le bon air antilles & guyane n°12 mars avril 2013

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Ponton du Club Med Les Boucaniers (Pointe Marin – Martinique). Crédit photo : CMT/ David Giral.

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Magazine de bord de la compagnie Air Antilles Express

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MOBILE INTERNET FIXE

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“Édito

Bimestriel édité parAgence Blue Marine1 boulevard Houelbourg sur MerZI Jarry - 97122 Baie-Mahault - 0590 32 64 [email protected] : 442 804 456 00014SARL au capital de 8 000€

Directeur de PublicationChristian MARCHAND

Responsable d'ÉditionNadège CERETTO

Conception /RéalisationAgence Blue Marine

RédactionN. Ceretto avec l’aide de C. Bulot, S. Saint-Martin, M. Bourdeau,J. Charlery, M. Maurin, M. Lantin, JL. Toussaint Pimenta Da Costa,L. Mortellec, M. Mouniq, C. Malraux, E. Fiorentino, M. Grandjean,P. Virapin ; Randonnée – Ecotour Barahona ; Festival, Evénement, Sport Karujet – S. Wybo ; Littérature – B. Rossi ;Histoire d’eau – J. Van Kempen ; Jeu – D. Poncet.

Crédits PhotosComité du Tourisme des Iles de Guadeloupe ; Comité Martiniquaisdu Tourisme – D. Giral, L. Olivier, H. Salomon ; Comité Guyanaisdu tourisme – photo@ctguyane, X. Jourdin, M. Bourdeau ;Ministère du Tourisme de la Barbade ; Indigo France ; EcotourBarahoma ; Région Guadeloupe ; N. Ceretto ; B. Grieser ; T. Wright,W. Dederer ; JL. Toussaint Pimenta Da Costa ; L. Mortellec ; C. Malraux ; A. Rossiaud ; P. Virapin ; C. Phibel ; S. Bauras ; N. Derné ; H. Valenzuela ; E. Roussas ; B. Celica ; S. Wybo ; R. Catan ; O. Devin ; F. Gurieri – Le Pélican ; Bienglace.com ;[email protected] ; IDLineStudio ; K. Vulpillat – D’Klik Sarl ; Le Soleil Levant ; Mabelo ; CAMA Renault ; HTS ; Canal+Antilles/Guyane ; Palhaço ; Thinkstock ; Google Images.

Direction ArtistiqueMarc PRAQUIN

Régie PublicitaireHélène : 0690 47 03 38Marie : 0690 71 82 98

ImpressionAntilles Imprimerie

Papier provenant des forêts gérées durablement.

Chers Passagers,

B ienvenue à bord ! La période du Carnaval a été encore unefois l'occasion pour nous de constater que vous êtes deplus en plus nombreux à utiliser notre compagnie et nous

vous remercions de votre fidélité.

Pour vous prouver notre reconnaissance, nous nous engageonsà toujours vous offrir les meilleurs tarifs, une ponctualité optimaleet à développer notre réseau et nos services. Nous travaillonssans relâche sur les potentialités de nouvelles destinations quiconstitueront vos escapades de demain...

À la veille des vacances de Pâques, bon nombre d’entre vousressentent le besoin de rejoindre la famille ou simplement des’évader ; aussi AIR ANTILLES EXPRESS et AIR GUYANEEXPRESS sont dans les starting-blocks.

Pour cette période de haute-saison, nous avons prévu d’augmenterles rotations, particulièrement sur la Martinique et notamment surSaint-Domingue avec plus de 5 vols par semaine dès le mois d’avril.

Nous sommes aussi heureux de vous annoncer une nouvellefacilité pour les détenteurs de carnets de coupons qui pourrontbientôt gérer leurs réservations directement sur le net…

Que ce soit pour le plaisir ou le business, vous êtes nombreux àavoir adopté la rotation vers Sainte–Lucie ainsi que les vols versla Guyane à bord des confortables Airbus A320 d’AIR FRANCEaux tarifs d’AIR ANTILLES et d’AIR GUYANE EXPRESS.

Bonne nouvelle également du côté d’AIR GUYANE EXPRESS :face au succès incontestable de la ligne Guyane-Antilles, votrecompagnie investit pour ouvrir une nouvelle ligne vers le Surinamau départ de Saint-Laurent du Maroni.

Enfin, votre magazine Le Bon Air confirme également sa réussite.Le contenu progresse en quantité et en qualité. Ce succès, nousvous le devons aussi, car vous êtes de plus en plus nombreux àle lire, à le ramener dans vos foyers ou au bureau et à le partagersur Facebook ; les messages échangés sur son contenu secomptent désormais en centaines de milliers ! Merci !

Nous remercions aussi très chaleureusement nos annonceurspour leur fidélité.

Bonne lecture et bon vol à tous !

Christian Marchand

Président Directeur GénéralAir Antilles Express & Air Guyane Express

Le Bon Air. Mars/Avril 2013 3

Page 4: Le bon air antilles & guyane n°12 mars avril 2013

Édito_03

Tourisme_06

Évasion_10

Randonnée_12

Ailleurs_14

Nature_16

Environnement_18

Découverte_22

Patrimoine_30

Nautisme_34

Festival_38

Musique_40

Actualité_42

Artiste_44

Portrait compagnie_48

Solidarité_50

En région_52

Littérature_54

Événement_58

Sport_60

Auto_64

Technologie_66

Audiovisuel_70

Photos VIP_72

Expo_80

Mode_82

Hôtellerie_88

Histoire d'eau_90

Jeu_96

Agenda_98

Mars/Avril 2013

Sommaire

4 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

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6 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Martinique,Balade historique et nature autour de Sainte-Marie…

Tourisme Au Nord-Est de la Martinique est implantée une communeconviviale, Sainte-Marie, dont l’îlet se visite jusqu’à fin avril.L’occasion pour les familles de se ressourcer à pied entrereliefs verdoyants et océan Atlantique…

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1-5. Domaine Fonds Saint Jacques à Sainte-Marie.2. Plage et îlet de Sainte-Marie.

3. Petit train des anciennes plantations de cannes des environs de Sainte-Marie.

4. Vue panoramique sur le quartier samaritain de Morne-des-Esses.Crédits photos : Comité Martiniquais du Tourisme ; Henri Salomon ; Luc Olivier.

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 7

Tourisme

L eçon d’histoire :Sainte-Marie, célèbre pour soncroissant de sable saisonnier

ouvrant l’accès à l’îlet du même nom, a gardé les empreintes d’un passé parfois tumultueux. Au temps des Indiens Caraïbes, parce qu’on y trouvaitbeaucoup de roucou (NDLR : plante aveclaquelle l’on se protégeait des piqûresde moustique et des brûlures du soleil)et des sites artisanaux dédiés à la van -nerie et à la culture du manioc et de lapatate douce, cette bourgade était élevée au rang de capitale. Celle-ci devintbeaucoup moins paisible lorsque lesFrançais, sous les ordres du GénéralDuparquet, vinrent la coloniser et lui inculquer des coutumes européennes,qui nuisirent assez vite aux autochtonesimplantés-là depuis des lustres et quiles firent même fuir dès 1655. Le village,une fois évangélisé, est enfin conformeaux croyances des Dominicains etprend donc son identité en l’honneurde la Sainte-Vierge. En 1659, le PèreBoulogne, principal artisan de la victoiredes colons sur place, devient l’ambas-sadeur de la propriété de Fonds SaintJacques, transformée en habitationmonastique, sucrière et rhumière, sousl’impulsion du Père Labat qui optimiseson rendement en y installant un alambicen cuivre pour une meilleure distillation.

Sainte-Marie dispose dès lors du centreindustriel le plus rentable de l’île et des Antilles. On y cultive ensuite toutessortes de fruits et légumes dont lespuissances coloniales raffolent. Attiréspar la prospérité grandissante de l’agglomération, les Anglais essayent,de 1744 à 1782, de se l’appropriermais en vain (NDLR : les deux canonset le chemin de fer toujours présentssur les lieux rappellent ces périodes).S’en suit la Révolution Française, sesconséquences concernant la séparationde l’Eglise et de l’Etat et de multiplesrévoltes esclavagistes lorsque FondsSaint Jacques demeure au clergé. En1836, Sainte-Marie héberge presque

5.000 têtes dont 80% sont des captifstravaillant dans les plantations environ-nantes. Les différentes luttes socialesqui ont lieu après 1848 engendrent ladissémination de la ville en plusieurshameaux encore existants de nos jours,dont Bezaudin, Pérou, Morne-des-Esses… qui se partagent entre anciensesclaves et nègres marrons. Le premiersyndicat agricole est créé fin 1901 parJoseph Lagrosillère, Samaritain d’origineplus tard élu député. La vision du socia -lisme s’étoffe. La départementalisationde la Martinique toute entière a lieu.L’activité de Fonds Saint Jacques déclinemais Sainte-Marie reste la capitale dela côte Nord-Atlantique de l’île.

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Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ Le Comité Martiniquais du Tourisme :

Pointe de Jaham 97233 Schœlcher

Tél. : 05 96 61 61 77

Fax : 05 96 61 22 72

Web : www.martiniquetourisme.com

■ L'office de Tourisme de Sainte-Marie :

Place Félix Lorne 97230 Sainte-Marie

Tél. : 05 96 69 13 83

Fax : 05 96 69 40 62

■ La Maison de Martinique

2 rue des Moulins 75001 Paris

Tél. : 01 44 77 86 00

Fax : 01 44 77 86 25

La balade du Carême :

L’îlet Sainte-Marie protège le bourg dela houle en période de forte mer. Sontombolo, flèche de sable construite parla dérive du littoral, s’avère toujours unecuriosité naturelle que Martiniquais ettouristes aiment à (re)voir et raconter :de novembre à avril, sous l’influencede l’anticyclone des Bermudes/Açores,les journées chaudes et les nuits plusfraiches engendrent des courants inha-bituels créant des vagues obliques quitransportent les sédiments vers la plage,rétrécissant ainsi les embouchures. Dèslors, l’accès à l’îlet récemment aménagéet balisé par l’ONF est possible à pied,l’occasion d’émerveiller tous les ornitho -logistes en herbe : parmi les poiriers,raisiniers, balais savane et pois de bordde mer nichent la plupart des espècesd’oiseaux rares - et donc protégées -

des Antilles (NDLR : notamment lessternes de Dougall). L’endroit rend biensûr hommage à Félix Lorne, l’instituteurdu village qui y périt le 3 mars 1950 alorsqu’il tentait de sauver de la noyage un de ses élèves finalement lui aussiemporté par la violence des flots(NDLR : à Sainte-Marie, personne n’aoublié ce drame ; c’est ainsi que lecomplexe scolaire de Morne-des-Essesporte le nom de Félix Lorne et que lebuste de l’homme a été sculpté et scelléen contrebas de la rue menant à l’église).

Curiosités à (re)découvrir toute l’année :

Les amoureux de la nature se retrouventà la Philippe, forêt côtière samaritainerévélant à travers ses arbres centenaires– filaos, mahoganys, lépinis et figuiers -des paysages mystiques sur l’océan,

les baies de Sainte-Marie, Trinité et Painde Sucre. A quelques kilomètres de là,l’Anse Azérot accueille, notamment àPâques, beaucoup des habitants de larégion venus profiter des plaisirs de laplage à l’ombre des hauts cocotiers etdes ruines d’une ancienne rhumerie quila jalonnent. Les passionnés d’histoireet de traditions locales préfèrent euxse perdre dans les vestiges de FondsSaint Jacques, ancienne habitationsucrière et religieuse, pendant qued’autres applaudissent la minutie desvannières de Morne-des-Esses oules rythmes entêtants de la maison dubêlé. Enfin, les plus gourmands sedonneront sans doute rendez-vous aumusée de la banane, au musée durhum ou à la distillerie Saint-Jamespour tout savoir sur ces produits mythiques des Antilles.

4Tourisme

8 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

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Harrison’sCave,

Évasion

La Barbade souterraine… 10 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Au Nord de la Barbade,une attraction naturelleémerveille tous les passionnés de géologie.Bienvenue dans les profondeurs de l’île !

1-4. Les Harrison's Cave avec vue sur la mer.2. Entrée de l'attraction touristique.

3. A l'intérieur des Harrison's Cave, stalagmites et stalactites éclairées pour le plus grand plaisir des visiteurs.

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Évasion

Le saviez-vous ?

Stalagmites et stalactites sont desspéléothèmes qui se forment sur le sol ou le plafond des grottes etsouterrains par la chute lente et conti -nue d’eaux calcaires et par leur "effetsplash". Lorsque la stalagmite, enpoursuivant sa lente croissance, rejointla stalactite, les deux concrétions sesoudent progressivement, donnantnaissance à un véritable pilier stalag -mitique. Plusieurs réactions chimiquesacido-basiques sont donc à l’originede ces colonnes calcaires : l’air quientre, chargé en dioxyde de carbone,se dissout dans les eaux de ruisselle -ment, qui, lorsqu’elles traversent lesroches calcaires, réagissent avecles ions carbonates et composentalors les ions hydrogénocarbonates (sources : Wikipedia).

Rendez-vous aux Harrison’s Cave !

Welchman Hall (St. Thomas – Barbade)Tél. : (246) 417-3700Email : [email protected] : www.harrisonscave.com

Le Bon Air. Mars/Avril 2013 11

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de hauteur, divulguant cascades,ruissèlements, stalactites et stalag-mites géantes reliés au systèmegéophysique de Welchman Hall Gullyet qui réduisent d’année en année.Dans ces antres mystiques disposantd’une température moyenne de 27C°,le bruit de l’eau qui dévale raisonne enéchos contre l’imposante façade desroches de minéraux que des éclairagespartiels viennent sublimer.

Comme la plupart des grottes souter-raines, les Harrison’s Cave regroupentun ensemble de vides et cavités formés à partir de calcaires soumisau processus de corrosion grâce àl’eau qui véhicule acides et résiduschimiques aidant à la dissolution.Crainte et fascination assaillent le visiteurencerclé par cette forteresse naturelle,qui comprend que les lieux ont sansdoute servi, tour à tour, d’abris ousanctuaires. L’atmosphère, à la fois miraculeuse et pesante, donne à réfléchirvoire à méditer…

L es Harrison ‘s Cave – situées àSt-Thomas - portent le nom d’un militaire anglais de pouvoir

qui détenait la plupart des terres de la Barbade dans les années 1700. C’estau cours des 18ème et 19ème sièclesque quelques spéléologues s’aven-turent dans des cavités souterrainesjusqu’alors inexplorées. Parce quel’entrée rocheuse et certains passa -ges intérieurs demeurent difficilesd’accès aux néophytes, l’endroit,pourtant magique, va longtempsrester fermé aux habitants et touristesde l’île. Cartographiées pour la premièrefois en 1974 par Ole Sorensen, ingénieurdanois, assisté des Barbadiens TonyMason et Allison Thornhill, les Harrison’sCave ouvrent finalement leurs 2.3 kilomètres de limon calcaire au grandpublic dès 1981. Un tramway silencieux- intégré après maintes excavations -permet désormais d’explorer les couloirssombres, tièdes et humides de cesgrottes parfois perchées à 15 mètres

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12 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

A chevalà travers la Sierra Bahoruco

Randonnée Entre République Dominicaineet Haïti s’étend une vaste zoneherbeuse et boisée, loin destumultes des villes et marinastrop touristiques. Il s’agit de laSierra de Bahoruco, qui s’étalesur 1125 km² à presque 2000mètres d’altitude.

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1. Cheval en pause.2. Vue panoramique depuis la Sierra de Bahoruco.

3. Paysan local à cheval, croisé au fil de la randonnée.4. Fillette vendant les fruits du bonheur (le noni).

5. Oiseau près des fleurs.

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Randonnée

E ntre littoral et hauts sommetsmontagneux, la Sierra de Bahoruco, arrosée de précipita-

tions régulières, est un endroit paisible quitraverse les provinces d’Independencia,Barahona et Pedernales et qui s’ouvresur les merveilles d’une nature restéevierge, baignée de multiples cours d’eau,investie d’orchidées magnifiques et dejolis oiseaux multicolores. C’est dansce cadre féérique que Le Bon Air voussuggère un itinéraire équestre de troisjours, plutôt ressourçant…

Jour n°1 (1100 mètres de dénivelé) :

Rendez-vous à Paraíso, petit villageniché entre Lomas et mer des Caraïbes.L’aventure à cheval démarre sur laRoute du Café de las Mujeres, parmiles plantations Fincas, les nombreuxcaféiers, avocatiers, papayers et champsd’ananas, jusqu’à Charco Blanco.Après une pause pique-nique sous les pins créoles, nous poursuivons labalade sur un chemin plat et luxuriantmenant à Cachote et sa forêt denuages. Visite de la pépinière et dusentier botanique puis repas convivialavec les locaux, avant la nuit en refuge.

