée des constructions nipponnes mais aussi la possession de 2 peintu-res murales de Foujita, avec qui le mécène Satsuma a eu des relations amicales. Tsuguharu Foujita, pein-tre japonais connu pour ses tableaux de nu féminin et de chat achevés à Paris aux années 1920, il s’est consacré à plusieurs grands peintures murales à la fin des années 1920 jusqu’aux 1930. Parmi eux, “L’Ar-rivée des Occidentaux au Japon” (1929), déstinée à la décoration du Grand Salon de la Maison est l’oeu-vre représentative qui marque un tournant dans sa carrière artistique à l’égard du fait que c’était son premier défi au groupe en grand format considéré comme l’aboutissement de travaux artistiques dans l’hiérarchie des sujets de peinture occidentale. D’ailleurs, elle était la première représentation du pays na-tal que l’artiste a abordé bien qu’il ait été une commande, et dans toute l’histoire de l’art japonais, sauf la série de paravents au style occidental à la première période de l’époque moderne, nous y trouvons très peu des oeuvres qui, comme celle de Foujita, décrivaient la scène d’échanges internationaux (1) . A l’occasion de sa première exposition de l’art visuel depuis l’entrée en fonction du nouveau direc-teur de la Maison Monsieur Ono, la Maison du Japon a le plaisir de présenter des jeunes talents japonais qui actuellement s’installent en France, en s'inspirant de l’oeuvre de Foujita. Nous observons étonnam-ment l’universalité de la manière de confronter les questions d'identité japonaise que Foujita s’est expri-mé tout au long de sa vie (2), tandis que, chez les contemporains japonais, les expériences de leurs premiè-res rencontres avec la France et des choses qui leur sont arrivés doivent être différents que celles de l’épo-que de Foujita. Cette exposition témoigne l’attention portée par des artistes japonais vivant à l’étranger au sujet de la distance qui leur exige à se connaître soi mêmes. Elle présente 6 artistes de plusieurs do-maines qui s’interrogent à la manière objective sur la représentation actuelle du pays natal et celle de la mentalité japonaise.En contraste avec son apparence extérieure qui nous rappelle l’époque moderne, le bâtiment en béton armé avec la décoration intérieure moderne et surtout le Grand Salon qui offre un aspect éclectique nous paraissent avoir une sorte de style vraisemblable “à la japonaise”. Certes, pour parler de cette mentalité indistincte, il serait sans doute exagéré de dire que c’est une particularité d’Extrême-Orient qui se mani-feste paradoxalement dans le courant inébranlé de mondialisation. Les expressions qui sont présentées dans un environnement particulier comme la Maison du Japon - le Japon dans le Paris - par les japonais - en tant qu’étrangers - qui s’y réunissent autour de l'exposition, nous pousseront à reconsidérer l'existence d’un style de vie et d’acte implicite mais intimement partagée chez nos contemporains. Dans le dialogue entre “deux scènes de l’Arrivée” - la peinture murale qui reflète le contexte culturel aux année 1920 et l’ensemble de représentations d’aujourd’hui -, nous espérons que cette exposition apportera sa contribu-tion au développement d'échanges internationaux.

Marie OKAMURA(1)Yoko Hayashi (林洋子), “La représentation du Japon et création de la peinture murale à Paris (Paris deno hekiga seisaku to nihon no hyôshô パリでの壁画制作と日本の表象)”, Tsuguharu Foujita explorer ses oeuvres (Foujita Tsuguharu Sakuhin wo hiraku 藤田嗣治 作品をひらく), Nagoya, Presse

de l’Université de Nagoya (Nagoya Shuppan-kai 名古屋大学出版会), 2008.

(2)Tsuguharu Foujita(藤田嗣治著) (réd. Fumito Kondo 近藤史人編集), Vivre de ses bras Profil de Paris (Bra Ippon Paris no Yokogao 腕一本 巴里の横顔-), Kodan-sha (講談社), 2005.

