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NOVEMBRE 2007 / N°05
CASE CHOICE ACTUAL-IT ACTUAL-IT 1
Bourse Virtualisation à stock p.16
Kaupthing Eclipse en lumière p.18
LuxConnect Haut Défi p.62
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LE GRAND DOSSIER BANKING SOLUTIONS: Spécial Core Banking
: les meilleures offres du mois au Luxembourg p.74
LE GRAND ENTRETIEN
STEVE ARENT Managing Director CBLux Group Services
EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50
Business Hub, Core IT CommerzBank
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Core Banking: le mythe de Sisyphe
Les dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne. Les banques sont-elles en train de faire la même chose avec leur système IT ? Tout le monde s’accorde à dire que le mouvement est en marche, que les banques sont prêtes à changer de plateforme. Pourquoi maintenant ? D’une part, après une période de disette d’investissements sur leurs plateformes IT, il est à convenir que les systèmes actuels sont plus qu’amortis et par ailleurs toujours de plus en plus gourmands en ressources. Ces systèmes bancaires construits sur mesure ou ces packages de la première heure sont désuets et rigides et les compétences associées sont de plus en plus chères et rares.
L’heure est donc au changement. Sisyphe a gravi la colline - le poids du rocher est de plus en plus oppressant. Mais tout cela va-t-il basculer où rebondir en arrière ?
Plusieurs chemins et tracés sont ouverts pour les banques d’aujourd’hui. Continuer à opérer les systèmes actuels ; upgrader les solutions vers des versions modernes ; changer de plateformes ou même de philosophie et admettre un mode de livraison on-demand.
Plusieurs banques, généralement de très grandes et souvent multi-faciales (banque universelle, banque de détail, banque privée, gestionnaire de fonds,…), ont abordé la question, mais ont choisi de postposer la décision. D’une part, les nouvelles solutions doivent prendre de la maturité et les grands groupes ne veulent pas servir de laboratoire et d’autre part ces grandes banques attendent des décisions de leur groupe, la stratégie sera ici corporate ou ne sera pas. D’autres très grands, eux ont déjà choisi des modèles et souvent, c’est vers la création d’un centre de compétences que les choix se portent. La livraison est elle souvent coordonnée par un hub.
Pour les plus petites structures, une stratégie parallèle peut être adoptée, mais ici le centre de compétences est mutualisé et c’est un tiers qui délivre la plateforme en mode ASP, SaaS, dit-on aujourd’hui.
Mais si ces deux extrêmes dans le mode de livraison existent, cette organisation spécifique passant par le CBCC (Core Banking Competence Center) n’est pas encore l’apanage. De nombreuses banques font souvent le choix d’une solution in-site, généralement un package pour bénéficier de la connaissance d’experts à prix calculé. Deux voies s’offrent à elles: l’upgrade ou la migration de solutions du même éditeur ou le remplacement pur et simple. Mais ici, on est loin, d’un rip and replace (détruit et remplace), mais plus dans des optiques shift and lift (déplace et monte). Les deux modes sont possibles, mais les préférences sont souvent à la continuité de la stratégie vers l’ouverture de la plateforme: un nouveau point de départ, un sommet atteint… jusqu’à quand. Raphaël Henry
est un magazine
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Eric BuschDirecteur de la publicationM. +352 691 43 45 [email protected]
Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]
Emilie MounierChef de projetM. +352 691 99 11 [email protected]
Aurélie RebelAssistante de [email protected]
Ont collaboré à ce numéroCorinne Loesel
Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu
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SommaireLE GRAND ENTRETIEN
CommerzBankCB Lux Group Services, le service hub de la CommerzBank s’organise sous la forme de centres de compétences dans une infras-tructure logicielle, mix de solutions dédica-cées et de plateforme centralisée. 6
CASE CHOICE
VirtualisationLa Bourse de Luxembourg construit une in-frastructure virtuelle sous VMWare ESX pour une meilleure transparence de l’activité et un environnement unfié. 14Middle Office bancaireKaupthing Bank Luxembourg s’est construit sur mesure une plateforme middle-office Java avec le framework Eclipse qu’elle vient de ver-ser à la communauté open-source. 18
LE GRAND DOSSIER
Core BankingEtude, les core banking packages sous la loupe 22Les intégrateurs Le cœur à l’ouvrage 26Les éditeurs Un vent frais sur les packages bancaires 51
PORTRAIT
Ignacio Ramos60
SIGNé
Corinne Loesel IT et PME, la valeur ajoutée du aréseau Cassis 64
LES PETITS DEJEUNERS
AMLPlus blanc que blanc 66Connectivité Le règne de l’IP 68Continuité Sauve qui veut ! 70
ACTUAL-IT
XBRL C’est parti ! 70
ACTUAL-IT
LuxConnect
InfrastructureLe Luxembourg se dote d’une infrastructure de connexion de classe mondiale avec la création de LuxConnect. L’entreprise publique met dès 2008 un cityring, des connections vers les centres d’affaires européens et bientôt un datacenter à Bettembourg à disposition des entreprises au travers des opérateurs de la place. 62
En décEmbrE… LE grand dossiEr sEra consacré aux Printing & documEnt soLutionsChaque Grand Dossier est suivi d’une conférence thématiqueConférence Print & Doc Solutions : le 13 décembre 2007 - Sofitel KirchbergClôture le 29 novembre 2007 / Rédaction: [email protected] / Régie publicitaire et infos conférence: [email protected]
LE GRAND ENTRETIEN
CB Lux Group Services
Steve Arent,Managing Director CBLux Group Services
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BUSINESS DECISION MAKERLE GRAND ENTRETIEN AVEC STEVE ARENT
e service center Luxembourg CBLux Group Services est lui-même axé sur des pôles de compétences dont un centre d’expertise assez pointu sur le package de consolidation et cœur de banque Globus de l’éditeur Temenos. Les
différentes business lines sont elles desservies par des applications best-of-breed, dont l’avantage est d’offrir le meilleur et la souplesse ; mais dont l’inconvénient de la méthode, reste les coûts. La banque allemande y répond par des synergies poussées et capitalise sur des expertises fortes en ses murs.
Trois ans à peine après l’arrivée de Steve Arent à la tête de l’informatique de la banque allemande, la CommerzBank a repensé, recréé, changé ou renouvelé toute son organisation et infrastructure informatique. La première étape a consisté à remplacer tous les systèmes de Front - un par Business Line - puis ensuite à changer le système central par Globus de Temenos.
Aujourd’hui la banque est organisée avec un hub sous la forme d’une société dans la société : CommerzBank Luxembourg Group Services. Cette structure supporte les entités locales, mais participe aussi au développement de la banque à l’échelon international.
La CommerzBank : un mix de solutions dédiées et de système central dans un hub de compétences
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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND ENTRETIEN AVEC STEVE ARENT
Monsieur Arent, qui est la CommerzBank ?
La CommerzBank (dite aussi parfois CISAL pour CommerzBank International SA Luxem-bourg) a été créée en 1969, et est organisée sur cinq lignes de métiers: le Private Banking International, la partie Trésorerie, le Corpo-rate Banking, la banque dépositaire et les métaux précieux. CBLGS, CommerzBank Luxembourg Group Services, a été créée pour le support de ces cinq métiers et couvre donc aussi l’organisation informatique de la banque.
Comment est née CBLGS ?
Par le passé, la banque a dû mettre en place une stratégie pour réduire des coûts suite à la grosse pression économique de l’époque, mais également pour réduire les risques opérationnels. En 2004-2005, nous avons créé une association de fait et de droit luxembourgeois qui avait comme mission de fusionner les départements IT, services généraux, organisation, Project management, contrôle et réconciliation des trois entités présentes au Luxembourg dont CISAL, la ComInvest et EEPK.
Qu’est-ce que cette structure vous a offert ?
Cela nous a permis de réduire l’effectif et les coûts dans une grandeur d’ordre de 25 % - ce qui est très important. Nous avons aussi opté pour une structure, la CommerzBank Luxembourg Group Services, en tant que société interne au groupe avec comme principal avantage d’avoir une neutralité au niveau de la TVA en ce qui concerne la refacturation de personnel. Nous aussi organisé comme une non-profit organisation, ce qui veut dire que l’on facture juste les coûts (pure cost charging) et sans faire de profit.
Est-ce une façon plus efficace pour une meilleure transparence ?
C’est effectivement un modèle de ventilation des coûts très transparent, à tous les niveaux et pour toutes les business lines. En 2006, nous avons lancé un projet, WESC (Western European Service Center), qui est la continuité de l’idée que nous avions eu ici en local pour une extension en Europe.
WESC va-t-il centraliser l’IT des filiales à Luxembourg ?
Dans une première phase, nous nous sommes focalisés sur les succursales en Belgique et en Hollande, avec comme idée de
permettre aux gens du business de se concentrer sur le métier de base et de notre côté de consolider toutes les fonctions de support à Luxembourg (IT, HR, services généraux et compta, etc.) et le back-office à Bruxelles pour des questions de knowledge. Cela nous a
permis de consolider les systèmes, de réduire les effectifs et ainsi d’avoir un gain substantiel au niveau des coûts.
Le projet a été finalisé fin 2006 avec succès. Début 2007, nous avons entamé une deuxième phase qui vise en l’intégration du site de Paris, avec une deadline en Mars 2008. Je suis très optimiste sur le succès de cette initiative et de ce calendrier. Nous avons une option pour une phase trois. Nous
sommes actuellement en phase d’analyse qui permettrait d’étendre les services à d’autres entités du groupe…
Comment est organisé CBLux Group Services ?
Au niveau du Head Count, nous sommes actuellement à 125 collaborateurs en interne dont 85 au Luxembourg et une quarantaine oeuvrant dans les succursales. La partie IT compte sur un effectif d’environ 50 personnes, le reste des forces étant réparti dans le back-office, services généraux etc. Nous avons aussi le support d’une trentaine de personnes externes en permanence pour la partie
En 2006, nous avons lancé un projet, WESC
(Western European Service Center),
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IT back-office et services généraux, etc. Aujourd’hui donc, cette structure délivre les services à huit entités du groupe, dont quatre au Luxembourg et quatre à l’étranger.
Vous avez eu besoin d’un soutien fort de la part des métiers pour construire cette organisation ?
Bien évidemment le support était là, mais c’était un support très orienté synergies. Nous avons capitalisé sur nos expériences d’intégration des autres sites que l’on avait ici à Luxembourg. Le principal atout, c’est la réduction du personnel, surtout au niveau IT, services généraux et Back-Office. Nous avons aussi pris l’option de ne pas travailler avec beaucoup d’externes sur ce projet, mais préféré une approche ‘Keep It Simple’, afin de garder au plus simple possible et de faire avec les personnes existantes en interne.
Quels sont les enjeux IT importants en 2008 pour les banques ?
Il s’agira forcément de la maîtrise si pas la réduction des coûts. Je pense que cela touche toujours un grand nombre de banques. D’autre part, nous nous devons d’avoir des meilleurs time-to-market ou comment finir à temps et en budget les projets, que ce soit d’ordre légal ou business, et d’avoir les équipes pour le faire. Au final, il s’agira de devenir un business enabler pour nos entités.
C’est aussi le cas à Luxembourg ?
Oui, nous devons couvrir les mêmes points en général. ‘On Top’ de cela, nous avons le phénomène que beaucoup de banques ont des systèmes vieux de plus de 20 ans et qu’il faut donc penser à la mise en place rapidement de nouveaux systèmes centraux - c’est certainement un grand défi pour ces banques-là. Un autre challenge est certainement celui du positionnement de l’IT vis-à-vis du groupe: décentralisé versus centralisé. Je suis plutôt partisan d’un bon mélange des deux pour utiliser au mieux les atouts, d’avoir la flexibilité et d’utiliser au mieux les compétences que l’on a sur Luxembourg. Un dernier point est d’implémenter et de réussir dans les délais les projets actuellement en cours ou prévus pour début 2008: les IFRS, SEPA, MiFID et autres.
Pour la CommerzBank ?
Nous voulons continuer nos activités de centralisation de services au Luxembourg. Nous avons aussi un autre projet important qui s’appelle Central Loan Booking qui vise en la centralisation de tout ce qui est enregistrements de crédits au Luxembourg - et qui est très intéressant pour le site de Luxembourg évidemment.
Cette organisation pourrait-elle s’ouvrir aux autres banques ?
Non, du tout. L’idée, c’est bien d’avoir les entités et les succursales à l’étranger qui puissent se concentrer sur leur business et nous, nous organiser comme un Hub Office où les crédits seraient bookés ici.
Quels sont vos autres défis ?
Un autre enjeu est certainement celui de la réduction de la com-plexité IT. Par exemple, aujourd’hui, on a une solution Internet, Intranet et Electronic Banking par site au niveau du Cor-porate Banking. L’idée est donc d’harmoniser et de standardiser tout cela. Autre chose d’im-portant pour nous, c’est
de garantir un Time-to-market acceptable pour nos lignes métiers. Je pense de façon primordiale à nos projets de croissance notamment au niveau du Private Banking avec l’extension prévue en Belgique.
Cela passera par quelles étapes ?
Il nous faut investir dans notre capital premier que sont les ressources humaines par des formations, trainings, coachings, etc, pour obtenir des équipes encore plus polyvalentes, dynamiques et qualifiées. D’ailleurs la CommerzBank est toujours à la recherche de ressources hautement qualifiées comme des analystes business ou des analystes développeurs Windows.
Un deuxième point de notre stratégie, c’est la réduction de la complexité en centralisant et en simplifiant nos processus. Nous voulons aussi créer des centres de compétences au sein du groupe. Ainsi, dans le groupe CommerzBank, plusieurs entités travaillent avec le logiciel Globus et nous avons toujours en tête la possibilité de mettre en place un centre de compétences autour de Globus et de Triple A qui est notre système Private Banking, ici au Luxembourg. Un autre exemple pourrait être la mise en place d’un centre de compétence pour tout ce qui est de la sécurité IT en notre maison-mère à Frankfort.
Qu’avez-vous déjà mis en place pour cela ?
Nous disposons d’un Project Portfolio Management rigoureux, pour bien définir les besoins des entités et se mettre en accord avec les priorités, au travers d’une méthode interne à la CommerzBank. L’enjeu est de garder une certaine flexibilité pour tous les projets ‘opportunity driven’.
Nous avons toujours en tête la possibilité de mettre en place un
centre de compétences autour de Globus et de Triple A
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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND ENTRETIEN AVEC STEVE ARENT
Nous avons aussi déjà construit notre vision d’interpréter l’IT comme un business enabler c’est-à-dire de regrouper les compétences IT mais aussi en y incluant la couche des compétences métiers. Cette double compétence, nous l’avons. Il nous faudra y capitaliser encore plus dans un futur proche. Ensuite nous devrons certainement profiter des possibilités qu’offre le groupe au niveau du Captive Near-Shoring. La définition que nous y mettons, c’est de pouvoir composer avec un Near-Shoring classique tout en gardant la main sur cet outsourcing. Un exemple: nous pourrions utiliser des ressources pour le développement ou la gestion de nos Blackberries à Prague, au travers d’une de nos succursales qui possèdent déjà des ressources IT.
Le dernier point, c’est la transparence complète sur l’utilisation des ressources et des coûts, avec une ventilation de ces coûts (Activity Based Costing). C’est quelque chose que nous avons déjà mais sur laquelle nous souhaitons encore avoir une plus grande transparence. J’ajouterais encore l’utilisation rigoureuse d’outils de type IT Service Management pour le Change Management, le tracking des Service Level Agreements que la Commerzbank a aussi mis en place, l’Issue Management et le Monitoring des processus de manière end-to-end.
Quelles sont vos priorités ?
