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réduit le financement de la recherche scientifique et
laissé d’autres pays prendre les devants dans la course
pour créer des emplois verts.
Ce gouvernement n’a pas de plan clair et crédible sur
l’environnement et l’économie. En plus d’être nuisible, prétendre
qu’il faut choisir entre l’économie et l’environnement est un
argument qui ne tient pas la route en 2015.
Parce qu’il se trompe sur l’environnement, M. Harper se trompe
aussi sur l’économie. Les Canadiens ne peuvent pas se permettre
de laisser cette inaction se prolonger. Le prix à payer est trop élevé.
Le plan libéral fera en sorte que le Canada tire pleinement profit
des opportunités économiques liées à notre environnement
pour créer les emplois verts de demain. Il réparera les dommages
de M. Harper et lèguera à nos enfants et petits-enfants un pays
plus prospère et plus responsable sur le plan environnemental.
Les libéraux créeront des emplois verts, feront croître notre
économie et protègeront notre environnement. Voilà le vrai
changement que nous voulons mettre de l’avant.
Justin Trudeau
J’ai toujours eu une relation privilégiée avec la nature au
Canada. Jeune enfant, mon père m’a mis une pagaie entre
les mains et a commencé à nous enseigner, mes frères et
moi, comment lire une rivière. Toute ma vie, j’ai eu le plaisir
et la chance de pagayer sur certaines des plus belles rivières
de notre pays – de la rivière des Outaouais à la rivière
Picanoc, en passant par la rivière Nahanni et la rivière
Kootenay. Ces expériences, que j’ai partagées avec mon
père lorsque j’étais enfant, et que je partage maintenant
avec les miens, m’ont inculqué l’amour de la nature et un
sens des responsabilités à l’égard de l’environnement et de
sa protection pour les générations futures.
Malheureusement, durant la décennie Harper, l’environnement
du Canada a souffert. Les conservateurs ont ouvertement remis
en question les changements climatiques et ont refusé d’agir, ils
ont sabré dans les mesures de protection environnementale,
• S’ATTAQUER AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
• INVESTIR DANS DES TECHNOLOGIES VERTES
• CRÉER DES EMPLOIS ET DES INVESTISSEMENTS VERTS
• REDONNER DE LA CRÉDIBILITÉ AUX ÉVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES
• PRÉSERVER ET PROMOUVOIR NOS PARCS NATIONAUX
• PROTÉGER NOS EAUX DOUCES ET NOS OCÉANS
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
PROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 4
Une opportunité majeure s’offre aux pays qui investissent
dans les nouvelles technologies vertes. Partout dans le monde,
des entreprises, soutenues par leur gouvernement, trouvent
des solutions aux problèmes environnementaux globaux en
intégrant développement économique, création d’emplois et
performance environnementale.
Pourtant, alors que le marché mondial des technologies vertes
est en pleine croissance, la part d’emplois canadiens dans ce
secteur a fondu. Stephen Harper a ignoré – et même nié – que
cette transition s’opère déjà à travers le monde. M. Harper ne
comprend pas que la production, l’utilisation et l’exportation de ces
technologies peuvent permettre de créer de bons emplois pour la
classe moyenne du Canada, de générer de la richesse et de réduire
la pollution, y compris les émissions de gaz à effet de serre.
On trouve au Canada de nombreuses entreprises de haut
calibre qui développent des technologies de pointe afin de régler
des problèmes environnementaux complexes. Ces entreprises
canadiennes sont des leaders sur le plan de l’innovation et de
la productivité. Nous sommes très bien placés pour jouer un
rôle de premier plan dans des domaines touchant l’énergie
propre, l’efficacité énergétique et l’eau propre, des domaines
qui prennent de plus en plus d’importance et sont en pleine
expansion. Le secteur privé canadien est prêt à faire face à la
concurrence. Les provinces vont de l’avant en élaborant une
stratégie énergétique nationale. Le gouvernement du Canada
devrait assurer un véritable leadership environnemental et
économique, mais pour ce faire, il faudra un gouvernement et
un premier ministre qui feront de cet enjeu une priorité.