Jour n°2 (700 mètres de dénivelé) :

Après un petit-déjeuner copieux, toutle monde en selle pour suivre l’itinérairebien fleuri qui longe la rivière Cortico.Aux alentours d’Auta, les panoramasgrandioses se multiplient, notammentaux abords de l’ancienne mine de silice.Petite pause encas auprès d’une famillede Monte Nueva. Plus tard, en rede-

cendant vers Polo, nous croisons laprison construite par Trujillo, dictateurde 1930 à 1961. Nuit en chambre d’hôtechez Mama Gueda qui dirige la coopé-rative des associations du bourg.

Jour n°3 (900 mètres de dénivelé) :

Petit-déjeuner et départ pour l’ascen-sion de la Caña Brava qui donne sur lavallée ramenant jusqu’à Paraíso. Nousempruntons alors la direction du bassinde Mata de Maïz, source du Rio Nizaitoque nous allons côtoyer une bonnepartie de la journée. Ici, les habitantsvivent essentiellement des cultures ducacao et de l’orange ; ils ne manquerontdonc pas de vous en faire goûter !

Les atouts de la balade :

■ Traversée à cheval de forêts sèchessur les pentes Nord, de la fameuseforêt nuageuse et des forêts de pinsen altitude ;

■ Découverte de la faune et flore affiliées ;

■ Rencontre de la population locale ;

■ Itinéraire à la fois nature et historique.

Ne manquez pas aux alentours :

■ El Hoyo de Pelempito - effondrementdépassant les 700 mètres sur 7 kilomè-tres tandis que les montagnes l’entourantatteignent les 1200 mètres – qui abritebeaucoup d’animaux endémiques dupays.

■ Les bourgs de Villa Nizao, CaboRojo et Puerto Escondido.

Nous remercions

pour les informations et photoscontenues dans ces pages. Pourréserver votre randonnée à cheval,contactez-les vite :

Calle Padre Billini #405, Zona Colonial, Santo-Domingo

Tél. : 809 682 2454 ou 849 861 9930Email : [email protected] : www.ecotourbarahona.com

NB : cette randonnée peut aussi sefaire à pied.

Ecotour Barahona est dédié à larandonnée pédestre et équestre éco -logique, et cherche à faire connaîtreet se développer le Sud-Ouest de laRépublique Dominicaine dans lerespect de la population locale et del’environnement. Tous les guides sontdes enfants du pays qui s’engagentà faire découvrir l’île hors des sentiersbattus tout en préservant durablementles villages et sites naturels traversés.

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Tetiaroa,A l’abordage ! 1-2. Paysages déserts de Tetiaroa.

3. Frégates dans les buissons de tafano.4. Plongée à la barrière de corail de Tetiaroa.

Il y a des îles désertes que nous rêvons tous defouler. Des endroits magiques, calmes et égarés,que le monde, pour l’instant, a préservés. Le BonAir vous y emmène… Ce mois-ci, escale à Tetiaroa,atoll des Iles du Vent, en Polynésie française.

14 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Ailleurs 1

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 15

Ailleurs

Naufragés volontaires…Tetiaroa, perdue dans les corauxturquoises de la Société, grand

archipel polynésien, porte bien sonnom : "distance", ainsi les Tahitiensont-ils baptisé cet atoll magnifique quifut d’abord propriété du couple royalde Pomaré qui aimaient s’y ressourcerle week-end, avant d’appartenir à un riche dentiste (NDLR : le docteurWilliams qui est enterré sur le motu Rimatuu) puis à Marlon Brando quil’acheta en deux fois, en 1966 et 1967, pour environ 145.000 euros.

L’acteur américain, qui y tourna Les révoltés du Bounty en 1960 entomba amoureux et décida de s’y réfu-gier avec sa famille (NDLR : sa femmeTarita Teriipaia et leurs deux enfants)jusqu’en 1990. Ce petit coin de paradis– 6 km de sable blanc encerclés d’un

lagon de 7 km – ne s’aborde pas si facilement… Sans doute est-ce là cequi lui confère tout son charme…

… Pour une journée mémorable :

C’était en 2007. Nous avions demandél’autorisation en mairie pour aller y passer une journée, confie NadègeCeretto, chargée éditoriale du Bon Air,avant d’enchaîner : un catamaran embarquait du port de Tahiti vers 7hdu matin. Nous étions une dizaine àbord. Le Pacifique était clément malgréquelques fortes vagues lorsque nouscroisions de plus gros bateaux au largede l’infiniment Bleue. L’enchantement acommencé quand une baleine, de sonénorme queue indomptable, est venuesaluer notre embarcation, frêle à côtéde ce mastodonte des mers, prête àchavirer dans ce violent faisceau d’oxy-gène et de pluie d’océan. Emerveillés,nous regardions s’esquisser en toile defond les reliefs verdoyants de Tetiaroaque des hôtes ailés – frégates et fous àpieds bleus nichant sur les buissons detafano - survolaient dans un interminableballet de nuances grises et noires. Aquelques écumes de la barrière de corailqui, à l’époque, était encore intacte,nous avons sauté à l’eau puis attenduun à un qu’une vague assez puissanteet haute nous déverse dans le lagon oùdes raies, des bébés requins et de trèspetits poissons multicolores frôlaient nosjambes et bras nus. Cette sensationmagique d’appartenir à un aquarium

grandeur nature, niché entre cocotierset immensités de bleus et verts jamaisne me quittera. Masque et tuba bienajustés et c’est parti pour une inoubliableplongée et de longues errances entreles 13 motus qui s’atteignent à la nageou à pied. L’atmosphère est magiquemais torride sous ce soleil de plombqui fait mal aux yeux. La luminosité estvraiment incroyable. Et nous vient l’idéed’aller nous mettre à l’ombre pour siester.Mais dur dur de jouer les RobinsonCrusoé ! Sous les palmiers et feuillagesdes aito de cette île sauvage se cachentrats et moustiques affamés. Alors mieuxvaut rester à l’eau et prendre de bellesphotos. La journée s’est vite écoulée.Au coucher du soleil, tortues et dauphinsnous ont remerciés d’être passés. Bye bye Tetiaroa. Je garderai de toi un souvenir impérissable.

Tetiaroa est un atoll privé dispersé en13 motus, intégrant les Iles sous leVent dans l’archipel polynésien dela Société. Rattaché à la communetahitienne d’Arue, cet ensemble d’îlotsémergés entourés de corail et delagons cristallins se love à presque50 kilomètres de Tahiti. Le film Le bourreau des cœurs avec AldoMaccione y fut tourné en 1983 maisMarlon Brando refusa d’y jouer unrôle, prétextant que l’endroit devaitavant tout rester un patrimoine natureldédié aux Tahitiens, à leur identitéet authenticité, et aux amoureux depêche et de décors sauvages. Pourque cet écosystème soit préservé,mieux valait ne pas trop susciter la curiosité des grands groupes hôteliers. Depuis 2008, après defastidieux pourparlers, il sembleraitque l'île ait été rachetée par la sociétéPacific Beach comber qui devrait youvrir fin 2013 un éco-lodge dans lerespect des normes environnemen-tales en vigueur.

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16 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Et si vouscontiezfleurette...

Nature Pas de séjour dans les Antilles sans qu'un seul touriste nes'extasie devant la beauté naturelle et le parfum envoûtantdes fleurs exotiques qui enchantent les tropiques. Au gré desjardins, des forêts et des balades vertes, le paysage s'enor-gueillit de couleurs féériques, d'odeurs suaves et délicates...Même si toutes les fleurs poussant dans la Caraïbe n'en sontpas originaires, il est toujours appréciable de les découvrir,de les distinguer, de s'entêter de leurs douces effluves...

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 17

Nature

Ouvrir son cœur aux fleurs...La signification des fleurs changeselon les coutumes et cultures

pratiquées dans le monde entier.Néanmoins, il semble que le gested’offrir un bouquet soit apprécié dansla plupart des civilisations, quelquefoispour des raisons divergentes (exemples :cadeaux ou rites religieux). Dès lors, on peut choisir une composition fleurieselon notre humeur, pour des questionsde préférences chromatiques ou direc-tement liées à notre odorat, ou alors enayant pleine conscience du messageque l’on souhaite révéler en fonctiondes circonstances : généralement, lerouge pour la passion, le blanc pour lapureté ou le deuil, le jaune pour l’amitié,le bleu pour le mystère...

Secrets de fleurs tropicales :

Importée par le vent, les courants, les oiseaux ou les hommes… Chaqueplante, fleurie ou non, a sa propre histoireet des spécificités qui lui confèrent notreestime... Voici les confidences de nospétales préférés...

■ Allamanda : originaire du Brésil,cette Apocynacée se déploie en lianesvigoureuses à grandes fleurs jaunes.Elle peut atteindre jusqu’à 4 mètres.

■ Alpinia : originaire de Nouvelle-Calé -donie, cette Zingibéracée est un arbusteà fleurs blanches et à bractées rouges,pouvant atteindre jusqu’à 4 mètres.

■ Balisier : originaire de la Caraïbe, cetteHéliconiacée aux petites fleurs verteset aux bractées rouges ou jaunes peutmesurer jusqu’à 6 mètres.

■ Flamboyant : originaire de Madagascar,cette Caesalpiniacée est un grand arbre(10 mètres) à fleurs intensément rougesou jaunes.

■ Héliconia : originaire du Pérou, cetteHéliconiacée étend ses bractées jaunes,rouges et vertes à l’ombre du soleil.

■ Hibiscus : originaire de Polynésie etd’Asie du Sud-Est, cette Malvacéeprélasse ses fleurs rouges, jaunes,blanches et orangées à la lumière vive.

■ Oiseaux du Paradis : originaire d’Afri -que du Sud, cette Strelitziacée orangeet bleue est l’une des seules à résisteraux rudes températures (jusqu’à -2C°).

■ Pachystachys : originaire desAntilles et d’Amérique du Sud, cetteAcanthacée est un arbuste aux tigesligneuses et aux bractées jaunes etorangées décoratives et résistantesdans la durée.

■ Rose de Porcelaine : originaire deMalaisie, c’est en plein soleil ques’épanouit cette Zingiberacée auxfleurs rouges bordées de jaune.

Retrouvez toutes ces fleurs exotiquesdans leur éden émeraude, au Jardinde Balata (Martinique) ou au Jardinde Deshaies (Guadeloupe).

Ce que révèlent les fleurs…

Exotiques ou pas, elles embellissentnotre quotidien. Alors, quel messagedivulguent-elles en réalité ?

Aloès = chagrin Lys = richesse

Amarante = pérennité Magnolia = dignité

Améthyste = confiance Marguerite = innocence

Azalée = joie d’aimer Menthe = sagesse

Bégonia = amitié sincère Muguet = bonheur

Cactus = chaleur Nénuphar = pureté

Chrysanthème = séparation Orchidée = pensée

Coquelicot = consolation Palmier = victoire

Dahlia = fidélité Pensée = nostalgie

Eucalyptus = voyage Primevère = jeunesseGéranium = distinction Rose = amour, amitié,

trahison (selon la couleur)

Hibiscus = délicatesse Roseau = complaisance

Jasmin = élégance Tournesol = lumière

Jonquille = courtoisie Trèfle = revancheLavande = tendresse Tulipe = extravagance,

réussite

Lotus = éloquence Vigne = ivresse

Astuce poétique :

Saviez-vous que, pour les plus romantiques, le nombre de fleursdans un bouquet peut révélerl’heure d’un rendez-vous galant fixéle jour même où il vous est offert ?

Pour offrir des fleurs exotiques :

■ En Martinique :

www.floracom.bizwww.exoticflor.comwww.histoire-fleurs-martinique.com

■ En Guadeloupe :

www.fleurs-guadeloupe.comwww.karukerafleurs.comwww.fleurs-tropiques.fr www.jardins-st-eloi.com www.panierdesiles.com

Page 18: Le bon air antilles & guyane n°12 mars avril 2013

A la maisonou au bureau,

Environnement

Je préserve l’eau !18 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

L’eau, voilà la ressource-clef denotre survie. Pourtant, tant de payspauvres – notamment en Afrique –en manquent cruellement, tandisque chez nous, elle coule à flots…Mais pour combien de temps encore ? Si tenter de rééquilibrerconvenablement l’afflux d’eau autour du globe est la mission desgouvernements en place, la nôtre,à titre individuel, est de moins lagaspiller au quotidien…

Page 19: Le bon air antilles & guyane n°12 mars avril 2013

Environnement

O r bleue : le bilanL’eau (comme l’air) est reconnue patrimoine commun

de l’humanité. Disposer en quantitésuffisante d’une eau de bonne qualitéest l’un des grands enjeux du 21èmesiècle. En effet, si nous ne changeonsrien à nos pratiques actuelles, 50% dela population mondiale pourrait êtreprivée d’eau dès 2030.

On estime que chaque Français consom -me journalièrement quelques 150 litresd’eau selon les proportions suivantes :

■ Hygiène corporelle > 39%

■ WC > 20%

■ Lavage du linge > 12%

■ Lavage de la vaisselle > 10%

■ Nourriture et boisson > 7%

■ Arrosage du jardin et lavage de la voiture > 6%

■ Autres usages > 6%

Ceci revient en moyenne à 7 milliardsde m3 d’eau utilisés en un an par lesménages et les entreprises de France.C’est d’autant plus alarmant du fait queseulement 7% de cette consommation

est dédiée à des usages alimentaires,alors que les traitements en vigueurpour rendre l’eau potable coûtent extrêmement chers et que cet argentpourrait donc être dépensé dans d’autres investissements nécessaires à la préservation de l’environnement.Sans que la démarche ne soit tropcontraignante ou qu’elle nuise à notreconfort habituel, il est facilementenvisageable de réduire de 25% à30% notre consommation d’eauquotidienne. Si tout le monde joue lejeu, ce sont des milliards de litres quipeuvent être annuellement économisésdans 3 buts essentiels :

■ offrir de l’eau potable aux pays quin’en disposent pas encore ;

■ garantir la ressource aux générationsfutures ;

■ voir baisser nos factures.

Voici donc quelques astuces pourminimiser notre consommation :

■ A la maison :

• Equipez vos installations d’écono mi -seurs d’eau (ils vont jusqu’à réduire de50% le débit) et vérifiez régulièrementqu’elles ne sont pas sujettes à fuite(NDLR : un robinet qui goutte, c’est100 litres perdus en 24h) ;

• Privilégiez les lave-linge et lave-vaisselleclassés A+ car ils disposent de program -mes économiques ;

• Faites installer une chasse d’eau àdébit double dans vos toilettes (jusqu’à50 litres économisés chaque jour) ;

Le Bon Air. Mars/Avril 2013 19

Page 20: Le bon air antilles & guyane n°12 mars avril 2013

• Prenez une douche plutôt qu’un bain(la différence s’établit à -150 litres) ;

• Ne laissez pas couler l’eau au robinetquand vous vous lavez les mains, les dents, lorsque vous vous rasez,douchez, etc ;

• Lavez votre vaisselle dans 2 bacs (un pour le lavage et un autre pour lerinçage), puis récupérez l’eau du rinçagepour serpiller ou nettoyer les vitres.

■ Au jardin :

• Récupérez l’eau de pluie et arrosezdurant les heures fraîches (en plein soleil,60% de l’eau s’évapore avant mêmed’être absorbée par les plantes) ;

• Optez pour l’arrosage au goutte-à-goutte ou à l’arrosoir (ainsi l’eau neruisselle pas et les plantes ont bien letemps de l’absorber).

• Ne lavez pas votre voiture à domicilemais dans une station dédiée (60 litresnécessaires en station contre 200 chez soi).

20 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

L’eau et la planète en quelqueschiffres :

■ La Terre est au ¾ recouverted’eau, celle-ci étant majoritairementsalée puisque les mers et océansreprésentent une densité liquided’environ 1350 millions de km3 ;

■ 1.5 milliard de personnes n’onttoujours pas accès à l’eau potable ;

■ En France, chaque individuconsomme environ 150 litres d’eauchaque jour.

L’eau dans l’agriculture et l’industrie :

L’agriculture mondiale prélève à elleseule environ 70% de l’eau doucede la planète. Il faut en moyenne :

■ 25 litres d’eau pour produire 1 kg de salades

■ 356 litres d’eau pour produire 1 kg de bananes

■ 1100 litres d’eau pour produire 1 kg de fromage

■ 1500 litres d’eau pour produire 1 kg de blé

■ 4500 litres d’eau pour produire 1 kg de riz

En préserver 13% - par des techni -ques d’irrigation mieux réfléchies -équivaudrait à sauvegarder la con som mation globale des ménages.

