le décollage économico-social du maroc
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ÉDIT
ION
d’Attijariwafa bank É C O N O M I Q U EC O N F É R E N C E
LUNDI 23 JUILLET 2012
Le décollage économico-social du MarocUne analyse sur les deux dernières décennies
Préambule
Les avancées réalisées par le Maroc sont incontestables. Son développement
est perceptible par tous et chacun. La qualification de ces progressions, répond
néanmoins à des critères de choix opportuns des indicateurs, de l’horizon d’analyse
et aussi du benchmark.
À travers cette note de recherche, nous avons l’ambition de tracer les avancées
historiques du Maroc dans des domaines stratégiques. Pour cela, nous avons
retenu les critères les plus pertinents que nous avons illustrés à travers des
représentations graphiques schématiques.
Le choix d’un horizon d’analyse long terme s’explique par notre volonté de diluer
tout biais de volatilité conjoncturelle et d’asseoir des évolutions qui correspondent
à des tendances lourdes.
Les benchmarks répondent d’abord à une logique de proximité géographique,
de taille et aussi de similitude de profil socio-économique.
Au-delà de dresser un bilan d’étape pour le Maroc, cette parution a pour objectif
de constituer un réel référentiel pour l’identification des capacités du pays, de
ses carences et surtout de ses futures tendances.
Bonne lecture
Plan
Tableau de bord économique
Une croissance marocaine forte tirée par le bon comportement de la valeur ajoutée agricole et des secteurs manufacturiers permettant au Maroc de se positionner parmi les pays les mieux lotis en matière de croissance dans la région d’Afrique du nord.
La vigueur de la croissance économique marocaine tire profit essentiellement de la bonne orientation de la demande intérieure qui a pu amortir le choc de la flambée des prix des matières premières à l’international.
Le dynamisme du secteur privé, tant en investissement qu’en épargne, a permis le financement partiel de l’économie marocaine.
Le système financier a joué un rôle prépondérant dans le financement de l’économie marocaine, un soutien considérable qui a su tirer avantage de l’appui d’une politique monétaire accommodante de l’économie.
Le changement du mode de vie du consommateur marocain
Le Marocain d’aujourd’hui : un citoyen de plus en plus jeune, plus soucieux de sa qualité de vie et croyant en l’avenir de son pays.
L’espérance de vie se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie.
Bien que souffrant du chômage à ses débuts, le jeune actif a davantage de chance d’intégrer le monde du travail que par le passé.
Conséquence de tous ces facteurs, le comportement du Marocain a changé… Les services de base développés, son pouvoir d’achat se voit amélioré, lui permettant de s’imprégner de nouvelles habitudes de consommation.
L’effort de développement des services de base et d’infrastructure a renforcé la croissance économique du pays, soutenant le pouvoir d’achat des ménages.
L’espérance de vie du Marocain se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie.
L'infrastructure au Maroc : le socle du développement économique.
L’acquisition de la propriété, premier acte d’investissement des ménages, s’améliore de manière significative...
Par conséquent, la pauvreté a baissé et la perception des ménages de leurs niveaux de vie a changé
L’inclusion économico-financière et sociale, bien qu’en deçà des standards internationaux, a tendance à augmenter.
Des efforts palpables en termes d’inclusion à tous les niveaux, néanmoins des disparités subsistent.
Au final, le Royaume, conforté par la mise en oeuvre d’un arsenal de réformes structurelles et de stratégies sectorielles pragmatiques, parvient à faire face aux conjonctures internationales.
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Algérie Tunisie Egypte Maroc
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2010
Secteur tertiaire; 55
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15,4
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Secteur tertiaire;
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Secteur primaire;
18,2
Secteur secondaire;
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1990-1999 2000-2005 2006-2011
PIB PIB non agricole PIB agricole
1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011
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1990-1999 2000-2005 2006-2011
Moyenne PIB Moyenne Inflation
Une croissance marocaine forte tirée par le bon comportement de la valeur ajoutée agricole et des secteurs manufacturiers permettant au Maroc de se positionner parmi les pays les mieux lotis en matière de croissance dans la région d’Afrique du nord.
Une évolution de la croissance marocaine digne d’un pays émergent ...
Malgré une actualité économique morose à l’international, marquée par la multiplication des plans d’austérité et des risques de récession, la Maroc arrive à maintenir une croissance soutenue du produit intérieur brut. Cette évolution favorable du PIB confirme le positionnement du Maroc en tant que pays à caractère émergent.
… soutenue par les évolutions positives des deux composantes agricole et non agricole
Ce renforcement de la vigueur de la croissance économique nationale est le résultat d’une consolidation du PIB non agricole qui a su tirer profit des avantages compétitifs du pays et s’adapter aux mutations mondiales. D’un autre côté, le PIB agricole s’est raffermi sur la décennie et devient de moins en moins dépendant des aléas climatiques grâce aux efforts du gouvernement pour moderniser ce secteur qui emploie plus d’un tiers de la population marocaine.
Un produit intérieur brut qui devient de moins en moins dépendant du secteur agricole
Ainsi, la mise en place de mesures concrètes et de réformes stratégiques a permis à l’économie nationale une tertiarisation de son tissu productif. En effet, le secteur primaire représente en moyenne sur les quatre dernières années moins de 16 % de la valeur ajoutée globale.
