le sarrazin no 12 2013

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LE SARRAZIN JOURNAL OFFICIEL DE LA COMMUNE DE LA SARRAz N o 12 J UIN 2013 Tous ménages RÉDACTION ET PUBLICITÉ Dialimo Route de Ferreyres 19 Case postale 50 1315 La Sarraz Tél. 021 866 77 82 dialimo @ hotmail.com IMPRESSION Imprimerie de La Sarraz Rue du Chêne 4 - 1315 La Sarraz imprimerie @ venoge.ch PARUTIONS Juin - Septembre - Décembre - Mars Impressum EDITEUR RESPONSABLE Municipalité de La Sarraz MUNICIPAL RESPONSABLE Jean-François Meylan RÉDACTEUR EN CHEF Roger Simon-Vermot LE S ARRAZIN Personne ne pourra ignorer, le premier week- end de juillet, que la Piscine de la Venoge commémore son demi-siècle d’existence. Sport, spectacle, musique et gastronomie se- ront au menu de ces trois jours qui se présen- tent sous les meilleurs auspices. De quoi ravir petits et grands. Tout commencera le vendredi 5 juillet à 17h., par le vernissage d’une exposition rétrospective retra- çant, par le film et des photos, la belle histoire de notre piscine, marquée par le courage et l’esprit d’entreprise d’une bande de copains. Suivra une longue partie musicale au cours de laquelle pas moins de trois groupes se succéderont sur la scène jusqu’à minuit. Il y aura d’abord aLIeNor, un en- semble de six musiciens de la région présentant un pop-rock original teinté de blues, de jazz et de chanson française. Puis, de 20h à 22h, le oLD BrowN shoes, un groupe de jeunes adepte de rock n’roll des années 50 à 70. Ensuite, ce sera au tour de CoUNtry expressIoN d’escorter les noc- tambules jusqu’à plus d’heure. Ce quatuor che- vronné a été fondé à Londres dans les années soixante, avant que son leader n’émigre en Suisse où il a recréé l’ensemble avec des musiciens du cru, mélangeant country, rock et blues. Triathlon, Nathath- lon et musique ! Le samedi 6 juillet, ac- cueil café-croissants dès 9 h., aux sons joyeux de l’eCho DU MaUreMoNt. Ce sera le moment aussi pour s’inscrire au triathlon populaire, auquel tout le monde est convié à participer. On peut former une équipe fa- miliale ou bien entre amis, peu importe, l’es- sentiel est de désigner le meilleur de l’équipe aux 50 mètres de nata- tion, à la pétanque et aux cartes, les trois disciplines retenues. Si les cartes ou la pétanque ne vous intéressent pas, possibilité existe de prendre part alors au Na- thathlon sportif, comprenant une manche de nata- tion et une course à pied dont le trajet mènera jusqu’au Chêne-Rond, lieu bien connu situé entre la piscine et Ferreyres, et retour, soit quelque 6 km. Là aussi les équipes de 2 membres peuvent être formées librement. L’annonce des résultats et la re- mise des prix se feront dès 17 h 30 à la piscine, avant que le QUartet De JéréMIe strICKer n’égrène ses notes bleues. Formé d’étudiants de la Haute Ecole de Musique Universitaire, ce groupe propose un jazz frais et convaincant fait de com- positions mêlant grooves binaires, harmonies mo- dales et rythmes africains. Avec Jérémie Stricker au vibraphone, David Texier au piano, Tim Ver- desca à la basse et Giacomo Reggiani à la batterie, ce quartet enchantera le public jusqu’à l’heure du repas. Et ce, avant que les DJ BEAU BEAU ( Jean- Philippe Murset et Patrick Bloch) ne lui succè- dent jusqu’à la fermeture. Moment de grâce et de séduction Spectacle, le dimanche 7 juillet avec, dès 10h., une séance d’aquagym pour tous, sous la conduite d’un moniteur et en musique. Une heure plus tard, De- Ça sera la fête à la piscine ! borah Luongo et Marion Fonjallaz, deux jeunes filles de la région, présenteront un ballet de nata- tion synchronisée, un sport tout de grâce et d’élé- gance, en compagnie d’une brochette de jeunes naïades. Anciens membres de Morges-Natation, Deborah et Marion, toutes deux gardiennes de notre piscine, sont chevronnées dans leur disci- pline, la première ayant fait partie de l’équipe suisse, et la seconde ayant participé aux cham- pionnats du monde de Saint-Pétersbourg et Rome. Après quoi, place sera faite aux Cors De CoNFLeNs, un ensemble d’une dizaine de cors des Alpes créé en 1991 à l’occasion du 700 e anniver- saire de la Confédération. L’histoire est jolie: trois syndics d’alors des communes d’Eclépens, Vil- lars-Lussery et La Sarraz se sont mis à cet instru- ment difficile afin de participer à la grande fête donnée sur le Mormont à l’oc- casion du jubilé helvétique. Ils y ont ensuite pris goût et ont fait des recrues. Ils se produiront durant une bonne demi-heure pour le plus grand plaisir des amateurs, et ils sont nom- breux ! Puis, ce sera parti pour des jeux nautiques par équipes-relais de 5 ou 6 membres et dans une am- biance de franche rigolade rappelant les célèbres « Jeux sans frontières », dont les résultats seront donnés vers 18 h., soit juste un tour d’horloge avant la clôture de ce week-end que l’on espère, bien sûr, ensoleillé! A noter que durant ces trois jours, l’entrée à la piscine sera libre. Quant aux ins- criptions au Triathlon et au Nathathlon sportif, elles se feront contre une modeste participation fi- nancière. Bien entendu, ce programme pourra être encore sujet à modifications jusqu’au 5 juillet. Notre piscine, l’une des plus belles du canton. Un joli moment de grâce de ce programme : Deborah Luongo, à gauche, et Marion Fonjallaz.

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Journal officiel de la Commune de La Sarraz no 12 de juin 2013

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Page 1: Le Sarrazin no 12 2013

LE SARRAZIN

JOURNAL OFFICIEL DE LA COMMUNE DE LA SARRAzNo 12 JUIN 2013 Tous ménages

RÉDACTION ET PUBLICITÉDialimoRoute de Ferreyres 19Case postale 501315 La SarrazTél. [email protected]

IMPRESSIONImprimerie de La SarrazRue du Chêne 4 - 1315 La [email protected]

PARUTIONSJuin - Septembre - Décembre - Mars

ImpressumEDITEUR RESPONSABLEMunicipalité de La SarrazMUNICIPAL RESPONSABLEJean-François MeylanRÉDACTEUR EN CHEFRoger Simon-Vermot

LE SARRAZIN

Personne ne pourra ignorer, le premier week-end de juillet, que la Piscine de la Venogecommémore son demi-siècle d’existence.Sport, spectacle, musique et gastronomie se-ront au menu de ces trois jours qui se présen-tent sous les meilleurs auspices. De quoi ravirpetits et grands.

Tout commencera le vendredi 5 juillet à 17h., parle vernissage d’une exposition rétrospective retra-çant, par le film et des photos, la belle histoire denotre piscine, marquée par le courage et l’espritd’entreprise d’une bande de copains. Suivra unelongue partie musicale au cours de laquelle pasmoins de trois groupes se succéderont sur la scènejusqu’à minuit. Il y aura d’abord aLieNor, un en-semble de six musiciens de la région présentant unpop-rock original teinté de blues, de jazz et dechanson française. Puis, de 20 h à 22 h, le oLDBrowN shoes, un groupe de jeunes adepte derock n’roll des années 50 à 70. Ensuite, ce sera autour de CoUNtry expressioN d’escorter les noc-tambules jusqu’à plus d’heure. Ce quatuor che-vronné a été fondé à Londres dans les annéessoixante, avant que son leader n’émigre en Suisseoù il a recréé l’ensemble avec des musiciens du cru,mélangeant country, rock et blues.

