le dentifrice...
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Prix jeunes pour l’environnement EPE-LCI 12ème édition
LE DENTIFRICE RESPONSABLE
COMMUNIQUER SUR LES DENTIFRICES RESPONSABLES AFIN DE FAIRE
BASCULER LE CHOIX DES CONSOMMATEURS
Alice MATHALY Audrey PARONCINI Gaelane PINTURAULT Antonella SIARI Hugo SOMBERT
SOMMAIRE
I) Enjeux RSE du secteur d’activité et du produit
1) Présentation du produit et de son secteur
2) Problématiques propres au secteur
3) Les parties prenantes des entreprises de dentifrices responsables
4) Expériences en matière de réduction de l’impact environnemental dans le secteur
II) Le nouveau produit et son Business Model
1) Présentation du nouveau Business Model
2) Architecture de valeur le long du cycle de vie du produit
3) Explicitation de la nouvelle proposition de valeur à l'ensemble des parties prenantes
III) La communication
1) Contenu et formes des messages
2) Stratégie de déploiement
IV) Cadencement et pilotage du projet d’ensemble
1) Matrice des parties prenantes influentes et pouvant s’engager
2) Présentation de l’échéancier sur la base de l’hexamètre de Quintilien
3) Évaluation des risques, difficultés et facilités techniques, politiques et financières
BIBLIOGRAPHIE
I) Enjeux RSE du secteur d’activité et du produit
1) Présentation du produit et de son secteur
Le dentifrice appartient au secteur de l’hygiène, et plus précisément au sous-
secteur de l’hygiène bucco-dentaire.
Ce produit se trouve en surface de grande distribution, mais également en
pharmacie. Le dentifrice est un produit d’hygiène jeune, créé il y a moins d’un
siècle. L’innovation porte une place très importante sur ce marché, elle cherche à
ajouter de la valeur au produit.
Le produit qui nous intéresse est un dentifrice écologique pour la planète et
bon pour le consommateur. Nous qualifions ce dentifrice de responsable. Pour cela
nous voulons démocratiser un dentifrice composé d’ingrédients biologiques et
écologiques qui assurent la santé et l’hygiène bucco-dentaire des consommateurs,
mais qui s’inscrivent également dans un cadre de protection de l’environnement.
L’objectif est donc de démocratiser des dentifrices composés de produits naturels
capables de répondre aux besoins des consommateurs. Effectivement, aujourd’hui
la majeure partie des ventes de dentifrice s’oriente vers des produits peu engagés
envers la protection de l’environnement. Ces produits sont aussi composés
d’ingrédients nocifs pour la santé, l’hygiène bucco-dentaire, mais également pour la
planète. Les filières du produit que nous voulons démocratiser sont les filières
écologiques et biologiques.
Les français consomment en moyenne 189 millions de tubes de dentifrice par
an, ce qui correspond à environ 4,4 tubes par français. Cependant, les spécialistes
de la santé bucco-dentaires recommandent l’achat de 22 tubes par an. Nous
comprenons ainsi que les consommateurs n’utilisent pas assez de dentifrice. Il serait
favorable, pour eux, soit de se brosser les dents plus souvent, deux fois par jours
comme recommandé, ou avec plus de dentifrice et donc d’en acheter plus. Le
dentifrice obtient également le taux de pénétration le plus élevé dans le domaine
hygiène et beauté avec de plus de 99%.
Ainsi, nous considérons le dentifrice comme un produit porteur d’activité
dont les ventes ne peuvent que se stabiliser voire augmenter, mais en aucun cas
diminuer. Notre objectif est donc d’orienter le comportement d’achat des
consommateurs de dentifrice vers un dentifrice plus soucieux de leur santé et de
l’environnement.