Autour de deux scènes de l’Arrivée,thème de l’exposition

Artistes présentés

Junya KATAOKANé à Tochigi (Japon) en 1982, vit et travaille actuellement a Paris.Diplomé MFA en Arts plastiques et Mixed media de l’Université Tsukuba, il a été présenté à la 14ème édition du Festival d’Art Médiatique (The National Art Center Tokyo, 2011) et au ARS ELECTRONICA CAMPUS EXHIBI-TION 2011 (Austria, 2011). Son exposition personnelle “Somrak” a été te-nue en Slovénie (Gallery Kapelica, 2012). Ayant bénéficié du prix de Paris de l’Université de l’Art Musashino en 2013, il s’est installé à Paris. Par la synchronisation des pièces électroniques avec les propriétés des objets de la vie quotidienne et de l’environnement qui sont détachés de leur fonc-tion originelle, ses oeuvres évoquent une sensation animiste chez les specta-teurs. En visualisant la frontière entre la nature et l’artificiel, l’artiste nous invite à expérimenter l’énergie, la vibration et ses mécanismes qui sont invi-sibles mais existent dans le milieu de vie.web : www.junyakataoka.main.jp

Marina WATANABE (NARAMIX) Née à Chiba (Japon) en 1989, vit et étudie actuellement à Paris.Après ses études en peinture à l’huile à l’Université d’art de Tokyo, elle est inscrite au cursus Master en gravure depuis 2012. Dès son entrée à la formation, l’artiste a joui de son exposition personnelle “Woodrawing” à Gallery Ginza. A l’occasion de l’exposition collective “Shibuya Style vol.7” au grand magasin Seibu en 2013, elle a montré sa performance. Actuellement elle effectue un semestre à l’ENSBA de Paris dans le cadre du programme d’échange.Elle explore l’oeuvre en 3 dimensions et la performance dans l’axe de l’expression linéaire en gravure sur bois. L’artiste s’intéresse consciemment à l’étude des matériaux employés en tant que japonaise contemporaine.web : www.naramix.com

Megumi SatoNée à Tokyo (Japon) en 1989, vit et étudie actuellement à Paris.Etudiante en science du dessin à l’Université de l’art Musashino, elle a participé à la performance “Jumafs” initié par epa!, groupe des étudiants volontaires à l’Université en 2011, et au projet “op.15-ART MAU×LAYSunion” au cafe&room LAYSunion (Tokyo, 2012) organisé dans le cadre de la faculté où elle est inscrite. Elle a également participé à la réalisation de l’image dédiée à une pièce de théâtre “Giovanni” du Musicale Produce Company en 2012. En effectuant deux semestres à l’ENSBA de Paris dans un programme d’échange, elle travaille à l’atelier Rochette.Ses oeuvres prennent comme sujet la rencontre et le rapport entre les hommes, accentuant sur le hasard qui se produit en un instant grâce à des actions de plusieurs personnes. L’artiste cherche à exprimer les sentiments complexes et ambigues dérivés de l’expérience personnelle, ainsi qu’ à éveiller chez les spectateurs leur propre mémoire.web : www.megumisato.com

A gauche:Megumi SATO

A droite : Marina WATANABE

A l’occasion de cette exposition, la vidéaste travaille en collaboration avec sa camarade d’école.

Naoko UEDANée à Okayama (Japon) en 1987, vit et travaille actuellement à Paris.Initiée par sa grand-mère à l’art traditionnel de l’arrangement des fleurs, elle a fait ses études à l’Institut universitaire d’Ikénobô, et obtenu à l’issue de deux ans le diplome niveau 3 maître de conférence de l’école Ikénobô. A la recherche de nouveaux styles d’art floral, elle est arrivée en France en 2013. Ayant terminé ses études et atteint le niveau 4 au PIVERDIÈRE, école d’artisans fleuristes décorateur, elle explore son univers unique et créatif de l’arrangement des fleurs où elle joue du style à la fois traditionnel et innovateur, japonais et occidental.