Triathlon, Nathath-lon et musique !Le samedi 6 juillet, ac-cueil café-croissantsdès 9 h., aux sonsjoyeux de l’eCho DUMaUreMoNt. Ce serale moment aussi pours’inscrire au triathlonpopulaire, auquel toutle monde est convié àparticiper. On peutformer une équipe fa-miliale ou bien entreamis, peu importe, l’es-sentiel est de désignerle meilleur de l’équipeaux 50 mètres de nata-

tion, à la pétanque et aux cartes, les trois disciplinesretenues.Si les cartes ou la pétanque ne vous intéressent pas,possibilité existe de prendre part alors au Na-thathlon sportif, comprenant une manche de nata-tion et une course à pied dont le trajet mènerajusqu’au Chêne-Rond, lieu bien connu situé entrela piscine et Ferreyres, et retour, soit quelque 6 km.Là aussi les équipes de 2 membres peuvent êtreformées librement. L’annonce des résultats et la re-mise des prix se feront dès 17 h 30 à la piscine,avant que le QUartet De JéréMie striCkern’égrène ses notes bleues. Formé d’étudiants de laHaute Ecole de Musique Universitaire, ce groupepropose un jazz frais et convaincant fait de com-positions mêlant grooves binaires, harmonies mo-dales et rythmes africains. Avec Jérémie Strickerau vibraphone, David Texier au piano, Tim Ver-desca à la basse et Giacomo Reggiani à la batterie,ce quartet enchantera le public jusqu’à l’heure durepas. Et ce, avant que les DJ BEAU BEAU ( Jean-Philippe Murset et Patrick Bloch) ne lui succè-dent jusqu’à la fermeture.Moment de grâce et de séductionSpectacle, le dimanche 7 juillet avec, dès 10h., uneséance d’aquagym pour tous, sous la conduite d’unmoniteur et en musique. Une heure plus tard, De-

Ça sera la fête à la piscine!borah Luongo et Marion Fonjallaz, deux jeunesfilles de la région, présenteront un ballet de nata-tion synchronisée, un sport tout de grâce et d’élé-gance, en compagnie d’une brochette de jeunesnaïades. Anciens membres de Morges-Natation,Deborah et Marion, toutes deux gardiennes denotre piscine, sont chevronnées dans leur disci-pline, la première ayant fait partie de l’équipesuisse, et la seconde ayant participé aux cham-pionnats du monde de Saint-Pétersbourg etRome.Après quoi, place sera faite aux Cors DeCoNFLeNs, un ensemble d’une dizaine de cors desAlpes créé en 1991 à l’occasion du 700e anniver-saire de la Confédération. L’histoire est jolie : troissyndics d’alorsdes communesd’Eclépens, Vil-lars-Lussery etLa Sarraz se sontmis à cet instru-ment difficileafin de participerà la grande fêtedonnée sur leMormont à l’oc-casion du jubiléhelvétique. Ils yont ensuite prisgoût et ont faitdes recrues. Ils seproduiront durant une bonne demi-heure pour leplus grand plaisir des amateurs, et ils sont nom-breux !Puis, ce sera parti pour des jeux nautiques paréquipes-relais de 5 ou 6 membres et dans une am-biance de franche rigolade rappelant les célèbres« Jeux sans frontières », dont les résultats serontdonnés vers 18 h., soit juste un tour d’horlogeavant la clôture de ce week-end que l’on espère,bien sûr, ensoleillé ! A noter que durant ces troisjours, l’entrée à la piscine sera libre. Quant aux ins-criptions au Triathlon et au Nathathlon sportif,elles se feront contre une modeste participation fi-nancière. Bien entendu, ce programme pourra êtreencore sujet à modifications jusqu’au 5 juillet.

Notre piscine, l ’une des plus belles du canton.

Un joli moment de grâce dece programme : Deborah Luongo,à gauche, et Marion Fonjallaz.

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JUIN 2013 3LE SARRAZIN

Les branches des arbress’étendant au-dessus desroutes cantonales etcommunales doiventêtre élaguées de la façonsuivante :Au bord des trottoirs :à 2,50 m de hauteur et àla limite de la propriété.Au bord des chaussées :à 5 m de hauteur et 1 m à l’extérieur.Les propriétaires fonciers et fermiers sont in-

vités à exécuter ce travail le plus rapidementpossible. Les dispositions de la législation y re-lative sont applicables toute l’année.

Quatorze oppositions ont été déposées dontles auteurs, sauf un qui ne l’a pas voulu, ont pus’exprimer devant la Municipalité qui avaitsouhaité ces rencontres. Celles-ci ont permisde fournir des explications et parfois de trou-ver un terrain d’entente entre les parties. Ce-pendant, 5 oppositions ont été maintenues,oppositions dont la Municipalité a tenucompte, dans la mesure du possible, en modi-fiant son projet dans le sens des opposants.Mis à l’ordre du jour du Conseil communaldu 7 décembre dernier, les propositions de ré-ponses contenues dans le préavis présenté ontété acceptées et les oppositions et remarqueslevées à l’unanimité. Cette décision et les pro-positions de réponses aux opposants ont ététransmises au Service des routes du canton,conformément à la procédure ordinaire.Celui-ci, après contrôle et acceptation a, cou-rant mars 2013, officiellement transmis auxopposants la décision de lever les oppositions.Tout cela a déjà occasionné six mois de retardpar rapport à la date prévue pour le commen-cement des travaux.

L’importance d’être conciliantCe mois de juin, nous saurons si les opposi-tions donnent lieu à des recours. Si tel est lecas, le dossier sera pris en main par la Cour dedroit administratif et public, ce qui retarderales travaux encore d’une année ou deux, voireplus.Dans ces démarches, il ne faut pas oublier lescoûts supplémentaires que ces oppositions gé-nèrent. Selon notre ingénieur et concernantseulement les travaux proprement dits, il fau-dra discuter de nouveau les prix avec les en-treprises qui risquent bien de nous compter3 % d’augmentation par année supplémen-taire, soit sur 2700000 fr., 81000 fr. l’an !Et ce, sans prendre en compte les frais de pro-cédures administratives (modifications duprojet, séances avec les services cantonaux, in-génieurs et entreprises, avocats, etc.).

Rue du Chêne: le poids des oppositionsApprouvé par le Conseil communal, conformément à l’article 57 de la loi sur l’aménage-ment du territoire et les constructions, le dossier relatif à l’aménagement de la route duChêne a été mis à l’enquête publique du 23 mai au 22 juin 2012.

La situation actuelle– Nous avons une route défoncée (nids depoules) qui génère un maximum de bruit aupassage des camions et des voitures (une si-tuation de «bruit » la plus défavorable possiblepour les riverains de cette route).– Nous avons des eaux usées qui aboutissentdirectement à la Venoge !– Des conduites d’eaux et de gaz à changer.– Nous avons des éclairages obsolètes.– Les habitants de cette rue ne peuvent pasbénéficier des containers enterrés prévus caron ne peut les installer avant que la route nesoit réaménagée. Ils sont donc obligés d’ame-ner leurs ordures à la Coop ou à d’autres en-droits équipés. Cet exemple montre élo-quemment les conséquences négatives quepeuvent susciter les oppositions à un projetcommunal ou autre. La conciliation n’est pour-tant pas un vain mot et son application per-met, presque toujours, de résoudre lesdésaccords entre gens raisonnables. Les oppo-sitions sont maintenant levées.

