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Le Front - le 4 avril 2012

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2 LeFront Le mercredi 4 avril 2012

ACTUALITÉ

Qu’en est-il des fonds amassés et de leur distribution ? Tel que l’explique LeBlanc, chaque équipe paye des frais d’inscription de $300 dont le tiers est remis directement à RTP. Le reste sert à couvrir les dépenses associées à l’organisation du tournoi.

« Tous les fonds sont déposés en ligne puis c’est RTP qui gère ces dons-là, précise LeBlanc. En principe, ils distribuent l’argent dans 24 pays à plus d’un million d’enfants par jour. On peut préciser que l’objectif du tournoi, c’était de ramasser $10,000, puis l’équivalent de $10,000, si on le divise par 50, c’est à peu près 200 enfants qu’on a envoyés à l’école puis qu’on a nourris pendant un an. »

L’objectif a d’ailleurs été atteint ! Le tournoi à lui-seul a récolté près de $6,400, montant auquel s’ajoute $3,000 de la part du Club RTP de l’Université de Moncton. LeBlanc se dit assuré que le $10,000 sera atteint une fois que seront finalisées les procédures et transactions financières post-tournoi.

Il faut souligner le remarquable travail de l’étudiant Mathieu Babineau qui a récolté à lui-seul $1,000, se méritant ainsi les honneurs du participant ayant amassé la somme la plus importante. Dans la même veine, l’équipe ayant amassé le plus d’argent est celle des G2 avec un montant de $1,436. Le tournoi d’Ultimate Frisbee a été remporté par l’équipe OQπ. Enfin, le prix du meilleur esprit sportif est allé à l’équipe UNB.

Ces gagnants se méritent

frileux et préfèrent l’employé déjà formé et expérimenté à celui qui doit être formé, puisque quelques fois les employeurs ont l’impression que le temps et l’argent investi dans la formation mèneront au départ de l’individu embauché. Cela même si, ajoute Fréderic Gionet, les études tendent à montrer que la formation d’étudiants améliore les chances que ceux-ci restent dans la région. Pour contrer ce facteur qu’est le manque d’expérience, il reste toujours l’implication dans la communauté. « Les employeurs sont toujours à la recherche de gens impliqués, qui savent travailler en équipe, qui sont énergiques, etc. » Entre les étudiants qui sortent de leur

tous des prix. Babineau en reçoit pour un total de $1500, l’équipe G2, pour $1,000, OQπ s’en tire avec des prix d’une valeur de $500, tandis que UNB en reçoit pour $700. Il ne s’agit pas d’argent comptant mais bien de cartes cadeaux et d’objets divers. À titre d’exemple, Babineau s’est mérité un vélo de montagne Tim Horton’s d’une valeur de $1,000. La liste exhaustive des prix s’élève à des dizaines de cartes cadeaux provenant d’entreprises et de commerces de la région. Ce sont par ailleurs les étudiants du cours RETO 2002 qui ont effectué les démarches auprès des entreprises afin d’obtenir leur appui pour le tournoi.

Brunia Doiron, v.-p. interne du Conseil étudiant de cette même Faculté et ancienne du cours de Dynamique communautaire, explique en quoi consiste ce projet pour les étudiants qui doivent le mettre en œuvre :

« Les étudiants sont amenés à faire une sensibilisation et une mobilisation. C’est ce qui est derrière chaque événement qui a du succès. Tout au long de l’année, on fait de la sensibilisation sur ce qui est RTP. Ils font des ateliers-champions avec leurs amis sur le campus, on fait des journées kiosque, on informe les personnes. Le tournoi, c’est la partie mobilisation. On mobilise plusieurs personnes sur le campus, que ce soit des étudiants, des professeurs, des gens de l’extérieur, afin de venir s’amuser pour une bonnecause. »

Pape Ousmane Sine,

première année d’université et ceux qui sont à la fin du bac, il n’y a pas vraiment une situation qui favorise l’embauche, résume-t-il. Avant d’avoir de l’expérience dans un emploi en particulier, le choix de l’embauche se base surtout sur la personnalité des individus. Ce qui est grandement recherché par les employeurs – la personnalité – est difficile à définir en une phrase puisqu’il s’agit d’un critère qui se quantifie par autant de cas différents, et donc autant de personnalités recherchées que d’employeurs.

Frédéric Gionet conseille de cogner aux portes, d’être créatif dans la recherche d’une expérience de travail, l’économie de la ville étant assez diversifiée. Se faire une idée fixe de ce

que devrait être son emploi d’été ne peut que barrer des portes. Surtout que, conclut-il, l’important en général pour l’avenir d’une carrière qui commence, c’est de se faire connaitre sur le marché de l’emploi. Donc un refus ne doit pas être vu comme un échec total, mais plutôt comme une porte qui s’entrouvre, qui se ferme et qui se rouvrira peut-être définitivement un jour.

Se faire un peu d’argent cet

été pour payer les études.L’industrie du tourisme,

indique Frédéric Gionet, est sans contredit l’industrie la mieux adaptée pour l’embauche de gens qui cherchent des emplois strictement d’été. Le hasard fait

en sorte que la fin des cours arrive en même temps que le début du tourisme et que le début des cours en septembre arrive en même temps que la fin des grosses vagues de tourisme. Bref, la durée de l’arrêt des cours est simultanée à la période de tourisme dans la région.

1. C’est un organisme qui aide le démarrage d’entreprises, qui représente et fait du marketing pour des entreprises du grand Moncton ,et qui est donc aussi un lien entre elles afin que, d’un point vue extérieur et plus global, elles ne se font pas concurrence inutilement.

1

étudiant du cours RETO 2002 et membre du comité médias/marketing dans l’organisation du tournoi, dit avoir apprécié son expérience à plusieurs niveaux :

« Ce qui est le plus formidable, c’est le chemin qu’on a pris pour aller jusqu’au tournoi. C’est vrai que c’est un cours mais pour moi c’était vraiment rendu comme une activité à chaque fois que j’y allais. […] Tous les participants et organisateurs sont conscients que c’est pour un but commun. Dans le fonds, tout l’effort, tout le temps, tout l’argent et tous les sourires qu’on ramasse ce jour-là sont destinés à aider les enfants que le programme RTP supporte. Alors, je pense que ma plus grande satisfaction, à la fin, c’est qu’on se dit qu’on a vraiment fait un impact dans la vie de quelqu’un

avec ce tournoi-là. »En outre, n’oublions pas

de souligner la diversité des costumes, la construction des aires de repos par les équipes, les prestations musicales de DJ Oli et DJ Miss Sunshine, le goûter pizza, le spectacle de la troupe Danse EnCorps, le concours du «Frisbee toss» et enfin la clôture de la journée avec le «Red ball» party à l’O2, tous des éléments qui ont agrémenté cette journée en la rendant aussi mémorable que réussie.

Vendredi dernier avait lieu au CEPS Louis-J. Robichaud le sixième tournoi annuel Ultime Frisbee organisé par les étudiants/es du cours RETO 2002 – Dynamique communautaire. 32 équipes se sont affrontées en costumes dans le cadre de cette compétition sportive et amicale ayant comme objectif d’amasser des fonds pour Right to Play-Canada (RTP), une organisation dont la mission consiste à « Améliorer la vie des enfants dans les endroits les plus défavorisés du monde en canalisant l’énergie du sport et du jeu au service du développement, de la santé et de la paix. » (Site Internet officiel, http://www.righttoplay.com/fr-ca/)

Roger LeBlanc, professeur à l’École de kinésiologie et récréologie, enseignant du cours RETO 2002 ainsi que fondateur et co-organisateur du tournoi, souligne que le crédit pour la planification et la mise en œuvre de l’événement revient principalement aux étudiants/es du cours RETO 2002. Durant le semestre, ceux-ci sont regroupés dans quatre comités qui administrent les différents aspects reliés à la planification de ce projet d’envergure. Ces comités sont médias/marketing, i n s c r i p t i o n s / b é n é v o l e , logistique/budget et calendrier/animation.

