le bonbon - paris 18eme - mars 2014

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Mars 2014 - n° 54 - www.lebonbon.fr PARIS 18 e

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois de Mars 2014

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

Mars 2014 - n° 54 - www.lebonbon.fr

PARIS 18e

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PrésidentJacques de la ChaiseRédacteur en chef

Raphaël Clément BreuilRédactrice en chef adjointe

Justine Knapp Directeur artistique

Tom GordonSecrétaire de rédaction

Louis HaeffnerStagiaire

Julia InvernizziRejoignez-nous

[email protected]

[email protected] 48 78 15 64SAS Le Bonbon

12, rue Lamartine Paris 9e

SIRET 510 580 301 00032Imprimé en France

Vous ne me croirez certainement pas, mais l’autre matin, je me suis réveillé dans le futur ! Mon appart’ était toujours ce bon vieux 14m2 près de Jules Joffrin, à la différence près que j’étais en colloc’ avec un grec. On est bien obligé pour payer un loyer s’élevant à 2300 euros. Il m’explique tout ça en franglais, la novlangue imposée par Marc Levy, ministre de la culture du gouvernement BHL Ier.

Je sors un peu, j’ai faim. Plus aucun resto, si ce n’est des food trucks éphémères de kebabs électroniques de luxe, ou des MacDonalds tous les trois mètres. Je rentre dans le fast food, mais là surprise : le menu est à 50 euros. C’est devenu un endroit classe pour la jeunesse Julien Doré. Les gens sont habillés super bizarrement. Les pantalons sont por-tés à l’envers, les pulls sont incroyablement grands -certains traînent par terre chez les plus branchés- et ils mettent des slips sur la tête. C’est la mode ! Bref, je ne suis plus du tout tendance. H&m est appa-remment devenu une marque prestigieuse, impossible de se trouver un falzar à 50 balles, c’est un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître.

Sans repère, je deviens zinzin. J’essaie tant bien que mal de retrouver Angélique, une !lle que j’ai rencontrée à la Grrrrr Session, la veille de mon voyage dans le temps, j’étais fou d’elle. Heureusement elle n’avait pas changé d’adresse. Je tombe sur son !ls qui me dit qu’elle est au boulot, elle est devenue milliardaire en vendant des cigarettes électro-niques porte de la Chapelle, devenu un quartier huppé pour Saoudiens. Je cours sans remercier ce petit qui me ressemblait pourtant comme deux gouttes d’eau.

Je ne peux pas arriver les mains vides, c’est sûrement la femme de ma vie. Dieu merci, je trouve une "euriste ! A l’ancienne, les prix sont abor-dables, la dame aux camélias d’une gentillesse incroyable. Et là surprise, je trouve un exemplaire du Bonbon. Je reprends un peu d’espoir, cette époque n’est peut être pas si méprisable !

Raphaël Breuille 4 mars 2032

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Fenêtres, portes, volets, storesSpécialisé fenêtres bois à l’ancienne

Crédit d’impôt 10% 71, rue Condorcet - 9e - Tél.#: 01 45 33 03 86

www.1001fenetresparis.com

Restaurant italien41, rue Pierre-Fontaine - 9e / Tél.#: 01 48 74 56 26

Facebook#: Dulcinea / Du lundi au dimanche de 11h à 23h45 L’ab

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#Marx DormoyNick's Pizza

L'Atelier Saint-Georges

Michel Camille Chamoux

Anne Hidalgo

La Fontaine Gavarny

Ivre dans la jungle

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LE DIVAN DU MONDE

PEDRO SUMMER

RICARDO VILLABOLOSDANIEL LAVERIE

PAUL KALKBRANLEUR

CASSUCELAURENT GRENIERDAVID KETAGUY MOJITO

VENDREDI 4 AVRIL 2014F O R O N E N I G H T O N L Y

10! SUR DIGITICK / 15! SUR PLACE

L E B O N B O N P R É S E N T E

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Le jeudi 20 mars, la Grrrrr Session revient pour sa dixième édition déjà. Après avoir envahi La Petite Taverne le mois dernier, c’est à La Tireuse que les amateurs de bières se retrouveront après une journée de dure labeur. Aux platines, c’est le DJ Jacques Daniel (et pas le whisky#!) qui fera vibrer votre mousse.

Debout, micro à la main, assis au piano ou la guitare en bandoulière, Redouanne Harjane creuse dans nos failles pour élaborer ses blagues. Ce comédien singulier allie humour absurde et décalé pour dépeindre la vérité de l’homme avec un grand H. Drôle, surprenant, poétique, un spectacle qui ne laisse pas indifférent. N’oublions pas ses dates de tournée avec Jamel Debbouze et le Jamel Comedy Club#!

La Machine a mis la barre haut pour la nuit du 21 mars. Le duo Tale of us nous balancera 4h de gros son. Pour ensuite laisser la place à Baïkal qui nous vient tout droit de Berlin. De quoi nous en mettre plein les oreilles$le temps d’une nuit$! Rien de mieux que de se déhancher entre potes all night long$!

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Justine Knapp Communiqué Photos Florie Berger

Xavier et Eloi sont arrivés dans le quartier en bons défenseurs du terroir, le drapeau français entre les dents. Même si le burger s’avère être la spécialité de L’Atelier Saint-Georges, l’huma-nisme de la table et la qualité des produits sont des impératifs de la maison. Plus qu’une succession de couches, les traditionnels sandwichs américains sont cui-si-nés. Le vin blanc vient cha-touiller la crème aux échalotes, les champignons fondent sur le poulet, les carottes et la salade craquent sous la dent. La viande – née, élevée et abattue en France – est hachée au couteau à la main, la poire plus précisé-ment, un morceau noble que les bouchers aiment à conserver pour leur consommation per-sonnelle. En!n, le pain artisanal sort chaud chaque matin d’une boulangerie du quartier. Bref, ces deux anciens de la !nance ont bien calculé leur coup.