Nouvel immeubleEn construction à la route de la Piscine, l’« Im-meuble des Buis A+B» offrira 18 nouveaux ap-partements sur le territoire de La Sarraz. Sixd’entre eux comporteront 3,5 pièces et douze

4,5 pièces, tous avec cuisine ouverte. Chacunaura son balcon au sud, les chambres à coucherétant situées, elles, côté nord et donnant sur lesbuis.Propriété privée, ce double bâtiment de troisétages accessibles par ascenseur, sera séparé par

un garage souter-rain de 19 places, 22autres étant prévuesà l’extérieur.Construit sur uneparcelle de 3800 m2,avec des matériauxsimples et solides, cetimmeuble de stan-ding plutôt familialsera disponible à lalocation en août-septembre 2014.

La piscine devientencore plus accessibleLe long escalier menant au restaurant de notre pis-cine était souvent considéré comme un obstaclepour les mamans avec des bébés en poussette, lespersonnes âgées, à mobilité réduite ou les chaisesroulantes. Conscient du problème, le comité del’AIPCV* a réaménagé l’accès fermé côté camping,en le rallongeant de plus de moitié afin de rendre lapente à moins de 6%. De plus, une main-courantea été posée tout au long de cette nouvelle entrée.Autre amélioration, un kiosque à boissons et glacesde quelque 24 m2 a été érigé au sommet de cettedernière, accessible aussi bien côté camping que côtépiscine. Ce qui a permis de dégager de la place à l’of-fice du restaurant et d’agrandir les locaux de sa cui-sine. Ces travaux ont coûté environ 100 000 fr.financés principalement par l’association.On a profité de ces travaux pour améliorer la banquede froid du restaurant et créer un vestiaire et desWC pour les handicapés dans ce même bâtiment.D’autre part, le système de chloration de la piscinea été mis en conformité afin d’assurer une sécuritérépondant aux normes actuelles. Une étude a, parailleurs, été menée pour rendre conformes les bas-sins et les installations techniques. La réalisation dece dernier projet ne devrait pas aboutir avant 2015.*«Association Intercommunale de la Piscine et du Campingde la Venoge» qui regroupe 17 communes.

Heureuse initiative

Elagage des arbres

Troisième abris-bus installé sur le territoire com-munal, celui-ci est placé à proximité du collège desGuébettes, à l’arrêt de bus de la Salle des Fêtes. Ilest peint aux couleurs de La Sarraz, rouge et jaune,comme celui du même modèle et en tous pointssemblable de la route de Ferreyres.

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4 JUIN 2013 LE SARRAZIN

Bientôt le parking des Terreaux

Que vous en coûte-t-il si vous devez ap-peler les pompiers pour déloger votrechat d’un arbre ? Ou pour stopper unealarme intempestive ? Ou encore dé-truire un nid de frelons sous votre toit ?

Avec la nouvelle organisation de notrecorps de sapeurs-pompiers, les tarifs pource genre d’interventions ont sensiblementaugmenté. Une réflexion globale ayant étémenée sur l’ensemble du canton, on est ar-rivé à la conclusion que non seulement leprix de l’heure était trop bas (25 fr.) maisqu’il fallait également trouver le moyen dedissuader les citoyens d’appeler le 118 àtoute heure pour des peccadilles.Ainsi le tarif horaire a-t-il passé à 60francs, ce qui, compte tenu de ce qui sepratique dans d’autres métiers, reste encoreraisonnable. A cela s’ajoute les kilomètreseffectués par les véhicules du SDIS et lesheures de machinerie de l’échelle mobileou autres moyens techniques, cas échéant.Cette participation aux frais d’interven-tion, tenant compte des moyens mis enœuvre et de la durée l’aide, est mise à lacharge des personnes en faveur desquellesou à cause desquelles les sapeurs-pompiersont fourni les prestations particulières quine sont pas dues à un incendie ou à un élé-ment naturel.L’an passé, plusieurs dizaines d’interven-tions ont été effectuées sur le territoire desquatre communes de notre arrondisse-ment : Eclépens, Orny, Pompaples et LaSarraz. Cela allait du cheval tombé dansune fosse à purin à un chat qui ne parve-nait pas à redescendre d’un toit.

Aujourd’hui, le sauvetage de personnes oud’animaux en difficulté peut coûter jusqu’à5000 fr., le dégagement de personnes blo-quées dans un ascenseur 2 500 et uneinondation résultant d’une négligence oud’un défaut d’entretien, 5000 fr. aussi.Le déclenchement intempestif d’un sys-tème d’alarme vous coûtera 400 fr. la pre-mière fois et jusqu’à 1200 fr. à la seconderécidive.Si l’entrée de votre appartement est blo-quée parce que vous en avez perdu la clé,ou que des insectes nuisibles ont décidé defaire leur nid sur votre balcon, les pompiersvous recommanderont plutôt de vousadresser à un serrurier ou un apiculteuravant de se déplacer si vous insistez. Quantau chat sur l’arbre, s’il a pu monter, il peutdans le quatre-vingt-dix pour cent des casredescendre par ses propres moyens, toutétant question de patience. Si vous nel’avez pas et que vous faites appel aux sau-veteurs casqués, vous devrez débourserentre 300 et 600 fr. selon les moyens en-gagés et la durée de l’intervention. Maisqu’est-ce qu’on ne ferait pas pour sonminet !

Prestations des pompiers :tarifs en hausse

Le projet de parking des Terreaux avancebon train. Les différentes modificationsapportées ont abouti à sa mise à l’enquêteet devraient permettre de commencer ra-pidement la construction.

La dernière mouture des plans a de quoidonner satisfaction car, si l’implantationreste la même, d’importantes adaptationsont été consenties, de manière à renforcer lasécurité des enfants notamment.La construction se terminera contre l’écoledes Terreaux par une rampe desservant le ni-veau inférieur du parking, ce qui permet dece fait, de ne plus entamer la cour, réservantainsi un large espace sans danger pour lesélèves. D’autre part, un escalier sera mis enplace au même endroit, donnant la possibi-lité d’accéder du collège des Vignettes à celuides Terreaux sans croiser le trafic.

Penser à demainUne fois dans l’édifice, les automobilistesaboutissent au second étage par une rampehélicoïdale intérieure située à l’autre extré-mité du bâtiment, côté Cossonay, une ramperéglée par des feux pour les voitures montantou descendant. En son centre ont été placésune rangée d’escaliers et un ascenseur, tousdeux débouchant sur la toiture aménagée enespace public affleurant la rue des Terreaux.Cette formule présente l’avantage de tenircompte d’une éventuelle extension du par-king jusqu’à la rue de la Gare, au cas où lecollège venait, par exemple, à être rasé pourêtre reconstruit ailleurs.D’où l’ingéniosité d’avoir prévu la rampe etles voies piétonnières d’accès à l’étage et autoit côté ouest.L’aménagement de la toiture minérale etcarrossable pour les véhicules d’entretien, sefera, quant à lui, avec du mobilier urbainamovible, quelques arbustes en pots, et com-prendra une unité de sanitaires publics.Cesera un espace destiné à la promenade, à larencontre et au farniente avec vue sur lesAlpes qui peut éventuellement, moyennantdéplacements du moblier amovible, serviroccasionnellement de parking ouvert d'ap-point si un besoin très particulier le néces-site.

72 places pour tousLe parking ouvert du collège des Terreauxsubira, pour sa part, quelques améliorations,tandis que la partie couverte comprendra 36places au rez inférieur destinées au parcagede courte et moyenne durée, et autant àl’étage supérieur réservées, elles, plutôt auxrésidents et commerçants désirant les louer.Ventilé naturellement grâce à des ouverturesen façade, le parking bénéficiera de la mêmefaçon de la lumière du jour. Ce qui dimi-

nuera sensiblement la perception négativeressentie parfois dans un parking souterrain.Devisée aux alentours de 4 millions defrancs, la réalisation de cette constructiondonnera l’occasion d’améliorer le réseau

communal des eaux du secteur en effectuantun raccordement vers les séparatifs situésvers la salle communale au lieu de traverserle collège des Vignettes, ainsi qu’actuelle-ment.