Le principal atout des étudiants de l’Université de Moncton quand ils cherchent un emploi, dit Frederic Gionet (agent principal de recherche de l’organisme entreprise Grand Moncton ), c’est qu’ils sont bilingues en forte majorité.

Tout d’abord, à titre d’universitaires, les étudiants vont avoir tendance à chercher des emplois en lien avec leurs études. Les employeurs demeurent tout de même un peu

À la recherche d’emplois d’été : les atouts pour se faire valoir

Tournoi Ultimate Frisbee 2012

$10,000 amassés pour une cause humanitaire

Photo de Mathieu Babineau gagnant du vélo de montagne Tim Horston’s et

des prix d’une valeur équivalente de 1500$ pour avaoir amassé le plus de

fonds individuels pour le tournoi, soit 1000.00$ . Il est accompagné de Cloé

Gallant membre de la classe organisatrice du tournoi de RETO 2002: Dynamique

communautaire.

Le mercredi 4 avril 2012 LeFront 3

ACTUALITÉ

représenter symboliquement les choix du gouvernement qui bloquent l’accès à l’éducation postsecondaire.

Le discours qu’a livré le ministre des finances Blaine Higgs le mardi 27 mars ne contenait aucune information concernant les intentions du gouvernement par rapport aux universités. Ghislain LeBlanc, président sortant de la FÉÉCUM, a trouvé particulièrement frustrant le fait que le discours soit nommé « Rebâtir le Nouveau-Brunswick ensemble » et qu’il n’y a eu aucune mention des étudiants.

Malgré le travail effectué au début de l’année par la Fédération pour offrir des solutions au gouvernement qui permettraient des changements au niveau du programme de prêts, il semblerait que ces recommandations n’ont

v.-p. académique de la FÉÉCUM des années 2010-2011 et 2011-2012. Leurs mandats s’étant officiellement terminés le samedi 31 mars dernier, Ghislain et Justin peuvent se retirer avec une reconnaissance formelle de leur travail. Enfin, la dernière plaque de la soirée, offerte à la personne s’étant le plus impliquée à divers niveaux de la vie étudiante, revient à la v.-p. interne du Conseil étudiant de l’École de kinésiologie et récréologie, Brunia Doiron.

Neufs autres plaques ont été décernées à des étudiants (et non-étudiants dans deux catégories) pour lesquelles les candidatures ont été proposées par les étudiants et sélectionnées par un comité constitué du C.A. de la FÉÉCUM et des SAÉÉ. Voici les lauréats:

Nadhir Salem, recrue de l’année; Alexis Couture, politicien de l’année; Ludger Beaulieu, artiste de l’année; Mohamed Taha Maarous, prix S.A.R.; Sébastien Deschènes de la Faculté d’Administration, professeur de l’année; le mariage étudiant, organisé par la FÉÉCUM et mettant en vedette Émilie Haché et Rémi Gaudet, événement de l’année; UdeMan, projet vidéo orchestré par le Bureau de recrutement de l’Université et personnifié par Rémi Gaudet, nouvelle initiative de l’année; Mélanie Clériot, coordinatrice socio-culturelle de la FÉÉCUM, avancement de la cause étudiante (prix remis à un/e non-étudiant/e); Shawn

pas été prises en considération. Par contre, plusieurs détails n’ont pas encore été dévoilés et il est impossible d’avoir une idée claire de ce que planifie le gouvernement.

L’élaboration d’un planLa première proposition

pour une manifestation est venue le lendemain de l’annonce du budget, lors d’une rencontre spéciale du conseil administratif de la FÉÉCUM. Alors vice-présidente exécutive, Joëlle Martin a avancé l’idée d’un rassemblement étudiant aux membres présents. De façon générale, les membres du conseil semblaient tous d’accord qu’une action devait être posée, sans quoi le gouvernement ne pourrait pas savoir que leurs choix ne font pas le bonheur des étudiants.

Par contre, les détails

LeBlanc et Patrick Lanteigne, compétition internationale Red-Bull Racing Can à Londres, délégation de l’année.

Les honneurs ne s’arrêtent pas là ! Chacun des douze Conseils étudiants a décerné un prix de reconnaissance à un/e étudiant/e s’étant particulièrement démarqué par son bénévolat et son engagement dans les activités de sa faculté. On a aussi couronné le projet gagnant du Concours d’initiative environnementale de Symbiose, Recy-Campus, qui s’est adonné durant l’année à la collecte et à la vente gratuite d’objets. Enfin, puisque les équipes d’Athlétisme et de Science se trouvaient à égalité au premier rang de la Coupe FÉÉCUM après six épreuves, ils ont dû s’affronter sur scène dans le cadre d’un quiz surprise portant sur le déroulement du

concernant la manifestation ne faisaient pas l’unanimité. Simon Ouellette, vice-président de CKUM, s’est exprimé fermement sur le sujet. Prenant en exemple les premières manifestations pacifiques au Québec qui n’ont pas reçu d’attention des médias, il considère primordial que l’action entreprise par les étudiants soit choquante ou perturbante pour qu’il y ait un véritable impact.

Joëlle Martin voit ça autrement : « Il ne faut pas choquer plus qu’on sensibilise. » Selon elle, les étudiants au Québec commencent justement à avoir de moins en moins d’appui de la population puisque leurs manifestations ont tellement un effet dérangeant.

À une autre rencontre du conseil administratif, le dimanche premier avril, la

Gala. C’est finalement l’équipe d’Athlétisme qui se mérite le trophée de l’édition 2011-2012 de la fameuse compétition multidisciplinaire.

On ne peut passer sous silence la dynamique prestation de l’animateur, Justin Guitard, qui a donné le coup d’envoi de la soirée avec une chanson humoristique et récapitulative des événements marquants de l’année universitaire. Parmi les thématiques, il aborde le double-échec de la FÉÉCUM à faire venir le duo de DJ The Nycer, la panne du nouvel autobus des équipes sportives du campus, les coûts faramineux (et toujours à la hausse) des études postsecondaires au Nouveau-Brunswick, ainsi que le prix du « bras-de-fer » associé à Marie-Josée Berger, candidate en lice au poste de rectorat à l’Université de Moncton. Guitard

décision officielle a été prise de faire une manifestation pacifique devant l’Université de Moncton. Ultimement, la FÉÉCUM ne cherche pas à choquer les gens, mais plutôt à faire comprendre au gouvernement que les étudiants ne sont pas satisfaits de la faible importance qui a été accordée aux universités dans le budget présenté la semaine dernière.

La manifestation d’aujourd’hui risque d’avoir un très grand impact sur la réputation des étudiants de l’Université de Moncton et de la FÉÉCUM. Comme l’a expliqué Joëlle Martin, l’évènement peut être soit une réussite, soit un échec, et c’est la participation étudiante qui va faire la différence.

a aussi livré des informations coquasses tirées des pages Facebook des personnes qu’il devait présenter. Sans même s’étendre sur l’impressionnante démonstration de claquettes du v.-p. académique, on peut dire que les spectateurs n’auraient pas pu demander mieux comme animateur.

