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mercredi 14 novembre 2012 - N° 2243 1 € AU SOMMAIRE - LES NOMS DES BALISIERS (3) - REGION : CHANTYÉ TOU PATOU (SUITE) - KOUTT ZEPON - NILOR ET LE SPORT ??? P.10 PP.6-7 PP.11-12 PP.3-4 « Le Progressiste » est disponible dans 95 points de vente à travers l’île. N’hésitez pas à le réclamer. « Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes » (Dr ALIKER) « LE MENSONGE DONNE AU LANGAGE UN SEL QUI MANQUE TOUJOURS À LA VÉRITÉ PURE » (S. LETCHIMY EN RÉPONSE À MARIE-JEANNE P.2) Serge LETCHIMY Alfred Marie-Jeanne

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mercredi 14 novembre 2012 - N° 2243

1 €

AU SOMMAIRE- LES NOMS DES

BALISIERS (3)

- REGION : CHANTYÉ TOU PATOU (SUITE)

- KOUTT ZEPON

- NILOR ET LE SPORT ???

P.10

PP.6-7

PP.11-12

PP.3-4

« Le Progressiste » est disponible dans 95 points de vente à travers l’île. N’hésitez pas à le réclamer.

« Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes »(Dr ALIKER)

« LE MENSONGE DONNE AU LANGAGE UN SEL QUIMANQUE TOUJOURS À LA VÉRITÉ PURE »

(S. LETCHIMY EN RÉPONSE À MARIE-JEANNE P.2)

Serge LETCHIMY

Alfred Marie-Jeanne

Lors des débats relatifs à la mission budgé-taire outre-mer certains députés dont le lea-der du mouvement indépendantiste

martiniquais, ont laissé entendre que les Martini-quais avaient voulu une installation de la collecti-vité unique en 2014 lors de la consultation dejanvier 2010.

Cʼest faux.

Il nʼy a jamais eu de date indiquée dans le cadrede cette consultation.

Après une négociation douteuse entre l'ex-Prési-dent du Conseil Régional et le Président de laRépublique de lʼépoque, une première date dejanvier 2012 avait été prévue. Il sʼagissait pources deux anciens présidents de profiter dʼuneopportunité purement politicienne.

A la suite dʼune demande insistante du Présidentdu Conseil Régional de Guyane, lʼancien Prési-dent de la République, sʼest finalement rallié auprincipe dʼun alignement de la mise en place descollectivités de Martinique et de Guyane sur le ca-lendrier national retenu pour les élections régio-nales, soit en 2014.

Cʼest pourquoi, lʼarticle 8 de la loi 27 juillet 2011 dispose, que « les conseillers à lʼassemblée de Marti-nique sont élus en même temps que les conseillers régionaux». Une disposition identique de ce mêmearticle concerne lʼélection des conseillers à lʼAssemblée de Guyane.

Il est donc parfaitement légitime que, dans le cadre de la réforme territoriale décidée par le présidentHollande et la majorité socialiste, la mise en place de la collectivité unique de Martinique soit alignéesur la modification des agendas électoraux retenus au niveau national, soit en 2015.

Il sʼagit en conséquence dʼun faux procès fait au Gouvernement et dʼune nouvelle illustration desmanoeuvres auxquelles sʼhabituent certains pour tenter de raccourcir le mandat légitime de lʼactuellemajorité régionale au bénéfice dʼintérêts électoralistes. Cʼest aussi lʼattitude des mauvais perdants quidevraient méditer cette phrase « le mensonge donne au langage un sel qui manque toujours à la véritépure ».

Serge Letchimy

Député, Président du Conseil Régional de Martinique

Le Progressiste - Page 2 - mercredi 14 novembre 2012

Serge LETCHIMY a l'Assemblee nationale (fxgparis)

MISE AU POINT« LE MENSONGE DONNE AU LANGAGE UN SEL QUI

MANQUE TOUJOURS À LA VÉRITÉ PURE »

Le Progressiste - Page 3 - mercredi 14 novembre 2012

LES NOMS DES BALISIERS (3)

BALISIER AMILCAR CABRAL de la Pointe des Nègres Amilcar Cabral 1921-1973

Combattant de la LIBERTE jusquʼà sa mort, Amilcar Cabral est une figure dela lutte de lʼAfrique vers lʼIndépendance.Né en 1921 dans les îles du Cap Vert, colonie portugaise, Cabral, après sesétudes secondaires, sʼest rendu à Lisbonne en 1945 pour entamer de brillantesétudes supérieures dʼagronomie. Nationaliste convaincu, il choisit alors de re-venir en Guinée- Bissau, où il prend conscience de plus en plus des réalités dedomination de son Pays.Dès lors, il milite, organise la Résistance, et fonde leParti Africain pour lʼIndépendance de la Guinée Bissau et des îles du Cap vert.