2) Problématiques propres au secteur
• Les impacts négatifs sur l’environnement et sur la santé des consommateurs
L’activité du secteur buccodentaire a des impacts négatifs sur
l'environnement et la santé de ses consommateurs. Effectivement, les matières
premières utilisées dans la confection du dentifrice sont parfois très mauvaises tant
pour l’environnement que pour la santé des consommateurs. De plus, la
commercialisation de dentifrices implique de nombreux emballages pouvant
impacter négativement l’environnement. Parmi les ingrédients nocifs, nous pouvons
citer :
- Le triclosan. Ce produit entrave la glande thyroïde, il est probable qu’il soit un
perturbateur endocrinien, et il peut causer le cancer. Cet élément est aussi accusé
de nuire à l’environnement. En effet, de nombreuses études cherchent à montrer
l’impact négatif que représente le triclosan sur l’environnement. Le triclosan est
utilisé dans certains dentifrices très populaires.
- Le Sulfate de Sodium Lauryl est un ingrédient habituel dans le dentifrice mais aussi
un surfactant qui aide à épaissir la pâte dentifrice. Cet élément est responsable de
l’action de moussage du dentifrice. Il s’agit d’un irritant connu de la peau. De
même, le sulfate de sodium Lauryl pollue les eaux souterraines ; il est toxique pour
les poissons et autres animaux aquatiques. Il s’agit également d’un pesticide et d’un
herbicide qui est utilisé pour tuer les plantes et les insectes. Il contribue aux
problèmes de gencives et peut provoquer des ulcères ainsi que de nombreux autres
problèmes de santé.
- Le fluor est un perturbateur endocrinien qui calcifie la glande pinéale et peut
réduire la thyroïde, ainsi que les fonctions de la glande surrénale. Le fluorure
augmente le risque de cancer, cause des dommages à l’ADN, accélère le
vieillissement, perturbe le système immunitaire et doit être évité à la fois dans la
pâte dentifrice et dans l’eau. Nous concevons que le fluor est un élément du
dentifrice permettant de lutter contre les caries. Cependant, comme expliqué
précédemment, le fluor présente beaucoup d’aspects négatifs. Il serait donc
préférable de le substituer par un autre élément.
- Le propylène glycol sous forme de qualité pharmaceutique est utilisé dans de
nombreux produits, y compris le dentifrice, comme solvant ou agent tensioactif.
L’EPA (Environmental Protection Agency) considère le propylène glycol
comme dangereusement toxique, elle considère qu’il doit être manipulé avec des
gants, des vêtements de protection et des lunettes.
- La Glycérine accélère la carie dentaire et les autres problèmes dentaires.
- L’aspartame, qui est un édulcorant artificiel lié à de nombreux problèmes de santé
graves et doivent être évités.
- La Diéthanolamine se retrouve dans les produits mousseux comme la pâte
dentifrice. Le produit perturbe les hormones et forme des nitrates cancérigènes,
augmentant le risque de cancers du foie et des reins.
Enfin, en ce qui concerne le gaspillage, une étude a montré qu’en France,
nous utilisons chaque année 189 millions de tubes, flacons ou doseurs, dont 80% de
tubes souples en plastique. Il est expliqué que 4 % du dentifrice est gaspillé et part
donc à la poubelle, parce qu’on ne peut pas récupérer tout le contenu du tube.
Chaque année, les tubes de dentifrice usagés génèrent approximativement 3 000
tonnes de déchets à travers le monde. Cette pollution est d'autant plus
problématique lorsque l'on sait que chacun de ces tubes prend en moyenne 500
ans avant de disparaître totalement de la surface du globe.
Nous considérons donc qu’il est nécessaire de s’engager en faveur
d’emballages plus responsables. Selon nous, les boîtes en cartons des dentifrices ne
sont pas primordiales, c’est pourquoi les marques de dentifrices devraient
progressivement toutes les supprimer dans la confection de leurs produits. De
même, concernant les composants du tube de dentifrice, nous pensons qu’opter
pour des matières comme l’acide polylactique serait favorable pour
l’environnement. En effet, cet élément est d’origine naturelle et non pétrolière. Il
limite l’utilisation de ressources fossiles, épuisables. Il est également neutre vis à vis
des gaz à effets de serre et du réchauffement climatique.
