le progressiste n° 2086

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Le Progressiste Mercredi 13 Mai 2009 - N° 2086 1 euro La chance de la Martinique c’est le travail des Martiniquais Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes » (Dr ALIKER) EUROPÉENNES : L’OUTRE-MER SOUS-REPRÉSENTÉE (voir pp. 3-4) « C. Taubira, J. Bangou et S. Letchimy écrivent à N. Sarkozy » La gouvernance locale (p.6 et 7) Koutt Zepon (p.8) Une injustice réparée (p.9) sommaire MARDI 19 MAI, à L’ESPACE Camille DARSIERES, Edouard DELEPINE présentera son livre "Camille DARSIERES, un grand Martiniquais " à 18h30, avec Jean-claude Duverger et Danièle MARCELINE VENEZ NOMBREUX C Ch hr ri is st ti ia an ne e T TA AU UB BI IR RA A, , D Dé é p pu ut té ée e d de e G Gu uy ya an ne e M MM M. .B Ba an ng go ou u, , L Le et tc ch hi im my y

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Page 1: Le progressiste n° 2086

Le ProgressisteMercredi 13 Mai 2009 - N° 20861 euro

La chance de la Martiniquec’est le travail des Martiniquais Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire

Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes »(Dr ALIKER)

EUROPÉENNES :

L’OUTRE-MER SOUS-REPRÉSENTÉE(voir pp. 3-4)« C. Taubira, J. Bangou et S. Letchimy écrivent à N. Sarkozy »

La gouvernance locale (p.6 et 7)Koutt Zepon (p.8)Une injustice réparée (p.9)

sommaire

MARDI 19 MAI, à L’ESPACE Camille DARSIERES, Edouard DELEPINEprésentera son livre "Camille DARSIERES, un grand Martiniquais "

à 18h30, avec Jean-claude Duverger et Danièle MARCELINEVENEZ NOMBREUX

CChhrriissttiiaannee TTAAUUBBIIRRAA,, DDéé̀̀ppuuttééee ddee GGuuyyaannee

MMMM..BBaannggoouu,, LLeettcchhiimmyy

Page 2: Le progressiste n° 2086

DE QUOI ONT-ILS PEUR ?

Ainsi donc, nos prési-dents de collectivitéslocales ont déclaré et

obtenu un rendez-vous avec lePrésident de la RépubliqueFrançaise.Après un mois de crise socia-le à la Martinique, en pleineinondation du pays, après levote controversé de laLODEOM, qui s’intègre dansun processus que nous avonsdéjà dénoncé ici, de quoi vou-laient s’entretenir nos cham-pions de la « caloge magique »(le 74) avec Nicolas SARKO-ZY ?Du meilleur moyen de remettrel’économie martiniquaise sur labonne voie ? De la meilleuremanière d’apporter desréponses concrètes aux pro-blèmes quotidiens des martini-quais ? Non, ce serait tropbeau, qu’ils s’occupent desproblèmes des Martiniquais !Ils sont allés en France cher-cher des réponses à leur seulepréoccupation : Faire un réfé-rendum pour aller au 74 !!!Bien entendu, la position claire

du P.P.M. sur cette questiondérange nos champions du« bocal », alors ils ont fait lechoix d’en discuter avec lePrésident de la Républiquefrançaise, après avoir refuséd’en débattre entreMartiniquais lors du Congrèsdu 18 décembre 2008.En effet, rappelez-vous quenos « Présidents » du Congrèsont catégoriquement refusé demettre au débat la propositiondes élus du groupe Démocrateet Progressiste.Curieuse position pour desindépendantistes et autono-mistes convaincus que de refu-ser de discuter entreMartiniquais, sur l’avenir de laMartinique, pour ensuite alleren discuter en France avec lePrésident des Français !!On a même entendu sur lesmedia celui-ci qualifier la posi-tion des progressistesd’élucubration, ou celui là direqu’il voulait s’assurer qu’iln’était pas question d’une évo-lution de type NouvelleCalédonie. Rappelons que laKanakie dispose d’un titrepropre dans la Constitution, letitre XVI, rédigé pour répondreà la problématique kanake.Alors, de quoi ont peur nospatriotes fraîchementconvertis à l’autonomie etleurs alliés ?De poser réellement les pro-blèmes martiniquais sur latable, et de leur apporter dessolutions pour un vrai projet dedéveloppement (pas par un

vague schéma imposé par laloi pour contrôler des subven-tions).De quoi ont peur nospatriotes ?De prendre réellement leursresponsabilités en matière dedéveloppement de ce pays.De quoi ont peur nos cham-pions de la « calogemagique » ?De tenir la plume du destinMartiniquais plutôt que de laconfier à un autre, à traversune loi organique écrite etvotée par ceux-là mêmes dontils prétendent vouloirs’émanciper !

En réalité, ne perdons pas devue que le rapport LISE/TAMAYA ne prévoyait pas quele Congrès s’occupe de ques-tion institutionnelle, qu’il pré-voyait uniquement qu’ils’occupe de questions écono-miques, de développement… àl’exclusion des institutions.

