le sarrazin no 15 2014

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LE SARRAZIN JoURNAL oFFICIEL DE LA CoMMUNE DE LA SARRAZ N o 15 MARS 2014 Tous ménages rédACtION Et puBLICIté Dialimo Route de Ferreyres 19 Case postale 50 1315 La Sarraz Tél. 021 866 77 82 dialimo @ hotmail.com IMprESSION Imprimerie de La Sarraz Rue du Chêne 4 - 1315 La Sarraz imprimerie @ venoge.ch pArutIONS Mars - Juin - Septembre - Décembre Impressum EdItEur rESpONSABLE Municipalité de La Sarraz MuNICIpAL rESpONSABLE Jean-François Meylan rédACtEur EN ChEf Roger Simon-Vermot LE S ARRAZIN Au milieu des années 1980, un loyer de 30000 francs annuels était perçu par le château pour les locaux abritant le Musée du cheval (MUCHE). Le produit des entrées et les loca- tions de la salle de la Dé- bridée permettaient alors à celui-ci de le payer. C’était le bon temps, mais qui ne dura guère, le plan financier établi par les fondateurs s’avé- rant beaucoup trop opti- miste. Au fil des comités se succédant à sa tête, la convention établie alors fut plus ou moins respectée. Durant quelques années, le per- sonnel du MUCHE, à l’exception de la conservatrice et de certains frais administra- tifs, étaient payés par le château. Le MUCHE versait alors en compensation 75 % de ses entrées, ce qui entraînait pour le château des recettes annuelles de l’ordre de 17000 à 26000 francs, cela jusqu’en 2002. Le nombre des entrées au musée diminuant sensiblement depuis, le pourcentage perçu sur les billets ne permettait plus au château d’assumer ses charges. Besoin de redynamiser La précarité financière dans laquelle se trouve aujourd’hui l’association propriétaire du château oblige son comité de crise – ré- cemment formé pour y trouver une solu- tion – à exiger à nouveau un loyer et de transmettre les charges inhérentes au musée à celui-ci. Par conséquent, dès cette année 2014, en plus des salaires des gardiens que le musée assume depuis quelques années, la gestion de la billetterie s’ajoutera aux charges locatives, ce qui embarrasse sérieusement celui-ci, sa trésorerie se trouvant à peu près à zéro, elle aussi. Des discussions entre parte- naires, il ressort que le MUCHE ne peut al- louer que la moitié de la somme demandée par le château, si bien qu’un arrangement avec l’ARCAM, la commune ou peut-être un sponsor à trouver s’avère nécessaire pour conserver le musée à La Sarraz. La baisse de fréquentation est due en grande partie au peu de renouvellement des collections qui sont restées quasiment semblables à ce qu’elles étaient à l’origine. D’où la diminu- tion spectaculaire des visites de courses d’écoles, notamment, manque à gagner conséquent pour sa caisse. Un projet de pla- cer des audio-guides près des objets a bien été proposé par le comité, mais est-ce suffi- sant pour redynamiser l’endroit? De toute façon, cette idée est pour l’instant mise de côté en attendant des jours meilleurs. Le Musée du cheval partira-t-il à Avenches ? Année de transition Alors quoi? Va-t-on vers une fermeture pure et simple de ce musée qui a tout de même coûté au MUCHE 600 000 francs pour le créer il y a trente ans ? Le vice-président de son comité, Bernard Develey, est inquiet, bien qu’il assure jeter toutes ses forces dans la bataille pour le conserver ici. « En tout cas, malgré la disparition des visites au château, il restera ouvert tel quel pour cette année. Nous espérons beaucoup de l’exposition temporaire « Les étiquettes de vin et le che- val » qui se tiendra dès avril, en même temps que celle sur les « Celtes au château ». De plus, un peu d’argent frais devrait rentrer dans la caisse du MUCHE en provenance des visiteurs de l’expo celte, une extension de celle-ci étant envisageable dans ses locaux. Mais les horaires d’ouverture de celle-ci, cal- qués sur ceux des musées cantonaux entraî- neront une forte hausse des frais de gardiennage que le MUCHE devra payer. Il faut donc bien envisager le pire et B. De- veley en est conscient. Le Musée du cheval est fortement dépendant de la situation fi- nancière du château et, partant, du dévelop- pement futur des activités, des animations, des événements culturels dans et autour du bâtiment historique. Le cheval, son histoire, ses usages agricoles, militaires et de loisirs sont potentiellement porteurs d’un avenir à imaginer dans une synergie avec le château. Envisager le trans- fert des objets au Haras fédéral d’Avenches ou au Musée national suisse de Zürich est un crève-cœur pour les personnes qui se sont investies pour faire vivre cette structure année après année. Il y a certainement des solutions à trouver, avec l’aide des collectivités, de sponsors et l’appui des citoyens de la région, soucieux de maintenir les liens avec notre histoire et notre patrimoine. Cet appui peut se mani- fester au repas de soutien organisé par le Musée du cheval, le vendredi 28 mars, salle de la Débridée. La chute régulière du nombre de ses entrées, ainsi que les ennuis financiers du Château risquent de remettre en question l’existence même du Musée du che- val à La Sarraz. Il y est établi depuis plus de 30 ans.

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Journal officiel de la Commune de La Sarraz, no 15 de mars 2014

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LE SARRAZIN

JoURNAL oFFICIEL DE LA CoMMUNE DE LA SARRAZno 15 MARS 2014 Tous ménages

rédACtIon Et puBLICItéDialimoRoute de Ferreyres 19Case postale 501315 La SarrazTél. [email protected]

IMprESSIonImprimerie de La SarrazRue du Chêne 4 - 1315 La [email protected]

pArutIonSMars - Juin - Septembre - Décembre

ImpressumEdItEur rESponSABLEMunicipalité de La SarrazMunICIpAL rESponSABLEJean-François MeylanrédACtEur En ChEfRoger Simon-Vermot

LE SARRAZIN

Au milieu des années1980, un loyer de 30000francs annuels étaitperçu par le château pourles locaux abritant leMusée du cheval(MUCHE). Le produitdes entrées et les loca-tions de la salle de la Dé-bridée permettaient alorsà celui-ci de le payer.C’était le bon temps,mais qui ne dura guère,le plan financier établipar les fondateurs s’avé-rant beaucoup trop opti-miste. Au fil des comitésse succédant à sa tête, laconvention établie alors fut plus ou moinsrespectée. Durant quelques années, le per-sonnel du MUCHE, à l’exception de laconservatrice et de certains frais administra-tifs, étaient payés par le château. LeMUCHE versait alors en compensation75% de ses entrées, ce qui entraînait pour lechâteau des recettes annuelles de l’ordre de17000 à 26000 francs, cela jusqu’en 2002. Lenombre des entrées au musée diminuantsensiblement depuis, le pourcentage perçusur les billets ne permettait plus au châteaud’assumer ses charges.