Une croissance forte et durable qui a pu se concrétiser sans pour autant attiser des tensions inflationnistes…
Dans ce contexte, l’économie marocaine a pu entamer depuis les années 2000 un nouveau sentier de croissance forte et durable sans pour autant attiser les tensions inflationnistes. En effet, l’inflation s’est caractérisée par un niveau maîtrisé passant de 4,2% durant la période 1990-1999 à 1,5% durant la période 2000-2005 pour enfin se stabiliser autour des 1,7% durant la période 2006-2011.
PANORAMA ÉCONOMIQUE
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Baril de pétrole Brent Compensation
1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $
Compensation : 3 MMDhs
2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $
Compensation : 17.5 MMDhs
2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $
Compensation : 30 MMDhs
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Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial
PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%
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Taux d'importations Taux d'exportations
Déficit commercial moyen de -7,7%
Déficit commercial moyen de -3,9%
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ExportationDéficit
1999: -3,3%
2005: -5,6%
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Baril de pétrole Brent Compensation
1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $
Compensation : 3 MMDhs
2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $
Compensation : 17.5 MMDhs
2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $
Compensation : 30 MMDhs
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Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial
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Taux d'importations Taux d'exportations
Déficit commercial moyen de -7,7%
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69,1%31,5%
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1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $
Compensation : 3 MMDhs
2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $
Compensation : 17.5 MMDhs
2009 - 2011 : Baril moyen : 84 $
Compensation : 30 MMDhs
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Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial
PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%
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Taux d'importations Taux d'exportations
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1999: -3,3%
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Consommation finale des ménages en % du PIB
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1991 - 2004 : Baril moyen : 22 $
Compensation : 3 MMDhs
2005 - 2008 : Baril moyen : 72 $
Compensation : 17.5 MMDhs
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Compensation : 30 MMDhs
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Consommation finale des ménages FBCF Solde commercial
PIB moyen de 5% PIB moyen de 4,9%PIB moyen de 2,4%
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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011
Taux d'importations Taux d'exportations
Déficit commercial moyen de -7,7%
Déficit commercial moyen de -3,9%
Déficit commercial moyen de -10,3%
ExportationDéficit
1999: -3,3%
2005: -5,6%
2011: -13%
57,8%
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1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011
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Consommation finale des ménages en % du PIB
Taux d'investissement (FBCF % PIB)
1990 2000 2011
La vigueur de la croissance économique marocaine tire profit essentiellement de la bonne orientation de la demande intérieure qui a pu amortir le choc de la flambée des prix des matières premières à l’international ...
… à travers la subvention de l’État des principaux produits de base constituant le panier du consommateur
Cette évolution favorable de l’inflation témoigne de la pertinence de la politique économique du gouvernement qui met au devant de la scène le soutien du pouvoir d’achat des ménages. Un objectif de stabilité des prix qui s’est traduit par la subvention des produits de base afin de neutraliser l’effet de la volatilité des prix des matières premières à l’international sur les prix domestiques.
La consommation finale des ménages demeure le principal moteur de la croissance marocaine
La demande intérieure demeure le principal moteur de l’économie nationale. En effet, grâce au bon essor de ses deux piliers, à savoir la consommation et l’investissement, la demande intérieure constitue depuis deux décennies plus de 80 % du produit intérieur brut national. Si la part de la consommation finale des ménages a légèrement régressé en 10 ans passant de 61 % du PIB en 2000 à 58 % du PIB en 2011, elle demeure la plus forte contributrice à la croissance.
Après la consommation, l’investissement contribue fortement à la consolidation de la demande intérieure
De son côté, l’investissement a contribué à la consolidation de la demande intérieure. Une dynamique d’investissement encouragée par l’évolution favorable des crédits à l’équipement et l’habitat. En résumé, la croissance moyenne est tirée principalement par la consommation des ménages. Cette composante a tiré profit essentiellement du bon comportement des crédits à la consommation mais aussi des actions du gouvernement visant le soutien du pouvoir d’achat des ménages.
Une dynamique de la demande intérieure qui a pu contrer le creusement du solde commercial ...
Le solde commercial, quant à lui, a contribué négativement à la croissance et ce en raison des effets de la crise financière internationale mais aussi de la faible diversification en termes de produits et de destination. Les agrégats extérieurs du pays demeurent toujours fragilisés par la détérioration du climat économique international. En effet, le déficit commercial s’est ainsi amplifié de 6 points passant de 3,9% du PIB durant la période 2000-2005 à plus de 10% du PIB durant la période 2006-2011.
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Le dynamisme du secteur privé, tant en investissement qu’en épargne, a permis le financement partiel de l’économie marocaine...
… et d’amoindrir l’impact qu’a eu la crise internationale sur les éléments de la balance des paiements
La balance des paiements pâtit du retranchement des recettes voyages et MRE depuis 2008 suite à la crise financière mondiale. Cependant, l’analyse des taux de croissance des éléments de la balance des paiements en % du PIB montre le raffermissement de ces derniers. Ainsi, l’économie nationale a pu alimenter sa capacité de résilience et son potentiel de croissance tout en s’adaptant aux évolutions mondiales.
Une croissance moins rapide de la consommation par rapport à la dynamique du revenu national disponible...