• Présentation des risques actuels et ceux à anticiper
La santé du consommateur semble être le principal risque et le principal
élément à anticiper pour les producteurs. En effet, il est absolument nécessaire de
veiller aux bons produits composants le dentifrice afin d’améliorer la santé bucco-
dentaire des Français (selon l’UFSBD et son étude internationale en 2013). Cela
passe par des campagnes de sensibilisation à la fréquence et à la qualité du
brossage. Les spécialistes nous énoncent bien que la qualité du brossage est plus
importante que la fréquence de celui-ci. De plus, il précise que le choix du dentifrice
est important. D’où l’importance pour ce type de produit de proposer des produits
bons pour la santé de l’individu, du consommateur.
Les professionnels et praticiens passent le même message que les professionnels
comme les dentistes et/ou chirurgiens. Il est très important d’être coordonnés et
d’aller dans le même sens afin de faire face aux critiques et au manque de confiance
des individus. Un même message bien formulé et précis peut faire varier le
comportement de millions de consommateurs vers un achat responsable.
Il est également très important d’obtenir les caractéristiques premières d’un
dentifrice, celles de base permettant d’obtenir une bonne santé bucco-dentaire. En
effet, il est très intéressant et primordial d’obtenir des effets sur l’environnement et
sur le consommateur, mais il faut aussi vérifier et garder le point essentiel de la
santé bucco-dentaire. Il ne faut donc pas trop en faire non plus, cela risquerait de
dégrader notre image et de rendre le produit obsolète.
Il faut aussi faire face aux risques que certaines parties prenantes dégradent
l’image des produits (en termes de composition, notamment le fluor, le sulfate et le
bicarbonate de soude). Il faut être capable de réagir à ces critiques, afin de pallier
cette tentative de dégradation de notre réputation (et e-réputation). Une entreprise
proposant un produit dit responsable se doit d’être capable de réagir et de prouver
ses engagements.
Parallèlement, des scandales affectent parfois l’image de la marque et ou du
secteur. Comme la commercialisation du dentifrice Toothpaste qui a été retiré du
marché par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la
Répression des Fraudes (DGCCRF) pour des diéthylène glycol trop important. Une
fois de plus, lorsque que l’on commercialise un produit responsable il faut en vérifier
les bons composants et son véritable effet sur le consommateur et sur
l’environnement afin de conserver une crédibilité qui est de plus en plus importante
de nos jours.
• Usage des consommateurs vis-à-vis de l'achat responsable
Une part des consommateurs est aujourd’hui prête à réaliser des achats
responsables et soucieux pour l’environnement. Cette part de la population
augmente (+16% en 2014 selon l’Observatoire de la consommation responsable,
relayé par le Figaro). L’ensemble des français consomme du dentifrice, de ce fait,
nous pouvons attribuer une part de la consommation responsable aux dentifrices
bio et respectueux de l’environnement. Mais il reste néanmoins une partie de la
population, majoritaire, qui continue de ne pas se soucier de l’environnement dans
leur achat.
Cependant, dans notre secteur, les dentifrices entièrement responsables de
l’environnement représentent une infime part du marché et, de ce fait, les
consommateurs orientent leur achat sur des marques ne prônant pas leur
responsabilité environnementale. En effet, les marques de dentifrices dominant le
marché ne dégradent pas énormément l’environnement mais elles n’adaptent pas
une stratégie entièrement responsable. Les consommateurs se penchent vers elles
suite à leurs notoriétés et leurs habitudes de consommations.
Les grandes marques font quand même des actions, très ciblées, afin de réduire
leur impact sur l’environnement. Ceux sont les groupes possédants le plus de
moyens qui peuvent se le permettre.
3) Les parties prenantes des entreprises de dentifrice responsable
Les entreprises de dentifrice biologique et écologique ont une responsabilité
légale, financière et opérationnelle envers leurs fournisseurs de matières premières,
leurs fournisseurs de consommables, le gouvernement, les législateurs, les autorités
de santé, les actionnaires de l’entreprise, les salariés, les clients particuliers et
professionnels, et la collectivité locale qui reçoit les usines et locaux de l’entreprise.
D’autre part, l’entreprise fait face à des acteurs susceptibles d’exercer une
influence directe ou indirecte tels que les professionnels de santé (associations
professionnelles de l’industrie pharmaceutique, établissements de santé publics et
privés), les agences de notation, les syndicats, les médias et réseaux sociaux, les
ONG et organisations internationales.