Besoin de redynamiserLa précarité financière dans laquelle setrouve aujourd’hui l’association propriétairedu château oblige son comité de crise – ré-cemment formé pour y trouver une solu-tion – à exiger à nouveau un loyer et detransmettre les charges inhérentes au muséeà celui-ci. Par conséquent, dès cette année2014, en plus des salaires des gardiens que le

musée assume depuis quelques années, lagestion de la billetterie s’ajoutera aux chargeslocatives, ce qui embarrasse sérieusementcelui-ci, sa trésorerie se trouvant à peu près àzéro, elle aussi. Des discussions entre parte-naires, il ressort que le MUCHE ne peut al-louer que la moitié de la somme demandéepar le château, si bien qu’un arrangementavec l’ARCAM, la commune ou peut-êtreun sponsor à trouver s’avère nécessaire pourconserver le musée à La Sarraz. La baisse defréquentation est due en grande partie aupeu de renouvellement des collections quisont restées quasiment semblables à cequ’elles étaient à l’origine. D’où la diminu-tion spectaculaire des visites de coursesd’écoles, notamment, manque à gagnerconséquent pour sa caisse. Un projet de pla-cer des audio-guides près des objets a bienété proposé par le comité, mais est-ce suffi-sant pour redynamiser l’endroit ? De toutefaçon, cette idée est pour l’instant mise decôté en attendant des jours meilleurs.

Le Musée du cheval partira-t-il à Avenches?Année de transitionAlors quoi ? Va-t-on vers une fermeture pureet simple de ce musée qui a tout de mêmecoûté au MUCHE 600 000 francs pour lecréer il y a trente ans ? Le vice-président deson comité, Bernard Develey, est inquiet,bien qu’il assure jeter toutes ses forces dansla bataille pour le conserver ici. «En tout cas,malgré la disparition des visites au château, ilrestera ouvert tel quel pour cette année.Nous espérons beaucoup de l’expositiontemporaire «Les étiquettes de vin et le che-val » qui se tiendra dès avril, en même tempsque celle sur les « Celtes au château ». Deplus, un peu d’argent frais devrait rentrerdans la caisse du MUCHE en provenancedes visiteurs de l’expo celte, une extension decelle-ci étant envisageable dans ses locaux.Mais les horaires d’ouverture de celle-ci, cal-qués sur ceux des musées cantonaux entraî-neront une forte hausse des frais degardiennage que le MUCHE devra payer.Il faut donc bien envisager le pire et B. De-veley en est conscient. Le Musée du chevalest fortement dépendant de la situation fi-nancière du château et, partant, du dévelop-pement futur des activités, des animations,des événements culturels dans et autour dubâtiment historique.Le cheval, son histoire, ses usages agricoles,militaires et de loisirs sont potentiellementporteurs d’un avenir à imaginer dans unesynergie avec le château. Envisager le trans-fert des objets au Haras fédéral d’Avenchesou au Musée national suisse de Zürich estun crève-cœur pour les personnes qui se sontinvesties pour faire vivre cette structureannée après année.Il y a certainement des solutions à trouver,avec l’aide des collectivités, de sponsors etl’appui des citoyens de la région, soucieux demaintenir les liens avec notre histoire etnotre patrimoine. Cet appui peut se mani-fester au repas de soutien organisé par leMusée du cheval, le vendredi 28 mars, sallede la Débridée.

La chute régulière du nombre de ses entrées, ainsi que les ennuis financiers duChâteau risquent de remettre en question l’existence même du Musée du che-val à La Sarraz. Il y est établi depuis plus de 30 ans.

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MARS 2014 3

Faute de document l’attestant précisé-ment, on imagine que les arbres du parcdu château ont été plantés vers 1830. Leurgrand âge constitue un danger, certainspouvant tout simplement s’abattre à lamoindre tempête. Aussi a-t-on pris la dé-cision d’en couper certains afin d’éviterun accident fâcheux.Le projet concerne deux Hêtres et unRobinier (faux acacias). L’un des premiersest situé au nord-ouest du parc, quant auRobinier, il domine le jardin du Majoratet risque de tomber dans celui-ci telle-ment il est mité et percé de trous effectuéspar les pics.La décision de couper ces deux-là est ir-révocable, le danger suscité par leur état,très affaibli, étant évident. L’autre Hêtre sedresse à l’entrée du parc, juste en face ducafé Belle-Hélène et menace de tombersur le toit du Musée du cheval. Une ana-lyse de dangerosité est en cours pour ten-ter de le sauver. Si le moindre doute sub-siste quant à sa solidité, il sera abattu enmême temps que les deux autres arbres,juste avant la montée de la sève. Mais s’ilpeut être raisonnablement conservé, ilfaudra de toute façon lui prodiguer dessoins à très long terme. Le Hêtre et le Ro-

LE SARRAZIN

Les arbres du parc du château menacent

binier, pour leur part, ne seront pas rem-placés, d’autres espèces croissant à proxi-mité et donnant suffisamment d’ombre.S’il devait finalement être abattu, le Hê-tre à l’entrée du parc serait remplacé parun arbre de bonne taille, qu’une souscrip-tion auprès de la population locale pour-rait financer.

Guébettes, Terreaux,Vignette à 30 km/hLe service cantonal des routes a accepté laproposition de la Municipalité de réduirela vitesse des véhicules sur les tronçonsmentionnés en titre. Après une expertiseeffectuée le 18 septembre dernier, laCommission consultative de circulation aen effet considéré qu’il était justifié d’ins-taurer une zone 30 dans le quartier desGuébettes, Terreaux, Vignette afin de sé-curiser les parcours des habitants et desnombreux élèves fréquentant l’importantcomplexe scolaire. Si aucun recours n’estdéposé, cette mesure entrera en vigueurcet été, après que les panneaux adéquatsseront posés. L’efficacité des mesures réa-lisées devra néanmoins être vérifiée du-rant un an, des mesures supplémentairespouvant être envisagées si les objectifs vi-sés ne sont pas atteints.