Les industriels consomment quantà eux 20% de l’eau douce contenuesur le globe. Il faut en moyenne :

■ 20.000 litres d’eau pour produire1000 kg d’acier

■ 35.000 litres d’eau pour produireune voiture

■ 40.000 litres d’eau pour produire1000 kg de papier

■ 2 millions de litres d’eau pour produire 1000 kg de plastique

■ 125 millions de litres d’eau pourproduire 1000 kg d’aluminium

■ 5 milliards de litres d’eau pourproduire 1000 kg de médicaments

Les sociétés doivent désormais développer des technologies moinsgourmandes en eau, en tous cas eneau potable, et donc envisager de :

■ s’équiper d’économiseurs d’eau ;

■ privilégier les machines fonction-nant à sec ;

■ limiter l’usage des jets d’eau etopter pour des appareils à hautepression ;

■ mieux gérer la récupération deseaux pluviales ;

■ dépolluer l’eau avant qu’elle nes’écoule à l’extérieur (cf. code en vigueur concernant les eaux uséesissues d’activités professionnelles).

Environnement

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22 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Découverte Plant mystique apparu bien avant l’Homme dans les contrées égaréeset luxuriantes de l’Amazonie, le cacaoyer a depuis été cultivé à traversle globe entier, en différentes variétés. En effet, la poudre et le beurrede cacao se sont créés au fil des millénaires une renommée de choixparmi les foyers qui en raffolent et sur les marchés internationaux,cette fève servant parfois encore de monnaie d’échange. Le Bon Airs’est donc piqué de curiosité pour cet ingrédient si gourmand…

1.-4. Cacaoyers en cours de maturité.2. Ecabossage d'une cabosse de cacao.

3. Plusieurs variétés de cabosses.5. Fèves de cacao prêtes à griller.

6. Le chocolat, on adore ça !

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Du cacaoau chocolat,Tour de globe gourmand

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 23

Découverte

Rétrospective du cacao :D’aussi loin que l’on s’en rappelle,le cacaoyer fut d’abord cultivé par

les Olmèques, aux environs de l’an 1000avant JC, dans la région de Maracaibo,près de l’actuelle frontière qui sépare leVénézuela de la Colombie. Les Mayas,quant à eux, réussirent à le commercerà travers toute la zone équatoriale augré des colonisations successives des16ème, 17ème et 18ème siècles : les fèves

sont envisagées comme aliments ou comme monnaie (NDLR : dans les villages, un lapin vaut 10 fèves). Il faut alors produire en large quantité,pour répondre à l’engouement sanscesse grandissant de l’Amérique duSud, mais aussi de l’Europe suite auxconquêtes espagnoles. Car les Coursdes Rois apprécient le cacao amer qu’il est si bon de boire chaud et légèrement sucré et épicé en hiver.

Cette denrée se vend au prix fort, affolant les indicatifs des échangesmondiaux d’alors, perpétrant jusqu’ànos jours des transactions coû teuses,incitant à découvrir des routes exotiqueset délicieuses à proximité desquellesles variétés s’expansent, conférant notoriété aux divers territoires qui leshébergent. Il y a d’abord l’AmériqueCentrale (Guatemala, Belize et Honduras)puis l’Amérique Latine (Costa Rica,Colombie, Vénézuela et Equateur),viendront plus tard l’Asie du Sud-Est(Indonésie et Malaisie) et l’Afrique (Côted’Ivoire, Ghana, Nigeria, Cameroun,Gabon). On distingue dès lors 3 typesde cacao :

■ Le Criollo ou Créole aux cabossesjaunes et lisses et aux graines violetteset plates, qui est le café initial desMayas ;

■ Le Forastero ou Etranger aux cabosses jaunes et rugueuses et auxgraines pourpres ;

■ Le Trinitario

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L’arbre des dieux :

Vous conviendrez que ce qualificatif lui sied parfaitement, d’abord parceque le cacaoyer est plus ancien quel’Humanité, ensuite car les Mayas etAztèques usaient du cacao pour sepréserver des brûlures du soleil et l’intégraient dans leurs rituels de vie(passages de l’enfance à l’adolescencepuis à l’adulte et de la vie à la mort),enfin parce qu’on se délecte du cho-colat partout dans le monde et quel’on connaît désormais ses multiplesbienfaits. Etonnant finalement que cetarbuste de 10 à 15 mètres de hauteur(quand d’autres arbres de la forêtéquatoriale peuvent mesurer plus dutriple) trône au rang des denrées lesplus recherchées à travers la planèteentière. Lorsqu’il pousse, à l’abri de lalumière directe du soleil dont il est protégé par d’autres très grands arbres, le cacaoyer laisse apparaitre le long de son tronc et de ses plus solidesbranches des fruits dodus de couleursverte ou jaune puis orange ou rougeselon l’espèce et leur degré de maturité.Ce sont ces cabosses, longues d’unevingtaine de centimètres et pesantjusqu’à 500 grammes, qui contiennentchacune entre 30 et 50 fèves de cacaoen forme d’amande, et que l’on ramasseà même l’arbre presque 6 mois aprèsla fécondation des fleurs par les fourmis.Selon les pays, les climats et les régions

géographiques, la récolte du cacao n’apas lieu au même moment. Juste sousl’équateur, les cacaoyers produisentquasiment toute l’année, mais plus ons’en éloigne, plus les saisons de cueil-lette sont distinctes. L’écabossageautorise les rassemblements conviviaux :les planteurs et leurs familles, voisins etamis se réunissent autour des tas defruits mûrs et dialoguent ou chantentensemble tandis qu’ils extraient lesfèves des cabosses qui sont ensuiteétalées au soleil sur des feuilles de bana -nier et laissées à fermenter puis sécher.La fermentation et le séchage sont des étapes essentielles qui confèrentau cacao tous ses arômes. Il s’agitd’éliminer la pulpe qui entoure la graine,l’eau et l’acide acétique, et de permettreainsi à toutes sortes de réactions chimiques d’opérer leur mission dedonneuses de goût au futur chocolat.

L’industrie du chocolat :

Lorsque les fèves quittent leur lieu deproduction, elles sont acheminéesjusqu’à diverses usines alimentairesqui les transforment pour l’essentiel en beurre de cacao. Plusieurs étapesfondamentales interviennent alors :

La torréfaction, comprise entre 110 et 140 C°, qui déshydrate les fèves,sépare les coques des amandes, poursuit le processus d’élimination del’acide acétique et des réactions

chimiques qui révèlent ensuite lesquelques 500 arômes du chocolat ;

La transformation, lorsque les fèvessont décortiquées, broyées et fondues,qui consiste à mélanger la masse decacao à d’autres agréments tels que lelait, le beurre et le sucre ;

Le conchage de la pâte, ou malaxageà chaud de la préparation jusqu’à 72hpour qu’elle s’affine, s’émousse ets’arrondisse ;

Le tempérage, pour obtenir la cristal -lisation parfaite du cacao qui donne au chocolat brillance et fondant.

Il existe, particulièrement en pâtisserie,plusieurs sortes de chocolat transformé :

■ Le praliné : cacao + noisettes etamandes caramélisées + lait ;

■ Le gianduja : cacao + noisettes etnoix pilées + sucre + lait ;

■ La truffe : cacao + beurre de cacao+ sucre + crème ;

■ Le fondant : cacao + sucre + glucose+ eau ;

■ Le croquant : cacao + sucre caramé-lisé + noisettes et amandes grillées etpilées ;

■ Le caramel : cacao + sucre caramélisé+ crème + beurre ;

■ La ganache : cacao + crème + beurre.

Découverte

24 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

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Découverte

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La plupart des cultivateurs sont des familles agricultrices aux origines trèsmodestes à qui le cacao garantit desrevenus réguliers leur permettant de seconstruire une maisons de tôles, de sesoigner ou de proposer à leurs enfantsune éducation plus poussée.

Depuis la fin des années 1980, une éthi -que équitable s’établit progres sivement.Elle envisage que les petits producteurspuissent vivre plus décemment et queles différents pays cultivent des variétésdistinctes de cacao pour répondre auxattentes du marché sans trop se concur -rencer les uns les autres. Egalementpour répondre à la prise de consciencediététique, principalement pour la dégustation, on encourage davantagela culture de cacaos moins gras, rareset plus raffinés, notamment :

Le cacao dans la balance mondiale :

Nous parlons là d’un produit spéculatifau même titre, par exemple, que la banane. Ainsi, son prix est défini selonles principes du commerce interna tional.Une quinzaine de pays assurent laproduc tion mondiale (soit presque 4 millions de tonnes pour un chiffre annuel de 5 milliards d’euros). Voiciglobalement comment ils se répartissent :

■ Afrique dont Côte d’Ivoire (1.300.000 tonnes) et Ghana (670.000 tonnes) = 70%

■ Asie dont Indonésie = 16%

■ Amérique Latine = 13%

■ Autres pays dont Caraïbes (Répu-blique Dominicaine, Jamaïque, Cuba,Grenade, Trinité & Tobago) = 1%

■ Le cacao Nacional de l’Equateur et son arôme Arriba (parfums jasmin et fleur d’oranger) ;

■ Les cacaos épicés et tourbés dePuerto Cabello, Sur del Lago, Porcelanaet Criollo du Vénézuela (arômes miel,caramel et noisette) ;

■ Les cacaos Forestaro, Criollo et Trinitario de l’arc Caraïbe (parfums boissec, amande et tabac blond) ;

■ Les cacaos Forastero et Amelonadode l’archipel atlantique de São Tomé etPrincipe ;

■ Le cacao Sambirano de Madagascar(arômes fruits rouges ou fruits jaunes) ;

■ Le cacao Criollo de Java en Indonésie ;

■ Les cacaos plus récents de Nouvelle-Guinée, du Pérou, de la Bolivie, de laColombie et du Brésil.

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Découverte

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Pâques approche.C’est donc l’occasionde parler chocolat etde le cuisiner, pourfaire plaisir à toute lafamille…

ELOT, chocolat de Martinique :

Dans l’île aux fleurs, toutes les géné rations confondues connaissentELOT, marque désormais centenairesynonyme de gourmandise et deconvivialité en famille. Issu de fèves decacao - produites à 50% en Martiniqueet à 50% en Caraïbe et Afrique - qui lui confèrent une finesse inégalée ainsique robustesse et profondeur, ce cho colat est localement très prisé cartorréfié sur place, dans l’usine dédiéedu Lamentin. Sa recette, jalousementgardée, lui affilie vanille naturelle etsucre roux localement cultivés et lui garantit un goût précieux dont les Antilles sont fières. En barres ou enpoudre, noir ou au lait, nature, à la coco,aux fruits du soleil ou aux noisettes, il accompagne le petit-déjeuner, lesdesserts gourmands et les encas despetits et des grands.

Il intervient même dans la prépara-tion de la traditionnelle boisson decommunion :

1. chauffez environ 10 minutes à feutrès doux le lait dans lequel vousaurez mis à infuser le zeste d’un citron vert, un bâton de cannelle,une gousse de vanille et un peu de muscade râpée.

2. Râpez le bâton de kako dans un bolet ajoutez-y le chocolat en poudreELOT avant de verser par-dessusl’eau bouillante, et laissez dissoudre.

Mélangez ensuite au lait aromatiséet prolongez la cuisson encore 10 minutes.

3. Pilez des amandes et faites-lestremper dans la casserole.

4. Ajoutez enfin le lait concentré sucréet quelques gouttes d’amande amère,et touillez bien. Si besoin d’épaissirun peu la préparation, incorporez avecle toloman préalablement dissout.Tamisez si nécessaire pour ôter leséventuels grumeaux. Conservez surle feu en tournant doucement etjusqu’à l’obtention d’une boissononctueuse à servir chaude.

Savourez le chocolat, mode d’emploi !

Devenez testeur en herbe, juste pourle plaisir de déguster 3 chocolats finsd’origines différentes (un Vénézuela, un Madagascar, un Caraïbe) :

1. Concentrez-vous d’abord sur l’analysevisuelle des plaques : recherchez lesparticularités de chacune en termesde couleur, de brillance, de texture.

2. Cassez un carreau de chaque plaque.Sentez-les. Notez aussi les dif-férences de bruits et de fissures. 

3. Croquez-les un à un : se rompent-ilsnettement? sont-ils lisses etonctueux? fondent-ils rapidementsur la langue? quels sont lesarômes notoires qui englobent alorsvos papilles?

Le chocolat… Miam !

Tous les gourmands, qu’ils préfèrent lechocolat noir ou au lait, peuvent enfinse déculpabiliser de trop en manger.En effet, bon nombre d’études ontdéjà démontré que le chocolat est unanti-stress efficace notamment grâce à sa concentration en magnésium. Il influerait aussi sur :

■ la réduction des taux de cortisolplasmatique dans le sang ;

■ les risques d’infarctus du myocardeou d’accidents cardiovasculaires ;

■ l’hypertension et maladies corona-riennes ;

■ l’optimisation des fonctions cogni-tives (dont la mémoire) et psychique(sérénité, meilleur moral).

Pour 100g de chocolat soit environ500 kcal : glucides (58g), lipides (30g),sels minéraux (4g), fer (3g), potas-sium (400mg), phosphore (375mg),magnésium (115mg), calcium (50mg),sodium (12mg), vitamines A4, B, B2et PP (1.45mg), cholestérol (1mg).

Un carré de chocolat de 10g contient :

■ 50 kcal pour 50% de cacao

■ 55 kcal pour 75% de cacao

■ 60 kcal pour 90% de cacao

Attention, car le chocolat au lait, même s’il est moins riche en lipides,est beaucoup plus sucré que le noirdonc parfois tout aussi calorique.

Pour en savoir + sur le cacao :

La Maison du Cacao :

Grande Plaine 97116 Pointe Noire(Guadeloupe)

Tél. : 05 90 98 25 23

Email : [email protected] ou [email protected]

Ouvert tous les jours de 10h à 17h.

Entrée : 3€ jusqu’à 12 ans ;6€/adulte.

Le Musée du Cacao :

Domaine de Château Gaillard97229 Trois-Ilets (Martinique)

Tél. : 05 96 68 15 68

Fax : 05 96 68 10 57

Entrée gratuite tous les jours de 9h à 18h.

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30 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Saint-Laurentdu Maroni,Patrimoine d’antan, Culture maintenant

Patrimoine La tête dans les étoiles et les pieds bien enracinés, la Guyane,enclavée au Nord-Est du continent Sud-Américain, est un vasteet incroyable territoire découpé en 22 communes. L’une d’elles,Saint-Laurent du Maroni, localisée à l’Ouest, à 257 kilomètres deCayenne, se présente telle une passerelle intemporelle incitant àl’incessant voyage entre passé chargé d’histoire et présent em-preint de modernité culturelle…

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 31

Patrimoine

Un siècle d’histoire…Après avoir décidé en 1852 de faire appliquer la peine des

travaux forcés en Guyane française,Louis-Napoléon Bonaparte instaure la fin des bagnes portuaires - Brest, Richefort, Toulon - au profit des bagnescoloniaux. Pendant un siècle, à traversnombre de lois et décrets, au gré deplusieurs régimes politiques (SecondEmpire, IIIe République, Etat Français,IVe République) la Guyane devient uneterre d’expiation pour des dizaines de

milliers de bagnards : plus de 50.000transportés et 25.000 relégués y sontenvoyés. Ce n’est qu’en 1953, aprèsune suppression en plusieurs étapes,que sont rapatriés en France les derniers forçats.

… A Saint-Laurent du Maroni

Après l’échec de plusieurs implantations,c’est sur la rive française du Maroniqu’on édifie dès 1880 la commune pénitentiaire. Saint-Laurent du Maronireçoit alors presque chaque année son

contingent de 300 à 400 condamnésaux travaux forcés et devient ainsi lacapitale du bagne où se mêlent lesdestins de bagnards en cours de peine,de libérés astreints à résidence, dupersonnel dédié à l’administration pénitentiaire et de la population libre.

Du bagne au pôle culturel d’excellence…

Témoignage d’un siècle d’Histoire etd’un imaginaire qui a donc inspiré unelongue mémoire, particulièrement cellede romanciers, musiciens, cinéastes et photographes, le Camp de la Trans-portation de Saint-Laurent du Maroni,sauvé de la ruine, s’envisage enfincomme le lieu d’une nouvelle culture,vivante et multiple.