La lutte armée, dès 1959 contre le Pouvoir Portugais, lʼInsurrection perma-nente est déclenchée à partir de 1963 : 5 ans après, les deux tiers du Pays sontlibérés et administrés par des comités de village.Une activité politique intense, sur le plan international, est menée par lui : LaHavane, les USA, la 8ème conférence dʼEtats africains à Addis-Adéba, la Chine,

le Japon, lʼONU…Mais le 20 janvier 1973, Amilcar Cabral est assassiné par la trahison de certaines factions, manipulées par

les PORTUGAIS.En septembre de la même année, en hommage à CABRAL, lʼINDEPENDANCE de la Guinée Bissau et des îlesdu Cap Vert est proclamée…

BALISIER TOUSSAINT LOUVERTURE de Volga

«…  En me reversant, on a abattu à Saint-Domingue, le tronc de lʼarbre de la liberté des noirs, il poussera parles racines profondes et nombreuses… »

Telles sont les paroles prophétiques de Toussaint Louverture, qui résument son Patriotisme et ses sacrificesporteurs dʼespérance pour la Nation Haïtienne.Il est né en 1743 dʼun esclave africain sur lʼhabitation Bréda, près du Cap en Haïti- Employé aux écuries, puiscocher du géreur, il apprend à lire, ce qui lui ouvre un monde nouveau. En 1791, il fait partie des Insurgés de laPlaine du Cap, mais modérément, et il devient colonel de lʼarmée de Saint Domingue au service du roi dʼEs-pagne ; ensuite, il se rallie aux Français qui avaient aboli lʼEsclavage en 1794 : le Directoire le nomme Généralen chef de lʼarmée de Saint-Domingue, il combat à ce titre les Anglais qui doivent évacuer Port-au-Prince. Devenucélèbre, il participe à lʼélaboration dʼune Constitution promulguée en 1801, avec organisation religieuse, finan-cière, agricole…Mais ce Pouvoir Noir , cette République Noire inquiète BONAPARTE, et le Général LECLERCdirige une expédition contre lui et cette organisation nouvelle, pour reconquérir lʼîle.

Il est arrêté par traitrise en juin 1802, est incarcéré au Fort de Joux dans le Jura, y est traité de façon humiliante,et y meurt le 7 Avril 1803…

« Ce qui est à moiCʼest un homme seul emprisonné de blancCʼest un homme seul qui défie les crisBlancs de la mort blanche

Toussaint, Toussaint Louverture…(Aimé CESAIRE)

BALISIER HECTOR MARINE des Terres Sainville

Hector Marine est né en 1895 à Ajoupa Bouillon. Après lʼéruption de la montagne Pelée , sa famille déménage et sʼinstalle au Morne des Esses à Sainte-Marie.

Vers 20 ans, le jeune Hector décide alors de descendre à Fort-de-France pour y chercher du travail…Dès lors, commence son implantation dans le quartier des TERRES SAINVILLE quʼil apprendra à connaitre etqui sera son quartier dʼaccueil, définitivement : pas un coin du quartier qui ne lui soit familier…Dans un premiertemps, il élit domicile à la rue Emile Zola du côté des « 44 Marches », puis dans une cour à la rue Pierre Sémar,aujourdʼhui baptisée « Cour Marine »…Hector Marine est le type même de ces habitants, originaires des communes de lʼexode rural, qui viennent enVille, sʼapproprient la Capitale, et y construisent leur Destin.

Très débrouillard, il exerce plusieurs métiers : vendeur de légumes, de charbon, mais aussi boucher, peintre,charpentier. Il est également transporteur de marchandises : En effet, il les récupère chez les grossistes duCentre Ville, quʼil ramène dans son « cabroué », pour les nombreuses petites boutiques des Terres Sainville, no-tamment «  les Chinois ». Mais la Politique est aussi sa préoccupation ; Très vite, il milite au Parti communiste auprèsde Georges Gratiant et Aimé Césaire ; et après la retentissante démission de ce dernier en 1956, il sʼengage aveclui, lors de la création du PPM. Cʼest un ardent et fidèle militant, le quartier est chez lui, et avec dʼautres fervents sol-dats, comme Rosette EUGENE, il travaille pour le Parti…en particulier, lors de la fête des Terres Sainville.

Ce militant sérieux et dévoué, au service dʼAimé CESAIRE, (il avait dʼailleurs été embauché à la Mairie, commemaçon, chef dʼéquipe), mérite vraiment que le Balisier des Terres Sainville, porte son nom.(Merci à la Présidente Véronique Ballustre et à Fanny Marine, de nous avoir fourni ces précieux renseigne-ments…)

Timbre a l'effigie d'Amilcar CABRAL

LES NOMS DES BALISIERS (3)

Le Progressiste - Page 4 - mercredi 14 novembre 2012

BALISIER de CORIDON : RICHARD GRANDVORKA

Né en 1923, mort le 23 Août 1986.Balisier créé par Richard Grandvorka en 1968 avec des camarades comme Bravo, Sifflet, Risal, Peroni et

dʼautres…En 1958 il fut le 1er conseiller municipal de Coridon, puis conseiller général…Cet Homme modeste,comme le disait Aimé Césaire, mais persévérant et dévoué, fut un constructeur, un bâtisseur pour son quartier.Ce quartier était composé de maisons qui sʼentassaient le long de la rivière Bouillé ( du nom de lʼancien gouver-neur de la Martinique), et la rivière coupait le quartier en 2 ; le nom de ce quartier vient, en 1902 de Mr VilbordeCoridon qui va accueillir sur sa propriété les premiers rescapés de lʼéruption de Saint-Pierre, sa descendante,Eulalie Anna Rose Coridon, décédée en 1941, aura cette propriété , lʼHabitation « La Fauroux », divisée en petitslopins de terre, acquis de 1942 à 47, ce qui constituera le quartier Coridon. Celui-ci continuera de se développer,sʼassainir, lʼEdilité ,présidée par Aimé CESAIRE,créera une voie principale en 1950, qui deviendra plus tard lʼave-nue Richard Grandvorka . Granvorka était un militant très efficace et de nombreuses réalisations sont à sonactif : rues, voies, réseaux dʼélectricité, école, crèches, Maison de jeunes, plateau sportif, le CES, le gymnase,inauguré en 1987, un an après sa mort ; en 1961, le 23 Avril, première messe à lʼéglise de Notre Dame du Sacré-Cœur, et, en 1964, création de la première association « lʼévolution de Coridon. Les rues portent toutes desnoms emblématiques, celui de la fleuriste, du maître charpentier, de lʼartisan mécanicien…En 1973, constructiondu grand Centre culturel quʼa longtemps dirigé Marius Gottin, puis lʼécole primaire, etc. etc.