Ne possédant pas de terrain au centre dela localité, la commune a eu l’opportunitéd’acquérir une parcelle de 1935 m2, situéeà proximité de la Coop. Appartenant à lasociété zurichoise Great Swiss Stores AG,ce terrain constructible est idéal pour toutfutur projet, quel qu’il soit. L’acquisitiond’un bien foncier est historiquement tou-jours une bonne opération et s’inscrit dansla fortune de la commune. L’achat de cetteparcelle est aussi avantageux par son prixraisonnable (250 fr. le mètre carré), alorsque le terrain des Guébettes qui offraitpar exemple les mêmes possibilités deconstruction, s’est vendu cent francs pluscher au m2 en 2006. Le Conseil commu-nal a accordé un crédit de 489250 fr. à laMunicipalité, lui permettant ainsi d’ache-ter ce bien qu’elle financera en grandepartie avec le produit de la vente de 400

Un excellent achat actions de la Romande Energie, le solde,soit environ 30000 fr., étant couvert par latrésorerie courante. outre le fait de per-mettre à la commune d’avoir une réservede terrain, cette acquisition présente uneopportunité non négligeable de garderune vision à long terme sur cette zone etd’y maîtriser les constructions, en prévi-sion, le cas échéant, du développementd’un futur centre d’achats.

Fabienne Baseia, collaboratrice de l ’Office duTourisme, nous propose dès aujourd’hui unpetit historique des bâtiments et curiosités denotre bourg.

LA MAISon dE VILLELa construction de ce bâtiment com-mence en 1838. C’était une école, inau-gurée en 1839. La commune se devaitde la bâtir car les classes se trouvaientdans l’ancienne Maison de Ville où sesituait également une hôtellerie etdonc, un débit de boisson. or une nou-velle loi sur l’instruction publique in-terdisait de laisser des classes dans unendroit où l’on pouvait acheter etconsommer de l’alcool. De plus dansune lettre de la Municipalité au Conseild’Etat, il est précisé que les locauxétaient humides, mal éclairés et troppetits. Le canton donna une subventionpour construire cette école à doubleusage : classe dans les étages et au sous-

sol, une prison ! Les fenêtres au ras dusol étaient celles des cellules ! Etait-cepour faire peur aux élèves et les inciterà rester dans le droit chemin? En toutcas, ce double usage était autorisé,contrairement au mélange école et dé-bit de boisson !

Enregistrez vos biens!Lorsqu'un vol est commis, la victime est tropsouvent embarrassée pour donner une descrip-tion précise de l'objet qui lui a été dérobé. Pour-tant, ces indications sont indispensables pourles recherches de police et pour qu'il y ait unechance raisonnable de récupérer le produit duvol. C'est pourquoi nous vous conseillons deprendre le temps de dresser un inventaire de vosbiens les plus précieux (bijoux, montres, souve-nirs de famille, objets d'art, appareils électro-niques, etc...), et de conserver leurs donnéesdans un classeur avec tout autre justificatif. Ladescription de chaque objet sera égalementcomplétée d'une photographie.Si malheureusement vous êtes victime d'un vol,vos documents et photos vous seront alors d'unegrande utilité pour donner une bonne descrip-tion à la police, ce qui permettra d'augmenterconsidérablement les chances de restitution.

La Sarrazet sa petite histoire

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tite rue transversale à côté du bâtiment de laCouronne.La place du Sarrazin se verra aussi libérée de sesvoitures, seules trois places, parallèles à laGrand-Rue, étant prévues.Avec son projet de réaménagement du centreville, subordonné à la construction du parkingdes Terreaux, la Municipalité tient à améliorer,dans les limites du possible, la qualité des es-paces occupés aujourd’hui exclusivement par lesvoitures tout en créant globalement une offreplus importante en places de stationnement.Regroupée essentiellement dans le secteur Ter-reaux-Vignettes, celle-ci sera plus fonction-nelle et bien signalée.

Avec tous les acteurs concernésCe projet est le fruit d’une longue concertationavec tous les acteurs concernés, que ce soit LaPoste, les médecins, le château, la Société de dé-veloppement, Car postal, la commission can-tonale des zones 30 km/h, la commission can-tonale des espaces publics, une association pourles déplacements en vélo, l’Association vau-doise pour la construction adaptée aux per-sonnes handicapées. Une séance de présenta-tion auprès de la Société industrielle etcommerciale (SIC) a eu lieu le 3 octobre 2013,et une nouvelle séance d'information publiquese tiendra le 31 octobre 2014.A l’issue de ces échanges, le projet a été affinéen tenant compte dans les limites du possibledes remarques suggérées. on profitera aussi dece projet pour poser un certain nombre deconduites annexes, telles celles du gaz, de l'eau,du réseau électrique, ou encore du chauffage àdistance. De plus, un nouvel éclairage équipéd’ampoules LED illuminera toute la zone. Ledébut des travaux est prévu en 2015 pour unedurée de un an.

faire revenir les commerçantsDurant cette période, la chaussée de la Grand-Rue sera entièrement fermée au trafic de tran-sit des véhicules. Le chantier s'effectuera entrois étapes successives, de manière à maintenirla possibilité aux véhicules des bordiers ou de li-vraison d’accéder aux commerces et habita-

4 MARS 2014

Nécessités par la loi cantonale obligeant demettre les conduites d’eaux claires et usées enséparatifs, ainsi que par la vétusté de nos cana-lisations, ces travaux dureront environ un an.Une période que la Municipalité veut mettre àprofit pour rendre le bourg plus convivial etanimé pour tous les Sarrazins. Cela se traduirapar une modération de vitesse à la Grand-Rueet une meilleure cohabitation entre usagers,ainsi que par un renforcement de la sécurité,notamment pour les personnes les plus vulné-rables. Ce nouvel aménagement mettra en va-leur l'exceptionnel patrimoine historique dubourg, tant du point de vue touristique quecomme lieu de vie, d'achats et de rencontre.Actuellement, l’artère principale de La Sarrazrecense en moyenne 7100 véhicules par jour,dont 300 camions avec une pointe de traficentre 16h. et 17h. La vitesse effective de la plusgrande part (85%) des véhicules est inférieureà 42 km/h et une très faible fraction de ceux-ci (1,4 %) dépasse la limite autorisée de 50km/h.Le nouveau tracé donnera une place plus im-portante aux piétons grâce, notamment, à l’élar-gissement des trottoirs côté Alpes, localementjusqu’à une cinquantaine de centimètres.Quelque peu rétrécie de ce fait, la route com-prendra néanmoins un certain nombre d'en-droits permettant le croisement des poidslourds, ce qui assurera la fluidité du trafic, maisà basse vitesse.Situées au centre de la Grand-Rue, la haltedes bus et les toilettes publiques vont être dé-molies et remplacées par un couvert à vélos etun abri-bus à l'ombre d'un arbre. Ceci libérerade l'espace pour un marché ou d'autres mani-festations.deux matériaux,c’est toutD’une manièreplus générale, lesplaces du Sarra-zin et de la fon-taine seront apla-nies et accessibles par quelquesmarches en granit, ce qui per-mettra d'y installer des chaisesou des bancs. Ce matériau serautilisé également pour les bor-dures et couverture des trot-toirs, quelque peu rehaussés,tandis que le reste des surfacesseront recouvertes de bitume,en exécution phono-absor-bante sur la chaussée.