Enfin, le volet spectacle et divertissement mettait à l’avant-plan les talents scéniques d’étudiantes et étudiants. Les spectateurs ont eu droit à un duo de flutes interprété par Tracey Richard et Chantal LeBlanc, Samuel Rioux et Nicholas Dupuis dans la très philosophique pièce de théâtre « Qui a mangé mon steak ? », une prestation musicale gracieuseté des gagnants du Jammer du Campus 2011-2012, Saraphie, ainsi qu’un morceau de rap délivré par Saph’ir, Shavoo et Sarah.

La campagne « Réveille! » organisée par la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) a bien commencé la semaine dernière lorsque plus d’une soixantaine d’étudiants se sont réunis au Café Osmose pour écouter en direct l’annonce du budget provincial. Très déçue par cette annonce, la FÉÉCUM a décidé de poursuivre sa campagne en organisant une manifestation étudiante qui aura lieu aujourd’hui entre 11 h 15 et 12 h. Les étudiants bloqueront l’avenue de l’Université pour

Les étudiantes et étudiants étaient à l’honneur jeudi dernier au Café Osmose lors de la douzième édition du Gala para-académique de l’Université de Moncton. Organisé conjointement par la Fédération des étudiantes et étudiants du centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) ainsi que les Services aux étudiantes et étudiants (SAÉÉ), ce Gala met en valeur l’engagement exceptionnel de certains étudiants sur la scène universitaire, soit des personnes qui ont contribué au rayonnement de la vie étudiante durant l’année 2011-2012.

Le titre d’étudiant-vedette revient sans aucun doute à Pape Ousmane Sine. En se méritant les plaques d’étudiant international et d’impliqué MAUI de l’année, la bourse d’excellence AAAUM-TD Meloche Monnex, ainsi qu’un certificat de mérite para-académique, le sénégalais d’origine et finissant de la Faculté d’Administration s’est hissé au rang du lauréat le plus honoré de la soirée.

D’autres se sont aussi démarqués, comme le finissant du baccalauréat en information-communication, Marc-André LeBlanc, qui s’est mérité la plaque d’ambassadeur de l’année ainsi qu’un certificat de mérite para-académique. Ce dernier prix a également été décerné à Ghislain LeBlanc et à Justin Guitard, le président et le

Les étudiants de l’Université de Moncton se réveillent

Gala para-académique 2012

Des dizaines d’étudiantes et étudiants reconnus pour leur implication dans la vie universitaire

Pape Ousmane Sine

Rémi Frenette

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ÉDITORIAL

Une autre chose qui est devenue évidente avec ce gouvernement est que la méthode douce ne fonctionne tout simplement pas. On a vu le monde du cinéma lorsque l’on a voulu abolir le crédit d’impot au cinéma.

La population a dû manifester lorsque ce gouvernement a décidé d’abolir le conseil consultatif sur la condition de la femme, simplement dans le but d’économiser quelques dollars. Il semble que dans cette province, avec ce gouvernement, il soit nécessaire de manifester pour se faire entendre.

Les étudiants de cette province, cependant, ont toujours semblé préconiser la méthode douce. Négocions, discutons, soyons amis, et nous pourrons avoir des bons résultats. Eh bien, ça

ne fonctionne pas. Il était grand temps que les étudiants commencent à manifester, et c’est une excellente chose. Faisons nous entendre et défendons nos droits.

Mais attention, ce n’est qu’un début. La FÉÉCUM semble, tout au long de l’année, avoir été capable de construire un certain momentum, avec le mariage étudiant, la campagne « Réveille », et maintenant cette manifestation. Nous devons espérer que ce sentiment puisse se propager aux autres universités de la province, et qu’il ne s’estompe pas durant la saison estivale.

Mais pour une fois, les étudiants se feront réellement voir. En bloquant une rue, c’est un message bien plus clair qui est lancé que lors d’activités qui ont lieu à l’intérieur des murs du campus. Il semble

que dans ce cas-ci, on ait pas peur de déranger les gens. Il était temps.

Il est certain qu’il existe un nombre immense de différences entre la situation du Nouveau-Brunswick et celle du Québec, et qu’il est inutile de continuellement se comparer au mouvement auquel on assiste présentement. Nous n’aurons jamais 200 000 étudiants qui marcheront dans nos rues. Cependant, cela ne devrait pas nous empêcher de prendre notre place, de nous faire entendre, et de faire changer les choses. Parce qu’actuellement, au prix que nous payons pour étudier, c’est une injustice.

Le nouvel exécutif de la FÉÉCUM débute son mandat avec un coup d’éclat, alors qu’une manifestation a été organisée pour la journée de mercredi. Les manifestants bloqueront l’avenue Université afin de faire entendre leur insatisfaction par rapport au budget provincial.

C’est que l’éducation post-secondaire est carrément absente du budget provincial, alors qu’une éducation universitaire semble plus inaccessible que jamais. Il est devenu clair que pour le gouvernement de David Alward, l’éducation est très loin d’être une priorité.

Allez, manifestez!

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CHRONIQUE

rentrée avec Zachary Richard qui avait couté très cher et des réunions interminables du conseil d’administration sont de bons exemples. En fait, certaines choses ne changent pas, genre les spectacles qui ne sont pas « Nycer » que les espoirs d’avoir une équipe de football à l’Université. Malgré tout, une grande majorité des éditions du Front de cette année ont fait place à des textes qui ont mis en vedette le deuxième étage de Taillon.

En fait, ce changement semble avoir commencé en 2010 avec l’histoire de la viabilité des programmes où l’institution voulait couper plusieurs disciplines considérées comme non rentables. La communauté acadienne s’était grandement élevée contre cette réforme et pour une première fois de mon expérience comme journaliste au Front, l’Université était loin d’être maître de ses communications et de sa gestion de crise. La situation était à un point où les professeurs sont tout simplement sortis en masse d’une consultation publique. Imaginez la scène: à tour de rôle, les profs se levaient et laissaient claquer derrière eux les bancs du R-221. Cette mitraillette est l’un des moments mémorables de mon passage à l’Université de Moncton.

Cette année, les choses n’ont pas nécessairement été plus faciles. Scandale au vice-rectorat qui aurait pu se terminer devant les tribunaux, Bernard Richard qui aurait dû être nommé recteur, une candidate au rectorat qui semble avoir un bras bien solide et, tout dernièrement, une bilingual university. En regardant par l’arrière, il est facile de voir que toutes ces histoires auraient pu être évitées avec une meilleure communication de l’Université et si celle-ci pouvait tout simplement avouer ses erreurs.

La mauvaise gestion de ses évènements déteint à chaque reprise sur l’image de l’Université qui en a pris un coup ces derniers temps. Tout cela, à la veille du lancement du cinquantième

anniversaire de l’institution, et surtout de la nomination d’un nouveau recteur. La période est donc importante et symbolique. Que va donc rechercher le conseil des gouverneurs lorsqu’il va passer au vote dans un peu plus d’une semaine? Est-ce qu’il va préférer la candidate qui a principalement une expérience académique, ou privilégiera-t-il le candidat qui possède une expertise dans la gestion des mécanismes de la fonction publique?

En fait, pourquoi ne pas ajouter un troisième choix; ni l’un ni l’autre. Ce dernier choix n’est peut-être pas si distant que cela.

Si on se base sur le courant populaire, Théberge semble être le choix de plusieurs. Il est possible de croire que le comité de sélection abordera dans le même sens. Par contre, pas besoin de chercher loin dans les archives de l’Université pour se rappeler qu’il y a aussi le comité d’équité qui peut largement peser dans la balance. Comme le veut l’expression sportive, sur papier, Théberge n’est pas nécessairement plus qualifié que Berger et donc à cet égard, le comité d’équité pourrait favoriser Berger. Il serait donc possible que les deux recommandations reçues par le conseil des gouverneurs divergent l’une de l’autre. Si c’était le cas, quelle serait la position du conseil du gouverneur par rapport au poids du comité d’équité? Quel message est-ce que ça indiquerait au sujet de la nomination au poste de vice-recteur aux affaires étudiantes et internationales l’an dernier?

