le loup qui voulait être un mouton - forumcarros.com · enfant, envié la maison, les parents, les...

11
Contact diffusion : Gwénaëlle / Label Saison +33 (0) 6 78 00 32 58 - [email protected] www.labelsaison.com Contact Cie : Ladgy Prod [email protected] - +33 (0) 1 48 91 69 51 www.ladgyprod.com

Upload: vucong

Post on 03-Jul-2018

216 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Contact diffusion : Gwénaëlle / Label Saison+33 (0) 6 78 00 32 58 - [email protected]

Contact Cie : Ladgy [email protected] - +33 (0) 1 48 91 69 51

www.ladgyprod.com

Le Loup qui voulait être un mouton

Petit Loup rêve de sortir du bois et de s’élever dans le ciel. Mais pour voler, il faut des ailes et les loups n’en ont pas. Cependant, Petit Loup a bien obser-vé les moutons : eux non plus n’ont pas d’ailes, et pourtant, parfois, ils s’envolent. Alors Petit Loup se déguise en mouton et se fond dans le troupeau afin de découvrir leur secret et, qui sait, de s’envoler à son tour. Finalement, le moment tant attendu ar-rive et Petit Loup décolle dans les airs, sans se dou-ter du danger qui le guette… ni de l’aventure pleine de surprises et de révélations qui l’attend.

Jeune public dès 2 ans / Marionnette / Sans parolesdurée : 35 min

Mise en scène et adaptation | Cyrille Louge Interprétation | Ghislaine Laglantine et Cédric RevollonConstruction du décor | Sandrine LamblinLumières | Angélique BourcetMarionnettes | Francesca Testi et Ghislaine Laglantine

« Les courtes scènes, les espaces scénographiques différents (couleurs, hau-teurs…), la manipulation bruitée de marionnettes stylisées (coniques, ouatées et

de tailles variant selon les points de vue) traduisent à la fois la rêverie du person-nage et l’accomplissement de sa révolution personnelle (il part de la meute pour

en revenir transformé). Une belle proposition à voir avec les tout-petits. »

Télérama TT

« Dans un scénographie aussi simple que poétique. Les aventures pleines de sur-prises de petit loup émeuvent les plus jeunes et attendrissent les parents… »

Le Pariscope

« On rit, on sourit et les marmots s’émerveillent face au troupeau de mouton cotonneux et au petit loup, qui n’a jamais eu l’air aussi inoffensif. Un joli conte

sur l’identité et les rêves, à découvrir ! … »

Sortir à Paris

« Le spectacle est élégant et drôle […] Le travail de la compagnie prouve une nou-velle fois que le jeune public, même avant trois ans, doit se penser de la sorte, de

façon belle et jamais debilisante. … »

Toute la culture

« C’est un plaisir d’entendre les enfants réagir, s’étonner, rire et … suivre les re-bondissements de cette aventure […] A voir sans tarder ! »

La Muse

Extraits de presse

Note d’intention / Cyrille Louge - Mise en scène

Ailleurs l’herbe est plus verte

Qui ne rêve pas d’un ailleurs où tout serait plus facile ? Qui ne jette pas un oeil sur la vie d’un ami, avec l’impression qu’elle est plus agréable et plus harmonieuse ? Qui n’a pas, enfant, envié la maison, les parents, les jeux et les vacances – bref, le monde – d’un petit camarade ?

Les yeux de Petit Loup se mettent à briller quand ils se posent sur les paisibles mou-tons d’à-côté, réunis dans la verdeur de leur clairière. Ils sont aussi calmes et blancs que les loups sont vifs et tranchants. Et malgré tous ses efforts, c’est un fait, Petit Loup n’est pas à l’aise dans la meute qui lui sert de fa-mille. Il n’est pas à sa place : il ne parvient ni à marcher en rythme et dans le rang, ni à hurler et à chanter comme un vrai loup, rien comme il faut, rien comme les autres. Et c’est même avec horreur qu’il découvre le ballet des loups revenant de la chasse avec dans la gueule… des moutons !