Un centre ville plus convivialLE SARRAZIN

dernière étape des grands travaux de réfection de notre commune, les dé-marches pour le réaménagement du centre ville vont démarrer par la mise à l’en-quête. Suivront l’appel d’offres, l’approbation des crédits nécessaires par leConseil communal et l’adjudication du chantier. Les premiers coups de piochedevraient être donnés, si tout va bien, en 2015.

Côté végétation, deux nouveaux arbres, ainsique quelques massifs de buis apporteront unenote verte à l’ensemble.Par ailleurs, la route menant au château, ainsique le chemin du Bourriquet – qui reste à sensunique – ne subi-ront, pour leurpart, que peu demodifications. Cequi ne sera pas lecas du carrefourmenant à la routede Ferreyres quise verra, quant à lui, reca-libré avec un rayon decourbure réduit, obligeantainsi les véhicules à dimi-nuer leur vitesse lorsqu’ilsy pénètrent. Cette mesurevisant, là aussi, à améliorerla sécurité piétonne.Des piétons qui pourrontcirculer librement à la ruedu Château, interdite autransit, sauf pour les ur-gences ou les cars amenant des visiteurs auchâteau, s’il n’y a pas moyen de faire autre-ment.Deux bornes escamotables seront installées aumilieu de la rue, susceptibles d’être actionnéespar certains usagers ou à la demande.

d’abord construire le parkingCe qui pose le problème des places de parc, plu-sieurs se trouvant actuellement dans cette rueet sur celle du château. Trois subsisteront de-vant le bâtiment des médecins, tout commecelles, privées, du café-restaurant de la Croix-Blanche auxquelles le propriétaire de ce dernieret ses fournisseurs pourront accéder par la pe-

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MARS 2014 5tions sur les secteurs «hors travaux». Pendantcette période, le détournement se fera par la ruede la Paix. Cela durera environ 30 semaines,puis ce sera au tour de la rue du Château et ducarrefour du Bourriquet à être fermés aux voi-tures.Longtemps repoussé, le traitement de ce dos-sier se révèle aujourd’hui urgent. Non seule-ment à cause du mauvais état des canalisationsou du revêtement bitumineux sévèrement dé-gradé, mais également du fait que le centre denotre bourg se vide de ses commerçants et perdcontinuellement de son attrait. En le rendantplus convivial, plus agréable esthétiquement etmieux adapté aux piétons, la Municipalité faitici le pari d’inverser le cours des choses en va-lorisant le magnifique cadre historique dubourg et de son château et en redonnant àl’usager à pied, habitant ou de passage, du plai-sir à rester dans la vieille ville.A noter que durant le temps des travaux, lenouveau parking sera gratuitement à disposi-tion.

Comme de nombreuses communes ducanton, La Sarraz est une commune vi-ticole. Jadis, une grande partie desvignes se trouvait «Sous-la-ville », c’est-à-dire au sud-est de notre bourg où ellesont fait place à l’école des Vignettes et àplusieurs villas construites avec la rue dela Paix. Actuellement, notre vignoble setrouve en amont de la ligne de cheminde fer, adossé au Mormont.Une grande partie de la zone viticole denotre commune appartient au domainedu Château d’Eclépens. La communepossède un peu plus de 4500 m2 plan-tés en gamay et en chasselas. La vignecommunale produit nos vins depuis 20ans puisque les premières bouteilles da-tent de 1993. Dans la cave communale,une collection de bouteilles de chaquemillésime en blanc comme en rouge aété créée dès le début.Le 30 janvier dernier, une dizaine de dé-gustateurs chevronnés se sont réunispour goûter nos rouges, sous la« conduite » de la réputée maison «LesFrères Dubois » du Petit-Versaille àCully.Après une mise en bouche avec le 2010,les vins rouges de 2007 à 1993 ont ététestés et notés. Tous ces vins ont 2 par-ticularités devenues rares : leur prove-nance est exclusive de nos ceps et ce ne

sont pas des assemblages élaborés pourplaire au client, mais du pur gamay, cequi rend ces produits particulièrementauthentiques.Grâce aux soins donnés à la vigne parles vignerons du Château d'Eclépens,au tri à la vendange, mais aussi à la li-mitation de la quantité, en dessous desquotas autorisés ; d'une cuvaison en fûtde chêne, de bouchons de qualité et debonne condition de conservation dansnotre cave, nos différents millésimes ontréservé de très agréables surprises. Toutest encore bon voire très bon. Il y amême quelques années exceptionnelles.Le vin est une matière vivante et évolueavec le temps : posez-vous la question desavoir si vous serez meilleur l’an pro-chain et vous saurez s’il faut encore at-tendre pour le boire...Nos millésimes rouges ont donc été éva-lués et une valeur marchande leur a étéattribuée. Tous les amateurs de vin peu-vent donc s’adresser à notre bourse com-munale pour acquérir l’une ou l’autrede ces années au prix qui a été fixé, de 12à 36 fr. Les quantités vendues au mêmeacheteur seront toutefois limitées à 6bouteilles par millésime, dans la limitedu stock disponible.Nos vins peuvent aussi être fournis pourdes concours de dégustation.

Millésimes de rouge: une grande satisfaction

LE SARRAZIN

HORIZONTALEMENT1. Inamicales 2. Production3. Blanc ou bleu. Clair4. Vient d'avoir. Quand on la fait parler,ça fait du bruit !5. Boeuf renversé. Des gens très curieux6. Pas très sûr 7. Ni où, ni comment.Devant Urgel8. Gros dormeur. Note9. Groupes d'épreuves

VERTICALEMENTA. AutomatiqueB. De quoi vous retourner.Qui n'a pas de tenueC. On l'a à l'œil.Fit un travail à la noix.D. Usé. Chacun répondau sien E. AtténuéeF. Conjonction. Sur uneborne G. RaserasH. Solaires, par exempleI. Sur la planche à dessin.Bien éméché.

