le lexique gxp - testotis.fr · 2019. 12. 9. · 6 lexique gxp sommaire g 33 gamp 33 gcp 33 gdp 33...
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TestoConnaissances techniques
Le lexique GxP1re édition
Définitions concernant les sujets des GxP et de l’assurance-qualité
Testo Industrial Services – Plus de services, plus de sécurité
2
Remarque :Certaines informations contenues dans ce lexique GxP ne s’appliquent pas à tous les pays de la même manière. En fonction des législations locales respectives, certains termes et sujets sont éventuellement définis différemment. Les sections concernées ne sont pas indiquées spécialement.
3
L’efficacité, l’identité et la pureté sont
les attributs qualificatifs exigés pour
les produits issus d’un domaine régi
par les GxP. Le terme « Good Ma-
nufacturing Practice » (en français :
Bonnes Pratiques de Fabrication -
BPF) résume les règles d’assu-
rance-qualité des réglementations
et lois nationales et internationales.
Entre-temps, d’autres formes de GxP
ont été mises au point et leur validité
s’étend aussi aux secteurs annexes
tels que les dispositifs médicaux et les
sciences du vivant.
Préface
De nombreux termes et abréviations
spécifiques ont fait leur apparition
dans le cadre des exigences com-
plexes de la « GMP Compliance »
(conformité aux GMP/BPF).
Ce lexique GxP explique une grande
partie des termes concernant les su-
jets : GxP, qualification, validation
et assurance-qualité.
Il est censé servir de recueil complexe
et d’aide au travail à tous ceux qui
interviennent dans le domaine régi par
les GMP mais n’est pas exhaustif.
La Testo SE & Co. KGaA
4
Lexique GxP Sommaire
Sommaire
10 Termes et définitions
0-910 21 CFR 210/211
10 483
A11 Action corrective/
Action préventive
11 Active Pharmaceutical Ingredient
(API)
11 ADI (Acceptable Daily Intake)
11 Analyse des risques (AR)
11 Annex
11 Annual Product Review (APR)
12 API
12 Appréciation du risque
12 APR
12 Assurance-qualité (AQ/QA)
12 Audit fournisseur
12 Audit par courrier
13 Audit Trail
13 Audit
13 Auto-inspection
13 Autorisation de mise sur le
marché (AMM)
B14 Batch Record Review
14 Bulkware
C15 Cahier des charges
15 Cahier des spécifications
15 Capabilité du procédé
16 CAPA
16 CEP (Certificate of Suitability of
Monographs of the European
Pharmacopoeia)
16 CFR
16 cGMP
16 Challenge Test
17 Change Control
17 Responsable de la production
17 Responsable du contrôle de la
qualité
18 Classes de salle propre
19 Compliance
19 Compte rendu de qualification
19 Conception de l’installation
conforme aux GMP
19 Concurrent validation
19 Conformité
5
20 Containment (protection des
opérateurs)
20 Contamination secondaire
20 Contamination
20 Continued Process Verification
(CPV)
20 Contrat de délimitation des
responsabilités (CDR)
20 Contrôle du risque
21 Contrôle en cours de processus
21 Corrective Action/
Preventive Action (CAPA)
21 CPV
21 CSV
D22 Desaster Recovery
22 Deviation Management
22 Diagramme en arêtes de poisson
23 Diagramme Ishikawa
23 Directive CE
23 Directive EMA
23 Directive GMP de l’UE
23 DJA
24 DMS
24 Dossier de lot
24 DQ
E25 Échantillons de réserve
25 EDMF
25 eDMS
25 EMA/EMEA
26 Emballage secondaire
26 EP
27 ETA
27 Étalonnage
27 Étude de la capabilité du
procédé
27 Event Tree Analysis
28 Excipient (pharmaceutique)
F29 Factory Acceptance Test (FAT)
29 Fault Tree Analysis
30 FDA
30 Flux de matières
31 Flux de personnel
31 FMEA (Failure Mode and Effects
Analysis)
32 FMECA (Failure Mode, Effects
and Criticality Analysis)
32 Formulation
32 FTA
6
Lexique GxP Sommaire
G33 GAMP
33 GCP
33 GDP
33 GEP
33 Gestion des non-conformités
(Deviation Management)
34 Gestion du risque qualité (QRM)
34 Gestion du risque
34 Gestion électronique des
documents (DMS)
34 GLP
35 GMP
35 GSP
35 GxP
I36 ICH
36 Indice de priorité de risque (IPR)
36 IPC
36 IQ
36 ISO 13485
37 ISO 14644
38 ISPE
J39 Journal
L39 Life-Cycle-Approach
39 Limite d’action
40 Limite d’avertissement
40 Lot de fabrication
M41 Major Change
41 Manuel qualité
41 Matrice de validation
41 Matrixing
42 Maîtrise des changements
(Change Control)
42 Maîtrise du risque
42 Minor Change
42 Mode opératoire
42 Modèle du cycle de vie
43 Modèle du cycle en V
44 Monitoring des particules
44 Monitoring
7
N45 NOAEL
45 NOEL
45 Non-conformité (Deviation)
O45 OOS
45 OOT
45 Operational Qualification (OQ)
45 OQ
45 Out-of-Specification (OOS)
45 Out-of-Trend (OOT)
P46 Personne qualifiée/
Qualified Person (QP)
46 Ph. Eur.
46 Pharmacologie
46 Pharmacopée européenne (Ph.
Eur./EP)
46 Pharmacopée européenne/
European Pharmacopoeia
47 PIC/S
48 Plan de test
48 Plan de validation
48 Plan directeur de qualification
49 Plan directeur de validation
(PDV)
49 Poste de sécurité
microbiologique (PSM)
50 PPQ
50 PQR
50 PQ
50 Principe de « clean corridor »
50 Principe de « cleanroom »
50 Process Performance
Qualification (PPQ)
51 Processus
51 Process Validation
51 Product Quality Review (PQR)
51 Préparations parentérales
51 PV (Process Validation)
8
Lexique GxP Sommaire
Q52 QA
52 QbD
52 QP
52 Qualification de la conception
(DQ)
53 Qualification de l’installation (IQ)
53 Qualification des performances
(PQ)
54 Qualification opérationnelle (OQ)
54 Qualification prospective
54 Qualification rétrospective
54 Qualification
55 Qualified Person (QP)
55 Quality Assurance (QA)
55 Quality by Design (QbD)
R55 RABS
55 Rapport de qualification
56 Rapport de validation
56 Reproductibilité
56 Requalification
56 Responsable de l’information
57 Responsable du plan par étapes
57 Restricted Access Barrier
System (RABS)
58 Retour (de marchandise)
58 Revalidation
58 Revue de données
58 Revue du risque
58 Revue qualité produit
58 Robustesse
59 Règlement CE
59 Réduction du risque
S59 Salle propre
59 Scénario du pire cas (worstacse)
60 Site Acceptance Test (SAT)
60 Site Master File (SMF)
60 SOP (Standard Operating
Procedure)
60 Spécification du produit
61 Spécifications
61 Stérilisation
61 Stérilité
61 Surveillance du risque
61 Système de qualification basé
sur les risques
62 Système de sas
9
T63 Test de capacité
63 Test de résistance
63 Third-Party Audit
63 Traceability
64 Tracematrix/Traceability Matrix
64 Track & Trace
65 Traçabilité (Traceability)
65 Traçabilité métrologique
U65 UFC (unité formant colonie)
66 URS (User Requirement
Specification)
V67 Validation concomitante
67 Validation continue
67 Validation de méthode
(analytique)
67 Validation de système
informatique/logiciel (CSV)
67 Validation de système
informatisé
68 Validation du nettoyage
68 Validation du procédé (PV)
69 Validation prospective
69 Validation
69 Vérification/Validation continue
69 Vérification
W70 Warning Letter
70 WHO
Z71 ZLG
72 Règlements et directives GxP
10
Lexique GxP Termes et définitions
Termes et définitions
0-921 CFR 210/211
CFR : Code of Federal Regulations –
le code des règlements fédéraux des
Etats-Unis Titre 21 : Food and Drugs –
contient les règlements pour le do-
maine des denrées alimentaires et des
médicaments.
Part 210 : current Good Manufacturing
Practice (voir cGMP, p. 16) in
manufacturing, processing, packing,
or holding of drugs ; General
Part 211 : current Good Manufacturing
Practice (voir cGMP, p. 16) for fini-
shed pharmaceuticals
21 CFR 210/211 : contient de ma-
nière très détaillée les directives GMP
des Etats-Unis. Part 210 se réfère au
procédé de fabrication et de condi-
tionnement des médicaments et den-
rées alimentaires alors que Part 211
contient surtout les règlements relatifs
aux produits pharmaceutiques finis.
483
Le formulaire 483 est un compte rendu
d’anomalies, délivré par les inspec-
teurs de la FDA (voir FDA, p. 30) et
qui documente les non-conformités
constatées lors d’une inspection. Le
terme « 483 » provient du numéro 483
du formulaire utilisé pour la rédaction
du compte rendu succinct.
Tout formulaire 483 est publié mais
sans indication du nom de la société
et des produits concernés.
Selon la gravité des non-conformités
documentées, une lettre d’avertisse-
ment - « warning letter » est rédigée
sur la base du 483. Voir Warning Let-
ter, p. 70.
11
AAction corrective/
Action préventive
Voir Corrective Action/
Preventive Action (CAPA), p. 21.
Active Pharmaceutical Ingredient
(API)
= substance active pharmaceutique :
la substance qui, dans un médica-
ment, possède un effet thérapeutique
(pharmacologique).
ADI (Acceptable Daily Intake)
= dose journalière admissible (voir
DJA, p. 23) : l’ADI indique la quan-
tité
d’une certaine substance, p.ex. de la
substance active d’un médicament,
qui ne comporte pas de risque pour la
santé en supposant qu’une personne
l’ingère quotidiennement pendant
toute sa vie.
Analyse des risques (AR)
L’analyse des risques est une partie de
l’appréciation du risque. L’analyse des
risques permet d’évaluer ou de pondé-
rer le risque/ la défaillance potentielle
déterminée avant dans le cadre de
l’appréciation du risque. Dans le do-
maine régi par les GMP, l’analyse des
risques est souvent réalisée par la mé-
thode FMEA (voir FMEA (Failure Mode
and Effects Analysis), p. 31).