L’importance de la mobilisation de l’épargne nationale brute trouve son origine dans la volonté des économies de disposer de ressources nécessaires à leur financement. Ainsi, l’appréciation notable du revenu national brut disponible de manière plus rapide que les dépenses de consommation finale ont pu drainer un volume d’épargne nationale important.
… qui a permis une bonne évolution de l’épargne nationale brute
Concernant la structure de l’épargne nationale, la part moyenne de l’épargne publique a régressé à 4% en 2011 contre une portion de 7% en 2000 et de 15% en 1990. Cette évolution témoigne de la dégradation des finances publiques de l’État depuis 2009. En plus, la part de l’épargne privée au niveau de l’épargne nationale s’est améliorée pour atteindre 78% en 2011 contre seulement 65% en 1990.
L’ampleur des besoins de financement dépasse, néanmoins, l’épargne intérieure brute
Ainsi, et en dépit de l’amélioration constatée du niveau de l’épargne nationale, celle-ci demeure insuffisante pour répondre à la demande d’investissement. Le besoin de financement est situé à 4,3% du PIB en 2010 contre 1,3% du PIB en 2000 et 0,3% du PIB en 1990.
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Déficit budgétaire Taux d'endettement
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Le système financier a joué un rôle prépondérant dans le financement de l’économie marocaine, un soutien considérable qui a su tirer avantage de l’appui d’une politique monétaire accommodante de l’économie
Des investissements soutenus face auxquels l’épargne évolue à un rythme moins rapide ...
Toutefois, le taux d’investissement brut a progressé de plus de 12 points durant la période 2000-2011 passant de 25,5% du PIB en 2000 à 37,8% du PIB en 2011. En effet, le Maroc continue à moderniser ses fondements économiques et à promouvoir les investissements publics en infrastructures. Dans ce contexte, le secteur financier a joué un rôle primordial afin d’accompagner les choix stratégiques du pays.
… grâce à l’appui considérable du secteur financier qui a pu accompagner le secteur privé
En effet, le système financier marocain a pu répondre aux exigences de l’économie en matière de besoins de financement à travers la réforme des marchés des capitaux. Pour exemple, le poids de la capitalisation boursière dans le PIB s’est amélioré pour atteindre 65,2% durant la période 2003–2010 contre 28,9% durant la période 1998-2002, et 14,4% durant la période 1990-1997.
… à travers une hausse soutenue des crédits à l’économie et un taux de liquidité en perpétuelle amélioration
Le poids des crédits à l’économie dans le PIB nominal s’est amélioré, passant de 39,1% durant la période 1990-1997 pour atteindre 72,1% durant la période 2003-2010. Par ailleurs, la hausse continue de l’agrégat M3 s’est traduite par une augmentation notable du taux de liquidité de l’économie qui est passé de 64,1% en 1990 à 89,5% en 2000, pour atteindre les 162% en 2011.
Le pays a pu baisser son taux d’endettement malgré une légère hausse du déficit budgétaire
Le déficit budgétaire a viré au rouge à partir de 2009 en raison essentiellement de l’augmentation fulgurante des charges de compensation. Celle-ci s’inscrit dans la politique volontariste de l’État visant la redynamisation de la croissance à travers le soutien du pouvoir d’achat des ménages et le maintien de l’effort d’investissement.
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Sources: HCP, Rapport ONDH
jeunes croyant que leur avenir est prometteur
Le Marocain d’aujourd’hui: un citoyen de plus en plus jeune, plus soucieux de sa qualité de vie et croyant en l’avenir de son pays...
L’évolution du Maroc est une certitude...
Sur les cinquante dernières années, la population marocaine a triplé. Son taux d’urbanisation a doublé pour atteindre 58% de la population globale, alors que la part des actifs (15-59 ans) a augmenté de la moitié aux deux tiers de la population.
Le Marocain est de plus en plus rationnel dans son mode de vie
Se souciant de la qualité de leur vie, la femme et l’homme marocains ont largement retardé leur âge de premier mariage d’une moyenne de 8 ans. La planification familiale est ancrée dans les mœurs puisque le nombre moyen d’enfants a été divisé par trois pour s’établir à 2,4 enfants par couple.
Ce qui situe le pays dans une fenêtre d’opportunité démographique...
Alors que la population des dépendants (< 15 ans & > 59 ans) dépassait celle des actifs durant les années 60, la pyramide du Maroc a évolué favorablement. Actuellement, les actifs (15-59 ans) représentent près du double des dépendants démographiques. Une situation qui pourrait s’inscrire dans le temps tant que le taux de croissance démographique est en baisse.
...qui pourrait se transformer en aubaine démographique
Au-delà d’une grande richesse culturelle, le jeune marocain* exprime majoritairement sa confiance en l’avenir de son pays et en son avenir propre.
Le changement du mode de vie du consommateur marocain
* Enquête menée auprès des jeunes connectés.