Mots croisésSolutions en p. 14

La Suisse en trainpour 40 fr.Les communes de La Sarraz, Ferreyres,Eclépens, orny et Pompaples mettentchaque jour à disposition de leurs habitants4 cartes journalières CFF, au prix attrayantde 40 fr. pièce.Elles permettent la libre circulation du-rant tout un jour, sur le réseau CFF, celuides cars postaux, certaines lignes privées debus ou de chemins de fer, les transports pu-blics des villes, ainsi que sur celles des ba-teaux.Par exemple partir de La Sarraz, s'arrêter àLucerne, prendre le bateau sur le lac desQuatre-Cantons, fouler la prairie duGrütli, débarquer à Altdorf, prendre letrain par le tunnel du Gothard jusqu'à Lo-carno, revenir par la ligne des Centovalli,Domodossola, Brig, Lausanne et enfin LaSarraz. Villes splendides, lacs, lieux chargésd'histoire, tunnels mythiques, le cœur de laConfédération et l'échappée vers le sud, àvous d’organiser votre itinéraire !Cette carte pour laquelle il n’est pas néces-saire de posséder un abonnement 1/2 tarif,est valable uniquement le jour de sa validitéet est réservée en priorité aux habitantsdes cinq communes concernées. Elle doitêtre impérativement retirées dans les troisjours ouvrables suivant sa réservation.Elle peut être commandée, pour chacunedes communes, à l’administration commu-nale de La Sarraz, en la réservant au 021866 02 20 ou en passant au guichet auxheures d’ouverture du bureau, soit les lundi,mardi, jeudi et vendredi de 13 h 30 à16h30 ou le mercredi de 13h30 à 18h.Une fois la carte acquise (paiement comp-tant), aucun remboursement ne sera possible.

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MARS 2014 7

En septembre passé, lors d’une séance detravail organisée à la préfecture de Morges,le Département de la formation de la jeu-nesse et de la culture (DGEo) par la voiede M. Jaccard, allait dans le même sens. Cefut l’élément déclencheur pour que lescommunes de Chevilly, Eclépens, Fer-reyres, La Sarraz, Moiry, orny et Pompa-ples se réunissent autour du projet d’unenouvelle organisation scolaire. Le 11 octo-bre 2013, ces communes ont demandé àMadame Lyon, Conseillère d'Etat encharge du Département de la formation, dela jeunesse et de la culture, un accord deprincipe sur la possibilité de réorganiser lastructure scolaire actuelle par la créationd’établissements géographiquement plushomogènes. En outre, ces communes luiont demandé de faire en sorte que sa déci-sion arrive sans tarder afin de ne pas blo-quer trop longtemps le projet de construc-tion d’un nouveau collège à La Sarraz pourle bien-être des élèves et des enseignants.Le 28 octobre 2013, la Conseillère d’Etata transmis aux communes un mandatd’étude. L’analyse souhaitée par MadameLyon doit permettre l’organisation d'unl’établissement scolaire régional dans uneperspective qui tienne compte tant de lapédagogie, de l’évolution et de la logiquedémographique, ainsi que des flux destransports.Afin d’apporter une réponse à la demandedu Comité directeur de l’ASISEVV et desmunicipalités concernées, un groupe detravail inter associations a été constitué etchargé d’étudier les modalités permettantd’adapter les périmètres des établissementsscolaires et de mettre en évidence les ré-

percussions desdifférentes va-riantes sur les planspédagogique, fi-nancier, logistiqueainsi que sur celuidu développementrégional.Quatre établisse-ments scolairescouvrent le péri-mètre étudié :– Etablissementprimaire et secon-daire de la Sarraz-Veyron-Venoge : ilscolarise les élèvesprimaires et secon-daires des degrés 1 à 11 des communes deMontricher, L’Isle, Mauraz, Mont-la-Ville,Chavannes-le-Veyron, Cuarnens, Moiry,Chevilly, Ferreyres, La Sarraz, Pompaples,orny et Eclépens.– Etablissement primaire de Cossonay-Penthalaz : il scolarise les élèves primairesdes communes de Vullierens, Grancy, Se-narclens, Gollion, Vufflens-la-Ville, Mex,Penthaz, Cossonay, Penthalaz, Daillens,Lussery-Villars, Dizy et La Chaux-sur-Cossonay.– Etablissement secondaire de Cossonay-Penthalaz : il scolarise les élèves secon-daires des communes de Vullierens,Grancy, Senarclens, Gollion, Vufflens-la-Ville, Mex, Penthaz, Cossonay, Penthalaz,Daillens, Lussery-Villars, Dizy et LaChaux-sur-Cossonay.– Etablissement primaire et secondaired’Apples-Bière et environs : il scolarise les

élèves primaires etsecondaires descommunes de Bière,Berolle, Mollens,Ballens, Apples,Pampigny, Sévery,Cottens, Clarmont,Réverolle, Bussy-Chardonney etVaux-sur-Morges.Cet établissementoffre également uneclasse de dévelop-pement pour le se-condaire (DES).Pour conduire lestravaux et réflexionsliés à cette réorga-

nisation scolaire, des représentants de cesassociations scolaires ont été invités à par-ticiper à un groupe de travail.Du mois de novembre 2013 à ce jour, ce-lui-ci s’est réuni à dix reprises, afin d’étudierdiverses solutions de réorganisation desétablissements concernés. Dans l’objectifd’aboutir à une proposition d’organisationviable à long terme, le groupe de travail aessayé d’intégrer dans ses réflexions les besoins

Remise en cause du territoire scolaireLa complexité géographique du territoire actuel de l’ASISEVV compliquesingulièrement l’organisation des transports scolaires, notamment à cause dela longueur des trajets qui obligent un grand nombre d’élèves à se lever tôt pourattraper le bus et pour y passer jusqu’à deux heures par jour. Ce qui fâche nom-bre de parents qui n’ont pas hésité à le faire savoir à qui de droit par des lettresou pétitions. Aussi le Comité directeur a-t-il décidé d'initier une réflexion vi-sant à remédier aux inconvénients actuels.

LE SARRAZIN

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pédagogiques, le parc immobilier existant,une évaluation des besoins en construc-tion, les transports scolaires et l’évolutionde la population. La démarche visait laproduction d’un concept d’organisation ef-ficient d’une part, sans négliger les impactsfinanciers d’autre part.Parallèlement, les sept communes (Che-villy, Eclépens, Ferreyres, La Sarraz, Moiry,orny et Pompaples) ont travaillé sur leprojet d’une nouvelle organisation scolairesur le «bas » de l’ASISEVV: l’ASI7.Le 20 décembre, elles ont été en positionde fournir à Madame Lyon, ainsi qu’ellel’avait demandé, un dossier complet com-prenant notamment :– Un projet de statuts pour la nouvelle as-sociation ASI7.– Les PV des 11 séances de travail entreles syndics et les municipaux des écoles.– Le rapport de la fiduciaire FRI d’Echal-lens qui a fourni un projet pour régler lesfuturs loyers.– Le rapport de notre ingénieur traficpour régler au mieux la prise en charge duflux des élèves.– Un projet de budget avec prise en chargedu projet de la construction du collège à LaSarraz par les sept communes et le pro-gramme de celle-ci.Votre municipalité œuvre avec énergie etdétermination pour faire aboutir un projetde bon sens qui, d'une part, amélioreraitnotablement la situation en ce quiconcerne les transports et le déroulementde la journée de l'élève et d'autre partconfirmerait le rôle de La Sarraz en tantque centre régional, soutenu par les com-munes voisines.