Quelle fonction devait-on redonner àcet endroit destiné initialement à "surveiller et punir" (selon l’ouvrage deMichel Foucault) ? C’est le choix dumieux vivre ensemble (selon les termesde E. Benbazza – UNESCO) qui a étésoutenu par l’équipe communale.Ainsi, le bagne, délaissé en 1949 parl’administration coloniale, habité de1953 à 1990 par des populations

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1-9. Saint-Laurent du Maroni, d'hier à aujourd'hui (quartier officiel, camp de la transportation devenu centre culturel, place du marché, ...).Crédits photos : Marie Bourdeau ; Xavier Jourdin ; Comité Guyanais du Tourisme – photo@ctguyane

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migrantes, puis racheté par la communeen 1992, a été classé monument historique en 1995. Cette date a marquéle début des travaux de restaurationqui le consacrent aujourd’hui - en opposition à sa fonction première - lieu d’échanges et de rencontres.

C’est également dans cet esprit de judicieux remaniement historique etculturel, innovant et symboliquementfort, que plusieurs projets nationauxont récemment vu le jour, par exemple,Porte Dorée à Paris, avec la conversionde l’ancien Musée des Colonies - devenuun temps Musée des Arts Africains et Océaniens - en Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration.

D’hier à aujourd’hui :

Peuplée de 40.000 habitants, Saint-Laurent du Maroni se veut dynamiquegrâce à la jeunesse de sa population.Au cœur du Camp de la Transportation,les initiatives culturelles et patrimonialesse multiplient : visites guidées, biblio-thèque municipale, scène de théâtreconventionnée, formation aux métiersdu spectacle, salle d’exposition d’artcontemporain, pôle de résidence artistique, concerts… C’est un chantiertitanesque que la ville porte depuis déjàde nombreuses années (NDLR : sur 14cases destinées à la détention destransportés, seule une reste aujourd’huià restaurer, la case n°1).

Labellisée Ville d’Art et d’Histoire*, lacommune, avec le concours du ministèrede la culture, se dote également d’unnouvel équipement culturel : le Centred’Interprétation de l’Architecture et duPatrimoine. Pôle de proximité et porteouverte sur la ville, il accueillera dans lescases du Camp de la Transportation :

■ un espace d’exposition permanentedédié à l’histoire du bagne ;

■ un espace d’exposition permanentedédié à l’architecture, l’urbanisme etau cadre de vie ;

■ un espace dédié aux ateliers péda-gogiques destinés aux scolaires et auxadultes ;

■ un espace dévolu à la conservationet à la présentation au public du fondsd’archives communales lié à l’histoiredu bagne ;

■ une case témoin ;

■ un pôle accueil, point de départ desvisites guidées et balades sur le terri-toire de la commune.

Le public aura l’opportunité de visiterce lieu dès 2014 !

Nous remercions les services communication & patrimoine deSaint-Laurent du Maroni ainsi que le comité du tourisme de Guyanepour les informations et photoscontenues dans ces pages.

Pour les contacter :

■ Mairie de SLM :

Tél. : 05 94 34 03 00

Email : [email protected]

■ Service patrimoine de SLM :

Tel : 05 94 27 85 96

Email : [email protected]

■ Comité du Tourisme de Guyane (à Cayenne) :

Tél. : 05 94 29 65 00

Email : [email protected]

32 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

*Le label Ville ou Pays d’Art et d’Histoire est attribuépar le Ministre de la Culture et de la Communication,après avis du Conseil National des Villes et Pays d’Artet d’Histoire. Il qualifie des territoires, communes ouregroupements de communes qui, conscients desenjeux que représentent l’appropriation de leur architecture et de leur patrimoine par les habitants,s’engagent dans une démarche active de connais-sance, de conservation, de médiation et de soutienà la création et à la qualité architecturale et du cadrede vie. Cette démarche s’inscrit dans l’objectif suivant : assurer la transmission aux générationsfutures des témoins de l’histoire et du cadre de viepar une démarche de responsabilisation collective.

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Patrimoine

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34 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

HeinekenRegatta,Serious Fun in St. Maarten !

Nautisme 1

Du 28 février au 3 mars 2013 a eu lieu àSaint-Martin (partie hollandaise) la 33ème

édition de la St.Maarten Heineken Regatta,réunissant des férus de bateaux venusde toute la planète. Durant ces 4 jours,voiliers, catamarans et trimarans ont habillé l’île de leurs voiles multicoloresdansant dans les vents du large.

1-6. Souvenirs de l'édition 2012 de l'Heineken Regattaorganisée respectivement à St.Maarten & Bequia.

Photos de Bob Grieser & Tim Wright (St.Maarten Yacht Club) et Wilfred Dederer (Courtesy Bequia Sailing Club).

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Nautisme

L ’aventure a débuté pour la première fois en 1980avec seulement 12 embarcations

participantes. Aujourd’hui, c’est près de2500 amateurs de voile et quelques200 bateaux et 160 pays différents quis’inscrivent à cette compétition annuelle,gracieuse, conviviale et colorée qui seveut une occasion de dynamiser l’île etde s’amuser en mer et à terre : à chaque

journée de course succède une soiréede fête, car dès que les navigateursfranchissent la ligne d’arrivée, artisteslocaux et internationaux – tels queBlack Eyed Peas, Marley Brothers,Wyclef Jean, The Wailers, Jimmy Cliff,The Commodores, Patrick Grayham -enflamment les scènes disposées autourdu village nautique pour d’inoubliablesconcerts.

A chaque édition, la St.Maarten HeinekenRegatta rassemble des nationalités variées qui arrivent parfois de contréestrès lointaines comme la Russie ou leBrésil, s’enthousiasment les organisa-teurs adhérents du St.Maarten YachtClub, heureux de voir que cette annéeencore l’événement a vraiment ramenébeaucoup de monde. Toute l’île a eu le vent en poupe dès le 28 février avecla Gill Commodore’s Cup partie deSimpson Bay jusqu’à Philipsburg quinous a bien mis dans le bain, sanscompter les nuits de folie qui ont suivichaque étape de la St.Maarten HeinekenRegatta, qui est passée par Marigot,jusqu’au 3 mars dernier qui a vu seclôturer les manifestations sur Kim ShaBeach, énoncent-ils avant de rajouter :cette compétition plaît à tout un chacuncar elle est synonyme de bonne humeur,de soleil, d’adrénaline, de musique, de danse et de repas épicés de spé -cia lités locales à (re)découvrir à touteheure du jour et de la nuit. En effet,Saint-Martin regorge de trésors pourles épicuriens: population chaleureuse,plages idylliques, activités sportiveset nocturnes intenses. Toutes lesinfos sur www.iledesaintmartin.org.

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"Serious Fun" est le slogan de laHeineken Regatta qui englobe à la fois :

■ l’intérêt grandissant des compé -titeurs internationaux pour cettecourse qui rassemble chaque annéede plus en plus d’adeptes, et leurvolonté de la remporter dans uneambiance fair-play ;

■ le souhait assumé des habitantsdes îles affiliées et de leurs touristesde profiter de ces quelques jours decourse pour encourager lesparticipants, se dorer au soleil ets’imprégner des nombreusesfestivités conjointement organisées,de jour comme de nuit.

33 ans de "Serious Fun", voilà cequi définit parfaitement notre parte-nariat avec Heineken*, explique lesorganisateurs des régates. A chaqueédition, plus de 60 ambassadeurset salariés de la marque de bière offrent aux gens sur place des moments incroyablement festifs.

*Heineken, c’est l’histoire d’un travail collectif,d’hommes et de femmes qui ont permis à plusieurs brasseries françaises et à un distributeurde référence de se réunir pour fabriquer etcommercialiser une bière prônant naturalité,sensorialité, convivialité, et une véritable culturede la bière (orge, houblon, eau, levure). Implantédans 71 pays et brassant plus de 200 marquesde bières, Heineken International est le 1er groupeeuropéen et le 3ème groupe mondial en volume.C’est aussi le plus international via la présencede la marque dans plus de 170 territoires.(source : www.heineken.com).

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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La Heineken Regatta est donc unconcept attractif dans les Caraïbes.Ainsi, préalablement à St.Maarten, elles’est déroulée au Curaçao les 25, 26et 27 janvier 2013 selon les mêmesdispositions : compétition bonne enfanten mer, fêtes et rigolades à terre. Si vousavez manquez l’une ou l’autre de cesmanifestations, rattrapez-vous grâceà la Bequia Heineken Regatta qui setiendra aux Grenadines du 28 marsau 1er avril prochain. Au programmede ce long week-end de Pâques :

■ 29/03 à 9h55 : First CitizensFriendship Bay & J24 Races ;

■ 30/03 à 8h55 : United Insurance J24Races ;

■ 30/03 à 9h55 : Around Bequia Race ;

■ 31/03 à 8h25 : Heineken Single-Handed Around Bequia Race

■ 01/04 à 8h55 : Heineken J24 Races

■ 01/04 à 9h55 : Heineken AdmiraltyBay Triangle Race

Initialement, la course accueillait d’an-ciens bateaux dessinés et construitsdans la seconde moitié du 19ème siècleet destinés à la pêche à la baleine,auxquels les compétiteurs passionnésredonnaient une nouvelle jeunesse.Seul le Iron Duke, vieux de 140 ans,concoure encore sur les eaux cari-béennes. En effet, plus récemment, lesparticipants leur préfèrent des embar-cations beaucoup plus design et ra-pides dont la force première est lavitesse de navigation.

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Terre de Blues,Quand Marie-Galante se raconte en musique…

Festival Un festival d’envergure sur une île aux charmes irrésistibles… Du 17 au 20 mai 2013, un melting-potd’artistes viendra transcender la tranquillité de l’île.Terre de Blues est une passerelle entre l’Afrique, lesCaraïbes et l’océan Indien, une harmonisation musicale imaginée par les organisateurs du festival…

C e festival caribéen a inscrit son nom aux cotés des mani-festations musicales les plus

reconnues à l’international et a su garderson authenticité en faisant venir à lafois des têtes d’affiche et des artisteslocaux. Les années précédentes sesont notam ment produits sur scène leSud-Africain Johnny Clegg, le salserocubain Manu Dibango et Eddie Palmeri,mais aussi FM Laeti, chanteuse guade -lou péenne aux accents nord-américains,les groupes dominicais Kwaxicolor,

Taxi Kreyol ou Triple Kay International,qui ont donné une touche créole haute-ment festive à l’Ile des Cent Moulins.Ainsi, de la soul au jump up, les sonsde la Caraïbe toute entière résonnentchaque année. En 2013, des surprisesattendent les festivaliers : de grandesvoix vont rejoindre ce paradis bleu envue de slapper, gratter les cordes, friserou rouler sur les toms, avoir la bonnetouche de note, là où les esprits desnavigateurs d’hier soufflent aujourd’huiun vent léger…

Les artistes attendus sur la scèneMURAT :

■ Damian Marley, le fils du roi du reggaeBob Marley ;

■ Nile Rodgers ;

■ Admiral T, la figure emblématique dureggae-dancehall ;

■ le mythique groupe de zouk Kassav ;

■ Omar Pène "le Johnny du Sénégal" ;

■ le Cubain Raùl Paz ;

■ le Martiniquais à la voix chaude Tony Chasseur

… et bien d’autres encore... tandisqu’une scène installée sur le portaccueillera de nombreux artistes locaux.

CANAL+ sera en direct de ce festivalde plus de 12 ans d’âge ! Du 18 au 20 mai 2013 sur le canal 99,CANAL TERRE DE BLUES offriraune programmation variée et degrande qualité avec des émissionsen direct, la diffusion de portraitsinédits, des reportages relatifs auxcoulisses du festival... et la retrans-mission en direct des meilleurs moments des concerts. Pour revivreTerre de Blues, CANAL TERRE DEBLUES retransmettra sur le canal 99les temps forts de la manifestationjusqu’au 1er juin prochain.

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Artistes renommés sur la scène de Terre de Blues (mai 2012). Crédit photos : IDLineStudio.

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NanikiCaribbeanJazz Safari

Musique Né à la Nouvelle-Orléans au 19ème siècle, le jazz compte déjà une fileininterrompue de talents dans ses rangs. De toutes les nationalités, detoutes les origines, vivants ou partis rejoindre le firmament, tous ont ouvont marquer leur empreinte sur les scènes mondiales. A l’occasion duNaniki Jazz Safari 2013, plusieurs grands musiciens des USA, du Canadaet des Antilles vont faire swinguer leurs fans caribéens…

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Musique

L es premières notes…Le Naniki Jazz Caribbean Safari arécemment été créé par Tom

Hinds, propriétaire du Naniki Restaurant,follement passionné de jazz et désireuxde conférer à cette musique, en plus descélèbres soirées déjà organisées au seinmême de son établissement barbadien,un festival annuel inter-caraïbe. Cettejoyeuse manifestation prolonge l’initiativelancée le 15 novembre dernier au TrystUltra Lounge de New-York, en partenariatavec Damal Investments, the TravellingGuitar Foundation et l’organisation cari-béenne du tourisme, explique T. Hindsavant d’ajouter : nous avons alors réfléchià commercialiser des packages week-ends intégrant vols/hôtel/festival pour fa-ciliter la venue des amateurs de jazz danstoutes les îles concernées.

… ont résonné en Barbade :

Du 17 au 21 janvier, tous les amateurs dejazz ont applaudi les premières dates duNaniki Jazz Caribbean Safari qui a accueilli

dans des lieux insolites – dont les Harrison’s

Cave et le Franck Collymore Hall - des

poin tures du genre. Le festival s’est

ouvert depuis le Fort Charles avec les

mélodies jazzy des mythiques T.S. Monk

Quintet et Alyson Williams. Durant 5 jours,

plusieurs concerts et ateliers interactifs

intitulés Music is Fun se sont succédés

sur l’île : Mélani Féona, Patrica Lowe,

Jane Bunnett, Anise Hadeed Collective et

Mario Canonge Trio. L’événement musical

se poursuit jusqu’au mois d’avril inclus,

respectivement à Grenade, Antigua et

Saint-Vincent (cf. encadré).

D’autres célébrités du jazz vont encore

enchanter les Caraïbes, notamment :

Andy Narell : né en 1954 à New-York,

c’est un musicien et compositeur de jazzfusion, spécialisé dans le steelpan qu’il a

déjà partagé avec les groupes CaribbeanJazz Project, Montreux ou Sakésho.

■ Alexis Baro : trompettiste torontois néà La Havane d’une violoncelliste exerçantau Ballet National de Cuba. Son albumFrom the other side est sans doute l’undes plus apprécié du monde du jazz.

■ Cameron Pierre, guitariste dominiquaiset Mario Canonge Trio qui conjuguentjazz et sonorités caribéennes en une seulemusique, originale et naturelle.

■ Shakura S'aida : née à Brooklyn, elle agrandi en Suisse puis a vécu de longuesannées à Totonto, emplissant de sa voixtrès soul & jazz les plus belles scènes internationales du blues et classic r'n'b.

Prochaines scènes :

■ Antigua :

Le 01/03 au Jolly Beach Resort avec Achie Alleyne & Kollage etHappy Lewis Quintet ;

Le 02/03 au Block House Lookoutavec Danny Mixon Quartet, Blue Mango et Cameron Pierre.

■ Saint-Vincent :

Les 30 et 31/03 à Emerald Valley avec Guy Marc Vadeleux Trio, Dereck McKeith, Frankie McIntosh,Impact et Andy Narell.

■ Grenade :

Le 26/04 au Spice Basket avec Betty Payne et Zack Bernard ;

Le 27/04 au Mount Cinnamon Resortavec Meet & Greet the Stars ;

Le 28/04 à Port Louis avec DereckMcKeith, Alexis Baro Quintet & ShakuraS’aida.

Infos et réservations :Email : [email protected] : www.nanikicaribbeanjazzsafari.com

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Rihanna,Ambassadrice officielle de la Barbade

Actualité Lors de son concert événement à Bridgetown le 5 août dernier,Rihanna l’avait annoncé et c’est désormais chose faite : en 2013,la chanteuse est l’égérie de charme de son île natale…

Bien qu’adoptée par les USA depuis plusieurs années déjà,Rihanna a tenu à rappeler ses

origines barbadiennes, signant courant 2012 un contrat de 3 ansavec l’office de tourisme local pourpromouvoir l’île au-delà de la Caraïbe.La Barbade est très chère à mon cœur,a souligné la star avant de préciser :c’est un petit paradis. Ici les habitantssont fiers mais chaleureux. L’endroitest unique… Et qui mieux qu’une enfantdu pays pour en vanter les mérites ?