Cʼest donc tout naturellement que les militants PPM, reconnaissants, ont pu ainsi honorer la Mémoire de RGrandvorka…

Le BALISIER Nelson MANDELA, à De BRIANT

« Un long chemin vers la liberté »…. Né le18 juillet 1918 dans le Transkeï, enAfrique du Sud, à la fin de la 1ère guerre mondiale, le jeune Rolihlala prit le prénomde Nelson, à son 1er jour dʼécole à 900kms au sud de Johannesburg. Né et élevédans la famille royale des Thembus, son père était chef par la naissance et la cou-tume, africaine bien entendu, dans sa Tribu .Il a toujours été fier dʼappartenir au Peu-ple XHOSA,et il est membre du clan MADIBA : en Afrique du sud, on lʼa toujourssurnommé « Madiba », ce qui est une forme de respect…

Après ses classes primaires, très tôt, il sʼengage dans lʼaction insurrectionnelle etvite, devient lʼun des leaders de lʼANC ( African National Congress) ; Il regagne Jo-hannesburg où il ouvre le 1er cabinet dʼavocats noirs.Militant, combattant de la Liberté, lutteur contre le Racisme et lʼApartheid, il devientdʼabord clandestin, pourchassé par les forces colonialistes, et le Pouvoir ségréga-tionniste,

27 années de détention dans les geôles de son Pays à Robben Island !!!Un courage exceptionnel et une détermination exemplaire !

Sa vie se confond avec son combat pour la LIBERTE, faisant de lui lʼhomme clef, vénéré de ses compatriotes,admiré du Monde entier pour avoir sorti lʼAfrique du sud de lʼimpasse où lʼavaient enfermé 40 ans de lʼapartheidle plus féroce.

Il est sans conteste le HEROS dʼun des grands bouleversements politiques de la fin du vingtième siècle.

BALISIER Patrice LUMUMBA à TRENELLE

Patrice Lumumba : 1925-1961. Né dans un petit village de la province duKasaï, au CONGO.- Modeste famille paysanne, école de mission- autodi-dacte- Employé aux services des Postes à Kinsagami.En 1947, à 22ans, il va à Kinshasa, la capitale, où il découvre vraiment le co-lonialisme ; Tout de suite militant, il participe aux mouvements qui luttent pourlʼIndépendance du Congo.En 1960, cʼest la proclamation de lʼindépendance du Congo Belge, et letriomphe de Lumumba aux élections organisées alors. A 35 ans, il est le pre-mier chef du premier gouvernement de la jeune République congolaise. Mais,militant de lʼUnité des forces du Pays, il se heurte violemment aux puissancesfinancières et aux mouvements sécessionnistes des différentes ethnies. Il esttrahi. Il continue de lutter pour lʼidée de Nation, et contre le Tribalisme réduc-teur, mais il est encore sournoisement trahi…Maurice TSCHOMBE, président de la province sécessionniste du KATANGA,le met à lʼindex ; Il essaye de rejoindre ses partisans, mais il est ASSASSINE

en janvier 1961, sous les coups du colonialisme belge et des traitres autour de Tschombé.Cʼest un Héros de la Liberté et de la Dignité de la Nouvelle AFRIQUE, et le symbole du Tiers Monde Pro-

gressiste. (Se reporter à « Une Saison au Congo » dʼAimé CESAIRE)

J.D.

Patrice LUMUMBA

Nelson MANDELA

INTEGRATION CARAIBE

Le Progressiste - Page 5 - mercredi 14 novembre 2012

VERS UNE DIPLOMATIE REGIONALE

Nous avons publié la semaine dernière trois lettres du ministre des Affaires Etrangères Laurent FABIUS,de lecture –nous le concédons- assez malaisée. La principale a été adressée le 31 octobre 2012 au prési-dent de la Région Martinique Serge LETCHIMY, les deux autres étant des copies presque conformestransmises aux présidents de Région de Guadeloupe et Guyane, Mme Josette BOREL-LINCERTIN et M.Rodolphe ALEXANDRE. On observera que la Guyane –où se tiendra en décembre la prochaine con-férence de coopération régionale- et la Guadeloupe ne sont pas dans le même cas de figure : Contraire-ment à la Guadeloupe, la Guyane est, comme nous, concernée par la transformation duDépartement/Région en Collectivité unique en 2015.Comme quoi point nʼest besoin dʼattendre cetteéchéance pour sʼintroduire de façon pérenne dans le jeu international. Le courrier de L. Fabius nécessitedonc un décryptage.