Annex
Terme anglais pour désigner les diffé-
rents annexes de la directive GMP de
l’UE. Actuellement, il y a les annexes
1 à 19, mais l’annexe 18 a été suppri-
mé. « Annex 18 » a été publié comme
partie II de la directive GMP de l’UE
en 2005.
Annual Product Review (APR)
Une revue annuelle, en rétrospective,
de l’histoire d’un médicament, exi-
gée par la FDA et obligatoire pour les
produits fabriqués aux Etats-Unis ou y
importés.
A
0-9
12
Lexique GxP Termes et définitions
API
Voir Active Pharmaceutical Ingredient
(API), p. 11.
Appréciation du risque
L’objectif de l’appréciation du risque
est d’identifier les dangers ainsi que
d’analyser et d’évaluer les risques
résultant de ces dangers. A cette fin,
il faut d’abord définir précisément les
problèmes et les questions liés au
risque dans le cadre d’une apprécia-
tion du risque. D’abord, les dangers
potentiels sont identifiés (identifica-
tion des risques), puis l’analyse des
risques est réalisée (quelle est la pro-
babilité d’apparition et de détection de
la défaillance ?). L’évaluation du risque
(quelles sont les conséquences ? /
quelle est la gravité ?) est la dernière
étape.
APR
Voir Annual Product Review (APR),
p. 11.
Assurance-qualité (AQ/QA)
L’assurance-qualité est un concept
étendu qui couvre tous les domaines
qui influencent la qualité d’un pro-
duit en détail ou globalement. Elle
regroupe l’ensemble des actions pré-
vues et entreprises pour garantir qu’un
médicament présente la qualité néces-
saire pour l’usage prévu.
Audit fournisseur
Audit d’une entreprise/d’un organisme
(fournisseur) par le client. Voir Audit,
p. 13.
Audit par courrier
Un audit par courrier ou audit postal
est réalisé sans visite effective de
l’entreprise qui fait l’objet de l’audit.
En revanche, un questionnaire détaillé
est envoyé de l’auditeur au fournisseur
qui doit le compléter de manière au-
tonome en indiquant les informations
demandées et les références impor-
tantes. La vérification de ces indica-
tions peut avoir lieu plus tard lors d’un
rendez-vous sur place.
13
A
Audit Trail
(= journal des transactions) ; il sert à
tracer toutes les activités, actions et
états du système en continu en enre-
gistrant des « pistes » qui indiquent
à quel moment et par qui ou quoi un
processus a été influencé. En général,
il s’agit d’enregistrements de systèmes
informatiques et logiciels ; un audit
trail est exigé par les règlements 21
CFR Part 11 ainsi que par l’Annex 11
(GMP de l’UE).
Audit
Inspection d’un site (p.ex. d’une en-
treprise, d’un site de production) aux
fins de vérification de la conformité
aux exigences et réglementations
auxquelles il doit répondre (en l’occur-
rence : conformité aux règlements et
dispositions des GMP). Un audit peut
être réalisé par différents organismes
(p.ex. par les représentants des clients
ou d’autres autorités que l’autorité de
surveillance compétente, telles que la
FDA) ; il faut le distinguer d’une ins-
pection qui ne peut être réalisée que
par l’autorité de surveillance compé-
tente, donc les inspecteurs des autori-
tés nationales.
Auto-inspection
L’auto-inspection est une revue et
considération critique des procédés
internes. Le chef de la production et
le chef du contrôle de la qualité jouent
un rôle essentiel pour sa réalisation.
Cet audit interne relatif à la qualité est
obligatoire selon la directive GMP de
l’UE.
Autorisation de mise sur le
marché (AMM)
Autorisation de mise sur le marché
d’un médicament. La conformité d’un
produit aux GMP est toujours exigée
pour cette autorisation.
14
Lexique GxP Termes et définitions
BBatch Record Review
Batch Record Review désigne un
système qui regroupe toutes les in-
formations nécessaires à l’identifica-
tion d’un lot de fabrication. En font
partie les protocoles de fabrication
et de contrôle du lot de fabrication
ainsi que toutes les notes concernant
des non-conformités et les rapports
OOS (voir Out-of-Specification (OOS),
p. 45). Ces informations servent de
base de décision à la QP (Qualified
Person) concernant la validation d’un
lot (validation de lot).
Bulkware
= tout produit qui a parcouru toutes
les étapes de fabrication et prépara-
tion, hormis le conditionnement/l’em-
ballage final, c’est donc le produit
vrac.
15
CCahier des charges
Le cahier des charges documente les
exigences du client concernant l’éten-
due de la livraison et des prestations
dans le cadre de la qualification. Les
exigences techniques ou réglemen-
taires sont définies par les différents
services techniques (Ingénierie et AQ/
QA) en collaboration avec l’exploitant.
Les contenus du cahier des charges
sont p.ex. :
• But de l’appareil/de l’installation
• Caractéristiques techniques impor-
tantes, telles que les dimensions
• Détails de la conception (matériaux,
surfaces en contact avec le produit)
• Nature de la commande
• Prestations de garantie/Exigences
relatives au S.A.V. du fournisseur
• Exigences relatives aux matériaux et
surfaces
• Informations sur le service après-
vente (disponibilité, temps de ré-
ponse etc.)
• Exigences concernant la conformité
aux GMP
Cahier des spécifications
Le cahier des spécifications contient
les explications du fournisseur concer-
nant la réalisation et le déroulement
d’un projet (p.ex. construction d’une
installation).
C’est la description détaillée du four-
nisseur concernant la stratégie de
mise en œuvre du cahier des charges
et devrait donc contenir toutes les exi-
gences obligatoires mentionnées dans
ce dernier. Souvent, un cahier des
spécifications n’est pas élaboré à part.
En revanche, il est remplacé par l’offre
du fournisseur, à condition que cette
dernière soit suffisamment détaillée.
Capabilité du procédé
La capabilité du procédé signifie
qu’un procédé est maîtrisable, stable
et conforme aux spécifications. C’est
le cas si les paramètres critiques ne
sont sujets qu’à une répartition fortuite
(répartition normale) et que les valeurs
correspondantes restent au sein des
limites d’intervention / limites de tolé-
rance supérieures et inférieures.
B
C
16
Lexique GxP Termes et définitions
CAPA
Voir Corrective Action/Preventive Ac-
tion (CAPA), p. 21.
CEP (Certificate of Suitability
of Monographs of the European
Pharmacopoeia)
Le certificat qui certifie qu’une subs-
tance à but pharmaceutique est bien
fabriquée selon les monographies de
la pharmacopée européenne.
CFR
= Code of Federal Regulations :
code des règlements fédéraux des
Etats-Unis. Exemple : 21 CFR 210 et
211.
cGMP
= current Good Manufacturing Prac-
tice : comme les directives GMP des
Etats-Unis sont mises à jour en per-
manence, leur désignation correcte est
cGMP (current = actuel). En Europe en
revanche, les directives ne sont mises
à jour qu’en cas de besoin de sorte
qu’on renonce à la désignation « c »
(current). La désignation européenne
est donc seulement GMP.
Challenge Test
Le Challenge Test désigne un essai
de qualification ou de validation dans
les conditions du « pire cas ». Cette
méthode est souvent complétée par
l’introduction expresse de défauts
pour prouver que ces derniers sont
détectés par les actions entreprises et
peuvent être éliminés ou réduits.
17
C
Change Control
Voir Maîtrise des changements
(Change Control), p. 42.
Responsable de production
Le responsable de production doit
garantir la conformité aux règles, il est
responsable de la validation des pro-
cédés de fabrication et de la formation
du personnel de production. Le res-
ponsable de production doit disposer
d’une qualification technique suffi-
sante. L’autorité de surveillance doit
disposer d’une preuve de sa qualifica-
tion et de sa fiabilité (extrait du casier
judiciaire). Le responsable de produc-
tion doit toujours être indépendant du
responsable du contrôle de la qualité.
Responsable du contrôle de la
qualité
Le périmètre du Responsable du
contrôle qualité comprend entre autres
le contrôle des matières premières,
des produits intermédiaires et finis,
l’autorisation des spécifications, la
validation des procédés de contrôle
et les formations nécessaires du per-
sonnel de son domaine. La législation
exige la fiabilité nécessaire du chef du
contrôle de la qualité pour l’exécution
des tâches et des activités ainsi que
sa familiarité avec les produits et les
procédés.
18
Lexique GxP Termes et définitions
Classes de salle propre
La norme NF EN ISO 14644-1 définit
les différentes classes de salle propre
(ISO 1 à 9) à l’aide des valeurs maxi-
males de la concentration particulaire
admissible (en particules par mètre
cube d’air). La classe ISO 1 corres-
pond à la classe de salle propre pré-
sentant la plus faible concentration
particulaire admissible. Les directives
GMP de l’UE attribuent les lettres A à
D aux classes de salle propre et diffé-
rencient de plus entre l’état d'activité
et l’état de repos.
Limites de classification dans l’annexe 1
EC Guidelines to Good Manufacturing Practice, Revision to Annex 1, version de 2014
19
C
Communication relative au risque
Les résultats obtenus au cours du
processus d’analyse des risques de-
vraient être communiqués tout au long
du processus de gestion du risque
qualité, mais au plus tard au moment
de la conclusion, il faudrait informer
toutes les personnes en charge de la
décision et les autres intervenants.
Car la détection d’un danger ne peut
contribuer à l’assurance-qualité que
si tous les acteurs impliqués dans le
procédé en sont informés et qu’il peut
ainsi être évité de manière ciblée.
Compliance
La compliance désigne la conformi-
té aux normes et règlementations.
« GMP-Compliance » est donc la
conformité aux règlements GMP, donc
aux lois, directives et lignes directrices
(p.ex. directive GMP de l’UE).
Compte rendu de qualification
Voir Rapport de qualification, p. 55.
Conception de l’installation
conforme aux GMP
Une planification et conception de
l’installation orientée sur les règle-
ments GMP et visant une optimisation
du fonctionnement ultérieur conforme
aux GMP, par exemple des pièces de
machine faciles d’accès et faciles à
nettoyer.