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Infrastructure de santé
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01020691012345678910
Etablissements SSB Nombre d'ESSB pour 100k hab
QP des affiliés à la CNSS
22%
78%
oui non
dépenses de santé et d'éducation / PIB
5,90%
5,0%
1,50%1,10%
11020691
Sources: HCP, CNSS
Taux de mortalité infantile
0,149%
0,030%
01020691
Espérance de vie
47,0
74,8
11020691
Infrastructure de santé
2 689
400,0
8,35
4
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
01020691012345678910
Etablissements SSB Nombre d'ESSB pour 100k hab
QP des affiliés à la CNSS
22%
78%
oui non
dépenses de santé et d'éducation / PIB
5,90%
5,0%
1,50%1,10%
11020691
Sources: HCP, CNSS
Taux de mortalité infantile
0,149%
0,030%
01020691
Espérance de vie
47,0
74,8
11020691
Infrastructure de santé
2 689
400,0
8,35
4
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
01020691012345678910
Etablissements SSB Nombre d'ESSB pour 100k hab
QP des affiliés à la CNSS
22%
78%
oui non
dépenses de santé et d'éducation / PIB
5,90%
5,0%
1,50%1,10%
11020691
Sources: HCP, CNSS
L’espérance de vie du Marocain se rallonge parallèlement à une couverture médico-sociale progressivement élargie
Une espérance de vie qui progresse de moitié
Une couverture sociale toujours en phase de généralisation
Le Maroc revient de loin. Le nombre d’affiliés a atteint 2,5 millions en 2011 contre 30 mille durant les années 60. Un niveau qui demeure tout de même inférieur au quart de la population active. Il faut reconnaître les efforts gouvernementaux en matière de généralisation de la couverture médicale. En effet, afin d’améliorer l’accès de la population à la couverture médicale de base, les pouvoirs publics ont entériné plusieurs mesures concrètes dans ce sens. Nous citons la mise en place de l’AMO depuis 2002 et la généralisation du RAMED en 2012 qui vise la couverture médico-sociale de nouvelles couches démographiques.
Une infrastructure médicale en amélioration en termes relatif et absolu
Si l’infrastructure médicale a connu une nette évolution historique, que ce soient en termes absolu ou relativement à la taille de la population, la couverture médicale demeure insuffisante et concentrée autour des agglomérations.
Des dépenses de santé évoluant à un rythme soutenu
Bien que les dépenses de santé aient connu une croissance plus rapide comparée au secteur de l’éducation, le Maroc n’est classé que 125ème sur le plan de l’équité de contribution financière pour la santé.
Taux de chômage 2011
8,90% 13,40% 18,30%32,20%
National Urbain Urbain ayantdiplôme
urbain- 15-24ans
Typologie du chômage longue durée
66,1%78,2%
semmeF semmoH
Chômage longue durée vs. diplôme
52,4%
74,6%83,6%
non diplômé diplôme de niveaumoyen
diplôme de niveausupérieur
Création nette d'emploi pour 1 point de croissance
30,7
28,6
2000-2004 2005-2010
Taux de chômage 2011
8,90% 13,40% 18,30%32,20%
National Urbain Urbain ayantdiplôme
urbain- 15-24ans
Typologie du chômage longue durée
66,1%78,2%
semmeF semmoH
Chômage longue durée vs. diplôme
52,4%
74,6%83,6%
non diplômé diplôme de niveaumoyen
diplôme de niveausupérieur
Création nette d'emploi pour 1 point de croissance
30,7
28,6
2000-2004 2005-2010
Taux de chômage 2011
8,90% 13,40% 18,30%32,20%
National Urbain Urbain ayantdiplôme
urbain- 15-24ans
Typologie du chômage longue durée
66,1%78,2%
semmeF semmoH
Chômage longue durée vs. diplôme
52,4%
74,6%83,6%
non diplômé diplôme de niveaumoyen
diplôme de niveausupérieur
Création nette d'emploi pour 1 point de croissance
30,7
28,6
2000-2004 2005-2010
Taux de chômage 2011
8,90% 13,40% 18,30%32,20%
National Urbain Urbain ayantdiplôme
urbain- 15-24ans
Typologie du chômage longue durée
66,1%78,2%
semmeF semmoH
Chômage longue durée vs. diplôme
52,4%
74,6%83,6%
non diplômé diplôme de niveaumoyen
diplôme de niveausupérieur
Création nette d'emploi pour 1 point de croissance
30,7
28,6
2000-2004 2005-2010
Bien que souffrant du chômage à ses débuts, le Marocain actif a davantage de chances d'intégrer le monde du travail que par le passé
Un taux de chômage national observant une tendance baissière
Le taux de chômage au Maroc s’inscrit dans une tendance baissière depuis plus d’une dizaine d’années. Le niveau actuel de 8,9% est en absolu un gage de stabilité et de croissance économique pour le pays.
Si la moyenne nationale établie à 8,9% n’augure rien d’alarmant, le chômage urbain des jeunes et, notamment, diplômés est une grande préoccupation. Ce niveau est en quasi-stagnation depuis 5 ans.
Néanmoins, une croissance économique qui s’avère moins porteuse d’emplois
La croissance économique marocaine est moins génératrice d’emplois. On se situe ici dans un chômage d’inadéquation quantitative où l’on ne crée pas suffisamment de profils qualifiés pour répondre aux besoins du marché du travail.