Notons que le premier paragraphede la lettre à serge Letchimy est ex-plicite dès la première ligne : « (…)vous avez évoqué lʼaction interna-tionale de la Région Martinique, enmarquant votre intérêt pour un ap-profondissement de la diplomatieterritoriale. Vous avez souligné lʼim-portance pour les présidents de Ré-gion de conduire les délégationsfrançaises lors dʼévènements inter-nationaux, mener à leur terme lesprocédures dʼadhésion en coursauprès dʼorganisations régionaleset parachever lʼaffectation dʼagentsterritoriaux dans les missions diplo-matiques et consulaires, (…) devoir préciser les relations entre lesambassadeurs et les exécutifs ré-gionaux. Enfin, vous avez appeléde vos vœux au renforcement de ladimension économique de la diplo-matie territoriale » [Cʼest nous quisoulignons].

Tout est dit  : les Régions dʼoutre-mer (avec un grand R pour marquer

une division administrative du terri-toire français et non une régiongéographique) sont invitées parlʼEtat français (dont les AffairesEtrangères sont pourtant une pré-rogative régalienne) à se saisirelles-mêmes, dans leur environne-ment, des questions économiques,environnementales, culturelles,sportives et de santé les concer-nant ainsi que leurs voisins. Mieux,elles conduiront (comme on a pu leconstater à San Salvador in »LeProgressiste » N° 2233 du 5 sep-tembre 2012) les délégations fran-çaises.Gadget ? Poudre aux yeux ? Dlomoussach pou lèt ? diront les scep-tiques et les «  souverainistes  ».Réelle avancée politique, rétor-quons-nous, si nous savons en tirerles bénéfices pour nos pays. Vraieresponsabilité si nous nous don-nons les moyens, matériels et hu-mains, de relever ce défi : Former(ou «  utiliser  » des compétencesexistantes) en matière de coopéra-

tion et de diplomatie,installer chez nos voi-sins de jeunes diplô-més champions dudroit international etdes techniques com-merciales et diploma-tiques, sans oublier desolides connaissanceslinguistiques en an-glais, américain (cenʼest pas pareil !), es-pagnol, brésilien (jenʼai pas dit : portugais)et une bonne adaptabi-lité à la vie en pays« étranger ».

Jouer dans la cour desgrands exige dʼéviterles faux pas et de sʼaf-firmer comme parte-naires à part entièredes gouvernants despays limitrophes. Lechef de la diplomatiefrançaise ajoutait dans

sa missive  : « Je souhaite égale-ment encourager la présence dʼéluslocaux dans les délégations fran-çaises lors de lʼinvestiture de chefsdʼEtat ou de gouvernement dans lazone géographique pertinente  ».Lʼaffectation dʼagents territoriauxdans les missions diplomatiques etconsulaires devant permettre à laRégion Martinique de disposer derelais dans les ambassades deCastries, La Havane, Port dʼEs-pagne [Nous, nous préférons Portof Spain], Port-au-Prince ainsi quedans une institution ad hoc à Belém(Brésil)… ».

Les fruits de lʼactivité extérieure denotre Conseil Régional, avec sespartenariats en cours avec la Domi-nique, Sainte-Lucie ou encore Anti-gua et Cuba, devraient arriverbientôt à maturité.

Daniel COMPERE

INAUGURATION DES AMENAGEMENTS DU TOMBOLO

Samedi dernier, 10 novembre, parune belle journée, le Préfet, Lau-rent Prévost, le député maire deSainte-Marie, Bruno-NestorAzérot, la Présidente du ConseilGénéral, Josette Manin, et la1ère Vice-présidente du ConseilRégional, Catherine Conconneont inauguré un magnifique amé-nagement de lʼîlet de Sainte-Marie. Cet aménagement réalisépar lʼONF fait partie des chantiersretenus au titre du Plan de relancedʼUrgence de la Région. Voilàdonc un chantier de plus livré à lacuriosité des martiniquais et denos visiteurs. Karine Roy-Ca-mille, Présidente du ComitéMartiniquais du Tourisme nʼapas caché sa satisfaction et voitdans cette réalisation un produittouristique de plus à faire décou-vrir, intégrant la participation demarins-pêcheurs. La manifesta-tion a débuté par un accès en yolesur lʼappontement tout neuf réa-

lisé, la découverte par des panneaux explicatifs posés tout long dʼun parcours balisé et le dévoilé dʼune tabledʼorientation très originale réalisée par une artiste martiniquaise, Marie-Annick TOULA.

La participation régionale sur ce projet sʼélève à 22 % du montant global de lʼopération.

La délégation, très nombreuse, a terminé sa visite à terre auprès des agriculteurs du MANA (Marché AgricoleNord-Atlantique), organisation de producteurs qui célébrait sur le front de mer de la commune son 12ème anni-versaire. Une excellente journée qui symbolise les nombreux défis que nous avons entrepris de relever autourdʼun excellent accueil de lʼédilité samaritaine.

LA REGION EN ACTION CHANTYE TOU PATOU ! (suite)

PRESERVATION ET REHABILITATION DES RUINES DE SAINT-PIERRE : C’EST PARTI !