Concurrent validation
Voir Validation concomitante, p. 67.
Conformité
Voir Compliance, à gauche.
20
Lexique GxP Termes et définitions
Containment (protection des
opérateurs)
Confinement d’un agent biologique
ou d’une autre substance à l’intérieur
d’un espace déterminé.
Confinement primaire : empêch e le
passage de l’agent dans l’environne-
ment de travail immédiat (p.ex. par
des récipients fermés).
Confinement secondaire : empêche
le passage de l’agent dans l’environ-
nement extérieur ou dans d’autres
zones de travail (p. ex. par des locaux
équipés de systèmes de ventilation
spéciaux/de sas).
Contamination secondaire
La contamination secondaire est la
pénétration d’impuretés dans un pro-
duit après sa fabrication, p.ex. par un
échantillonnage, un conditionnement
ou un stockage inapproprié.
Contamination
La pénétration non désirée de corps
étrangers ou d’impuretés de nature
chimique ou microbiologique dans une
matière première ou un produit inter-
médiaire ou fini lors de sa fabrication,
l’échantillonnage, le conditionnement,
le stockage ou le transport.
Continued Process Verification
(CPV)
Voir Validation continue, p. 67.
Contrat de délimitation des res-
ponsabilités (CDR)
Il règle entièrement et clairement
les interfaces, les tâches et les res-
ponsabilités entre les parties qui
interviennent dans la fabrication, la
manipulation et la distribution d’un
médicament. Il forme la base de la
sécurité juridique de la collabora-
tion, garantissant entre autres que
toutes les exigences relatives à l’as-
surance-qualité pour un médicament
sont satisfaites.
Contrôle du risque
Voir Maîtrise du risque, p. 42.
21
C
Contrôle en cours de processus
= vérifications réalisées en cours de
production. L’objectif est la surveil-
lance du processus et, en cas de
besoin, son adaptation aux spéci-
fications définies. Au sens large du
terme, le contrôle de l’environnement
et de l’équipement peut être considéré
comme partie du contrôle en cours de
processus.
Corrective Action/
Preventive Action (CAPA)
Approche systématique qui inclut aus-
si bien des actions correctives que des
actions préventives.
Action corrective (Corrective Action) :
action visant à éliminer la cause d’une
non-conformité détectée ou d’une
situation indésirable et à empêcher
avec une haute probabilité sa réappa-
rition, même dans d’autres domaines
ou dans un autre processus.
Action préventive (Preventive Ac-
tion) : action visant à éviter la cause
d’une non-conformité potentielle. Cela
se fait souvent en ayant recours aux
analyses des risques.
CPV
= Continued Process Verification
(voir Validation continue, p. 67).
CSV
= validation de système informatisé/
de système informatique/logiciel
(voir Validation de système informati-
sé, p. 67).
22
Lexique GxP Termes et définitions
DDesaster Recovery
= reprise après sinistre, restauration
après la défaillance totale d’un sys-
tème informatique. En font partie aussi
bien la récupération des données
importantes que la réparation ou le
remplacement des composants maté-
riels détruits.
Deviation Management
Voir Gestion des non-conformités (De-
viation Management), p. 33.
Diagramme en arêtes de poisson
Le diagramme en arêtes de poisson
(appelé également diagramme
Ishikawa ou diagramme de causes
et effets ou 5M) est une méthode
graphique pour visualiser les défail-
lances/causes et les effets qui en
résultent (conséquences de la défail-
lance). La désignation provient de la
ressemblance optique à une arête de
poisson. Cette méthode porte aus-
si souvent le nom de son inventeur,
Kaoru Ishikawa. Grâce au type de
représentation, s’orientant vers une
cible claire, cette méthode permet de
développer une bonne compréhension
du procédé.
Homme Machine Milieu
Cause Effet
Problème
Matière Méthode Mesure
Causes principales
Causes secondaires
23
D
Diagramme Ishikawa
Voir Diagramme en arêtes de poisson,
p. 22.
Directive CE
= acte normatif de la Communauté eu-
ropéenne : les États membres ont une
certaine marge de manœuvre pour la
transposition en droit national (trans-
position dans une loi ou un règlement).
Directive EMA
= directive émise par l’Agence euro-
péenne des médicaments (European
Medicines Agency), p.ex. au sujet des
médicaments à usage humain et vété-
rinaire ainsi que de la protection de la
santé et des GDP (voir GDP, p. 33).
Directive GMP de l’UE
= directive des Bonnes Pratiques de
Fabrication (BPF) : la première version
de cette directive, dans laquelle les di-
rectives européennes ont été transpo-
sées en détail, a été publiée en 1989.
Entre-temps, elle comprend 3 parties
ainsi que les annexes 1 à 19 (Annex).
Partie I : principes GMP pour la fabri-
cation de médicaments.
Partie II : Bonnes Pratiques de Fabri-
cation pour les substances actives.
Partie III : documents se référant aux
GMP (y compris la gestion du risque
qualité).
DJA
= dose journalière admissible ; voir
ADI (Acceptable Daily Intake), p. 11.
24
Lexique GxP Termes et définitions
DMS
Gestion électronique des documents
(DMS), p. 34
Dossier de lot
Le dossier de lot contient des ins-
tructions et des rapports relatifs aux
procédés de fabrication et de condi-
tionnement ainsi que le protocole de
contrôle. Ainsi, toute l’histoire d’un
lot peut être retracée sans lacune. Le
dossier de lot sert de base à la vali-
dation du lot et est notamment d’une
grande importance si des défauts de
qualité, non détectés au moment de la
validation, se révèlent plus tard.
DQ
Voir Qualification de la conception
(DQ), p. 52.
25
EÉchantillons de réserve
Un échantillon de réserve est un
échantillon, p. ex. d’une unité entiè-
rement emballée d’un lot de produits
finis, conservé aux fins d’identification.
EDMF
= European Drug Master File :
un Drug Master File documente la
fabrication pharmaceutique et l’as-
surance-qualité de substances médi-
camenteuses. Ce document sert à la
présentation à l’autorité compétente
en matière de médicaments pour l’au-
torisation de mise sur le marche d’un
médicament. Un EDMF est générale-
ment utilisé lorsque le fabricant de la
substance active et le fabricant du mé-
dicament fini ne sont pas identiques.
Ainsi, le fabricant de la substance
active peut garder son secret produit
en décrivant seulement dans la partie
confidentielle du Drug Master File les
voies de synthèse et le déroulement
du procédé de fabrication. Cette partie
est accessible à l’autorité compétente
mais pas au fabricant du médicament.
eDMS
Voir Gestion électronique des docu-
ments (DMS), p. 34.
EMA/EMEA
= Agence européenne des médica-
ments (European Medicines Agency) :
l’EMA est une agence décentralisée
de l’UE ayant son siège à Londres.
Depuis 1995, elle est compétente pour
l’évaluation scientifique des médica-
ments développés par les entreprises
pharmaceutiques pour l’usage dans
l’Union européenne. L’EMA joue un
rôle déterminant pour l’autorisation de
mise sur le marche des médicaments
dans l’UE et les États de l’EEE, car la
Commission européenne émet les avis
d’autorisation de mise sur le marché
sur la base de ses évaluations.
E
D
26
Lexique GxP Termes et définitions
Emballage primaire
L’emballage primaire est la partie de
l’emballage qui entoure directement
le produit, qui est donc en contact
direct avec ce dernier. Les emballages
primaires sont donc souvent en alumi-
nium, en verre ou en plastique car ces
matières sont inertes ou ne causent
quasiment pas d’usure par frottement.
Emballages primaires de médicaments
Emballage secondaire
L’emballage secondaire entoure l’em-
ballage primaire et, contrairement à
cette dernière, n’est pas en contact
direct avec le produit.
EP
= European Pharmacopoeia : phar-
macopée européenne, éditée par la
« European Directorate for the Quality
of Medicines & Health Care » (EDQM) ;
elle contient les normes et méthodes
applicables aux dispositifs médicaux
et aux substances pharmaceutiques
au sein de l’Union européenne.
27
Étude de la capabilité du procédé
Procédé statistique pour comparer
les informations du procédé aux tolé-
rances admissibles afin de conclure ou
non à la capabilité du procédé.
Event Tree Analysis
L’« Analyse par Arbre des causes»
est une méthode pour déterminer les
causes potentielles provoquées par un
défaut. En partant d’un défaut initial,
on développe un diagramme sous
forme d’arbre à l’aide de différents
chemins qui représentent les réactions
potentielles des différents composants
du système ; à la fin, l’arbre indique
toutes les conséquences possibles du
défaut et leurs effets.
ETA
Voir Étude de la capabilité du procédé,
à gauche.
Étalonnage
Démonstration qu'un instrument ou
qu'un appareil particulier fournit des
résultats à l'intérieur de limites
spécifiées par comparaison avec ceux
fournis par une référence ou un stan-
dard de référence traçable sur
une gamme de mesures appropriée.
E
Événement indésirable
Conséquence 1.0 Conséquence 2.0
Conséquence 1.11 Conséquence 2.11Conséquence 1.12 Conséquence 2.12
28
Lexique GxP Termes et définitions
Excipient (pharmaceutique)
Les excipients sont des substances
qui entrent dans la composition d’un
médicament mais ne sont pas de
substance active. Ils sont ajoutés pour
influencer par exemple la mise en
forme du médicament ou son absorp-
tion dans l’organisme.
29
FFactory Acceptance Test (FAT)
Réception/Contrôle des appareils et
installations commandés directement
sur place chez le fournisseur. En gé-
néral, ce test est suivi du Site Accep-
tance Test (SAT) après la livraison et
le montage (voir Site Acceptance Test
(SAT), p. 60).
Fault Tree Analysis
Contrairement à l’analyse des événe-
ments (voir Étude de la capabilité du
procédé, p. 27), l’analyse par arbre
de défaillances ou arbre de pannes
consiste à développer un diagramme
sous forme d’arbre depuis la défail-
lance jusqu’à la cause. Cela veut dire
qu’on recherche la cause ou la com-
binaison de causes la plus probable
d’une défaillance.