C’est très simple: tout en même temps. On n’a pas le choix. Ce qui montre aussi que le time-to-market est de plus en plus petit. CommerzBank Luxembourg Group Services fait tout de manière parallèle pour le moment. Nous souhaitons d’une part terminer la centralisation en Western European Service Center, finir nos projets légaux (IFRS, SEPA,…), et définir à temps l’infrastructure applicative nécessaire aux business lines pour supporter les métiers notamment dans le domaine du Private Banking et du Corporate Banking et que l’on a l’intention d’étendre.Nous visons aussi la refonte du Data Warehouse qui offre un système central pour l’allocation des coûts et profits qui commencent à devenir de plus en plus complexes à gérer.
Quelle est la place de l’IT dans la CommerzBank ?
CBLGS est véritablement un business enabler aux entités rattachées et aux Business Lines. Notre implémentation nous pousse à adopter une notion de business management (simple point of contact) qui coordonne tous les projets, besoins, problèmes des business lines ; elle coordonne avec tous les services IT ou change management. Nous avons aussi la grande chance d’avoir des spécialistes métiers aussi dans le change management, c’est un grand atout.
Quelles sont vos applications primordiales ?
La CommerzBank a adopté des solutions «Best of Breed» pour la refonte complète de l’architecture informatique qui a été réalisée en trois temps depuis 2001. On a opté pour prendre un système front par business line et un système consolidateur (core) qui est Globus de Temenos. Ainsi au niveau du Private Banking, on utilise Triple A ; pour le Corporate Banking, c’est Loan IQ ; pour la trésorerie, nous utilisons Summit ; au niveau des Métaux précieux, Murex ; pour la Banque dépositaire, il s’agit de solutions internes ; et pour la réconciliation et le contrôle: il s’agit de Smart Stream.
L’intention et le challenge, c’est de faire des interfaces bidimension-nelles real-time. Ce sont des choses qui ont été faites en interne où nous avons intégré ces systèmes de manière intelligente et flexible.
Ce sont des projets de grande ampleur ?
Il s’agit effectivement de gros projets car une refonte de systèmes informatiques est très complexe et n’est jamais facile. Néanmoins, nous avons su profiter de l’expérience du groupe puisque entre autres sur Summit et Murex il y a une très grande expertise dans le groupe - ce qui a permis une implémentation beaucoup plus facile. Cette implémentation a été réussie dans les temps et dans le budget, et elle fonctionne relativement bien.
Vous disposez aussi de solutions transverses ?
Nous avons en effet procédé à un allègement de l’informatique et une seule solution a été choisie pour tout le reporting légal, Data Foundation et pour ce qui est IFRS, nous avons opté pour le package Flex Finance de chez Fernbach. Notre Datawarehouse qui consolide et qui regroupe toute la partie coûts et revenus est un produit sur une base de données relationnelles qui a été fait en interne et qui va être réingeeneré l’année prochaine, depuis la nouvelle dimension de notre structure avec le nombre d’entités croissant, cela devient compliqué. Nous disposons aussi de datamarts par business line et par centres de coûts et de profits.
Et au niveau de l’infrastructure ?
Le système central Globus tourne sur Solaris et Murex tourne également sur Unix, mais en majorité, nous utilisons Windows. Sur les huit entités, il y a environ 600 utilisateurs dont environ 380 au Luxembourg (pour les quatre entités).
Pouvez-vous revenir sur le choix de Globus ?
Le choix s’est fait en 2001 après avoir fait une analyse de l’existant sur le marché. C’est le système qui convenait le mieux à nos besoins et qui avait une ouverture assez grande vers d’autres systèmes. C’étaient les principaux critères qui ont guidé notre choix. Nous n’avons donc pas opté pour le système de la CommerzBank qui est beaucoup plus axé sur la partie Corporate Banking. C’est pour cette raison que la partie Back-Office a été centralisée à Bruxelles pour avoir ces compétences que nous n’avons pas ici localement. Summit et Murex se sont aussi imposés car d’une part, ils sont leaders sur leur marché et d’autre part, ces solutions sont aussi utilisées par le groupe.
Votre architecture repose sur un modèle SOA ?
SOA, c’est très à la mode. Mais si vous optez pour des solutions best-of-breed et des packages standardisés, SOA vient en back-ground. On a utilisé une SOA notamment pour la refonte des applications Intranet et Internet Banking pour la partie Corporate Banking, dans le but de réutiliser les petits modules qui ont déjà été créés et dans une optique end-to-end. Au-dessus, nous avons la partie HP Openview pour la supervision des processus end-to-end.
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BUSINESS DECISION MAKER
commErzbank LuxEmbourg grouP sErvicEs
Steve Arent est Luxembourgeois. Après des études en informatique à Nancy 2, Steve Arent commence sa carrière au Crédit Suisse où il a occupé plusieurs postes de management, dont le Head of IT du Crédit Suisse Luxembourg puis à la tête de l’IT Western Europe du Crédit Suisse First Boston. Ensuite, il est devenu Head of IT international au quartier général de Crédit Suisse Private Banking à Zurich. De retour à Luxembourg en 1998, il rejoint la CommerzBank en tant que Head of IT, Organisation et Services Généraux. Aujourd’hui, Steve Arent occupe le siège de Managing Director de la CBLux Group Services, la société interne au groupe bancaire pour les services de support dont l’informatique et rapporte directement au COO Western Europe de la CommerzBank.
LE GRAND ENTRETIEN AVEC STEVE ARENT
Néanmoins, il s’avère très compliqué d’utiliser une méthodologie SOA dans un monde Best of Breed, car il s’agit de systèmes prédéfinis.
Pourquoi ce paysage de solutions spécifiques sur un noyau central ?
Parce que nous avons besoin d’équiper nos départements avec ce qui se fait de mieux. Ils ont ainsi à chaque fois le leader du marché en tant que front-end, tout en nous laissant une certaine flexibilité d’intégrer soit d’autres business lines, ou de changer l’un ou l’autre système sans avoir à réimpacter tout le reste. L’inconvénient d’une méthode best-of-breed, reste les coûts. Il faut donc avoir une certaine masse critique pour pouvoir le faire - c’est indispensable. Si vous avez juste par exemple une petite trésorerie, il vaut mieux réfléchir deux fois avant d’implémenter une solution best-of-breed.
La rationalisation passera alors par les centres de compétences ?
Tout à fait. Avec le centre de compétences de Globus, on délivre même des services de production à notre entité CommerzBank Suisse, justement parce que nous avons l’operating 24 heures sur 24 et les compétences sur place. Ici aussi, nous avons l’intention d’étendre les synergies à ce niveau-là.
Que pensez-vous de délivrer des modèles en tant que services ?
C’est quelque chose de très bien pour les toutes petites entités qui n’ont pas la masse critique. Mais en tant que CommerzBank, je ne peux imaginer faire recours à des services SaaS parce que nous nous devons de garder notre autonomie. Nous le faisons nous-mêmes en ce sens-là, mais uniquement au niveau interne...
En Allemagne, la CommerzBank vient de signer un grand contrat d’outsourcing avec HP ?
Oui, la Commerzbank a pris la décision d’outsourcer toute la partie infrastructure liée au desktop, serveurs de fichiers, Exchange, Active Directory, etc… à HP. C’est quelque chose qui était auparavant chez T-System. C’est déjà un projet qui est en cours, mais que maintenant HP a repris. La partie luxembourgeoise n’est pas concernée pour l’instant. Mais nous pensons aussi à des Managed Services, mais
nous ne voulons pas pénaliser les utilisateurs. C’est une piste comme une autre - mais l’intention est de faire dans le cadre du hub pour la région Western Europe une partie de ces services à partir de Luxembourg pour le groupe en collaboration avec les fournisseurs. L’idée est de d’abord commencer en Allemagne, car même si c’est très grand, il ne s’agit
que d’une seule entité et une seule infrastructure. À l’étranger, il y a une multitude d’applications ou interfaces locales, pour le clearing, vers les banques centrales,… Ensuite, nous devons être très réactifs pour nos clients à l’étranger et nous, être plus souples pour répondre rapidement à nos clients.
Pourriez-vous bénéficier de meilleures conditions d’achat ?
Au niveau de la gestion des coûts, on profite déjà des prix de groupe. Mais il arrive aussi souvent que les prix que nous obtenons au Luxembourg sont plus compétitifs que ceux que le service achats de la maison-mère à Frankfort peut obtenir. C’est peut-être dû à une meilleure flexibilité des fournisseurs ici à Luxembourg.
Je ne vais pas vous imposer de commenter des rumeurs de rachats… ?
Vous l’avez dit: il s’agit de rumeurs - et nous sommes parfois même les derniers à être informés. Mais cela veut dire que l’on vit dans un monde en changement. Il faut être prêt à ces changements et avec les packages que nous avons mis en place, on peut être rassurés et être prêts à relever de nouveaux défis…
Nous avons besoin d’équiper nos départements avec ce qui se fait de mieux
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CASE CHOICE
i traditionnellement, les activités boursières sont surtout visibles au travers des opportunités de tra-
ding pour les institutionnels et les parti-culiers, la bourse grand-ducale est, elle, bien connue pour son activité de cota-tion, notamment d’obligations, de fonds d’investissement, de warrants et certifi-cats représentatifs d’actions étrangères ou Global Depositary Receipts. Actuel-lement, plus de 42000 valeurs mobiliè-res sont cotées à Luxembourg. «Notre métier principal consiste à suivre les processus d’admission des obligations, fonds d’investissement et, plus généra-lement des titres qui veulent être listés sur une plateforme reconnue en Europe et dans le monde, dit Bernard Simon, Responsable informatique de la Bourse de Luxembourg. Nous édictons aussi les règles du marché, notamment pour en assurer la transparence et veillons à prendre toutes les dispositions qui conviennent aux professionnels pour créer un climat de confiance.»
architEcturE soa
La Bourse de Luxembourg diffuse quantité d’informations financières sur les instruments listés sur ses marchés (cours et opérations sur titres, comme les dividendes, les variations des taux d’intérêt flottant, les changements de raisons sociales... Un outil sophistiqué est par ailleurs CCLux, une filiale à 100% de la Bourse de Luxembourg, qui est un véritable hub de communication d’informations de l’industrie des fonds domiciliés au Luxembourg. CCLux collecte et diffuse les informations signalétiques, périodiques (valeurs nettes d’inventaire, dividendes, informations requises par les dispositions de la directive sur l’épargne…) et documentaires, et propose les outils de reportings réglementaires propres à l’industrie des fonds.
Prix, volumes, rapports annuels, prospec-tus, nouvelles… sont consolidés dans l’or-ganisation. La Bourse est donc un métier de gestion de flux et de gestion documentaire par excellence, avec pour mission: la transpa-rence. Dans le cadre de son IT, la Bourse de Luxembourg a mis en place une architecture SOA qui collecte les informations dans dif-férents format et les diffuse par de multiples canaux.
La Bourse reçoit quelque 12.000 dossiers d’admission nouveaux par an, traite 5.000 prospectus par mois, et quelque 30.000 valeurs nettes d’inventaire par jour.
En tout, l’espace de stockage atteint 12 teras de données en production ; 20 avec les environnements répliqués et de test. L’IT de la Bourse de Luxembourg comporte 92 personnes prestataires compris.
high-Ends vErs midrangEs virtuaLisés
L’architecture technique de la Bourse a toujours été basée sur un ensemble de plateformes orientées Unix, regroupant des serveurs high-ends Unix complétées par des serveurs x86. Pendant l’année 2005 la Bourse de Luxembourg décide de revoir complètement l’architecture technique. Au lieu de continuer avec des solutions de type high-ends, le choix est fait de faire tourner les applications critiques sur du VMware ESX.
Ceci était envisageable vu que les packages softwares utilisés par la Bourse de Luxembourg sur les OS Unix pouvaient aussi tourner sur Linux, Solaris ou Microsoft Windows. «Nous avons aussi envisagé une architecture SOA qui permettait de créer des modules qui pouvaient communiquer entre eux sur différents types de machines et OS. Lors de ce changement d’architecture, la Bourse de Luxembourg a choisi des serveurs sur base d’AMD Opteron. Une nouvelle situation était alors à maîtriser: bien gérer une multitude de serveurs virtuels.»
La Bourse de Luxembourg a mis en place un vaste projet de virtualisation de ses architectures, - la clef de voute de cette architecture est la mise en place de la couche virtualisation des OS grâce à la mise en place de VMware ESX. Cette mise en place a permis d’obtenir des gains importants en performance, en flexibilité et surtout en coûts. VMWare y a fait une entrée remarquée et demain la virtualisation des stations de travail sera le nouveau challenge…
La Bourse de Luxembourg: la transparence passe par la virtualisation
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Marcel Hoffmann, Conseiller du Département Informatique de la Bourse de Luxembourg
Bernard Simon, Responsable informatique
de la Bourse de Luxembourg
TECHNICAL EXPERT
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CASE CHOICE
280 machinEs virtuELLEs
Or depuis 1999 déjà, la Bourse de Luxembourg testait les premières versions de VMware Workstation et GSX, puis cliente VMWare ESX pour des applications non business-critical comme le DNS ou le mail. Cette bonne expérience sur la technologie a donc permis de franchir le cap, fin 2005, sur toute l’architecture globale, au moment du renouvellement, permettant de retrouver à la fois la simplicité, la flexibilité et les performances accrues.
Pour les utilisateurs, cette migration dans un environnement virtualisé a été transparente. La performance s’en est trouvée largement améliorée à leur grande satisfaction. Pour le service informatique, la virtualisation a permis des gains de coûts directs de 30 à 50% sur le hardware et une managabilité simplifiée. Aujourd’hui, 42 processeurs physiques sont sous contrôle de VMWare ESX sur une dizaines de serveurs Sun V40z sous AMD Opteron. Ces dizaines de serveurs font tourner 280 machines virtuelles.
«Le plus grand challenge a été le changement de mentalité qu’impose la virtualisation. Aujourd’hui, l’installation d’une machine se fait sur une planche à dessins. Mais la gestion de notre infrastructure a été tellement simplifiée qu’aujourd’hui beaucoup de nouvelles possibilités s’offrent à nous.» Loin d’être un changement innocent, la virtualisation exige la maîtrise et la confiance, mais aussi une gestion indispensable (release management, configuration management). Mais des opportunités nouvelles simples peuvent être rapidement mises en place. Au final, la virtualisation de l’infrastructure rend plus agile… Aucun doute.
ExEmPLEs dE bénéficEs annExEs:
Pour installer un patch sur une machine, l’IT procède au snap-shot (la copie instantanée) de la machine virtuelle, ce qui permet, si le patch pose problème, de revenir en arrière sans réinstallation de l’OS ou des applications. Pour ouvrir une machine vers un réseau supplémentaire, une carte Ethernet virtuelle est créée dans le serveur virtuel sans se préoccuper du hardware physique. Glisser un serveur qui était en test vers la production ou vice-versa. La virtualisation risque de faire «exploser» le nombre de serveurs virtuels, mais crée une standardisation puisqu’une machine de base est dessinée dans un template réutilisable partout. Enfin, et bien évidemment, la virtualisation rend agnostique, permettant à la Bourse de tourner diverses instances de Linux, Solaris et Windows.
Avec un pool de machines uniformes, la Bourse de Luxembourg a simplifié aussi la formule des coûts. La virtualisation a également eu des effets secondaires, comme une salle de machines quasi vide, des coûts d’énergie et de refroidissement épargnés, moins de ports Ethernet et FC dans le réseau, explique Marcel Hoffmann, Conseiller du Département Informatique. Par contre, même si la situation s’améliore au fil du temps, il reste encore le problème des éditeurs de software qui acceptent mal un modèle de licensing à CPU virtuels. Cette notion de virtualisation est en train de s’imposer et les éditeurs commencent à vivre avec cette nouvelle situation. Depuis peu, Marcel Hoffmann représente la Bourse de Luxembourg auprès du VMware Customer Advisory Council EMEA, un organe de dialogue entre clients VMware et des Projects Managers et CEO Diane Greene de VMware.
mon Pc virtuaLisé
Après un Proof of Concept de pouvoir utiliser les applications clientes de la Bourse de Luxembourg sur des environ-nements thin-client et terminal serveur, une soixantaine de clients légers de type Sunray II sont en installation à la Bourse de Luxembourg en remplaçant des PC standards. Le but recherché par la Bour-se de Luxembourg est de pouvoir installer une couche de virtualisation sur tous ses environnements pour pouvoir utiliser des systèmes virtualisés aussi bien en mode serveur que sur un thin client ou même sur un PC standard. «Allez vers des Thin Client ne réduira pas directement les coûts mais permettra une évolutivité du parc plus grande, de la sécurité optimi-sée et une solution de désastre plus faci-lement à gérer», dit Bernard Simon.