Soutenir lʼactivité en utilisant tous les dispositifs offerts est lʼobjectif pre-mier du Plan de Relance Régional dʼUrgence lancé à lʼarrivée de la nou-velle majorité régionale en 2010 au milieu dʼun marasme économiquesans précédent. Parmi les initiatives, 21 chantiers dʼinsertion ont étélancés et concernent près de 300 bénéficiaires. Le dernier à entrer enphase opérationnelle concerne la Préservation et la Réhabilitation desruines de Saint-Pierre. A lʼinitiative de la collectivité régionale et dans unpartenariat très déterminé qui a impliqué la Ville de Saint-Pierre, lʼEtat, laCCNM, la Fondation du Patrimoine,… lʼassociation CAID a mis en placeun chantier qui sera exceptionnel. Des formations très techniques demaçons du patrimoine, de tailleurs de pierre, seront réalisées au milieudʼun site historique remarquable à lʼattention de 20 bénéficiaires sur unedurée dʼun an avec possibilité dʼêtre érigé en chantier permanent.Des formations qui devraient déboucher sur des qualifications et unpotentiel dʼemplois non négligeable au vu du gisement de sites patrimo-niaux que notre pays devrait continuer de mettre en valeur.Les détails du chantier ont été présentés, ce mercredi 7 novembre auxfuturs bénéficiaires qui se sont montrés fort intéressés par leur futureexpérience.Dès la fin des formalités dʼinstallation, le chantier débutera débutdécembre 2012.

Le Progressiste - Page 6 - mercredi 14 novembre 2012

LA REGION EN ACTION

Le Progressiste - Page 7 - mercredi 14 novembre 2012

DEMOCRATIE PARTICIPATIVELe TCSP et les habitants de Sainte-Thérèse

FORUM URBAIN à Canal ALARIC

FORUM URBAIN Les travaux de déconstruction de la maison du Proviseur

du Lycée Schoelcher au cœur des débats

Lundi 5 Novembre sʼest tenue réunion organisée par la Ville de Fort-de-France et leConseil Régional à Canal Alaric, afin que les riverains soient informés de lʼavancéedes travaux du TCSP sur lʼAvenue Maurice Bishop, artère principale de leur quar-tier.

Lʼensemble du projet présenté par des diapositives étayées dʼexplications détailléeset concrètes, les échanges entre les élus de la Ville, de la Région et les techniciensrégionaux, ont permis aux riverains de manifester leurs inquiétudes et aux profes-sionnels de leur fournir des réponses appropriées.

Doutes, remarques, difficultés des résidents de lʼimmeuble « Vieu », en partie di-rectement impacté par les travaux, ont été enregistrés afin de permettre de diminuerau maximum les nuisances engendrées par le chantier.

Lʼannonce par Catherine CONCONNE de la création dʼun corps de médiateurschargé des relations entre les riverains et le Conseil Régional a rassuré les habitantstrès conscients que confort et amélioration leur seront apportés à lʼissue des travauxdu TCSP permettant aussi dʼaccepter plus facilement les quelques inconvénientsqui dureront un an.

Lʼavenue Maurice Bishop sera entièrement remodelée dʼici au 2ème trimestre 2014par la détermination de Serge LETCHIMY à faire que la Martinique dispose enfin dʼun transport digne de cenom.

D. VERAYIE

Catherine CONCONNE au Canal Alaric.

Les habitants du quartier FondPopulaire et de ses environsont répondu nombreux à lʼinvi-

tation du Maire de la Ville de Fort-de- France, RaymondSAINT-LOUIS-AUGUSTIN, jeudi 8novembre dernier dans lʼex écoleMarcel Placide à Rive Droite, pouren savoir plus sur les consé-quences des travaux liés à la dé-construction de la maison duProviseur du Lycée ; travaux qui dé-buteront dʼici à deux semaines en-viron.

On sʼen souvient tous, le Présidentdu Conseil Régional, Serge LET-CHIMY avait mené une lutte achar-née et gagnée contre lʼanciennemandature pour le maintien delʼâme du Lycée Schoelcher dans sareconstruction et cʼest dans cecadre, que dans un premier tempscʼest la maison du proviseur quisera démolie.

Ainsi, lʼemprise foncière une fois li-bérée, permettra au Conseil Régio-

nal de reconstruire en lieu et place3 immeubles comprenant 7 loge-ments de fonction, pour le person-nel dʼencadrement éducatif.

Des questions posées par les habi-tants relatives aux nuisancesquʼengendreront ces travauxdʼaménagement telles que la pous-sière, le bruit et désagréments detous ordres auront nourri leséchanges dans une ambianceconviviale et dʼécoute attentive.

Lʼarchitecte Gustavo TORRES, lesreprésentants de lʼentreprise encharge des travaux, Marc MONGIS,Directeur Général Adjoint des ser-vices techniques au Conseil Régio-nal et les élus municipaux quientouraient le Maire, nʼont eu decesse de les rassurer sur la pleinemaîtrise de la réalisation de lʼou-vrage et sur les moyens techniquesbénéficiant de technologies nou-velles qui seront utilisés, pour atté-nuer au mieux les gênesoccasionnées.

Mario MOREAU, Président dʼuneassociation à Bô Kannal, bienconnu dans le quartier a alors fait laproposition au Maire de la Capitale,de contribuer à la mise en placedʼune cellule de veille qui compterades habitants eux-mêmes. Cettecellule fera le lien avec la municipa-lité en cas de problèmes majeursune fois les travaux commencés.La Ville relayera alors les informa-tions auprès du Conseil Régional etdes ajustements communs seronteffectués.