En juin 2012, l’un et l’autre

quittent tout, ça commence souvent comme ça. Le fantasme du petit resto dans le 9e fait son bout de chemin pendant un an, et le dernier coup de pinceau lèche rapidement les murs l’été dernier. Conscient d’avoir besoin de se démarquer, le duo sort des sentiers battus. Déjà, passée la porte, aucune odeur de friture ne chatouille nos narines. On s’ins-talle sur une des deux grandes lignées de tables bordées de chaises scandinaves années 50. Moulures au plafond, carrelage en damier et larges miroirs nous encouragent à prendre une lon-gue respiration et à pro!ter de la chaleur des lieux. Cette ancienne boulangerie du quartier a d’abord attiré les anciens clients, curieux de découvrir la restaura-tion de l’endroit. Curieux qui sont vite devenus des !dèles, séduits par le classique bœuf-tome de brebis basque au lait cru-oignon-salade romaine-lard ou par le végé, chèvre-betterave-tuile-mâche-ciboulette-pignons.

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On ne s’y trompe pas, chaque burger rend hommage à la gastronomie française, comme le soulignent leurs intitulés#: Mon-sieur Georges, Monsieur Fred, Monsieur Paul. Des clins d’œil aux grands chefs français, dont la patte culinaire a inspiré les recettes, à l’instar du Monsieur Paul – sous entendu Bocuse – garni d’une escalope de foie gras poêlée. Et puis, sans l’avoir vraiment réalisé, vous venez de racler le pot de mayonnaise

citronnée avec votre dernière frite de patate douce. Tout sou-rire, Eloi vous propose un cookie ou un cheesecake – l’un des plus légers qu’on ait mangé – pré-parés sur place comme chacun des desserts. Pour en pro!ter, le mode d’emploi est simple#: vous réservez, vous venez, vous mangez, vous restez. Et d’ici l’arrivée des beaux jours, vous viendrez même prendre l’apéro autour d’une planche à partager de mini-burgers, de sticks de

poulet au piment d’espelette, et autres plats faits maison. Qu’on ne vienne plus dire après que le burger s’avale en coup de vent à demi-assis…

Burger à partir de 14 eurosDessert à partir de 3 euros

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Jacques de la Chaise Texte Photo Charlotte Gerbelot

Vous êtes arrivée à Paris il y a près de 30 ans, et on a inéluc-tablement la sensation que vous êtes une authentique Parisienne. Est-ce un processus naturel selon vous!?

Je me suis très vite sentie chez moi à Paris. Cette ville a cette force de rassembler les personnes déracinées qui se reconstituent ici un univers fami-lial, amical. Et on a besoin de ce lien intime, de centres culturels, de restaurants, de cafés, que l'on s'approprie… des lieux où l'on se retrouve pour construire quelque chose. Paris est une ville où j'ai toujours voulu vivre, et encore aujourd'hui, même si je suis passée cent fois à un endroit, je ne m'en lasse jamais. Paris me fascine toujours autant.

Vous êtes "dèle au 15ème arrondissement, pourquoi y être

restée tant d'années!?

C'est le plus grand arrondis-sement de Paris et c'est ici qu'arrivent souvent celles et ceux qui débarquent, comme moi à l'époque. Au départ, j'étais venue y rejoindre ma sœur, et je me suis installée dans le 15e. J'y ai élevé mes enfants qui y ont fait leur scolarité… Je me suis fait des amis et comme toutes les Parisiennes, j'ai mon réseau de copines avec qui on se dépanne pour garder les enfants. Au !nal, j’ai eu une organisation de vie qui a fait que je n'ai jamais quitté le 15e. Et je ne m'en plains pas#! J'aime son parc Georges Bras-sens, la rue de Convention et ses commerçants, la médiathèque Marguerite Yourcenar ou la Petite Ceinture à présent ouverte à tous.

… un patrimoine précieux en

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effet!! Mais les Parisiens se détachent de plus en plus de la politique, alors comment les encourager à s'investir pour leur ville!?

Les citoyens ne mesurent pas forcément que la politique peut changer les choses, changer leur quotidien. Et ça je l'ai compris chemin faisant, grâce notamment à l'univers social dans lequel j'ai grandi. Ma famille, qui est une famille d'ouvriers espagnols immigrés, m'a appris la force et la puissance du réel. Et le réel ne se change pas comme ça. L'ac-tion politique locale, c'est le seul domaine où l'on peut à mon sens

agir et partager avec les citoyens. Quand on fait un compte-rendu de mandat, c'est concret, les habitants viennent nous voir directement, et nous engueulent si ça ne va pas#!

C'est donc vers la proximité qu'il faut se tourner pour fédérer les Parisiens!?

L'écoute des élus doit être sans cesse renouvelée. Aujourd'hui, les grandes métropoles dialo-guent, il y a une certaine compé-tition entre elles, une émulation. Paris doit continuer à évoluer, à se moderniser et à inventer, tout en respectant l'histoire et le

patrimoine de cette ville unique. Les Parisiens sont !ers de vivre dans une ville innovante, mais en même temps, ces innovations doivent être au service de leur vie quotidienne. Toute la clé de notre travail de proximité est là. Vélib' et Autolib' sont à l'image de cette aspiration#: ce sont des projets directement utiles aux Parisiens. La notion de partage a primé et je veux continuer en mettant en œuvre Scootlib', un service de scooters électriques en libre-service, par exemple. Je fais le pari aussi des start-up qui vont participer à inventer la ville de demain. Les Parisiens en seront les béné!ciaires.