À La boursE dE bELgradE
La Bourse de Luxembourg a apporté une aide au développement IT de la Bourse de Belgrade, alors que cette dernière était dans une phase de refonte de son IT. Avec l’expérience accumulée à Luxembourg, il est apparu qu’à Belgrade l’infrastructure était propre à répondre aux nouveaux besoins si une couche de virtualisation était apportée. Sans nouveau site de production et à budget plat, la Bourse de Belgrade s’est dotée d’une infrastructure moderne, puissante et flexible. En même temps grace à la virtualisation des environnements, des serveurs virtuels de développement étaient plus faciles à envisager pour la Bourse de Belgrade. Sur ce projet, un stockage virtualisé a aussi été mis en place et donne des pistes aussi pour le développement de cet axe à la Bourse de Luxembourg.
DEvELOPER / CONSULTANT
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ACTUAL-IT
PLEins fEux sur L’EcLiPsE
Avec une véritable culture d’entreprise, le management de la salle, sur avis de l’équipe du projet, fait le constat qu’un outil packagé du marché rendrait la banque dépendante d’un fournisseur et demanderait autant d’efforts à implémenter qu’une solution taillée sur mesure. La solution de développement en interne est donc choisie. Celle-ci doit aider la salle de marchés dans le flux des informations, atténuer l’encodage manuel et offrir une vue centralisée des opérations.
Après avoir bien évalué les possibilités et dressé les pré-requis, Kaupthing Bank part pour la réalisation d’un prototype Java basé sur le framework Eclipse RCP (Rich Client Platform) et le serveur d’applications JBoss. «Utiliser des outils libres coulait de source
pour garantir la pérennité et la qualité du projet», explique Frédéric Conrotte, Software Architect de Kaupthing Bank Luxembourg. Naît alors Victoria, une plateforme dédiée au Forex dans un premier temps puis étendue à toute la trésorerie.
utiLE Et agiLE
Pour monter son projet, Kaupthing adopte une méthode de gestion de projet Agile, une méthode de développement permettant de concevoir des logiciels en impliquant au maximum les utilisateurs et offrant tout un cycle itératif de l’analyse et au déploiement en production.
Pendant une année, deux développeurs et un analyste s’attaquent à la création de la plate-forme. Grâce aux outils et à la méthode Agile, les releases s’enchaînent et l’adoption par les
utilisateurs se fait progressivement. L’objectif est d’aller plus loin encore vers le Real Time et d’offrir à la banque une plateforme STP.
Avec la collaboration de WeigleWilzek GmbH, le prototype de novembre 2006 est industrialisé pour en faire un véritable produit avec des fonctionnalités de base: workflow (front-middle-back office), gestion des contreparties, position keeping, trader books, compensations. Se pose alors une question: comment garantir le développement futur de cette solution ? La verser dans la communauté Open-Source est alors la piste suivie. Une proposition est faite à Eclipse. Chez Kaupthing Bank Luxembourg, une quinzaine d’utilisateurs, à terme une trentaine, apprécient particulièrement la plateforme. Qu’elle soit adoptée par d’autres institutions ne fera qu’augmenter la richesse d’un outil, taillé pour gagner !
Kaupthing Bank Luxembourg, filiale du premier groupe bancaire islandais, propose des services financiers sophistiqués de banque privée à destination de clients fortunés, d’entreprises et d’institutions bancaires. Dans le cadre de ses activités, la banque a été amenée à améliorer sa plateforme middle-office pour la salle de marchés. Deux voies sont alors étudiées: l’acquisition d’une solution packagée ou le développement en interne.
Kaupthing Luxembourg ouvre une partie de sa plateforme Middle Office Salle des Marchés à la communauté Eclipse
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKINGBUSINESS DECISION MAKER
Vincent Köller, Partner chez KPMG Luxembourg.
enquête du cabinet est une mine d’informations incon-testable pour l’industrie financière locale, couvrant tant les domaines des core banking engines, des solutions de
front-office, des outils de réconciliation ou de reporting ou des modules custody,... Désormais, l’étude s’est également ouverte aux systèmes dédiés aux assurances.
Flashback. Fin des eighties, le Grand-Duché de Luxembourg connaît un engouement certain des institutions bancaires européennes pour l’installation de filiales et branches locales. À l’époque, le cabinet d’audit, de fiscalité et de conseils KPMG est sollicité pour aider ces banquiers à adopter un système informatique pour ces structures en création. Le cabinet décide alors de mettre à disposition de tous une information concrète, utile et pragmatique et consolide le tout dans une première publication. Au fil du temps, le document est devenu de plus en plus élaboré ; accueillant des répondants par des canaux de communication modernes, etc. Aujourd’hui, la Survey fait part des grandes tendances et offre une lecture sur les taux de satisfaction et sur la perception des banquiers sur leurs systèmes.
Publiée pour la première fois en 1991, l’étude KPMG Systems Survey, est devenue un véritable ouvrage de référence pour le microcosme des solutions informatiques bancaires à Luxembourg.
KPMG Survey: core and many more…
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Alain Picquet, Partner chez KPMG Luxembourg.
Dans l’étude 2007 qui est parue à l’été, KPMG dégage des tendances générales comme la nécessité pour les responsables informatiques des banques de disposer d’un plan stratégique IT, ou constate la problématique des ressources humaines (97% des interrogés n’envisagent pas un staff IT moins important pour les prochaines années - au contraire pour 45%). Les coûts seront toujours mieux maîtrisés par des techniques élaborées d’Activity Based Costing, des calculs de ROI plus précis, ou parfois à des recours à l’outsourcing (seulement moins d’un répondant sur trois l’envisage), mais en tout cas par des SLA’s plus nets.
corE: LE marché En ébuLLition
«Après une première tendance au remplacement des systèmes propriétaires dans les années ’90 par des systèmes intégrés, puis un ‘immobilisme’ dans les années 2000 à 2005, nous constatons clairement un repositionnement important des banques sur leur core banking system, dit Alain Picquet, Partner chez KPMG Luxembourg.» «Le marché est en pleine ébullition, dit Vincent Köller, Partner. Et la tendance vers le package est nette.» En effet dernièrement - et de notoriété publique - de nombreuses banques ont investigué, choisi ou parfois même éprouvé ou carrément implémenté des nouveaux packages. «Les banques qui n’ont pas la taille critique ne veulent pas s’engager sur des développements insensés et cherchent des solutions ‘of the shelf’».
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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
corE: sur L’étagèrE
Plusieurs techniques sont alors possibles, dont l’orientation vers des solutions spéci-fiques (comme NCS l’outil custody de Tata Consulting Services sélectionné par RBC Dexia), ou le hub de compétence (com-me BNP Paribas sur Olympic), la livraison SaaS (la Dresdner ou NEPB avec le duo Callataÿ&Wouters-Clearstream), mais glo-balement c’est encore l’implémentation lo-calisée qui est le choix de prédilection (LRI et BDL sur Avaloq, SNCI sur SAB, UBS sur OBS, EWUB ou Cisal sur Temenos,…).
Eri sans surPrisE
Du côté des systèmes intégrés pour les ban-ques, ERI Bancaire reste «sans surprise», dit KPMG, le market leader avec 33% de parts de marché avec Olympic. Les autres acteurs majeurs se retrouvent avec 5 à 15 installations et sont Misys avec Midas, Real Solutions avec IBSY, Sungard avec APSYS, Temenos avec T24, FinObj avec IBIS, FiTech avec IBBA, Die Software avec OBS, SAP et C&W avec Thaler. Mais, on aura aussi en-tendu parler de BSB avec sa Bank Suite, de Datagest, de SAB, de Trema ou d’Avaloq. Ce dernier entrant a fait une apparition re-marquée et est une sorte de hype dans le milieu, et ses succès locaux comme LRI et Banque de Luxembourg ne sont pas passés inaperçus.
tooLs box
«Fonctionnellement, les différentes solu-tions sont assez comparables, dit KPMG. La différence se fait plus actuellement au niveau des services et du support.» Tech-niquement, certaines solutions sont aussi plus avancées, servant plus de plateformes où l’on peut greffer des modules standards, spécifiques ou personnalisés à souhait dans des constructions à la sauce SOA. «Avaloq avec sa vingtaine de références en Suisse ou Temenos avec ses 600 clients, sont en effet plus des boîtes à outils.»
kPmg
KPMG, cabinet de 800 personnes actif pour plus de moitié dans l’audit et pour tiers dans le fiscal est aussi très actif dans le consulting avec une force d’une centaine de consultants dont une trentaine de spécialistes en technologie. Avec une croissance de 33% y-o-y (126% sur les 3 dernières années) et bientôt un nouveau complexe à Strassen, KPMG revendique un positionnement unique entre busi-ness et IT. Le cabinet est reconnu pour ses IT Roadmaps et ses missions d’assistance en choix de solutions informatiques métier et au reingeneering de systèmes.
Dernièrement, KPMG a assisté à la sélection de LRI sur base d’une veille technologique pour un remplacement d’un système central vieux de plus de 20 ans et qui a conduit vers Avaloq ou à la préférence de SAB-Samic, un système français pointu dans le monde du crédit, par la SNCI (10 users) avec un impératif de conformité IFRS comme déclencheur. Le cabinet voit aussi de près la croissance des projets comme à la CommerzBank (Temenos), chez UBS (qui a quitté IBSY pour l’allemand OBS) ou le très puissant Bank Analyser de SAP (grandes institutions).
L’étude couvre aussi d’autres aspects, comme l’administration de fonds, l’assurance, le custody, etc.
Infos sur: kpmg.lu
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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
rrivé en 1989 à Luxembourg, l’intégrateur Accenture ne s’est focusé que quasiment sur le seul métier de la banque en Pétrusse. Alors que les logiciels métiers n’étaient pas exécutés en Grand-Duché, le cabinet a
participé à la ‘localisation’ de plusieurs solutions. Cette localisation, qu’elle eu été la ‘luxembourgisation’, la ‘francisation’, la ‘germanisation’,… a consisté en l’adaptation aux cadres légaux, réglementaires, comptables, organisationnels,… locaux d’une solution éditée ailleurs dans le monde. C’est ce type de travail de fond, réalisé par les éditeurs eux-mêmes, avec les intégrateurs parfois, qui a fait aussi le succès et une adoption massive des solutions packagées dans le domaine des applications intégrées. «On peut dire que d’une certaine manière on a participé au lancement d’Olympic, d’IBIS ou de Midas», dit Jean Faltz, Associé d’Accenture Luxembourg.
Puis, après le raz-de-marée des systèmes intégrés de première génération visant au remplacement des systèmes in-house, la bulle des core-banking est entrée dans une décennie de confirmation, stable et avec peu de nouveaux projets. Accenture Luxembourg, toujours bien présent dans l’opérationnel et la progression tempérée des packages a aussi participé à l’expansion internationale des outils notamment vers la Suisse. À l’époque, entre 1995 et 2005, les projets étaient plus orientés sur l’optimisation des choix portés, sur le passage à l’an 2000, l’arrivée de l’Euro, la réglementation Bâle II, les IFRS,…
PackagEs Et sPécifiquEs
Puis, après une période de disette en raison d’un contexte économique peu favorable, un renouveau semble s’être installé. «Les institutions bancaires se réorganisent et à l’intérieur des groupes des confirmations, consolidations ou choix se portent dans les salles de marchés, ou dans des segments particuliers.» Constatation générale: le développement pur est mort, vive la solution packagée et la customisation on top. C’est le cas pour les solutions du type Kondor (Reuters), Fermat, TripleA, Murex,…
«Depuis un an, nous travaillons sur Avaloq et avons vu la confirmation des plans d’implé-mentation de la Banque de Luxembourg ou de la Landesbank Rheinland-Pfalz Interna-tional (LRI). En Suisse, nous travaillons avec l’éditeur sur la localisation luxembourgeoise.» Cette boîte à outil logicielle risque bien d’être un plan à suivre, avec la flexibilité et le niveau fonctionnel de l’outil avancés, mais malheureu-sement encore indisponible out-of-the-box. La collaboration des system integrators, des ser-vices providers et de l’éditeur devra peser sur l’avenir luxembourgeois du package suisse.
Accenture est de ceux qui ont aidé significativement certains éditeurs de packages bancaires à se lancer sur la place grand-ducale. Aujourd’hui, l’intégrateur est bien disposé à favoriser aussi bien les jeunes pousses que les confirmés et historiques pure-players…
Le Luxembourgisateur de packages
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Jean-Luc Brach, Associé d’Accenture Luxembourg
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Eri En quELquEs mois
Fort de 120 personnes (deux tiers fonctionnels, un tiers technique), Accenture dispose d’une expertise pointue sur les systèmes d’Eri (Olympic), Misys (Midas), Temenos (Globus), Avaloq et même une première sur le SAP Bank Analyser. Et cela, pour des structures de toute taille, de 15 à 2000 personnes («le landscape pour ce plus grand projet Eri, n’est évidemment pas le même»). Le cabinet dispose évidemment d’un fort know-how sur Olympic, avec 15 des 35 références luxembourgeoises de l’éditeur. «L’outil est fonctionnellement super adapté et il est désormais possible de réussir des implémentations en quelques mois, rendant accessible aussi Eri pour les banques de petite et moyenne taille.»
où Est LE businEss-casE ?
Mais dans le contexte actuel, il est avéré qu’un projet de progiciel bancaire sera plus complexe et plus cher que ce qui a pu se faire par le passé. Techniquement plus avancés, fonctionnellement plus larges et plus business critical que jamais, les projets bancaires sont bien dans l’air du temps. Avaloq en tête. «Certes cela amène des coûts et de la complexité parfois, d’où l’importance pour les packages flexibles nouveaux de travailler sur une option moins chère qui passera forcément par une préconfiguration
luxembourgeoise, dit Jean Faltz.» Certaines grandes banques ont ainsi mis au placard des projets d’envergure, attendant d’une part une politique groupe commune, une responsiveness plus grande du fournisseur et des risques mieux maîtrisés. «Nous avons fait le constat et nous travaillons sur cela. Il faut investir en formation des équipes. Aujourd’hui par exemple, nous disposons d’un team de 20 à 30 personnes sur Avaloq avec nos collègues suisses.» Prêt pour les prochaines étapes sur l’éditeur suisse: méthodologie, préconfiguré et nouvelle version (la 2.7) en 2009…
Accenture le constate: pour les banquiers aujourd’hui, il n’y a pas de stress à changer de package dans l’urgence. Le recul d’acteurs historiques, les contraintes de groupe,… apportent les projets. «Dans le temps, un projet de 350 jours/homme était possible. ‘As-is’. Le fin mot de l’histoire: plus que jamais, il vous faut un business case. !»
Philippe Fettes, Directeur d’Accenture Luxembourg
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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
es applicatifs se sont ensuite étoffés en essayant d’intégrer, tant bien que mal, toutes les fonctions
d’une activité bancaire. «Une même plateforme, gérant prioritairement les transactions et la comptabilité, tout en permettant du «corporate actions, custody, fund management, etc, revient Pierre Lienard, sales manager de Tata Consultancy Services. Les besoins étaient alors bien définis et souvent récurrents.»