Rie IWATAKENée à Johannesburg (Afrique du Sud) en 1982, vit et travaille actuellement à Paris.Après sa licence en teinture et textile à l’Université de l’art Kanazawa, elle a fait son master en photographie à l’Université Tsukuba. Diplômée en 2010, l’artiste a effectué un stage au MuseoAmano (Pérou). Sa première exposi-tion personnelle “AMAUTA” a été tenue au Musée municipal de l’art con-temporain de Cusuco en 2011. Elle s’installe en France en 2013.Aux frontières entre différents matériaux, l’observation et l’intervention, que ce soit avec des objets communs ou exceptionnels, l’artiste crée des re-lations parallèles entre eux, et nous entraîne au coeur d’un récit poétique. Utilisant divers techniques tels que le collage, la peinture, la photographie ou l’installation, ses oeuvres donnent une vision de la multiplicité et de la fluidité du mouvement émergé autour d’un mélange des expressions figura-tive et abstraite.web : www.iwatakerie.jp

Taeko MAEZAWA Née à Shizuoka (Japon) en 1977, vit et travaille actuellement à Paris.En 2005, l’artiste a joui de son exposition personnelle à ZainulGallery, Uni-versité de Dhaka (Bangladesh). Elle reçoit le prix d’Umetaro AZECHI (Asso-ciation d’estampe, Japon) en 2007. L’année suivante, deux expositions ont été organisées parallèlement sous le titre de “Ciuche in memories” à Tokyo et Kanagawa. Diplômée en master à l’Université des beaux-arts Tama en 2009, elle a remporté le prix de Granship (Fondation culturelle de Shizuoka) en 2011. Ces dernières années, l’artiste a participé à plusieurs expositions collec-tives à l’étranger, tel que à Seoul, à HK et à LA. Aujourd’hui, certaines de ses oeuvres se trouvent dans les collections du Musée commémoratif d’Umetaro AZECHI de Uwajima, Galerie nationale Tchèque etc.L’artiste s’interroge sur le “Kawaii” comme un sens de l’image particulier chez les japonais, sous la forme intégrée des enfants, des animaux et de la nature en mixed-média. C’est avec cette ambiguë notion de Kawaii, qui évoque des sentiment à la fois chaleureux et douloureux, que l’artiste explore l’état de fra-ternisation harmonieuse dans lequel nos sensations vers l’être visible et invi-sible sera libérés.web : hwm2.gyao.ne.jp/chiuche/

INFO PRATIQUES

INFO GENERALESHoraires d’ouverture : 11h - 19h jeudi 5 juin - samedi 7 juin 2014 (entrée libre) Vernissage : 18h - 21h jeudi 5 juin 2014 (entrée libre)Lieu : Grand Salon, Maison du Japon Cité Internationale Universitaire de ParisOrganisateur : Maison du Japon, Cité Internationale Universitaire de ParisCommissaires d’exposition : Marina WATANABE, Marie OKAMURA

Artistes présentés : Junya KATAOKA, Marina WATANABE, Mégumi SATO, Naoko UEDA,

Rie IWATAKE, Taeko MAEZAWA

SE RENDRE A LA MAISON DU JAPON

En RER : ligne B, station Cité UniversitaireEn Tram : ligne T3, station Cité UniversitaireEn bus : bus n°21, 67 (arrêt Porte de Gentilly) ou n°216 (arrêt Cité Universitaire)Stations Vélib à proximité de la maison :n°14013 : 1 Rue Liardn°14014 : 5 Boulevard Jourdann°14015 : Face 15 Boulevard Jourdan Acces par : l’entrée n°7 / l’éntrée principale n°17Adresse : 7C Boulevard Jourdan 75014 Paris

CONTACTSMarie OKAMURAChargée de programmation culturelleMaison du Japon7C Boulevard Jourdan 75014 Paris [email protected]

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