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Au départ, je venais chez JWELL parce que c’est une marque sérieuse, et il se trouve que c’est à côté de chez moi. Avec tout ce qu’on entend à la télé, je savais que leurs liquides étaient de fabrication 100% française. Je n’ai pas arrêté de fumer pour compenser par un substitut utilisant comme combustible une "otte inconnue et qui, par-dessus le marché, fait pousser un troisième œil sous le lobe de l'oreille. Alors, ça me plaît. Ici, mon e-liquide vanille-caramel préféré est fabriqué à Angerville

dans le 91. Le bout du monde, certes, mais à ce que je sache, la banlieue respecte les normes européennes et les conventions de Genève.

Au niveau du matos, on a l’em-barras du choix. Moi qui ne suis pas très branché sabre laser – vous savez ces grosses "ûtes du futur que certains accrochent au cou – je cherchais plutôt un truc casual, qui passe partout. On me propose un faux paquet de cigarettes (à l’ancienne) en guise de chargeur, contenant deux e-cigarettes, pour passer de l’une à l’autre si une batterie est tombée en carafe ou si l’on veut alterner les goûts, tout simple-ment. Comme ça, quand je suis en boîte, pas besoin d’aller dans ces maudits fumoirs bondés. J’adore danser sur la piste en fumant une cigarette in!nie.

Je retourne souvent chez JWELL car j’aime bien changer de parfum régulièrement. Camoul, Marlbolos, Licky Strouke – je ne me souviens plus des noms, tous les goûts de mes cigarettes pré-férées. Tout en baissant à chaque fois mon taux de nicotine, pour !nalement arriver très vite à zéro. Le bar à saveurs de la boutique est génial, j’y reste à chaque fois trois quarts d’heure à goûter les parfums, et à poser des ques-tions jusqu’à (tenter de) saouler Céline et Yannick, le couple à la ville comme à l’écran de fumée. C’est ouvert 7/7, jusqu’à 20h. À priori, aucune raison d’arrêter. –

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À la vue des gourmands, Souheil, pizzaïolo, étire délicatement la pâte, avant de la piquer de quelques notes de jambon et de champignons, d’y mêler une poignée d’oignons con!ts et de parfaire le tout de tranches de scamorza, mozzarella fumée. Et si vous vous prenez éperdument d’amour pour une pointe d’aubergine ou un soupçon de poivron, il n’hésitera pas à en saupoudrer la pizza prête à enfourner, la meilleure pizza italienne de Paris se chuchote-t-il.

C’est la ville de Naples qui lui a inculqué ce goût à l’italienne. La carte, élaborée à quatre mains avec le second cuisto, est loin de celles à rallonge des enseignes en «$a$» et en «$o$». Les produits sont frais ou directement importés d’Italie. La bresaola, une viande de grison, tempère les antipastis, l’huile de truffe sublime un plat de rigattoni, tandis que la mozza di buffala, juste assaisonnée, fond délicatement en bouche.

Si ce duo du goût redouble d’inventivité pour les pizzas et plats du jour, la carte !xe rend hommage aux recettes phares des régions italiennes. Ainsi, on ne trouvera ni camembert ni gruyère sur une quatre fromages, mais de la scamorza blanche et fumée, du chèvre et du gorgonzonla. Le tout cuit en deux temps pour préserver les saveurs. «!On a voulu valoriser les patrimoines italiens!», pose Stéphane, le gérant.

Stéphane justement, tombé amoureux de l’Italie en même temps que de sa !ancée, originaire de la botte ensoleillée, a restreint le nombre de couverts pour une ambiance familiale, où se mêlent les gens et les générations. «"Ça discute, ça trinque, ça fume une clope devant…"!"» Effet garanti au printemps, quand les portes-fenêtres ouvertes donnent sur la terrasse. Dès 18h, pour l’happy hours, on choisit le fameux spritz sur la carte bien fournie des cocktails. Et puis de temps en temps, Stéphane, Souheil et toute la bande convient leurs potes pour une soirée déguisée et embarquent le restaurant dans la dolce vita.–

Du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30 et le samedi de 19h à 22h30

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Pic-Nic & Juju Texte Photo Jean Nic

En vracC’est une ode à l’amour que mérite ce bastion de franchouillardise, à l’angle de la rue de l’Olive et de la rue Pajol. Le concept#: du vin, bio la plupart du temps, servi direc-tement à la cuve dans des bou-teilles consignées. On tire entre 4 et 8% la bouteille, parfait tempo pour l’apéro. Planches charcute-rie/fromages ultra quali’, shortlist de produits triés sur le volet (sar-dines, terrine de boudin noir), plat du jour à midi, brunch fermier à 20% le dimanche.> 2, rue de l’Olive

La halle PajolPremier bâtiment à énergie posi-tive de la capitale, l’espace com-prend une bibliothèque, la plus grande auberge de jeunesse de Paris, et un jardin couvert qui ne saurait tarder à ouvrir ses portes.> Esplanade Nathalie Sarraute, rue Pajol

L’OliveRestaurant de quartier, frites maison, super olive burger (bœuf, cheddar, compote d’oignons, œuf au plat), pavé de rumsteack, planches mixtes gargantuesques, cheesecake maison, service continu, vue sur le marché de l’Olive. Simple, ef!cace, que demander de plus#?> 8, rue de l’Olive

Le marché de l’OliveDans cette grande halle sortie de la révolution industrielle, plein de bonnes choses#! Fromagers, bou-chers, charcuterie hispanique, une maraîchère qui gueule, et plein de petits restaurants d’ici et d’ailleurs (marocain, africain, portugais, italien) pour un effet

des plus réussis.> 10, rue de l’Olive

Les Petites GouttesUn bar d’irrésistible Gaulois. Bar de nuit, musique, prog’ aussi agréable que pointue et éclec-tique. On papillonne, on sort sa paire de sneakers, on vient écou-ter du bon son.> 12, esplanade Nathalie-Sarraute