Proposition accueillie avec enthou-siasme par tous, conscients queleur Ville, Fort-de-France à traversson premier magistrat, RaymondSAINT-LOUIS-AUGUSTIN, neperd jamais de vue que le bien-vivre de ses administrés et la cohé-sion sociale restent son objectifpremier, son guide.

Sapotille

Le Progressiste - Page 8 - mercredi 14 novembre 2012

HOMMAGE

Yves PARFAIT, UN GRAND CHEF D’ENTREPRISE,NOUS AVONS BESOIN D’HOMMES COMME CELA !...

Cʼétait un chef dʼentreprise Martiniquais, qui peut servir dʼexemple à tous ceux, jeunes et moins jeunes, quicherchent à se rendre utiles à notre société, pour son développement économique et social.

Né en 1932, comme Camille DARSIERES dont il était lʼami de toujours, lui et son épouse Monique, depuislʼadolescence et tout le long de son parcours professionnel, il a grimpé lʼun après lʼautre tous les paliers delʼéchelle sociale.

On peut vraiment dire que lʼamour du TRAVAIL, la volonté têtue de réussir, lʼacharnement à créer et imaginerde nouvelles formes de productivité, lʼont animé toute sa vie. Et ceux qui, peut-être, enviaient ses réalisations,sa fortune, lʼampleur de ses entreprises, ne doivent jamais oublier que « NENEC » ( comme lʼappelaient affec-tueusement ses amis), nʼest pas né « avec une cuillère en argent à la bouche », quʼil a gravi passionnémenttoutes les étapes de lʼaccomplissement de soi, depuis les plus humbles tâches jusquʼà la plénitude du succès,avec parfois des échecs, des difficultés, des angoisses sans nombre…Mais ceci, sans jamais se satisfaire desrésultats, sans jamais sʼarrêter complaisamment à une quelconque arrogance de « parvenu », sans jamais re-garder avec orgueil le parcours de la réussite. Il reprenait chaque fois son bâton de pèlerin pour avancer…

Du TRAVAIL, toujours du TRAVAIL, jusquʼà son dernier souffle, hier encore…Il avait créé petit à petit, à la sueur de son front, son entreprise, après avoir été un employé ailleurs pour gagnersa vie et celle de sa famille (il sʼest marié très jeune à 20 ans..), oui UNE entreprise à SOCOMI, puis DES en-treprises à AUTO GM, Libre-service, et encore dʼautres entreprises, de plus en plus importantes, galerie mar-chande à la GALLERIA, de multiples concessions automobiles, locations de voitures etc.…. : ce qui générait,bien sûr, des emplois et encore des emplois (plus de 1.200 salariés), et derrière ces emplois, des employés avecqui il entretenait les rapports les plus humains et les plus respectueux.

Un exemple, répétons- le, par ses efforts continus, sa volonté farouche dʼavancer, un exemple de chef dʼentre-prise qui avait su imposer ses modèles et sa marque indélébile dans la société martiniquaise !. Il est vrai quʼil aeu la chance de jouir dʼune solide SOLIDARITE familiale, parce quʼil a su inculquer à ses proches la valeur ir-remplaçable du Travail et de lʼeffort !

Et quelle simplicité, quelle spontanéité, quel naturel avec ceux quʼil côtoyait, ses amis, sans jamais établirune quelconque distance, ou lʼombre dʼune prétention orgueilleuse, comme savent lʼétablir des « arrivistes » dé-nués de toute élégance !

« NENEC » a su communiquer à ses collaborateurs, au premier rang desquels se trouvent ses enfants, le soufflepuissant de la créativité du chef dʼentreprise. Que ceux qui restent soient fiers de LUI, se souviennent de cetexemple, faisant pérenniser cet héritage, quʼon voudrait communicatif à tous ceux qui veulent se mettre auservice de notre Martinique.

Jeannie DARSIERES

Le 27 juin 2008, Yves Parfait recevait la Legion d'honneur. (Fernand Bibas/archives France-Antilles)

AMERIQUESFORWARD OBAMA

Le Progressiste - Page 9 - mercredi 14 novembre 2012

Il y a quatre ans, en novembre2008, gagnés par lʼeuphorie am-biante, noue titrions « I fey ! »  :

pour la première fois dans ce grandpays impérialiste que sont lesEtats-Unis, un homme noir,de père africain, accédaità la magistrature su-prême. De quoinous remettre dehuit ans deGeorge Bush fils,après avoir subile père et aussiRonald Reagan,huit ans encore.Comme bien desgens à travers laplanète qui atten-daient un nouveauMessie, nous espé-rions des changementsradicaux dans la conduite dela politique mondiale, voire « deslendemains qui chantent »  ; nousétions sur le point de nous écrier,paraphrasant un autre présidentdémocrate, John Kennedy, en visiteà Berlin : « I am an American ! ».Sans doute si, à lʼinstar des Porto-ricains, nous participions à cesdrôles dʼélections indirectes, nousaurions, comme les Français, dési-

gné à plus de 70% OBAMA prési-dent.