L’amour et l’admiration de Petit Loup pour les moutons ne connaît plus de bornes lorsqu’il découvre que ces êtres poétiques sont égale-ment capables de s’élever dans les airs et de

peupler le ciel de la blancheur de leurs volutes. Pour le vilain petit loup mal dans sa peau, c’est un véritable vent de liberté qui souffle là-bas, de l’autre côté de la forêt… Alors, pour changer lit-téralement de peau et aller vers ce qu’il pense, au fond de lui, être sa vraie nature, Petit Loup se déguise : il se travestit en mouton et sort du bois. C’est une aventure pleine de surprises et de révélations qui l’attend. Non, la vie des autres n’est peut-être pas ce qu’elle paraît, et ailleurs, l’herbe n’est pas toujours plus verte. Non, ce dont on rêve n’est peut-être pas tout à fait ce que l’on cherche. Mais la réalisation de soi n’est pas nécessairement non plus au bout du chemin que l’on a tracé pour nous.

Jeu est un autre

« Le loup qui voulait être un mouton » est le récit d’un rêve : celui d’un petit qui voulait être un autre, sans savoir que cet autre, c’est lui-même. N’est-ce pas le récit du rêve de chacun de nous ?

Adapter une histoire, passer de l’écrit au jeu, du papier au plateau, c’est en chercher la dimension visuelle. C’est la nécessité et l’occasion d’appro-fondir le sujet et les personnages, en mettant à profit la transition d’un ouvrage court à un spec-tacle d’environ une demi-heure. Et c’est aussi, à partir de l’étincelle de départ – pourquoi cette histoire ? –, et de ce qu’elle a éveillé en nous, donner une version personnelle et complémen-taire de l’originale.

A la fin de l’album, Petit Loup n’est pas devenu un mouton, il n’a pas accompli son rêve, mais, et c’est encore mieux, il s’est accompli lui-même. Il est vraiment devenu un loup, mais un loup unique, avec son parcours et sa personnalité propres. Notre adaptation raconte que s’il y a bien diffé-rentes façons de devenir un loup – ou de devenir un mouton - il y a aussi différentes façons d’être un loup – et d’être un mouton. Ainsi, Petit Loup fait la rencontre de Mouton Différent, luimême rejeté par son groupe d’origine, et tous deux partiront vers leur destin, vers leur réalisation personnelle.

Nous avons voulu prolonger le geste de l’auteur, lui rester fidèle tout en le faisant résonner de nouveaux échos, laisser plus de place encore à l’interprétation de chacun, car chaque che-min est unique. Aujourd’hui, ici et maintenant, qu’est-ce que se réaliser soi-même ? Est-ce emprunter un temps la voie de la rébellion ou de l’égarement, pour finir par devenir ce que d’autres avaient prévu pour nous ? Ou cela peut-il être aussi d’inventer son propre chemin, quel qu’il soit, pourvu qu’il soit le nôtre ?

Les questions de l’identité, de l’orientation per-sonnelle, du mode de vie, de l’appartenance, sont aujourd’hui au coeur de nos sociétés. Elles demandent – et suscitent – une grande ouver-ture d’esprit. Nous avons vu dans cette histoire l’alliage de la simplicité du récit et de la richesse des sens propice à la culture de cette ouverture.

Haïku de marionnettesComme dans tous les albums mettant en scène des animaux, les protagonistes de Mario Ramos sont avant tout des personnages, ni animaux réalistes, ni humanoïdes. La marionnette a cette même faculté d’être suffisamment différente de nous pour garder la distanciation et en même temps intimement, étrangement proche pour susciter une identification profonde. Pour le (petit ou non) spectateur, c’est la possibilité d’observer les aventures d’un autre et de les vivre, d’en ressentir toutes les émotions, sans danger.La « patte » graphique de Mario Ramos est pour beaucoup dans le charme de cet album. La tendresse, la poésie et l’humour en imprègnent chaque page. Pour être fidèle à l’esprit plus qu’à la lettre et ne pas se contenter d’une simple mise en image, nous avons imaginé un principe de haïku de marionnette qui, par la scénographie et l’esthétique des marionnettes, mise à son tour sur la simplicité et la pureté du trait, sur une présence choisie et précise des couleurs, une présence assumée des manipulateurs don-nant vie au spectacle sous nos yeux. Evoquer, suggérer, pour ouvrir les portes de l’imaginaire de chacun et donner toute sa place à cette belle histoire, à son universalité.