L’état a un rôle à jouer pour réduire la pollution due aux gaz à
effet de serre, soutenir la recherche et les travaux scientifiques,
créer les conditions favorables à l’expansion des technologies
vertes, collaborer avec les provinces et les territoires pour fixer
des objectifs et appuyer les initiatives qui nous permettront de
les atteindre.
1. S’ATTAQUER AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES :S’il est élu premier ministre, Justin Trudeau participera à la
conférence des Nations Unies sur les changements climatiques
qui se tiendra à Paris en décembre 2015, et il invitera tous les
premiers ministres provinciaux à se joindre à lui. Dans les 90
jours suivant cette conférence, une réunion des premiers
ministres sera organisée afin qu’ils puissent définir ensemble un
cadre d’action pour lutter contre les changements climatiques.
Au cœur de cet effort figurera la création d’objectifs nationaux
de réduction des émissions, qui seront déterminés à partir des
meilleures analyses économiques et scientifiques. Ces objectifs
devront tenir compte du coût économique et de l’impact
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
LE CANADA A
PERDU 71%
DE SA PART DE MARCHÉ DES TECHNOLOGIES PROPRES AU
COURS DE LA DÉCENNIE HARPER
ANALYSE DES CONSEILLERS
AU RANG MONDIAL, NOUS NOUS CLASSONS : 19E
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 5
Comme le Canada s’est engagé à le faire au G-20, nous
supprimerons graduellement les subventions accordées à
la production de combustibles fossiles. L’étape suivante
consistera à n’autoriser la déduction fiscale pour frais
d’exploration au Canada qu’en cas d’exploration infructueuse.
Les économies ainsi réalisées financeront des investissements
dans des technologies nouvelles et vertes.
Nous collaborerons avec les États-Unis et le Mexique pour
mettre au point une entente ambitieuse sur l’énergie propre
et l’environnement qui s’appliquera dans tout le continent
nord-américain. L’Amérique du Nord peut – et devrait – être
le producteur d’énergie le plus efficient et le plus responsable
au monde. Les objectifs clés d’une telle entente devraient
comprendre la coordination à l’échelle du continent des politiques
concernant la résistance aux changements climatiques et leur
atténuation, ainsi qu’un alignement approprié des positions de
négociation sur la scène internationale.
Dans les années qui viennent, l’adaptation aux changements
climatiques exigera un travail considérable. C’est pourquoi
nous ferons de la résistance au climat un élément clé des
programmes d’infrastructures fédéraux, et nous intégrerons
une analyse d’impact climatique au régime de passation
des marchés du gouvernement fédéral. Dans un premier
temps, nous collaborerons avec les autorités provinciales
et territoriales, les gouvernements autochtones et les
municipalités pour mettre au point un plan d’action global
permettant au Canada de mieux prévoir les urgences
météorologiques, de mieux s’y préparer et de mieux y réagir.
L’Administration du rétablissement agricole des Prairies
(ARAP), qui a soutenu l’Ouest canadien dans des situations
qui mettaient en danger ses précieuses ressources en sols et
en eau, pourrait servir de modèle. En outre, nous assurerons la
catastrophique qu’aurait une augmentation de plus de deux
degrés de la température moyenne du globe, ainsi que de la
nécessité d’une contribution du Canada aux efforts engagés
pour éviter que cela ne se produise. Nous estimons que les
objectifs fixés par M. Harper sont inadéquats et sans valeur
parce qu’il n’a aucun plan pour les atteindre.
Nous veillerons à ce que les provinces et les territoires aient les
outils voulus pour élaborer elles-mêmes les politiques qui leur
permettront de tenir ces engagements, y compris leurs propres
politiques de tarification du carbone. Dans le cadre d’un accord
sur la réduction des émissions conclu avec les provinces et les
territoires, nous octroierons un financement fédéral ciblé pour
les aider à atteindre ces objectifs.