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JUIN 2013 5LE SARRAZIN

Collinettequitte La SarrazSympa, serviable, débordante de gentillesse, latenancière du seul tea-room de la commune adécidé de cesserl’exploitation decelui-ci aprèspresque six ansd’une présencetoujours sou-riante. Avec lecœur gros, carelle se plaisaitbien à La Sarrazqu’elle gagnaitchaque matinsur son scooterdepuis Penthalaz. « J’aurais bien voulu conti-nuer, mais ce n’est plus possible, financière-ment.» Vivant seule avec toutes les dépensesque cela implique, le produit d’un tel com-merce ne suffit plus et la brave Collinette s’estvue contrainte de mettre la clé sous le paillas-son.Elle va nous manquer, c’est sûr. Ses délicieusestartes aussi. Finies les causettes autour d’uncafé à la cardamome, à l’amaretto ou au cara-mel, fini le service «20 Minutes », fini surtoutl’accueil cordial de l’ancienne garde-parcsdont le pari de se muer en tenancière de tea-room se terminera à fin août. En attendantcette échéance douloureuse, Collinette met envente les objets de sa boutique à moitié prix.Bougies, tasses, assiettes, décorations diverses,il y a là de bonnes affaires à faire. Et puis, lesamedi 31 août, elle invite ses amis à un apé-ritif dans l’ambiance cosy de ses locaux, pourun dernier rendez-vous.Locaux qui seront repris par un couple por-tugais de Lausanne qui veut en faire un bar àalcool - tea-room qui devrait être inauguré enoctobre après quelques transformations. Oui,on va la regretter, la Collinette ! Néanmoins,nous ne pouvons que nous réjouir de voir cecommerce repris et non laissé à l’abandon.Aussi souhaitons-nous la bienvenue dansnotre commune aux nouveaux gérants.

Originaire du centre du Portugal, MarcolinoMendes y a appris la cuisine et la gestion hô-telière avant d’occuper quelques postes d’em-ployé aux fourneaux ou au bureau dans sonpays. Le destin l’entraîne ensuite en Angola oùil gère et forme du personnel hôtelier à la Pré-sidence. Arrive 1982 qui le retrouve à Lau-sanne, d’abord comme employé au service, puisgérant de restaurants. C’est ainsi qu’il passerachez « Godio » place Pépinet, au « Central »puis au « Chalet-à-Gobet » avant de se voirproposer la gérance du restaurant du «Pré-auxMoines » à Cossonay, dès l’ouverture de celui-ci. Puis ce sera l’«Union», au Mont-sur-Lau-sanne et le « Relais Fleuri ». La venue de cecouple expérimenté à la tête de notre aubergecommunale s’est déjà traduite par un accrois-sement sensible de la clientèle, beaucoup d’ha-bitués du restaurant de Villars-Sainte-Croixtravaillant alentour étant domiciliés à La Sar-raz. Il faut dire aussi que la carte est alléchante, lesrecettes portugaises faisant bon ménage avecune cuisine traditionnelle goûteuse, où laviande de qualité (cheval et bœuf ) se trouve re-haussée de sauces beurre maison dont le patrona le secret. Tenant à son originalité – je ne

copie personne, chez moi, c’estdifférent ! – Marcolino Mendes atout de même conservé l’accueil-lante décoration de sa salle àmanger aux couleurs estivales,ainsi que le configuration du café.

Pour toutes les boursesDes quelques spécialités de sonpays proposées au menu, émer-gent, bien sûr, la morue à la modedu patron, mais aussi un excellentriz aux fruits de mer ou une bi-toque (viande de bœuf ou de che-val poêlée), accompagnée de

pommes soufflées. Chaque jour deux assiettesà 17 francs sont à la carte, par exemple unémincé de cheval moutarde à l’ancienne voisi-nant avec du riz ou des petits pois, ou encoreune lasagne maison. Hit de l’établissement :l’entrecôte de cheval ou de bœuf grillée au feude bois ou en pierrade connaît grand succès. Apart cela, un choix d’une dizaine de plats, auprix de 20 à 32 francs, sont à disposition despetites bourses, ainsi qu’une carte plus élaboréeavec menus complets. Chaque mercredi, que cesoit à midi ou le soir, le «Casino» offre la pos-sibilité de déguster sa langue de bœuf sauce câ-pres, et tous les jours son train de pizza au feude bois et au goût renouvelé régulièrement.Comme auparavant, on peut commander sapizza à l’emporter et le système « Pizza-Ci-néma » reste en vigueur pour le prix de 26francs tout compris. Il est proposé là une di-zaine de variantes dont les ingrédients sontchangés chaque mois et qui peuvent être, parexemple, des gambas décortiquées ou même dufoie gras.Ouverte du lundi au vendredi de 6h. à 24h. etles samedi et dimanche dès 16h., et jusqu’à mi-nuit, notre auberge communale retrouve ainsiun nouveau souffle.

Le Casino change de gérantsLa sympathique famille Ansaldi ayant quitté la gérance du Casino pour raisons personnelles,c’est un couple de Portugais qui a été choisi par la Municipalité pour la remplacer. Marcolino(54 ans) et Odette Mendes ne sont pas des inconnus dans le métier. Ce sont eux qui ont tenu le«Relais Fleuri » de Villars-Ste-Croix durant presque 13 ans avant de venir s’établir à La Sarraz.

Suite à une réflexion portant sur la sécurité des pié-tons, en particulier des enfants en âge scolaire, etvisant à sécuriser les traversées piétonnes, notam-ment le long de la route de Ferreyres, la Munici-palité a opté pour une solution durable et offrantdes avantages constants.Les objectifs sont de renforcer la sécurité des pié-tons traversant la route de Ferreyres ; ralentir le tra-fic motorisé à l’approche de la route de la Piscine,du chemin du Record et de la rampe du parkingCoop ; sécuriser les déplacements cyclables, au-jourd’hui déjà au bénéfice d’une bande cyclabletout au long de la route côté nord de la chaussée.Selon le comptage du service des routes de 2010, laroute de Ferreyres écoule 2 400 véhicule/jour enmoyenne dont 70 poids lourds les jours ouvrables.Elle est aussi parcourue par la ligne du car postalLa Sarraz-Montricher (10 passages par jour et parsens de circulation).C’est donc une artère importante de notre bourgdont il convient d’assurer la meilleure sécurité pos-sible. Trois secteurs ont été identifiés, offrant un

potentiel d’intervention susceptible de répondreaux objectifs de sécurisation poursuivis.Pour chacun d’eux, plusieurs variantes ont été étu-diées et le choix s’estporté sur l’aménage-ment de faux seuils de7 à 9 mètres de long etdont la pente maxi-male ne dépassera pas5% avant de rejoindreen pente douce lachaussée existantedans le sens de la cir-culation.Ces modifications in-terviendront au dé-bouché du chemin desBosquets, à celui de laroute de la Piscine etdu chemin de l’Estérel,et enfin entre le carre-four route de Fer-

Ralentisseurs sur la route de Ferreyres reyres/chemin du Record et la RC 25 (rue duChêne/Grand-Rue). Ces aménagements devraientêtre colorés, tout comme la bande projetée le longdu bord sud de la route de Ferreyres sur une lar-geur de 1 mètre. Début des travaux prévus pour cetautomne.