ScénographieLa scénographie dessine le parcours intime de Petit Loup. Il part à l’aventure, à la découverte de lui-même, et pour cela il doit accomplir une révolution, au sens propre. Ainsi, il va effectuer un chemin en cercle, comme un tour complet de l’univers – tout en passant par différentes hauteurs, trop bas, trop haut, comme autant d’étapes inconfortables – pour, enfin, se retrouver au centre : bien centré dans sa propre existence. Cette révolution s’effectue progressivement, au rythme des découvertes de Petit Loup. Lui qui ne connaissait jusqu’alors que le monde trop rigide et trop froid de sa meute, décide de s’aventurer plus loin. Chaque nouvelle étape est une nouvelle facette du monde qui se dévoile à lui, dans le voyage sans retour qui nous mène de l’enfance à l’âge adulte. Ainsi, manipulateurs et marionnettes évoluent eux-mêmes dans l’espace, d’une surface à l’autre, sans jamais revenir en arrière. Chaque nouvelle aire est littéralement dévoilée à nos yeux, pour retourner ensuite à l’obscurité : il n’est pas d’autre choix que d’avancer. Symboliquement, l’espace final est celui de la meute des loups, mais réinventé et orienté vers l’avenir.

Après avoir détourné le Petit Chaperon Rouge dans « Histoires de Chaperons », puis adapté « Plouf ! » de Philippe Corentin, j’étais à la recherche d’une autre histoire de loups, connue des enfants, afin de former un triptyque autour de cet animal si symbolique dans le bestiaire de la lit-térature jeune public. Par ailleurs, étant donné que les deux premières créations de la compagnie étaient axées sur le mouvement (rotatif pour la table de « Histoires de Chaperons » et vertical pour le puits de « Plouf ! », je recherchais un texte permettant de continuer d’explorer le personnage loup et le mouvement dans la scénographie. De plus, travailler à partir d’une histoire connue était aussi important afin de conserver l’unité de ce triptyque.

Ce choix nous permettait de partir d’une forme de connaissance partagée par le public favorisant une transposition et une adaptation marionnettique sans concession permettant d’emmener le public dans un univers autre que celui du livre (tout en veillant à ce que ceux qui ne connaissaient pas l’histoire puissent toujours s’y retrouver).

Cette double et exigeante contrainte que de travailler pour ces deux publics impliquait également la possibilité de pouvoir proposer à l’issue des représentations des rencontres ou même un simple bord de scène afin d’explorer avec enfants et adultes leur adhésion à la transposition du livre dans un univers radicalement différent de celui-ci que ce soit dans la ré-écriture ou au contraire dans l’absence de texte, dans un décor réaliste ou non, ou encore dans la proposition de personnages figuratifs ou totalement abstraits (un mètre pour évoquer un escargot ou un écrou pour évoquer une mouche dans « Plouf ! » par exemple).

Mario Ramos et son magnifique album « Le Loup qui voulait être un mouton » s’est imposé de ma-nière évidente, du fait qu’il était un auteur connu, que son livre avec sa tendresse graphique parlait d’un touchant petit loup et restait en mémoire des lecteurs mais également parce que son univers nous permettait à nouveau d’explorer une qualité de mouvement en effectuant avec le personnage une révolution terrestre et aérienne, tout en abordant le thème fort de la quête de soi.

Mario Ramos // L’auteurAprès des études supérieures de communication graphique à La Cambre (Bruxelles), Mario Ramos, grand admirateur de Tomi Ungerer et de Saul Steinberg commence sa carrière profession-nelle en 1983. Affiches, illustrations, couvertures, pub : les dé-buts seront difficiles. Ses deux premiers livres sont publiés en 1986 et 1987 par une petite maison d’édition qui fait faillite.