La réalité a quelque peu réfréné cetenthousiasme, même si de grandes

choses ont été accomplies :retrait des troupes améri-

caines dʼIrak (et bien-tôt dʼAfghanistan),

nouvelles relationsinternationales en-tamées avec lespays dʼAfriquesubsaharienne etdʼAfrique noire,installation à lʼar-raché (face à une

opposition « répu-blicaine » droitisée,

bien installée à laChambre des Repré-

sentants) dʼune politiquede santé qui ne laisse plus

autant de millions dʼAméricainssans aucune couverture maladie,création de centaines de milliersdʼemplois (même si, paradoxale-ment, le chômage est en hausse),meilleur traitement (relatif) des« minorités » (les Hispaniques sonten passe de devenir définitivementle premier groupe ethnique desEtats-Unis)…

Mais : Obama nʼa fermé que partiel-lement le bagne américain deGuantanamo (Cuba) où continuentde croupir sans jugement nombrede « terroristes » ; il nʼa pas totale-ment abandonné lʼarrogance de« lʼhyper puissance » de lʼAmériquedu nord ; il semble hésitant dans lesrelations de celle-ci avec « les Amé-riques  » et notamment le BassinCaraïbe, longtemps considéré parles Etats-Unis comme leur arrière-cour, leur Mare nostrum » ( mer in-térieure).

Dʼoù son slogan de la campagne2012, puisquʼil estime à juste titreque 4 ans, ce nʼest pas suffisantpour conduire une politique  : nonplus Yes, we can ! », mais « For-ward  ! Four years more  ! » quʼonpourrait traduire par  «  En avantpour quatre ans de plus » ; ou, encréole : « Pli douvan ! ».

Daniel COMPERE

PENDANT QU’ADENET PARCOURT LA CARAIBE A LA RECHERCHE DE LA BONNE IDEE… « LA NOUVELLE GOUVERNANCE LOCALE » TRAVAILLE

Et il aura parcouru toute la Caraïbe, le Monsieur agriculture des Patriotes. De Cuba, à Trinidad, en passantpar Saint-Domingue, il conduit éternellement des délégations. Une longue errance qui jusquʼà présent, plus dʼunedécennie plus tard ne lui a pas permis de trouver THE bonne idée, THE solution pour donner du corps à desintentions désormais reléguées au stade dʼincantations. Pendant ce temps, la « nouvelle gouvernance locale »travaille et rattrape un temps désespérément perdu. Elle met de lʼordre dans la banque de terre, met en placedes aides dʼurgence, incite les agriculteurs à replanter de la canne pour donner de la matière à lʼusine du Galion,donne des moyens financiers (prêts de campagne, aides à lʼaugmentation du cheptel) à des coopératives trou-vées en grande difficulté par la nouvelle majorité….. Ce dimanche, il sʼest envolé pour une nouvelle destination,Barbade, où dit il, « il échangera » avec les agriculteurs du pays. Echange toujours, Adenet, échange, cherche,Adenet, cherche toujours la bonne idée et continue ta longue errance au milieu du désert de tes idées.La « nouvelle gouvernance locale », elle, travaille et essaye de rattraper au mieux, ce désastreux héritage.

MAJÖ AU PAYS, TOUT TREMBLOTANT FACE AU COLONLe junior des Patriotes est de la même veine que son prédécesseur. Au pays, il nʼy a pas plus major, plus to-nitruant quand il est face à un micro, en particulier quand il sʼagit de fustiger ses compatriotes. Une fois, jambédlô, il devient lui aussi petit garçon, mignon. La dernière prestation du Junior en dit long sur leur état de dépen-dance mentale face au dit « colon ». Le voilà tout impressionné devant ses maîtres et incapable de maîtriserses émotions lors de sa dernière intervention à lʼAssemblée Nationale. On a pu le voir, « le Junior », incapablede cacher un tremblement convulsif et une lecture rendue difficile. Mais une fois rentré au pays, face à ses pro-pres compatriotes, rassurez vous, le « majô » refera surface. A croire que pak la ba ici a !!!

DE LA VERTU ET DU GENIE DES ELUS PILOTINS…Il y a quelques semaines, le Président de lʼOMPACS, adjoint au maire de Rivière Pilote répondait à un journalisteque « seule la vertu et le génie des élus pilotins permettait toujours la tenue des Nuits Culturelles de Ri-vière-Pilote ». Eh bien sachez-le, même si remercier la Région actuelle reviendrait pour ces patriotes, à manger30 tonnes de piments dʼun coup, 60 % de ce festival est loyalement financé par le Conseil régional de la Mar-tinique, soit 100 % de la demande de la Ville de Rivière-Pilote. Oui 100 % de la demande. Près de 40 000euros votés par la Région sans aucune discrimination et aucune mesquinerie de lʼactuel Président. Di sa aussi !!!!

KOUTT ZEPON***KOUTT ZEPON***KOUTT ZEPON***

Le Progressiste - Page 10 - mercredi 14 novembre 2012

Et elle travaille vite « la nouvelle gouvernance locale », passevite du constat à lʼaction. Dès ses premières semaines demandature, elle met tout en oeuvre pour lancer un Plan de

relance dʼUrgence destiné à accroitre fortement lʼactivité. Pour ce faire, tous les projets en attente de financements sontrattrapés et complétés afin de permettre leur mise en chantier.

221 chantiers dans les 34 communes de Martinique, plus de 900chantiers de réhabilitation de maisons individuelles, composententre autres ce vaste effort collectif mis en oeuvre dès avril 2010.

Parmi eux, beaucoup de chantiers liés à des constructions etréhabilitations dʼinfrastructures sportives. Certains de ces projetsétaient littéralement enkayés depuis plusieurs années par le pou-voir en place. Plusieurs de ces projets sont aujourdʼhui terminés et livrés auxsportifs, les autres sont en cours ou en voie de démarrage.