Et un enseignement qui présente une inadéquation avec les exigences du marché de travail
L’ascension du taux de chômage avec le niveau de diplôme est une preuve de la nature de chômage d’inadéquation qualitative (degré d’adaptation des politiques d’enseignement aux nouvelles exigences du marché du travail) qui prévaut au Maroc.
relativement contenu
61,5%
77,5%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
01029991
22,0%
45,0%
97,4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1996 2000 2011
55,9%
71,6%
92,4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1998 2004 2009
0,1
0,6
2,0
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
1996 2000 20110,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
Villages (nombre) Abonnés (millions)
327 327407 464 479 506 529
611 639827 866 916
1096
1416
1645
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
19981998
19992001
20022003
20042005
20062007
20082009
20102011
2012p
x5
Évolution du réseau autoroutier (en kms)
Évolution du taux d’électrification rurale Évolution du nombre de villages ruraux couverts
Population bénéficiant de l’eau potable Évolution du nombre de ménages ayant accès à l’électricité
Sources : HCP, ONCF, ADM, ONE
L’effort de développement des services de base et d’infrastructure...
Plus de 92% de la population a accès à l’électricité, contre 56% en 1998
Un taux d’électrification rurale de 97,4% contre 22,0% en 1996, permettant de couvrir 2,0 millions de ruraux
Des infrastructures autoroutières multipliées par 5
Conséquence de tous ces facteurs, le mode de vie du Marocain a changé. Les services de base développés, son pouvoir d’achat se voit amélioré, lui permettant de s’imprégner de nouvelles habitudes de consommation
L’infrastructure au Maroc : le socle du développement économique
Un parc internet qui a été multiplié par plus de 50 fois en huit ans
Un trafic portuaire et aéroportuaire en plein essor traduisant l’engagement de l’État dans les grands projets
9,89%
5,92%
3,81%
2,46%
1,72%1,34%
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
Marché Internet Taux de pénétration
X 52
Trafic marchandises (en milliers de tonnes)
-
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Transport ferroviaire Transport maritime
Ferroviaire : Moyenne anuelle de 30396 MT Maritime : Moyenne anuelle de 58847 MT
Ferroviaire : 32683 MT Maritime : 68071 MT
Trafic voyageurs (en milliers)
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Transport ferroviaire Transport aérien
Ferroviaire : Moyenne anuelle de 16227 voyageurs Aérien : Moyenne anuelle de 7440 voyageurs
Ferroviaire : 27566 voyageurs Aérien : 12894 voyageurs
Sources : ANRT, ONDA, ONCF, MARSA MAROC
93,6
60,6
63,8
70,2
77,3
41,445,5
50,0
20
40
60
80
100
1996 2000 2004 2011
SM IG journalier SM AG journalier
1,61,3
1,2
54%
22%25%
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2002 2005 2011
200020012002200320042005200620072008200920102011
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
Densité bancaire (nbre de guichets / 10000 habitants)Taux de bancarisation (population > 15 ans) Endettement des ménages (en MMDhs)
58 64 69 7688
101 117
154176
198216
-
50
100
150
200
250
x4
Évolution du pouvoir d’achat des ménages DAM ne GAMS te GIMS ud noitulovÉ
Évolution du taux de ba ed noitulovÉ noitasiracn l’endettement des ménages
Sources : BAM, Ministère de l’Économie et des Finances
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011
4,2%
1,7%
0,7%
1,5%
4,1%
3,3%
1990-1999 2000-2005 2006-2011
5,1% 5,0%5,6%
Moyenne PA Moyenne Inflation Moyenne RNBD
TCAM 1996-2011 (SMIG) 2,6%
TCAM 1996-2011 (SMAG) 2,8%
93,6
60,6
63,8
70,2
77,3
41,445,5
50,0
20
40
60
80
100
1996 2000 2004 2011
SM IG journalier SM AG journalier
1,61,3
1,2
54%
22%25%
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2002 2005 2011
200020012002200320042005200620072008200920102011
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
Densité bancaire (nbre de guichets / 10000 habitants)Taux de bancarisation (population > 15 ans) Endettement des ménages (en MMDhs)
58 64 69 7688
101 117
154176
198216
-
50
100
150
200
250
x4
Évolution du pouvoir d’achat des ménages DAM ne GAMS te GIMS ud noitulovÉ
Évolution du taux de ba ed noitulovÉ noitasiracn l’endettement des ménages
Sources : BAM, Ministère de l’Économie et des Finances
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011
4,2%
1,7%
0,7%
1,5%
4,1%
3,3%
1990-1999 2000-2005 2006-2011
5,1% 5,0%5,6%
Moyenne PA Moyenne Inflation Moyenne RNBD
TCAM 1996-2011 (SMIG) 2,6%
TCAM 1996-2011 (SMAG) 2,8%
...a renforcé la croissance économique du pays, soutenant le pouvoir d’achat des ménages
Un pouvoir d’achat fortement amélioré ...
Le pouvoir d’achat des ménages s’est amélioré durant la dernière décennie, dans un contexte de maîtrise de l’inflation et de dynamisme du marché du travail. Ainsi, les revenus des ménages ont progressé suite aux revalorisations salariales, à la baisse de l’impôt sur le revenu et à la diminution de l’impact négatif des sécheresses sur le revenu des ménages.
Durant la période 2000-2011, le revenu brut disponible a augmenté de 5,2% par an. Avec une inflation de 1,8%, le pouvoir d’achat de la population marocaine s’est donc amélioré de 3,5% par an, contre une évolution moyenne de seulement 0,9% sur la période 1990-2000.
...incitant le ménage marocain à adopter de nouvelles habitudes de consommation....
Une bancarisation qui a doublé sur la décennie, favorisant l'inclusion des ménages...