Il a fallut un amendement duP.P.M. pour sortir du bocal !Aujourd’hui, non seulement ilreste dans le bocal, refusantd’en sortir, ni même del’agrandir ; le plus affligeant,c’est qu’aujourd’hui, contretoute attente, nos championsdu désenkayage raté le rejoi-gnent dans le bocal.

Didier LAGUERRESecrétaire Général

du P.P.M.

Le Progressiste - Page 2 - Mercredi 13 Mai 2009

A L’ECOUTE DU PPM SUR Radio EKLA- 102 MHz : chaque mardi à 19h30. Et Serge LETCHIMY chaque dimanche de 11h à 13h.

EDITORIAL

Didier Laguerre

Page 3: Le progressiste n° 2086

Monsieur le Président,

Nous élevons la plusvive protestationcontre les conditions

réservées aux citoyens et auxresponsables politiques de la

8e circonscription, la «cir-conscription outremer», pourles élections au ParlementEuropéen.

D’une part, cette circonscrip-tion s’étend sur trois océans.Pour se rendre des Antilles àWallis et Futuna, il faut effec-tuer un tour de la terre, soitdeux ou trois jours de voyageen avion ! Les contacts sontrares, voire inexistants, entreles parties d’un océan àl’autre. Quant aux probléma-tiques politiques, institution-nelles, économiques,sociales et géostratégiqueselles sont très différentes d’unterritoire à l’autre et de toutemanière irréductibles à une

quelconque synthèse.

D’autre part, du fait du poidsdémographique de LaRéunion, (et avec tout le res-pect que nous devons à noscompatriotes de ce départe-ment), les territoires des deuxautres sections, l’Atlantiqueet le Pacifique, se retrouventdans une situation de totaledépendance vis-à-vis de cedépartement pour la constitu-tion de listes qui aient deschances de remporter l’undes sièges de la circonscrip-tion. Comble de l’injustice,voire de l’absurdité, une listequi obtiendrait un score élevéà La Réunion pourrait se voirattribuer le siège d’une sec-

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Lettre au Président de la République…

Serge LETCHIMY Fort de France le 5 mai 2009Député de la MartiniqueMaire de Fort de FranceChristiane TAUBIRA Députée de Guyane,Jacques BANGOU, Maire de Pointe à Pitre

A

Monsieur Nicolas SarkozyPrésident de la République

OBJET : ELECTION EUROPÉENNES : MODE DE SCRUTIN

Suite page 4…

Page 4: Le progressiste n° 2086

tion où elle est mino-ritaire par le simple jeu

du classement des listessur la base des scores réali-sés à l’échelon de la circons-cription !

Nous menons depuis les pre-mières heures des électionseuropéennes un combat opi-niâtre et difficile pour faireentendre la voix de la justiceet de l’égalité pour la recon-naissance dans ce scrutin del’opinion exprimée sur nosterritoires. Au lendemain des électionseuropéennes de 2004 (oùtous les sièges avaient étéremportés par les candidatsde La Réunion) des proposi-tions législatives visant à évi-ter que ne se reproduise unetelle inégalité avaient été for-mulées par des parlemen-taires de nos pays d’outremer. Ils avaient proposé lacréation de trois circonscrip-tions correspondant à cha-cun des bassins océaniqueset bénéficiant d’un siège cha-cune.

La solution retenue par leGouvernement s’est réduiteà conserver la «circonscrip-tion outremer» et à la diviseren trois sections.Quelle qu’aient été lesbonnes intentions de cetteréforme le résultat est à nosyeux catastrophique et anti-démocratique. Certes nous n’ignorons pasque la décision du Conseil du25 juin 2002 et du 23 sep-tembre 2002, en son article2, recommande qu’en « fonc-

tion de leurs spécificitésnationales, les Etatsmembres peuvent constituerdes circonscriptions pourl’élection au Parlement euro-péen, ou prévoir d’autressubdivisions électorales,sans porter globalementatteinte au caractère propor-tionnel du mode de scrutin ».

Mais nous sommes obligésde constater que cette réfor-me ne résout pas le problè-me de la représentationdémocratique des citoyensde notre circonscription et deleurs diversités d’opinion.Pour cela, il aurait fallu soitfaire une exception au suffra-ge proportionnel pour«l’Outremer» en créant troiscirconscriptions à scrutinmajoritaire—les termes de ladécision du Conseil ne sontpas absolument contrai-gnants—soit attribuer unnombre suffisant de sièges àchacune de ces trois circons-criptions pour pouvoir y orga-niser un scrutin proportionnelet refléter ainsi l’apportexceptionnel de nos terri-toires à l’Europe qui va bienau-delà de notre simplepoids démographique.

De plus, Monsieur lePrésident de la République,le 15 avril dernier, aumoment précis où les Partisdes « Outremers » doiventpréparer les élections euro-péennes, sont lancés lesEtats Généraux. Il ne s’agitpas, pour nous, ici, d’encontester l’utilité. Mais nousconstatons que cela crée une

situation particulièrementgênante, et inégalitaire enmatière de mobilisation élec-torale. Ceci, alors que cha-cun déplore la faible partici-pation de nos électeurs auxélections européennes. Ellen’était que de 26% en 2004 !