Mais le marché bancaire a énormément évolué parce que les clients ont changé leur vision sur les services bancaires. «Il n’est donc pas surprenant de constater que des logiciels spécifiques par secteur d’activité soient apparus en s’intéressant d’avantage aux besoins du front-office, c’est-à-dire pour répondre aux besoins précis de la clientèle.»
timE-to-markEt
Qui plus est, jamais, le time-to-market n’a eu autant d’importance sur un marché devenu extrêmement compétitif. «Le client (autrefois considéré comme captif) dispose souvent de comptes dans plusieurs banques et n’hésite pas à changer pour prendre avantage des meilleurs services offerts. Plus personne ne s’étonne de voir son client exiger des outils performants pour lui permettre de prendre ses propres décisions.
Les logiciels sont donc devenus interactifs, puissants tout en restant faciles d’utilisation et accessibles partout dans le monde.»
«La nécessité de migrer un système bancaire est souvent imposé par l’obsolescence de la plateforme qui la supporte. Mais les multiples règlementations (BASEL 2, MIFID, etc.) combinées aux circulaires de la CSSF sur l’AML (Anti Money Laudering),
le KYC (Know your customer), etc. peuvent rendre un ensemble applicatif lourd et mal aisé à supporter. Et pour autant que les fonctionnalités ne soient plus suffisantes ou manquent de souplesse ou/et d’adaptabilité, la question d’un renouvellement ou d’une migration s’impose comme une évidence. Ceci dit, de manière plus pragmatique, la crainte de perdre des clients attirés par de meilleurs services auprès de banques concurrentes constitue souvent le réel «business driver» très fort qui motive une migration.»
taiLor-madE businEss
«Une banque comprend mieux que quiconque son marché et ses clients. Elle dispose d’un know-how sans pareil. Et toute personne avertie admettra qu’une solution «tailor made» est préférable à une solution «packagée». Les packages bancaires permettent surtout de mutualiser les énormes coûts des développements en prenant, certes, avantage d’idées novatrices mais en concédant la spécificité au profit de la standardisation. C’est le prix à payer – le package est un produit indifférencié. Or sur un marché aussi compétitif que le marché bancaire aujourd’hui, les différences se font sur les services à valeurs ajoutées spécifiques proposés et sur la rapidité à saisir une nouvelle niche de marché.
Mais la récente tendance au «sourcing» c’est-à-dire «concevoir localement» et réaliser «ailleurs moins cher» permet de disposer de «capacités de production de code» à des prix très attractifs. TCS Luxembourg, qui emploie à ce jour 78 collaborateurs, constitue l’antenne locale du groupe. Les activités ont débuté fin 2005 et TCS Luxembourg a été choisi pour devenir le centre d’excellence du secteur bancaire (private banking).
L’entreprise est surtout connue pour réaliser le volet opérationnel de l’outsourcing de la plus grande banque Hollandaise, mais gère aussi à partir de Luxembourg une dizaine de pays dont Hong-Kong, Singapore, Jersey, Guernesey, Gibraltar, Miami, Luxembourg, etc. Elle compte également parmi ses clients Clearsteam et RBC Dexia pour lesquels nous fournissons une solution logiciel NCS (Corporate Actions & Custody).
«Nous disposons d’une plateforme applicative extrêmement large, dit Pierre Lienard. BANCS, logiciel retail (chez Bank of China et Bank of India), NCS, sans doute le logiciel le plus performant au monde en ce qui concerne le Corporate Action et le Custody, finDNA (AML), Quartz & Alfa Solutions bancaires private banking, etc. Les mois à venir seront consacrés, non pas nécessairement à enrichir toutes ces applicatifs mais surtout les interfacer entre eux et avec les standards du marché.
Par le passé, les logiciels bancaires se sont surtout intéressés à la gestion du back-office et de la comptabilité bancaire. Nul ne sera donc surpris de retrouver comme plateforme principale les IBM AS400, d’une fiabilité à toute épreuve.
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Serge BehmGeneral Manager, Tata Consultancy Services
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BUSINESS DECISION MAKERLE GRAND DOSSIER CORE BANKING
1. L’augmEntation dEs voLumEs traités
Evoquant la banque privée, 97% des CEOs interrogés anticipent une augmentation du patrimoine sous gestion d’environ 20 à 25% dans les prochaines années. Ceci implique, à un niveau opérationnel, un ajustement des capacités de traitement. Le système bancaire “idéal” devra donc apporter un niveau d’automatisation supérieur, spécialement dans les opérations plus complexes où le potentiel d’automatisation est encore important. Par exemple, au niveau des opérations s’effectuant manuellement à l’heure actuelle.
2. La différEnciation
Pour augmenter leur part de marché et se différencier de la concurrence, les banquiers doivent jouer sur deux facteurs, identifiés par les études de PwC, que sont: la qualité du service client et l’innovation au niveau des produits. Les systèmes bancaires «client centric» (orientés vers les besoins des clients) ont ainsi un avantage par rapport aux systèmes «transaction centric» (se concentrant sur les transactions à exécuter). Dans ce contexte, le système devient un élément clé dans la perception qu’un client peut avoir de sa banque, notamment par la manière avec laquelle la banque gère sa relation avec le client. Les solutions mettant l’accent sur les aspects liés au reporting – souvent négligés par les systèmes bancaires actuels – auront un avantage certain.
3. LEs contraintEs régLEmEntairEs Et La gEstion dEs risquEs
Une grande majorité des personnes interrogées estime que les coûts liés à l’adaptation des systèmes aux contraintes réglementaires et à la gestion des risques prennent une importance considérable. Les fournisseurs de systèmes devront ainsi proposer des mises à jour régulières facilitant l’adaptation du système aux nouvelles contraintes réglementaires.
Selon deux études récentes menées dans le secteur bancaire au Luxembourg et dans le monde, quatre facteurs majeurs motivent à l’heure actuelle les banques à investir dans un nouveau système de «Core Banking».
La méthodologie de sélection au cœur du choix d’une solution bancaire
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BUSINESS DECISION MAKER
4. considérations tEchnoLogiquEs
La tendance s’oriente vers des solutions complètes basées sur une architecture orientée services (SOA, intégrant les fonctions métier dans des services). La réflexion de s’orienter vers une telle architecture doit se faire en tenant compte de la stratégie IT de la banque. La stratégie IT, elle-même, doit être dérivée de la stratégie métier et toutes deux doivent être en concordance. La question du «sourcing» est également fondamentale («build, buy or outsource»): la banque envisage-t-elle l’outsourcing de certains processus ou fonctions bancaires (back office) et fonctions IT (développement, maintenance, opérations) ?
Ces questions stratégiques doivent être intégrées dans une méthodologie de sélection de systèmes d’assistance aux banques qui souhaitent davantage aligner leurs solutions à l’évolution du business. Cette méthodologie doit couvrir les besoins verticaux (les transactions, le reporting, la comptabilisation,…) mais également les besoins transversaux (la vision client, la gestion des risques, la conformité,…).
S’articulant autour de plusieurs étapes clefs, il est impératif de suivre les démarches suivantes: analyse préalable (confirmation de la stratégie et du périmètre), élaboration du cahier de charges, établissement de la liste des fournisseurs (avec éventuellement une liste étendue et une liste restreinte), démonstrations et tests et, enfin, choix de la solution retenue et scénario d’implémentation.
Vu les défis des banquiers dans les années à venir et les exigences grandissantes par rapport au système bancaire futur, il est ainsi indispensable de suivre une méthodologie à la fois structurée, pragmatique et éprouvée.
Par Gian Marco Magrini, Associé, et Arndt von Reichenbach, Manager, au sein du département Advisory de PricewaterhouseCoopers Luxembourg Gian Marco Magrini
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BUSINESS DECISION MAKER
pécialisé dans le traitement et l’organisation des flux compta-bles et de reporting (réglemen-
taire, financier, ou de MIS, Manage-ment Information System) et des flux des titres (automatisation et opéra-tions sur titres), ABAX est un cabinet à valeur ajoutée avec une dynamique hands-on très prisée. Cette petite équipe de quatre personnes a notam-ment reçu une mission d’envergure pour une grande banque universelle en Benelux qui aura fait le tour de la place. «Nous touchons à toutes les missions tant pour les petites banques de huit personnes que pour les head-offices de grandes banques à Bruxelles, dit Carlo Reding, Partner d’ABAX Consul-ting. En effet, dans le cadre d’un de nos derniers projets, nous aidons une banque établie à Bruxelles sur la mise en place d’un hub centralisé pour ses succursales et filiales dans le monde, avec les mêmes paramètres, avec les mêmes produits.»
Cette tendance au hub, est probablement l’une des plus prisées pour le moment. D’une part, le hub permet la standardisation des outils et des méthodes et les économies d’échelle qui vont avec, mais permet en outre de capitaliser sur des pôles de compétences plus forts, ce qui apporte à la fois la flexibilité dans la rigueur, la rationalisation dans la création de spécificités. Pour ce projet d’hub bruxellois, ABAX est responsable des workflows et des schémas comptables et du reporting sur les plateformes dans le cadre de cette vue Global Processing. Cette mission, débutée il y a deux ans, vise à l’établissement d’une plateforme core banking - en l’occurrence Midas. Le plan sera déployé dans une vingtaine de sites de la banque et un roll-out du troisième site a été conduit il y a peu.
Phasing-out dE soLutions
Pourtant, ABAX reste bien ancrée sur le marché luxembourgeois. La société est principalement active sur des projets actuels auprès de trois banques qui aboutiront à un alignement ou implémentation de solution dans le cadre des reporting réglementaires ou sous-jacents ou en mise en place d’un projet d’opérations sur titres. «Nous travaillons main dans la main avec les éditeurs des packages, les équipes internes de nos clients et aussi avec d’autres consultants, dit Carlo Reding. À l’heure actuelle, nous devons constater que la tendance est toujours belle et bien pour les banques de garder la maîtrise de leur IT, à quelques exceptions près, malgré les lois qui permettent aujourd’hui l’outsourcing. Nous voyons plutôt la création de hubs, même s’ils sont à l’étranger. Ce n’est pas du tout incompatible avec le cadre luxembourgeois - il s’agit ici plus d’une question de filtrage des données dans le design de la solution que de la partie technique.»
Pour ABAX, le problème pour implémenter un hub, n’est pas qu’une question d’organisation. Pour que le choix d’un centre de compétence soit effectif, il faut tout d’abord arrêter les outils et plateformes de référence. «Certaines solutions datent d’il y a vingt voire trente ans. Les solutions que nous mettrons en place pour les remplacer seront là aussi pour une longue période. Ce processus est inéluctable.» Si le marché est en mouvance, c’est bien aussi sur les pressions technologiques que cela s’appuie. «On a beaucoup entendu dans le cadre d’acquisition d’ABN par Fortis de l’attente de la nouvelle entité à des gains de productivité énormes.» La couche technologique la meilleure dans ces cas typiques est souvent retenue. Que plusieurs groupes ou institutions, après cinq années de consolidations dans le secteur, préparent activement des phasing-out de solutions archaïques n’est donc pas une surprise. «Le choix de changer ou de confirmer un éditeur n’est pas innocent, mais c’est le scope qui est essentiel. Dans ce cadre, la création d’un hub est véritablement précurseur avec cette ‘beauté’ de pouvoir dupliquer et être opérationnel de suite, comme un modèle existant ailleurs…»
Créé en 1998 avec pour mission d’apporter des conseils fonctionnels et du support à l’implémentation de systèmes et plateformes bancaires, ABAX Consulting est un petit cabinet dynamique qui a notamment reçu une reconnaissance extranationale sur un projet d’ampleur auprès d’une grande banque en Benelux.
La beauté du hub
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BUSINESS DECISION MAKER
n certain nombre de logiciels vont tout simplement disparaître de la place et le leader sera fortement challengé par des nouveaux packages comme Avaloq ou des acteurs confirmés comme T24 ou Thaler. C’est la
perspective qu’ont plusieurs dont le jeune cabinet Exigo. «La rigidité du système actuel, la performance, les temps d’adaptation face aux demandes, le coût de la maintenance ou même l’ouverture du système vers d’autres solutions pour respecter les exigences des gestionnaires ou des législateurs voire même le graphisme des systèmes, sont autant d’arguments qui poussent les banques à réévaluer leur système», dit Claude Lüscher, managing partner d’Exigo.
Plus que jamais, les banques ont besoin de nouvelles architectures technologiques, qui garantiront tant le respect des performances et des contraintes qu’une garantie améliorée des délais de livraison et de la qualité du service. Néanmoins, les institutions ne sont pas prêtes à mettre en place des packages modernes à n’importe quel prix. Il faudra à la fois garantir des technologies éprouvées et des packages adaptés à la demande générale qui conservent convivialité à un coût réduit et flexibilité pour des constructions à la demande.
d’in À out housE
«Je ne pense pas que les développements in house puissent à nouveau atteindre le rapport qualité/prix des solutions packagées, mais ils demeureront pour pallier des exigences internes et spécifiques. D’une part plus la banque a recours à des développements in house, plus il lui devient difficile de changer de core système. D’autre part, elle perd la flexibilité et doit par conséquent adapter sans cesse les développements aux nouvelles exigences. Dès lors, elle dépend encore plus de l’extérieur, avec une charge de suivi et de maintenance encore plus lourde.» C’est pour ces raisons que de nombreuses banques se tournent vers des packages modernes sous la forme de plateforme plus que de solution boîte noire. Certains désirent même aller plus loin en s’appropriant la technologie au compte-goutte, à la demande.
«Pour une grande partie des banques, le modèle Software-as-a-Service est très attractif. Pourtant, quelques éditeurs n’apprécient pas encore cette manière de faire car ils perdront une partie de leur revenu.» Ce qui n’est pas forcément vrai. «Le sujet n’est pas toujours traité avec des arguments factuels ; il sera intéressant d’observer ce marché dans les années à venir», dit Claude Lüscher.
A l’heure actuelle, l’adaptation du système de la banque sur des interfaces graphiques conviviales et répondant aux exigences des gestionnaires (Front Office) est un des principaux enjeux. C’est sur ce créneau qu’Exigo aidera les clients à adopter et conforter l’utilisation d’architectures logicielles modernes, 3-tiers ou client léger.
La face avant du package
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Claude Lüscher, Managing partner d’Exigo.
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es besoins varient encore beaucoup d’une banque à une autre. «Quoi qu’il en soit, on constate le besoin
d’une solution unique avec de fortes possibilités d’interfaçages pour toutes les structures. Certains facteurs tels que la possibilité de rapidement pouvoir traiter un nouveau produit ou démarrer une nouvelle entité sont décisifs», dit Olivier Schneider, Senior Partner d’Orbium.
«Aujourd’hui, on constate plusieurs types de demandes, comme un besoin de synergies de plusieurs systèmes vers un seul plus complet ou des besoins d’optimisation des coûts de maintenances et d’interfaçages. Il y a aussi une demande grandissante pour la qualité des données et du service. Néanmoins, l’informatique reste tout de même très stratégique dans une banque et doit pouvoir apporter les innovations nécessaires dans le futur.»
unE migration réussiE créE dE La vaLEur
Pour Orbium, il y va aussi d’un effet de crédibilité technologique, à laquelle certains clients institutionnels peuvent être sensibles. «Cet élément est aussi un facteur d’attrait et de rétention des talents. Finalement, une migration réussie crée de la valeur. La réussite d’un projet d’implémentation dépend d’un mix de nombreux facteurs: choix du bon système, disponibilité des ressources internes et externes, résistance au changement, volonté d’adapter les processus au système et non pas le contraire, support de la direction générale. C’est l’alignement des différents facteurs du mix qui font qu’une refonte a du succès.»