Pour terminer, certains acteurs sont affectés par les décisions de l’entreprise
tels que les populations et les entreprises locales.
4) Expériences en matière de réduction de l’impact environnemental dans le
secteur
Diverses entreprises appartenant au secteur de l’hygiène développent des
dispositifs afin de réduire l’impact de son activité sur l’environnement.
La marque Lamazuna est une marque française de cosmétique, elle est donc
étroitement liée au secteur de l’hygiène féminine. La marque Pachamamai propose,
elle, divers savons naturels par exemple. Ces deux entreprises détiennent la «
Mention Slow Cosmétique » ce qui atteste qu’elles proposent une cosmétique plus
raisonnable et écologique. Cette mention montre que la marque s’engage à faire de
réels efforts sur la composition et l’emballage de ses produits.
De même nous pouvons retrouver des idées similaires dans des marques
spécialisées dans l’hygiène bucco-dentaire.
Par exemple, la marque Signal du groupe Unilever s’engage à réduire son
empreinte environnementale en réduisant ses consommations d’énergie, d’eau et
en limitant ses rejets sur l’environnement. Le groupe a réduit sa consommation
d’eau de près de 54% en 10 ans et de 30% sa consommation en énergie. Le groupe
participe également à des actions pour préserver l’eau comme à travers sa
campagne « Water and Sanitation for the Urban Poor ». Le groupe prévoit aussi de
minimiser l’impact environnemental de ses emballages. Par exemple, l’épaisseur des
emballages a été réduit ce qui permet d’économiser 81 tonnes de plastiques et 67
tonnes d’aluminium par an.
Ainsi, nous pouvons donc remarquer que certaines actions sont mises en place dans
le secteur de l’hygiène en faveur de l’environnement. Cependant, ces mesures
restent encore trop peu répandues et doivent être développées.
I) Le nouveau produit et son Business Model
1) Présentation du nouveau business model
Partenaires clés Activité clé Positionnement de valeur
Segments clients
- Associations pour le développement durable - Associations pour l’environnement - OMS : Pour la santé des consommateurs - UFSBD - ADF
- Faire changer le comportement du consommateur pour qu’il achète un dentifrice meilleur pour l’environnement, mais également meilleur pour sa santé.
Se focalise sur : - L’aspect écologique - Ce que le client veut (un dentifrice efficace, respectueux de l’environnement, bon pour sa santé, agréable utilisation) - Ce qui plait au client (un dentifrice esthétique respectant les critères environnementaux.)
- Proposer un dentifrice pour tout le monde. - Développer des dentifrices par segment d’âges, de sexes (ex : fille 8 ans : dentifrice rose goût fraise/Garçon 8 ans : dentifrice bleu goût menthe)
Ressources clés Relation clients Canaux de distribution
- Une communication efficace sur les avantages et les bénéfices que le client peut retenir de notre produit.
- Bonne relation au client - Un dentifrice qui représente son consommateur (c’est à dire quelqu’un qui agit bien pour l’environnement mais surtout pour sa santé en général)
- Pharmacie - Surfaces de grande distribution Ils offrent un bon positionnement pour le produit dans leurs enseignes. - Professionnels de santé (Les dentistes, les orthodontistes)
2) Architecture de valeur le long du cycle de vie du produit
Pour faire part de notre offre de dentifrice responsable aux consommateurs,
nous mettons en place une stratégie de communication basée sur la santé des
consommateurs pour les inciter à leur faire changer de comportement vers un
dentifrice responsable grâce aux ingrédients non nocifs pour la santé.
Les lieux de ventes des dentifrices responsables sont les pharmacies, les
surfaces de grande distribution et les professionnels de santé.
En ce qui concerne les conditions de travail des employés dans les usines de
production, le fait de manipuler des ingrédients non nocifs pour la santé est donc
meilleur pour les employés travaillant sur la chaine de production.
Les conditions de stockage sont des locaux bien spécifiques, avec des
systèmes d’aération, des boites en matières recyclables pour bien conserver les
produits et des ventilateurs pour faire circuler l’air qui fonctionnent à partir de
panneaux solaires.