Événement indésirable
Résultat de base Résultat de baseRésultat de base Résultat de base
FDA Guidance for Industry –
Process Validation
= directive pour l’industrie concernant
la validation des procédés : contient
des recommandations non obligatoires
pour la mise en œuvre de la validation
des procédés, basées sur le point de
vue actuel de la FDA dans sa fonction
d’autorité américaine. La directive
mentionne expressément qu’une
orientation sur d’autres directives est
possible à condition que le respect de
tous les règlements GMP soit assuré.
F
E
30
Lexique GxP Termes et définitions
FDA
= U. S. Food and Drug Administration ;
la FDA est l’autorité de santé suprême
aux Etats-Unis et compétente pour
l’autorisation de mise sur le marché
des médicaments. La FDA travaille au
niveau international et réalise aussi
des audits chez les fabricants expor-
tateurs en dehors des Etats-Unis afin
de garantir le respect des normes des
nombreux médicaments importés aux
Etats-Unis.
Flux de matières
Le flux de matières désigne le dérou-
lement synchronisé des différentes
étapes de fabrication et de stoc-
kage depuis les matières premières
jusqu’aux produits finis.
Le flux de matières sert à exclure
l’omission accidentelle d’une étape de
fabrication ou de contrôle qui déter-
mine la qualité. Par ailleurs, il permet
d’éviter des confusions et de garantir
la compatibilité avec d’autres proces-
sus de fabrication.
31
F
Flux de personnel
Un flux de personnel bien organisé
et synchronisé est la condition d’une
fabrication conforme aux GMP.
Il fait partie de la mise en œuvre du
concept des zones d’hygiène et évite
ainsi des contaminations croisées.
De plus, il sert à la protection des
produits et des personnes. Le terme
de « flux de personnel » comprend
les exigences de ne permettre l’ac-
cès aux zones pharmaceutiques que
moyennant des sas et des vestiaires,
de n’employer que du personnel
convenablement formé et de détermi-
ner toujours combien de personnes
sont nécessaires à l’exploitation, à la
surveillance et à l’entretien des instal-
lations.
FMEA (Failure Mode and Effects
Analysis)
= Analyse des Modes de Défaillance
et de leurs Effets (AMDE) : la FMEA
est un procédé d’analyse des risques,
utilisé pour l’analyse de défaillances
individuelles ainsi que pour des suites
de défaillances et leurs causes. Elle
est notamment très répandue dans
les secteurs industriels qui exigent
une haute sécurité des produits et des
procédés. La FMEA est actuellement
la méthode la plus couramment uti-
lisée pour une analyse systématique
des risques dans l’industrie pharma-
ceutique et permet aussi des repré-
sentations très complexes. En fonction
du type de FMEA, l’on considère
l’interaction des composants d’un
système complexe (FMEA système),
la conception des produits ou des
composants (FMEA conception) ou les
étapes d’un procédé de fabrication ou
de performance (FMEA procédé). La
FMEA permet de déterminer un indice
de priorité de risque (voir Indice de
priorité de risque (IPR), p. 36) pour
chaque étape d’un processus. Si cet
indice dépasse une limite fixée aupa-
ravant, des actions doivent être entre-
prises pour réduire les risques.
32
Lexique GxP Termes et définitions
FMECA (Failure Mode, Effects and
Criticality Analysis)
= Analyse des Modes de Défaillance,
de leurs Effets et de leur Criticité
(AMDEC) : la FMECA est une exten-
sion de la FMEA (voir FMEA (Failure
Mode and Effects Analysis), p. 31)
par l’aspect de la « criticité », soit de
l’ampleur des conséquences d’une
défaillance.
Formulation
La formulation pharmaceutique com-
prend la préparation d’un médicament
avec les ingrédients nécessaires ainsi
que sa mise en forme (forme galé-
nique). A la fin du processus de for-
mulation d’un produit, on emploie le
terme de bulkware.
FTA
Voir Fault Tree Analysis, p. 29.
33
F
GGAMP
= Good Automated Manufacturing
Practice ; se réfère à la validation de
systèmes informatisés.
GCP
= Good Clinical Practice - Bonnes
Pratiques Cliniques (BPC) ; s’applique
au domaine des études cliniques :
exigences de qualité pour la planifica-
tion et la réalisation d’études cliniques.
GDP
= Good Distribution Practice ; Bonnes
Pratiques de Distribution (BPD) :
concerne le chemin de distribution
contrôlé et sûr des médicaments,
à partir du moment qu’ils quittent
le fabricant jusqu’à leur arrivée chez
le consommateur.
GEP
= Good Engineering Practice ;
s’applique au domaine de
l’ingénierie : concerne la bonne
planification efficace des
installations.
Gestion des non-conformités
(Deviation Management)
La gestion des non-conformités
est le traitement normalisé et
contrôlé d’une non-conformité.
En font partie l’identification,
l’analyse et la surveillance
ainsi que la réparation d’une
non-conformité. Aussi bien les
causes d’une non-conformité que
les effets respectifs doivent être
enregistrés et classifiés. Cette
procédure permet une élimination
efficace des anomalies et de leurs
effets et permet de détecter des
situations critiques ainsi que de
prendre des actions correctives
de manière précoce à l’avenir.
G
34
Lexique GxP Termes et définitions
Gestion du risque qualité (QRM)
La gestion du risque (qualité) est un
procédé systématique d’évaluation,
de maîtrise, de communication et de
revue des risques qualité des médica-
ments tout au long du cycle de vie du
produit. Selon l’ICH Q9, l’évaluation
des risques relatifs à la qualité devrait
être basée sur des connaissances
scientifiques et toujours être considé-
rée dans le contexte de la protection
des patients. D’amples connaissances
du procédé ainsi que des condi-
tions-cadre clairement définies sont
nécessaires à cette fin. L’appréciation
du risque, la maîtrise du risque, la
revue du risque ainsi que la communi-
cation relative au risque font partie de
la gestion du risque qualité.
(voir Appréciation du risque, p. 12,
Revue du risque, p. 58, Commu-
nication relative au risque, p. 19,
Contrôle du risque, p. 20).
Gestion du risque
Voir Gestion du risque qualité (QRM),
p. 34.
Gestion électronique des docu-
ments (DMS)
Système de gestion électronique des
documents (GED ou en anglais aussi
eDMS - electronic document manage-
ment system) sous forme de solution
informatique.
GLP
= Good Laboratory Practice - Bonnes
Pratiques de Laboratoire (BPL), pour le
domaine des laboratoires : validation
des tests de sécurité et des procédés
non cliniques.
35
GMP
= Good Manufacturing Practice ;
Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF)
pour les médicaments : l’ensemble
des règles nationales et internationales
concernant la fabrication de médica-
ments et l’assurance-qualité, établies
pour garantir la santé de la population
et protéger les consommateurs contre
des produits douteux.
GSP
= Good Storage Practice ; Bonnes
Pratiques de Stockage : stockage
dans des conditions contrôlées et
constantes (température, humidité,
lumière).
G
GxP
= Good x Practice ; terme générique
des domaines partiels régis par les
GMP, p.ex. : GAMP, GCP, GEP, GLP,
GDP, GSP.
36
Lexique GxP Termes et définitions
IICH
= International Conference on Harmo-
nisation of Technical Requirements for
Registration of Pharmaceuticals for
Human Use ; l’ICH a l’objectif d’uni-
formiser les critères relatifs à l’auto-
risation de mise sur le marché d’un
médicament en Europe, aux Etats-
Unis et au Japon. Elle se compose de
la Commission européenne, de la FDA
ainsi que du Ministry of Health Labour
and Welfare (MHLW) du Japon.
Indice de priorité de risque (IPR)
La formule pour déterminer l’indice de
priorité de risque (IPR) est :
IPR = F x G x D, les paramètres étant
définis comme suit : F = Fréquence (ou
occurrence), correspond à la notion de
probabilité de défaillance, G = Gravité
de la défaillance, D = Probabilité de
détection d’une défaillance
IPC
Voir Contrôle en cours de processus,
p. 21.
IQ
Voir Qualification de l’installation (IQ),
p. 53.
ISO 13485
L’ISO 13485 fixe le système de ma-
nagement de la qualité et sa structure
pour les dispositifs médicaux ; son ap-
plication est prévue pour la conception
et le développement, la production et
l’installation ainsi que la maintenance
des dispositifs médicaux. La norme
est déduite de l’ISO 9001 et la com-
plète par les exigences spécifiques
concernant le domaine des dispositifs
médicaux.
37
I
ISO 14644
L’ISO 14644 concerne les sujets des
salles propres et du contrôle de cde
la maîtrise. Les produits et procédés
utilisés dans la navigation spatiale, la
micro-électronique, l’industrie pharma-
ceutique et des denrées alimentaires
ainsi que dans la technique médicale
et le génie de la santé comptent entre
autres parmi ceux qui profitent de la
maîtrise de la contamination de l’air.
Outre la propreté particulaire de l’air,
de nombreux autres aspects sont à
considérer pour la conception, la spé-
cification, l’exploitation et le contrôle
des salles blanches et des environne-
ments maîtrisés apparentés.
La norme est donc divisée en diffé-
rentes parties :
• 14644-1* : classification de la pro-
preté particulaire de l’air
• 14644-2* : surveillance du maintien
des performances de la salle propre
pour la propreté particulaire de l’air
• 14644-3 : méthodes d’essai
• 14644-4 : conception, construction
et mise en fonctionnement
• 14644-5 : exploitation
• 14644-7 : dispositifs séparatifs
(postes à air propre, boîtes à gants,
isolateurs et mini-environnements)
• 14644-8 : classification de la propre-
té chimique de l’air (ACC)
• 14644-9 : classification de la propre-
té des surfaces par la concentration
de particules
• 14644-10 : classification de la pro-
preté chimique des surfaces
• 14644-12* : classification de la
propreté de l’air en fonction de la
concentration des nanoparticules
• 14644-13*: Nettoyage des surfaces
afin d'obtenir des niveaux de pro-
preté par rapport aux classifications
particulaire et chimique
• 14644-14* : évaluation de l’aptitude
à l’emploi des équipements par la
détermination de la concentration de
particules en suspension dans l’air
• 14644-15* : Evaluation de l'aptitude
à l'emploi des équipements et des
matériaux par la détermination de la
concentration chimique aéroportée
• 14644-16* : efficacité énergétique
dans les salles propres et les dispo-
sitifs séparatifs.