Tout cela n’est qu’une supposition, une supposition parmi tant d’autres. C’est le conseil des gouverneurs qui décidera le 14 avril si elle devient réalité ou non. Les gouverneurs ont entre leurs mains une décision qui va bel et bien dicter le futur et les orientations de notre institution pour la deuxième moitié du centenaire de l’Université de Moncton. Peu importe leur choix, ceux-ci doivent être prêts à l’assumer complètement, et l’Université

pour sa part doit être capable de réagir à tout scénario.

C’est ainsi que l’encre arrête de couler. Avant de fermer la fenêtre, je soumets le tout à l’antidote qui m’a accompagné tout le long de mon séjour universitaire. Voilà, d’un simple mouvement du doigt, je fais disparaitre la toile maintenant

noircie. Je vois immédiatement apparaitre la photo du fameux passage à piétons d’Abbey Road. Qui sait ce qu’il y a de l’autre côté?

C’est dimanche matin, je suis assis devant ma fenêtre. Je contemple le soleil qui se couche à l’horizon de Cape Spear à Terre-Neuve. Par la fenêtre, j’entends Kevin Parent qui dit qu’il est un pigeon d’argile.

J’ouvre une autre fenêtre, et cette fois c’est un pigeon voyageur qui m’apporte un message disant qu’Yvon Fontaine a démissionné à titre de recteur et que Serge Rousselle va le remplacer. Ça me semble bien une fausse perche en ce premier jour d’avril. Malgré tout, je m’amuse en renvoyant le pigeon gazouilleur à mon tour.

Je ferme ce châssis pour en ouvrir un autre. Il semble qu’un test de français fait frémir les étudiants en éducation l’Université de Moncton. Est-ce qu’on en est vraiment rendus là?

Sur le coup, je réalise que ce sera la dernière chronique que je vais écrire pour Le Front. Je profite de l’occasion pour laisser un oiseau s’envoler et faire part de cette nostalgie au monde. Ces gazouillis ont été l’un des symboles marquants de mon passage au journal. Je prends également l’occasion de regarder les textes que j’ai écrits au fil des éditions du journal. Trois ans, six semestres, deux calepins de notes et des milliers de mots, certains mieux articulés que d’autres.

J’ouvre donc une petite toile blanche, commence à la noircir sur le ton paternaliste que me permet la chronique. La prochaine fois qu’on me donnera cette permission, j’aurai probablement approché l’âge de la retraite.

En regardant les trois dernières années, il semble qu’un tournant majeur s’est effectué à l’Université, du moins dans la couverture médiatique de celle-ci. Au début, les nouvelles nous venaient de la FÉÉCUM et étaient à l’image des affaires étudiantes. Un spectacle de la

L’Université doit être prête à tout

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CHRONIQUE

qui porte actuellement sur la justice écologique.

2) Une campagne de collecte de fonds visant à appuyer de nombreux projets de développement durable dans les pays du sud, menés par des partenaires de l’organisme sur les enjeux liés à l’environnement ou à la justice sociale.

Le groupe JAMM a aussi choisi de se pencher sur d’autres enjeux qui l’interpellent, tels la promotion du papier recyclé.

Bacs à papier brouillonGrâce au groupe JAMM et

de la collaboration de Symbiose, la faculté d’administration dispose depuis peu de bacs à papier brouillon de couleur bleue destinés à contenir vos feuilles usagées utilisées d’un côté uniquement. Vous êtes par la suite invités à réutiliser les côtés non utilisés pour des fins diverses afin de maximiser l’utilisation de la feuille et d’être écologique. Alors servez-vous! Ces bacs sont situés près de la photocopieuse et de l’imprimante dans la dernière salle d’informatique en administration Pavillon Jean-Cadieux.

Papier utilisé par l’Université

de Moncton et vente de papier recyclé sur le campus

Le papier utilisé actuellement dans les imprimantes et photocopieuses de l’Université de Moncton – campus de Moncton est le papier Earth Choice, de Domtar. Ce papier ne contient pas de fibres recyclées post-consommation. Il ne s’agit donc pas d’un papier recyclé. Mais vous serez heureux d’apprendre qu’il s’agit par contre d’un papier plus écologique que d’autres puisque, entre autres, il est certifié FSC (Forest Stewardship Council) et qu’un don de 350 000 $ est fait annuellement à la WWF (World-Wide Fund for Nature) grâce à la vente de ce papier.

Le groupe JAMM a établi un autre partenariat avec Symbiose pour que les membres de la communauté universitaire qui le désirent puissent se procurer du papier recyclé sur le campus. Le Rolland Enviro 100 copy, composé de 100% de fibres postconsommation certifiées FSC de la compagnie Cascades de couleur blanche est maintenant disponible auprès de Symbiose, à la billetterie des loisirs socio-culturels (au Centre étudiant).

Prix : 7$ le paquet de 500 feuilles.Parlant de papier recyclé…Saviez-vous que la

compagnie Cascades (dont le siège social est au Québec) fabrique divers papiers écologiques dont ces trois types de papier fabriqués de 100% de fibres postconsommation : le Rolland Enviro 100 Copy, le Cascades Enviro Kraft Print et le Papier totalement écologique. Vous trouverez les détails et les caractéristiques de ces papiers à la page suivante : http://www.cascades.com/papiers/papiers.php .

Recette de papier recyclé maison

Comment fabriquer du papier recyclé maison ? C’est très simple.

Première partieDéchiqueter les restes

de papiers (journaux, papier d’emballage, feuilles d’ordinateur…) puis les déposer dans un malaxeur (blender). Ajouter de l’eau pour bien défaire tout le papier.

Deuxième partieÉtendre un morceau de

moustiquaire sur un carton (ou une boîte de carton) recouvert

d’une vieille serviette ou un vieux tissu bien absorbant. Le tout doit être bien à plat.

Troisième partieRecouvrir la pâte obtenue

du mélange (papier + eau). Bien étendre mais ne pas trop l’amincir. Lorsque l’eau est bien absorbée par le tissu, laisser sécher directement sur la moustiquaire seule.

NB : il est préférable de ne pas utiliser de papier glacé ou lustré.

Opter pour le papier recyclé, c’est agir dans le sens du développement durable et du bien-être général! Un choix original qui pourrait s’avérer profitable pour toute notre planète! Pensons-y et vive l’écologie!

Jessica Awounou,membre du groupe Jeunes

en action pour un monde meilleur (groupe jeunesse de Développement et Paix du Grand Moncton)

Le groupe « Jeunes en action pour un monde meilleur- JAMM » est le groupe jeunesse de Développement et Paix du Grand Moncton. Ce groupe est composé d’une douzaine de membres aux profils variés et aux origines culturelles diverses. La plupart d’entre nous sommes étudiants à l’Université de Moncton dans différentes disciplines, telles que Administration des affaires, Comptabilité, Finance, Génie civil et Récréologie, et d’autres sont de jeunes travailleurs dans les domaines de la santé, de l’immigration et de la restauration.