C’est avec une approche qui permet de tenir compte de la réalité
économique des provinces et territoires qu’il sera possible,
au Canada, de réduire les émissions de manière significative;
il n’y a pas de solution universelle. Le prix de l’inaction est trop
élevé, et le gouvernement fédéral a la responsabilité morale
de faire preuve de leadership, de créer les conditions propices
et de fournir le soutien requis pour que le Canada atteigne ses
objectifs climatiques.
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 6
d’entreprises de technologie verte, notamment Technologies du
développement durable Canada. Nous travaillerons également
en partenariat avec le secteur privé afin d’augmenter le capital
de risque disponible pour financer des technologies nouvelles
et vertes.
Nous collaborerons avec les provinces, les territoires, les
universités et les collèges afin de mettre en place toute une
gamme de services destinés à soutenir les entreprises de
technologie verte émergentes, notamment dans des domaines
comme la recherche, la commercialisation de nouveaux
produits et une formation visant à doter les Canadiens des
compétences que rechercheront les industries de l’avenir, dans
le but d’accélérer l’innovation et l’entrepreneuriat au Canada.
De plus, nous établirons des chaires de recherche du Canada en
technologies durables.
Nous travaillerons avec les provinces pour fixer des normes
de qualité de l’air plus rigoureuses, tout en encourageant les
investissements qui ont pour résultats un air plus sain, des
communautés en meilleure santé et une meilleure qualité
de vie pour toute la population canadienne. À cet effet, nous
formation et fournirons les ressources nécessaires pour que les
Forces armées canadiennes deviennent des leaders mondiaux
en matière d’intervention en cas d’urgences météorologiques.
2. INVESTIR DANS DES TECHNOLOGIES VERTES :Nous serons des partenaires pleinement engagés avec les
provinces et les territoires qui travaillent déjà à l’élaboration
d’une stratégie énergétique canadienne. Nos principaux
objectifs seront d’assurer la sécurité énergétique du Canada, de
faire des économies d’énergie et d’intégrer au réseau électrique
plus d’énergie propre et renouvelable, y compris grâce à des
investissements fédéraux directs en matière d’infrastructure.
Le secteur des ressources naturelles du Canada peut être un chef
de file mondial sur le plan de l’innovation et de la durabilité – et
le gouvernement fédéral doit y contribuer. Nous investirons 200
millions de dollars par an pour créer des stratégies sectorielles
favorisant l’innovation et les technologies vertes dans des
domaines comme la foresterie, les pêches, l’exploitation minière,
la production énergétique et l’agriculture. Ces stratégies seront
élaborées en collaboration avec le secteur privé, les institutions
gouvernementales et les établissements de recherche, dans le
but de produire de réelles innovations pouvant être déployées
dans nos secteurs des ressources naturelles, commercialisées,
adaptées et exportées.
Nous investirons dans les producteurs de technologies vertes
afin qu’ils s’attaquent aux problèmes environnementaux
les plus pressants du Canada qui mettent en danger notre
atmosphère, nos eaux ou nos terres. Cela se traduira par un
investissement supplémentaire de 100 millions de dollars dans
des organismes qui ont réussi à appuyer l’émergence, au Canada,
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 7
propres de rivaliser avec les sources d’énergie fossiles.
Le gouvernement du Canada est le plus grand employeur,
fournisseur de biens et de services et propriétaire d’immeubles
au pays. En veillant à ce que le gouvernement fédéral augmente
considérablement son recours aux technologies vertes pour
répondre à ses besoins énergétiques, dans ses bâtiments et
dans son processus d’approvisionnement, nous contribuerons à
créer une demande intérieure pour les produits des sociétés de
technologie verte, nous appuierons les entrepreneurs canadiens
et nous montrerons l’exemple. Un gouvernement libéral mettra
« au banc d’essai » des technologies émergentes, dotera les
parcs de stationnement fédéraux de bornes d’alimentation
électrique et ajoutera rapidement des voitures électriques au
parc de véhicules fédéral.