Pour la distribution des dentifrices responsables dans les points de ventes,
différents moyens sont utilisés. Les moyens de transports privilégiés lors de longs
trajets sont l’utilisation des trains, lors de trajet à moyenne et courte distance, il
s’agit de l’utilisation de véhicules électriques.
Le service après-vente (SAV) est très présent, il aide à construire la loyauté
des clients ainsi que leur confiance en répondant à chaque problème que pourrait
rencontrer le consommateur.
3) Explicitation de la nouvelle proposition de valeur à l'ensemble des parties prenantes
Le dentifrice biologique, ayant les mêmes propriétés fonctionnelles sur le lavage
des dents, ne contient aucun ingrédient nocif pour la santé de l’utilisateur
occasionnant ainsi moins de maladies dentaires ou autres. Ainsi, les autorités de
santé, ou le gouvernement, auront moins de dépenses liées aux soins des patients
ayant eu des problèmes causés par les ingrédients nocifs de certains dentifrices. Les
actionnaires de l’entreprise, eux, gagneront plus de bénéfices liés à la production
plus rapide et moins coûteuse du fait de la non utilisation des suremballages. Les
salariés travailleront dans des conditions moins dangereuses, car ils manipuleront
moins de matières premières nocives. Les clients particuliers et professionnels
auront une meilleure santé, du fait de la suppression de tous les ingrédients nocifs
qui endommagent la santé de chacun. La collectivité locale pourra bénéficier de
coûts moins élevés concernant les traitements de stations d’épurations de
l’entreprise industrielle. Pour les syndicats, le secteur étant à fort potentiel, le
business sera à même de se développer et donc de faire des bénéfices,
d’augmenter l’embauche et de donner une meilleure rémunération aux salariés de
l’entreprise. De plus, ils apprécieront que les employés travaillent dans de
meilleures conditions. Les médias, ainsi que les réseaux sociaux, pourront avoir des
sujets innovants à raconter qui intéresseront le public. Le dentifrice responsable
confortera les ONG ou Organisations internationales dans leurs communications et
leurs politiques internationales de voir que des sociétés suivent leurs
recommandations, ainsi que les législateurs dans leurs politiques gouvernementales
de limitation de molécules nocives.
II) La communication
1) Contenu et formes de message
Afin de maximiser les ventes de dentifrice responsable, nous avons décidé
d’opter pour une communication sur affiche. L’affiche est un moyen d’attirer les
regards des gens et de toucher beaucoup de personnes. Elle permet aussi d’être
déployée dans divers lieux et sur divers supports. De plus, les affiches permettent
d’offrir des images créatives.
Nous avons choisi d’utiliser la couleur bleue car celle-ci est associée à la vie et
représente communément le ciel et les océans. Le bleu est une couleur qui plaît à
toutes les générations, elle est de même très appréciée des occidentaux. Au travers
de cette couleur, nous voulons créer un lien entre la vie et la santé des
consommateurs.
La présence d’un dentifrice et d’une dent rappelle le but principal de l’affiche,
communiquer sur la santé bucco-dentaire des consommateurs.
La Terre en arrière-plan fait écho à l’aspect écologique de notre message. Elle
est étroitement liée à la première partie de notre slogan « Pense à la planète, mais
surtout à ta santé ». Effectivement, notre message a pour intention de rappeler aux
consommateurs l’importance de la protection de l’environnement. Cependant, le
message se concentre principalement sur la santé bucco-dentaire des
consommateurs. En effet, notre slogan vise à toucher un intérêt primordial pour nos
consommateurs : leur santé. Nous avons choisi d’utiliser un style binaire afin de
d’obtenir une symétrie qui permet d’établir un parallèle entre l’environnement et la
santé des consommateurs.
D’autre part, notre communication a pour objectif de dénoncer les produits
nocifs présents dans la plupart des dentifrices achetés par les consommateurs. Nous
souhaitons leur faire prendre conscience des méfaits de certains ingrédients tels que
le triclosan ou le fluor. De plus, nous cherchons à rappeler aux consommateurs
l’utilisation abondante de plastique dans la fabrication des emballages de dentifrice.