Au début des années 1990, il en a assez de la publicité et veut se consacrer exclusivement aux albums pour enfants. Il commence par illustrer les textes d’autres auteurs (Rascal, Andréa Nève) et est publié à L’École des loisirs. Le monde à l’envers, premier livre dont il écrit aussi les textes, paraît en 1995.

Auteur engagé auprès des enfants et des professionnels, Mario Ramos a publié 33 albums parmilesquels « Le Roi est mort », « Loup, loup y es tu », « C’est moi le plus fort », « Le Code de la route »et reçu de nombreux prix. Mario Ramos est mort en décembre 2012.

L’histoire et l’équipe / Ghislaine Laglantine – Directrice Artistique

Cyrille Louge // Adaptation et mise en scèneAprès des études de cinéma, il entreprend une formation de comédien et de marionnettiste. Puis il se consacre à la mise en scène, à la recherche d’une écriture contemporaine, en conversation intime avec l’inconscient : explorer les espaces mentaux, donner à voir le subjectif et le ressenti, le surgissement du rêve et du refoulé. Il fonde en 2006 la Compagnie Marizibill. Ses spectacles « jeune public » sont des créations ma-rionnettiques contemporaines pour les tout-pe-tits, dont « Rumba sur la lune ». En 2014, il écrit et met en scène Cr&atures, un diptyque, « Grace », pour adultes, et « Bazar monstre », pour tous à partir de 3 ans – qui explore le lien entre le normal et le monstrueux à travers celui de l’acteur à la marionnette. En 2015, il adapte et met en scène l’album d’Isabelle Carrier, « La Petite Casserole d’Anatole » (Avignon et Théâtre Paris-Villette). En dehors de la Cie Marizibill, en 2013, il adapte et met en scène l’album jeunesse « Plouf ! » de Philippe Corentin pour la Cie Ladgy Prod (Avignon 2014 et 2015, et actuellement en tournée). En 2012, il est également à l’origine de la création du Collectif TraumA, qui réunit des artistes du spec-tacle vivant autour d’une recherche consacrée au rêve et à sa représentation à la scène, basée principa-lement sur des improvisations. Le premier spectacle du collectif, « (Pas) toute nue ! », une version rvée et très libre du classique de Feydeau mettant en scène la folie galopante du protagoniste, a été créé en octobre 2014.

Ghislaine Laglantine // Fabrication des marionnettes, interprétationEn parallèle de sa formation de comédienne, elle s’initie à la marionnette en suivant des stages de fabri-cation et de manipulation au Théâtre aux Mains Nues de Paris, à la Nef Manufacture d’Utopies de Pantin et à la Levinsky Université de Tel Aviv. En 2009, elle initie la création de la compagnie Ladgy Prod et crée « Histoires de Chaperons » spectacle de marionnettes sur table, puis « Plouf ! » spectacle en castelet pour marionnettes aimantées et brui-tages variés. Elle entame en 2008 sa collaboration artistique en tant que regard extérieur et marionnettiste avec la compagnie Marizibill sur plusieurs des projets de la compagnie (« Isidore et la plume bleue », « Rumba sur la Lune » et « Grace la femme à tête de mule»). On la croise également en 2011 et 2012 dans le collectif La Moutonne créé à la Nef sur les spectacles « Parcours de Santé », et « La moutonne new nef tour », ainsi qu’au côté de Pascale Bastard de la com-

pagnie Patachon en 2014 pour « Blanche neige ». En parallèle, elle encadre des ateliers de fabrica-tion et de manipulation de marionnettes en milieu scolaire, périscolaire et dans le cadre des actions artistiques menées autour des résidences d’artiste de la Nef ainsi que pour la compagnie l’Atelier des Marionnettes dirigée par Francesca Testi. Elle travaille actuellement à la création d’un solo pour marionnettes et musique pour adolescents et adultes, mis en scène par Marine Mane (Cie In Vitro) autour du thème de l’impact des images por-nographiques dans la société contemporaine.