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JUIN 2013 7LE SARRAZIN

Rien d’étonnant si ce moment fort et dé-janté dans la vie culturelle de notre bourgattire à chaque fois des milliers de per-sonnes à La Sarraz. L’originalité de sa dé-marche, le dynamisme de son comité et laqualité de son programme font de cettemanifestation un rendez-vous joyeux etconvivial, une parenthèse bien agréabledans les trépidations de la vie actuelle.Sorte de retour aux sources, favorisant desrapports plus humains, la « Fête médié-vale » agit un peu comme un grand bain debarbe à papa où se plonger avec délices.On est ailleurs, les soucis sont oubliés, seull’instant présent comptant.Les magiciens responsables de ce joli tourde passe-passe se nomment ChristineMeyer, Patrick Bloch, Daniel Porchet, An-toine Martin et Jean-Philippe Murset.Depuis de nombreux mois, il se sont mis àla tâche pour nous concocter un pro-gramme haut en couleurs, aussi bien vi-suelles que sonores avec, cette fois, unaccent mis sur la famille. Ainsi,après la délivrance de titres nobi-liaires, de propriétés de châteaux oul’organisation de voyages sousforme de croisades, les organisa-teurs ont-ils eu l’idée de mettre envente des blasons familiaux parl’entremise d’un héraldiste du xIIe

siècle, Alaric Khéa, chargé de créerces armoiries aussi farfelues lesunes que les autres. Car, bien sûr,les armoiries Khéa n’existent pas surparchemin, sauf à la «Fête médiévale » oùtout est permis. De « magnifiques » à«grandioses », en passant par « superbes »,

ces documents, tous différents, peuventêtre acquis contre 20, 30 ou 50 francs,selon la générosité des intéressés. Ils don-nent droit à l’apéro inaugural au « Salondes étendards familiaux » (La Débridée),prévu à 16h30. Passé maître en jeux de mots, PatrickBloch a ainsi inventé une centaine denoms de familles et leurs blasons, dont cesquelques perles parmi beaucoup d’autres :Armoiries Pou d’Anlapolisse ; ArmoiriesMelle-sur-L’Aizieu ou encore Armoiriezette de Bébez. Cela pour donner une pe-tite idée de l’esprit dans lequel cette fête vabaigner. A cela s’ajoute une exposition surles loisirs familiaux au Moyen Age, misesur pied par Frank Böttger, et qui renfor-cera encore l’ambiance décalée de la ma-nifestation de cette année.

Des spectacles pour tous les goûtsUne quinzaine de sociétés locales y parti-ciperont soit par des prestations ou la

tenue d’échoppes dans l’enceintedu château. Il appartiendra àl’ECHO DU MORMONT de don-

ner le coup d’envoi, relayé qu’ilsera, côté musique, par l’ensemblede percussions du Gros-de-VaudU-PERCUT SySTEM, le joueur decornemuse FLORIAN GROBéTy,l’ensemble vocal AQUARELLE, ouencore les groupes de musiqueceltique ELIzA et ANACH

CUAN. Sans compter la présencede BOL D’EIRE, quatre musiciennes de larégion qui déambuleront durant toute lajournée. Un concert donné par l’ECOLE DE

Tous à la Fête médiévale!Depuis le 16 juin 2001, c’est devenu une tradition : tous les deux ans, le château et ses environs se peuplent de damoiselles, damoiseaux,nobles, roturiers, saltimbanques, jongleurs, conteurs et ménestrels tout droit sortis du Moyen Age. C’est la «Fête médiévale» que per-sonne ne veut rater. Cette année, elle aura lieu ce samedi 29 juin dès 10 heures.

MUSIQUE DE COSSONAy en colla-boration avec le CHœUR DESéCOLES DE L’ASISEVV et un autrepar le CHœUR MIxTE DE LA SAR-RAz rivaliseront avec un spectaclede danses médiévales présenté parune soixantaine d’enfants de noscollèges.Les amateurs de spectacles se réga-leront également des prouesses desjongleurs et cracheurs de feud’ABALDIR qui se produiront toutau long de la journée, ou en écou-tant les histoires de merveilleusesconteuses, après avoir endossé l’unou l’autre parmi la centaine de cos-tumes originaux mis gratuitementà disposition du public.Des jeux d’adresse, une pièce dethéâtre par des élèves de nos écoleset des animations musicales émail-

leront encore ces heures un brin loufoques,pendant lesquelles, par ailleurs, on pourra

visiter le château et le musée du chevalsans bourse délier.Pour cette édition, tout sera circonscrit àla propriété du château et son parc. Le par-king recevra la plupart des stands du mar-ché artisanal médiéval, et même le«bocan-mat» où l’on devra échanger sesbons francs contre des bocans, la monnaiedu jour. Celle-ci servira notamment àpayer son repas lors des deux banquetsprévus dès 11h45 et 18h, lors desquels lafamille Porchet cuisinera des recettesd’inspiration moyenâgeuse.Comme de coutume, la fête se terminera àpoint d’heure dans les bars mis en place àl’intérieur et à l’extérieur du château, oùcertaines sociétés et les accortes hôtessesde xENA attendront les assoiffés.Le rendez-vous est pris !

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HORIZONTALEMENT1. Contagieux 2. S'adaptera exactement.Vieille monnaie 3. Annexerais. Désinenceverbale 4. Il vaut bien l'erbium. Minuscules 5. Officier municipal. Très fort6. Chauffeur de fellah. Zone d'action d'un fameux lion 7. Donne un coup dechiffon. Gavé 8. Ils sont habitués à voir la mer autour d'eux. Echecs de scène9. Possédâmes. Petite pierrepour un nid d'aigle 10. Evêchéde l'Orne. Vies à la dure

VERTICALEMENTA. Réceptions très élaboréesB. Le bel canto s'y exprime trèsbien. Bien choisie C. Pas trèsnerveux. Familier D. Equiper.Petits socles E. Elaboreronsmécaniquement F. Ligament.Planchettes de relieurG. Aboutirais. Brillant exécutantH. Reptile aquatique. Bouchede merle I. Rudesse J. Guidede mine. Jours de semaineK. Pas là. Plante à forte odeurL. Indiscrètes

JUIN 2013 9

Le cheval à l’honneurLe Musée du cheval organise, le 25 août, satraditionnelle fête dédiée à la plus nobleconquête de l’homme. Il s’est pour cela associé

à la Société des vétérinaires suisses qui, à l’oc-casion du 200e anniversaire de sa fondation, yprésente une exposition visible jusqu’à fin oc-tobre.Les objets choisis, les images et les commen-taires ne concernent, pour une fois, pas les per-sonnes (vétérinaires, professeurs, spécialistes),mais mettent l’accent sur les instruments et lesdémonstrations sur la manière de traiterquelques-unes des maladies des chevaux et lesmesures prophylactiques envisagées. Originaleà plus d’un titre, cette exposition met donc lecheval en son centre et ne pouvait trouvermeilleur cadre qu’à La Sarraz.Quant à la fête proprement dite, elle débuteraà 10h. dans l’enceinte du Musée du Cheval, parune présentation et démonstrations pratiquesde l’art vétérinaire par l’Association vétérinairesuisse et l’Association suisse de médecineéquine.Cette matinée sera également marquée par letravail d’un forgeron et des promenades en ca-lèche. Ces activités se poursuivront égalementl’après-midi, après un repas à la Débridée.

LE SARRAZIN

Concours Connaissez-vous votre bourg ?

Où se trouve cette petite fontaine?

Réponse à faire parvenir jusqu’au 15 juillet 2013 à :Rédaction du SARRAzIN, Dialimo, CP 50, 1315 La Sarraz Le ou la gagnant(e) du tirage au sort parmi les bonnes réponses recevra un bon d’achatde Fr. 50.– à faire valoir chez Arte Vista à La Sarraz.