Terre de contrastes, la Barbade révèle eneffet un métissage singulier couronnéd’une culture résolument caribéenne,riche de son héritage britannique.Entre plages paradisiaques en bordurede mer des Caraïbes et beauté brutede la côte Atlantique, cette île dévoileune multitude de paysages extraordi-naires où se côtoient eaux cristallines,sable fin, nature luxuriante et populationconviviale…

Rihanna inspire respect et fierté auxBarbadiens, explique Richard L. Sealy,ministre du tourisme, avant de pour -suivre : elle a vendu plus de 30 millionsd’albums dans le monde, sa carrière

fait rêver… Elle est belle, enjouée etcélèbre… Elle va porter à merveille laBarbade et ses couleurs à travers leglobe…

Fin janvier, l’artiste internationale a donc lancé une vidéo publicitairedans laquelle elle s’affiche aux quatrecoins de la Barbade, glamour, souriante et insouciante, au fil de son entêtant dernier tube Diamonds tiré deson septième album Unapologetic. Falaises rocheuses, mer transparente,pêcheurs et barques multicolores,plages de sable rose, forêts luxurianteset collines verdoyantes, toutes les facettes féériques de l’île s’esquissentdans ce clip.

Pour visionner la vidéo :

www.youtube.com/watch?v=axdlMyLIrPE&feature=share

Plus d’infos auprès de :

Office de Tourisme de la Barbade Tél. : 01 40 28 10 00 Web : www.visitbarbados.com Blog officiel : www.iledelabarbade.com

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Jean-Luc ToussaintPimenta Da Costa,Qui se cache derrière le masque… de fer ?

Voyageur dans l’âme, Jean-Luc Toussaint Pimenta Da Costas’est forgé son identité artistique aux quatre coins du globe. Installé depuis 2005 à Schœlcher en Martinique, ce ferrailleur etmodeleur poursuit là sa réflexion sur les métissages, croyanceset cultures, créant diverses statues et créatures qui interpellentlocaux et touristes qu’il accueille dans son antre mystique…

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M étis d’un père malgache etd’une mère franco-portugaise,élevé en partie au Sénégal,

puis en Guyane française, Jean-LucToussaint Pimenta Da Costa disposed’une sociabilité et humilité innées.Ses racines multiples lui confèrentune incroyable richesse de cœur etd’esprit, une belle sérénité, une tolé-rance rêveuse qui donne à voyagerparmi les forgerons africains qu’il a côtoyés très jeune, les peuples Toubou et Touareg qui l’ont conduitmalgré lui sur les routes nomades,les communautés créoles del’océan Indien et de la Caraïbe quil’hébergent, de temps à autre, pourquelques magiques instants ou pourun plus long moment...

Ainsi, cet autodidacte concentre sesefforts sur le détournement d’objetsmétalliques - le plus souvent récu-pérés dans des casses automobiles,des garages et auprès de particuliersencombrés - via des techniques deforge à froid ou à chaud et de sou-dure. En Afrique sahélienne et centrale,rien n’est jeté, explique Jean-LucToussaint Pimenta Da Costa. Tout setransforme à l’aide d’outils pourtant rudimentaires ! C’est très jouissif de voirse métamorphoser les rebus en une

structure immédiatement reconnaissable,ajoute-t-il avant d’enchaîner : auprès dela confédération des Donsos, chasseurstraditionnels de l’Afrique de l’Ouest, lesrites animistes occupent une place essentielle dans le quotidien, favorisantainsi le voyage intérieur et imaginaire.Cumulés à ses expériences récentesen Europe de l’Est et aux Antilles parmid’autres univers marginaux, tous cesvécus influencent les thèmes de travail de l’artiste (fétichismes, rituels,croyances populaires, masques…).Ainsi, parmi les créations notoires de

Jean-Luc Toussaint Pimenta Da Costa,on retient notamment : l’univers du Pittà travers le coq de combat, le chien feret la lutte des natifs de la zone Caraïbeface aux conquistadors (NDLR : autantde sujets étroitement reliés entre euxcar le coq a été introduit aux Antilles parles Espagnols au 15ème siècle et prendtoute sa place dans le rite vaudou ;aussi parce que le chien fer descenddu «Xoloitzcuintle» provenant du langage aztèque qui signifie «chien quiconduit l’âme des morts vers le paysdes esprits»).

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1. Gueule d'amour. / 2. Jean-Luc Toussaint Pimenta Da Costa.3. Jaguar. / 4. Coq Zépon. / 5. Poupée Ashanti Sounou kà. / 6. Chien Fer.

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Ses œuvres s’inscrivent donc dansl’art populaire et rituel revisité, oùl’imaginaire influencé par les acquisde l’existence revêt le premier plan.Elles traduisent les rapports entre lecontinent africain et l’archipel desAntilles, contrées éloignées maisnéanmoins proches puisqu’il s’agit enfait de la terre des ancêtres et les îles duNouveau Monde, passerelles entre lepassé d’hommes au destin forcé et lefutur en marche, ouvrant le champ despossible au métissage des cultures,des langues, des hommes, du fer.

L’art de la transformation et du détournement d’objets métalliques est une histoire hybride : mixes de ferrailles, de formes et de constitutions (fer doux, acier trempé, fonte, alliagesfaçonnés en engrenages, vieux outils,tubes, boulons et écrous), expliqueJean-Luc Toussaint Pimenta Da Costaavant de préciser : l’association intelligente de ces matières hétéroclitesdonne naissance à de nouveaux visages et de nouvelles vies, sans jamais qu’ils ne perdent leur âme d’origine.

Situé 12 rue Albert Célestin àSchœlcher en Martinique, l’atelierde Jean-Luc Toussaint Pimenta Da Costa est ouvert au public tous les jours de la semaine de 9hà 19h. Les visiteurs peuvent ainsi le surprendre en plein travail decréation et - pourquoi pas - profiterd’une démonstration de forge, d’uneanecdote de génie africain, d’unconseil technique... La maison del’artiste fait office de lieu d’exposition :y cohabitent personnages, poissons,animaux qui sont nés de ses mainset de son imagination. Actuellement,la tâche du ferrailleur évolue vers lasculpture monumentale (coqs decombat, coupeurs de canne, etc)qui demande un savoir-faire élaborédans les domaines de la soudure etdu respect des proportions.

Contact :

Tél. : 0596 61 62 88 ou 0696 01 54 24Email : [email protected] : facebook/jeanluctoussaintpimentadacosta

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Portrait compagnie

de Loïc Mortellec… 48 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

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Dansl’objectif

Comme beaucoup de Bretons,Loïc a depuis longtemps déjà lecœur au voyage. Prendre la mer,l’avion, se téléporter parmi despaysages aériens, terrestres ouaquatiques insolites, et capturerle présent d’un flash emplid’émotions, voilà ce qui motivece commandant de bord fortsympathique.

1. Cascade secrète de Karukéra, l'île aux belles eaux.2. Loïc Mortellec au poste de pilotage à bord d'un ATR Air Antilles Express.

3. Côte Napali, ile de Kauai (archipel d'Hawaï).4. Quetzal Resplendissant, oiseau rare et sacré

d’Amérique Centrale (ici au Costa Rica).5. Laguna de los Tres en Patagonie (de gauche à droite :

le Saint-Exupéry, le Poincenot et le Fitz Roy).

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Portrait compagnie

C ueillir l’instant…Dans la vie de tous les jours,Loïc Mortellec est commandant

de bord chez Air Antilles/Guyane Express.Une aubaine pour cet amateur de grandsfrissons, à la fois sportif et passionnéde photographie, qui pousse à l’extrêmetous ses projets de découverte.

Pour moi, une année sans voyage,c’est une année perdue, énonce-t-il,convaincu. Et on comprend tout à faitson point de vue lorsqu’il nous exposeses plus belles photos : des panoramasà couper le souffle - des instants d’éter-nité, quand le monde est suspendu àson objectif – des zooms insensés sur la flore de contrées mystérieuses,nichée en forêt ou en altitude, des détails improbables sur une faune lovéeloin des sentiers battus ou papillonnantparmi les océans de la planète. Car leglobe, Loïc l’a tourné presque en entier.Voilà 13 ans que je dessers les Antilleset la Guyane pour les compagnies quim’embauchent, explique-t-il avant depréciser : mon quotidien, c’est assurer

la sécurité en vol de mes passagers, lesconduire d’une île à une autre en leurgarantissant tranquillité et ponctualité.Mais tout mon temps libre, je le consa-cre à ma quête d’aventures : plongéesous-marine, randonnée, kitesurfing,kayak, autant d’activités que je pratiqueaussi régulièrement que possible, enGuadeloupe où je vis mais aussi enCaraïbe, Amérique Centrale et du Nord,Patagonie, Océanie, Europe… Foulerd’autres horizons, c’est vital pour moi,et du coup la photo s’assimile judicieu-sement à cette volonté, renchérit-il dansun sourire sincère.

… Carpe diem !

Loïc se souvient avoir démarré la photoen cherchant à capter les lueurs de lavoute céleste et les instants furtifs qu’onpeut saisir en une fraction de secondeau cours d’une action sportive, une expérience formatrice car demandantbeaucoup de précision et d’assiduitépour parfaitement retranscrire la lumière.Même si les techniques actuelles ne

cessent d’évoluer très vite et facilitent lamission du photographe, il faut toujoursbeaucoup de rigueur pour obtenir LAphoto, affirme-t-il. C’est pourquoi jesuis à l’affut de l’image, recherchantl’harmonie entre lumière, lignes et couleurs. J’aime piloter, être en l’air, c’estune sensation de liberté incroyablementjouissive. Jamais je ne me lasserai desurvoler les Antilles et la Guyane. C’estjuste magnifique. Les paysages sont àchaque fois différents, selon les heures,la météo… Ces images-là sont ancréesdans ma mémoire. Je ne peux pasprendre de photos en vol alors c’est àmon esprit de capter et de se souvenir...par exemple, des baleines à bossessaluant l’océan au large de Grand-Case,des étendues verdoyantes du parc national de la Guadeloupe qu’une légèrevapeur surplombe, des longs fleuvesqui sillonnent la Guyane…

En voyageur expérimenté, Loïcnous a confié ses plus beauxcoups de cœur en Caraïbe :

Personnellement, parce que je ladessers depuis 1995, j’avoue avoirun petit faible pour l’approche surSaint-Martin et son archipel vu duciel. Le Papillon, mon île d’attache,est sans doute aussi l’un des endroits les plus féériques pour sesspots rêvés de voile, de plongée,randonnée et canyoning. J’espèrebientôt découvrir les Bahamas enkayak, Cuba et son exception culturelle ainsi que le Nord-Est de la République Dominicaine pour pagayer avec les cétacés…

Plus d’infos et de photossur le site de Loïc Mortellec : www.art-nature-images.com

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Palhaço,Cirque social de Guyane

Créée en juillet 2008, l'association Palhaço développeles arts du cirque en Guyane, particulièrement dans lesenvirons de Saint-Laurent. C’est ici, au bord du Maroni,que se sont associés des passionnés à l’âme ludique et saltimbanque. Le pari n’était pas gagné d’avance…Mais, à l’idée de danser et de s’amuser en aiguisantleur sens artistique, les enfants du coin ont adoré !

1-2-3.Quelques membres de la troupede cirque Palhaço et leurs élèves.

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Solidarité

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De l’animation…Bienvenue à Saint-Laurent, villeguyanaise frontalière avec le

Suriname, ville donc de métissagesculturels - avec les Noirs Marrons, lesAmérindiens, les Brésiliens, les Chinoiset les « Métros » - dans laquelle est néela volonté de jouir pleinement de cesmultiples facettes identitaires et socialespour concrétiser un projet fou : donnerle jour à un cirque qui crée du lien entreles populations des divers quartiers etvillages reculés des alentours, dontCharbonière, Awala, Mana et Apatou.

... Un rôle social :

Enjouer, dynamiser, divertir, autant demissions qui incombent donc à Palhaçodepuis déjà 4 ans. Et du bonheur enpagaille, en démontrent les sourires etles yeux malicieux des mômes et adosqui, à chaque atelier ou stage proposépar l’association, se prennent au jeu desapprentissages des arts du cirque, de l’entrainement et de la scène, enrepré sentation devant leurs parents et

les habitants du tout Saint-Laurent.Certes louable, cette belle initiative n’estpas la seule assumée par Palhaço quiinter vient également en soutenant lesjeunes dans leur parcours de profes sion -nalisa tion (régularisation de situation,inscriptions et dossiers pour obtenirl’autorisation de passer des diplômesen France).

Que de divertissements !

Palhaço, désormais pleinement inscriteet reconnue localement dans sa démar -che artistique, accueille régulièrement àrésidence des athlètes du cirque venantpartager avec les apprentis clowns, funambules, jongleurs et comédiens,pour quelques heures ou plusieursjours, leur expérience du chapiteau,leur joie de pratiquer ce métier d’art etde passion. Ainsi, quelques spectaclesréunissant jeunes recrues, amateursconfirmés et professionnels ont déjàété organisés sur place, à l’occasionpar exemple des arbres de Noël et des fêtes patronales :

■ CorresponDance est un show mêlantdanse, projections vidéos, musique etjonglage ;

■ L’Etrange Noël d’El Pipio (2009), qui,comme tous les enfants, a envoyé saliste de cadeaux au Père Noël et attendle jour J avec impatience, ne se doutantpas d’une bien étrange surprise…

■ Journée Cirque pour Tous (2009 et 2011);

■ Le Plus Grand Cirque du Monde(2010) ;

■ Rêve de Clown (2011) ;

Et bientôt une école du cirque :

Forte de ces succès fulgurants et de l’engouement toujours plus accrudes participants, Palhaço souhaitemaintenant ouvrir la première école de cirque de Guyane. Celle-ci seraitalors un lieu dédié à :

■ l’initiation pour les enfants voisins ;

■ la rencontre et l’échange depratiques multisports ;

■ la formation pour tous les jeunes,Guyanais et Antillais ;

■ la création et diffusion de spectacleslocaux, nationaux et pourquoi pasinternationaux.

Appel donc à toutes les bonnes volontés qui aimeraient apporter leurcontribution bénévole à la concrétisationde ces nouveaux challenges, pour que perdurent encore de nombreuses années jongleurs saramacas, clownsamérindiens…

Palhaço en quelques dates :

2008 > création de l’association, miseen place des activités périscolaireset des premiers stages de cirque àGrand-Santi ;

2009 > premiers spectacles publicsde l’association : Family Circus &Voyage au Bout du Monde ;

2009/2010/2011/2012 > participationau Festival des Cultures Urbaines ;

2010 > montage du premier chapiteauet 3ème mise en scène du spectacleLe Plus Grand Cirque du Monde ;

2011 > homologation du chapiteau ;

2012 > Palhaço est deuxième auconcours Fais nous rêver Guyane ;

Février 2013 > participation à la finalenationale Fais nous rêver Guyane.

Contacts :

■ Palhaço :

Tél. : 06 94 05 65 37 Email : [email protected] : http://palhaco973.blogspot.fr/

■ Service d’Appui à la VieAssociative de l’Aprosep :

Tél. : 05 94 20 31 36 Email : [email protected]

Web : www.guyanasso.org

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Solidarité

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des Ecrivains de la Caraïbe

P romouvoir et défendre les œuvres de la Caraïbe :Impulser la création d’un espace

culturel et littéraire caribéen mettant en commun savoirs, mémoires et expériences, c’est l’objectif que s’estfixée la Région Guadeloupe en initiantle Congrès des écrivains aux côtés de l’Association des Ecrivains de laCaraïbe.

Présidée par l’universitaire et écrivainguadeloupéen Roger Toumson et vice-présidée par le Trinidadien Earl Lovelace et par la Cubaine YolandaWood, l’Asso ciation des Ecrivains de laCaraïbe dispose d’une structure pourdéfendre, promouvoir et partager lesœuvres littéraires des différents auteurs.Cette démarche est importante pourfaire émerger une création littéraire caribéenne et valoriser le potentielcréatif de nos auteurs caribéens - etsingulièrement guadeloupéens. Lecongrès d’avril 2013 rassemblera dansce but plusieurs écrivains célèbres,dont Santiago Gamboa, Leonardo Padura, Gisèle Pineau, Gerty Dambury,Max Rippon, Annick Thébia, LyonelTrouillot, Velma Pollard, Raphael Confiant,Emilia Pereyra, Chiqui Vicioso, KendelHippolyte, McDonald Dixon, LasanaSekou, Earl Lovelace, Lawrence Scott,Madison Smart Bell, Andres Bansart et Luis Brito Garcia. Ces derniers

valoriseront leur territoire d’origine, àsavoir Antigua & Barbuda, Bahamas,Barbade, Colombie, Cuba, Guadeloupe,Guyane, Haïti, Jamaïque, Martinique,Porto-Rico, République Dominicaine,Sainte-Lucie, Saint-Martin, Surinam,Trinidad & Tobago, USA et Vénézuela.