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MARS 2014 9

Il s'agit notamment de fixer les objectifsquantitatifs et qualitatifs pour l'offre d'en-seignement de la musique, de reconnaîtreles écoles de musique, de fixer les exigencesminimales en matière de conditions de tra-vail du corps enseignant dans les écoles demusique reconnues et de verser les sub-ventions aux dites écoles.

Il est à relever que les communes partici-pent au financement de la Fondation etelles doivent également mettre à disposi-tion des locaux et en assurer les frais et l'en-tretien. Ce mécanisme financier va pro-gressivement évoluer pour aboutir à unfinancement communal de l’enseignementde la musique qui sera exclusivement verséà la FEM, cette dernière étant chargée deredistribuer les subventions publiques(cantonales et communales) aux différentesécoles de musique reconnues. En 2013, lacommune a versé 5.50 fr. par habitant à laFEM. Ce montant sera augmenté chaqueannée de 1.– fr. par habitant pour atteindre9.50 fr. par habitant en 2017. Les com-munes doivent donc prévoir à leur budgetune somme leur permettant de financerles aides individuelles (hors contributionFEM), relevant de leur responsabilité, afinde faciliter l'accessibilité financière à l'en-seignement, selon les modalités qu'ellesauront fixées dans un règlement commu-nal.Actuellement, nous ne disposons pas detous les éléments (par exemple combien

d'élèves sont touchés, quelles seront les fi-nances d'inscription pour les écoles, quelsera l'impact sur le budget communal).Pour cette raison, il est bien d’aller del'avant avec le barème validé par la Muni-cipalité, puis de le tester pendant trois ouquatre ans et finalement l'adapter, si né-cessaire, une fois tous les éléments connus.Avec le recul, nous en saurons plus et le ba-rème pourra être adapté en toute connais-sance de cause, en y intégrant, si nécessaire,le relèvement du plafond pour avoir droitau subside, si les moyens le permettent.

demande de subventionnementLa commune n'aura aucun contact directavec les écoles de musique concernant uneaide financière. Il appartiendra donc auxparents d'adresser leur demande de sub-ventionnement directement au Greffe mu-nicipal. Toute demande de subventionne-ment sera effectuée au moyen du formulairecommunal.Les factures acquittées des cours de mu-sique, ainsi que les justificatifs de la situa-tion financière des parents devront impé-rativement être joints à la demande. Lesdemandes seront transmises, avec toutesles pièces nécessaires au traitement du dos-sier au Greffe municipal qui préparera unpréavis à l'intention de la Municipalité ;cette dernière statuera sur la demande et sadécision sera notifiée par courrier aux pa-rents ou au représentant légal. La Munici-palité fonctionne comme autorité de re-cours, uniquement pour ce qui concerne laparticipation financière de la commune.

Situation actuelleEn 2012, lesaides commu-nales se sontmontées à 10396fr.; ce montantcorrespond à7 081 fr. pourl’école de mu-sique de l’Echodu Mauremontplus 3315 fr. ver-sés à l’école demusique de Cos-sonay. De plus, lacommune ac-

Etudes musicales: nouveau règlementLa Loi sur les écoles de musique (LEM), adoptée par le Grand Conseil et en-trée en vigueur le 1er janvier 2012 pour les articles 16 à 26 et le 1er août 2012 pourles autres dispositions, fixe les modalités de subvention des écoles de musiquepar le canton et les communes et pour le financement de la fondation pour l’en-seignement de la musique (fEM).

LE SARRAZINcorde un subside annuel de 3 000 fr. àl'école de musique de l'Echo du Maure-mont.Situation futureComme déjà mentionné, la participationcommunale à la FEM sera pour 2014 de6.50 fr. par habitant (ce qui correspond àenviron 15600 fr.). Concernant les aidesindividuelles, étant donné que c'est la pre-mière année que la commune accorderaune aide directe aux parents d'élèves pourdes études musicales, il est impossible dedéfinir la charge financière exacte que celareprésentera.Exemple de calculCi-dessous, nous donnons un exemple,avec deux familles de situations différentes,pour un cours de musique d’un coût se-mestriel de 400 fr. :– Une famille, avec un enfant, dont le re-venu mensuel brut est de 3000 fr., pourraitbénéficier d’une subvention de 350 fr./se-mestre, étant donné qu’une participationd’au moins 50 fr. par type de cours et parsemestre sera laissée à la charge des parentsou du représentant légal.– Une famille, avec deux enfants, dont lerevenu mensuel brut est de 6000 fr., pour-rait bénéficier d’une subvention de 48fr./semestre par enfant.Il est important pour une commune telleque la nôtre de soutenir les activités créa-trices, et d’encourager les jeunes à appren-dre à jouer d'un instrument, bref, à prati-quer la musique. En donnant ce coup depouce financier à ceux qui en ont le plusbesoin, la commune permet au plus grandnombre d'aborder une formation musicaledans de bonnes conditions, formation pou-vant aboutir à une certification et à un ac-cès aux classes des Hautes écoles de mu-sique, mais, le plus souvent, de pratiquer enamateur dans nos nombreuses sociétés demusique : l'Echo du Mauremont, les Co-quelicots, le Chœur mixte et bien d'autresdans la région.

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un nouveau souffle prometteurInsufflé aussi par la commune et les auto-rités politiques cantonales, un esprit nou-veau, plus positif et tourné vers l’avenir,habite désormais les protagonistes de cetterésurrection. Aujourd’hui, les offres d’aidespontanées ne relèvent plus de l’utopie et lecomité de crise voit avec plaisir certaines deses envies se concrétiser.Exemple : le rapatriement du suivi des fi-nances au château, ce qui favorisera uneplus grande transparence de ses comptes,ou encore la venue de manifestations d’im-portance, tel le Salon UNIcréa qui s’y dé-roulera du 30 octobre au 2 novembre etdrainera à La Sarraz près de 6000 per-sonnes. Cet événement, véritable labora-toire d’idées, champ ouvert aux expres-sions les plus variées, a été imaginé il y a 18ans et réunit des créateurs de talent : de-signers, joailliers, modistes, peintres, plas-ticiens, céramistes, sculpteurs, stylistes, ébé-nistes, verriers… qui présentent et vendentleurs dernières collections.Une centaine de stands occuperont toutesles salles de réception, le jardin et la cour duchâteau. Apport bienvenu et outil promo-tionnel qui ne coûtera rien, il attirera dansnotre bourg un public dont les commer-çants vont profiter. Reste à résoudre le pro-blème du parking, même si le concept demobilité douce sera là privilégié.