établirons de nouvelles Normes de qualité de l’air ambiant afin
de réduire les polluants à l’origine du smog, de la brume sèche
et des pluies acides, et nous collaborerons avec les États-Unis
pour renforcer l’Accord sur la qualité de l’air. De plus, nous
améliorerons le mécanisme de contrôle et de notification des
émissions de polluants atmosphériques.
3. CRÉER DES EMPLOIS ET DES INVESTISSEMENTS VERTS :
Le Canada doit devenir le pays qui applique le régime fiscal le
plus compétitif aux investissements dans la recherche sur les
technologies vertes, leur développement et leur production.
Nous lancerons des consultations sur les moyens d’améliorer le
crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement
expérimental – parmi d’autres mesures fiscales – afin de générer
plus d’investissements dans les technologies vertes. Nous
commencerons par étendre la déduction pour amortissement
accéléré aux investissements dans les technologies de
stockage de l’électricité et les bornes de recharge pour voitures
électriques. Nous lutterons proactivement aux côtés des
provinces et des entreprises pour que chaque dollar investi dans
le monde compte, et nous attirerons au Canada plus de sociétés
de technologie verte et plus d’investissements dans ce secteur.
Nous créerons l’Obligation « verte » du Canada pour appuyer
de petits et grands projets d’énergie renouvelable. L’émission
de ces obligations renforcera la capacité du gouvernement
fédéral d’offrir des garanties d’emprunt plus abordables
pour la réalisation de projets d’énergie propre, et donnera
aux Canadiens l’occasion d’investir directement dans les
technologies vertes. Ces investissements seront axés sur la
réduction des coûts de projets commercialement viables et
sur l’établissement de conditions qui permettront aux énergies
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 8
Nous améliorerons les normes d’efficacité énergétique
s’appliquant aux produits commerciaux et de consommation afin
de les aligner sur les technologies les plus avancées. Ce faisant,
nous inciterons les manufacturiers à se faire concurrence en
développant les technologies les moins énergivores. Nous
utiliserons de nouveaux instruments financiers pour favoriser
les rénovations, répartir les systèmes énergétiques et apporter
des améliorations notables à l’efficacité énergétique des
bâtiments industriels, commerciaux et résidentiels du Canada.
Enfin, nous aiderons davantage nos entreprises de technologie
verte à exporter leurs produits avec succès, en donnant
une formation appropriée à nos délégués commerciaux
et en dirigeant des missions commerciales axées sur les
technologies propres. En assurant une meilleure coordination
de ces services, nous fournirons en outre à ces entreprises
une formation, des données et une aide technique qui leur
seront utiles pour exploiter les opportunités d’exportation.
CRÉER DES EMPLOIS VERTS POUR FAIRE CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
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PROTECTING OUR ENVIRONMENT AND GROWING OUR ECONOMYPROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
importantes du monde et l’un des écosystèmes les plus diversifiés
de la planète.
Nos parcs nationaux sont aussi menacés. Les conservateurs ont
sabré les budgets de recherche et ont muselé les scientifiques qui
assurent la surveillance et la protection de nos parcs nationaux. Au
lieu d’en privilégier l’intégrité, ils en ont intensifié le développement.
Nous devons protéger leur intégrité écologique. Si nous voulons
nous assurer que nos enfants et nos petits-enfants pourront
découvrir nos parcs nationaux, nous devons renouveler nos
engagements à leur égard. Par exemple, nous devons en rendre
l’accès plus abordable, offrir aux visiteurs des services de meilleure
qualité et mieux adaptés, et prendre d’autres mesures pour que les
80 % de Canadiens qui vivent en milieu urbain – particulièrement
les Canadiens à revenu faible ou moyen – aient plus d’occasions de
profiter d’activités de plein air.