L’entrée du bâtiment faisant l’objet du concours du 15 mars était situéeau Collège des Guébettes, à La Sarraz.Gagne un bon d’achat de Fr. 50.- à échanger au Restaurant de la Piscine à La Sarraz:Madame Laurence Roulin à La Sarraz

Agenda des manifestationsJUIN

29 Château : Fête médiévaleJUILLETChâteau : Printemps musicaux

6 Duo violoncelle et contrebasse6, 7, 8 Stage quatuor donné par le Quatuor Terpsycord8 17h : Audition de fin de stage8 20h : Concert Quatuor

programme pouvant être sujet à modifications

AOÛT25 Musée du cheval - 10h : Fête du cheval avec la Sté des vétérinaires suisses

SEPTEMBRE7 Inauguration du bâtiment d’appartements protégés et garderie

«Les Boutons d’Or», aux Guébettes20-22 Cantine : Fête d’inauguration des uniformes de l’Echo du Mauremont22 Balade du patrimoine29 Casino : Loto des «Coquelicots » et de l’«Echo du Mauremont»

Envoyez vos manifestations à la rédaction, nous les annoncerons dans la mesure du possible.

Mots croisésSolutions en p. 14

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10 JUIN 2013 LE SARRAZIN

Depuis avril, le système communal de récupé-ration des ordures est officiellement en vigueur.On le sait, La Sarraz a opté pour la taxe à l’ou-verture, ce qui oblige ses habitants à posséderune carte magnétique personnalisée, qui per-mettra à la commune, deux fois l’an, d’établirla facture de leurs déchets. Le système decontainers mis en place sur 11 endroits straté-giques du bourg fonctionne à satisfaction, lapopulation ayant compris, dans sa plus grandepartie, l’intérêt de trier ses ordures avant de lesmettre à la poubelle. Afin de pouvoir procéderà une juste facturation pour chaque utilisateur,les containers sont munis d’un lecteur de pucesélectronique, relié à une antenne placée à la

piscine puis les informations sont transmisesau serveur de BH Environnement, la sociétégérante du concept, avant d’arriver sur l’écrandu boursier communal, de la voirie, ainsi quesur celui du transporteur. La taxation est dé-clenchée de la fermeture de la goulotte et nonpar le simple passage de la carte sur le lecteur.Ce processus permet d’avoir en permanence unétat du taux d’occupation des containers de LaSarraz et de savoir ainsi, s’il y a encore de laplace ou s’ils sont pleins. Cela offre l’avantagede renseigner précisément le transporteur quisera alors en mesure de planifier sa tournée devidange. La visualisation régulière de la situa-tion du parc donne également des indications

précieuses à la commune qui peut, dans le casoù certaines stations se remplissent rapide-ment, prévoir la mise en place d’un containersupplémentaire. Côté utilisateur, sa carte ma-gnétique placée sur le lecteur de la goulottedonnant une impulsion personnalisée au sys-tème à chaque fermeture, on peut ainsi comp-tabiliser celles-ci et établir sa facture. Et s’ilarrive parfois qu’un container soit plein et qu’ilne s’ouvre pas, il suffit simplement d’aller surune autre station à proximité, la possibilitéexistant aussi de téléphoner à la voirie qui ré-glera le problème dans le plus bref délai.*–––––––*Tél. 021 866 63 84 / [email protected]

Le processus de A...Toute l’opération dure une quinzaine de mi-nutes pour chaque container. Il faut une dou-zaine de containers pour remplir la benne ducamion qui ira ensuite à Valorsa, entreprisechargée du transfert, par train depuis Cosso-nay, jusqu’à Lausanne où Tridel incinérera leurcontenu.

Containers enterrés : comment ça fonctionne...

... à ZLes containers du parking de la Grande salle arrivée du camion de vidange

Michel-alain Borgeaud commande la grue à dis-tance. elle peut aller jusqu’à 12 mètres et porter1 700 kg

Le crochet, équipé d ’un embout de préhension sefixe sur la goulotte

Goulotte et container sont alors sortis de terre

Durant l ’opération, une plaque de sécurité anti-chute monte au niveau du sol, mue par un systèmede ressorts

Le container, d’une capacité de 5 m3équivaut à sixanciens containers à roulettes.

Les volets placés sous le container s’ouvrent auto-matiquement et laissent échapper le contenu decelui-ci dans la benne

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JUIN 2013 11LE SARRAZIN

L’Etat de Vaud a récemment publié lerésultat des comptes 2012, qui présenteun bilan positif de 575 millions defrancs. Toutefois, selon le grand argen-tier Pascal Broulis, le beau ne durerapas. En effet, pour le 3e exercice desuite, les charges augmentent plus viteque les recettes. L’augmentation desdépenses du ménage cantonal courant(352 millions de francs) concerne sur-tout le secteur de la santé et du social.

Autre symptôme d’une dégradation, c’estla première fois depuis 2002 que le can-ton dépense davantage que le budget. Encause notamment, l’augmentation im-prévue des bénéficiaires du revenu d’in-sertion et des requérants d’asile.Le revenu d’insertion RI est une presta-tion d’aide sociale versée aux personnesqui ne sont pas ou plus couvertes par uneassurance sociale (chômage, invalidité,accident) ou dont les revenus sont in-suffisants au regard des normes de l’aidesociale.Pour la commune de La Sarraz, dont lapopulation est d’environ des 2350 habi-tants, une forte augmentation du nom-bre de dossiers ouverts au RI estégalement constatée puisqu’actuellementnous comptons plus de 42 ménages quireçoivent des prestations mensuellesselon les normesfixées par la loisur l’action so-ciale. Il y a despersonnes seuleset des famillesavec enfants. Lespersonnes de na-tionalité étran-gère y sontproportionnelle-ment surrepré-sentées, maisc’est l’âge des re-quérants qui in-terpelle.Dans bien descas, il s’agit de personnes jeunes ou dansla force de l’âge, souvent dans une situa-tion fortement obérée et dont les revenussont insuffisants, soit en raison d’une ré-tribution basse ou d’un taux partiel detravail. Il y a aussi quelques cas de tra-vailleurs étrangers, qui après avoir trouvéun petit boulot, et grâce au regroupementfamilial, font venir leur famille et se trou-vent alors avec un salaire au-dessous desnormes fixées leur ouvrant l’accès au RI.L’arrivée de ces enfants non franco-phones à l’école, s’il pose des problèmescar nous n’avons pas de classes d’accueil

et que la palette d’âge des enfants touchetoutes les classes, représente néanmoinsun enrichissement culturel pour leurs ca-marades.

La facture sociale dépasse le millionL’augmentation du nombre de famillesau RI est aussi à mettre en relation avecla croissance de la population et la situa-tion conjoncturelle combinée avec les ef-fets de la révision de la LACI, qui aréduit la durée d’indemnisation pour leschômeurs, ainsi que les 5e et 6e révisionsde la LAI (loi sur l’assurance invalidité).La participation du canton et des com-munes, au travers de la facture sociale,permet les prestations suivantes, dontune très large fraction de la populationprofite à un titre ou à un autre :– les prestations complémentaires à do-

micile et hébergement– les subventions à l’assurance-maladie– le RI et la participation cantonale à

l’assurance chômage– les subventions et aides aux personnes

handicapées– les prestations pour la famille– les bourses d’étude et d’apprentissage.

Pour La Sarraz en 2012, la somme de1235000 francs a été versée au titre de saparticipation à la facture sociale. Ce

montant a régu-lièrement prisl’ascenseur de-puis plusieurs an-nées et laMunicipalité n’aaucun moyen dele contrôler.Notons que dansnotre canton, lescommunes vau-doises ont parti-cipé à l’assai-nissement des fi-nances canto-nales par desmécanismes de

transferts de charge. Le taux de réparti-tion entre l’Etat et les communes pour lafacture sociale était de 70/30% jusqu’en2001 et a été progressivement amené à50/50 % dès 2004. Ce sont aujourd’huiles communes qui sont aux abois finan-cièrement. Des négociations entre leConseil d’Etat et les communes sont encours pour rétablir un certain équilibre.Si le nombre des bénéficiaires des presta-tions sociales et de santé continue d’aug-menter au rythme actuel, un ajustementmassif des impôts vers le haut paraît iné-luctable.