38
Lexique GxP Termes et définitions
ISPE
= International Society for Pharmaceu-
tical Engineering ; l’ISPE est une orga-
nisation internationale à but non lu-
cratif qui compte actuellement 20 000
membres dans plus de 90 pays du
monde entier et offre des formations
et l’échange d’informations entre les
acteurs de l’industrie pharmaceutique.
Ses membres participent à l’élabora-
tion des règlements de la FDA (voir
FDA, p. 30) et de l’EMA (voir EMA/
EMEA, p. 25) et éditent eux-mêmes
divers guides ISPE. Ces guides ISPE
sont très détaillés et correspondent
à l’état de la technique de l’industrie
pharmaceutique.
39
I
JJournal
Le journal sert à la documentation
continue des éléments d’équipement
critiques. En font généralement par-
tie les machines, les installations et
les appareils et notamment les ins-
tallations de traitement de l’air, les
systèmes d’eau et les locaux. Toutes
les validations, étalonnages, mainte-
nances et réparations, nettoyages et
stérilisations ainsi que toutes les mo-
difications, transformations et, le cas
échéant, autres processus sont notés
dans le journal.
LLife-Cycle-Approach
Interprétation de l’assurance-qualité
en ce sens que toutes les actions
d’assurance-qualité (gestion du risque,
qualification, validation etc.) doivent
prendre en considération tout le cy-
cle de vie d’une installation ou d’un
procédé. Le concept global doit être
prévu pour le cycle de vie d’un procé-
dé ou d’un produit.
Limite d’action
Une limite fixée par des lois, des di-
rections ou des règles internes de
l’entreprise dont le dépassement exige
immédiatement la mise en œuvre d’ac-
tions correctives ainsi que l’analyse
des non-conformités et l’élimination
de leurs causes.
J
L
40
Lexique GxP Termes et définitions
Limite d’avertissement
La limite d’avertissement est une limite
définie qui permet un avertissement
précoce relatif à un écart éventuel par
rapport aux paramètres d’exploitation
réguliers. Elle n’entraîne pas forcément
des actions correctives mais exige une
vérification de la cause.
Lot de fabrication
Une quantité homogène et définie
d’une matière première, d’un médica-
ment ou d’un matériau d’emballage,
fabriqué par un procédé ou une série
de procédés.
41
MMajor Change
« Major Change » ou modification
majeure désigne des modifications
du procédé/d’une installation qui ont
un impact sur la qualité du produit et/
ou la sécurité du procédé et exige un
contrôle. Des modifications de la fabri-
cation/production, le déménagement
au sens d’un changement de site ou
des modifications concernant la com-
position/les paramètres du procédé en
sont des exemples.
Manuel qualité
Le manuel qualité est un document
général et obligatoire qui décrit la po-
litique qualité et les lignes directrices
en matière de qualité d’une entreprise.
Il est un élément essentiel pour la mise
en œuvre du système de management
de la qualité à long terme et comprend
la description de la structure et du
séquencement et se réfère aux ins-
tructions de procédure, aux normes et
règlements applicables.
Matrice de validation
Une matrice de validation sert à la
représentation des liens relationnels
entre les différents éléments de la vali-
dation (produits, procédés, systèmes)
et les actions qui leur sont attribuées
(tâches de validation/qualification). Elle
devra aussi mentionner les responsa-
bilités correspondantes et les priorités
afin de faciliter la vue d’ensemble en
cas de validation complexe.
Matrixing
Le Matrixing désigne une méthode de
validation du nettoyage avec l’objectif
de réduire l’ampleur de la validation
dans l’ensemble. L’approche concerne
une exécution par rapport aux équipe-
ments.
L
M
42
Lexique GxP Termes et définitions
Maîtrise des changements
(Change Control)
Système formel pour conserver un état
défini, p.ex. le statut validé. Il y a une
évaluation systématique, basée sur
le risque, pour déterminer les actions
nécessaires suite à un changement in-
tentionnel ou effectif afin de garantir la
conformité aux GMP et de conserver
p.ex. les spécifications. Ces actions
sont évaluées par les représentants
qualifiés du secteur correspondant.
Maîtrise du risque
L’objectif de la maîtrise du risque est
de réduire les risques à un niveau ac-
ceptable. Des actions visant à réduire
un risque (réduction du risque) sont
fixées ou un risque acceptable est
qualifié de non critique (acceptation
du risque).
Minor Change
« Minor Change » ou modification
mineure désigne une modification qui
doit être contrôlée et influence une
unité sujette au contrôle. En font partie
par exemple le remplacement d’une
pièce de l’appareil, le changement
d’un produit d’entretien ou encore le
changement de la laverie des vête-
ments de travail.
Mode opératoire
Voir SOP (Standard Operating Proce-
dure), p. 60.
Modèle du cycle de vie
Voir Life-Cycle-Approach, p. 39.
43
Modèle du cycle en V
Le modèle dit du cycle en V représente
toutes les activités et tous les docu-
ments relatifs à une qualification et à
une validation dans leur ordre logique.
Par ailleurs, il établit les rapports di-
rects entre les documents relatifs aux
exigences (URS (User Requirement
Specification), p. 66, Cahier des
spécifications, p. 15, Action correc-
tive/Action préventive, p. 11) et les
documentations de qualification qui
s’y réfèrent (PQ, p. 50, OQ, p. 45,
IQ, p. 36).
Exigences de l’utilisateur (URS)
Cahier des charges
Cahier des spécifications
Analyse des risques
Qualification de l’installation (IQ)
Qualification opérationnelle (OQ)
Qualification des performances (PQ)
Qualification de la conception (DQ)
FAT
Réalisation/Installation
SAT
Étalonnage
Modèle du cycle en V
M
44
Lexique GxP Termes et définitions
Monitoring des particules
Le monitoring des particules sert à la
surveillance de la propreté particulaire
de l’air. Une charge en particules trop
élevée peut provoquer une contami-
nation excessive du produit concerné
par des particules mais aussi par des
organismes microbiologiques.
Monitoring
La surveillance du respect des pa-
ramètres spécifiés, p.ex. le contrôle
de la propreté de l’air dans les salles
propres ou la surveillance du climat
ambiant.
45
NNOAEL
= No Observed Adverse Effect Level :
dose maximale d’une substance sans
effet négatif observable (DSENO).
NOEL
= No Observed Effect Level : dose
maximale d’une substance sans effet
observable ni effet critique.
Non-conformité (Deviation)
En général, une non-conformité ou
un écart peut être décrit comme ré-
sultat ou situation au sein d’un pro-
cessus qui n’est pas conforme à la
planification ou aux attentes ou bien
à un règlement concret qui s’y ré-
fère. Exemples : les non-conformités
constatées dans le cadre du contrôle
de la qualité, du monitoring ou des
spécifications du produit.
OOOS
Voir Out-of-Specification (OOS),
ci-dessous.
OOT
Voir Out-of-Trend (OOT), ci-dessous.
Operational Qualification (OQ)
Voir Qualification opérationnelle (OQ),
p. 54.
OQ
Voir Qualification opérationnelle (OQ),
p. 54.
Out-of-Specification (OOS)
Un résultat qui n’est pas conforme aux
spécifications.
Out-of-Trend (OOT)
Un résultat qui est certes encore à l’in-
térieur des spécifications mais qui pré-
sente une certaine anomalie par le fait
qu’il ne correspond pas à la tendance
observée sur une longue période.
M
N
O
46
Lexique GxP Termes et définitions
PPersonne qualifiée/
Qualified Person (QP)
La personne qualifiée doit disposer
d’une preuve de ses connaissances
techniques nécessaires (pharma-
cien certifié ou études de médecine/
scientifiques avec une qualification
supplémentaire). La fiabilité nécessaire
pour l’exécution des tâches et des
activités ainsi qu’une familiarité suffi-
sante avec les produits et les procé-
dés sont d’autres conditions requises.
La personne qualifiée est responsable
du respect des dispositions légales
relatives à la fabrication, au contrôle et
à la validation des médicaments avant
leur mise sur le marché.
Ses tâches comprennent donc :
• la validation du lot pour la mise sur
le marché
• la création d’échantillons de réserve
• le contrôle si un système de mana-
gement de la qualité est maintenu
dans l’entreprise
• la responsabilité de la documen-
tation en continu pour apporter la
preuve du respect de tous les règle-
ments.
Ph. Eur.
Voir EP, p. 26.
Pharmacologie
La pharmacologie est la science qui
examine les interactions entre les
substances actives et les organismes.
Pharmacopée européenne (Ph.
Eur./EP)
Voir EP, p. 26.
Pharmacopée européenne/Euro-
pean Pharmacopoeia
Voir EP, p. 26.
47
PIC/S
= Pharmaceutical Inspection Coopera-
tion Scheme ; regroupement de nom-
breux pays membres du monde entier
qui a pour objectif de faire évoluer
ensemble les GMP et d’harmoniser les
règlements qui en résultent. De plus,
il vise à améliorer la reconnaissance
mutuelle des inspections afin d’éviter
les inspections multiples et à faciliter
le trafic de médicaments en réduisant
les barrières commerciales. Le PIC/S
édite des guides PIC/S et des recom-
mandations PIC/S.
Plan de qualification
Le plan de qualification contient l’ob-
jectif, l’objet et l’ampleur de la qualifi-
cation, la désignation des personnes
et la définition des responsabilités au
sein de l’équipe de qualification et la
description de la stratégie de quali-
fication. La désignation détaillée des
différents tests, la description de leur
réalisation ainsi que les critères d’ac-
ception (appelés aussi plans de test ;
ceux-ci peuvent éventuellement être
détachés du plan de qualification) sont
les éléments les plus importants du
plan de qualification.
Par ailleurs, le plan devrait aussi dé-
crire l’objet de la qualification et éven-
tuellement le procédé, indiquer les
paramètres critiques de l’installation et
contenir une liste des documents.