Distribution

Cédric Revollon // InterprétationFormé à l’université de Nice où il passe une li-cence d’Arts du spectacle ainsi qu’au conserva-toire du Xème arrondissement de Paris avec Jean-Louis Bihoreau, Cédric Revollon continue ensuite sa formation en suivant des stages professionnels auprès de Daniel Benoin, Ariane Mnouchkine, Robin Renucci, Myriam Azencot, Scott Williams, Philippe Genty notamment. Acteur depuis ses 16 ans, il joue désormais sur Paris depuis près de 15 ans et monte également sa propre compagnie Paname Pilotis avec la-quelle il met en scène « Juste la fin du monde » de Largarce ainsi que son premier spectacle jeune public « Le Pays de tout en carton ». Il interprète tout au long de son parcours différents rôles dont Coelio dans « Les Caprices de Marianne » de Musset m.e.s Luce Colmant, Hamlet dans « Hamlet » de Shakespeare m.e.s de Bernard Doré ainsi qu’Eros et le messager dans « Antoine et Cléopâtre » m.e.s de Noël Casale, Simon dans « Simon La-brosse » de Carole Fréchette m.e.s Claude Viala, Luc dans « Les Muses Orphelines » de M.M Bouchard m.e.s Jason Ducas et Emmanuelle Sliman, Orso dans « Colomba » de Mérimée m.e.s Frédérique Lazari-ni, Etéocle et Polynice dans « La Thébaide » de Sophocle m.e.s Claude Bonin, Paulo dans « Ay Carmela » de José Sanchis Sinisterra m.e.s Luce Colman, Elmer dans « Grace » de Cyrille Louge. Pour le théâtre jeune public, il interprète différents rôles dans « Le chat Botté » de Claude Perrault m.e.s Ned Grujic, ainsi que Le Lapin Blanc, Le Loir et Le Valet Poisson dans « Alice aux pays des merveilles » de Lewis Caroll m.e.s Jean-Philippe Daguerre.Il intègre l’équipe de « La Laborieuse Entreprise » dans une mise en scène de Myriam Azencot cette année où il reprendra le rôle de Gounkel qui se jouera au Théâtre de Poche Montparnasse.

Francesca Testi // Fabrication des marionnettes et regard marionnettiqueElle commence le théâtre à 14 ans, en Italie. Passionnée par le travail de troupe, avec ce qu’il implique de recherche, d’investissement et de polyvalence, elle s’implique dans toutes les facettes de la création d’un spectacle et très vite, elle est amenée à construire des accessoires et des décors et à créer des costumes pour diverses compagnies. Installée en France, elle continue à jouer mais c’est surtout pour elle le terrain de sa rencontre avec la marionnette. Formée à la construction avec Ava Petrova, marionnettiste praguoise, puis à La Nef de Pantin (formateurs Carole Allemand et Pascale Blaison) et au CFPTS de Bagnolet, elle crée en 2003 sa propre compagnie, L’Atelier des Marionnettes, avec laquelle elle met en place une formule originale d’improvisation auprès de la petite enfance avec des marionnettes de sa conception. Parallèlement, elle entame une collaboration avec le Théâtre du Shabano, en tant que manipulatrice et constructrice.

En 2006, elle crée avec Cyrille Louge la Compa-gnie Marizibill, dont elle crée les marionnettes de chaque spectacle. Depuis, elle construit pour d’autres spectacles notamment pour « Magicien malgré lui » un spectacle de magie de Sébastien Mossière, les comédies musicales « Raiponce et le Prince aventurier » m.e.s Nicolas Soulier, ou encore « La Petite Fille aux allumettes » m.e.s Davide Rozen et collabore à la création et la di-rection marionnettique de la compagnie Ladgy Prod pour les spectacles « Histoires de chape-rons » et « Plouf ! ».