Cʼest ainsi que nous avons participé avec détermination à :

- aux Anses dʻArlet, à la réfection totale du palais des sports,

- à Bellefontaine, à la réhabilitation du stade Nicolas Calaber,

- au Lamentin, à la construction de la piscine olympique,

- à la construction de la piste cyclable tant attendue,

- à la couverture du terrain de hand-ball ainsi quʼà la réalisationdʼun parcours santé à Ducos,

- à la construction dʼune piscine au Saint-Esprit,

- à la construction dʼun centre sportif dʼhébergement au Carbet,

- aux travaux de modernisation du gymnase de Coridon, à Fort-de-France et dans la même ville, à la réfection du plateausportif de Val Floréal,

- à la réhabilitation du hall des sports, à la réfection de la pistedʼathlétisme et à la reprise du gradin Est et de la cloture de lʼe-space sportif du François,

- à la création de vestiaires pour le terrain de volley-ball deGrand-Rivière,

- à la reprise de lʼéclairage des terrains de football du Lorrainainsi quʼà la cloture du complexe sportif de Sous-bois,

- à la mise aux normes des terrains de football de Duprey, MareCapron et Diaka au Marin,

- à lʼaménagement de la piste dʼathlétisme du Morne-Rouge,

- à lʼaménagement et à lʼéclairage du parcours santé de Riv-ière-Pilote, aux travaux dʼéclairage de tous les terrains de sportdu Robert,

- à la réalisation du parking du stade et à la création dʼune pistedʼathlétisme à Schoelcher,

- à la rénovation de la piste dʼathlétisme du stade de Saint-Joseph et à la création dʼun espace sportif associatif à Belle

FANFARONNADE

Le Progressiste - Page 11 - mercredi 14 novembre 2012

Pose de la première pierrePiscine intercommmunale- CACEM

Travaux Piscine intercommunale

Lamentin- CACEM

Réfection du Hall des Sports des Anses dʼArlet

NILOR ET LE SPORT A L’ASSEMBLEE NATIONALE:PENDANT QUE LE DEPUTE INDEPENDANTISTE PLEURNICHE POUR

LA MINISTRE FRANCAISE, « LA NOUVELLE GOUVERNANCE LOCALE » TRAVAILLE…

Le Progressiste - Page 12 - mercredi 14 novembre 2012

COMITÉ DE RÉDACTION :Daniel COMPERE

Jeannie DARSIERESDidier LAGUERRELaurence LEBEAU

Serge SOUFFLEURVictor TISSERAND

Danièle VERAYIE

Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui lui ont toujoursfait confiance.« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle, intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’envoyer leursdons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM : - Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.Directeur de la Publication : Daniel [email protected]éléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01Site Internet : www.ppm-martinique.frN° de CPPAP : 0511 P 11495 im

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Vous souhaitez adhérer au Parti Progressiste Martiniquais ?1. Téléchargez le bulletin d’adhésion :http://www.ppm-martinique.fr/wp-content/uploads/2009/09/Bulletin-dadhésion-2006.pdf2. Complétez-le3. Renvoyez-le à : PPM – Ancien réservoir de Trénelle – 97200 Fort-de-Franceou par Mail à [email protected] le site du PPM :http://www.ppm-martinique.fr

FANFARONNADE

Souvent demandé mais épuisé, « Des origines de la nation mar-

tiniquaise » vient dʼêtre réédité. Il est disponible au siège du Parti

Progressiste Martiniquais à Trénelle, au prix de 30€.

Extrait : « Pour la Guadeloupe et la Martinique, le processus en

vue dʼun changement de statut était une insulte. En tout cas :

cʼétait un procédé malhonnête et anti-démocratique (…) Il fallait

protester ouvertement, et de la manière la plus solennelle, contre

la forme utilisée. Ce pourquoi, neuf organisations de Guadeloupe

et de Martinique se sont retrouvées à Trénelle, centre populeux

de Fort-de-France, le 15 janvier 1972 ». (p.255)

Etoile, dans la même commune,

- à lʼaménagement dʼun parcours santé à Trinité,…..

Parallèlement à ces travaux réalisés dans lʼurgence, le Prési-dent du Conseil régional de la Martinique a déja procédé aprèsappel dʼoffres, à la désignation dʼune Assistance à MaitrisedʼOuvrage pour la mise en place de la politique sportive de laCollectivité autour dʼun véritable plan dʼactions : établissementde lʼétat des lieux et concertation avec lʼensemble des acteursdu sport martiniquais sont la feuille de route donnée au cabinetretenu qui a environ 3 mois pour rendre son étude. Il est à rap-peler quʼaucun document de planification de ce type nʼexistaitjusquʼalors dans la collectivité, constat valable pour toutes lesautres politiques publiques, dʼailleurs. Enfin pour terminer, il esttout de même bon de mentionner que les dépenses pour lesport de la collectivité sont passées de 5,5 millions dʼeuros en2009 à 7 740 000 euros en 2011.

Les faits sont là ! Alors quʼil continue de pleurnicher ledéputé indépendantiste pour sa mère patrie, la « nouvellegouvernance locale » continue elle, de travailler sereine-ment à un mieux-être du monde sportif à la Martinique.

Réfection du Stade de Saint-Joseph