L’effort de bancarisation réalisé par l’ensemble des établissements bancaires, matérialisé par l’ouverture annuelle de plus de 300 agences sur ces cinq dernières années, a permis de porter le taux de bancarisation à 54% en 2011 contre 22% en 2002. Par conséquent, la densité bancaire est passée de 8500 à 6250 habitants par guichet, soit 1,6 guichets pour 10 000 habitants, un niveau supérieur à celui enregistré dans la quasi-totalité des pays de la région MENA.
Pour sa part, l’endettement des ménages a été multiplié par 4 sur la dernière décennie, totalisant un encours de 216 MMDh et représentant moins de 30% du PIB. L’endettement des ménages marocains, dominé à hauteur de 60% par les crédits à l’habitat, est assuré à 80% par les banques et 20% par les sociétés de crédit à la consommation. Notons que ce niveau d’endettement est largement inférieur à celui observé en Europe où il se situe entre 70 et 100%.
1,11,10,9
3,22,9
4,3
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
M odestes M oyennes Aisées
1985-2001 2001-2007
Taux de croissance des dépenses de consommation par habitant
25,0 26,6 27,6 30,3 31,7 34,440,8
50,3
61,3
69,473,5
79,1
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Crédits à la consommation (en M M Dhs)
x3
Évolution de l’encours des crédits à la consommation (en MMDh)
92%
18%
44%
5%
21%
38%
85%
37%
73%
0%
71%
76%
18%
57%
32%
1%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1985 1998 2006 2010
Téléviseur Parabole Réfrigérateur Machine à laver
Évolution du taux d’équipement des ménages en biens
0,9
1,8 1,9
2,9
2938
62
90
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
1990 2002 2003 20110
10
20
30
40
50
60
70
8090
100
Nombre de véhicules (en millions)Nombre de vehicules/1000 personnes
Évolution du parc automobile
12661269
2394
29913516 3749
3566
37
16
32
2523
20
7
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
2000-2005
2006 2007 2008 2009 2010 20110
5
10
15
20
25
30
35
Téléphonie fixe ( en milliers) Téléphonie mobile GSM ( en millions)
Évolution du nombre d’abonnés à la téléphonie
x 3
Sources : HCP, BAM, ANRT, Ministère de l’Economie et des Finances
200020012002200320042005200620072008200920102011
...et encourageant le Marocain à multiplier les actes de consommation.
Les dépenses de consommation des ménages ont atteint 470,8 MMDh à fin 2011 contre 268,6 MMDh sur la période 2000-2005, portant leur contribution au PIB nominal à 57,8%. La dépense annuelle moyenne par ménage s’établit à 57 925 Dhs en 2007 contre 46 351 en 1998, progressant annuellement de 2,5%. Les classes sociales les plus aisées voient leurs dépenses de consommation augmenter de 4,3% sur la période 2001-2007 contre +0.9% sur la période 1985-2001. Pour leurs parts, les classes sociales moyennes et modestes enregistrent une évolution de leurs dépenses respectivement de 2,9% et 3,2%, en hausse de 1,8 pts et 2,1 pts par rapport à la performance enregistrée sur la période 1985-2001. L’équipement n’est pas en reste au regard de l’évolution du taux d’équipement des ménages en biens durables, du parc automobile et du nombre d’abonnés à la téléphonie. Cette dynamique d’achat intervient dans un contexte de multiplication par trois des encours de crédits à la consommation distribués par les établissements bancaires et sociétés de financement et des crédits à l’équipement pour des encours respectifs de 79,1 MMDh et 141,0 MMDh.
1400000
1240000
1044000984480
840000
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
1 200 000
1 400 000
1 600 000
2000 2002 2007 2008 2010
x2
Évolution du déficit en unités d’habitat
Évolution de la proportion de propriétaires en milieu urbain
46%
40%
53%
66%
31%
24%
14%12%
10%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
1990 2000 2010
Propriétaires Locataires Autres
128 036
226 425
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
11020002
Évolution de la production de logement annuelle (en unités)
Évolution de la production de logement social
25,030,1 32,6
37,643,4
53,8
66,3
85,5
99,3111,0
125,8
138,4
0
20
40
60
80
100
120
140
160
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Évolution des crédits à l’habitat (en MMDhs)
0,1 0,1 0,10,2 0,3
0,4
0,8
1,6
2,3
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
400249912891
Villa Appartement M aison marocaine
Évolution du parc logement urbain selon la typologie en million
30 000
113 000
100 000
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
2000 2005 2011
x2
x3
x6
Sources : HCP, BAM, Ministère de l’habitat
L’acquisition de la propriété, premier acte d’investissement des ménages, s’améliore de manière significative...
L’amélioration du pouvoir d’achat des ménages a permis à ces derniers d’accéder à la propriété, dans un contexte de politique d’habitat proactive et de dimension culturelle enracinée. En effet, la proportion de Marocains propriétaires de leur logement (en milieu urbain) s’élève à 66% en 2010 contre 40% en 1990. Pour sa part, l’État, a accéléré son plan de construction de logements, à travers une production annuelle multipliée par 2 pour atteindre plus de 220 000 unités en 2011. Un effort particulier a concerné le logement social qui a été multiplié par trois pour atteindre 100 000 unités et ce, dans le but d’aider les ménages les plus défavorisés à avoir accès à la propriété. Cette dynamique de construction a permis au pays de réduire son déficit en logement par deux, à 0,8 million d’unités en 2011 contre 1,4 millions en 2000. Notons que les établissements bancaires ont contribué significativement à l’équipement des ménages en logement, à travers une stratégie volontariste de distribution du crédit à l’habitat dont l’encours a été multiplié par 6 sur la période 2000-2010.