Nous avons la chance de vivre dans un pays dont la beauté et
le capital naturel sont sans égal. Notre économie bénéficie non
seulement de nos abondantes ressources – qu’elles proviennent
de nos cours d’eau, de nos océans, de nos montagnes ou de nos
prairies – mais aussi de nos écosystèmes qui filtrent l’air que nous
respirons et absorbent les eaux de crue. Si nous voulons que la
beauté qui nous entoure ainsi que nos avantages économiques à
long terme perdurent, notre génération doit se montrer vigilante
et protéger ce dont nous jouissons aujourd’hui. Chaque génération
a la responsabilité de laisser aux suivantes un environnement plus
propre, plus sain. Stephen Harper ne remplit pas cette obligation.
De meilleures mesures de sauvegarde et une gestion plus
rigoureuse améliorent la richesse et la productivité de nos
écosystèmes. Cela permet aussi de créer des emplois au fur et à
mesure que le savoir-faire écologique prend de la valeur à travers le
monde. Les parcs du Canada, à eux seuls, génèrent déjà une activité
économique de 5 milliards de dollars par an, et ils emploient 65 000
personnes. Nos industries océaniques injectent annuellement près
de 40 milliards de dollars dans l’économie canadienne.
Malheureusement, la décennie Harper nous a fait reculer, notre
environnement est plus menacé qu’il ne l’était, et des opportunités
économiques ont été gaspillées. Par exemple, en 2011, M. Harper
s’est engagé à protéger 10 % des zones marines et côtières du
Canada. Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont déjà
atteint leurs objectifs, le Canada n’a protégé que 1,3 % des zones
en question. Tout aussi choquantes sont les réductions imposées
par les conservateurs au financement de la protection et de la
surveillance de nos précieuses ressources en eau douce. Le Canada
a la chance unique de pouvoir compter sur d’abondantes sources
d’eau douce, comme les bassins hydrographiques des Rocheuses,
le lac Winnipeg ou la rivière Saint-Jean. Les Grands Lacs et le
fleuve Saint-Laurent constituent les réserves d’eau douce les plus
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Société pour la nature et les parcs du Canada
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 10
PROTECTING OUR ENVIRONMENT AND GROWING OUR ECONOMYPROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
Dans le cadre de cet examen, nous moderniserons l’Office national
de l’énergie pour qu’il puisse regagner la confiance du public. Nous
veillerons à ce que les régions y soient largement représentées et à
ce qu’il dispose d’une expertise suffisante dans des domaines comme
la science environnementale, le développement communautaire et le
savoir traditionnel autochtone.
Contrairement à ce qui a été une pratique courante, les ministres du
gouvernement fédéral n’interviendront pas dans des projets tant que
leur évaluation sera en cours.
Nous entreprendrons des études, des consultations et des travaux
conjoints pour instaurer un système qui permettra d’inclure, dans
les évaluations environnementales des projets, une analyse de
leurs répercussions en amont et des émissions de gaz à effet de
serre qu’ils généreront.
4. REDONNER DE LA CRÉDIBILITÉ AUX ÉVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES : L’absence de cette confiance de la part du public paralyse de
plus en plus les processus d’évaluation environnementale du
Canada. En conséquence, non seulement nous ne protégeons
pas notre environnement comme il le faudrait, mais nous
sommes incapables de commercialiser nos ressources. Nous
devons nous doter de processus clairs et efficaces, encadrés
par des règles raisonnables et impartiales, s’inscrivant dans
des échéanciers bien définis et aboutissant à des décisions
fiables. Nous lancerons immédiatement un examen public
des processus d’évaluation environnementale en vigueur
au Canada. En se fondant sur les résultats de cet examen, un
gouvernement libéral annulera les modifications apportées
à ces processus par M. Harper et en instaurera un nouveau
qui sera exhaustif, équitable et se déroulera en temps
opportun afin de :
réinstituer une surveillance rigoureuse et des évaluations environnementales approfondies (démantelées par le gouvernement conservateur) dans les domaines qui relèvent de la compétence fédérale, tout en collaborant avec les administrations provinciales et territoriales pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de dédoublement;
garantir que les décisions se fondent sur des faits et sur des données scientifiques et probantes, et qu’elles sont dans l’intérêt du public;
donner aux Canadiens intéressés des moyens d’exprimer leurs opinions, et à des spécialistes la possibilité de participer utilement aux processus d’évaluation;
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•
•
• contraindre les promoteurs de projets à choisir les meilleures technologies pour réduire les répercussions sur l’environnement.