Sandrine Lamblin // Fabrication du décorSandrine Lamblin a suivi une formation à Saint Luc en Belgique et aux Arts décoratifs de Strasbourg.Elle conçoit toutes les scénographies des spec-tacles de la compagnie du Matamore, de la com-pagnie La Mandarine Blanche. Depuis 2004, elle crée les décors des spectacles de l’Aria Corse et intervient comme formatrice. Elle a réalisé de nombreuses scénographies pour l’Opéra Studio de Genève, l’Opéra du Rhin, le col-lectif Hic et Nunc, la compagnie du théâtre de la rencontre, la compagnie Houdart-Heuclin, les Tré-teaux de France. En 2013, elle conçoit les décors de « Grace » spectacle mes par Cyrille Louge.

Angélique Bourcet // EclairagisteD’abord intéressée par le domaine du son, Angé-lique a suivi une formation professionnelle au sein de l’EMC de Malakoff. Très vite ses rencontres et son travail en tant que régisseuse polyvalente dans les théâtres parisiens, l’ont amenée à com-prendre son véritable intérêt pour la lumière. Elle décide donc de quitter ces théâtres en faveur de collaborations avec plusieurs compagnies théâ-trales et musicales, afin d’apprendre la technique lumière et d’ouvrir sa sensibilité à la création. Elle suit un stage de création lumière, dirigé par Ma-rie-Hélène Pinon au CFPTS de Bagnolet et parfait ses connaissances en travaillant régulièrement avec Mathieu Courtaillier. Aujourd’hui, elle travaille avec différentes compagnies comme : Miroir et Mé-taphore - Cie Daniel Mesguich (« Le prince travesti », « Trahisons ») ; Le théâtre de l’Etreinte - Cie William Mesguich (« Mozart, l’enchanteur », « Les mystères de Paris ») ; L’ensemble FA7 (« Veillée Douce », « concert-tôt » « Rencontre »), En votre compagnie (« la mate », « l’apprentie Sage-femme »).

Crée en 2009, la compagnie Ladgy Prod, dédiée à l’écriture, l’adaptation, la création et la mise en scène de pièces de théâtre, de spectacles de marionnettes et de spectacles vivants au sens large, soutient un théâtre populaire et ancré dans son époque.

La volonté de travailler pour le jeune public et de permettre aux enfants d’accéder à un éveil artistique et culturel est très présente dans les choix de la compagnie. Ladgy Prod a en effet ce souhait de proposer des spectacles permettant aux enfants d’accéder à un univers drôle et poétique tout en organisant en parallèle des rencontres ou des ateliers de fabrication et de manipulation marionnettes.Cette volonté de permettre au plus grand nombre d’accéder à la culture se retrouve aussi fortement dans le souci de produire des spectacles pouvant être présentés sur un large territoire, dans tous types de salles et de configurations.

Ainsi « Histoires de chaperons » et « Plouf ! » ont été présenté dans des théâtre parisiens ayant une programmation jeune public (Aktéon Théâtre, Comédie de la Passerelle) puis également en Avignon (La Luna, Collège de la Salle, Théâtre des Béliers) et dans des salles allant d’auditorium de médiathèques à des scènes nationales ou conventionnées, centres culturels, théâtre municipaux. Par ailleurs, des tournées dans des écoles, centres de loisirs et programmation itinérantes ont également été organisées permettant ainsi d’aller à la rencontre d’un public qu’il ne serait pas forcément possible de croiser par ailleurs.

Enfin, lorsque c’est possible, des bords plateaux sont organisés spontanément à l’issue des représenta-tions afin d’échanger avec le public sur le spectacle, de montrer les marionnettes et d’en expliquer leur fabrication.

La Compagnie Ladgy Prod

Compagnie Ladgy ProdAssociation Loi 190121 place de la République - 75003 ParisTel : 01 48 91 69 51 Mail : [email protected] : www.ladgyprod.com

Informations pratiquesContacts administration et production

Alexandra Daigneau / La BoussoleTél : 06 45 16 55 13 / Mail : [email protected]

Contacts artistiques : Ghislaine LaglantineTel : 06 87 55 62 44 / Mail : [email protected]