Café LomiMaison artisanale sur-mesure, le café Lomi est un petit torré-facteur du 18e. Un coffee shop de derrière les fagots, qui nous accueille de 10h à 19h. > 3 ter, rue Marcadet

New Thai SanUne salle toujours pleine et fré-quentée par la communauté asiatique du quartier. La carte est pléthorique, les nems sont frits au moment, tout est frais.> 44, rue de Torcy

Sinon Tintin (sur le trottoir d’en face) est la cantine de notre D.A.#;-)

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+ : Des prix riquiquis entre 15 et 20 euros– : On ne vient pas ici pour le service, ni pour le cadre romantique

En vrac

L’olive

New Thai San

Le marché de l’Olive

café Lomi

Les Petites Gouttes

La halle Pajol

+ : Parfait pour boire un coup après le marché– : À vous de nous dire

+ : Bientôt une boulange-rie et un concept store – : Patientez avant l’ou-verture du jardin

+ : Beaucoup de soirées, des expos, des concerts– : Le prix des boissons, surtout du vin, un peu surcoté pour le quartier

+ : Une ambiance aux petits oignons, entre carrot-cake et plat du jour– : Un des meilleurs cafés de Paris, ça a un prix…

+ : Ateliers dégustation/initiation– : On cherche encore

+ : Le poulet rôti pour le brunch dominical– : On n'a pas testé le poissonnier…

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Après avoir commencé à grimper la rue Caulaincourt, la mosaïque en devanture du n°19 attise notre curiosité. C’est Beto, le propriétaire des lieux, qui l’a réalisée, bien que sa spécia-lité reste le cuir. Au milieu des sacs et des ceintures, quelques voisins sont accoudés sur la large planche qui lui sert de support de travail. Oui, au Millaray, il y a toujours un voisin ou un ami de passage pour venir échanger quelques mots et boire un verre.

Millaray, ça veut dire "eur d’or dans le dialecte des indiens Mapuches, ethnie native du Chili dont Beto est un descendant. Par amour, il est venu s’installer en France il y a 5 ans. C’est éga-lement par amour qu’il a choisi le cuir, une matière noble et facile à travailler d’après lui. Des chaussures à la petite besace, tout est fait main. Selon la !nesse du cuir, la machine à coudre peut cependant s’avérer utile, mais celle-ci fonctionne alors au pied, sans électricité.

Comme un rituel, Beto choisit Toots and the Maytals en fond sonore, avant d’aller chercher un pan de cuir de vachette (importé d’Amérique latine, comme l’inté-gralité de ses matières) pour une petite démonstration. À l’aide de bâtons métalliques travaillés à l’extrémité, qui font of!ce de tampons, il marque la matière humidi!ée de deux coups de marteau pour y imprimer un motif, intact après séchage.

Par la combinaison de plusieurs formes naissent des dessins en relief. La pyrogravure, propice aux détails, permet également à Beto de laisser libre cours à son imagination.

Une créativité qu’il met au service de jouets en bois pour enfants ou de bijoux en pierre. Des vestes en tissu, réalisées à la main par sa belle-sœur, parent également un coin de la boutique. Tout n’est pas qu’une question d’artisanat ou de cuir, mais avant tout de famille, d’amis, de passion. Dans un fran-çais approximatif, quasi poétique, Beto nous parle de la richesse, celle d’être ici, avant d’attacher à notre poignet une perle nouée sur un !l de cuir. Pour, paraît-il, nous apporter «$amor, dinero…$» mais surtout du «$tiempo!» pour en pro!ter.

Justine Knapp Texte Photos Raph Breuil

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Capricieuse disais-je. Oui, sachez-le, ne comptez pas sur elle pour étancher votre soif$; la fontaine Saint-Georges n’en fait qu’à sa tête. Elle goûte un peu, quand ça lui chante. Disons qu’elle n’est plus toute jeune. Installée en 1824, la source met l’eau à la bouche des chevaux. Mais la construction du métro en

1906 amène à son tarissement puis à sa transformation en 1911. Un pylône de pierre orné de gravures est alors dressé sur le point d’eau. Le cycle hydraulique aurait été relancé en 1995, ou dans ces eaux-là, mais le rouage n’est clairement pas fonction-nel. Clairement, oui, comme de l’eau de roche$! Jusque dans les années 1950, le Carnaval de Paris est une fête conséquente. La fontaine Gavarni est le seul monument de Paris y faisant référence. La colonne est alors ornée de quatre mascarons pré-sentant des personnages phares de la cérémonie$: un débardeur, une lorette, un rapin et un arle-quin. Mais de ces personnages, qui sont ceux qu’on peut toujours apercevoir aujourd’hui$?

Rien à voir avec notre marcel national, non, le débardeur est un protagoniste vulgaire des cérémonies populaires d’antan. Jusqu’au XIXème siècle, les

femmes ne peuvent se vêtir de pantalons que sur ordonnance médicale. Les débardeurs, de vraies donzelles pourtant, osaient cette tenue sans complexes. Houlala, cette dégaine à l’époque, c’est le topless d’aujourd’hui. D’autre part, la lorette, pour faire bref, est une maîtresse à partager, voyez-vous$? Poursui-vons avec le rapin, artiste râté, peintre sans talent, et radin… Pauvre petit$! Vient en!n l’illustre arlequin. Il est très vieux celui-là, inventé il y plus de 2000 ans, il était le bouffon qui remontait le moral des soldats découragés par la peste. La !ne équipe$!

Et ainsi tout s’explique$: pardonnons-lui ses caprices arides, cette fontaine n’est que distraite#!

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Opticien39, rue Damrémont - 18e / Tél.#: 01 42 64 94 28

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On a oublié un pâté de foie dans le frigo. Merci de nous le

renvoyer. Sejourning

Le couple gay libertin en redemande encore.

À ma Charlotte aux Fraises, à mon

Raph que rien n'arrête et à Vigus

sur sa planête volante…

Hélène et Julia vous allez nous

manquer#!!!