C’est l’occasion sur un même territoire,berceau de culture, d’histoires com-munes avec nos voisins, de contribuerà l’organisation d’un ensemble caribéende la création littéraire, explique la Région Guadeloupe qui chapote lamanifestation. Organiser tous les deuxans un événement similaire et d’autresayant trait à la littérature locale, favoriserla traduction des œuvres dans leslangues pratiquées dans la Caraïbe, encourager la critique des œuvres, animer une revue littéraire trilingue ouquadrilingue, mettre en réseau les diversorganismes à vocation littéraire et enfindécerner le Prix des Ecrivains de la Caraïbe, telles sont donc les actions quiseront mises en œuvres concrètement.

Récompenser une œuvre majeurede la littérature caribéenne :

Afin de valoriser les littératures de laCaraïbe, la Région Guadeloupe a décidé,dans le cadre de cette troisième éditiondu congrès des Ecrivains de la Caraïbe,d’attribuer le Grand Prix Littéraire

Caribéen du Conseil Régional, le samedi13 avril 2013 lors de la cérémonie declôture. L’œuvre primée sera traduiteet éditée pour devenir accessible àl’ensemble des publics de la Caraïbe.Au cas où le jury choisirait d’honorerun écrivain pour l’ensemble de sonœuvre, celle-ci, en accord avec sonauteur, fera l’objet du même traitement.Voici les auteurs en compétition : Lawrence Scott, Manolo Nunez Negron,Maryse Condé, Raphaël Confiant, Gisèle Pineau, Abilio Estevez, EdwigeDanticat, William Navarrete, MackenzyOrcel, Gary Victor, Karla Suarez, EmiliaPereira, Max Jeanne, Lyonel Trouillot,Junot Diaz, Kettly Mars, Antonio Ungar,Hippolyte Kendel, Adrian Augier etYann Garvoz.

Nous remercions La Région Guadeloupe pour les infos et photoscontenues dans ces pages.

N’hésitez pas à demander le programme et toutes les infos utilespar email : [email protected]

En région

Troisième congrès

Le troisième congrès de l'Association des Ecrivainsde la Caraïbe se tiendra en Guadeloupe du 10 au 13 avril 2013 à l'hôtel Fort-Royal de Deshaies, etréunira des auteurs de toute la diaspora caribéenne,avec pour invité d'honneur Russell Banks.

Victorin Lurel, actuel Ministre de l’Outremer et ancien Président du Conseil Régional, remettant le prix littéraire2011 du Conseil Régional à Earl Lovelace, le lauréat d’alors.

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Avec une légère intimité

Littérature Ni Madeleine ni Céline ne doivent se résumer à leur nomde famille célèbre : Malraux. Madeleine a eu une existenceexceptionnelle, de femme, d’épouse, d’artiste et deconquérante. Céline a elle aussi un talent notoire - loin dulyrisme de son grand-père par alliance - plutôt empreint dejustesse, de précision, de retenue. Entre Guadeloupe etmétropole, son écriture grave éternellement la mémoire desa grand-mère, dévoilant un livre touchant et élégant…

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 55

Littérature

A ux confins de nos îles…André Malraux et les Antilles,quel est donc le rapport ?

A priori, aucun lien entre le grand écrivain, ancien ministre de la Cultureet les tropiques créoles. Et pourtant !

D’abord, le grand romancier était unamoureux passionné d’Haïti : à la finde sa vie, André Malraux s’est rendufou de la petite île où il a beaucoupvoyagé et est devenu ami des peintresde Saint-Soleil. Fasciné par leur peinture,il a écrit que leur art était un refus de laréalité, une manière de dissimuler sousles fleurs les blessures, les cicatrices et

le désespoir. Preuve que Malraux avaitparfaitement su capter et saisir l’essencede l’identité haïtienne !

Le second lien entre André Malraux etla Caraïbe, c’est Céline Malraux qui leréalise. Cette jeune écrivaine est eneffet la petite-fille de Madeleine Malrauxqui a épousé jadis André en secondesnoces. Céline, Guadeloupéenne decœur et d’adoption, a élu domicile àMarie-Galante et fait de cette île sonbureau d’auteur. Après des années detravail et d’entretien, elle rend magni -fiquement hommage à sa grand-mèreMadeleine, en publiant le très remarqué

Avec une légère intimité, qui recueilleles louanges de la critique. C’est trèsmérité ! Il s’agit là d’un très beau livre,tant sur le fond que sur la forme.

… Le témoignage de Madeleine àtravers Céline :

Avec une légère intimité est un bel ouvrage qui se prétend journal intime deMadeleine, la femme d’André Malraux, etdans lequel elle confie sa vie, de 1944 à2010. On y trouve même, cachées dansde soyeuses pochettes, les reproduc-tions de programmes de concert, desfac-similés de catalogues ou de lettres…tel le petit musée de la vie d’une grandefemme désormais disponible en librairies.C’est aussi un témoignage passionnantqui s’offre aux lecteurs. Car Céline Malraux, la Guadeloupéenne talentueusequi a en fait écrit le livre, se fait laporte-voix de sa grand-mère Madeleine.Le récit - imaginé et retranscrit par lapetite-fille - des jours et des heures,durant soixante ans, de la grand-mère,nous est donc proposé.

Et quelle vie ! Tout commence lorsqueMadeleine épouse en 1943 Roland Malraux, le demi-frère d’André. Malheureusement, celui-ci, résistant,meurt après avoir été arrêté et déporté.Après la guerre, Madeleine, esseulée,se rapproche de son beau-frère Andréqui a, lui, perdu sa femme… Andrémontre envers moi une prévenancetoute particulière (…) Parce que noussommes tous deux en deuil (…) Parceque je m’occupe de son fils et du mienavec la même tendresse. Parce qu’il ya une forme de solidarité entre nous.Mais il y a un parce que plus troublantsur lequel je ne mettrai pas de mots depeur de lui donner vie, énonce-t-ellepour expliquer leur relation. Ainsi, de filen aiguille, Madeleine et André vontnouer un destin singulier dont le mariageactera l’intensité en 1948. S’en suivrontdix-huit ans de complicité élégante, de compagnonnage à la fois mondainet intime. Car ces deux écorchés vifs - Madeleine regrettant Roland et Andrépleurant en 1961 la mort de ses deuxgrands fils - vont s’aider, s’épauler dansl’intimité d’un couple étrange, bâti surune admiration mutuelle et la souffrancede multiples deuils. Je lui rappelle sesenfants morts, avoue pourtant Madeleinequi s’est toujours occupée de Vincent

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et Gauthier, les deux fils d’André fauchésdans leur jeunesse. Tout se termine en1966, quand André quitte Madeleine.Elle lui a tout donné – elle a même missa carrière de musicienne entre paren-thèses. Elle a aimé les enfants que luiavait eus d’un précédent mariage. Ellel’a soutenu et apaisé jusqu’au bout.Mais Malraux, éternel destructeur desa propre vie, n’a pas su lui rendre cequ’elle lui avait donné. Il n’était habile àexprimer que ce qu’il n’éprouvait pas,conclut joliment Madeleine.

Heureusement, l’existence de MadeleineMalraux ne se résume pas à son mariageavec André, loin de là. Avec une légèreintimité le prouve magnifiquement, dansl’évocation de cette vie qui attire verselle toutes les beautés du XXème siècle.Car après sa séparation d’avec André,Madeleine entame une vie brillante parmiles meilleurs artistes de son temps.Elle redevient pianiste - une pianiste degénie - et impressionne Paris et New-York. Elle est l’amie de Jackie Kennedy,

la veuve du Président. Elle s’affiche enfemme libre, qui voyage, qui rencontreles réalisateurs, musiciens et peintresqui comptent… mais jamais loin deson fils chéri, Alain, qui va être père detrois enfants, dont Céline, l’auteur decet ouvrage bouleversant.

Baptiste Rossi, pigiste littérairedu Bon Air, évoque ses ressentissuite à la lecture du livre Avec unelégère intimité narrant la vie de Ma-deleine Malraux à travers les yeuxde sa petite-fille Céline Malraux :

Il faut saluer et applaudir Céline, laromancière de l’Ile aux Cent Mou-lins, qui, avec sobriété, élégance etretenue, arrive à parler pour sagrand-mère. Dans sa peau, elletrouve le ton juste, sans excès,plein de pudeur, que possédait Ma-deleine. Elle tisse des liens, évoquedes références, tire le fil d’une vieinouïe. Céline doit parfois inventer,imaginer, combler des vides et dessilences. Mais son talent est tel quecela ne se voit pas. On y croit vrai-ment à ce vrai-faux journal intime.On est véritablement ému par lesconfessions de Madeleine, enfantdu siècle.

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Littérature

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Flyboard,discipline de haut vol !

Événement Samedi 16 mars a lieu à laDARSE de Pointe-à-Pitreun show unique qui vamettre le feu à l’eau justeavant le lancement de laKARUJET 2013.

T ous les passionnés de sportsnautiques vont se donner rendez-vous le 16 mars 2013 à la DARSE

de Pointe-à-Pitre pour un spectacleson et lumière hors norme et gratuit,organisé par KARUJET organisationet Zapata racing, marque connue desprofessionnels et amateurs de jet et flyboard*. C’est bien à ces disciplinesque les festivités nocturnes prévues vontse consacrer avec un invité prestigieux,le pilote français qui a remporté récem-ment à Doha le titre de champion dumonde de flyboard : Stéphane Prayas.Plusieurs tableaux nautiques seront pro -posés pour le plus grand émerveillementdes spectateurs qui sont conviés de18h à 22h, sur mer ou sur terre.

A ne pas manquer :

■ Un show de 45 minutes avec laprésence de Franky Zapata, créateurdu flyboard, et les 5 meilleurs pilotesde la discipline ;■ une démonstration de jet à bras /free style ;■ et du son avec les animateurs NRJ.

Qu’est-ce-que le flyboard ?

Forte de sa notoriété internationaledans le développement de jets skide course, Zapata Racing a derniè-rement concentré ses efforts sur laconcrétisation du flyboard, enginservant à se propulser dans les airset sous l’eau. En quelques minutesseulement, il est possible de filer àl’allure vive d’un dauphin ou de défier la gravité tel un super héros.

Les buses situées au niveau des pieds assurent 90% de la pousséeet celles placées vers les mains stabilisent le déplacement.

Pour en savoir plus sur les sportsnautiques ici cités :

■ www.karujet.com

■ Patrick Esnar, distributeur FWI flyboard :[email protected]

58 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

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KARUJET 2013,La vague sportive

Sport De la côte Atlantique de laGuadeloupe à la plage deViard aux Saintes, deschampions vont s’affronterdu 21 au 24 mars. Ilsconnaissent la mécaniqueet la vitesse, et apprécientsurtout la compétition…

Ils s’appellent notamment Teddys Pons,31 ans, champion du monde de vitesse en 2009, champion du monde

de slalom 2009, champion du mondeoffshore KARUJET 2011, courant surKawasaki 300 CV. A ses cotés DavyVaitilingon, Guadeloupéen, tenant destitres de la 10ème et 15ème KARUJET, plusfort que jamais à la dernière manchedu championnat de Guadeloupe etdont le but est de gagner encore cetteannée. Cyril Lemoine, champion dumonde KARUJET 2006 et 2008 faitaussi le voyage de métropole avec une nouvelle machine. Jean BrunoPastorello, champion du monde

KARUJET 2010 a réaffirmé sa volontéd’en découdre aux Antilles. DustinMotzoris, d’Afrique du Sud ainsi quel’Américain Dustin Farthing, championdu monde 2009 aux multiples tatouages,préparateur des machines de noschampions, sera aussi présent toutcomme son compatriote Gregg Warner.On peut citer enfin Alexandre Barret,double champion de France d’endu-rance 2009 et 2010, et vice-championdu monde KARUJET en 2009, qui arécemment déclaré Vivement le départ !

Ces pays qui nous envient notrecourse…

Du Qatar au Vietnam, des organisateursde courses voudraient que se dérouleau moins une manche de la KARUJETsur leur terrain. Il ne reste plus qu’àtrouver l’énergie et le financement pourmettre en place une telle organisation.La médiatisation hors de Guadeloupe del’événement avec la venue d’Eurosport,la diffusion de CANAL KARUJET, lesdifférents documentaires réalisés surCANAL+ SPORT, ont porté leur mes-sage : la Guadeloupe possède la plusbelle course et la plus difficile au monde.

La KARUJET, c’est l’occasion d’uneémulation pour toutes les entreprisesde sports mécaniques, de sports nautiques, du secteur touristique,ou tout simplement de tous ceuxqui aiment la mer. Cet événementse veut avant tout un festivald’émotions, de sensations, desport et un espace de jeux !

60 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

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1. Karujet2. Dustin Farthing3. Davy Vaitilingon

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Sport

1-2. Olivier Devin à l'attaque lors de l'ascension de la course de côte de Bananier.3. Olivier Devin en préparation lors de la course de côte nationale des Mamelles.

4. Le Team 2AS Compétition à la course de côte de Caféière.5. Olivier Devin à bord de sa Clio Rs (groupe N3) lors du rallye des Grands-Fonds.

(Guadeloupe)Photos de Raymond Catan

OlivierDevin,A fond… la caisse !

A 37 ans, Olivier Devin – qui habite le Gosier enGuadeloupe – partage sapassion du rallye avec sesconfrères de la Team 2ASCompétition (4 voitures au total) qui a récemmentintégré les championnatsantillais.

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Le Bon Air. Mars/Avril 2013 63

Sport

Je me souviens, tout petit, je passaisdes dimanches entiers avec monpère à regarder à la télévision toutes

les étapes des rallyes autos et motos.Je me rappelle encore son regardémerveillé, ses cris de joie ou de colèreselon que ses favoris remportaient ounon les épreuves et la course finale.Nous allions voir celles qui passaientprès de chez nous, j’habitais Nancy àl’époque. Bien sûr, comme tous lesmômes amateurs de sports mécani -ques, je m’imaginais assis dans un deces nombreux bolides qui terrassentla poussière et le sable, bravent lesdunes, le bitume ou la boue, et dontles moteurs vrombissent pour gagnerla ligne d’arrivée, raconte Olivier avantd’ajouter : les années ont passé et, en parallèle du tennis que j’ai pratiquéplus de 15 ans et qui m’a fait connaîtreles Antilles en 1995 à l’occasion del’open de Pointe-à-Pitre, ma passionpour le rallye s’est accrue. Aujourd’hui,chaque fois que je prends le volant, sur la ligne de départ, j’ai une penséetrès vive pour mon papa qui nous aquittés trop tôt. Je lui rends hommage.Je donne le meil leur en souvenir de luiet pour que mes enfants, à leur tour,soient fiers de moi.

La semaine, Olivier Devin est commercialchez Rollstores, société fabricante etrevendeuse de produits issus de l’alu mi - nium. Quand arrive le week-end, il rejointses collègues du rallye 2AS Compétitionpour une série d’entrainements sur leterrain. C’est l’appel de l’adrénaline par-tagé à plusieurs, la poursuite à grandevitesse d’une aventure humaine excep-tionnelle, une gestion optimale du stresset un défouloir hors norme, explique-t-ilavant de nous avouer, un sourire auxlèvres : on se met dans la peau deSébastien Loeb, le plus grand cham -pion de tous les temps, et on fonce !Ce type est génial ! Il nous donne enviede toujours nous dépasser, nous prouveque la volonté de réussir additionnée àun zeste de folie conduit souvent sur lepodium. Olivier n’oublie pas, au passage,de remercier sa team et les sponsors etpartenaires qui la soutiennent car c’estgrâce à eux qu’il s’est rendu au Sénégalen 2011 pour une course d’endurancequi réunissait notamment Anthony Bel-toise et Mike Parisi, qu’il a participé àla course de côté de Bananier dans laClio Williams offerte par son épouse, etqu’il a terminé en 2012 5ème aux cham-pionnats toutes catégories confondueset 2ème dans le groupe N.