Le document doit être validé à la fin.
P
48
Lexique GxP Termes et définitions
Plan de test
Un plan de test est un document qui
décrit de manière prospective l’objec-
tif/les objectifs, la conception, la mé-
thode, les réflexions statistiques ainsi
que l’organisation d’un test/essai.
Plan de validation
Le plan de validation est élaboré
avant la réalisation de la validation et
contient des indications sur le produit
(spécifications, méthodes analytiques)
et sur le procédé (description du pro-
cédé avec organigramme, AR) ainsi
que sur les locaux et équipements
(affectation des locaux, état d’hygiène,
état d’étalonnage) et sur la validation
du procédé (tests, échantillonnage,
méthodes analytiques, critères d’ac-
ceptation, planning, responsabilités).
Plan directeur de qualification
Le plan directeur de qualification est
un document guide qui décrit la stra-
tégie de qualification et la structure
organisationnelle en général. Il définit
les différents objets de qualification
et les étapes de qualification néces-
saires, y compris la nature et l’ampleur
des activités de qualification. Il sert
donc de vue d’ensemble des appareils
et installations concernant le planning
et définit les responsabilités en ce qui
concerne l’exécution des activités de
qualification.
49
Plan directeur de validation (PDV)
Le plan directeur de validation (PDV)
fixe la stratégie et la politique de vali-
dation d’une entreprise et résume les
termes, les objectifs, les responsa-
bilités et les procédures concernant
la validation. Selon l’annexe 15 de la
directive GMP de l’UE, « toutes les
activités de validation doivent être
planifiées. Les éléments clés d’un
programme de validation doivent être
clairement définis et documentés dans
un plan directeur de validation (PDV)
ou un document équivalent ». Le plan
directeur de qualification peut faire
partie du PDV.
Poste de sécurité microbiologique
(PSM)
Ce concept de confinement est sou-
vent utilisé dans les laboratoires mi-
crobiologiques ou analytiques pour
protéger le personnel et l’environne-
ment ainsi que le produit lors de l’exé-
cution de processus critiques.
Classe I : PSM avec ouverture de
travail ; construit de façon à éviter la
fuite de contaminants particulaires
aéroportés par un flux d’air dirigé vers
l’intérieur et la filtration de l’air évacué.
Classe II : PSM avec ouverture de
travail ; réduction du risque de conta-
minations croisées/du produit par un
flux d'air sur le plan de travail unidirec-
tionnel et filtré. Classe III : PSM (p.ex.
isolateur) avec une zone de travail en-
tièrement fermée (barrière physique).
L’intervention dans la zone de travail
est possible p. ex. avec des gants
intégré au poste.
PSM classe III : isolateur (photo : Franz Ziel GmbH)
P
50
Lexique GxP Termes et définitions
PPQ
Voir Process Performance Qualification
(PPQ), à droite.
PQR
Voir Product Quality Review (PQR),
p. 51.
PQ
Voir Qualification des performances
(PQ), p. 53.
Principe de « clean corridor »
Concept de protection pour éviter des
contaminations croisées. La disposi-
tion des locaux est telle que le couloir,
qui donne accès aux différentes salles
où se déroulent les processus, est le
local où règne la plus haute pression.
Ainsi, le flux d’air est orienté vers les
salles de production ce qui empêche
la sortie d’un produit dans une autre
zone.
Principe de « cleanroom »
Le principe de « cleanroom » (salle
propre) est un concept de protection
qui fonctionne selon le modèle en
couches par la création d’une surpres-
sion par rapport aux zones annexes
qui présentent une moindre propreté
de l’air. Ainsi, le flux d’air est orienté
vers l’extérieur de la salle blanche et
empêche ainsi la pénétration d’air non
propre dans la salle blanche.
Process Performance Qualification
(PPQ)
= qualification de performance du pro-
cédé ; la PPQ fait partie de la nouvelle
approche du cycle de vie et remplace
ou comprend les DQ (p. 24), IQ
(p. 36), OQ (p. 45) et PQ (p. 50)
de l’approche de validation actuelle.
La stabilité du procédé doit être prou-
vée dans la PPQ (voir Life-Cycle-Ap-
proach, p. 39).
51
P
Processus
Tout déroulement ou étape organi-
sationnelle définie d’une séquence
d’opérations dans le cadre de l’ap-
provisionnement, de la manipulation,
de la fabrication et de la distribution
de médicaments. Les processus sont
clairement définis et délimités en ce
qui concerne les responsabilités.
Process Validation
Voir Validation du procédé (PV),
p. 68.
Product Quality Review (PQR)
= Revue qualité produit ; contrôlés
réguliers de la qualité des médica-
ments avec l’objectif de confirmer la
consistance du procédé existant et la
pertinence des spécifications en cours
aussi bien pour les matières premières
que pour le produit fini afin de mettre
en évidence les tendances et d’identi-
fier les améliorations pour les produits
et les procédés. La PQR devrait être
réalisée tous les ans en tenant compte
des résultats de contrôles antérieurs.
Préparations parentérales
« Parentéral » signifie « en contournant
l’appareil digestif ». La Pharmacopée
européenne définit les préparations
parentérales comme « préparations
stériles destinées à l’injection, à la
perfusion intraveineuse ou à l’implan-
tation dans le corps humain ou ani-
mal ». La résorption entérale et ainsi
le système immunitaire non spécifique
(salive, tube gastro-intestinal) sont
ainsi contournés. C’est pourquoi les
impuretés contenues dans les prépa-
rations parentérales comportent des
risques élevés pour la santé.
PV (Process Validation)
Voir Validation prospective, p. 69.
52
Lexique GxP Termes et définitions
QQA
Voir Assurance-qualité (AQ/QA),
p. 12.
QbD
Voir Quality by Design (QbD), p. 55.
QP
Voir Personne qualifiée/Qualified Per-
son (QP), p. 46.
Qualification de la conception (DQ)
= Design Qualification : une preuve
documentée que la conception pro-
posée des installations, systèmes et
équipements convient aux usages
auxquels ils sont destinés. La DQ (QC
en français), réalisée avant l’acqui-
sition de l’équipement, comprend la
documentation de la phase d’études,
y compris la prise de décision pour
l’acquisition d’une installation. La do-
cumentation devrait définir et spécifier
les exigences relatives à l’installation
prévue.
Les éléments de la DQ sont générale-
ment :
• le plan de qualification de la
conception,
• « User Requirement Specification »
(spécifications de l’utilisateur),
• le cahier des charges (= exigences
du client concernant le contenu de
la livraison et des prestations),
• le cahier des spécifications (ex-
posé du fournisseur concernant la
construction de l’installation ou le
déroulement du projet) ainsi que
• le rapport de qualification de la
conception. La DQ documente
la synchronisation du cahier des
charges et du cahier des spécifica-
tions ainsi que la mise en conformité
avec les lois, règlements et normes
applicables.
53
Qualification de l’installation (IQ)
= Installation Qualification ; la qualifi-
cation de l’installation (QI en français)
documente la mise en œuvre correcte
des exigences concernant les installa-
tions et leurs modifications, telles que
définies au préalable. L’IQ est basée
à priori sur les spécifications définies
dans la DQ (voir Qualification de la
conception (DQ), p. 52).
On vérifie si les documents correspon-
dants sont complets et corrects et les
complète ou les met à jour si besoin
est. Par ailleurs, les documents IQ
servent à apporter la preuve que tous
les éléments des équipements ont été
livrés, montés et installés selon les
règles de l’art et en conformité avec
la législation. Les contrôles classiques
de lQ sont entre autres : contrôle de
réception, contrôle de l’installation
électrique et des positions de mesure,
de contrôle et de régulation, contrôle
des entrées et sorties (test E/S).
Qualification des performances
(PQ)
= Performance Qualification ; preuve
qu’une installation est en mesure de
fonctionner durablement de manière
conforme aux spécifications. Dans
ce contexte, on vérifie l’interaction et
l’association de tous les composants
de l’installation et teste les limites des
performances. La différenciation entre
la qualification des performances et
de la validation du procédé n’est donc
pas toujours évidente. La qualification
des performances peut être délimitée
en ce sens qu’elle sert à apporter une
preuve de l’efficacité et de la repro-
ductibilité de l’appareil/de l’installation
par rapport au produit.Q
54
Lexique GxP Termes et définitions
Qualification opérationnelle (OQ)
= Operational Qualification :
preuve documentée que les installa-
tions, systèmes et équipements, tels
qu’ils ont été installés ou modifiés,
fonctionnent comme prévu sur toute la
gamme d’exploitation prévue.
L’OQ (QO en français) documente que
toutes les installations et tous les élé-
ments d’équipement qui en font partie
peuvent être exploités conformément
aux spécifications. Par ailleurs, la
commande des paramètres d’utilisa-
tion doit être conforme aux définitions
fixées au préalable.
Qualification prospective
Qualification d’une installation neuve
avant le début de la production.
Qualification rétrospective
La qualification rétrospective est une
qualification de systèmes déjà intro-
duits ou une qualification sur la base
de données historiques. Une qualifica-
tion rétrospective n’est réalisable que
s’il existe suffisamment de données
pour une évaluation et un contrôle
rétrospectifs des paramètres critiques.
Dans les GMP, une qualification rétros-
pective n’est plus acceptée.
Qualification
La qualification est la preuve docu-
mentée qu’un appareil/une installa-
tion est apte à servir au but prévu,
à satisfaire aux fonctions spécifiées
ou à produire des produits qui satis-
font durablement aux règlements et
normes (sont conformes aux GMP, voir
GMP, p. 35).
55
Qualified Person (QP)
Voir Personne qualifiée/Qualified Per-
son (QP), p. 46.
Quality Assurance (QA)
Voir Assurance-qualité (AQ/QA),
p. 12.
Quality by Design (QbD)
Quality by Design est une approche
globale, basée sur le risque, de déve-
loppement et de fabrication de médi-
caments avec l’objectif de développer
un procédé pour lequel les étapes cri-
tiques relatives à la qualité sont iden-
tifiées, puis leur influence est mesurée
et fixée au sein d’un « design space »
spécifié (cadre de développement).