Pose cette bouteille, Theclabousses#!

C'e

st p

as la

jour

née

des

fem

mes

, c'

est

la jo

urné

e de

Lor

a Pa

ris#

!

Laetitia, tu es si belle que même si j'étais

manchot les bras m'en tomberaient.

Tanti auguri per te Mateo#!!!

Commence à préparer ton sac, le départ approche… À nous

Copenhague, le NOMA et/ou le Géranium$!!

Ua here vau ia oe

Le Bonbon recherche

rédactrice web, moins de 2 mois,

sérieuse et motivée s’abstenir.

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Le titre ! Le titre les gars !!! Allez Le

Bonbon FC !

Happy Happy mon petit chat!!

Le meilleur anniversaire du moooonde ma

petite soeur parce que t'es trop

géniaaaaale! <3

Au revoir la famille Bonbon. Une grosse bise à tous, vous allez me manquer!!

Hélène avec 2 r et 2 t

Ma princesse adorée, tu tiens le bon bout. Courage ! Ton Prince charmant est !er

de toi.

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Mars nous attaque#!

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Raphaël Breuil Texte Photo Clément Villas

Ils sont beaucoup à être passés ici$: Delanoë, en campagne avec Jacques Bravo, vient régulière-ment le saluer$; Mitterrand dînait souvent à l’Auberge, le restaurant voisin à l’époque$; Annie Girar-dot et Francis Perrin venaient acheter quelques bricoles alors qu’ils jouaient au théâtre à côté. À vrai dire, si je me suis intéressé à Michel, c’est d’abord parce que j’avais besoin de lui. C’était un lundi, il était 22h, je suis sorti super tard du Bonbon, et j’avais absolument besoin de Krisprolls, de maïs et de Miel Pops, les fondamentaux. Je trouve tout ça dans ses rayons bien fournis puis me dirige vers la caisse. Seul$et épuisé, je me plains. Un peu comme si j’étais chez le coiffeur. Alors que lui bosse depuis 8h et continuera après mon départ. Il garde néanmoins le sourire. Je décide de l’embêter un peu et de lui poser quelques questions.

Né en Tunisie, Michel s’ins-talle en France à 18 ans pour travailler à l’hôtel Lorette où il fait connaissance avec l’an-cien propriétaire des lieux, prêt à partir à la retraite. Après quelques semaines de ré"exion, il se décide à racheter quelques années plus tard (avec l’aide d’un acolyte) l’affaire qu’il tiendra (seul ensuite) de Mitterrand au successeur de François Hollande.

Au début, ses clients étaient des familles, des grands-mères qui venaient avec leurs petits-enfants, des gens plutôt aisés. Maintenant, c’est surtout des jeunes, des touristes qui viennent voir les «$!lles$», des gens qui font la fête… Les loyers sont chers certes, mais surtout, le quartier devient de plus en plus prisé et recherché par les jeunes et les bobos. Nous sommes d’ailleurs interrompus par un ersatz américain de Julien Doré,

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il prend quelques Twix et un Redbull, puis nous reprenons la conversation. «$Le style de vie a complètement changé, Pigalle s’est éloigné, il y a beaucoup moins de clients.$»

«$Dans la rue Henri-Monnier, tout a bougé, sauf moi$». Restos, magasins, rien n’est resté. Rien qu’en face de lui, il a vu dé!ler un chapelier, un vendeur de carre-lage et deux boutiques de vête-ments. Son seul point de repère, c’est son pote orthopédiste qui

vient lui apporter le café tous les jours à 13h pile$! Ensemble, ils voient le quartier se transformer. Cet homme par exemple, qui a divorcé mais qui revient toujours le dimanche à 10h30 acheter le Parisien et prendre deux-trois tomates. Quand je lui demande d’autres anecdotes en cherchant un scoop, il me dit qu’il n’en a pas, qu’il vit le temps présent. Des clients, il y en a eu des bons, des mauvais, mais il ne se sou-vient pas de ça.

Ce qui me touche le plus chez Michel, c'est sa gentillesse et sa bonté. On sent chez lui une vraie douceur. Tout le monde connait Michel, il fait presque parti des meubles. Et la seule chose immuable dans cette rue, c'est lui !

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uéEn janvier dernier, maplantemonbonheur.fr vous permettait d’échanger votre sapin contre une jolie plante. Le mois dernier, c'est une expérience inédite qu'avait imaginée la marque, celle de passer une nuit dans un des hôtels parisiens les plus courus du moment, le Hidden Hotel, dans une suite totalement végétalisée. Robustes, généreuses, tropicales,

romantiques et bienfaisantes, les plantes kentia, scindapsus, hortensia et fougère ont contribué à une nuit reposante pour dix heureux élus.

Ce mois-ci, pour dormir sur ses deux oreilles, c'est l'hortensia qui délivre ses secrets. Des branches boisées, des feuilles vert foncé et des pétales de "eur en forme d’étoile, l'hortensia est la plante qui ouvre la voie au printemps. Le nom of!ciel d’Hydrangea signi!e « conteneur d’eau », rapport à la dose journalière importante dont il a besoin. Tout de rose poudré, il apporte une note tendre et doucement girly. En blanc, il souligne les lignes pures d’un intérieur sobre et chic et en bleu, il procure l’apaisement nécessaire à la rêverie. L’hortensia, la "eur tout en volupté et délicatesse qui accompagne vos nuits les plus douces.

Si l'on n'y pense pas toujours, les plantes sont de véritables marchands de sable quand elles sont déposées à quelques pas de notre lit ; à l'instar du kentia, aux vertus oxygénantes. Ce sont ses feuilles vert clair, jaillissant en son cœur telles des "ammes, qui produisent l’oxygène et agissent ainsi en véritable !ltre à air. Le scindapsus, hissé au top dix des plantes puri!antes est, quant à lui, un véritable porte-bonheur. Et pour !nir, la fougère puri!e et humidi!e l’air permettant ainsi de diminuer le risque de maux de tête et le dessèchement de la peau.