L’in-house n’est décidément plus à la page. «L’augmentation de la complexité des systèmes, implique des activités de développement de plus en plus pointues. À un certain point, les banques réfléchissent à ce qu’est leur véritable core business. Au Luxembourg le choix vers le package a en général déjà été fait et on est plutôt en présence d’un phénomène de changement de génération de package. Les packages mis en place il y a 10 ou 20 ans arrivent au bout du sablier et commencent à être remplacés.»
avaLoq quo-vadis
Avec une expertise acquise en Suisse dans la mise en place d’Avaloq et sa capacité à proposer des solutions pragmatiques à ces clients, Orbium peut aider tant les banques qui veulent garder un contrôle très étroit sur le projet, ou d’autres au contraire qui souhaitent être déchargés au maximum du projet et concentrer leurs attentes sur le résultat. LRI a ainsi confié la responsabilité de son projet de scoping puis d’implémentation d’Avaloq à Orbium. «La place du Luxembourg est très dynamique, confirme Olivier Scheiner. De nombreuses Banques ont entamé des réflexions sur leur informatique future. Nous allons continuer à les soutenir dans leurs démarches et particulièrement dans les cas où Avaloq est concerné, qu’il s’agisse de sélection, de mise en place ou de maintien de l’application.»
On se dirige vers des solutions complètes, modulaires et flexibles qui sauront dans le temps évoluer selon les besoins fonctionnels et spécifiques de chaque banque. C’est ce qu’estime Orbium. D’où l’importance d’avoir des systèmes basés sur des concepts modernes et des technologies pointues.
Construire le futur
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BUSINESS DECISION MAKERLE GRAND DOSSIER CORE BANKING
ans l’étude Trusted Enterprise, Unisys a examiné l’importance qu’attachent les consommateurs à la protection de leurs données personnelles et l’impact que cela représente pour les banques. Parmi tous les pays interrogés, les Belges seraient les plus prédisposés à changer de banque pour bénéficier d’une meilleure sécurité et protection de
leurs informations personnelles.
«Les Belges attachent donc une grande importance à la garantie de protection optimale de leurs données personnelles que leur offre leur banque, constate Unisys. Ils sont les premiers à envisager de passer à une banque concurrente pour cette même raison. Pourtant, seul un pour cent est disposé à payer un supplément pour bénéficier de cette garantie.»
La biométriE, mon oEiL
«Vu l’ampleur sans cesse grandissante de la banque en ligne et l’utilisation croissante des données de carte bancaire lors des achats, les banques doivent être bien conscientes que le client compte sur une protection infaillible de ses données, déclare Marc Lambotte, country general manager chez Unisys Belux. Raison pour laquelle les banques ont besoin d’une infrastructure informatique des plus fiables. Les banques qui ne se concentrent pas sur des transactions sécurisées et sur une protection optimale des données personnelles verront baisser la confiance de leurs clients.»
L’étude démontre aussi que lorsqu’il s’agit de la protection de leur argent, les Belges sont moins enclins à changer de banque. Seuls 62% des Belges interrogés changeraient de banque pour cette raison mais seraient 15% prêts à payer un surplus à une banque qui leur
garantit la meilleure protection de leur argent. Par ailleurs, le Belge n’a aucun problème à ce que les banques utilisent la biométrie pour vérifier son identité et accroître ainsi la protection. Pas moins de 89% des Belges interrogés sont partisans d’une biométrie
telle que la reconnaissance vocale ou des empreintes digitales.
L’étude est disponible chez Unisys ou auprès d’ITnews.
Quatre-vingts pour cent des Belges changeraient de banque pour profiter d’une meilleure sécurité ou protection de leurs informations personnelles. C’est ce qui ressort d’une étude conduite par Unisys.
Echange volontiers compte en banque contre sécurité de mes données
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Marc Lambotte, Country General Manager chez Unisys Belux
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BUSINESS DECISION MAKER
a communication directe avec la clientèle via les CRM et via les «eBanking» est devenue un
des critères de choix principaux. Par ailleurs, la facilité de communication via SEPA ou d’autres protocoles plus typiques du pays est devenue une nécessité. «Siemens IT Solutions and Services et sa PSF Siemens IT Solu-tions and Services Finance sont parmi les principaux acteurs sur le marché de l’outsourcing d’activité. SISF apporte des solutions de «facilities manage-ment» depuis la gestion de la partie IT jusqu’à l’assistance dans l’implémen-tation du «core banking» en passant par des solutions de «Call Desk», «Help Desk» et de support au développement en local ou en offshore.»
«Nos différenciateurs dans le domaine du SaaS sont d’une part notre expérience de plus de dix années dans ce type d’activité dans le domaine des banques mais aussi notre partenariat avec beaucoup de systèmes satellites des core banking comme les AML ou les systèmes de lecture optique des virements. Nous ne sommes pas non plus tenus à un fournisseur puisque nous travaillons avec les sociétés Temenos, Kordoba, Tonbeller, CPG et autres. Notre principale référence dans le SaaS est la banque de la Poste Luxembourgeoise, explique Christian Crucifix, General manager de Siemens IT Solutions and Services Finance, mais nous sommes partenaires dans le domaine du AML et de la lecture optique des virements importants satellites des core banking dans beaucoup d’importantes banques à Luxembourg.»
Aujourd’hui, les clients de Siemens IT Solutions and Services Finance sont à la recherche de solutions intégrées permettant de supporter la palette de tous les éléments du portfolio que l’on peut rencontrer sur le marché Luxembourgeois.
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKINGBUSINESS DECISION MAKER
es tendances à la fluidité de l’information sont aussi renforcées par les impératifs des reportings
réglementaires (Basle 2 - Corep, IFRS – Finrep, Mifid, etc.). «Mais au final, l’amélioration des process permet une prise en charge de plus grands volumes transactionnels.» Les bénéfices sont donc clairs et attendus, du côté des banques.
Aujourd’hui, un package moderne se doit de répondre donc facilement aux attentes d’intégration du système, de gestion du reporting réglementaire et garantir des grandes facilités d’interfaçage. Il s’en trouve encore plus alléchant de moderniser l’infrastructure vu que les coûts des plateformes actuelles, installées il y a dix, quinze voire vingt ans, sont particulièrement élevés, que l’évolution future de ces systèmes est contrariée et que leur flexibilité est réduite. A cela, s’ajoute que ces plateformes tirent rarement bénéfice des avantages des nouvelles technologies.
sans hésitation
«Il est impossible ou tellement coûteux de faire évoluer le système in house pour prendre en compte de nouveaux produits bancaires ou le mettre aux normes réglementaires, qu’il n’y a plus d’hésitation à avoir. Par ailleurs, les connaissances IT internes ou externes se font de plus en plus rares.» Dès lors, Syncordis recommande une approche par une bonne méthodologie de projet et avec un intégrateur connaissant son métier et son produit, tout en se prévalant d’une trop forte dépendance d’un éditeur et en mesurant bien l’impact IT interne.
Selon Syncordis, même si le marché Luxem-bourgeois n’est pas encore prêt pour des livraisons de packages à la demande, «c’est le futur: la transparence des prix, l’externalisation de l’IT de la banque vers des sociétés exper-tes. Définitivement, le modèle est intéressant pour les petites et moyennes banques qui ne peuvent acquérir une compétence complète sur le produit.»
Pour Luc Gesquiere et Guillaume Desjonqueres de Syncordis Consulting, les core banking engines et plateformes sont actuellement en phase d’amélioration des process Straight Through Processing (swifts) et non-stop Processing (24H/24, 7j/7).
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«Syncordis veut se confirmer comme le leader intégrateur pour le marché local sur T24 et se créer une bonne réputation sur Avaloq. Pour cela, le nombre de consultants sera augmen-té. Syncordis se prépare à une croissance des ventes de banking software et une refonte des solutions in-house et des vieux banking software (Ibis, Ipsy, Midas, Olympic)…» Les KBL, East-West United Bank, Commerzbank, Altraplan, Internaxx sur T24 et Banque de Luxembourg, Barclays - Geneve ou Coutts Bank von Ernst - Zürich sur Avaloq (via Comit) sont déjà prêtes pour le futur.
ExEmPLE
Luc Gesquiere,Business Development Manager de Syncordis
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKINGBUSINESS DECISION MAKER
haque banquier aujourd’hui a ses propres raisons pour migrer, upgrader voir changer son sys-
tème core banking. «Tout d’abord ça dépend du point de départ ; un ancien package, une solution in-house basée sur une vielle technologie ou un mix des deux avec une interdépendance de différents systèmes et plateformes, explique Jean Diederich, Solutions Director de LogicaCMG Luxembourg. Puis, il y a la capacité du core ou le-gacy system à suivre les évolutions des changements législatifs, à fournir les nouvelles fonctionnalités deman-dées par le business, les exigences par rapport au time to market et puis il y a aussi la technologie qui peut jouer un rôle. Mais surtout il faut disposer des ressources nécessaires pour main-tenir l’ancien système en s’attaquant en même temps à l’intégration et au développement du nouveau système. Un autre facteur non négligeable est l’approche budgétaire et la vision stra-tégique des maisons mères à moyen et long terme par rapport aux filiales et leur volonté d’homogénéisation des solutions au sein d’un groupe.»
LogicaCMG, partenaire d’éditeurs comme Temenos, Trema, Financial Objects, SAP... a pour mission d’accompagner ses clients «à atteindre ses enjeux stratégiques grâce à son expertise métier et à la qualité reconnue de ses prestations de conseil, d’intégration de systèmes et d’outsourcing. LogicaCMG propose aussi un certain nombre de systèmes connexes à haute valeur ajoutée, liés souvent à des architectures de transfert de messages financiers, des applications liées à la gestion du risque, de la compliance, du reporting ou des solutions de testing.»
urbanisation
La mise en place d’une architecture de système d’information orientée services (SOA) peut amener en souplesse et en maîtrisant les coûts une évolution d’un legacy system sans «big bang». La refonte peut s’effectuer en douceur, sans forcément remettre en cause tout l’existant. Pour cela on peut lancer une urbanisation qui repose sur des blocs applicatifs cohérents, alimentés par des données de qualité, des services communs et partagés dans des processus métiers de la banque.
Quant à l’in house, il reste néanmoins possible, «en théorie oui, mais à quel budget et dans quel délai ! Mais il ne faut pas croire qu’un nouveau package n’est pas non plus une solution à tous les problèmes - peu de packages sont adaptés en standard aux besoins spécifiques de la place financière luxembourgeoise. Surtout il ne faut pas oublier que pour rester compatible avec les prochaines releases d’un package il faut rester dans le standard, sinon ça risque de devenir très coûteux…»
tEst, tEst, tEst…
«Notre approche innovante autour du Testing est une réelle valeur ajoutée pour le monde bancaire à Luxembourg, dit Jean Diederich. LogicaCMG dispose aujourd’hui d’offres spécifiques autour du métier de Testing pour les systèmes core banking, allant du Business Acceptance Testing au Non Regression Testing automatisé. Il ne faut pas oublier qu’une bonne partie de notre business actuel est liée à la Tierce Maintenance Applicative (TMA) et aux Centres des Services basés sur nos méthodologies reconnues et éprouvées sur le marché local, permettant aux banques de la place de se concentrer sur les nouvelles solutions de core banking en sous-traitant à prix fixe la maintenance de la plateforme actuelle à LogicaCMG.
En annexe de solutions de messaging, liées à SwiftNet, LogicaCMG a aussi développé une offre anti-blanchiment avec le package HotScan pour le filtrage des transactions et le contrôle des comptes clients. LogicaCMG est un fournisseur de solutions de reporting dans différentes géographies ; nous investissons également dans XBRL.
En Allemagne notre solution SAMBAplus est le leader du marché et à travers des filiales de maison mères allemandes, ces solutions sont aussi utilisées sur le marché local. Pour l’industrie des fonds d’investissements nous proposons notre solution Funds Connection.», termine Jean Diederich.
Un système STP réel, construit autour de la vue clients, basé sur une base de données bien structurée et standardisée, compatible SOA et facilement interconnectable. Voici la nouvelle mission de la plateforme bancaire de demain.
True STP
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Jean Diederich, Solutions Director de LogicaCMG Luxembourg
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TEXTEBUSINESS DECISION MAKER
LogicaCMG Luxembourg S.A.,
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T: (+352) 26 51 47 20 - E: [email protected]
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
Olympic Banking System connaît un succès important au sein de la communauté financière inter-
nationale. «Il a déjà été choisi par plus de 280 clients en Suisse, en France, à Monaco, au Luxembourg, en Belgique, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Pologne, en Grèce, en Hollande, au Liechtenstein, en Italie, en Espagne, au Portugal, aux Etats-Unis, à Singapour et dans les places offshore des Caraï-bes. La démarche d’Eri Bancaire s’ins-crit naturellement dans l’évolution des marchés financiers, pour concevoir, réaliser et participer à la mise en place de systèmes d’informations perfor-mants. 530 collaborateurs hautement qualifiés assurent cette performance au quotidien.»
Ce succès d’Eri a été obtenu au travers d’évaluations très sévères imposées par les clients, revendique l’éditeur. «Cela démon-tre l’adéquation de la solution Olympic aux exigences actuelles et futures de l’environ-nement bancaire.» C’est aussi le fruit des in-vestissements en R&D ou «plus de 20% du chiffre d’affaires est consacré à la recherche et au développement et permettent à Olym-pic d’être continuellement à la pointe dans son marché.»
À Luxembourg, de nombreux partenaires et intégrateurs ont reconnu la place d’Eri qui est toujours le market leader local selon les études. Il y a environ 35 références Olympic au Grand-Duché dont Capitalia (Groupe UniCredito Italiano), Banque centrale du Luxembourg, DekaBank Deutsche Girozentrale, Nikko Bank (Cordial Group), WGZ-Bank, Bank Sal. Oppenheim, Nordea Bank.
van Lanschot: 1200 usErs oLymPic
Un des plus grands succès de l’éditeur suisse Eri Bancaire ces derniers temps a été réalisé aux Pays-Bas et dispose d’une couverture très importante. «La prestigieuse F. van Lanschot Bankiers NV aux Pays-Bas a choisi Olympic, confirme Eri Bancaire. Van Lanschot Bankiers a lancé un important programme de modernisation de ses systèmes d’information. Olympic Banking System a remporté le contrat en raison de sa large couverture fonctionnelle et de l’historique impressionnant d’implémentations réussies par Eri Bancaire S.A., un des leaders du marché des solutions bancaires intégrées.»
Van Lanschot Bankiers, fondée en 1737, est la plus ancienne banque indépendante des Pays- Bas. La banque se consacre principalement aux clients fortunés, aux entreprises de taille moyenne, et en particulier les entreprises familiales, ainsi qu’aux investisseurs institutionnels. Van Lanschot incarne un service de très haute qualité, basé sur le conseil, le service personnalisé et les solutions sur mesure. L’institution est cotée sur la bourse d’Amsterdam Euronext.
«Eri démontre à nouveau, avec ce contrat, sa capacité à répondre entièrement aux besoins de la banque privée, de la banque commerciale et de la gestion de fortune. Avec 1200 utilisateurs, Olympic Banking System permettra à van Lanschot Bankiers d’accélérer le traitement de ses opérations, de gagner en efficacité, de réduire le temps de mise sur le marché de ses nouveaux produits et de mieux soutenir son expansion. Le projet d’implémentation a déjà débuté avec une mise en production prévue en 2008.»
Depuis des années Eri Bancaire s’affirme comme l’un des partenaires principaux du monde bancaire pour ses solutions de plateformes technologiques intégrées.
Olympic toujours au sommet
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TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
u centre des toutes les banques modernes: les systèmes IT qui supportent leurs opérations. «Les core banking sont les moteurs des institutions financières mais encore souvent basés sur d’anciens systèmes legacy
implémentés il y a des années et qui ont atteint leurs limites, dit Pierre Servais, Regional Manager of Benelux for Temenos. Cette architecture, qui est souvent composée des systèmes sous-jacents, conduit à des challenges sur la qualité, l’uniformité, le partage et les opportunités sur les données et les services rendus aux clients.»
qu’attEndrE d’un corE banking systEm modErnE ?