RRABS
Voir Restricted Access Barrier System
(RABS), p. 57.
Rapport de qualification
Le rapport de qualification ou compte
rendu de qualification marque toujours
la fin d’une qualification. Il résume
tous les résultats. Des modifications
des plans de test ainsi que d’éven-
tuelles non-conformités doivent être
documentées. Il faut observer qu’au
moment d’établissement du rapport,
toutes les non-conformités critiques
doivent être éliminées, seuls des
écarts non critiques peuvent être
acceptés avec une justification adé-
quate. De plus, le rapport doit contenir
les programmes de maintenance, les
données de réétalonnage, les notices
d’utilisation, les SOP et l’état de qua-
lification de l’installation. Le rapport
de qualification est la condition pour
la validation de la qualification afin de
pouvoir utiliser l’installation ou aux fins
de validation.
Q
R
56
Lexique GxP Termes et définitions
Rapport de validation
Le rapport de validation sert à docu-
menter la validation.
Il contient le protocole de fabrica-
tion avec les résultats des contrôles
en cours de processus, les résultats
des tests de validation, y compris les
non-conformités constatées ainsi que
l’analyse et l’évaluation de la valida-
tion et les conclusions correspon-
dantes pour la fabrication de routine,
la maîtrise des changements et éven-
tuellement la revalidation.
Reproductibilité
On entend par reproductibilité une
qualité toujours identique des pro-
duits et des procédés de fabrication
constants. Un procédé n’est conforme
aux GMP que si son résultat est repro-
ductible. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut
garantir que par exemple les résultats
obtenus lors d’un contrôle d’un lot par
échantillonnage sont applicables à
tous les produits individuels de ce lot.
Requalification
Qualification après des changement ou
renouvellement cyclique du contrôle
des paramètres critiques en vue de
démontrer que l’état de l’installation/
de l’appareil est toujours conforme au
statut qualifié.
Responsable de l’information
Les exigences légales concernant
le responsable de l’information sont
comparables à celles concernant une
personne qualifiée (voir Personne qua-
lifiée/Qualified Person (QP), p. 46).
Le responsable de l’information est
compétent pour l’édition des informa-
tions scientifiques sur le médicament
et dans ce contexte, il est respon-
sable du respect de l’interdiction de
tromperie. Ainsi, il doit garantir que
l’identification, la notice, les informa-
tions spécifiques et la publicité sont
conformes au contenu de l’autori-
sation de mise sur le marché et de
l’enregistrement. Son travail fait donc
partie de la protection préventive des
consommateurs. Le responsable de
l’information peut en même temps oc-
cuper la fonction de personne qualifiée
et de responsable du plan par étapes.
57
Responsable du plan par étapes
Les tâches du responsable du plan par
étapes comprennent :
• la collecte des informations relatives
aux risques des médicaments, leur
évaluation et la coordination des
mesures nécessaires
• la surveillance des essais cliniques
relatifs aux risques des médica-
ments
• l’indication de graves effets secon-
daires, des effets d’interaction ou
d’abus
• l’information des autorités de sur-
veillance en cas de restriction inha-
bituelle de la distribution (arrêt de
livraison, rappel).
Le responsable du plan par étapes
doit disposer des connaissances
techniques nécessaires sous forme
d’études universitaires et d’au moins
deux années d’expériences profes-
sionnelles pratiques. Il devrait toujours
être indépendant des services de
vente et de distribution, en revanche,
une activité simultanée comme per-
sonne qualifiée est possible.
Restricted Access Barrier System
(RABS)
Le système de barrière à accès res-
treint RABS est un concept d’isole-
ment d’une machine, souvent utilisé
pour la fabrication aseptique ou
comme protection des personnes en
présence de substances hautement
actives. Il constitue un mélange de la
technologie de salle blanche classique
et de la technologie d’isolateur ; une
intervention active n’est possible
qu’avec des gants, le processus lui-
même étant séparé de l’opérateur.
RABS (photo : Franz Ziel GmbH)
R
58
Lexique GxP Termes et définitions
Retour (de marchandise)
Renvoi d’un médicament au fabricant
ou au distributeur, indépendamment
de la présence ou non d’un défaut de
qualité.
Revalidation
Renouvellement cyclique de la valida-
tion du procédé en vue de démontrer
que les changements introduits dans
le procédé/équipement conformément
aux procédures de maîtrise des chan-
gements ne comportent aucun risque
pour les caractéristiques du procédé
et la qualité du produit.
Revue de données
Une revue de données peut rempla-
cer une nouvelle validation pratique
à condition qu’aucun changement
critique du procédé n’ait été réali-
sé depuis la validation. Il suffit alors
d’évaluer les données du procédé et
du produit de la période passée, la
vérification de l’état validé sur des
lots prévus à cet effet n’est donc pas
nécessaire.
Revue du risque
Comme les appréciations du risque
réalisées dans le cadre de la gestion
du risque qualité ne sont qu’un relevé
instantané, elles doivent être revues
à des intervalles réguliers. Ainsi, l’ac-
tualité et l’aptitude de l’appréciation
du risque sont garanties pendant tout
le cycle de vie et les modifications ou
nouvelles sources de défaillances sont
prises en considération et intégrées
dans la gestion du risque.
Revue qualité produit
Voir Product Quality Review (PQR),
p. 51.
Robustesse
La robustesse décrit la capacité d’un
système/procédé de ne pas réagir aux
changements externes.
59
Règlement CE
= acte juridique de la Communauté
européenne : de validité générale,
obligatoire dans tous ses éléments et
applicable dans chaque État membre –
donc une transposition en droit na-
tional n’est pas nécessaires et ainsi,
aucune modification n’est possible.
Réduction du risque
La réduction du risque fait partie de
la maîtrise du risque et comprend des
mesures pour diminuer la gravité et la
probabilité d’une défaillance ou pour
améliorer ou augmenter la détectabili-
té d’une défaillance. L’appréciation du
risque devrait être revue après la mise
en œuvre des mesures de réduction du
risque pour évaluer d’éventuels chan-
gements.
SSalle propre
Une salle propre est une salle conçue
de sorte à éviter le dépassement
d’une contamination particulaire et
microbiologique définie. Une classe de
salle propre est attribuée à une telle
salle en fonction des spécifications de
propreté auxquelles elle satisfait dura-
blement. Par ailleurs, une salle propre
est équipée de sas et d’une protection
d’accès.
Scénario du pire cas (worstcase)
Le scénario du pire cas ou scénario
le plus pessimiste décrit l’état le plus
critique qui pourrait se produire. Cela
signifie que les paramètres du procédé
atteignent par exemple leurs limites
supérieures ou inférieures ce qui im-
plique le plus grand risque de défail-
lances du procédé ou du produit.
R
S
60
Lexique GxP Termes et définitions
Site Acceptance Test (SAT)
Le SAT désigné la réception d’un ap-
pareil/d’une installation après sa livrai-
son. Dans ce cadre, toutes les exi-
gences indiquées dans le cahier des
charges et le cahier des spécifications
sont vérifiées. Le Site Acceptance
Test sert à déterminer l’état réel (« as
built »). Toute modification ultérieure
doit donc être incluse dans la docu-
mentation technique du fabricant.
Site Master File (SMF)
= état d’un établissement pharma-
ceutique ; le Site Master File (SMF)
est une description de l’entreprise,
rédigée par elle-même, destinée aux
autorités externes et aux clients. Il doit
contenir des informations générales
sur l’entreprise, son SMQ, les produits,
l’auto-inspection et les installations
pertinentes. Les exigences relatives au
SMF sont expliquées dans la directive
GMP partie III.
SOP (Standard Operating
Procedure)
= mode opératoire normalisé ; les
« SOP » sont des documents qui
contiennent des informations et des
instructions de nature organisation-
nelle, administrative et technique pour
la réalisation des opérations qui se
répètent régulièrement. Ils s’adressent
à priori au personnel d’une entreprise
et doivent permettre la réalisation
correcte, du premier coup, de tous les
travaux relatifs à la qualité.
Spécification du produit
La spécification du produit devrait
contenir toutes les informations né-
cessaires pour élaborer les instruc-
tions précises, par écrit, concernant
la fabrication, le conditionnement, le
contrôle de la qualité, la validation du
lot et l’expédition du produit.
61
Spécifications
Les spécifications définissent l’en-
semble des éléments à contrôler
sur un produit déterminé, y compris
les instructions de contrôle ; elles
s’orientent toujours sur l’état des
sciences et de la technique (p.ex.
monographie de la pharmacopée,
directive relative au contrôle des mé-
dicaments). Elles incluent la détermi-
nation de critères d’acceptation ainsi
que des règles spécifiques concernant
le stockage.
Stérilisation
La stérilisation permet de détruire
tous les micro-organismes au stade
de reproduction et au stade de repos
et de désactiver les virus. Dans les
domaines régis par les GMP, la sté-
rilisation se fait par voie physique au
moyen de procédés thermiques (effet
de chaleur) ou de procédés chimiques
(p.ex. par de l’oxyde d’éthylène). La
stérilisation par des rayons riches en
énergie (p.ex. rayons gamma) est aussi
souvent employée.
Stérilité
La stérilité désigne l’absence totale de
micro-organismes vivants, y compris
leurs stades de repos (tels que les
spores).
Surveillance du risque
Voir Revue du risque, p. 58.
Système de qualification basé sur
les risques
L’objectif d’un système de qualifica-
tion basé sur les risques est de garan-
tir la conformité aux GMP tout au long
du cycle de vie d’une installation/d’un
appareil. A cette fin, l’analyse des
risques, donc la détermination des
grandeurs qui exercent une influence
négative sur la qualité des produits,
est utilisée comme base des actions
de qualification et pour déterminer
leur ampleur. Le niveau d’effort et de
documentation de la qualification est
adapté à la gravité et à l’importance
des risques.
S
62
Lexique GxP Termes et définitions
Système de sas
Un système de sas comprend plu-
sieurs locaux disposés les uns après
les autres qui permettent le passage
du personnel et du matériel d’une zone
propre dans une autre zone présentant
un niveau de propreté plus élevé ou
plus faible sans contamination de l’une
des zones.