21,0%
12,5%
24,1%
16,2%
7,8%
23,9%
15,3%
6,7%
22,8%
9,0%
3,9%
17,5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Taux de pauvreté relative Taux de pauvreté absolue Taux de vulnérabilité
1985 1998 2001 2007
961
1756 1752
2012
961
1731 1752
2012
0
500
1000
1500
2000
2500
1985 1998 2001 20070,385
0,39
0,395
0,4
0,405
0,41
0,415
Seuil de pauvreté alimentaire Urbain (Dh)Seuil de pauvreté alimentaire Rural (Dh)Indice de Gini
Évolution du taux de pauvreté et du taux de vulnérabilité Évolution du seuil de pauvreté alimentaire et de l’indice Gini
51%
67%
61%
47%
30%
39%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
900270021002
Améliorat ion ou st abilit é Régression
Évolution du niveau de vie (Niveau National)
Inquiétudes des chefs de ménage quant à l’avenir
8%
9%
9%
20%
21%
33%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
Aut res causes
Améliorat ion des revenus à cause dest ransf ert s f amiliaux
Diminut ion des besoins
Améliorat ion de l'accès aux services etinf rast ruct ures de base
Améliorat ion du revenu en raison de l'emploid'unmembre
Augment at ion du revenu
4573
2724
5263
4534
2181
6665
4461
1952
6613
2773
1195
5380
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
Pauvres relat if s Pauvres absolus Vulnérables
1985 1998 2001 2007
Évolution de l’effectif des pauvres et vulnérables en milliers
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Sécheresse
Chômage des jeunes
Cherté de la vie
Interruption de scolarisation
Délinquance
M aladie ou invalidité
Manque de ressources monétaires
Complication d'éducation des enfants
Consommation des cigarettes et drogues
Problèmes familiaux complexes
Autres
2001 2007 2009
Raisons d’amélioration du niveau de vie en 2009
Source : HCP
Par conséquent, la pauvreté a baissé et la perception des ménages de leurs niveaux de vie a changé
L’amélioration globale du niveau de vie des ménages a permis de réduire de manière significative la pauvreté et la vulnérabilité. Ainsi, le taux de pauvreté relative, au niveau national, a baissé de 16,2% en 1998 à 9,0% en 2007. Parallèlement, l’effectif des pauvres relatifs a diminué principalement sur la période 2001-2007 alors que l’effectif des vulnérables demeure à un niveau similaire à celui observé en 1983. Par ailleurs, nous mesurons la concentration des dépenses de consommation par l’indice Gini, indice reconnu à l’échelle internationale comme mesure du niveau des disparités des niveaux de vie. Celui-ci s’est amélioré quelque peu pour atteindre 0,41 en 2007 contre 0,39 en 1998. (1 inégalité absolue / 0 égalité absolue) Enfin, la perception des ménages de leur niveau de vie s’est améliorée passant de 51% des ménages satisfaits en 2001 à 61% en 2010, avec pour principale raison l’augmentation du revenu. Les principales inquiétudes des ménages quant à l’avenir, à savoir le chômage des jeunes et la cherté de la vie, ont baissé respectivement de 6 pts et 10 pts sur la période 2001-2009.
25%
3,80%
urbain rural
Chômage longue durée
78,2%
66,1%
Femmes Hommes
Nomenclature du chômage en 2011
8,40% 8,90% 10,2%
21,2%
2,1%
Masculin Moyenne Féminin FemininUrbain
Femininrural
TCAM emploi 2000-20107,0%
2,7%2,0%
1,6% 1,6% 1,4% 1,3% 1,2% 1,2% 0,9% 0,6% 0,5% 0,5%
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7%
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Gra
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3,80%
urbain rural
Chômage longue durée
78,2%
66,1%
Femmes Hommes
Nomenclature du chômage en 2011
8,40% 8,90% 10,2%
21,2%
2,1%
Masculin Moyenne Féminin FemininUrbain
Femininrural
TCAM emploi 2000-20107,0%
2,7%2,0%
1,6% 1,6% 1,4% 1,3% 1,2% 1,2% 0,9% 0,6% 0,5% 0,5%
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Chômage longue durée
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Tadl
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ilal
Des efforts palpables en termes d’inclusion à tous les niveaux… néanmoins des disparités subsistent....
Une couverture médico-sanitaire disparate entre les zones urbaines et rurales
Un taux de couverture médical 6x plus élevé en zone urbaine comparé à la zone rurale. L’axe Casablanca Rabat y trouve une place particulière, tant le nombre de médecins présents sur cette zone est de 45% de l’effectif national.
Une croissance molle de l’emploi et une structure régionale stable
La région du Sud est de loin celle qui favorise l’insertion professionnelle suivie du Grand Casablanca. Ce dernier représente, à lui seul, 12% de la population active du Maroc, suivie par Marrakech-Tensift-Al Haouz qui emploie 11,4% en 2010 (11,2% en 2000) et Souss-Massa-Draa (10,5% en 2010). Les parts des autres régions dans l’emploi total ne dépassent pas 8% chacune; traduisant une stabilité de la structure régionale de l’emploi.