Développement et Paix est un mouvement de solidarité internationale fondé en 1967 par la conférence des évêques catholiques du Canada. Il regroupe 13 000 membres bénévoles de toutes croyances à travers le Canada, mobilisés autour d’une vision commune : Agir pour un monde juste. Développement et Paix œuvre sur deux grands axes d’actions qui se traduisent par deux campagnes annuelles :

1) Une campagne de sensibilisation du public canadien

Historique et objectif du groupe JAMM

Le mercredi 4 avril 2012 LeFront 7

tout simplement pas: « C’était malade! Je ne m’attendais pas à ça. Il y avait plus de quatre cents personnes au lancement dans un lieu avec une capacité de trois cents personnes… Trois cent vingt-cinq personnes ont été refusées à la porte! » Il y a des gens qui s’étaient déplacés d’aussi loin qu’Ottawa et Sherbrooke pour y être et ils se sont vu refuser l’entrée: « Je me sentais super mal pour ceux et celles qui se sont déplacés sur Montréal pour mon lancement et qui n’ont pas pu y participer. »

Chanter à plein poumon… ensemble

« Le public chantait avec moi! Toutes des chansons que je n’avais pas encore sorties! » La sortie de son disque en magasin s’est faite le mardi 27 mars, tandis que sur iTunes, c’était la veille. Ça ne leur a pas pris de temps à apprendre les chansons. On peut seulement s’imaginer ce qui jouait en boucle dans les maisons et dans les voitures de ces nouveaux propriétaires du premier disque en carrière de Lisa LeBlanc. Déjà vendredi soir, son album apparaissait en deuxième

place dans le classement iTunes, et voilà que les ventes ont dépassé celles du disque de Star Académie.

Lisa LeBlanc est heureuse de ce qui lui arrive: « Je suis contente. Si je le mérite? Je pense que oui. J’ai travaillé fort et j’ai pris le temps qu’il fallait, mais je n’étais pas mentalement prête pour tout ce qui arrive. Je ne m’attendais pas à un tel succès. »

Elle dit qu’on l’avait averti, on lui disait qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait. C’est ce qui fait que les gens l’aiment autant, elle est simple et elle est vraie.

Une reconnaissance sans finElle est reconnaissante,

point. Elle n’a rien d’autre à dire. Elle remercie tout le monde: « Merci pour le buzz! C’est complètement nouveau pour moi, j’apprivoise tout ça, c’est un

changement de vie. » Elle a dit avoir bien choisi ses batailles, elle se considère chanceuse et se dit prête à assumer complètement tout ce qui se passe. « Je n’ai jamais eu de gros high ni de gros drop, ç’a toujours été de mieux en mieux… progressivement. » Le lancement de son disque en sol acadien aura lieu le 10 avril prochain à la salle Empress de Moncton.

La jeune artiste originaire de Rosaireville, Lisa LeBlanc, était de passage à l’émission de Tout le monde en parle le dimanche 1er avril dernier. L’émission du dimanche soir à Radio-Canada rallie un million d’auditeurs toutes les semaines. L’animateur Guy A. Lepage a utilisé un slogan publicitaire populaire en référence au tout premier disque en carrière de l’artiste.

Elle fait déjà fureur! Les médias québécois se l’arrachent. Les critiques positives fusent de partout. On dit que c’est du jamais vu. Que sa sortie montréalaise ne passe pas inaperçue. Lisa LeBlanc a lancé son album mercredi dernier à Montréal et elle a pris le temps de nous parler vendredi soir entre deux rendez-vous.

Dépassée par les évènements elle n’en revient

Assez fort pour un homme, mais conçu pour une femme - Guy A. Lepage

ARTS & CULTURE

Lisa LeBlanc

8 LeFront Le mercredi 4 avril 2012

citation : « Danse comme s’il n’y avait pas de lendemain ». On peut donc essayer de se mettre pour quelques instants dans les souliers… de danse, pour l’occasion, de Janique Sivret Aucoin et de Geneviève MacIntyre. Elles s’occupent de la troupe Virtuose depuis 2003. Leur passion, on s’en doute très bien, c’est la danse, et elles y sont attachées : la danse fait partie d’elles.

Extravadanse

La 14e édition du spectacle Extravadanse aura lieu le lundi 9

humaines, ces bombardements ont décimé des dizaines de bovins, de chameaux et de chèvres qui constituent le moyen de subsistance des populations nomades touarègues. »

Il ajouta même, par voie de communiqué de presse, que la situation actuelle du Mali est « la pire crise des droits humains qu’ait connu le nord Mali depuis vingt ans. »

Face à une telle situation, ce sont par milliers que les habitats de cette région ont migré vers d’autres pays, tentant ainsi de fuir le conflit. Plusieurs se sont réfugiés dans les pays avoisinants, notamment le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie, afin d’éviter un sort semblable à celui déjà subi par plusieurs de leur nation.

Un coup d’état pour éviter

dans le pays. Castro a acquiescé à la demande face « à la suite heureuse de sa visite dans le pays », selon le journal cubain Granma.

Il s’agit de la seconde fois qu’un jour symbolique pour les chrétiens est déclaré jour de congé national en l’honneur du pape. La première fois remonte à 1997 alors que le président de l’époque, Fidel Castro, avait déclaré le 25 décembre jour férié en vue de la visite du pape Jean-Paul II.

Birmanie : Aung San Suu Kyi élue au gouvernement

Pour la première fois de sa

avril prochain à la salle Jeanne-de-Valois. Les dix dernières années de la troupe seront revues. Il sera possible de voir une des premières danses de fermeture de la troupe, de revoir les créations passées et de voir les autres troupes de la compagnie de Danse CHAOS Dance. La troupe de danse universitaire Virtuose est jumelée avec la compagnie Danse CHAOS Dance. C’est une troupe de danse récréative et compétitive. Danse CHAOS, c’est l’école de danse qu’elles ont ouverte après leur graduation de l’Université de Moncton. Selon Janique Sivret Aucoin et

l’inévitable…

Il aura fallu un coup d’état militaire pour renverser le gouvernement du Mali. L’armée, qui jugeait les actions du gouvernement insuffisantes afin d’éviter que le pays ne soit divisé, a pris le contrôle du pays le 22 mars dernier.

L’annonce du renversement n’a pas tardé à avoir des répercussions au niveau national. L’ONU, entre autres, a exigé la réinstauration du gouvernement élu du pays le plus tôt possible. La Haut-commissaire des nations unies aux droits de l’homme, Navanethem Pillay, affirme, par voie de communiqué de presse, que « les changements anticonstitutionnels de gouvernement, accompagnés de violence, peuvent avoir un impact dévastateur sur la situation des

carrière politique, Aung San Suu Kyi siégera au parlement de la Birmanie.

Le tout fut annoncé par son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), à la suite d’une élection partielle dans le pays. Au total, Aung San Suu Kyi a réussi à récolter une majorité écrasante de 82% des voix dans sa circonscription.

La Nobel de la paix de 1991 était devenue une figure de proue pour la démocratisation du pays, elle qui avait remporté les élections en 1990, lesquelles se sont vues annulées par le gouvernement en place avant de mettre Suu Kyi en détention chez elle pendant près d’une vingtaine

Geneviève MacIntyre, ce qui démarque le plus la troupe, c’est son calibre. Elles affirment que le fait que les étudiants viennent d’un peu partout explique la qualité de la troupe : « Les artistes ont beaucoup d’énergie et donnent un bon show, elles ont une excellente présence sur scène ». Elles travaillent toutes très fort pour monter la barre pour les spectateurs.

Les virtuoses

La troupe Virtuose / CHAOS connaît un véritable succès lors de compétitions locales, régionales

droits de l’homme » « Le Mali a également une

bonne pratique en matière d’élections démocratiques au cours des deux dernières décennies, et j’espère qu’il reviendra sur cette voie dès que possible, » ajoute-t-elle.