63
TTest de capacité
Le test de capacité est un test de
résistance de longue durée, qui doit
montrer si un système (informatique)
reste opérationnel à long terme même
à pleine charge. Les éventuelles limites
de capacité sont ainsi démontrées.
Un système de gestion électronique
des documents devrait par exemple
toujours lancer le flux de travail correct
qui suit l’entrée en vigueur d’un docu-
ment même si des centaines de do-
cuments entrent en vigueur en même
temps.
Test de résistance
Un test de résistance sert à évaluer la
stabilité d’un produit ou d’un procédé
dans des conditions extrêmes (tem-
pératures élevées, humidité et autres).
Dans le cas des médicaments, en fait
partie par exemple le test de photos-
tabilité.
Third-Party Audit
Audit par une tierce instance qui n’est
pas directement impliquée dans la fa-
brication du produit (ni le fabricant, ni
le sous-traitant). Selon les règlements
GMP, un fabricant pharmaceutique
est par exemple obligé de réaliser des
audits chez ses fournisseurs de subs-
tances actives pour garantir que les
substances actives ont été fabriquées
selon les règles des Bonnes Pratiques
de Fabrication.
Mais le fabricant pharmaceutique a la
possibilité de confier ces audits obli-
gatoires chez le fournisseur à un tiers
organisme neutre qui dispose de la
qualification nécessaire.
Traceability
Voir Traçabilité (Traceability), p. 65.
T
S
64
Lexique GxP Termes et définitions
Tracematrix/Traceability Matrix
La « tracematrix » (matrice de traça-
bilité en français) sert à représenter
tous les liens entre les exigences de
l’utilisateur, les exigences techniques,
les spécifications et les cas de test.
Elle apporte la preuve de la mise en
œuvre complète de l’intégration des
exigences de l’utilisateur dans les
spécifications techniques. Le chef de
projet est obligé de garantir cette in-
tégration. Par ailleurs, l’établissement
d’un lien entre le cahier des charges et
les exigences de l’analyse des risques
d’un côté et des tests de qualification
d’autre côté peut aussi se faire dans
ce cadre.
Track & Trace
Track & Trace désigne l’identification
individuelle de chaque produit ainsi
que l’enregistrement de chaque mou-
vement et de chaque étape de trans-
port qu’un produit parcourt depuis sa
fabrication jusqu’à son arrivée chez
le consommateur. Dans l’industrie
pharmaceutique, cette procédure peut
servir à combattre les falsifications de
produits car l’origine de chaque pro-
duit pharmaceutique peut être retracée
à chaque vente pour vérifier s’il s’agit
d’un produit d’origine ou d’une copie.
65
Traçabilité (Traceability)
La traçabilité désigne la possibilité de
retracer, même plus tard, toutes les
étapes et processus parcourus par un
produit, un lot ou aussi une action.
Traçabilité métrologique
La traçabilité signifie qu’un résultat
de mesure ou les valeurs d’un étalon
se réfèrent aux étalons appropriés, en
général aux étalons nationaux ou inter-
nationaux, grâce à une chaîne ininter-
rompue de mesures comparatives ;
la traçabilité est donc garantie grâce
à une chaîne ininterrompue d’étalon-
nages permettant de relier les résultats
de mesure aux étalons nationaux ou
internationaux.
UUFC (unité formant colonie)
= Colony Forming Unit (CFU) :
sert à la qualification des micro-orga-
nismes/germes en microbiologie. Lors
d’un test de contact, on applique un
milieu de culture sur la surface à exa-
miner pendant un certain temps (p.ex.
10 sec). Après l’incubation du milieu
de culture, le micro-organisme se
multiplie et sera visible sous forme de
colonie (= UFC).
UFC sur plaque d’agar
T
U
66
Lexique GxP Termes et définitions
URS (User Requirement
Specification)
= spécifications de l’utilisateur ; les
URS décrivent les exigences concer-
nant l’appareil/l’installation à fabriquer
par rapport au produit à fabriquer
du point de vue de l’exploitant. Les
URS forment l’annexe du cahier des
charges, en commun avec les exi-
gences techniques et réglementaires
des GMP.
67
VValidation concomitante
La validation concomitante ou simul-
tanée a lieu au cours de la fabrication
des produits destinés à la vente ulté-
rieure. Le début de la production de
routine avant l’achèvement du pro-
cessus de validation doit être fondé,
documenté et autorisé par un person-
nel compétent. Le lot fabriqué pendant
la validation n’est validé pour la com-
mercialisation qu’une fois la validation
terminée.
Validation continue
Aujourd’hui, la validation n’est plus
considérée comme activité unique et
limitée dans le temps mais comme
vérification permanente qui accom-
pagne le procédé pendant toute sa
durée, depuis la phase de conception
jusqu’au retrait du marché.
Cette nouvelle approche de la valida-
tion du procédé suit donc de manière
cohérente le modèle du cycle de vie.
Au sens large du terme, tout lot fa-
briqué est donc un lot en cours de
validation.
Validation de méthode (analytique)
Preuve qu’une méthode d’analyse,
telle que spécifiée dans les instruc-
tions de contrôle, fournit des résul-
tats corrects et fiables. Le texte et le
méthodologie sont harmonisés dans
l’ICH Q2 pour l’UE, le Japon et les
Etats-Unis.
Validation de système informa-
tique/logiciel (CSV)
Voir Validation de système informatisé,
ci-dessous.
Validation de système informatisé
= validation de systèmes assistés par
ordinateur : selon la directive GMP de
l’UE, un système informatisé est un
« Système comprenant la saisie de
données, le traitement électronique
et la sortie d'informations destinées
à être utilisées à des fins soit de rap-
port, soit de contrôle automatique. ».
La validation de système informatisé
consiste à vérifier l’aptitude de cette
conception matérielle et logicielle pour
obtenir le fonctionnement souhaité et
à documenter les résultats.
U
V
68
Lexique GxP Termes et définitions
Validation du procédé (PV)
La validation du procédé est la preuve
documentée que le procédé, exploité
dans le cadre des paramètres établis,
est en mesure de fonctionner de ma-
nière efficace et reproductible en vue
de produire un médicament conforme
à ses spécifications et à ses attributs
qualificatifs prédéfinis. Elle sert à
prouver que même les étapes critiques
et difficiles à maîtriser du procédé
suivent un déroulement défini au pré-
alable et que le procédé global est en-
tièrement reproductible et produit une
qualité toujours identique et conforme
aux spécifications. L’ampleur de la
PV est déterminée par la gestion du
risque.
Validation du nettoyage
La validation du nettoyage est une
preuve documentée qu’une procédure
de nettoyage permettra d’obtenir un
état de l’installation adapté à la fabri-
cation de médicaments. L’efficacité et
la reproductibilité de toute la procé-
dure de nettoyage sont vérifiées dans
ce contexte. Les quatre paramètres
déterminants qui influencent le suc-
cès d’un nettoyage sont représentés
dans le cercle de Sinner : chimie,
mécanique, température, temps. La
conception de l’installation conforme
aux GMP est une autre condition pour
un nettoyage réussi.
69
Validation prospective
Validation avant le début de la produc-
tion/la distribution d’un médicament.
Validation
Une preuve documentée pour établir,
avec un niveau d’assurance élevé,
qu’un procédé particulier ou une pro-
cédure de travail standard permet de
fabriquer un produit conforme à ses
spécifications et à des caractéris-
tiques de qualité prédéterminées. La
validation apporte donc la preuve que
les procédés, les processus, les ins-
tallations, les appareils, les matières et
les systèmes permettent d’obtenir les
résultats attendus conformément aux
principes des Bonnes Pratiques de
Fabrication. La validation garantit et
documente donc les caractéristiques
les plus importantes d’un procédé : la
reproductibilité et la robustesse.
Vérification/Validation continue
Voir Validation continue, p. 67.
V
70
Lexique GxP Termes et définitions
WWarning Letter
Une « warning letter » (lettre d’aver-
tissement) est envoyée à une entre-
prise pharmaceutique par la FDA (voir
FDA, p. 30) si des non-conformités
critiques ont été constatées à l’ins-
pection précédente (ou lors d’un
audit) et n’ont pas été éliminées.
L’équipe d’inspecteurs énumère les
non-conformités dans le formulaire
483 (voir 483, p. 10). Elle confère
un délai à l’entreprise pour l’élimina-
tion des non-conformités, dans le cas
contraire, l’entreprise risque le refus
de la demande d’autorisation de mise
sur le marché ou un arrêt d’importa-
tion. La FDA publie les warning letter
sur son site Internet de sorte que le
grand public puisse prendre connais-
sance de la situation critiquée et de
l’entreprise concernée.
WHO
= World Health Organisation
L’Organisation mondiale de la santé
(OMS en français) est l’organisation
suprême des Nations Unies pour la
santé publique au niveau internatio-
nal. Elle compte à présent 194 États
membres.
L’agenda de l’OMS contient six points
essentiels :
• deux objectifs relatifs à la santé :
favoriser le développement et la
sécurité sanitaire ;
• deux besoins stratégiques :
renforcer le système de santé et
rendre utilisables les résultats
et données de recherche et les
connaissances ;
• deux approches opérationnelles :
étendre les partenariats et améliorer
les performances.
71
W
Z
72
Lexique GxP Règlements et directives GxP / Notes
Règlements et directives GxP
Europe :
• Directive CE des Bonnes Pratiques de Fabrication
(Directive GMP de l’UE parties I, II, III ; annexes 1 à 19), y compris les lignes
directrices complémentaires
• Lignes directrices concernant les Bonnes Pratiques de Distribution des
médicaments à usage humain (directive GDP)
Divers/Normes :
• NF EN ISO 14644 Salles propres et environnements maîtrisés apparentés
• NF EN ISO/IEC 17025 Management de la qualité et exigences générales
concernant la compétence des laboratoires d’étalonnages et d’essais
73
Notes
74
Lexique GxP Notes
Notes
75
Notes
76www.testotis.fr
Testo Industrial Services SàrlZone d’activités Eurozone3 rue Jules VerneF-57600 Forbach
Téléphone 0825 30 60 60Fax 03 87 29 56 86E-Mail [email protected]
So
us r
éser
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