Ne manquez pas les courses decôte et les rallyes 2013 prévus en Guadeloupe :

■ Caféière, le 17/03

■ Boromée, le 31/03

■ Ronde Nord Basse-Terre, le 26/05

■ Grands Fonds, le 23/06

■ Ronde Baillifienne, les 20 et 21/07

■ Dolé, les 07 et 08/09

■ Mamelles, le 22/09

■ Bananier, les 05 et 06/10

■ Karukéra, le 27/10

■ Ronde Sud Basse-Terre, les 23 et 24/11

Nous remercions Olivier Devin pourles informations et photos contenuesdans cet article. Pour le contacter :

Tél. : 06 90 80 40 54

Email : [email protected]

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Prometteurs, ainsi peut-on caractériser ces deux véhiculesrécemment reliftés par Dacia

qui offrent encore et toujours un rapportqualité/prix notoire dans leur catégorie,et qui peuvent se vanter en parallèled’une apparence digne des plus joliescitadines. Design et équipement autop pour la gamme qui se veut :

+ économique car toutes les moto -risations proposées ont réduit leur consommation de carburant ;

+ spacieuse, à l’intérieur comme àl’ex térieur, grâce aux dimensions globalement plus généreuses, particu -lièrement quand il s’agit de l’habitacleet du coffre ;

+ pratique avec les commandes au volant, la direction assistée, plusd’espaces de rangement et la ban-quette arrière rabattable 1/3 – 2/3 ;

+ équipée de série dès l’entrée degamme dont airbags avant latéraux et thorax, contrôle de trajectoire, condamnation des portes en roulant,fermeture centralisée et le systèmePlug & Radio (CD/MP3, USB, priseJack et connexion Bluetooth) ;

+ design via une allure à la fois robuste, contemporaine et racée ;

+ innovante grâce à l’indicateur dechangement de vitesses qui est de série,pour une conduite plus écologique,sans compter le limiteur/régulateur devitesse (pour la Nouvelle Sandero) etl’écran tactile Medianav avec GPS(pour la Sandero Stepway) ;

+ de choix car ces récents modèles sontdisponibles en deux finitions - Ambianceou Lauréate - et en quatre motorisationsdifférentes, en essence et en diesel(dont le moteur 0,9l Tce 90ch, la dernièrenouveauté ultra-économique, silencieuseet ultra-performante de RENAULT).

Auto

Nouvelle DaciaSandero & Sandero Stepway

En 2013, c’est vraiment toute lagamme Dacia qui se renouvelle :vont suivre très prochainement les véhicules Nouvelle Logan etDokker.

Infos, essais et réservations en Guadeloupe, Martinique etGuyane :

www.dacia-guadeloupe.comwww.dacia-martinique.comwww.dacia-guyane.com

2013 a démarré sur les chapeaux de roueavec l’arrivée en Guadeloupe, Martiniqueet Guyane, des modèles derniers crisNouvelle Sandero & Sandero Stepway, entièrement repensés et relookés.

Tout a changé !

Zoom sur les motorisations :Sandero Stepway

Ambiance Lauréate Ambiance Lauréate

1,2l 16V 75ch 1,5 dCi 90ch 1,5 dCi 90ch 1,5 dCi 90ch

0,9 TCE 90ch 0,9 TCE 90ch 0,9 TCE 90ch 0,9 TCE 90ch

1,5 dCi 75ch

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UN PARTENAIRE DE TAILLE,À VOTRE SERVICE.

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MINI Ipad,Tout d’un GRAND !

Il tient dans la main et dispose des mêmes fonctionnalités qu’un Ipad grandeur nature. Design, mobile et HD, MiniIpad joue les petites révolutions : processeur A5 bicoeur, écran Retina, caméra FaceTime, appareil photo iSight,enregistrement vidéo 1080 pixels à 360°, wifi jusqu’à 150 Mbit/seconde, sans compter iOS et les 300 apps àtélécharger d’un seul doigt habile… Et dire que ce concentré rentre au creux de la poche… Incroyable, non ? D’ungeste rapide, vous pouvez consulter Safari, envoyer un email, réviser un dossier, feuilleter un magazine ou vos photosfavorites, en prendre de nouvelles dans la foulée, en plein soleil ou à l’abri de la lumière, passer en mode vidéo, appeleret voir votre moitié, l’inviter à dîner car Siri vient de vous indiquer un petit resto pas cher juste à côté… Tout ça avecdix heures d’autonomie, et sans dire au revoir à un design tendance pratique et très épuré (NDLR : 7,2 mm d’épaisseuret à peine 310 grammes). Et une fois de retour au bureau ou à la maison, la synchronisation avec Ipod, Iphone ou Macest simple et instantanée grâce à ICloud. Alors réservez-vite Mini Ipad dans votre boutique HTS !

Technologie

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Principales caractéristiques :■ Modèles Wifi Wifi + Cellular

■ Coloris Noir/Ardoise ou Blanc/Argenté

■ Dimensions 13,47 x 20 x 0,72 cm

■ Poids 308 g 312 g

■ Stockages 16 ou 32 ou 64 Go

■ Réseaux Wi-Fi 802.11a/b/g/nvoir détails en boutique(802.11n sur 2,4 GHz et 5 GHz) ; Bluetooth 4.0

■ Ecran Multi-Touch rétroéclairé par LED de 7,9 pouces (diagonale) avec technologie IPS ;Résolution de 1024 x 768 pixels à 163 pixels par pouce ; Revêtement oléophobe résistant aux traces de doigts

■ Processeur A5 bicoeur

■ Caméra FaceTime HD ; Photos de 1,2 Mpx ; Vidéo 720p ; Enregistrement vidéo 1080p

■ Photo Appareil iSight 5 Mpx

■ Batterie Lithium-polymère rechargeable intégrée de 16,3 Wh

■ Autonomie jusqu'à 10h

■ Connecteurs Connecteur Lightning ; Prise mini-jack 3,5 mm pour casque stéréo ; Haut-parleurs intégrés ; Microphone

HighTech

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68 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Iphone 5,La révolution se poursuit !

Remarquablement fin et léger, l’Iphone 5 joue les gravures technologiques : allure tendance en aluminium galvanisé,bords biseautés taillés au diamant, prise en main aisée, puce A6 offrant des performances jusqu’à deux fois plusrapides que sur l’ancien modèle, connectivité ultra facile, iOS 6 pour des applications toujours mieux pensées, écranRetina brillant en quatre pouces, trois capacités disponibles de stockage – 16, 32 et 64 Go – pour répondre auxattentes de tous les adeptes de vidéos, photos, jeux et musique à gogo… Vous l’aurez compris, il faut absolumentl’essayer… Rdv chez HTS pour l’adopter !

Ipad 5,Du murmure à la réalité ?

Si l’Ipad 5 devait prendre place à travers les tablettes actuellement sur le marché, ce serait – dit-on – courant 2013.Ses spécificités techniques seraient alors proches de l’Ipad Mini (cf. page précédente) puisque la différence tiendraitseulement dans la taille de l’écran et dans les dimensions globales. Affaire à suivre de près chez HTS !

Technologie

Principales caractéristiques :■ Coloris Noir/Ardoise ou Blanc/Argenté

■ Dimensions 12,38 x 5,86 x 0,76 cm

■ Poids 112g

■ Stockages 16 ou 32 ou 64 Go

■ Ecran Retina ; Panoramique Multi-Touch de 4 pouces (diagonale) ; Résolution 1136 x 640 pixels à 326 ppp ;Contraste 800:1 ; Luminosité maximale de 500 cd/m2 ; Revêtement oléophobe résistant aux traces de doigt

Caméra FaceTime HD avec photos de 1,2 Mpx et vidéo HD (720p) jusqu'à 30 images par seconde

■ Photo iSight 8 mégapixels

■ Batterie lithium-ion rechargeable intégrée

■ Autonomie entre 10h et 40h

■ Caméra FaceTime HD avec photos de 1,2 Mpx et vidéo HD (720p) jusqu'à 30 images par seconde

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CANAL++ de sport en exclusivité !

Audiovisuel

Amateurs du ballon rond…Le Groupe CANAL+ se félicited’avoir remporté en exclusivité

l’intégralité des droits de la BarclaysPremier League, le championnat defootball le plus diffusé au monde. A partir d’août 2013 et pour les troissaisons à venir, les abonnés auxchaînes du Groupe CANAL+ pourront

ainsi suivre l’ensemble des matchs desplus grandes équipes anglaises dont Manchester United, Manchester City,Arsenal, Chelsea et Liverpool. CANAL+sera par la suite en mesure de proposerle meilleur du football français, européenet mondial, avec 2 grandes affiches deLigue 1, le meilleur match de Ligue desChampions et l’intégralité de la PremèreLeague Anglaise.

… et de la vitesse :

Les fans de Formule 1 eux-aussi pour-ront suivre en intégralité tous les GrandsPrix dès le démarrage de la nouvellesaison 2013, le dimanche 17 mars àMelbourne (Australie). Les droits deCANAL+ couvrent également la retrans -mission exclusive des essais libres,des qualifications et des magazines.

Pensez à vous abonner !

Grâce à ces deux exclusivités, leGroupe CANAL+ marque de nouveau

sa volonté de proposer le meilleur dusport mondial à tous ses abonnés.

En savoir +

CANAL+ ANTILLES et CANAL+GUYANE sont des filiales de CANAL+OVERSEAS, société en charge dudéveloppement des activités duGroupe CANAL+ dans les territoiresd’outremer et à l’international. Il s’agitlà du premier opérateur de télévisionpar satellite dans les Caraïbes, parla distribution localement des offressuivantes :

■ les chaînes CANAL+ composéesde CANAL+, CANAL+ SPORT,CANAL+ CINEMA et de CANAL+FAMILY ;

■ et CANALSAT CARAIBES, unbouquet de 100 chaînes, radios etservices par satellite.

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Photos VIP

GuadeloupeInsomniesPhilippe Virapin et cinq autres photographesinternationaux ont exposés Insomnies du 2 février au 2 mars 2013 à la médiathèquedu Moule. Plus d’infos en page 82.

Crédits photos : Philippe VIRAPIN.

FEMIA l’origine du FEMI s’inscrivent Felly Sedecias(déléguée générale) et Patricia Lavidange(présidente), unies par le désir de rentrerau pays et par la conviction de devoirtransmettre leurs expériences du cinéma àleur Guadeloupe d’origine. Plus d’infos surwww.lefemi.com. Palmarès 2013 :

■ Longs-métrages :• Grand Prix pour REBELLE de Kim N Guyen.• Prix Spécial du Jury pour LA PLAYA DC

de Juan Andrès Arango.• Prix du Meilleur Comédien pour Hermann

Ocampo dans le film LES COULEURS DELA MONTAGNE.

• Prix de la Meilleure Comédienne pour Rachel Mwanza dans le film REBELLE.

■ Courts-métrages :• Grand Prix pour CŒUR CHAMALLOW de

Keen de Kermadec.• Mention Spéciale pour SEULS LES

POISSOS MORTS SUIVENT LE COURANTd’Erika Etangsale.

• Prix du Jury Lycéen pour CŒUR CHAMALLOW de Keen de Kermadec.

• Prix du Jury FEMI pour CŒUR DEFEMMES de Maxwell Cadevall.

• Prix du Court-Métrage d’Animation pourAU P'TIT BONHEUR de Caroline Capera.

■ Documentaires• Prix du Meilleur Documentaire Antilles/Guyane

pour LA MEMOIRE RETROUVEE de GastonMonnerville.

• Prix du Meilleur Documentaire pour BROKEN STONES de Guetty Felin.

• Mention Spéciale pour POLY-AMOURd’Ervy Ken Patoudem.

Crédits photos : Philippe VIRAPIN.

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74 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Photos VIP

Quand St-Martin vibre au sondes rythmes latinos…Pendant 3 jours, l’île a dansé la salsaavec le DP Dance Salsa Festival. Lamise en jambe s'est faite à l'Essentiel.En fin de semaine, les salsaderosavaient rendez-vous au Radisson.

L’organisatrice du festival avait fait appelaux meilleurs. Elle est ici entourée d’Eddy Torrèset de Shani Talmor.

Le présentateur de la soirée (à droite) s’en estdonné à cœur joie ! Il est ici accompagné de plu-sieurs invités à la soirée.

Crédits photos : Le Pélican

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Lancement du dernier parfumde Marc Jacobs à la parfumerieLipstick :Champagne et petits fours à volonté àla parfumerie Lipstick, au Plaza Caraïbes,pour le lancement exclusif du nouveauparfum Dot de Marc Jacobs.

Toute l’équipe de la parfumerie en compagniedes 4 charmantes hôtesses - Shana, Anastasia,Sabrina et Ashley - vantant le parfum.

Crédits photos : Le Pélican

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Les mardis de Grand-Case, un coup d’envoi en fanfare !Le découpage de ruban par Alain Richardson, Président de la Collectivité,a marqué le début des festivités.

Alain Richardson, en compagnie des officiels,a coupé le ruban et en a remis un morceau àchaque représentant (sécurité, restauration, hôtellerie, tourisme, CESC, presse, etc.).

La parade a offert un magnifique spectaclepour la plus grande joie des passants.

Djounia Fontinelle fabrique des corbeilles, desabat-jours et des chapeaux avec des feuilles decocotier. Beaucoup ont admiré son savoir-faire.

& Bijoux, sacs, rhums, friandises… Chacun a trouvé son bonheur parmi les nombreux stands.

Crédits photos : Le Pélican

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Gary Dourban des EXPERTS MIAMI au Moon :L’Américain star de la célèbre série USétait en concert au Moon, un événe-ment signé Canal+.

Philippe du Moon (à droite) s’est fait unplaisir d’accueillir Gary Dourdan aux platinesde son dancefloor.

Gabriel Morizet (responsable de l’antenneCanal Sat de St-Martin) accompagné de Roselyne de Kerdoret (à gauche) et de MélodyGillan (service fidélisation).

Le directeur de la Samanna avec SophieBerthelot (directrice commerciale Le Pélican)et un ami.

Crédits photos : Le Pélican & Bruno Celica

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Photos VIP

Martinique

CarnavalToute l’euphorie du carnaval de Martinique oùl’on croise parfois quelques personnalités…

Alexis Marie-Luce, champion du mondeSupermotard 2012.

Le chanteur Jean-Marie Ragald

Le chanteur Master MX, frère de Princess Lover

Le groupe Tout Venant de la Martinique

L'équipe de CKANNAVAL avec la journalisteStéphanie Octavia de Martinique 1ère

Gino (à droite) de Tropic Sport Attidud’

& Quand la fête bat son plein…

Crédit photos : Bienglace.com ; [email protected]

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Trace Mobile ShowLe Trace Mobile Show a eu lieu le 30 jan-vier 2013 à l'Atrium. A l'affiche : MattHouston, la révélation Pompiss, la chan-teuse Kim, Stony, Riddla de la Guadeloupeet le groupe carnavalesque VakBand.

La présentatrice Ludivine et Jean-No Dunoyer.

Le groupe VakBand.

Lieutenant & la chanteuse Kim.

VakBand & Yannick de Trace FM.

Pompis et Nessy de Trace FM.

Le chanteur Matt Houston.

Plusieurs artistes réunis pour l’occasion.

Crédit photos : Bienglace.com ; [email protected]

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Anniversaire Heineken au Sky LoungeQuelques semaines avant le carnaval 2013,il y avait The Soirée Anniversaire des 140 ansde Heineken au Sky Lounge, nouveau hautlieu des nuits martiniquaises.Bienglace.com était là !

Kevin Destin du Sky Lounge, deux amieset les hôtesses HK.

& Marion Coute et Sarah Dufond.

Philippe Montagnac du Sky Lounge.

Willy Alger du Sky Lounge.

Le photographe Marcus & Odile Sylvestre

Beaucoup de monde était présent pours’amuser !Crédit photos : Bienglace.com ; [email protected]

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78 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Soirée de gala d’Air France(compagnie partenaire d’AirAntilles/Guyane Express)C’est au Novotel de Cayenne que les agents de la compagnie se sont retrouvés le 5 janvier dernier pour unesoirée qui s’est terminée par un bal etun tirage au sort permettant de gagner4 billets d’avion (2 A/R Cayenne-Miami,et 2 A/R Cayenne-Paris) :

L’équipe de la Commission des Loisirs etCulture d’Air France.

Nathalie Nouh-Chaïa, Nathalie Malidor etFrédérique Ho Ten You.

Gisèle Ducreux et Karine Perrenx-Ducreux ;René Garnier et son épouse Christine,

Sophie Laloupe et Christophe Sergues ;Margo et Didier Joséphine.

Crédit photos : Kathryn Vulpillat - D'KLIK SARL

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Vœux de Guyane 1ère

C’est au Novotel que le CE de Guyane 1ère

a choisi de fêter la nouvelle année :

Jocelyne Alaïs, Frédéric Ayangma et Serge Mathurin.