Si les «features» et les fonctionnalités sont couvertes, les banques recherchent la flexibilité pour supporter les challenges à venir. «Architecture, flexibilité, adaptabilité – voilà à quoi doivent répondre les nouveaux systèmes. La force de Temenos T24 réside dans cette flexibilité permettant la réduction du time to market des nouveaux produits et services et sa capacité de réduire les coûts au travers de hauts niveaux de straight-through processing et d’un fort process management. L’avantage d’implémenter un système comme T24 est qu’il forme une perspective IT et opérationnelle qui peut être atteinte à un coût raisonnable. Une force de T24 a toujours été la largeur de sa couverture horizontale business.»
«Dans le monde front-office, l’expérience du client est si importante que Temenos a décidé de l ‘approcher d’une manière particulière. En utilisant Temenos Arc, le front-office T24, la banque dispose d’un composant offrant un CRM opérationnel et analytique avec des capacités de flux de process et de relations e-channel. Les banques bénéficient ainsi d’une couverture end-to-end depuis l’écran internet du client de la banque jusqu’au PC corporate. Cela signifie que les clients des banques privées peuvent accéder plus facilement à des instruments financiers plus complexes avec des outils de reporting
analytiques performants. ARC offre aussi des niveaux similaires à des agents de tierce partie. Comme T24 et ARC partagent la même database le client est défini comme unique, avec ses positions et balances et ce même si par exemple un nouveau produit est introduit.»
Les avantages de migrer vers une front-to-back core banking platform intégrée sont sans fin. Tous les process deviennent automatiques, incluant le reporting, alors que les coûts opérationnels et les dépenses IT peuvent êtres drastiquement réduits. Le downtime devient inexistant et les clients reçoivent des services consistants.Temenos offre aussi T24 sous Model Bank qui inclut des produits et process préconfigurés réduisant encore les coûts et temps d’implémentation.
Plus personne ne regarde les systèmes bancaires juste pour leurs fonctionnalités. Les banques d’aujourd’hui ont besoin de systèmes qui peuvent supporter la croissance, l’innovation, la qualité de service ou d’assumer les besoins de conformité.
La technologie est au cœur des changements
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Pierre Servais, Regional Manager of Benelux for Temenos
TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
n 2004, alors que les premières études indépendantes montrent l’éditeur comme un acteur majeur,
la société veut se développer sur deux axes: primo, sortir la plateforme de la sphère purement dédiée aux banques privées et s’ouvrir également aux ban-ques universelles et aux institutions de détail - avec son réseau de 1200 agen-ces, les caisses helvètes Raiffeisen sont parmi les premières à bénéficier de cette tactique d’Avaloq. Secundo, l’éditeur souhaite s’étendre à l’interna-tional et c’est une stratégie de «suivre le client» qui est adoptée. Singapour et Luxembourg accueillent ainsi ce nou-vel entrant de la bulle des core banking systems.
«En janvier 2007, nous avons ouvert notre bureau luxembourgeois», revient Frédéric Kemp, Country Manager d’Avaloq au Grand-Duché. L’éditeur a donc suivi Pictet et VP Bank. Mais si l’éditeur a fait aussi l’objet de toutes les attentions, c’est notamment pour deux gains dans la foulée: LRI puis Banque de Luxembourg. Un véritable enthousiasme. «Notre approche est différente du package bancaire traditionnel, dit Frédéric Kemp. Cela se traduit d’abord par la philosophie de la société qui vise à offrir de la valeur ajoutée à ses clients et pas qu’une technologie et du support. Ensuite, nous proposons un concept technologique qui contient le meilleur du package et la capitalisation sur l’existant d’une part et sur les développements internes d’autre part.» En effet, Avaloq fait évoluer le package par des mises à jour et des améliorations (comme sur les aspects légaux par exemple) tout en offrant la souplesse d’un outil flexible et paramétrable à souhait. «Nous nous présentons comme une solution qui soutient les banques dans leur connaissance
du business. La solution est très ouverte - ce qui nous différentie fortement.» Certes la couverture fonctionnelle est importante, mais elle n’est pas tout.
Enfin, Avaloq dispose d’une technologie qui est résolument orientée vers l’avenir. Pour mettre fin aux Fat Platforms, Avaloq a fait le choix de rouler sous Unix sur une base Oracle avec un front-end Java. Un élément qui va aussi évoluer puisque l’éditeur annonce des développements sur le framework .Net de Microsoft pour ses versions à venir, pour être encore plus proche de l’expérience de l’utilisateur. «Nous souhaitons un outil qui soit facile à utiliser et convivial pour les utilisateurs, dans un environnement qu’ils connaissent bien.»
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«Nous avons clairement la volonté d’apporter de la valeur à un maximum d’établissements et cela passera par plusieurs approches dont la flexibilité de l’implémentation ou en offrant la possibilité, en parallèle, d’opter pour une Model Bank en paramétrisation.» Pour cette option, Avaloq est en fort avancement (avec clients et partenaires) sur un réengeering qui conduira à l’adaptation (la localisation) grand-ducale. Avec ce Model Bank, des installations en moins de deux ou trois trimestres ont été déjà rendues possibles en Suisse. Voilà qui devrait intéresser toute une série d’acteurs locaux et de nombreux partenaires d’intégration, de support ou technologiques qui ont bien compris cet enjeu. Les partenaires Avaloq fleurissent déjà sur le marché.
La beauté d’Avaloq, c’est de permettre à ses clients de bénéficier de toute l’ampleur fonctionnelle en fonction du caractère personnel de la banque. «Toutes les opérations dans Avaloq ont lieu au travers d’un seul
et unique GUI. Par ailleurs, la plateforme contient toute l’automatisation et tout le STP (génération des Swift, réconciliation des opérations, comptabilité,…) associés.
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Ce qui distingue aussi l’éditeur suisse, c’est l’esprit de communauté (il y aurait déjà 10.000 utilisateurs Avaloq dans le monde) qui entoure la solution. «Cette communauté nous apporte la stabilité et la pérennité de la stratégie à adopter. Elle crée aussi un climat où la connaissance du métier bancaire reste entre les mains des banques elles-mêmes, et un endroit où les clients peuvent s’échanger des bonnes pratiques. Ce concept est fondamental car il nous permet de nous concentrer uniquement sur la construction du software.» Cela passe aussi par le soutien d’un réseau d’intégrateurs et de sociétés de services qui complètent l’offre par une expertise locale. À noter enfin, que chez Avaloq, ce sont les consultants indépendamment qui sont certifiés pas les sociétés - plusieurs localement disposent déjà du label et de nombreuses initiatives pour encourager cette qualification sont également en bonne route.
Fruit de la filiale informatique de la BZ Bank, Avaloq fait aujourd’hui l’objet d’un véritable engouement. Dès 1995, Sal Oppenheim part sur le système de l’éditeur suisse. À Zurich et Genève, la plateforme remporte de beaux succès et un management buy-out est organisé en 2002. Une étoile vient de naître.
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Frédéric Kemp, Country Manager d’Avaloq
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
près la banque Nord Europe Private Bank (NEPB), filiale du groupe Crédit Mutuel Nord Eu-
rope, premier client ASP sur l’offre née du partenariat entre Callataÿ & Wouters Luxembourg et Clearstream Services, la Dresdner Bank Luxembourg a éga-lement choisi Thaler en mode SaaS (Software as a Service) pour sa nouvelle filiale belge. Cette offre combinée entre l’engine bancaire de C&W et le hosting et les services de Clearstream en est à son deuxième succès. L’offre avait été dévoilée fin 2006 et la NEPB avait mar-qué son intention début 2007. La ban-que sera live au 1er novembre 2007.
Quant à la Dresdner Bank Luxembourg, il s’agira d’équiper sa nouvelle filiale belge (fruit de l’acquisition deux sociétés de gestion de fortune, Damien Courtens & Cie. et Van Moer, Santerre & Cie) avec Thaler Wealth Management. Le nouveau système sera opérationnel en janvier 2008. Il s’agira ici d’une première banque étrangère complètement hébergée (IT) à Luxembourg, qui «offre toutes les garanties de sécurité et de professionnalisme exigées par la profession bancaire et qui plus est même en dehors du Luxembourg», notait aussi Michel Rodriguez, Head of IT External Business pour Clearstream Services.
«La couverture fonctionnelle de Thaler Wealth Management correspond à cent pour cent aux besoins de Dresdner Bank. De plus, l’engagement de Callataÿ & Wouters et Clearstream Services à réaliser l’entièreté du projet dans des délais très serrés, et leur position dominante sur le marché, nous a
convaincus d’avoir choisi les bons partenaires», avait déclaré André Oly, ancien CIO de Dresdner Luxembourg et désormais CEO de Van Moer, Santerre & Cie. et Damien Courtens & Cie.
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«Ce qui fait le succès de cette offre: la flexibilité, dit Frédéric Stiernon, Country Manager de Callataÿ & Wouters Luxembourg. Nous recevons aujourd’hui quantité de RFI et de RFP sur cette combinaison unique.» «L’offre présentée conjointement par C&W et Clearstream Services nous permet de bénéficier non seulement d’une solution bancaire de grande qualité et parfaitement adaptée à notre activité de banque privée, mais elle nous donne également accès à une infrastructure technique et un niveau de services de premier ordre», avait estimé Bernard de Thomaz, Administrateur Délégué de NEPB.
Mais cette offre SaaS n’est visiblement qu’une première couche vers ce à quoi les banquiers veulent s’orienter. La prochaine étape sera d’établir un Back Office centralisé et nous travaillons avec Clearstream pour développer cette nouvelle dimension.» Il s’agirait ici d’une offre BPO (Business Process Outsourcing) complète.
De plus, l’éditeur belge a signé un agrément monumental avec le géant de l’industrie logicielle: SAP. Aux termes de l’accord, SAP fournira sa Business Process Platform sur laquelle sera greffé Thaler v2.
La solution belge avait déjà été développée sur la plateforme d’intégration Netweaver de SAP ce qui permettra une opérabilité plus forte et plus rapide. «La puissance de SAP peut véritablement nous propulser en avant, estime Frédéric Stiernon. SAP dispose déjà d’une solution leader avec la Bank Analyser pour les grandes institutions de banque et de crédit, mais cette offre n’était pas taillée pour les petites et moyennes banques.» Avec Thaler sous SAP, petits et grands comptes pourront bénéficier d’une véritable solution globale. Du côté de Callataÿ & Wouters, les modules de comptabilité GL, CRM, BW, reporting, Risk,… sont déjà remplacés par les outils SAP. «Cette opération sera complètement transparente pour nos clients. Il s’agit ici d’une migration technologique pas fonctionnelle.»
Voilà qui satisfait certainement les partenaires tels Unilog, T-Systems ou Steria en France, les SIT Group ou KPMG ou des clients comme Mizuho, BNP Paribas (F) ou Sarasin à Singapour. Record Bank, par exemple, filiale d’ING en Belgique, a réussi avec l’application Thaler à intégrer les fruits de ses cinq acquisitions en cinq ans sur le système bancaire. Avec une couverture SAP en sus et un modèle à la demande, voilà Callataÿ & Wouters parée pour la banque de demain.
Dresdner Bank Luxembourg choisit Thaler en mode SaaS (Software as a Service) pour sa nouvelle filiale belge.
Deuxième succès pour le duo Callataÿ & Wouters et Clearstream Services
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Frédéric Stiernon, Country Manager de Callataÿ & Wouters Luxembourg
TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER
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LE GRAND DOSSIER CORE BANKING
a tendance de recentralisation, de transfert de la prise de décision vers la maison-mère semble manifeste dans le marché financier du Luxembourg, dit Real Solutions. «Les raisons en sont multiples: la comptabilisation aux
normes IAS imposées aux groupes européens inscrits en bourse a incité à une plus grande harmonisation des logiciels utilisés - certaines institutions locales ont même sous-traité à leur HQ des travaux toujours plus lourds de reporting légal. Cette influence des sièges sociaux a favorisé un certain nombre d’idées normalement propres aux grands groupes tels que l’«outsourcing» ou «SaaS» (Software as a Service). Notons pourtant que d’autres établissements de la place sont restés plus soucieux de leur indépendance informatique du fait que celle-ci leur permet de se différencier par rapport à la concurrence».
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«La période actuelle est marquée par deux grandes tendances: une évolution technologique d’une part et un accroissement de la flexibilité du paramétrage d’autre part. L’évolution technologique n’est pas vraiment neuve ; un certain nombre de logiciels avaient déjà intégré les nouvelles technologies dans leur graphisme ou encore dans leur aspect «front». Cependant, nous constatons aujourd’hui que certains leaders du marché ont entrepris une refonte plus importante pour intégrer dans le cœur de leur produit un certain nombre de concepts modernes, explique Marc Sunnen, Directeur de Real Solutions Luxembourg.
Cette approche se traduit par une plus grande palette de possibilités dans le set-up des logiciels. Cependant, cela se traduit également par une période plus longue de mise en place des produits ; deux récents exemples de migration en cours estiment leur période de mise en place du produit de l’ordre de trois à quatre années.»
IBSY fournit aux banques une solution complète et intégrée permettant de décider, gérer et développer leurs activités de «private banking». Real a entrepris début 2002 un complet re-engeenering de sa solution en la
portant sur plate-forme ouverte, en y intégrant toutes les spécificités d’une base de données moderne (Oracle 10G) et la complétant d’une fonctionnalité orientée «account manager» basée sur une technologie Java permettant l’utilisation du browser. D’un point de vue interfaçage, le produit s’est vu compléter d’un catalogue de messages XML assurant une compatibilité avec les produits du marché largement accrue. «Le nouvel IBSY offre un temps d’implémentation plus court (endéans les six mois), un cycle d’évolution plus efficace et un rapport qualité-prix imbattable.»
Real Solutions, à Luxembourg depuis 1988, développe et fournit des solutions IT destinées au secteur bancaire et financier. Ses solutions couvrent 250 établissements financiers, avec IBSY (package back/middle/front office destiné au private banking), IAS Expert (solution de gestion comptable IAS/IFRS), Demasy (logiciel intégré de gestion comptable financière), BankDMS (gestion sécurisée des données sensibles de clients) ou AOF/XDM (gestion électronique de documents et content management).
Recentralisation en réel
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Aligner l’informatique avec les priorités de l’entreprise
Aujourd’hui le monde redoute l’un des plus gros changements depuis l’arrivée de l’internet. L’impact de l’internet était même un changement mineur comparé au paradigme d’un monde dirigé par des processus. Les processus sont partout autour de nous et vont permettre d’améliorer l’efficacité, la visibilité et l’innovation. Le succès d’une entreprise est de plus en plus lié à la qualité de ses processus. Alors que la définition formelle et le design de proces-sus est quelque chose qui améliore l’entreprise depuis plus de 20 ans, l’impact de l’implémentation, de la gestion et de la vie des processus de nos jours est en train de déclencher le changement de paradigme actuel. La combinaison du management de l’entreprise par les processus (Business Process Management: BPM) et de l’intégration d’applications est le sujet principal pour chaque analyste de nos jours. L’impact sur l’informatique est dramatique. L’informatique moderne se retrouve à nouveau dans un rôle où nous devons supporter le challenge de l’entreprise: que les processus métiers s’accordent avec les besoins de leurs clients, et plus encore, les aident à accélérer et à améliorer ces processus par un alignement de l’informatique sur l’entreprise.
Au-delà du design des processus d’entreprise
Aujourd’hui, les meilleures entreprises de secteur modélisent leurs processus d’entreprise avec des outils tels que la ARIS Business Design Platform. Ceci permet aux gestionnaires d’entreprises d'avoir la transparence sur leur processus d’entreprise. Il n'en demeure pas moins que dans la plupart des cas cette vue des processus d'entreprise reste statique. Une solution BPM va bien plus loin: l’objectif est d’utiliser toute l’information disponible dans une entreprise et de l’aligner avec des processus métier, de les optimiser autour du client, afin d’atteindre les objectifs de l’entreprise plus efficacement.