Compte tenu de cette situa-tion, il nous parait urgentd’engager des discussionsafin que les prochaines élec-tions ne souffrent de cemode de scrutin, inaccep-table en l’état. Et il nes’agirait pas d’un simplerééquilibrage de modalitésélectorales, mais de la recon-naissance politique d’un prin-cipe incontournable : fondernotre unité républicaine surle respect et surl’harmonisation de nos diver-sités préservées.

C’est le seul moyen haute-ment démocratique de doternos instances communau-taires de l’investissement, del’implication, et de la créativi-té de tous.

Nous vous prions d’agréermonsieur le Président,l’expression de notre trèshaute considération.

PourChristiane TAUBIRADéputée de Guyane,

Jacques BANGOU, Mairede Pointe à Pitre,

Serge LETCHIMYDéputé de la MartiniqueMaire de Fort de France

Le Progressiste - Page 4 - Mercredi 13 Mai 2009

Page 5: Le progressiste n° 2086

Compè Lapin et Compè Tigont dicté les directives etleurs mandants s’en

acquittent de manière mer-veilleuse. Tout est bien encadré,les hommes du Cabinet dePrésident veillent au grain etvérifient que tout se passecomme il est prescrit.Face à ce déroulé bien huilé,notre groupe « gêne », « ralen-tit », « freine ». Tous les verbesdu même style sont bons pourqualifier nos interventions. Car,nous, nous n’avons pas reçu dedirectives, car nous ne faisonspas partie d’un groupe bridé etsous ordre. Jamais, à ce jour,notre Président n’a distribué defeuille de route. Jamais à ce jour,notre Président ne ramasse lescopies après la dictée.Alors, l’exercice devient difficile !Impossible de faire une seuleproposition visant tout simple-ment à aller au fond des choseset veiller à que cette questiondélicate ne soit jamais que sim-plement effleurée sans que lesbazookas ne sortent. On a droità tous les genres : le genre« professeur » qui vient systé-

matiquement vousrappeler que « vousn’avez rien compris àcet article » et vousgratifie d’un courshautement magistral,le genre « moraliste »se permettant de tou-jours qualifier et jugertout ce que vous dîtes,le genre « gardiennedu temps » qui vousrappelle de sa voixnasillarde que la copieest à rendre le 5 juinprochain, peu importesa qualité, le genre

«menaçant » qui vous traite detous les noms…. Au milieu de cette ambiance, ilfaut se battre et se débattre sanscesse, tout le temps, en frôlantparfois le découragement. Maisrassurez -vous ,chers cama-rades, nous tenons bon ! LePPM a toujours tenu bon face àl’adversité gratuite. Son souci atoujours été d’être le plus enphase possible avec notrePeuple. Et dans cette instance,c’est à lui que nous pensons àtout prix quand nous essayonsde faire passer l’idée que ceténoncé un peu simpliste descompétences ne doit jamaisédulcorer cette grande notion deliberté que Césaire lui a substi-tuée avec brio. Nous devrons etcontinuerons de convaincre qu’iln’est pas question pour nous dedécevoir ceux qui nous élisent etque « prendre compétence »cela doit avoir du sens, un sensqui sent bon la responsabilitéenfin arrachée. Nous devrons etcontinuerons de convaincre quel’examen du spectre et du péri-mètre des compétences doit être

passé au peigne fin car dès lors,il ne sera plus possible alors dedire « c’est pas moi, c’est lafaute de l’autre !! ». Alors, pour-quoi tant de panique ? Votremajorité est large, soudée,unique, alors laissez- nous par-ler, … et que la caravane passe !Il n’y aura aucune difficulté pourvous à bisser le 18 décembre,soyez en rassurés.Mais alors, avis à ceux qui nouscôtoient : il faudra malgré toutfaire avec nous en toute démo-cratie. Nous tiendrons tête,coûte que coûte, convaincusque nous sommes que cetteévolution institutionnelle estquelque chose de trop impor-tant pour donner dans le tra-vail bâclé.Nous serons là, à chaque séan-ce, fidèles à nos convictions etdéterminés à vous dire que notreparole sera, peu importe lesconditions !!! A bientôt donc et àbon entendeur salut !!!

Pour information : notre grou-pe a droit à 3 titulaire et 3 sup-pléants.Pour nos camarades démo-crates alliés : Maurice ANTI-STE et Arnaud RENE CORAILPour le PPM : Daniel ROBIN,Johnny HAJJAR, Jean-MichelJEAN-BAPTISTE, CatherineCONCONNELes réunions ont lieu deuxfois par semaine au ConseilGénéral.