Un peu de civilité, svp!Gribouiller sur les murs du stand de tir, des toi-lettes publiques ou du réservoir de la Cresson-nière, quand on ne met pas le feu aux poubelles ducimetière ou casse des bouteilles de bière sur lespréaux des collèges au lieu de les mettre à la pou-belle, les déprédations commises dans la com-mune inquiètent sérieusement la Municipalité.

Certes, ce n’est pas nouveau, mais à cela s’ajoute, de-puis avril, un « tourisme» des déchets qui va en s’ac-centuant. Afin nepas avoir à payerla taxe prescritepour mettre leurssacs dans lescontainers, cer-tains n’hésitentpas à les déposern’importe où,même derrièreles murets descollèges oucontre les mursde ceux-ci. Ilsviennent de nuitet commettentleurs méfaitscomme des vo-leurs. « J’ai mêmetrouvé des cor-nets Migros pleins de détritus ! » déplore OlivierPieren, concierge de nos bâtiments scolaires. Mêmeconstat auprès des employés de la voirie communale.«On en trouve tout le temps à côté des containers ! »confirme Patrick Jordan, son responsable. S’ils nes’ouvrent pas, ou pour d’autres raisons moins avoua-bles, les gens laissent leurs sacs là et s’en vont.Chaque semaine, c’est une dizaine de ceux-ci qu’ondébride sous la surveillance d’un Municipal pourtenter de trouver le propriétaire. On a mêmeconstaté que certains poussent leur souci d’écono-mie jusqu’à employer les petits sacs blancs en plas-tique de la Coop dont ils remplissent les corbeillesà déchets placées en ville ! Aussi la Municipalité a-t-elle été obligée de trouver une solution en rédui-sant l’ouverture de celles-ci pour éviter cela.

De fortes amendesSi l’on parvient à confondre les contrevenants, uneprocédure est engagée et les fraudeurs sont poursui-vis. Ils risquent une amende de 200 fr. pour une pre-mière infraction, 500 fr. pour la deuxième et 1000 fr.à la seconde récidive.Ce manque d’esprit citoyen se manifeste égalementchez un certain nombre de jeunes zonards qui, seréunissant régulièrement le soir autour de nos écolesou du terrain multisports des Guébettes. Sans doutetrop « fatigués », ils ne prennent même pas la peinede mettre leurs canettes ou bouteilles de bière, mé-gots de cigarettes ou emballages en tous genres dansles poubelles prévues pour ça. Comme si c’était plusrigolo de casser les flacons et de laisser traîner lesdétritus ! Et on ne parle pas des week-ends de beautemps. Chaque lundi, le concierge et la voirie en ontpour plus de deux heures à ramasser ces déchets. Untravail – payé par nos impôts – dont ils se passe-raient bien.Ce type de comportements aboutit forcément à desrestrictions sur les espaces de liberté dont devraientbénéficier tous nos concitoyens et, notamment leursenfants. Alors punir ? Bien sûr ! Encore faut-il enavoir la possibilité. La surveillance policière s’arrêteaux heures de bureau et il faudrait du personnel sup-plémentaire pour prendre ces jeunes sur le fait et lesfaire payer leurs dégâts. La Sarraz n’en a pas encoreles moyens. Toutefois, la Municipalité, conscientedu problème, étudie plusieurs pistes afin d’atténuersinon de faire cesser ces actes malveillants qui dété-riorent non seulement notre paysage, mais égale-ment la quiétude de notre joli bourg.

Vers une augmentation de la précarité?

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rimo* qui lui enverra un questionnaire à rem-plir portant essentiellement sur les besoins etles possibilités financières du candidat. Unefois le dossier rempli, celui-ci est transmis auCMS de Cossonay qui prend contact avec cedernier et se rend à son domicile pour évaluersa situation. Quelqu’un recherchant à rompreune solitude, une structure mieux adaptée à sesbesoins et ses capacités, ou encore le bénéficed’un référent social, exprimera là des critèrespositifs qui peuvent le faire bénéficier de l’unde ces appartements.Cette étape franchie, le dossier va à la com-mission d’admission, constituée du promoteurimmobilier, de la syndique de La Sarraz, de laresponsable des appartements protégés vaudoischapeauté par Pro Senectute, et la directrice duCMS de Cossonay. Il appartient à ce quatuorde décider en dernier lieu à qui attribuer l’unou l’autre de ces appartements, un cinquièmeavis, consultatif celui-là, pouvant être donnépar la représentante de la régie Alterimo.Si tous les critères décrits plus haut sont rem-plis, priorité sera donnée aux habitants de LaSarraz, notre commune s’étant grandement in-vestie, notamment en cédant le terrain à desconditions favorables, dans la conception de ceprojet. Puis viennent les habitants des com-munes voisines ou encore les natifs de La Sar-raz où qui y ont de la famille, bref, un liendirect avec le bourg.A noter que ce bâtiment sera officiellementinauguré le samedi matin 7 septembre avecfanfare, chœur mixte, discours et tout et tout,un apéro auquel chacun est convié clôturant lacérémonie.–––––––––*Alterimo, chemin du Martinet 5bis, 1007 Lausanne. En2013, les 2 pièces coûtent 1100 fr. par mois et les 3 pièces1300 fr. A cela viennent s’ajouter les charges, la participa-tion à la salle communautaire ou de la référente sociale-animatrice.

JUIN 2013 13

Destinés aux per-sonnes âgées ou à mo-bilité réduite, ces 12logements de 2 pièceset les 4 de 3 pièces,(dont un réservé auconcierge de l’immeu-ble), ont été conçus demanière à présenterune alternative plusqu’intéressante aux au-tres lieux institution-nels tels que, parexemple, les EMS.Dès le mois de juillet,les premiers seront dis-ponibles, attribuésqu’ils seront par une commission tripartitecomposée de représentants de la société pro-priétaire, du CMS régional de Cossonay et dela commune.

Tous ensembleImaginé de manière à favoriser le contact et lacohabitation intergénérationnelle, le bâtimentpermet une vie indépendante à ses locataires,tout en les faisant bénéficier, cas échéant, deservices de proximité tels que repas, soins, mé-nage et autres.La garderie du rez-de-chaussée offre 22 placespour des enfants de un an et demi à cinq ans, etest séparée de la salle communautaire où serontdispensées diverses activités pour les locataires,par une large baie vitrée. Une façon de partageret d’établir des liens entre enfants et aînés.

Opérationnel tout soudain!La construction du bâtiment «Les Boutons d’Or», comprenant un total de 16 ap-partements protégés et une garderie est en voie d’achèvement aux Guébettes.

LE SARRAZIN

Confort maxiTout, d’ailleurs, a été pensé pour encourager lesrelations entre les habitants de l’immeuble.Outre l’espace commun, les fenêtres de cuisinedonnent directement sur le couloir desservantles appartements, de généreux balcons sont pro-pices à la causette d’un à l’autre, tout comme lesbuanderies que l’on trouve à chaque étage.Et puis, bien sûr, l’ensemble a été imaginé pourfaciliter la vie des têtes blanches, aussi bien leslargeurs de portes que l’accès aux toilettes, à lacuisinière ou aux robinets. Des systèmes de sé-curité ont même été installés afin de garantirune intervention rapide en cas d’anomalie.