Transparence temps réel et visibilité des processus d’entreprise
Quelle que soit l'activité de leur société, les chefs d’entreprise qui essaient de devancer la concurrence se rendent compte qu’ils ont besoins d’une intégration plus serrée de leurs processus d’entreprise et d’une information en temps réel partagée de management et d’analyse plus efficace. Des pièces d’information mal connectées et/ou des processus en corrélation et en collabo-ration n'étant pas aussi bien connectés qu’ils devraient l'être sont des objets de litige. De plus les systèmes et l'infrastructure informatique sur lesquels ils s’appuient pour soutenir chaque processus d’entreprise critique ne semblent jamais aussi flexibles que l’entreprise le voudrait. Dans le même temps, l’informatique est vue comme distante, inflexible et la cause principale des problèmes de performance de l’entreprise.Pour adresser ces problèmes, le chef d’entreprise doit identifier les besoins critiques à long et à court terme et amener ces priorités métier vers des priorités de l’informatique.
Au-delà de ITIL et de la gestion des services métier
Des frameworks de bonne pratique largement adoptés tels que ITIL aident à produire et à standardiser des processus informa-tiques opérationnels, mais ne fournissent pas de stratégie
standardisée pour lier ces activités informatiques à des priorités métier sur une base constante et dynamique. La gestion des services métiers (Business Service Management: BSM) représente un changement significatif dans la manière d’opérer de l’informatique mais ne replace pas les frameworks de bonnes pratique tels que ITIL, ITSM ou le besoin d’un CMDB fédéré. Il fournit plutôt un contexte métier et permet à l’informatique de montrer des améliorations mesurables sur la performance de l’entreprise au regard des leurs actions.La BPM enfin, gère le cycle de vie des processus métier. Elle aligne vraiment l’informatique avec l’entreprise et permet des mesures KPI (Key Peformance Indicator: indicateur de performance) et des rapports sur les processus métier.
Comment commencer l’alignement informatique/métier
Alors qu’aujourd’hui les fabricants de matériels et logiciels informa-tiques font souvent de la publicité avec le slogan “l’informatique est l’entreprise”, il est évident que ceci n’est rien d’autre qu’un terme marketing qu’aucun gestionnaire d’entreprise ne viendra appuyer. D’un autre côté, plus que jamais aujourd’hui l’Informatique doit mener le succès de l’entreprise.Primesphere possède une longue expérience dans la construction de solutions “Service Driven Operations Management”. Nous aidons nos clients à aligner leurs processus informatiques sur les bonnes pratiques d’ITIL et de “IT Service Management” en implémentant des processus opérationnels et stratégiques. Notre mission ne s’arrêtait pas là: nous avons supporté nos clients en implémentant des solutions BSM pour surveiller leurs proces-sus d’entreprise clés en temps réel et en les liant avec la couche informatique.En partenariat solide avec IDS-Scheer, nous disposons aujourd’hui des compétences et d'une ligne de produits pour aider nos clients à démarrer un alignement informatique/métier en construisant un répertoire de processus (Process Warehouse) basé sur le répertoire ARIS. Cette solution propose également la possibilité de mesurer des indicateurs de performance et d’implémenter une gestion de service en termes d’entreprise.
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ais beaucoup ont souhaité alors en faire plus. Le gouvernement a alors saisi le message et sous l’impulsion du Ministre des Communications, Jean-Louis Schiltz, un plan d’infrastructure technologique majeur pour le
Pays a été mis en place: Luxconnect.
Ces acteurs de l’eCommerce européen installés à Luxembourg avaient tiré la sonnette d’alarme: la situation technologique est déficitaire sur le plan de la redondance de la connectivité due à une faible «vendor diversity», ne favorisant donc pas le jeu de la concurrence et des prix. «Au bout du compte, il y avait toujours un grand et même opérateur qui été concerné», revient Edouard Wangen, CEO de Luxconnect S.A.
Liaisons intErnationaLEs Et cityring
En conséquence, les tarifs étaient trop élevés et certaines liaisons comme la cruciale Luxembourg-Frankfort se négociaient 16 fois plus cher qu’une Bruxelles-Frankfort, la différence de prix se jouant sur la partie Luxembourg-Moselle plutôt qu’outre Schengen. Une étude indépendante confirme les enjeux et les constats. En réunion, avec les opérateurs, le gouvernement décide de prendre le taureau par les cornes et de consacrer les investissements nécessaires à la création d’une infrastructure IT de
premier plan permettant au Luxembourg de se positionner sur la plan européen du trafic d’information.
«Sur une carte du trafic en Europe, le Luxem-bourg ne figurait même pas.» A Frankfort, grâce au Cityring qui relie les opérateurs entre eux et les centres d’hébergement entre eux, le spot sur la carte est énorme. En juillet 2006, le Ministre Schiltz dépose un projet de loi qui vise à améliorer la connectivité au Luxembourg qui est concrétisé en octobre par la création de Luxconnect. L’entreprise se doit alors de «construire, exploiter et mettre en valeur» des solutions sur trois plans: des centres primaires d’accès à Internet, des réseaux de fibres opti-ques reliant le pays aux centres européens et un réseau de fibres optiques national.
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Luxconnect a donc entamé plusieurs phases, dont la première disponible au printemps 2008 sera la connexion sur deux nouvelles routes de fibres DWDM à 40 gigabits/s par couleur vers Frankfort et vers Amsterdam le long des voies ferroviaires. Cette capacité sera louée de
façon « transparente et non-discriminatoire» via les opérateurs réguliers. L’entreprise travaillera sur un modèle cost-based. «Cela permettra d’avoir le trafic qui passe aussi à Luxembourg et pas autour de Luxembourg», précise Edouard Wangen. «Et nous assurons la diversité des opérateurs - la concurrence sur les services pourra pleinement jouer et plus la concurrence sur la connectivité.»
Le second point à l’ordre du jour de Luxconnect, c’est la création du cityring, qui passera aussi par les voies de chemin de fer ou dans les fourreaux parallèles aux conduits de gaz. Cette situation permettra la création de nouveaux chemins pour une meilleure redondance - objecif majeur de Luxconnect.
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Enfin, pierre d’achoppement de Luxconnect, un tout nouveau datacenter de classe Tier 4 (le quatre étoiles des centres d’hébergement) se construit à Bettembourg. En phase 1 (début 2009), 2.600 m2 de racks seront disponibles dans le futur building de 10.000 m2 (technique).
Ces deux dernières années, le Luxembourg est devenu une véritable terre d’accueil pour les sociétés de la nouvelle économie. Skype puis PayPal, Amazon, AOL, iTunes,… sont autant d’entreprises de stature mondiale qui ont reconnu au Luxembourg ses attraits en matière de fiscalité et de TVA, sa position centrale en Europe et un environnement de travail de qualité.
Luxembourg, terre de connectivité
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Edouard Wangen, CEO de Luxconnect S.A.
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BUSINESS DECISION MAKER SIGNé... CORINNE LOESEL
LEs PmE Et L’informatiquE
Comme en témoignent les dernières études disponibles1 , la situation des PME utilisatrices de TIC est assez critique au Luxembourg. En effet, la plupart des entreprises du secteur TIC privilégient le développement d’activités vers les banques et les grandes institutions. Par contre, les PME, et surtout les TPE (très petites entreprises), sont proportionnellement nombreuses et détiennent un rôle majeur dans le dynamisme de l’économie de la région. Or, que ce soit en termes d’Intranet ou d’Extranet, les chiffres montrent une forte disparité suivant les secteurs, avec des valeurs encore plus faibles pour le nombre d’entreprises possédant un Extranet. Quant à la sécurité informatique, bien que la grande majorité des entreprises connectées aient installé un antivirus et un pare-feu, un quart déclare avoir tout de même des problèmes.
Lorsque l’on rencontre certains patrons de PME, soucieux de leurs performances et de leur productivité, ils se montrent pourtant prêts à investir pour mettre en place un service informatique. Ils ne savent cependant pas vers qui se tourner, ni comment s’y prendre… Certaines expériences malheureuses ne les encouragent pas non plus à recommencer !
Il y a quelques années, dans les PME, le res-ponsable informatique était «LE» spécialiste informatique possédant connaissances et expertise technologiques. Au fil des évolutions, il s’avère de plus en plus difficile – voire impossible – pour une personne seule d’avoir aujourd’hui la maîtrise complète de l’informatique. L’enjeu pour le responsable informatique est dorénavant de pouvoir créer un maximum de valeur pour le métier de sa PME. Il a pour ce faire, deux moyens d’action dont il est le garant: procéder à des investissements judicieux pour faciliter les affaires et assurer la disponibilité de l’infor-matique. Dans les deux cas, il ne doit pas hésiter à s’appuyer sur du conseil et des services externes.
cassis, La réPonsE aux ProbLèmEs informatiquEs dEs PmE
Cassis est là pour les aider…
Le CRP Henri Tudor développe depuis une dizaine d’années des activités visant à faire se rencontrer l’offre et la demande sur le marché
spécifique des TIC dédiés aux PME. Créé en 2002 par le Centre, Cassis est un réseau de confiance entre les PME et les consultants qui repose sur des outils et des méthodes labellisés. En effet, les consultants ont acquis une meilleure connaissance des réalités de la PME et de ses spécificités sectorielles. Ils peuvent dès lors leur proposer, en toute neutralité, des solutions plus appropriées à leurs besoins et à leurs moyens: diagnostic e-business (gratuit), mise en place d’une stratégie informatique en alignement avec la stratégie business de l’entreprise, aide au choix de logiciel, mise en place d’un logiciel, évaluation de la maturité informatique ou encore gestion partagée de l’informatique. Des méthodes et outils, en sécurité notam-ment, vont prochainement venir compléter la gamme des services proposés par Cassis.
La valeur ajoutée du réseau est renforcée par les partenariats que Cassis a créés avec différents organismes tels que les chambres, les acteurs publics, ainsi que par les nombreux liens que nous avons amorcés avec des partenaires européens intéressés par le concept.
L’informatisation des petites et moyennes entreprises (PME) a fait un grand bond en avant ces dernières années. Cela ne signifie pas pour autant que la totalité des petites entreprises maîtrise parfaitement leur informatique. Pour les aider dans le développement de leur informatique, le CRP Henri Tudor a lancé CASSIS, un réseau de consultants labellisés pour du conseil informatique en PME.
Cassis, l’informatique réussie pour PME et TPE
BULLETIN DU STATEC 1-2007, Les TIC en 2006, http://www.statistiques.public.lu/fr/
publications/conjoncture/bulletinStatec/
Repères 2006, La pénétration des technologies de l’information au Luxembourg, MindForest
Ce partenariat doit être augmenté en mobilisant des acteurs plus proches des PME, tels que les fédérations des artisans, des industries…
Plus de quatre-vingts PME peuvent d’ores et déjà témoigner de l’efficacité de ces méthodes…
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Corinne Loesel, Responsable du reseau CASSIS
CRP Henri Tudor - www.cassis.lu
PEtit déjEunEr d’itnEWs 2.0:
Thème: AMLQuand ? Jeudi 06 décembre 2007 à partir de 8h30Où ? Sofitel KirchbergQui ? Dr Michael Schmidt-Kernchen - Tonbeller
M. Paul Haas - Siemens IT Solutions and Services M. Thomas Storck - Siemens IT Solutions and Services Finance
Participation: 35 euros payable sur facture (No show policy)Formulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventamlContact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – [email protected]
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Thomas Storck, Account Manager de SITS
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LE PETIT DéJEUNER AML BUSINESS DECISION MAKER
ujourd’hui, le blanchiment tire profit du développement des marchés financiers et de la mondialisation en exploitant les canaux permettant de simplifier les transactions licites. Le recours à leur insu à des intermédiaires pour les transactions illégales rend le crime en col blanc d’autant plus dangereux. Les failles de la législation et les taches d’ombre au niveau
des mécanismes de contrôle des banques, des fournisseurs de services financiers et des compagnies d’assurance menacent la stabilité du système financier mondial.
Aujourd’hui, les adeptes du blanchiment d’argent ne sont plus ces individus louches portant un porte-documents rempli de billets. Le principe de la profession n’a cependant pas évolué. Il consiste toujours à faire exister légalement des actifs illégalement acquis, en camouflant les profits et en masquant leur origine.
Les criminels en col blanc démasqués – quelles sont les dernières tendances ?
ALa communauté internationale considère depuis longtemps que le problème du blanchiment d’argent et du financement des activités terroristes nécessite une approche coordonnée. Pendant des années, plusieurs organisations internationales ont développé des normes destinées à combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Ces normes ont en commun la promotion d’actions permettant d’éviter que les criminels, les terroristes et ceux qui les assistent n’aient accès à leurs fonds et aux services financiers du monde entier. Plusieurs mesures et règlements internationaux décrivent des normes analogues ou s’inspirent les unes des autres (notamment les recommandations du GAFI (FATF), Bâle II, Sarbanes-Oxley, le Patriot Act, MAD, la 3 directive européenne sur le blanchiment d’argent, MASAK).
connaissEz-vous vos cLiEnts ? (kyc)
Les programmes de contrôle des informations relatives aux clients constituent les meilleures armes dont disposent les banques afin d’éviter de participer à leur insu à des opérations de blanchiment d’argent ou au financement d’activités terroristes. Une bonne connaissance de ses clients, une identification rigoureuse et le signalement des transactions inhabituelles ou suspectes aideront à prévenir et à détecter
le blanchiment ou le financement terroriste. Le contrôle d’identité du client constitue une étape cruciale dans la lutte contre le crime en col blanc.
ProPosEr dEs ProgrammEs anti-bLanchimEnt fondés sur LE risquE
Les approches internationales, dont le GAFI (FATF) et le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, encouragent la mise en œuvre de règlements par le biais de l’application de procédures pratiques destinées à combattre le blanchiment d’argent.
Ces éléments doivent constamment être reconsidérés et adaptés aux nouveaux phénomènes. Les 40 recommandations du GAFI (FATF) qui constituent à l’échelle mondiale la base des mesures contre le blanchiment d’argent ont été mises à jour en juin 2003.
combattrE LE financEmEnt du tErrorismE
Les évènements du 11 septembre 2001 ont intensifié la lutte contre le terrorisme à l’échelle mondiale. Les institutions financières subissent des répercussions coûteuses et
considérables en raison des règlements en matière d’embargo. De plus, les Règlements (CE) 2580/2001 et 881/2002 sont applicables dans tous les états membres de l’UE.
L’imPortancE d’un PartEnariat fiabLE: siEmEns Et tonbELLEr
Depuis cinq ans, Siemens IT Solutions and Services Finance (SISF) et Tonbeller ont mis en oeuvre une collaboration destinée à proposer les produits financiers Siron sur le marché belux. SISF a obtenu le titre de PSF au Luxembourg et peut donc procéder à la mise en place de systèmes informatiques dans le secteur de la finance. Les compétences et les connaissances conjuguées de SISF et de Tonbeller assurent à leurs clients le meilleur service quant à l’utilisation des systèmes SironFinancial Solutions. Les projets de mise en œuvre sont généralement pris en charge par les deux associés.
SISF connaît particulièrement bien le marché luxembourgeois. Grâce à son réseau de contacts, SISF est à même d’offrir une étroite assistance sur site à ses clients. En outre, la communication entre SISF et Tonbeller permet une liaison directe entre le fournisseur des produits SironFinancial et Tonbeller.
TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER
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LE PETIT DéJEUNER FIBER IP
ui plus est, la cadence des évolutions techniques et technologiques suivies d’une demande de diminution des coûts, forcent les départements informatiques à revoir leur structure de coût ainsi qu’opérationnelle.