Catherine Conconne

Le Progressiste - Page 4 - Mercredi 13 Mai 2009 Le Progressiste - Page 5 - Mercredi 13 Mai 2009

COMMISSION AD’HOC DE PREPARATION DU CONGRES DES ELUS :DIFFICILE EXERCICE DE DEMOCRATIE

POLITIQUE

Etats GéHnéHraux : Daniel-Marie-Sainte, Président, CatherineConconne, Première Vice Présidente

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LA QUESTION DE LA GOUVERNANCE LOCALE

La situation actuelle se définit entermes de « crise de gouvernan-ce » qui appelle à un aménage-

ment de cadre institutionnel qui ne setrouve pas forcément dans les optionsactuelles du cadre statutaire que nousoffre la constitution. La notion de gou-vernance est proposée ici comme unmoyen visant à redéfinir la frontièredes compétences entre l’État, les pou-voirs publics locaux, la société civile etles acteurs privés, dans le but derepenser la cohésion sociale et territo-riale.

Il s’agit en quelque sorte de ne paslimiter le processus de décision à laseule sphère de la démocratie dereprésentation mais aussi d’y associerdes formes de démocratie de partici-pation et de comprendre les articula-tions nécessaires entre, la décisionpolitique - gouvernementale - et, pointfondamental, la société civile organi-sée. L’objectif est de mettre en lumièrel’importance de la prise en compte dela société civile organisée, de ses avis,de ses projets de société et de sad i v e r s i t é .Dans l’analyse courante des relationsentre les citoyens et la politique,

l’Homme politique est en effet trop sou-vent restreint à sa dimension « gouver-nementale et institutionnelle », quipeut manipuler la société civile dans lebut de justifier le caractère démocra-tique du processus gouvernemental etinstitutionnel de prise de décision poli-tique.

Je suis convaincu qu’il nous faut utili-ser cette crise, non par opportunismemais par pur réalisme, pour sortir deces schémas traditionnels centralisa-teurs, décentralisateurs ou autres.Il nous est possible de l’analysercomme l’endroit d’une nouvelle déf-inition de la notion même de gou-vernance, en sorte de mieuxl’inscrire dans nos réalités diverseset lui permettre de répondre à nosaspirations à plus de responsabilité. Cette nouvelle gouvernance prône unedémocratisation des processus déci-sionnels et, de ce fait, elle exige derevoir les frontières entre les préroga-tives de l’État, des pouvoirs publicslocaux, de la société civile organiséesous forme d’associations et du sec-teur privé.Elle met en effet l’accent sur la redéfi-nition de l’action collective avecl’émergence de nouveaux acteurs poli-tiques comme les associations ougroupements spontanés ou collectifs.Elle est synonyme de participation,négociation, coordination et aussimédiation.

L’émergence de la société civile et lerôle des associations dans les proces-sus de prise de décision, et malgré ladiversité thématique et la variété desterrains de discussion, met en exergue:

L’importance d’une approche transver-sale des problèmes sont essentielspour rendre compte de la complexité etdes multiples dimensions des pro-blèmes de société (apprentissage etproduction de connaissances à traversla systématisation et la confrontation

d’expériences, de pratiques et de théo-ries).

L’émergence de plus en plus nette dela société civile, avec une nouvelleconception de l’espace public,

L’importance des processus de négo-ciation et de médiation.

Cette montée en puissance de lanotion de citoyenneté active (intelligen-ce collective) influence en profondeurla recherche d’espaces démocratiquesde décision (gouvernance) et influenceen parallèle l’effort de participation descitoyens à ces mêmes processus deprise de décision.La gouvernance locale appelle doncà de nouveaux modes d’élaborationdes politiques publiques où l’accentest mis sur l’initiative, la négocia-tion, l’expérimentation et surtoutl’audace.

Elle exige des pouvoirs publics qu’ilsrenoncent à leurs prérogatives enmatière de réglementation et qu’ilsacceptent une nouvelle formed’interaction entre les différents parte-naires économiques, sociaux et poli-tiques. Elle donne la priorité à une par-ticipation accrue du secteur privé et dela société civile à la collaboration dansla gestion des affaires publiques etinvite donc à repenser tant la façon degouverner que les rapports entre l’Étatet la société.Elle nécessite la séparation des troispouvoirs traditionnels. « Le législatif etle judiciaire doivent pouvoir exercerleurs prérogatives en parallèle avec lepouvoir exécutif. La personne investiede la fonction suprême ne doit pasjouir de pouvoirs illimités, mais gouver-ner pour le bien du plus grand nombreet non de quelques fidèles ».

La gouvernance locale requiert outrela séparation des pouvoirs, la partici-pation, la transparence, la responsabi-lité, l’équité le respect de la primauté

Le Progressiste - Page 6 - Mercredi 13 Mai 2009

POLITIQUE

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du droit, l’efficacité.