La nuit promet d’être revigorante, mais ça, ce sera pour le mois suivant !

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opte pour le vin blanc. À 9 euros le pichet, il est tranquille pour un moment avec un bon Chardon-nay. Mais à force de discuter et de sympathiser avec le reste des clients, on ne voit pas les verres passer. J’enchaîne alors sur un Virgin Imposture à base de rhum, orange, purée de mangue et crème de pêche. Deux minutes et 7 euros plus tard, j’étais déjà aux Antilles.

Une petite dalle survient, «$vous pouvez ramener de la bouffe$», nous précise Clad. Il nous com-mande illico presto la meilleure pizza du 18e, qui se trouve être juste en face. Hors de question de se tirer maintenant. D’autant plus qu’on peut balancer le mor-ceau de son choix… Hallelujah$!Depuis le temps que je cherchais un endroit où je pouvais me prendre pour le Dj le temps d’une soirée, je me rue vers l’ordinateur et balance un bon vieux Rihanna.

Si ça défrise la meuf derrière, pas de problème, elle peut enchaîner direct avec de l’électro pointue, c’est ça qui est cool à l’Abs'.

Tellement, que je ne me suis même pas aperçu que mon collègue était resté enfermé, volontairement, dans les chiottes$:$«$C’est des toilettes-disco les gars!! Y’a une boule à facettes et les Bee Gees à donf!!$»

Tant que j’ai l’esprit à peu près clair, je peux vous af!rmer que L’Absurde Imposture est l’un des rares endroits où l’on ne se fait pas avoir. –

Du lundi au samedi, de 18h à 2h et le dimanche de 14h à 22h

Dès notre arrivée, on nous explique qu’ici la bière est reine$: brune, blonde, rouge et blanche, elles sont toutes bonnes. Pas de discrimination, surtout quand la pinte est en moyenne à 6 euros. Tous les mois, une nouvelle bière «$spéciale$» vient remplacer la précédente. En mars, c’est la cuvée des Trolls qui est proposée à L’Absurde. Pour les retar-dataires désirant rattraper le peloton, la Belzebuth, grâce à son fort degré d’alcool (13°), vous permet de rester à la hauteur sans prendre trois pintes.

Pas fan de mousse, mon collègue

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ué«!La seule chose qui me manquait à Paris, c’était les pizzas new-yorkaises.!» C’est en partant de ce postulat que Nick a décidé de mettre la main à la pâte à pizza. Ce New-yorkais a passé presque la moitié de sa vie en France. Après ces dernières années outre-Atlantique, celui qui se quali!e de vrai Parisien revient s’installer dans la Ville Lumière, son jeune chef des Hamptons, Ian Lowell, dans ses valises. Ensemble, ils donnent un souf"e

nouveau au quartier. Les pizzas pepperoni, cinq fromages ou encore poulet parmesan se mangent à la slice, pliées en deux dans une main, un coude sur le comptoir, ou à manger sur le pouce entre deux rendez-vous. À la new-yorkaise en somme. C’est à peine si l’ombre des gratte-ciel ne traverse pas la vitrine, sur fond de klaxons. Une effervescence qui en inspire plus d’un, à l’instar de ces deux commerçants voisins qui ne s’étaient jamais parlé avant de venir goûter l’ambiance.

Pour les plus pressés, trois ou quatre euros suf!ront pour emporter «!la meilleure pâte de Paris!», l’authentique, à la napolitaine, !ne et croustillante comme dans la meilleure des pubs. La farine, un mélange italo-américain, permet en effet d’étirer la pâte qui a reposé 3 jours au préalable. L’équipe a également fait importer le

matériel, qui ne comprend ni micro-onde ni congélateur#: tout est frais.

Entre deux blagues, Nick fait réchauffer quelques secondes au four votre large part, pour parfaire la cuisson, juste avant de la servir. Vous !nirez peut-être votre conversation quelques heures plus tard, puisque la boisson est à volonté pendant 24h pour un seul euro, service à l’américaine oblige. Du frais, du très bon, du pas cher. «$C’est le gastro du pauvre, mais les riches vont aussi y trouver leur bonheur"!#»–

facebook.com/nickspizzaDu lundi au jeudi de 12h à 23h30, les vendredis et samedis de 12h à 2h, fermé le dimanche

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à un automate pour bambins$? Le Petit Poulbot, qu'ils l'appellent$; du nom de l’illustrateur à l’origine des personnages qui l’agrémen-tent, Francisque Poulbot. Dif!cile de déterminer l’âge des deux compagnons. Je m’interroge$: à quoi Igor et Grichka Bogda-nov ressemblaient-ils lorsqu’ils étaient petits$? J’ai déjà vu de plus beaux jouets. Certaine-ment aussi de moins laids. Peu importe, la valse poursuit son aventure. J’aperçois à travers le triple vitrage en plastique qui ceinture le manège un fanfaron bien excité, installé dans une galère à tête de dragon voilée aux couleurs d’Asterix. L’ensemble est un peu chargé, je n’aurais pas choisi cette monture. Le pick-up de Lisa Simpson est intéressant. Je ne la croyais pas si téméraire.