De même, nous mettons en opposition les termes triclosan, fluor et plastique au
termes écologique, bénéfique et biologique. Cette opposition a pour but
d’effectuer une transition dans l’esprit des consommateurs entre leur comportement
d’achat actuel et le comportement souhaitable pour leur santé, mais aussi pour
l’environnement. La transition est accentuée grâce à l’utilisation de stickers ludiques.
2) Stratégie de déploiement
Notre affiche est déclinable dans plusieurs formats, ce qui permet de la
déployer sur différents supports de communication. Nous avons pour intention de
faire paraître notre affiche dans différents journaux et magazines. Ils touchent une
audience large et diverse mais le ciblage est aussi possible. En effet, certains
magazines sont spécialisés dans différents domaines, et d’autres sont accessibles à
la population en fonction de critères géographiques. Les lecteurs choisissent les
journaux qu’ils lisent et sont donc plus attentif à leur contenu. Nous avons décidé de
communiquer notre affiche dans des magazines féminins, car nous considérons que
les femmes portent un intérêt tout particulier à leur santé. De plus, les femmes sont
souvent à l’initiative de l’achat de ce type de produit dans les ménages.
Notre communication sera également affichée dans des lieux publics tels que
les centres villes ou les centres commerciaux. Ce sont des lieux de passage
favorisant la bonne visibilité de notre message. De plus, les affiches seront à
proximité des enseignes commercialisant des dentifrices responsables.
Nous aimerions que le financement de notre campagne soit permis grâce aux
subventions et à l’aide d’établissements de santé. En effet, nous aimerions être
aidés durant notre démarche par l’UFSBD, l’Union Française pour la Santé Bucco-
Dentaire. Cet organisme pourrait participer à notre projet tant par l’aspect financier
que par la communication de leurs bases de données. De plus, promouvoir notre
campagne de communication lors du congrès annuel de l’Association Dentaire
Française face à 40 000 visiteurs serait une réelle opportunité pour notre projet.
Nous aimerions lancer un partenariat avec les différents points de ventes
commercialisant des dentifrices responsables afin de mettre en avant les produits
dans les rayons et de favoriser la visibilité des produits. Cela aurait pour but de
rappeler aux consommateurs au moment même de leur achat que ce type de
dentifrice est bénéfique sur tous les plans. Nous pensons que ce type de partenariat
permettrait de faire écho à notre communication.
De plus, nous avons pour ambition d’effectuer une mission de conseil auprès
des leaders du marché mais aussi auprès des challengers afin de permettre à tous
une transition dans le domaine de la composition du dentifrice.
III) Cadencement et pilotage du projet d’ensemble
1) Matrice des parties prenantes influentes et pouvant s’engager
2) Présentation de l’échéancier sur la base de l’hexamètre de Quintilien
QUI
Le secteur bucco-dentaire, un dentifrice
responsable et l’ensemble de ses
parties prenantes.
QUOI
Promouvoir un mode de
consommation, changer les habitudes
des consommateurs au profit de
l’environnement et de leur propre santé
OU
A l’échelle nationale. Différents
journaux (féminins), lieux publics tels
que les centres commerciaux. Des
endroits ciblés afin de maximiser les
chances de persuasions des individus.
QUAND Le plus tôt possible afin de maximiser
les résultats.
COMMENT Par le biais d’une affiche et d’un slogan
clair et concis.
COMBIEN Campagne de masse en numéraire
POURQUOI
Parce que l’environnement et la planète
se dégrade et que chacun est capable
d’agir.
POUR QUOI
Pour que les consommateurs changent
leurs habitudes et prennent part à la
bonne santé de l’environnement.
3) Évaluation des risques, difficultés et facilités techniques, politiques et financières
• Le point de vue technique
Suite aux études réalisées dans les parties précédentes, nous pouvons
remarquer que ni le marché du dentifrice ni le dentifrice responsable ne présentent
des difficultés techniques. En effet, la campagne de communication visant à tourner
les consommateurs vers un achat plus responsable avec ce dentifrice n’est biaisée
par aucune difficulté. Au contraire, il est assez simple de présenter aux
consommateurs comment leurs achats peuvent être meilleurs pour eux même, mais
aussi pour le bien des autres et de l’environnement d’un point de vue global. De
plus, la réalisation d’une affiche accompagnée d’un slogan semble plus simple et
parfois plus claire qu’un spot publicitaire souvent trop long pour captiver le
consommateur.