Dès que l’armée a pris le contrôle, plusieurs décisions ont été prises par cette dernière : dissolution des institutions, suspension de la constitution et instauration d’un couvre-feu national. Depuis, face aux pressions internationales, l’armée a réinstauré la constitution en plus des institutions. Les forces militaires maliennes ont aussi déclaré qu’un gouvernement de transition serait mis en place en attendant d’éventuelles élections, mais n’a donné aucune indication quant aux dates possibles de ces mesures.

d’années.

Lybie : des ex-rebelles joignent le ministère de la défense

Le ministère de la défense a conclu une entente avec 8 055 anciens rebelles ayant combattu lors du printemps arabe afin que ceux-ci joignent les rangs des forces militaires du pays.

Ces anciens rebelles seront intégrés à l’armée afin de protéger les frontières du pays ainsi que les bases pétrolières.

Le gouvernement actuel du pays, toutefois, ne compte pas arrêter les efforts de réintégration à ce point. Cette

et nationales. La troupe vient de remporter, en février dernier, la première position à la première compétition de danse universitaire Atlantic Collegiate Dance Competion. En juillet 2010, elle a été sélectionnée pour danser à Walt Disney World et les filles ont suivi des ateliers dans le cadre de la convention de danse Monsters of Hip Hop offerts par des professeurs de danse de renommée mondiale.

Le renversement, toutefois, n’a pas empêché les troupes rebelles du nord de prendre le contrôle de plusieurs villes, chose que l’armée voulait éviter à tout prix. En plus d’avoir pris le contrôle de la ville de Tombouctou, les forces rebelles ont récemment mis la main sur la ville de Gao, l’une des capitales régionales du nord du Mali. Cette récente conquête confirme l’emprise des forces rebelles sur la quasi-totalité du nord.

En très peu de temps, les forces rebelles touaregs ont monté en puissance au Mali. Face à une telle situation, quelle sera la réaction internationale afin d’aider les citoyens d’un pays qui semble sombrer dans le chaos?

étape importante est la première d’un plan visant à réintégrer en société les 200 000 rebelles qui ont combattu le régime de Mouammar Kadhafi, tombé en octobre 2011.

Une troupe, c’est un regroupement d’artistes, mais c’est d’abord et avant tout une famille.

La danse sert d’exutoire pour ceux et celles qui l’ont pratiquée professionnellement. Même pour nous, simples danseurs d’occasion, qui apprécions la

Des affrontements entre les touaregs et l’armée malienne ont vite fait de prendre place, laissant le nord du pays dans le chaos. Pendant plusieurs semaines, les deux partis se sont affrontés, menant souvent à des bombardements faisant plus de mal aux civils qu’aux partis visés.

« Ce sont les civils qui sont les victimes principales de ces bombardements aveugles, » décriait Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’Ouest. « Au-delà des pertes

Cuba : le Vendredi Saint « exceptionnellement » férié

Suite à la visite du Pape Benoit XVI à Cuba, le président cubain, Raoul Castro, a déclaré que, exceptionnellement, le Vendredi Saint 2012 en serait un férié.

Cette déclaration fait suite à l’une des demandes du souverain pontife lors de son bref passage

INTERNATIONALVirtuose

De la passion et de l’énergie à danser!

Mali

Affrontements, frustrations et… Coup d’état

L’actualité internationale en bref

Le mercredi 4 avril 2012 LeFront 9

CHRONIQUE

croyait qu’une console peut avoir une durée de vie de 10 ans avant d’être désuète. En 2013, la Playstation 3 aura 7 ans, ce qui respecterait les propos de Sony. Ainsi, le chevauchement des consoles (le départ de la PS3 et l’arrivée de la PS4) serait dans les délais prévus. Cette douce transition sera essentielle, car les joueurs devront conserver une copie de leur console Playstation 3 étant donné qu’Orbit ne permettrait pas de jouer les titres de sa grande sœur.

Si l’on devait choisir une raison de manifester dans l’univers des jeux vidéo, c’est sans doute le coup que Microsoft et Sony nous préparent pour leur prochaine console. Selon la rumeur, il ne serait pas possible de jouer à des jeux usagés. Les jeux neufs auraient une clé d’activation unique qui permettrait de télécharger les jeux directement sur la console et rendrait le disque inutilisable. Ce choix mettrait probablement en péril les magasins spécialisés en jeux vidéo tels GameZilla, Game Stop (EB Games), etc. Le disque ne contiendrait plus qu’une version démo du jeu en question après l’installation et ne serait vendable qu’à un faible pourcentage de ce que nous offre ce genre de magasins. Si la cause du monde vidéo ludique ne vous tient pas vraiment à cœur, celle de l’environnement pourrait sûrement vous frustrer. Imaginez la quantité de jeux supplémentaires qui devront être produits pour éponger la demande, puisque les jeux d’occasion ne feront plus partie du marché.

Il est évident que ces rumeurs, bien que Sony n’ait pas voulu confirmer ni commenter

sur la validité de ces dernières, feront couler de l’encre et laisseront les compagnies

réorienter le sort de la prochaine génération de consoles.

N’oubliez pas de me suivre sur Twitter à @LeGouteurDeJeux.

Malgré le fait que Sony voulait être la dernière compagnie à lancer sa console de la prochaine génération, tout récemment, elle a laissé circuler des rumeurs sur des détails assez explicites.

Tout comme ses compétiteurs, Sony développe ses consoles en leur attribuant un nom de code. La Playstation 4 aurait comme sobriquet Orbis. Certaines rumeurs stipulent que ce nom signifie que quelque chose de circulaire aurait un lien avec la console.

On dit également que le moment du lancement du projet Orbis serait pendant les fêtes de 2013. Il faut se rappeler que Sony avait mentionné qu’elle ne voulait sortir sa console qu’après la sortie des autres (Microsoft et Nintendo). Ces belles paroles laissent un arrière-goût de promesse politique, car ces rumeurs ont vu le jour après que Microsoft ait confirmé qu’elle n’allait pas présenter de console à l’E3 (Exposition annuelle des jeux vidéo) cette année.

Il n’y a pas que du négatif chez Sony. Il paraîtrait qu’elle voudrait une résolution de 4K (définition supérieure au HD que l’on connaît aujourd’hui, soit 4096 x 2160 pixels). Apparemment que la Playstation 4 fonctionnerait avec un CPU et un GPU de marque AMD de génération Southern Islands de série 7800.

Elle a aussi indiqué qu’elle

Chronique gaming

La fidèle coquille de Sony revient en force

10 LeFront Le mercredi 4 avril 2012

SPORTS

Photo: Marc Grandmaison

la nôtre. C’est en marchandant avec un conducteur de taxi que nous avons été confrontés à une nouvelle façon de faire des affaires, car au Maroc, le premier prix demandé par le vendeur est toujours matière à négociation. Conséquemment, c’est suite à une négociation non concluante de ma part, je dois l’avouer, que nous avons été transportés, à bord d’une vieille Mercedes jaune, à l’auberge que nous avions préalablement réservée. Situé sur une petite ruelle, notre gîte n’était discernable que par une seule et unique entrée qui consistait d’une petite porte rouge où nous avons été aussitôt accueillis par un jeune marocain. Cet accueil, s’étant matérialisé par le service d’un petit déjeuner qui comprenait leurs légendaires thés à la menthe, a été chaleureusement apprécié par nous qui nous attendions à recevoir une simple clé de chambre. Après avoir profité d’un petit moment de détente, nous sommes partis à la découverte de Marrakech. Notre expédition a débuté par une visite du marché mythique composé de milliers de foulards, d’épices, de noix, de bijoux et bien plus encore. Après avoir laissé les filles magasiner et après avoir moi-même succombé à la tentation de ces nombreuses aubaines vivement promues par ces nombreux marchants,

nous nous sommes ensuite laissés emporter à l’improviste par un marocain à l’intérieur de l’une de ses tanneries. Guidé par le soi-disant gardien de l’endroit, nous avons marché jusqu’à l’intérieur d’un quartier où se trouvait un étalage à plusieurs compartiments remplis d’excréments de pigeons qui permettaient au cuir de devenir brillant et soyeux. Grâce aux feuilles de menthe ingénieusement insérées dans chacune de nos narines, nous avons résisté à ces odeurs nauséabondes, pour nous permettre de découvrir un art artisanal qui était, il faut bien l’admettre, un travail de « merde ». Dans le sillage de cette péripétie, nous sommes partis à nouveau à la découverte de cette ville pour finalement arriver à la place Jemaa el-Fnaa, qui est en quelque sorte la grande place de la ville de Marrakech. Contemplant les différentes mosquées, kiosques et animaux exotiques, nous ne pouvions que rester époustouflés par la beauté du paysage qui se trouvait devant nous.