Non, il me faut quelque chose de plus masculin. Tiens, sur ces deux motos, je pourrais me caler à la JCVD et foutre une trempe colossale au Gaulois de derrière. Allez, je m’anime et me dirige vers la caisse, je suis trop chaud, je vais tous leur mettre une feuille. Une slim. Je m’impose à la caisse et !le deux balles au forain. Il me répond que j’ai pas 9 ans, et que la chevauchée coûte 5 euros. Je luis dis que j’ai 9 ans. Il renchérit. Je réitère. Il me saoule. Je me casse. De retour sur mon banc, je me mets dos au gros morceau de plastique. Il m’a trop mis la rage.Le soleil, lui, il est gratuit$!–

Diligence princière, vaisseau viking et autres montures roma-nesques se suivent. Interminable parade$! Ah, tout de même un air de déjà-vu en matant cette licorne-là. Apprentis cavaliers, princesses au carrosse et domp-teurs de dragons ne semblent pas se lasser de la promenade cir-culaire. Il a pas l’air désagréable, ce manège. Ils semblent même plutôt réjouis ces marmots-là$; leurs mamans… un peu moins. C’est que le danseur de plastique fait parler de lui. S’il tourne !èrement depuis 20 ans, certains lui planteraient bien un bâton dans la roue. Bon, il a pas l’air si chouette non plus, c’est vrai, mais que peut-on bien reprocher

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Louison Pennel Sélection Photos DR

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Top jungle, Ostwald Helgason, 450!Bob, Supreme, 58,40!Baume du tigre, Paris Store, 5,50!Veste, APC, 350!Sarp Yilmaz, Disintegration EP, 6,50!Air max 90, Nike, 154!Cendrier Jagermaster, Fused Glass Art, 20!Iguane Anolis Baracoae, LFT Shop, 89!Pull leopard, G. Kero, 99!Masque d’ours, Déguise-toi, 39,90!Bracelet, Bazar Exquis, 35!Pochette, Grunenberger 1854, 620!Lunettes de soleil, Asos, 21!Casquette, Huf, 63!Boots, Dr Martens, 139!

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Rangez un peu vos cornes, votre tendance à tout vouloir contrôler exaspère. Vous vous servez de votre belle gueule pour beaucoup, il serait dom-mage de se la faire abîmer$! Sinon, on vous conseille de rappeler cet(te) ex qui ne vous a pas oublié(e)… au risque de passer à côté de quelque chose d’assez chaud$! Au boulot, ne vous attardez pas sur des petits "irts qui vous font plus perdre du temps qu’autre chose. Remettez vous plutôt au tennis au lieu de penser à pécho (il y avait la Pécho Party du Bonbon pour ça#!).

Pour les couples, ce n’est pas auprès de votre mec/nana que vous trouverez du réconfort ce mois-ci. Privilégiez plutôt les soirées entre potes, ça ne fait jamais de mal. Pour les célibataires, une nouvelle rencontre pointera le bout de son nez et aboutira peut-être à une idylle… Qui sait$! N’oubliez tout de même pas de vous reposer et de manger sain. Big Fernand toutes les semaines, ça ne vous réussit pas. Faute de devoir se calmer sur la bouffe, vous pouvez placer votre argent dans un abonnement à la salle du sport du coin$!

Quelqu’un vous désire en secret$? Vous le devinez immédiatement. Vous avez un don particulier pour rompre la glace avec fougue. En !n de mois, vous allez vous jeter à corps perdu dans la passion. Mais attention à ne pas vous brûler les ailes. En couple$? Votre relation peut s’épuiser. Faites attention aux disputes quotidiennes qui peuvent nuire à l’éro-tisme. Gardez bien les pieds sur terre au bureau, ne vous en"ammez pas sur un projet qui pourrait être bancal. Prenez du recul et posez-vous les bonnes questions.

Bon ok, votre histoire d’amour est parfaite, vous pensez même à emménager… Molo, vous n’allez quand même pas nous faire un gosse$? Non, en vrai on est contents pour vous. Pour les cancéreux célib’, ça devrait pas tarder à vous tomber dessus sans même que vous vous en rendiez compte$! Mais pour y parvenir, il faudrait que vous en montriez l’envie$! Parce que ce(tte) barman qui vous faisait les yeux doux l’autre soir n’a eu aucun retour… On peut quand même pas tout faire à votre place$! Lancez-vous, vous n’avez rien à perdre$!

Ce n’est pas le froid qui vous empêche de faire la fête, et c’est ça qu’on aime chez vous#! Vous rencontrez continuellement de nouvelles personnes (comme le barman de la Who’s Next qui a "ashé sur vous). En attendant de trouver l’âme sœur, pro!tez de cette routine là, dont vous ne vous lassez pas. N’oubliez cependant pas votre santé qui a parfois du mal à suivre ce rythme de folie$! Vos potes ne sont pas votre médecin, donc prenez bien le temps de soigner cette salle angine, ou laissez la mini jupe/le débardeur au placard. Ce mois de mars sera cool.

Février n’a pas été facile niveau love, c’est pour ça que vous devez apprendre de vos erreurs. Règle d’or$: ne jamais refuser une bonne bouteille de rouge avec sa meilleure pote au lieu de privilégier les soirées embrouille avec son mec$! En tout cas au boulot, vous excellez dans votre domaine et tout ça sera récompensé par une bonne prime$! Vous l’avez bien méritée. Raison de plus pour rincer votre soi-rée entre potes ou inviter votre beau/belle voisin(e) à dîner. Vous allez remonter la pente, on y croit fort, et c’est comme ça que ça marche.

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Vous retrouvez en!n le moral$! Les cours de yoga vous réussissent vraiment$! Croquez la vie à pleines dents ainsi qu’un gros burger pour mettre !n à ce long régime. Votre entourage est !er de vous grâce aux efforts que vous avez fournis avec chacun d’entre eux. Continuez sur cette lancée. Au bureau, ne lâchez pas prise, le meilleur reste à venir. L’en-vironnement astral va vous apporter de nouvelles rencontres sous peu. Attention à la provocation suite aux rancœurs, maîtrisez vos dires. Ou jouez sur l’hypocrisie, ça ne fait pas de mal parfois.