Les fouilles du Mormont en vedetteMais la manifestation-phare de cette année2014 sera sans conteste l’exposition consa-crée aux découvertes archéologiques duMormont. Les fouilles, qui ont débuté en2006 sur le site de la carrière Holcim SA etse sont poursuivies jusqu’à l’an passé, ontpermis de mettre au jour de véritables tré-sors qui vont, à cette occasion, être livrésaux yeux du public.Durant six mois, du 11 avril à la mi-octo-bre, les trouvailles faites dans les quelque300 fosses explorées par les archéologuesvaudois seront en effet exposées à la sallede Mandrot, dans une scénographie dustudio Ko d’Yverdon-les-Bains. Sousl’égide du Musée cantonal d’archéologieet d’histoire, «Les Helvètes au Mormont,une occupation énigmatique vers 100 av. J.-C.» montrera dans une trentaine de vi-trines les pièces les plus significatives dusite celtique. Leur seront joints la présen-tation d’une maquette du site exploré, la re-constitution à l’échelle originale d’unefosse, ainsi que la projection d’un film re-latant cette aventure extraordinaire, événe-ment majeur et unique en Europe. An-noncée par une campagne d’affichage danstoute la Suisse romande, cette exposition

10 MARS 2014

Aux grands maux,les grands remèdes,l’année 2014 seracelle des restrictions,le Musée romand sevoyant fermé fautede moyens en per-sonnel pour le visi-ter. En effet, la crisefinancière dont no-tre château a été l’ob-jet l’an passé a obligéle comité à licenciertous les guides en at-tendant des joursmeilleurs.Cependant, les salles restent ouvertes auxmariages d’exception, domaine qui a vu unaccroissement important de plus de 50%en 2013 et qui fait le plein pour chaqueweek-end jusqu’en octobre prochain grâce

à l’excellenttravail deCathe r ineBoillat, lanouvelle in-t endante . .Reste à oc-cuper cer-tains joursde semaineavec desconférences,concerts, sé-minaires, re-

pas-dégustations, expositions temporairesou d’autres activités économiques ou cul-turelles.Durant ces dernières années, sous l'impul-sion de son président, Monsieur LaurentZali, la Société des Amis du Château aorganisé de nombreux concerts, congrès etautres manifestations. Malheureusementtoutes ces énergies n'ont pas été de natureà améliorer sa situation financière, le co-mité du château a dû donc se résoudre àsupprimer ces manifestations.

Soutien des instances cantonalesLe comité de crise est formé de MmesAnnette Schneider, présidente ad-intérim,Rosa Mischler, syndique, MM. LaurentChenu, conservateur cantonal et Jean-François Tosetti, trésorier, auxquels ont étéadjoints en tant que consultants à titre gra-cieux Mmes et MM. Catherine Boillat,Fabienne Baseia, de l’office du Tourisme,

Gérald Hirsig, ancien directeur du CréditSuisse et Francis Randin, ancien chef duservices des finances du canton. Il a pourmission prioritaire d’assainir la situationfinancière laissée dans un état pour lemoins diffi-cile.Licencié finn o v e m b r edernier, leconservateurolivier Ro-bert, quis’était beau-coup engagépour la sau-vegarde etl’inventairedes collec-tions, a lancé un cri d’alarme aux instancesculturelles fédérales et cantonales, appelqui semble avoir été entendu puisque lecanton, par la voix de Mme Brigitte Wari-del, chef du service des affaires culturellesde l’Etat de Vaud, a accepté de se pencherau chevet du malade. Premier objectif : sau-ver les bâtiments et les collections. Le par-cours muséographique devrait être égale-ment repensé dans son ensemble afin depouvoir rouvrir au plus vite le Musée ro-mand.Réintégré en tant que mandataire et rétribué,notamment, par l’Etat, olivier Robert serachargé d’établir un plan d’action d’urgencepour mettre en valeur et surtout préserver lescollections, et ainsi poursuivre et pérenniserle travail qu’il a accompli jusqu’ici. La consti-tution de ce dossier a aussi pour but de ser-vir de référence dans la récolte de fonds au-près des instances de l’Etat, de la LoterieRomande ou de sponsors privés.

Château: l’espoir renaît…LE SARRAZIN

unique de son genre en Europe, avec ses fabuleuses collections et son patri-moine architectural hors du commun, le Château de La Sarraz est en passe dese sortir de ses soucis de trésorerie. un comité de crise a été mis en place,formé de personnalités compétentes et chargé de préparer l'avenir.

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d’un intérêt exceptionnel bénéficiera d’unbudget de 300000 francs environ, financépar l’Etat de Vaud et le Musée cantonald’archéologie et d’histoire, ainsi que par laLoterie Romande et Holcim SA. Pour l’oc-casion, en collaboration avec l'office dutourisme sarrazin, il est prévu de rouvrir lecafé «Belle Hélène» où la billetterie pour-rait se tenir.

des informations fondamentalesAucun indice, aucune trouvaille préalablene laissaient présager dans ce paysage in-dustrialisé et densément habité qu’est larégion du Mormont, une découverte aussiimportante. Un lieu celtique de plusieurshectares, jalonnés de vestiges de l’Age dufer, ont été mis au jour des céramiques, desossements d’animaux et d’humains, et sur-tout ces quelque 300 fosses circulaires pou-vant atteindre quatre à cinq mètres de pro-fondeur, et au fond desquelles une sommeinimaginable de trésors archéologiques. Si

bien que le site est devenu un pôle d’at-traction de tout premier plan dans la re-cherche archéologique européenne,

l’énigme posée, notamment, par l’extrac-tion de corps humains parfois curieuse-ment amputés ou disposés, sortant de l’ha-bituelle description des sépulturesclassiques de cette époque.Passionnante aussi l’analyse à faire sur lemode de vie de ces ancêtres qui semblent

avoir beaucoup aimé les banquets panta-gruéliques leur temps se partageant entre larecherche et la production de nourriture enquantité abondante et la pratique d'un ar-tisanat varié.

La fabrication de grands outils en fer té-moigne notamment de la maîtrise tech-nique des forgerons d’alors, tout commecelle des bijoutiers dont les objets – brace-lets, ceintures, perles de verre ou penden-tifs – illustrent un vrai savoir-faire.Que dire aussi de cette centaine de meulesà grains déposées dans les fosses ?ou encore de ces pièces de vaisselle, de cesfourchettes à viande ou ces couteaux tra-duisant d’autres gestes, d’autres traite-ments ?Les limites du site sont loin d’être atteintes,et l’on peut s’attendre à découvrir biend’autres aménagements en relation avec cepatrimoine unique et exceptionnel dansl’archéologie celtique en Europe.Dans cette perspective, l’exposition pré-sentée au château de La Sarraz donne déjàun très riche aperçu du magnifique travaildes archéologues accompli au Mormont.Une exposition qu’aucun Sarrazin ne de-vrait manquer de visiter.