Les femmes souffrant plus de chômage que les hommes, et pour de plus longues durées...
Une caractéristique typique de notre chômage est sa longue durée. 66% des chômeurs hommes et 78% des chômeurs femmes sont restés au chômage pour une période supérieure à 1 an. La moyenne étant de 3 ans. Alors que plus de 6 jeunes chômeurs sur 10 n’ont jamais travaillé.
L’inclusion économico-financière et sociale, bien qu’en deçà des standards internationaux, a tendance à augmenter
Source : HCP
Source : HCP, Bank Al Maghrib
89%98%
92%96%
23%
86%
16%
45%
63%
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78%
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100%
120%
1999 2010 1999 2010
elbatop uaEéticirtcélE
Urbain Rural National
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5
Doukkala-Abda
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Laaayoune - Boujdour -Sakia El Hamr a
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Or iental
Gr and Casablanca
2010 2011
Nombre de guichets pour 10 000 habi ertne eriacnab noitatnalpmI stnat zones urbaines et zones rurales
4 %10 %
9 6 % 9 0 %
0%
10%
20%
30%
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50%
60%
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80%
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100%
11022002
Zones rurales Zones urbaines
PIB régional par tête d’habitant (en Dh)
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
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Gra
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2007 2009
Si l’accès à l’électricité est quasi-généralisé, la moitié des ménages ruraux ne dispose toujours pas d’accès à l’eau potable
Une densité bancaire en amélioration mais qui demeure fortement concentrée au niveau des principales agglomérations urbaines
Un PIB par habitant certes en évolution mais de plus en plus concentré… Cinq régions s’accaparent 58% de la richesse nationale
0
2000
4000
6000
8000
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2007 2009
Source : HCP
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1,75
1,80
Urbain Rural Ecart Urbain/Rural
Dépenses annuelle moyenne par ménage selon le milieu de résidence Dépenses de consommation finale par tête et par région
2009
2007
+39%
+52%
Structure des dépenses de consommation par milieu
14%
14%
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Machine à laver
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Parabole
Téléviseur
1999 2010
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0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
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1999 2010
0
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20
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1971 1991 2007
Autres
Loisirs, culture et enseignement
Transport et communications
Hygiène et soins médicaux
Equipements ménagersHabitation
Habillement
Alimentation
Rural
Urbain Rural
Urbain Rural
en M
AD
Les dépenses de consommation des ménages s’améliorent plus significativement dans le milieu rural …
L’alimentaire s’accapare toujours la part importante du budget mais enregistre un recul...
Une nette amélioration du niveau de confort des ménages ruraux...et une mutation du modèle de consommation
Source : HCP
Taux de pauvreté et de vulnérabilité par milieu de résidence
Taux de pauvreté selon la région
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Régions du Sud
Souss-M assa-Drâa
Gharb-Chrarda-Beni Hssen
Chaouia-Ouardigha
M arrakech-Tensif t -Al Haouz
Oriental
Grand-Casablanca
Rabat-Salé-Zemmour-Zaer
Doukkala-Abda
Tadla-Azilal
M eknès-Tafi lalet
Fès-Boulemane
Taza-Al Hoceima-Taounate
Tanger-Tétouan
1994 2001 2007
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
Régions du Sud
Souss-M assa-Drâa
Gharb-Chrarda-Beni Hssen
Chaouia-Ouardigha
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Oriental
Grand-Casablanca
Rabat-Salé-Zemmour-Zaer
Doukkala-Abda
Tadla-Azilal
M eknès-Tafi lalet
Fès-Boulemane
Taza-Al Hoceima-Taounate
Tanger-Tétouan
1994 2001 2007
2007 2001 1994
Taux de vulnérabilité selon la région
0%
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35%
Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural
1985 1998 2001 2007
Taux de pauvreté relative Taux de pauvreté absolue Taux de vulnérabilité
51%
71% 69%
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0%
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20%
30%
40%
50%
60%
70%
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900270021002
Améliorat ion ou stabilité Régression
30,6% 31,7%
37,7%40,9%
32,9%
26,2%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Rassuré Avoir un peu peur Avoir très peur
Urbain Rural
Par conséquent, le taux de pauvreté relative diminue plus fortement en milieu rural….
...et se réduit à des rythmes différents selon les régions...
La perception des ruraux de leur niveau de vie s’améliore significativement...et sont plus rassurés en l’avenir(Enquête 2010, HCP)
1102-90028002-0002
79
310
134 137
298 289
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2007 2008 2009 2010 2011 Fin juin2012
Maroc Tunisie Turquie Egypte
BB+
BBB-
2006
10,6%
89,4%Maroc
Afrique dunord
2011
32,8%
67,2% 2449 2519
23194
7686
11026002
Maroc Afrique du nord
X 0,33
X 1,03
Au final, le Royaume, conforté par la mise en oeuvre d’un arsenal de réformes structurelles et de stratégies sectorielles pragmatiques, parvient à faire face aux conjonctures internationales
La notation Maroc s’améliore au moment où tous les pays partenaires subissent un déclassement de leur rating...
...confortant par conséquent le niveau relativement modéré de la prime de risque pays
Une évolution remarquée de la part des IDE destinés au Maroc
Sources : CNUCED, Bloomberg
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