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 11
PROTECTING OUR ENVIRONMENT AND GROWING OUR ECONOMYPROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
De concert avec les Premières Nations, les Inuits et les
Métis, nous entreprendrons un examen complet du droit
réglementaire, des politiques et des pratiques opérationnelles.
Cela garantira que la Couronne satisfait pleinement ses
obligations de consultation, d’accommodement et de
consentement liées à l’examen et à l’évaluation de projets, et
qu’elle se conforme en outre à ses obligations constitutionnelles
concernant les droits de la personne. Ces obligations
concernent notamment les droits ancestraux et issus de traités
des Autochtones, ainsi que la Déclaration des Nations Unies
sur les droits des peuples autochtones. Nous reconnaissons les
liens qui unissent les peuples autochtones à notre territoire, et
nous respecterons les traditions juridiques et les opinions sur la
gestion de l’environnement.
Les modifications apportées par M. Harper à la Loi sur les
pêches et la suppression de la Loi sur la protection des voies
navigables ont affaibli d’autres importantes mesures de
protection environnementale. Nous ferons un examen complet
de ces modifications, nous remettrons en vigueur les mesures
de protection éliminées et nous ajouterons des mesures de
sauvegarde plus modernes. La protection de nos ressources en
eau douce sera essentielle. Les Premières Nations, les Inuits et
les Métis participeront à la réforme des lois et des politiques
environnementales afin de garantir que les lois et règlements
fédéraux respectent leurs droits et reflètent leurs valeurs.
Nous nous occuperons également d’améliorer la protection
des espèces menacées d’extinction au Canada en tenant
compte plus rapidement des conseils scientifiques concernant
l’établissement de la liste de ces espèces, en respectant les délais
imposés pour répondre aux recommandations du Comité sur la
situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et
en élaborant des plans rigoureux pour le rétablissement des
espèces en péril.
5. PRÉSERVER ET PROMOUVOIR NOS PARCS NATIONAUX :Nous supprimerons les frais d’entrée à nos parcs nationaux
en 2017, l’année du 150e anniversaire de la Confédération
canadienne. En outre, à partir de 2018, l’accès à nos parcs
nationaux sera gratuit pour les enfants et pour tous les adultes
qui auront obtenu la citoyenneté canadienne au cours des 12
mois précédents. Nous élargirons le programme Apprendre
à camper en privilégiant notamment les initiatives qui offrent
aux familles à revenu faible ou moyen la possibilité de profiter
d’activités en pleine nature.
en 2017, à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération...
l’admission aux parcs nationaux
sera GRATUITE
Et toujours gratuite par la suite pour les enfants
de moins de 18 ans
- Nouveaux citoyens canadiens - 1 an gratuit
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 12
PROTECTING OUR ENVIRONMENT AND GROWING OUR ECONOMYPROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
Nous élaborerons rapidement un plan d’action pour que le
Canada puisse, d’ici à 2020, protéger 17 % de son sol et de ses eaux
intérieures, comme il s’est engagé à le faire. Le premier pas vers
la réalisation de cet objectif sera un investissement annuel de 50
millions de dollars qui permettra d’accélérer le développement
de notre système de parcs nationaux, et également de gérer et
d’étendre les réserves fauniques et les sanctuaires d’oiseaux
migrateurs. Nous augmenterons de 25 millions de dollars par
an le financement des dépenses scientifiques de nos parcs
nationaux afin que l’on puisse repérer rapidement les stress
écologiques et éviter les dégradations permanentes. Notre
engagement à donner libre accès à la science garantit que
la population pourra prendre librement connaissance des
recherches environnementales du gouvernement fédéral.