Comment ça se passeLa personne intéressée par un de ces apparte-ments dépose une demande à la gérance Alte-

Le sol de notre commune recèle des trésors defleurs rares et même en voie de disparition. C’estle cas de la Centaurée jacée, de la Sauge després, du Mus-cari à toupet, del’Anthericum àfleurs de lis etde bien d’autresque l’on peuttrouver sur letalus de la vignecommunale, letalus et la prairie du cimetière, ainsi qu’aux Eca-rés, une parcelle située sur la route de Dizy.Ceci n’a pas échappé à Pro Natura Vaud qui aproposé une charte à la commune, visant à pro-téger ces espèces. Edictées par secteur, les re-commandations de l’organisation écologiqueont pour but de préserver, promouvoir et valo-riser la biodiversité des talus et bords de routede haute valeur écologique par un entretien dif-férencié. Une manière, pour la commune, de dé-

montrer sa volonté de valoriser les richesses na-turelles le long de ses voies de communication.Pour ce qui concerne le talus de la vigne com-munale, il est préconiséde lutter contre l’em-buissonnement, depromouvoir la diversitéd’espèces de fleurs ainsique de favoriser la pro-tection de la petitefaune, telles que les vi-pères qui se plaisent ence lieu, notamment.Un passage à la dé-brousailleuse tous les deux ou trois ans entre no-vembre et février, avec une hauteur de couped’au moins 8 à 10 cm, devrait suffire à mainte-nir ce biotope.

Des coins rendus à la natureParsemés d’espèces rares, (Pulsatille vulgaire,Sauge des prés, Centaurée jacée), les talus et la

prairie du ci-metière consti-tuent unexemple idéal,de par leur si-tuation, pourmontrer l’entre-tien différenciéen laissant fleu-rir et grainer les fleurs entre juin et août en pra-tiquant une fauche précoce (mi-mai), puistardive (fin août), après la fructification de laPulsatille vulgaire.Quant aux Ecarés qui contiennent une grandediversité de fleurs (Hélianthème nummulaire,Petite Pimprenelle, Sauge des prés) ils exige-raient que l’on amaigrisse la partie du taluscontre le village en exportant le foin et en enrenforçant la biodiversité. La surface fleurie res-terait d’autre part sans intervention entre juinet août, afin de favoriser le travail des insecteset dans un but paysager.Notre commune se dit intéressée par ces pro-positions, mais ne s’est pas engagée sur le longterme.

pulsatille vulgaire

anthericum à fleurs de lis

Centaurée jacée

« Les Boutons d'or », un plus incontestable dans le service à la population denotre commune.

Des merveilles sur nos talus

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14 JUIN 2013

Créée le 20 janvier 1984, la Société de Dé-veloppement La Sarraz et Environs a pourbut de contribuer au développement géné-ral de la région, ainsi qu’au tourisme soustoutes ses formes. Ses tâches essentiellessont la mise en valeur du patrimoine natu-rel, artistique et historique, l’organisationet la promotion de manifestations et despectacles d’intérêt touristique et local,ainsi que la propagande et la publicité ré-gionales, en collaboration avec l’Office duTourisme du canton de Vaud.

Forte d’une centaine de membres, qu’ilssoient individuels, entreprises, associationsou communes, cette société est, depuis 1995,présidée par M. Nicolas Diserens, secondépar MesdamesFrançoise Jac-card, etMarie-ClaireAffolter, ainsique par M.Patrick Bloch,vice-président.Financées parle produit descotisations deses membres,les activités decet organisme,qui œuvre le plus souvent dans l’ombre, sontaussi multiples qu’intéressantes. Son assem-blée générale, par exemple, se clôt tradition-nellement parune visite cul-turelle, faisantdécouvrir auxpar t ic ipantsdes curiositésrégionales, despersonnagesou des en-droits dontl’accès n’est pasforcément ré-servé à tout unchacun. Ainsia-t-on pu voirle sculpteurs a r r a z i nEtienne Krä-henbühl tra-vailler dansson antred’yverdon, suivre les explications de Mes-dames Laetitia Walsh et Catherine MacCready dans leur atelier de reliure et d’im-pression en taille-douce, ou encore monterdes chevaux à l’indienne au manège des Pâ-quis.Initiatrice de la Fête de Mai et de la Fêtemédiévale auxquelles participent nombre deSarrazins petits et grands, la Société de Dé-veloppement accueille aussi régulièrement

des troupes de théâtre d’ici et d’ailleurs, etles aide à monter leur spectacle dans notrebourg en leur proposant des salles et en s’oc-cupant du marketing. En son temps, elle futégalement de l’aventure de LA LENTILLE etde VENOGE RéGION, les ancêtres de notrejournal communal. C’est à elle que l’on doitaussi l’Office du Tourisme de La Sarraz etde sa région.Chaque 1er août, elle se charge de l’organisa-tion de la fête, et durant l’année, de l’annoncedes manifestations locales sur les panneauxplacés aux entrées de la commune.Mais le point d’orgue de ses activités, c’est labalade du patrimoine, que de très nombreuxhabitants de notre région ne manqueraientpour rien au monde. Cela se passe un di-manche de septembre et permet d’enrichirses connaissances des trésors patrimoniauxrégionaux tout en se promenant en compa-gnie de gens cultivant les mêmes intérêts. Unmoyen passionnant de mettre son pas danscelui des Celtes en foulant la mousse desbois de Moiry, Mont-la-Ville et La Praz, desuivre les traces préhistoriques du Col duMollendruz jusqu’à Cuarnens, ou encore dese balader dans le canal d’Entreroche,d’Eclépens à Orbe, pour ne citer quequelques-unes des sorties annuelles de la so-ciété.Pour 2013, le programme prévoit, le di-manche 22 septembre, une promenade sur lethème « A la découverte du Veyron, de LaChaux à La Sarraz ».

Dans ses projets aussi, la création en colla-boration avec l’Office du Tourisme, d’unprospectus des curiosités sarrazines avec par-cours pédestres et explications sur les sites etmaisons dignes d’intérêt. Si elle ne fait pasbeaucoup de bruit, la Société de Développe-ment de La Sarraz et Environs justifie plei-nement, par la richesse de ses réalisations,son rôle dans l’essor culturel de notre coin depays.

Société de Développement: déjà 30 ans l’an prochain!

LE SARRAZIN

C O M M U N I C A T I F E P O U S E R A E C U R E U N I R A I S I R E R I N F I M E S E M A I R E S A V A N T O N N R A N N E M E E N E T T O I E R E P U I L I E N S B I D E S E U M E S A E T I T E S E E S A S C E S E S

DéchetterieSamedi 9h à 11h45Mercredidu 1er mars au 31 oct. 16h à 18h30

Entreprises et agriculteurs :Mercredi et vendredi 11h à 11h45

Déchets vertsCOMPOSTIÈRE DE LA VENOGELundi au vendredi 8h à 18h non-stopSamedi 1er mars au 31 oct. 10h à 15h

AdministrationcommunaleSecrétariat municipalBourse communaleOuverture des guichets :Lundi 13h30 à 16h30Mardi 7h45 à 11hMercredi 13h30 à 18hJeudi 7h45 à 11hVendredi 13h30 à 16h30ou par téléphone :de 9h à 11h et de 14h à 16hSecrétariat municipalTél. 021 866 02 20Bourse communaleTél. 021 866 02 24Contrôle des habitantsTél. 021 866 02 21

Pharmacie de gardeCentrale des médecinset médecins-dentistesTél. 0848 133 133Vétérinaire de gardeVotre vétérinaire vous renseignera.

Numéros d’urgencePolice 117Sapeurs-pompiers 118Ambulance 144Intoxications 145REGA 1414

Urgence AIEM (réseau d’eau)Tél. 079 485 62 05En cas de non-réponse 079 857 93 81

En cas de fuite d’eau 079 471 35 41

Nicolas Diserens, président

La Fête de mai, un rendez-vous incontournable des sarrazins