Jean-Yves Alaïs, Nadine Félix et Tano Brassé.

José Blézes et Alex Léveillé.

Tony Mirande et Mike Monbrun.

Marc Opolo, Alex Léveillé et Athis Jaïr.

Ingrid Sossé et José Blézes.

Crédit photos : Kathryn Vulpillat - D'KLIK SARL

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Guyane

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Nouvel an Chinois2013, l’Année du Serpent d'EauL’association Fa Kiao Kon So a célébréle nouvel an chinois samedi 9 février2013, place des Amandiers à Cayenne.

Man Sun Chan, président de l’associationFa Kiao Kon So.

Le président de Région, Rodolphe Alexandre.Les élus guyanais étaient nombreux à

participer à cette manifestation.Le député Gabriel Serville. La soirée était présentée par Yazid Ho Ten You.Marie-Laure Phinéra-Hort, maire de Cayenne.Félix Ho Tam Chay, Claudia Sau Wah Ling

et Michel Ho Chou Yee. Jean-Yves Ho You Fat.

Crédit photos : Kathryn Vulpillat - D'KLIK SARL

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Insomnies,Les mystères de la nuit

Expo La photo a pour but de produire une esthétiqueémotionnelle avec comme matière première lalumière, explique Philippe Virapin qui exposeen ce moment Insomnies.

Le BA :Philippe, expliquez-nous commentvous est venue l’idée de cette expo.

P.V. :Je suis passionné par l’image et la photoque j’exerce depuis mon plus jeune âge.Et je porte un regard assidu sur laconstruction moderne du patrimoineguadeloupéen, île où je vis depuis 2003après plusieurs séjours en Martinique.Quant à la nuit, parce qu’elle transposeles décors et les esprits dans une ambiance plus mystique, elle me fascine

depuis bien longtemps. Elle offre eneffet plus de liberté et dessine un inté-ressant parallèle entre réalité et rêve…

Le BA :Quel est donc le cheminement quevous souhaitez insuffler ?

P.V. :L’expérience de la nuit s’avère surpre-nante parce qu’on se rend bien vitecompte que des paysages nocturnes,donc sombres, peuvent pourtant êtreempreints d’une lumière incroyable.

Il s’agit de composer avec l’invisible,d’effleurer les sensations argenti ques…Ainsi, je peux proposer au grand publicune immersion magique et mystérieuseoù portraits, panoramas et scènes inso - lites s’illustrent à travers la pénombre,qui n’est pas toujours effrayante commeon le pense souvent… Guadeloupe,Haïti, Mali et USA se révèlent diffé rem -ment, dans un voyage fort en émotions.

Le BA :Vous n’êtes pas seul à expérimenter laphoto nocturne… Qui sont vos collèguessur cette expo ?

P.V. :Effectivement, la démarche a déjàinter pelé beaucoup de mes homologues.C’est en ça qu’elle est d’autant plusstimulante et intéressante ! Insomniesassocie donc 6 photographes : CynthiaPhibel, Steeve Bauras, Nicolas Derné,Hélène Valenzuela, Etienne Roussas etmoi. Nous représentons une mosaïquede générations, d’origines, de techni -ques et d’envies pour suggérer à ceuxqui se rendront à l’exposition une large vision caribéenne et internationale dumonde contemporain, la nuit.

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Expo1. La Pwent Grafé. / 2. Phares.3. Végétarien. / 4. The Moon Light.

Exposition visible du 8 au 30mars 2013 à la médiathèque deBaie-Mahault.

Palmarès de Philippe Virapin :

2013 > Insomnies (expo ci-contredétaillée)

2011 > 44 jours (expo retraçant lesdurs et longs mouvements sociauxde 2009 en Caraïbe) ;

2010 > Mutation (série de clichésliés à la danse hip-hop)

Depuis plus d’un an, Philippe enseigne la technique photogra-phique au centre de formation duMoule (Guadeloupe).

Contact :

Philippe Virapin (Le Moule – Guadeloupe)

Tél. : 06 90 41 22 18Email : [email protected] : www.philippe-virapin.artiste-com.comFacebook : philippe.virapin

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ELO & CHLO,Réalisation : Ghislaine Longchamp ; Mannequin : Rebecca Erivan ; Maquillage : Leslie pour SLA ; Photographe : Alain Rossiaud.

A l’ombre des cocotiers de la villa Les Alizés, au Moule, en Guadeloupe…

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Robe soie ; Cabas cuir VANESSA BRUNO ; Ballerines cuir miel ANNIEL.Cardigan ; Pantalon 7/8 coton ; Sac cuir VANESSA BRUNO.

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EXPLICITE,La magie de l’objectif sous les vagues du Souffleur Saint-Franciscain en Guadeloupe…Mannequin : Ambre Lemesle ; Maquillage : LOVELY ; Photographe : Philippe Virapin.

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118, rue Schœlcher et angle rue Abbé Grégoire - Pointe-à-Pitre.

1. Robe Multi-Spirales 100% coton 39€.

2. Robe Marguerite 100% coton 35€.

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JO BOUTIQUE,Quand la mode décolle à l'aérodrome de Saint-François en Guadeloupe...Mannequin : Brigitte Ramassamy Golabkan ; Maquillage : LOVELY ; Photographe : Philippe Virapin.

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1. Jupe beige à paillettes 49€ ; Chemisier trois-quarts écru 29€ ; Chaussures léopard 35€.

2. Chemisier sans manche 49€ ; Pantalon blanc coton 39€ ; Escarpins bi-colore 45€ ; Sac à main 59€.

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Les charmesde Marie-Galante

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au Soleil Levant…

Hôtellerie A Marie-Galante, le temps s’arrête. Ici, la convivialitédes habitants, les paysages vallonnés et verdoyants,les immensités bleutées invitent à lézarder en toutesérénité. Pour une semaine, une nuit ou un week-end,l’hôtel du Soleil Levant vous accueille…

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Hôtellerie

L ’Ile aux Cent Moulins est un petithavre de paix qui se perd dans les hauteurs des cannes à sucre,

mémoire d’un passé de labeur certes,mais non sans une certaine poésie qui émane de la quiétude des villagestraversés. A Capesterre, sur la côte Est,on apprécie avant tout l’authenticité dela population qui se mêle gaiement auxtouristes venus se ressourcer là quel -ques jours, les étendues de sable blancqui étincellent sous le soleil, l’horizonqui s’égare dans les eaux aux nuancesvertes et turquoises… C’est à peu devagues de l’agréable plage de Ferrièreet de ses hauts cocotiers que l’hôtel duSoleil Levant s’est lové, s’offrant une vueimprenable sur le lagon et la barrière decorail depuis ses jardins fleu ris. Au bordde la piscine qui surplombe un vaste pla -teau lui-même culminé de mornes vertset charnus, les secondes s’égrainentdoucement, deviennent d’inlassablesminutes, paisibles et ouvertes sur tousles songes de randonnées pédestres,de virées aquatiques, de balades romantiques…

Au Soleil Levant, tous les rêveurs sontles bienvenus. Plusieurs solutionsd’hébergement sont possibles, seul,en couple ou en famille, pour des sé-jours longs ou courts, et pour répondreaux impératifs de toutes les bourses.Alors, n’hésitez plus et réservez vitevos heures de farniente à Capesterrede Marie-Galante !

Ne manquez pas à Capesterre :

■ la chapelle dédiée à Sainte-Anne ;

■ les plages de Feuillère, des Galets,et de Petite Anse ;

■ les galeries des falaises au bord del’océan, au Nord de la commune ;

■ le moulin de Bézard ;

■ la distillerie de Bellevue.

Infos et réservations :

Hôtel du Soleil Levant42 rue de la Marine97140 Capesterre (Marie-Galante)

Tél. : 05 90 97 31 55Fax : 05 90 97 41 65Email : [email protected]

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MABELO,L’eau de source d’EAUrigine Martinique

En mai 2008, apres plusieurs annees de recherches etd’études des sols, la source MABELO a e te decouverte après de 98 metres de profondeur aux pieds des pitons duCarbet ; une eau de source unique provenant d’un site exceptionnel, source naturelle propice à toute la famille…

Histoire d'eau

Au cœur de la nature, la puretéde l’eau des pitons du Carbet…A 9 km au bout de la route de

Didier en Martinique, en longeant la rivière Dumauzé, au cœur de la forêttropicale dans laquelle se mêlent Mahoganys, Bois Rivière, Bois Blancs,Gommiers Blancs, on accède à un endroit magique et verdoyant où la

nature est reine. C’est là, aux pieds despitons du Carbet, lieu bien connu dessportifs, joggeurs, randonneurs ousimple amoureux de la nature, que lasource MABELO émerge. Cette source,entourée par 40 hectares d’un espacenaturel vierge, bénéficie donc d’un environnement privilégié qui la protègede toute pollution extérieure.

L’eau de source MABELO prend sonorigine aux pitons du Carbet desquelselle ruisselle lentement et profondémentpour être naturellement filtrée par sonpassage dans les différentes couchesgéologiques. Grâce à cette situation trèsfavorable, elle est ainsi d’une pureté et d’une clarté limpide. Afin de gardertoute cette naturalité et ses qualités,l’embouteillage est réalisé sur le sitemême de la source. Des contrôles par prélèvements sont réalisés quoti-diennement pour garantir à tous uneeau parfaitement saine sur le plan microbiologique.

Une eau de source pour toute la famille :

Dans nos territoires, corps des petits etdes grands sont encore plus sollicités parles conditions climatiques. Chaque jour,nous éliminons plus ou moins 2 litresd’eau, et il est donc indispensable deboire une eau de qualité pour assurerle maintien à température constante denotre organisme. En guise de rappel :notre corps est constitué à 60% d’eau.N’attendez pas d’avoir soif pour boire…Lorsque la sensation de soif apparait,

cela signifie que nous sommes déjàdéshydratés à 5%. A partir de 2% deperte d’eau, notre métabolisme devientmoins performant et nos muscles perdent 20% de leur puissance.

L’eau de source MABELO est idéalepour la consommation quotidienne detous les membres de la famille, et cetout au long de la journée. Que ce soitau travail, dans la voiture lors de vostrajets, à la maison ou lors de vospique-niques, il est facile et pratiqued’avoir sa bouteille d’eau MABELOtoujours près de soi grâce aux formatsde 0,5L, 1L ou 1,5L. Elle convient égale-ment pour la préparation des alimentsdes nourrissons.

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Le Jardin Malanga97114 Trois Rivières - Guadeloupe - French West Indies

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98 Le Bon Air. Mars/Avril 2013

Agenda■ Guadarun Raid Aventure, du 30/03 au07/04 : ce marathon de 150km invite àcourir sur toutes les îles de l’archipel. RDV sur www.guadarun.com

■ Fête du Crabe de Morne-à-l’Eau, les31/03 et 01/04 : www.feteducrabe.com

■ Fête de la Mer de Saint-François, premièresemaine d’avril ; infos : 05 90 88 72 54

■ 3ème Congrès de l’Association des Ecrivains de la Caraïbe, à l’hôtel Fort-Royalde Deshaies, du 10 au 13/04

■ Guadeloupe to Antigua Race, le 26/04 ;www.antiguayachtclub.com

■ Carte Blanche - An III, expositionjusqu’au 28/04 au musée Schœlcher dePointe-à-Pitre, avec Stan Musquer

■ Retrouvez toute l’actualité des loisirs etdes sorties en temps réel sur www.kkfet.com

Guyane :

■ Antecume Pata, portraits et visions, exposition de la photographe martiniquaiseMarie-Noëlle Adele et du journaliste italienMaurizio Ali, du 16 au 23/03 à la MaisonYepe (Maripasoula) 

■ Earth Hour, le 30/03 ; www.earthhour.org

■ Pâques, les 30 et 31/03

■ 15ème Salon du Tourisme et des Loisirsde Guyane, en avril ; plus d’infos auprès [email protected] (service culturelRégion Guyane) et de [email protected](service culturel Mairie de Cayenne)

Haïti :

■ Haïti, Royaume de ce Monde, expositionjusqu'au 13 avril à la Maison Vital de Jacmel

Martinique :

■ Earth Hour, le 30/03 ; www.earthhour.org

■ Caribbean Eco Beach Tour, tournois debeach tennis, du 29/03 au 07/04 : Gwada-Beach-Tennis/www.eco-beachtennis.com

■ Pâques, les 30 et 31/03

■ Pince d’Or, le 01/04, à Grand-Rivière.Qui cuisinera le meilleur matoutou au crabe ?

Porto-Rico :

■ Festival Casals, jusqu’au 16/03 à San Juan ; www.festcasalspr.gobierno.pr

■ Pâques, les 30 et 31/03

■ Saborea, les 06 et 07/04 à San Juan ;www.saboreapuertorico.com

Antigua :

■ West Indies Sail Regatta, les 02 et 03/03 ;www.antiguayachtclub.com

■ International Kite Festival, du 26/03 au 03/04

■ 26ème Annual Antigua Classic Yacht Regatta,du 18 au 23/04 ; www.antiguaclassics.com

■ Guadeloupe to Antigua Race, le 26/04 ;www.antiguayachtclub.com

■ 46ème Annual Sailing Week, du 27/04 au03/05 ; www.sailingweek.com

Bahamas :

■ Earth Hour, le 30/03 ; www.earthhour.org

■ Bahamas Billfish Championship, aux îles Abacos ; www.bahamasbillfish.com

Barbade :

■ National Heroes’ Day, le 28/04, danstoute l’île : louange aux héros nationauxélevés au rang de Right Excellent.

Cuba :

■ Semana Santa, du 24 au 30/03 à Trinidad

■ Earth Hour, le 30/03 ; ww.earthhour.org

■ Pâques, les 30 et 31/03

■ Jour de la Baie des Cochons, le 19/04

Désirade :

■ Fête du Cabri, les 31/03 et 01/04

Dominique :

■ Earth Hour, le 30/03 ; www.earthhour.org

■ Pâques, les 30 et 31/03

Grenade :

■ Saint-Patrick, le 17/03, au Nord de l’île.

■ Pâques, du 27 au 31/03, à St-George’s.

Guadeloupe :

■ Insomnies, exposition de Philippe Virapinet 5 autres photographes, du 08 au 30/03à la médiathèque de Baie-Mahault

■ Nuits Caraïbes, jusqu’au 09/03, danstout l’archipel : www.nuits-caraibes.com

■ Karujet, le 16/03 à la DARSE de Pointe-à-Pitre, et du 20 au 24/03, à la plage deViard – Petit-Bourg : www.karujet.com

■ Earth Hour, le 30/03 ; www.earthhour.org

■ Pâques, du 28 au 31/03

■ Caribbean Eco Beach Tour, tournois debeach tennis, du 29/03 au 07/04 : Gwada-Beach-Tennis/www.eco-beachtennis.com

République Dominicaine :

■ Earth Hour, le 30/03 ;

www.earthhour.org

Saint-Barthélemy :

■ St-Barth Bucket Regatta, du 28 au 31/03 ;

www.bucketregattas.com/stbarths/

■ Earth Hour, le 30/03 ; www.earthhour.org

■ Les Voiles de St-Barth, du 08 au 13/04.

Yachts, multicoques, goélettes et pirogues

ont rendez-vous pour une semaine festive

en mer ; www.lesvoilesdesaintbarth.com

■ Pâques, les 30 et 31/03

■ Festival du Film Caraïbe, du 25 au

30/04. Saint-Barth fait son cinéma durant

5 jours : films et reportages caribéens et

européens présentent la vie de l’île in situ,

autour de projections, tables rondes et

ateliers pratiques.

Sainte-Lucie :

■ Earth Hour, le 30/03 ;

www.earthhour.org

■ Jazz Festival, dès le 30/04 ;

www.stluciajazz.org

Saint-Martin :

■ Earth Hour, le 30/03 ;

www.earthhour.org

■ Pâques, les 30 et 31/03

■ Carnaval de St.Maarten

(côté néerlandais), du 19/04 au 03/05 ;

www.stmaartencarnival.net

■ Retrouvez toute l’actualité des loisirs

et des sorties en temps réel sur

www.iledesaintmartin.org

Saint-Vincent les Grenadines :

■ National Heroes and Heritage Month,

du 01 au 31/03

■ Bequia Easter Regatta, du 28/03 au

01/04 ; www.begos.com/easterregatta

■ Gospel Fest Month, du 01 au 30/04 ;

www.exploresvg.com

■ Easterval, du 04 au 09/04, à Union Island

Vibrez aux rythmes des Caraïbes !

Agenda

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