Youhou la morosité dans votre vie s’estompe en!n$! Au boulot, tout va dans votre sens, et ça c’est bon$! Si vous êtes célibataire, votre vie va changer dans le courant du mois, aux alentours du 18. Vous allez rencontrer quelqu’un de plus jeune qui va raviver la "amme en vous (éteinte depuis bien longtemps à force de traîner dans les bars à bière glaucos). Pour les personnes en couple, notre conseil est de tout faire pour redonner de la fraîcheur et de la nouveauté (en évitant les trucs maso). On vous voit venir avec votre envie de plan à trois.

Yes#! Vous remontez en!n la pente$! Le boulot vous change les idées, c’est exactement ce dont vous aviez besoin$! Un déménagement de prévu#? Il aboutira peut être à un coup de foudre avec votre nouvel ouvrier. En!n sinon, vous pouvez voir plus grand et courir trouver l’âme sœur au concert de Disclosure ce mois-ci. Vous avez de super copines, pro!tez-en. Attention à vos appétits matérialistes qui pourront vous faire perdre de l’argent inutile-ment. Notre conseil perso$: investissez plutôt dans un bon bouquin.

Alors vous, c’est pas la forme… Entre votre mec qui vous reprend pour un rien et votre petite santé qui a du mal à faire face au froid, c’est pas le top$! Mais pas d’inquiétude, vous allez entamer une belle phase. Préconisez des repas cool genre germes de soja et tapioca histoire de requinquer tout ça. Niveau boulot, il va falloir vous y remettre et ne pas laisser la fatigue vous submerger. C’est pas en ren-trant à 17h du bureau que vous allez être félicité$! Allez, reprenez-vous$et tout ira pour le mieux.

A force de vous focaliser sur le boulot, vous en oubliez vos potes… et même votre conjoint$! Lâ-chez un peu prise, ce n’est pas pour ça que votre boss sera déçu de vous. Vous devriez plutôt vous demander où votre copine passe ses soirées quand vous ne lui répondez pas. Niveau boulot, tout va évi-demment comme sur des roulettes vu votre parfait investissement. Attendez-vous à une superbe pro-position à la !n du mois. Ne soyez pas trop exigeant avec votre entourage, vu le peu de temps que vous lui accordez ces temps-ci.

Pour vous, mars sera un mois placé sous le signe de l’amour. Vénus fera rayonner vos relations amicales comme amoureuses. Même si ce début d’année a été dif!cile, il ne vous reste que du bon à vivre. Côté travail, on va vous apprendre une nouvelle qui chan-gera votre vie (une mutation en Syrie peut-être). Mais ne soyez pas impatient et restez concentré. Continuez à faire la teuf avec vos potes, cela joue vraiment sur votre moral et c’est nécessaire, pour vous et pour eux$! Sinon, vous pouvez aussi inviter votre maman à déjeuner, elle n’attend que ça.

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Grrrrr Session #9 à La Petite Taverne

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Les Taps dogs—Véritables athlètes de la scène, ils sont huit jeunes en chemises de bûcheron et jeans déchirés qui frappent le bois et la tôle d’acier d’un décor post-industriel. Ce spectacle musical libère une énergie communicative qui électrise le public, toutes générations confondues. Rythme, virtuosité et optimisme$: tout ce dont on a besoin$!—Du 18 mars au 13 avril Aux Folies Bergères 32, rue Richier - 9e

Un Barrage contre le Paci!que—Tirée du roman sensuel et violent de Marguerite Duras, Juliette de Chanacé nous en met plein les yeux avec sa mise en scène au théâtre de l’Athénée. C’est l’histoire d’une femme très pauvre qui élève seule ses enfants et tente de rendre ses terres fertiles. Sa !lle, en pleine découverte de sa sexualité, se verra proposer en mariage… La surprise de la pièce$? Nicolas Duvauchelle en fait partie. À ne pas louper. —Du 6 au 22 marsThéâtre Paci"que 7, rue Boudreau - 9e

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Liz McComb—Elle est la !gure incontournable du gospel globalisé. La chanteuse associe reggae et textes spirituels, bien que les traditionalistes considèrent cette union comme un pêché. La puissance d’une voix mêlée à un moove hyper funky. Bref, une bête de scène à ne pas louper, même si le style n’est pas dans nos habitudes.—Les 13 et 14 mars à 20hCasino de Paris16, rue de Clichy - 9e

Sunday Roast #2 W/ Derrick Carter—Découvrez le nouveau rendez-vous dominical de la Machine du Moulin Rouge, la Sunday Roast, plat typique anglais qu’on vous sert de 17h à minuit. À cette occasion la Machine se transforme avec un nouveau format de danse et de scénographie pensé pour votre confort. Idéal pour discuter sur un canapé, manger, faire un peu de shopping ou se dandiner sur le son de Derrick Carter. Vive le nouveau dimanche convivial#! —Dimanche 16 mars La Machine du Moulin Rouge 32, boulevard de Clichy – 18e

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24, rue Choron - 9e – Tél.#: 01 84 16 14 70—

WATERBIKE CHÂTEAUDUN49, rue de Châteaudun - 9e

$Tél.$: 01 40 82 99 06—

L’ATELIER SAINT-GEORGES16, rue Henry-Monnier - 9e

Tél. : 01 77 16 18 96—

LA PRESQU’ÎLE113, rue du Fbg Poissonnière - 9e

9e - Tél.$: 01 48 74 68 56

SHOWROOM LES PEINTURES XVIIIE34, rue Custine - 18e

Tél.#: 01 42 51 05 07—

DULCINEA41, rue Pierre Fontaine - 9e

Tél.#: 01 48 74 56 26—

1001 FENÊTRES71, rue Condorcet - 9e

Tél.#: 01 45 33 03 86—

BOUCHERIE SAUTEREAU25, rue Ramey - 18e

Tél.#: 01 42 64 78 71—

NICK’S PIZZA24, rue du Faubourg-Montmartre - 9e

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