La participation d’un nombre aussigrand que possible de citoyens à laprise des décisions, à leur mise enapplication et à leur suivi, est un élé-ment essentiel de la gouvernance.Cette forme de citoyenneté activeprésente l’avantage de remédier audéficit de légitimité qui caractériseles élites politiques traditionnelles, etconduit à la démocratie participative.Pour que les citoyens prennent plei-nement et effectivement part auxdécisions d’intérêt général, ils doi-vent être informés et organisés. Celaprésuppose l’accès de tous àl ’ i n f o r m a t i o n .La transparence signifie que lesdécisions sont prises et appliquéesconformément à des normes prééta-blies que les citoyens acceptent etqu’ils se sont engagés librement àrespecter. Il faut pour cela que lespersonnes concernées par les déci-

sions et leur application aient libre-ment accès à l’information. Il fautaussi que ces informations soient dif-fusées par des médias libres.

La responsabilité est l’une desconditions essentielles d’une bonneg o u v e r n a n c e .Toutes les organisations doiventrendre compte de leurs actes devantla totalité des parties prenantes ausein de la société, y compris lepublic. Cette responsabilité ne peuts’exercer s’il n’y a pas de transpa-rence ni d’état de droit.

L’équité est une autre caractéris-tique de la bonne gouvernance. Ceprincipe veut que nul dans la com-munauté ne doive se sentir « laissépour compte » et que tous lesgroupes, en particulier les plus vul-nérables, aient la possibilitéd’améliorer leur sort. L’équité étant lemoyen de l’objectif d’égalité.

La primauté du droit et la mise enplace d’un cadre juridique juste,appliqué de manière impartiale estune exigence de La bonne gouver-nance qui invite à une triple révolu-tion :

Entre société civile etpolitique. La refondation impo-se un nouveau mode de dialogueentre les uns et les autres dont lacoopération intercommunale,l’initiative citoyenne et la démocratieparticipative constituent des modèlesdes synergies possibles

Entre économie et écologie.L’écologisation de l’économie estune démarche salutaire dans touteperspective de progrès. Cettedémarche entrepreneuriale devraitparticiper à très court terme à créa-tion de nombreux emplois.

Dans le mode de rassemblementdes Martiniquais. Le modèle socié-tal Martiniquais n’est soluble ni dansle libéralisme ni dans le socialisme. Ilappelle en Martinique un nouveaumodèle de société dans lequel lepolitique, c’est-à-dire l’autoritépublique (l’Etat, les collectivités) doitdevenir le défenseur de l’intérêt col-lectif et non le porte voix d’intérêtsparticuliers.

Jean-François Lafontaine2 mai 2009

Le Progressiste - Page 7 - Mercredi 13 Mai 2009Le Progressiste - Page 6 - Mercredi 13 Mai 2009

VISITE SENATORIALE : Après la Guadeloupe et avant la Guyane, lamission sénatoriale présidée par leMartiniquais Serge LARCHER est chez nousdu 13 au 17 mai 2009. Citons parmi ses ren-contres un entretien le vendredi 15 mai avecSerge LETCHIMY ; auparavant, le même jouravec le Président de l’Université et la Rectrice.La veille, 14 mai, avec les trois ChambresConsulaires (Commerce, Métiers, Agriculture)et le Président de la Région, à l’ImmeubleConcorde (Risques naturels) avec le Présidentdu Conseil Général, à la pépinièred’entreprises de la CACEM, etc., en Préfectureavec le patronat et le syndicat de le grande dis-tribution… Rendez-vous a aussi été demandéau C5F (Collectif du 5 février).

FONDS EUROPEENS :40 Meuros VONT-ILS DISPARAITRE ?

La nouvelle a jeté un certain émoi mais n’estpas…nouvelle : les fonds européens promissont versés sur justification de factures,sachant que ces sommes viennent abonder lesfinancements de projets. Les collectivités (d’oùl’intervention du Préfet) ont jusqu’au 30 juinpour se justifier auprès des comptablespublics. Il ne s’agit là que de mécanismesadministratifs tout à fait habituels, mais lePréfet a tenu à rappeler fermement chacun àses obligations.

B R E V E S*** B R E V E S*** B R E V E S *** de D.C.

Congrès des élus

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RETOUR DE L’ELYSEE DE COMPE LAPEN ET COMPE TIG :

SATISFAITS QUE LA SPECIFICITE MARTINIQUAISE NE FASSEPAS L’OBJET D’UNE MODIFICATION CONSTITUTIONNELLE

LA HONTE !!!!

Le Progressiste - Page 8 - Mercredi 13 Mai 2009

Ils sont revenus heureux, nosdeux compères, de leur entre-tien avec le Chef de l’Etat.

Heureux, pourquoi ? Un ex-indé-pendantiste (et non desmoindres) et un super-autono-miste puissance 10 ravis quePapa Sarko leur demande de secontenter de l’existant français.J’avoue que cette nouvelle lar-gement relayée par les médiasm’a bien fait sourire. « Ne vousinquiétez pas, missié Sarko, onfera avec, on feraavecl‘existant » semblaient t-ilsdire. « Pas question de deman-der plus ou mieux ! I bon kon sa,mèci bwana, mèci missié ! ». Il ne manquait plus que la révé-rence.