Car les termes à la mode e.g. SaaS, CRM, Groupware, Collaboration, Document Manage-ment, Data BackUp, VoIP ont fait leur tournée parmi les comités de direction mais aussi parmi les utilisateurs. Or ces applications nécessitent d’un côté l’accès 24/7 aux données dans un mode sécurisé et de l’autre l’élimination du Bottleneck de la bande passante.
Qui n’a pas horreur d’entendre les plaintes de ses utilisateurs en relation avec la vitesse d’accessibilité aux applications à partir d’un office délocalisé du siège social. Ou encore de recevoir [ou pire de ne pas recevoir] des alertes que les machines hébergeant la base de données sont inaccessibles et de ne pas pouvoir y accéder en temps voulu. Ainsi que de remarquer que la procédure de Back-Up n’a pas bien fonctionné soit pour une erreur de manipulation soit parce que les supports ont été perdus.
Renforçant ce processus, l’envie ainsi que la nécessité d’être Always-On et toujours joignable fait transiter l’accès aux données de la station de travail fixe vers l’appareil mobile de l’utilisateur final. C’est donc ce dernier qui demande un accès 24/7 rapide aux informations sans se rendre compte des contraintes de sécurité ni de disponibilité ainsi que d’infrastructure que ce mouvement engendre pour le département informatique.
Finalement, le déplacement des moyens de communication vers le protocole IP demande de plus en plus une qualité de service tant au niveau qualité de réception et de traitement qu’au niveau accessibilité et interopérabilité.
De nos jours, la prolifération des applications critiques accessibles via VPN et autres moyens sécurisés pousse les responsables informatiques à revoir leur infrastructure interne.
La connectivité comme avantage concurrentiel
QDans ce but, Datacenter Luxembourg qui offre depuis plusieurs années des connections Internet à des Backbones internationaux différents ensemble avec services liés aux espaces racks dans des endroits géographiques de haute sécurité, vous propose de vous expliquer ensemble avec ses partenaires comment les PME et le Corporates peuvent tirer avantage de la gestion délocalisée de leurs applications et machines. Et ainsi éventuellement satisfaire les besoins de leurs utilisateurs.
PEtit déjEunEr d’itnEWs 2.0:
Thème: Connectivité et services y afférentsQuand ? Jeudi 22 novembre 2007 à partir de 8h30Où ? Sofitel KirchbergQui ? M. Houwen - Datacenter Luxembourg
M. Schaefer - Datacenter Luxembourg M. Marques - La Provençale M. Verschaeren - Red Dog Communications
Participation: 35 euros payable sur facture (No show policy)Formulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventconnectContact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – [email protected]
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Steve Glangé,Business Development Manager de Datacenter Luxembourg
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BUSINESS DECISION MAKER LE PETIT DéJEUNER DCP
irtualization has made it possible to run multiple operating systems and multiple applications on the same computer at the same time, increasing both the utilization and flexibility of the hardware.
Labs disastEr rEcovEry soLution
One safe assumption to make with disaster recovery is that every company will require its own specific solution. Using application from VMware, DataCore, EVault and Nexsan, Labs Disaster Recovery solutions provide companies with the following advantages: High availability Hardware Independent Reduces the number of servers Reduces the data volume Centrally managed and monitored
vmWarE
VMware virtualization software helps create a dynamic and automated disaster recovery solution. In essence, it transforms hardware into software to create a fully functional virtual machine that can run its own operating system and applications. Hardware resources can be allocated dynamically and transparently so that multiple operating systems can run concurrently on a physical computer. Extending this principal, Lab uses VMware to create a virtual infrastructure which will represent the physical resources of an entire IT environment and therefore generate a pool of IT resources.
datacorE
DataCore and VMware applications work together to reduce the total cost of ownership
by increasing server and disk space utilization. DataCore SANmelody™ package converts a PC Server into a ‘Disk Server’ whose added disk capacity and data protection features are accessible by application servers (email, web etc) over an Ethernet LAN or Fibre Channel SAN. The ‘Disk Server’ may be configured to automatically and transparently replicate critical data from any of the servers to a remote site. Lab typically uses SANmelody™ to provide extra disk space to business critical applications in a company’s network. Replication of data is fully automatic and once initial synchronization is complete, only changes to the data are transmitted, keeping network traffic to a minimum. Lab’s Disaster Recovery solution therefore offers companies the opportunity to optimize the utilization of common resources and to readily redeploy these resources (servers and storage) when and where they are needed. Virtual storage can then be delivered to one server, many servers or a farm of servers.
nExsan
Nexsan develops and markets secure storage appliances and modular, high capacity disk storage systems for a broad range of applications including fixed content storage and archiving, compliance and litigation support, disk-based backup, digital video security, medical imaging, and rich media.Nexsan is the pioneer of secure storage and leads the industry with a comprehensive secure storage architecture that delivers a broad array of best-
of-breed intelligent storage features including file-level encryption, Content Addressed Storage (CAS) including de-duping functions, Information Lifecycle Management (ILM), integrity checking, authentication, multi-media archiving and backup while maximizing storage efficiency through true single-instance storage.
EvauLt
The fastest, most reliable, online backup and recovery software available. Hosted in two high tech data Lab Data Vault online services are powered by EVault InfoStage patented technology centre’s and managed by our certified 24X7 technical support staff, a companies data will always be secure, protected and available.
Since 1997, EVault’s disk-to-disk backup technology has powered software and state-of- the-art online services to automate customers’ data protection processes, enabling them to conform to industry-specific compliance and security regulations. As a Seagate company, EVault leverages the engineering and technology resources of the world’s most trusted and reputable name in storage technology to bring customers the most advanced data storage and protection services available.
dELL
As a Dell Solutions Partner, Lab uses Dell hardware for all its internal applications and services and recommends Dell to its clients.
Lab aLso offErs thE foLLoWing disastEr rEcovEry sErvicEs:
Compliance regulations require companies to possess a business continuity plan. Lab has provided disaster recovery services to the Luxembourg business community for the past several years. Lab’s current Disaster Recovery services take advantage of the proven virtualization software technology which has transformed the IT landscape since its inception.
Business continuity plan required
V
Bernard Moreau,Managing Director de LAB
Lab data cEntrE
Labs new high density, high-tech facility is situated at the Lux Tech Center in Contern. Hosting services are offered in either a dedicated or shared capacity.
Lab’s Disaster Recovery Centre – has been designed to give effective coverage in clean, modern and secure office locations. Desi-gned to the highest standards in terms of technology, communications and facilities – companies can walk straight in and activate their recovery plan.
PEtit déjEunEr d’itnEWs 2.0:
Thème: Disaster RecoveryQuand ? Jeudi 29 novembre 2007 à partir de 8h30Où ? Sofitel KirchbergQui ? Pierre Aguerreberry – Nexsan Technologies Ltd
Pascal Le Cunff – DataCore Software Corp Lionel Zamouth – Evault – a Seagate Company
Participation: 35 euros payable sur facture (No show policy)Formulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventdrContact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – [email protected]
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Analyste / Développeur Java Juniorwww.itjobs.lu/sfeir
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support niveau 3• Assurer l’intégration et le packaging des évolutions applicatives• Mettre en œuvre les solutions de sauvegardes et de monitoring• Documenter, maintenir à jour les référentiels et transférer les
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VOTRE PROFIL:• Diplômé d’une Ecole d’Ingénieurs ou équivalent Bac+5• Vous justifiez d’une première expérience d’un an minimum en
administration Oracle• Expérience de DBA sous Oracle 8i, 9i. La connaissance de Oracle
10g serait un plus• Connaissance de l’outil de backup RMAN (Recovery Manager)
constitue un atout supplémentaire• Connaissance Unix/Linux, Shell Script. La connaissance d’Unix Aix
serait très appréciée.• Autonomie, professionnalisme • Vous avez une bonne connaissance de l’anglais.
SPECIFICATIONS DU POSTE• Type de contrat: CDI • Lieu: Luxembourg • Début : ASAP • Salaire : selon profil
INTéRESSé ? POUR POSTULER:Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: [email protected] ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 700 – DBA Oracle / Unix”Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF.Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.
Is looking for a IT Specialist – Project LeaderOur client is an IT company which offers a large panel of services such as infrastructure design, consulting services, software development, implementation, back up and recovery solutions and managed services.
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TECHNICAL DEvELOPMENT MANAgER
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ACTUAL-IT
BRL. «Lors que vous faites une requête sur Google sur l’XBRL, vous pouvez vous attendre
à 54 millions de résultats, dit Marc Hemmerling», secrétaire général de l’asbl XBRL Luxembourg. C’est dire l’enthousiasme que le format emporte. En effet, variante de l’XML taillée sur mesure pour les questions de rapportage, l’XBRL a pris un nouvel élan ces derniers temps avec l’arrivée de nouvelles normes et directives, dont les FinRep et CoRep, en vigueur dès 2008.
Mais pourquoi un langage particulier pour les questions de reporting. «Lorsque Jonathan Weil a dévoilé ce qui allait devenir le scandale Enron, toutes les informations étaient déjà connues, dit Marc Hemmerling. Rien n’était caché, comme lors du Watergate. Au contraire, tout était public, mais l’assemblage de l’information n’était pas correct.» Afin d’offrir plus de transparence, un langage commun est donc bien évident. «Pour moi, l’XBRL, c’est le bar-code des informations financières.»
À Luxembourg, le langage est devenu par des normes de reporting, avec l’arrivée de la concrétisation des régulations IFRS et Bâle II (e.a.) au travers des locales FinRep et CoRep. Cela s’est traduit aussi par la création d’une asbl XBRL Luxembourg en janvier 2007 dont le but est la promotion d’XBRL et le partage des expériences. L’association œuvre aussi à la création des taxonomies avec le régulateur dont les FinRep et CoRep, mais aussi la COBS (centrale des bilans) qui sera mise en œuvre en 2009, ou les prochains Investment Funds Reportings et les relations dans le secteur public.
Pas dE PériodE transitoirE
«Effectivement la nouvelle réglementation CSSF entre en vigueur pour les données et chiffres au 1er janvier 2008. Les premiers rapports mensuels FinRep sont donc attendus en février et les rapports trimestriels CoRep en avril 2008.», a confirmé Jean-Luc Franck, IT Manager de la CSSF. Les 155 banques de la place sont concernées. Les templates et taxonomies sont en place et les règles de calculs seront intégrées. Pour l’instant, une architecture séparée est installée entre l’autorité et les banques, mais l’idée est bien d’aller vers une organisation end-to-end du reporting légal.
LEs outiLs
Plusieurs outils se dégagent dans le traitement des rapports réglementaires, a exposé Damien Ghielmini, Directeur TEC-System Integration de Deloitte Consulting Luxembourg. On notera la présence dans ce paysage de spécifiques tels les Ubmatrix, Umanis, Semansys, Rivet, Edgar, Snappy, etc, les frameworks de reporting (y compris légaux) dont les FRS, FinArch, Conceptware, Fernbach, SAP (via Cartesis dans BO), Sopra, et Quality Insurance de Deloitte et les databases players tels IBM ou Oracle qui ont déjà leurs intentions dans le monde du reporting légal. Un white paper est disponible chez Deloitte pour une «large picture» des outils focusés sur l’XBRL. Messieurs, aux rapports.
À l’occasion du petit-déjeuner d’ITnews sur l’attrait de l’XBRL en tant que langage commun pour le reporting notamment réglementaire, trois spécialistes ont partagé leur expertise.
XBRL, c’est parti pour toutes les banques !
X
Les présentations données lors du Petit Déjeuner d’ITnews se trouvent sur itnews.lu/xbrl
Information:Martine GraasClaudia LocontePhone: +352 43 843 803Fax: +352 43 843 875
Luxembourg-Hamm, November 29th 2007from 09.30 to 12.00 in French and 14.00 to 16.30 in English
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Documentum vs SharepointSubscribe online on:
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15/11/2007 Conférence / Cocktail: Banking SolutionsORGANISATEUR: ITnews 2.0THEME: Conférence / Cocktail: Banking SolutionsDATE: 15/11/2007LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu
15/11/2007 Logiciel Libre pour le secteur financier: une ouverture qui compteORGANISATEUR: CRP Henri TudorTHEME: Journée du LibreDATE: 15/11/2007 dès 15h45LIEU: CRP Henri TudorInformations et inscription: www.tudor.lu
16/11/2007 Petit déjeuner spécial secteur financier: sécurité ITORGANISATEUR: ZeropiuTHEME: Petit déjeuner spécial secteur financier: sécurité ITDATE: 16 Novembre 2007 de 8:30 à 10:00LIEU: Sofitel KirchbergInformations et inscription: www.zeropiu.com
21/11/2007 Quel avenir en 2010 pour la Sécurité de l’Information au Luxembourg ?ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor et le ClussilTHEME: Quel avenir en 2010 pour la Sécurité de l’Information
au Luxembourg ?DATE: Le mercredi 21 novembre 2007 dès 16h45LIEU: au CRP Henri Tudor Informations et inscription: www.clussil.lu
22/11/2007 Petit-déjeuner ConnectivitéORGANISATEUR: ITnews 2.0THEME: Petit-déjeuner ConnectivitéDATE: 22/11/2007LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu
22/11/2007 NOXS Congress LuxembourgORGANISATEUR: NOXSTHEME: 3ème CongrèsDATE: 22/11/2007 de 8.30h à 18.00hLIEU: Paul Eischen CapellenInformations et inscription: www.noxscongress.be
29/11/2007 Petit-déjeuner Disaster RecoveryORGANISATEUR: ITnews 2.0THEME: Petit-déjeuner Disaster RecoveryDATE: 29/11/2007LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu
29/11/2007 Siemens: SEMINAR Documentum VS SharepointORGANISATEUR: SiemensTHEME: Seminar: Documentum VS SharepointDATE: 29/11/2007LIEU: Luxembourg-HammInformations et inscription: www.sisf.lu
03/12/2007 «YaJuG’s General Meeting»ORGANISATEUR: YaJuGTHEME: «YaJuG’s General Meeting»DATE: 03/12/2007LIEU: Centre de Recherche Public Henri TudorInformations et inscription: www.yajug.org
06/12/2007 Petit-déjeuner AMLORGANISATEUR: ITnews 2.0THEME: Petit-déjeuner AMLDATE: 06/12/2007LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu
11/12/2007 Agile approaches to project managementORGANISATEUR: Project Management Institute (PMI)THEME: Project ManagementDATE: 11/12/2007LIEU: LuxembourgInformations et inscription: [email protected]
13/12/2007 Conférence / Cocktail Document & Print ManagementORGANISATEUR: ITnews 2.0THEME: Conférence / Cocktail Documents
& Print ManagementDATE: 13/12/2007LIEU: Sofitel LuxembourgInformations et inscription: www.itnews.lu
Le 13 décembre 2007Conférence Cocktail ITnews 2.0 Spécial Document & Printing Solutions 2007Printing soLutions
Les entreprises sont à la recherche de solutions de copies et d’impression de plus en plus performantes et à coûts réduits et maîtrisés. Les constructeurs de solutions hardwares répondent par plus d’intelligence dans la machine et dans la manière de traiter la production documentaire. la couleur le pay-per-use/page la gestion de parc les multifonctionnels le document recognition les traitements automatisés,...
LEs soLutions dE gEstion dE documEnts
La validité de l’information, sa pérennité et sa gestion passe par une maîtrise évidente du contenu et de la distribution. Les solutions documentaires sont plus que jamais cruciales, pour la vie, la survie et l’avenir des entreprises. les solutions de gestion documentaires la gestion du contenu
Les solutions d’impression et de copiesLes solutions de document management Tendances, état des lieux, perspectives, stratégies - avec des références et témoignages de clients luxembourgeois.ITnews 2.0 Document & Printing Solutions 2007
Contacts: Rédaction: [email protected] Publicité: [email protected]
Clôtures: Manifestation à intérêt: 20 novembre 2007 Contribution: 29 novembre 2007 Parution et conférence: 13 décembre 2007
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