Ainsi, cette première journée nous a permis de sillonner, pour la première fois de notre existence, un continent des plus imprévisibles et charmeurs, autant du côté touristique qu’existentiel. Dès lors, cette

première nous avait déjà transmis l’envie de retourner au Maroc pour contempler à nous ce pays du désert, symboliquement transformé en une rose du désert à l’intérieur de nos souvenirs.

Quand on ne s’attend à rien, c’est là où l’on est toujours le plus satisfait; et c’est dans cette optique que nous avons débuté notre 2e journée marocaine avec une visite de la vallée d’Ourika par nos deux guides marocains. Nous voilà partis en Jeep avec des airs africains en trame de fond et le sourire au visage parce que seulement le fait d’être là, dans le monde du Maroc, nous rend dans un état second… Étant une grande amatrice de thé, j’ai beaucoup apprécié le rituel du thé sucré à la menthe servi avec du pain cuit au feu par une famille berbère. S’ensuivit notre voyage à travers les «Atlas Mountains », qui ne serait pas complet sans un tour de dromadaire. L’excitation était palpable parmi certains membres de notre groupe. Comme on dirait par chez nous, étonnamment, «la ride était pretty smooth, c’est super chill un dromadaire». Puis une petite marche en montagne, où l’on savoure un jus d’orange fraîchement pressé au sommet près des chutes en compagnie de nos guides. Ensuite, nous sommes retournés au village où nous avons dégusté un repas

cuit dans un tajine, un type de chaudron en terre cuite qui rend je-ne-sais-comment les aliments à l’intérieur une centaine de fois plus savoureux. Je vous le jure. Au retour, les guides ont syntonisé une station de radio qui jouait des « oldies » et nous les avons surpris à danser et à chanter avec nous au rythme de la musique, en conduisant face au coucher du soleil vers la médina de Marrakech, la ville orange, la fourmilière, avec ses sons, ses odeurs envoutantes et sa richesse culturelle… Un monde à part.

Bref, être en voyage peut transformer des moments banals en «feelings» inoubliables. Se lever le matin plus tôt que prévu pour aller s’assoir dehors avec le lever du soleil et discuter de la vie en bonne compagnie. Apprécier le goût du thé. Écouter les sons qui nous entourent, mais pour de vrai. Chanter et danser trop fort dans l’auto en « roadtrip » pendant le coucher de soleil. Se laisser aller. Bref, des petits détails auxquels on ne porte pas attention dans la vie de tous les jours, mais parce qu’on est en voyage, on les apprécie doublement. Alors, pourquoi ne vit-on pas à chaque jour comme si on était « en voyage »? À réfléchir…

Après avoir sillonné le continent européen, le désir de découvrir l’au-delà de ces frontières ne faisait que prendre de l’ampleur depuis un certain temps. N’étant pas loin de l’Europe, le continent africain nous semblait une façon parfaite d’assouvir ce désir d’explorer un nouveau continent et ainsi de faire la découverte d’une culture distincte à la notre, qualifiée d’occidentale. C’est donc pour cette raison que nous sommes partis de l’Europe, par la voie des airs, pour atterrir au Maroc le 16 mars dernier. Comme vous pourrez le constater à la suite, je cèderai une partie de cet article à une très chère amie qui m’a accompagné lors de ce voyage. Cette chronique en tandem vous fournira une perspective provenant de deux sources, une méthode inédite qui saura, du moins je l’espère, vous satisfaire!

Arrivés dans ce pays du désert, plus précisément à Marrakech, sous un soleil de plomb, quelques minutes seulement nous ont suffit pour réaliser que nous nous retrouvions désormais face à une culture totalement différente de

Nos premiers pas sur le continent africainMickael ArseneauRoxane Pelletier

ébranler quelque peu la troupe de Danny Flynn, alors qu’elle a été dominée au chapitre des lancers, 23-12. Aussi, au chapitre des buts, alors qu’Halifax a marqué 3 buts, dont celui de Nathan MacKinnon qui a créé l’égalité. Il a démontré son talent sur ce but en réalisant une montée et en faisant paraître les joueurs des Wildcats comme des cônes. En prolongation, Brent Andrews a semé l’hystérie chez les fans des Mooseheads au Colisée, en marquant son premier but des séries, le vainqueur.

Après cette victoire, l’attaquant tchèque des Mooseheads d’Halifax, Martin Frk, ne cachait pas sa joie : « C’est le fun de battre des rivaux comme Moncton. C’est une belle rivalité. » Bien sûr, dans le vestiaire adverse, le capitaine des Wildcats de Moncton, Patrick Delisle-Houde, était triste de finir sa carrière junior de cette façon : « On a bien joué, mais on n’a pas pu remporter cette victoire devant nos fans. » Il a aussi parlé chaudement de ses

plans d’avenir : « Je vais jouer soit pour McGill ou Moncton, l’an prochain. Je vais aller étudier en kinésiologie. »

À noter aussi que c’était la dernière partie de Marek Hrvik et de Devon MacAusland pour les Wildcats. Hrvik quitte Moncton avec une saison de 55 points et deux de 70 points et plus. Présentement, il joue dans le

club-école des Rangers de New York, le Whale du Conneticut. De son côté, Devon MacAusland se retire comme étant le recordman pour le plus de parties disputées avec Moncton. L’avenir de MacAusland est encore incertain, mais il tentera probablement de jouer dans les rangs universitaires.

Les Mooseheads vont

affronter les Remparts de Québec en deuxième ronde. Donc, après cette défaite des Wildcats, il reste les Sea Dogs de Saint-Jean qui sont encore en vie dans les équipes du Nouveau-Brunswick. Au moment d’écrire ces lignes, le Titan d’Acadie-Bathurst faisait face à l’élimination contre les Saguenéens de Chicoutimi.

Les Wildcats de Moncton ont terminé leur saison 2011-2012 en étant balayés en quatre, la semaine dernière, par les Mooseheads d’Halifax. Dans cette dernière partie de la première ronde, Moncton a bien combattu, mais a dû s’incliner 5-4 en prolongation.

Cette partie avait pourtant très bien débuté avec une première période quasi sans faille des Wildcats. Ils avaient marqué trois buts consécutifs soient ceux de Marek Hrvik et de Patrick Delisle-Houde, en avantage numérique. Delisle-Houde avait réussi à en marquer un autre, trois minutes après son premier but. Par contre, en fin de période, à 19:17, Konrad Abelthauser a réduit l’écart, en avantage numérique. Ce but a semblé

C’est terminé…

Le mercredi 4 avril 2012 LeFront 11

SPORTS

Bref, c’est de l’incompétence jamais vue de la part de ces deux grandes équipes dans l’époque moderne.