En fait, la problématique est fla-grante et le super-autonomistepuissance 10, habituel anima-teur de cancans, n’a pus’empêcher de lâcher son venin.Et bien, sûr, les mots élucubra-tions,… etc. ont fusé via sa mau-vaise langue habituelle pourqualifier notre volonté expriméelors du dernier Congrès desElus. Le scénario est groscomme le nez au milieu du visa-ge : Compè Lapen et Compê Tigdécidés tout simplement, àdéfaut d’être en championnat, dejouer les matchs de barrage.Pour arriver à ces fins, tous lesmoyens sont bons. Une seule etunique cible : le PPM !!!

Venant de l’ex-indépendantis-te, ça peut se comprendre !!!Mais de l’autre, …. Enfin glis-sons, glissons…Leur bonheur affiché tranchaitbeaucoup avec l’image rendue :deux vétérans de la prospectionpolitique, éloignés par le corps etpar l’esprit des grandes préoccu-pations martiniquaises. Pendantque la Martinique tentait difficile-ment de s’en sortir avec sesinondations et de gérer morts etsinistrés, ils avaient l’air bienpathétiques et bien décalés avecleurs beaux paletots dans la courde l’Elysée bien ensoleillée.Pathétiques, je vous jure, pathé-tiques !!

KOUTT ZEPON…KOUTT ZEPON…

INONDATIONS SUR LA RN 5 :

QUAND MARIE SAINTE ATTEND L’ETAT POURENLEVER SES … JACINTHES D’EAU

Pas content le MonsieurRoute de la Région !Pas content car pris à

parti par les usagers de laRN5 qui ont accusé la Régiondes conséquences despluies monumentales de

Mardi dernier. Lors d’uneréunion de la commission adhoc qu’il co-préside avecEugène Larcher du ConseilGénéral, il a pris cet exemplepour illustrer le comment dupourquoi de son besoin decompétences. « Les rivièresnaturelles sont du domainede compétence de l’Etat »martelait-il avec force, « ehbien, qu’on nous la donne, eton enlèvera les jacinthesd’eau qui gênent et obstruentles ouvrages ». Avouons quenous sommes restés interlo-

qués devant tant de prioritédonnée à l’exercice d’unecompétence au détriment devies humaines. Nousn’avons eu dans un sourirecomplice qu’une seule pen-sée : Et si Césaire avaitattendu l’Etat pour sauver lacapitale de son cortège demorts et de blessés à chaquecrue de la Rivière Madame !!Saint Césaire, Priez pour eux!!!!

Page 9: Le progressiste n° 2086

INJUSTICE REPAREE :Bernard Petit jean Roget, relaxé de tous leschefs d’accusation, dans l’affaire de la Semair

Le Progressiste - Page 8 - Mercredi 13 Mai 2009

Nous savons l’acharnementque certains, par leurjugement hâtif, et leurs

soupçons injustifiés, pour déna-turer l’action de la Région menéeavec efficacité et responsabilitépar Camille Darsières, LouisCrusol, Philippe Saint-Cyretc.…, donc l’acharnement quecertains avaient entretenu ausujet de la Société d’économiemixte Semair, conduite par B.Petit Jean Roget : entre 1987 et1989.Ce projet, riche de l’éclosion dediverses sociétés et entreprises,avait enrichi la zone du Robert,tellement la Région progressisted’alors était soucieuse de créa-tions d’emplois, et d’activitésindustrielles et commercialespour installer une pépinière créa-trice de travail martiniquais, et enMartinique.11 ans de procédure, sur desfaits datant de 19 ans, ont enta-ché l’honneur et la volonté debien faire de Petit Jean Roget,qui n’avait qu’un seul souci :l’avenir industriel de laMartinique. Des faits difficiles àprouver, en tous les cas difficilesà établir, ont pesé dans cette pro-cédure pénale impitoyable…Et,petit à petit, la Vérité se fait jour,en deux temps :

- D’abord, par un jugementcontradictoire du 15 octobre2007, le tribunal correctionnel deFort-de-France a relaxé BernardPetitJean Roget du chef d’abusde biens sociaux ; mais ildemeurait coupable des faits debanqueroute.

- Et le 19 mars 2009, la Courd’appel de Fort-de-France le

relaxe de TOUS les chefsd’accusation : « il ne saurait êtrereproché au seul prévenu l’échecd’un projet de développementéconomique ambitieux pour laMartinique, originellement fondésur un large CONSENSUS poli-tique, et finalement liquidé dansla plus totale des confusions deses multiples responsables poli-tiques et économiques….LaCour estime en conclusion queles éléments constitutifs du délitde banqueroute prévu parl’article L 626-1 de commerce nesont pas réunis en l’espèce. Lejugement sera donc en consé-quence infirmé »…La Cour… « relaxe monsieur B.Petitjean Roget des fins de lapoursuite du chef d’abus debiens sociaux concernant la four-niture de matériaux auprès dessociétés Tréfima, Biométal etT.S.I. ; Relaxe B. Petitjean Rogetdes fins de la poursuite du chefde banqueroute par emploi demoyens ruineux.