Nous protègerons nos parcs nationaux en y limitant les
activités de développement et, dans la mesure du possible,
nous collaborerons avec les communautés situées à proximité
de ces parcs pour favoriser la croissance de leurs entreprises
écotouristiques et créer des emplois. Nous ferons d’ailleurs
de l’expansion économique durable de ces communautés un
élément plus important de la mission de Parcs Canada. Nous
annulerons également les compressions imposées à Parcs
Canada par M. Harper qui, dans le budget de 2012, a réduit
de 25 millions de dollars le financement de programmes et
de services, privant ainsi les Canadiens de la possibilité de
profiter pleinement des parcs nationaux et d’améliorer leur
connaissance de l’environnement. Nous finaliserons en outre
l’entente qui doit être conclue avec le gouvernement ontarien
pour que la création du premier parc urbain national du pays, le
parc de la vallée de la Rouge, aboutisse.
6. PROTÉGER NOS EAUX DOUCES ET NOS OCÉANS :Les zones marines protégées jouent un rôle essentiel dans la
préservation des écosystèmes de notre pays et de notre bien-
être économique. Elles permettent aux stocks de poissons de
se rétablir, protègent les littoraux contre l’érosion, abritent des
espèces en péril et sont propices au développement d’activités
écotouristiques. Nous ferons passer l’étendue des zones marines
et côtières protégées de 1,3 à 5 % d’ici à 2017 et à 10 % d’ici
2020. De plus, nous rétablirons le financement de 40 millions de
dollars dont M. Harper a privé les programmes de recherche et
de surveillance océaniques menés par le gouvernement fédéral.
Nous nous engageons à cogérer nos océans de façon plus
intelligente en collaborant avec les provinces, les peuples
autochtones et d’autres parties prenantes. Nous élaborerons
des plans visant non seulement à mieux exploiter nos ressources
marines, mais également à faire participer plus largement
les communautés côtières à la gestion des ressources qui les
entourent. L’officialisation de l’interdiction des pétroliers sur
la côte Nord de la Colombie-Britannique sera un premier pas
important dans ce sens. Nous renforcerons notre engagement à
PROTECTING OUR ENVIRONMENT AND GROWING OUR ECONOMYPROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE
UN NOUVEAU PLAN POUR L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉCONOMIE DU CANADA 13
collaborer avec d’autres gouvernements pour protéger les eaux
douces du Canada grâce à l’éducation, la géocartographie, la
protection des bassins hydrographiques et des investissements
en matière d’infrastructures dans les meilleures technologies
de traitement des eaux usées. Nous appliquerons notamment
les recommandations de la Commission Cohen concernant le
rétablissement des stocks de saumon sockeye dans le fleuve
Fraser.
Nous nous engagerons à protéger les Grands Lacs, le bassin
du fleuve Saint-Laurent et celui du lac Winnipeg. Nous
collaborerons avec le Québec, l’Ontario et le Manitoba –
ainsi qu’avec nos partenaires américains – pour empêcher la
propagation d’espèces envahissantes, lancer des initiatives
s’appuyant sur des données scientifiques et ayant pour but de
mieux connaître et contrôler les niveaux d’eau, et procéder à la
dépollution des littoraux.
Nous rétablirons le financement de 1,5 million de dollars accordé
à la recherche sur l’eau douce, supprimé par les conservateurs,
et nous ferons de nouveaux investissements dans la région des
lacs expérimentaux, une installation canadienne de renommée
mondiale placée sous l’égide de l’Institut international du
développement durable.
PROTECTING OUR ENVIRONMENT AND GROWING OUR ECONOMYPROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT TOUT EN FAISANT CROÎTRE NOTRE ÉCONOMIE