Il ne faut pas vraiment rappeler que le Canadien a remporté le plus de Coupes (24), que les Leafs sont deuxièmes dans le compte de championnats (13), que Toronto est l’organisation qui vaut le plus (521 millions $) dans la LNH, que Montréal est la troisième (445 millions $) et que ce sont les deux équipes canadiennes qui font partie des six originales de la ligue. Et quelle équipe peut prétendre avoir des partisans plus passionnés que les Leafs et les Habs?

En d’autres mots, elles sont parmi les équipes les plus importantes de la ligue, sinon les deux plus importantes.

Pourtant, étant autrefois la grande rivalité du sport, l’antagonisme Toronto-Montréal perd de plus en plus d’importance. Les enjeux culturels et linguistiques qui avaient aidé à forger la rivalité sont aujourd’hui moins considérables qu’avant. Les deux équipes ne se sont pas rencontrées en séries depuis 1979. Et, pour la première

atlantique (SUA). Après avoir remporté leur quart de finale contre les X-Men de St. Francis Xavier University, et ensuite la demi-finale contre les Huskies de Saint Mary’s University, les Aigles se sont qualifiés pour le SIC où ils ont perdu leur premier match et gagné leur deuxième, se faisant éliminer par bris d’égalité.

Selon Bourgeois, la déception que l’équipe a connue en n’avançant pas à la finale sera utilisée comme motivation pour les joueurs qui reviennent l’année prochaine.

« On joue ce jeu pour être champions, c’est cela l’objectif, et lorsqu’on n’y arrive pas, ça donne toujours plus l’envie de revenir avec force, » ajoute l’entraineur. « Je crois que c’était important pour nous d’aller aux championnats et de gagner de l’expérience qui sera utile pour l’année prochaine ».

Grâce au revirement qu’il a mené, Bourgeois a été nommé entraineur de l’année pour le SUA ainsi que pour le SIC. Ayant terminé la dernière année de son premier contrat en tant qu’entraineur en chef de l’équipe, il avoue avoir senti de la pression pour performer cette saison.

« C’est ça la vie d’un entraineur, c’est sûr que c’est

fois depuis très longtemps, la dernière rencontre de l’année entre les deux équipes n’aura pas d’importance réelle si ce n’est que pour décider laquelle aura un meilleur choix au repêchage. Une rivalité perd son sens lorsque les équipes ne sont pas de véritables joueurs dans la course aux séries.

Malheureusement, ce ne sont pas simplement les joueurs et les partisans des Leafs et des Habs qui en souffrent, mais bien la ligue au complet. Les recettes économiques en souffrent, les cotes d’écoute en souffrent et l’intérêt général dans le sport en souffre. C’est ainsi primordial que ces deux équipes redeviennent pertinentes au classement.

Plus facile à dire qu’à faire.Chacune a des morceaux

utiles. Pour le Canadien, ce sont Carey Price, P.K. Subban et Max Pacioretty qui formeront le noyau pour l’avenir. À Toronto, Phil Kessel et Joffrey Lupul mènent l’attaque. Toutefois, il y a beaucoup de travail à faire de chaque côté. Montréal a déjà commencé sa restructuration en renvoyant Jacques Martin et Pierre Gauthier (ainsi que son adjoint Bob Gainey). Toronto

impossible de ne pas en tenir compte, surtout ici à Moncton où on a un programme connu pour son hockey universitaire, » souligne-t-il. « Je me suis mis de la pression cette année, mais je vais en remettre sur moi-même l’année prochaine pour retourner aux SIC ».

Même si Bourgeois sera de retour à la barre de l’équipe l’année prochaine, on ne peut dire la même chose de certains des joueurs. Quoique Charles Bergeron soit le seul à avoir terminé ses cinq années d’éligibilité, certains étudiants de quatrième année seront

a déjà remplacé son ancien entraineur Ron Wilson, et si les choses ne s’améliorent pas l’année prochaine, Brian Burke se fera surement montrer la porte.

À ce point ci, il faut prôner la patience. Mieux vaut attendre pour une équipe compétitive que de se presser et tomber dans un cycle de médiocrité éternelle. Toutefois, la patience est difficile à promouvoir à Montréal et à Toronto où les partisans ne veulent pas attendre.

Peut-être était-ce juste de la malchance? La dernière fois que le Tricolore a manqué les séries (2007), il s’est repris

diplômés et ne reviendront pas avec l’équipe. Cela inclut Dean Ouellet, Mathieu Labrie et Pier-Alexandre Poulin. Christian Gaudet et Pierre-Alexandre Marion auront également terminé leurs études, mais sont toujours incertains quant à leur retour au Bleu et Or.

C’est ainsi que la direction de l’équipe entreprendra maintenant sa période de recrutement pour essayer de combler les vides. Pour l’instant, aucune annonce n’a été faite quant aux nouvelles recrues potentielles, mais Sébastien Trudeau et Yanni Gourde sont

l’année suivante pour terminer au sommet de l’Association de l’Est. De leur côté, les Leafs ont démontré qu’ils étaient capables de jouer un hockey compétitif dans la première moitié de la saison avec une fiche de 28-19-6, seulement pour montrer un dossier de 6-17-3 depuis.

Est-ce que le Canadien peut reprendre ses esprits l’année prochaine comme il l’a fait en 2008? Est-ce que la vraie équipe des Leafs est celle de la première moitié de cette saison?

On ne peut que l’espérer pour le bienfait de la rivalité et de la LNH en général.

deux joueurs parmi d’autres qui pourraient très possiblement enfiler le chandail des Aigles Bleus en septembre. L’entraineur en chef est ainsi optimiste pour l’année prochaine.

« Avec les joueurs qui retournent et les nouveaux qui arriveront, cela regarde assez bien pour l’année prochaine, » conclut Bourgeois. « Le recrutement va très bien et nous avons de bons vétérans; si nous réussissons à convaincre quelques joueurs à retourner tels que Gaudet, ce sera encore mieux ».

Alors que les Sénateurs d’Ottawa ont surpris tout le monde en se qualifiant pour les séries éliminatoires et que les Canucks de Vancouver semblent prêts à prendre leur élan pour une chance à la finale de la Coupe Stanley encore une fois, les perspectives ailleurs au Canada ne sont pas si positives, surtout du côté de deux des plus importants marchés de la ligue.

Pour la première fois depuis la saison 1969-1970 – lorsqu’il n’y avait que 6 équipes par conférence – le Canadien de Montréal et les Maple Leafs de Toronto pourraient finir en dernière position et avant-dernière position dans l’Association de l’Est. La seule autre fois où cela s’est produit est en 1925-1926 lorsque l’équipe de Toronto se nommait les Saint Patricks et que seulement 7 équipes faisaient partie de la Ligue nationale de hockey (LNH).

La saison 2011-2012 de l’équipe de hockey masculin de l’Université de Moncton ne peut être vue que d’un œil positif.

Après avoir manqué les séries éliminatoires l’année dernière, les Aigles Bleus ont connu un revirement impressionnant, se rendant à la finale de l’atlantique et participant ainsi aux championnats du Sport interuniversitaire canadien (SIC) pour la première fois depuis 2008.

L’entraineur en chef des Aigles Bleus, Serge Bourgeois, affirme que la saison a été un succès.

« Cela a été vraiment une bonne saison pour nous. Lorsqu’on se rend à deux buts d’aller à la finale du championnat canadien comme nous l’étions, c’est obligé qu’on ait connu une bonne saison. Je pense que nous avons ramené le programme dans la bonne direction ».

Avec une fiche de 18-9-1, le Bleu et Or a terminé troisième au classement du Sport universitaire

Une rivalité qui perd de l’importance

Hockey masculin Une année réussie

(Photo : Normand A. Léger).