*********************En conclusion, beaucoup de

souffrance pour rien, beau-coup de médisances et decontre-vérités sur l’action par-faitement rationnelle del’ancien Conseil Régional deGauche d’alors, qui, avec sesprojets d’Avenir, faisaitconfiance au travail desMartiniquais (ici, un jeuneBéké de gauche) seule voie deDéveloppement réel…

Jeannie Darsières

JUSTICE

CLASSEMENT DES DEPUTESD’OUTRE-MER selon le nombre

de leurs interventions en séances et en commissions

au 15 avril 2009

1. Serge Letchimy (PPM),Martinique (68eme sur 577 dépu-tés Français)2. Annick Girardin (non-inscrit),Saint-Pierre et Miquelon 3. Christiane Taubira (app. PS),Guyane 4. Victorin Lurel (PS), Guadeloupe 5. Jean-Claude Fruteau (PS), LaRéunion 6. Huguette Bello (PCR), LaRéunion 7. Louis Joseph Manscour (PS),Martinique 8. Chantal Berthelot (dvg), Guyane9. Gaël Vanno (UMP), Nouvelle-Calédonie 10. Alfred Marie-Jeanne (ni),Martinique 11. Jeanny Marc (dvg), Guadeloupe 12. Alfred Almont (UMP), Martinique 13. Gabriel Louis-Carabin (UMP),Guadeloupe 14. Patrick Lebreton (PS), LaRéunion 15. René-Paul Victoria (UMP), LaRéunion 16. Abdoulatifou Aly (MDM),Mayotte 17. Didier Robert (UMP), LaRéunion 18. Michel Buillard (UMP),Polynésie française 19. Pierre Frogier (UMP), Nouvelle-Calédonie 20. Bruno Sandras (UMP),Polynésie française 21. Eric Jalton (PS), Guadeloupe

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PAROLE DE JEUNE

Nicolas SARKOZYaprès son électionà la Présidence de

la République sur lestermes d’une régressionde la philosophie poli-tique de l’identité républi-caine française, à savoir« Travailler plus pourGagner plus », a connuson état de grâce. Maisles belles paroles n’ontfait que générer, encoreune fois, le bel espoird’une belle vie en reflet demiroirs qui se brisent.

En effet, aujourd’huil’illusion s’étiole et laisseentrevoir une Républiquecapitaliste et un socialismequi n’est plus que rhéto-rique. Partout, du nationalfrançais au local d’ici, lesmots de fausses idées sontdémystifiés. Il y a un grandquiproquo voulu et mainte-nant su. Car, il s’est dévoiléaux yeux des conscientsexerçant leur esprit critique.

Dans notre pays, fait d’uneîle sœur à celle de laGuadeloupe entre autres, iln’y a plus de complexes. Lamasse active d’un militan-tisme à la vocation salvatri-ce est descendue dans larue revendiquer l’étenduede la tromperie moderne etséculaire. « Liberté-Égalité-Fraternité » s’est vuebafouée par la pwofitasyon

de possédants en lutte sansrelâche ou fatalement admi-ratifs de leurs acquis derichesses et de leurs privi-lèges d’être et de paraîtresupérieurs vis-à-vis des dis-criminés.

Nos politiques, eux, enfer-més dans leurs calculs stra-tégiques à la diplomatielocale des mots-de-mauxpour la reprise de la problé-matique sociétale, ont lais-sé au Centre étatiquel’opportunité de nous guideren bon père possessif.

Alors, les états générauxviennent comme cettegénéreuse donationd’une opportunité de dia-logue entre nous dansl’exercice de notrecitoyenneté. Papa Sarko, celui qui aattendu que nous nous égo-sillions de nos douleurs, apris le temps, mais l’a trou-vé pour nous imposer unemascarade. Oui, une mas-carade dans le sens oùforce est de constater qu’iln’arrive pas à trouver lejuste d’une politique appli-cable outre-mer selon sonprogramme. Alors, il nousdemande de le valider parun exercice biaiséd’avance. Donc, nousdevons faire en semblantde pouvoir selon ce quenous avons envie de croire

et qui ne sera pas pensépour être réalisé en réalité.

Alors, nous, Peuple bavard,nous allons sans bavoirpalabrer de nos maux pardes mots tout faits qui neseront pas entendus. Car, oui, l’empressementguide certains de nos repré-sentants. Le Président Liseet le Président Marie-jean-ne forts de leur mobilisationpolitique (le congrès) qui aprécédé la mobilisationsociale, voire sociétale, sesont rendus auprès dePapa Sarko. Ils voulaientsavoir s’ils demeuraient,malgré toutes les démons-trations d’autonomie spon-tanée1 du Peuple, de bonsfils. Ces deux de nosgrands frères sont doncrevenus en fanfarons enplein championnat de majo-rettes. C’est bien eux qui,selon Papa Sarko, sont res-pectueux des règles édic-tées. Sûrement, celles quemaman liberté veut changerpour nous voir réconciliésdans la fraternité, pour quenous puissions être dans untel lyannaj de partage quese fasse l’égalité.