• Le point de vue politique
Aucune loi n’empêche la création et la propagation d’une campagne de
communication comme celle choisie. De ce fait, aucune opposition politique ne se
présente à notre projet. De plus, dans le contexte actuel des campagnes
électorales, l’ensemble des candidats présente des actions (au sein de leur
programme) en lien avec l’environnement. De ce fait, les consommateurs sont, jour
après jour, de plus en plus bercés par la politique des achats responsables et le
point de vue politique n’est en aucun cas un frein pour notre campagne de
communication.
Cependant, notre campagne pourrait être critiquée par les associations de santé
publiques et/ou les autres marques de dentifrice sur le fait que nous délaissons les
autres produits moins responsables. Notre campagne pourrait faire diminuer les
ventes de ces autres produits et donc provoquer certaines manifestations,
réclamations.
• Le point de vue financier
L’ensemble de nos partenaires cités précédemment nous ont apportés
beaucoup de moyens et une bonne renommée lors d’évènements comme le
Congrès annuel de l’Association Dentaire Française. Le point de vue financier ne se
présente donc pas comme un réel frein à notre campagne de communication.
En termes de prix du produit, du dentifrice responsable, il semble un peu
plus cher qu’un dentifrice traditionnel mais le consommateur s’y retrouve en termes
de qualité de produit et de santé. Encore une fois, nous considérons que l’aspect
financier lié au prix du dentifrice responsable n’est pas un frein aux changements de
comportement des consommateurs.
BIBLIOGRAPHIE
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dentifrice-a-eviter/#axzz4ZQ9lryDt
http://www.atlantico.fr/decryptage/se-laver-dents-sans-degrader-environnement-
mission-impossible-voici-comment-start-americaine-compte-parvenir-enfin-atlantico-
2728773.html
http://www.missionsignal.fr/pro/unilever/environnement.html
http://www.lamazuna.com/content/9-lamazuna-cruelty-free-vegan-et-la-slow-
cosmetique
https://www.pachamamai.com/
http://www.colgatetotal.ca/FR/health-benefits/colgate-total-toothpaste-and-the-
environment
http://www.businesscoot.com/le-marche-du-dentifrice-en-france-931/
http://planetaddict.com/brosses-a-dents-et-dentifrices-ecologiques/
http://www.planetoscope.com/Commerce/1163-consommation-de-tubes-de-
dentifrice-en-france.html
www.canva.com
CONTRIBUTIONS INDIVIDUELLES
I) Enjeux RSE du secteur d’activité et du produit
1) Présentation du produit et de son secteur (Antonella Siari)
2) Problématiques propres au secteur (Alice Mathaly et Hugo Sombert)
3) Les parties prenantes des entreprises de dentifrices responsables (Gaelane Pinturault)
4) Expériences en matière de réduction de l’impact environnemental dans le secteur
(Audrey Paroncini)
II) Le nouveau produit et son Business Model
1) Présentation du nouveau Business Model (Antonella Siari)
2) Architecture de valeur le long du cycle de vie du produit (Alice Mathaly)
3) Explicitation de la nouvelle proposition de valeur à l'ensemble des parties prenantes
(Alice Mathaly)
III) La communication
1) Contenu et formes des messages (Audrey Paroncini et Gaelane Pinturault)
2) Stratégie de déploiement (Audrey Paroncini et Gaelane Pinturault)
IV) Cadencement et pilotage du projet d’ensemble
4) Matrice des parties prenantes influentes et pouvant s’engager (Gaelane Pinturault et
Hugo Sombert)
5) Présentation de l’échéancier sur la base de l’hexamètre de Quintilien (Hugo Sombert)
6) Évaluation des risques, difficultés et facilités techniques, politiques et financières (Hugo Sombert)