Moi, petit frère du peuple-famille, regarde dépitéces grands frères faireleur bèkèkè.

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N’oublions pas Maman liberté

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Navré, suis-je, de croireque c’est l’exemple qu’ilsme destinent avec lesautres petits frères. Dèslors, je comprends qu’ilsne savent pasl’indépendance ; qu’ils nesavent pas l’autonomie ;qu’ils n’ont pas compris lebesoin de maman libertéde nous voir ensemblenous émanciper dans lerespect des autres. Euxveulent être les chou-chous, un point c’est tout.(Peut-être y a-t-il une his-toire d’héritage derrièreça ? Ce serait alorsignoble !)Ils n’ont pas entendu lespleurs de maman libertéquand les huissiers vien-nent, à la porte ou sur leportail internet de notremaison insulaire, saisirnotre patrimoine. Maman liberté est tantattachée à notre dignitéque moi, petit frère, j’aimal dans mon cœur. Carje me dis que si nosgrands frères voyaient ça,ils diraient sûrement :« que ces fils là vont finirpar tuer, par la faim et parla tristesse, maman liber-té ».

Les autres grands frères,eux, qui sont dans le col-lectif du 5 février, sont encolère pour nous. Et puis,ils voient que nos cousinsde Guadeloupe le sontaussi au LKP. Commeeux, ils sont fâchés avec

les grands frères respon-sables des tâches ména-gères pour maman et pourpapa aussi. Ça dépenddes jours et des intérêts.

Maman liberté veut lemieux pour nous. Mais,Papa Sarko veut que nousrestions à sa disposition,en fait le mieux pour sonhonneur par orgueil maisaussi pour son porte-feuille.

Qu’allons-nous faire sitout le monde est fâchéavec tout le monde etque maman libertén’arrête pas de pleurer ?

Moi, petit frère et biend’autres vivant chezmaman, et d’autres vivantchez papa, nous nousdemandons quand cela vacesser ? Quand est-ceque les grands frères vontarrêter de nous mentir ennous disant que noussommes trop jeunes ?Quand Papa Sarko va-t-ilarrêter de se croire et voirqu’il n’est qu’un beau pèrematérialiste et pwofiteur ?Quand est-ce que lesgrands frères qui saventtout vont arrêter de médu-ser et critiquer dans leurschambres ? Quand est-ce que nousnous rappellerons ce quenous avons promis à nosgrands grands frères ?C’est-à-dire de respecternotre Père à tous :

le Nègre fonda-mental qui a su honorermaman liberté pour enfan-ter les enfants que noussommes sur la terre insu-laire qu’ils ont et que nousavons à notre tour appri-se. Cette terre qui a tou-jours intéressé jalouse-ment tous les beauxpapas comme Sarko quise sont sentis capablesd’être l’amant de mamanliberté et le guide de sesenfants. N’importe quoi !

Nous,petits frères nousvoulons l’essentiel :La liberté de penser, laliberté de mouvement, laliberté d’initiative et laliberté de conscience,pour que maman libertésoit fière de nous. Et quenous rendions grâce à sarésistance dans noscœurs.

Malik DURANTY

1 Prise de position endésobéissance civile

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« Au terme de longues années detravail Bernard ASCAL sort uneadaptation musicale du « Cahierd’un Retour au Pays Natal ».Epoustouflant ! ».Extrait de l’article de DominiqueMATAILLET de la revue « JEUNEAFRIQUE N° 2486 du 31 Août2008.Depuis cette date, plus d’une ving-taine d’articles plus ou moins élo-

gieux ont paru dans la pressenationale ou spécialisée.En hommage donc à notre grand etirremplaçable Aimé CESAIRE, unan après sa mort, offrez-vous donc,offrez à vos enfants ou à vos amis,une des œuvres majeures de notreleader fondamental : le « CAHIERD’UN RETOUR AU PAYS NATAL »produit intégralement sous formed’un double CD audio, dit, récité,chanté et mis en musique parBernard ASCAL et produit parEPM/ Universal !Procurez-vous donc cette œuvreemblématique du mouvement de lanégritude et de la poésied’expression française du XXèmesiècle, accompagnée du Numéro

spécial Hors-série (64 pages)qui nous permet de découvrirl’Homme CESAIRE, le poète,l’écrivain, l’élu, l’homme du Peuple,et… l’Adieu.

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Fort-de-FranceContacts : Nathalie :

0596 71 88 01Marius CATORC :

0696 85 66 87Heures d’ouverture du Lundi auVendredide 9H00 à 13H00 et de 14H00 à17H00 : 0596 71 88 01

COMITÉ DE RÉDACTION :

Daniel COMPEREJeannie DARSIERES Didier LAGUERRELaurence LEBEAU

Daniel RENAYSerge SOUFFLEUR Victor TISSERAND

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Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui lui ont toujours fait confiance.

« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle, intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants.

Nous les remercions d’envoyer leurs dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestionsau siège du PPM : Ancien Réservoir de Trénelle

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