LE SARRAZIN

ConcoursOù se trouvent ces escaliers ?Réponse à faire parvenir jusqu’au 15 avril 2014 à :Rédaction du SARRAZIN, Dialimo, CP 50, 1315 La Sarraz

Le ou la gagnant(e) du tirage au sort parmi les bonnes réponsesrecevra un bon d’achat de Fr. 50.–à faire valoir aux caves du Château d’Eclépens.

Le bâtiment faisant l’objet du concours de septembre, est l’ancien caféde La Couronne, situé entre la Grand-Rue et la rue du Château.Gagne un bon d’achat de fr. 50.– à échanger au restaurant« o sole mio », à La Sarraz : Madame Marinette Mory, à La Sarraz

Connaissez-vous votre bourg ?

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MARS 2014 13

Soirée annuellede la fanfareLa salle du Casino servira, une fois de plus, decadre à la soirée annuelle de l’Echo du Maure-mont, qui aura lieu le samedi 12 avril, dès 18heures.Une occasion pour ce bel ensemble de prouverqu’on peut tout jouer en fanfare, en passant durock au classique, des musiques de films ou despièces musicales de choix. Les élèves de l’Ecolede musique se produiront au cours de l’en-tracte. Et puis, bien sûr, la tombola arrosera lesgagnants de cadeaux des plus sympathiques.Le programme que l’on pourra entendre lors decette soirée sera le suivant :RESoLUTIoN Jean-Pierre Hartmann :une introduction vive à notre spectacleLA SToRIA Jacob de Hann : musique quitransmet tout l’émotion du film même nomTRäNE Florian Ast : un duo chantanttrompette et EuphoniumWHERE DREAMS HAVE No ENDJohan Nijs : un slow rock mélodieuxCALLING CoRNWALL Goff Richards :l’énergie musicale qui nous emporteHARD RoCK HALLELUJAHLordi : et oui, du Hard Rock !Lordi a représenté la Finlande au ConcoursEurovision 2006 avec cette chansonCHARIoTS oF FIREVangelis : un grand classique de VangelisLES AVENTURES DE TINTINMorgan Parker, Szczesniak :on se laisse entraîner par le jeune reporter !MoMENT oF MoRRICoNEMorricone : moment magique de musique et decinéma avec ce medley de « Il était une foisdans l’ouest» et «Le bon la brute et le truand»oB-LA-DI oB-LA-DA The Beatles :un passage dans les années rock des 60’sPoRTRAIT oF SANTANASantana : Santana, la légende du Latin RockCELEBRATIoN Wim Laseroms :une marche de celle qui anime La Sarrazdurant les manifestations de la ville

LE SARRAZIN

Agenda des manifestationsMArS

21-22 Grande salle d’Eclépens - 20h : Soirées du Chœur d’hommes28 Débridée - 19h : Repas de soutien du Musée du cheval30 Casino - 14h30 : Loto de la Gym et du Chœur mixte

AVrIL10 Maison de paroisse (rte de Ferreyres) - 16h : rené Lavanchy chante

des chansons populaires, accompagné de sa guitare, puis traditionnellecassée des oeufs.

11-30 Château : Exposition «Les Helvètes du Mormont…»11-30 Musée du cheval : Exposition «Le cheval et le vin»12 Casino - 18h : Soirée annuelle de la fanfare L’Echo du Mauremont

MAI1-31 Château : Exposition «Les Helvètes du Mormont…»1-31 Musée du cheval : Exposition «Le cheval et le vin»15 Maison de paroisse (rte de Ferreyres) - 14h15 : Sylver Francfort et

Alain Seydoux présentent un extrait de leur spectacle « paris - St-Saph »23-25 Cantine à Eclépens : Giron de chant du Pied du Jura24 Le Lieu : L’Echo du Mauremont au Giron des sociétés de musique

du Pied du JuraJuIn

1-30 Château : Exposition «Les Helvètes du Mormont…»1-30 Musée du cheval : Exposition «Le cheval et le vin»7 Cantine d’Eclépens : Marché artisanal et folklorique12 Cantine d’Eclépens - 12h : Repas de soutien du fC La Sarraz-Eclépens14 Cantine d’Eclépens : Journée officielle du 1200e anniversaire d’Eclépens19 Club des aînés - Gare de La Sarraz - 10h30 : petite sortie au Lac de Bret

et dîner à son restaurant. Ensuite, visite du zoo de Servion

Envoyez vos manifestations à la rédaction, nous les annoncerons dans la mesure du possible.

Le cheval et le vinLa naissance de l’étiquette sous forme d’unrectangle de papier annoté à la main ou im-primé, telle que nous la connaissons au-jourd’hui, date du XVIIIe siècle. Cela a débutéen Champagne et en Allemagne, sous l’im-pulsion conjuguée de la découverte de la prisede mousse, de la fabrication des bouteilles enverre et la généralisation du bouchage en liège.Ensuite, les caves de Bourgogne et du Beaujo-lais s’y sont mises aussi, avant que le principe nes’étende à toutes les régions viticoles.La thématique de l’étiquette de vin s’alimenteà de multiples sources que l’on peut classer endeux grandes familles : la tradition et la na-ture.Vinrent aussi une ribambelle d’animaux,allant de l’oiseau au lézard, de l’abeille au renard,succédant à un bestiaire mythologique où l’ai-gle, le griffon ou le lion étaient censés trans-mettre des sentiments de puissance, de rayon-nement solaire ou de souveraineté.

une collection uniqueCavalier passionné, Jean-Pierre Dapples, parailleurs trésorier du Musée du cheval de LaSarraz, collectionne depuis longtemps les éti-quettes de vin. Ses préférées sont celles com-portant des chevaux et des objets équestres,bien sûr. Il en possède plus de 1500, récoltéesun peu partout dans le monde. Faisant partie dela Confrérie de l’étiquette, il en a aussi obtenuen procédant à des échanges avec l’un ou l’au-

tre de la centaine de membres formant cettesympathique société. Il a décidé, d’entente avecle comité, de présenter une partie de ses trésorsau MUCHE dès le 10 avril et jusqu’à la fin oc-tobre, soit en même temps que se tiendra auchâteau la fabuleuse exposition sur les Celtes.Quelque 200 étiquettes seront ainsi montréesau public, classées par thèmes dans une ving-taine de cadres. Ainsi pourra-t-on apprécier letalent des graphistes s’étant laissés séduire parles cavalières, les attelages, le Moyen Age, lesmilitaires, etc. A noter que ce sera la premièrefois que l’on pourra ainsi voir réunies ces éti-quettes-là en provenance des quatre coins dumonde viticole, grâce à la précieuse collabora-tion de la Confrérie qui fournit le matérielpour cet événement. Gageons que le publicsarrazin et d’ailleurs se rendra nombreux à cetteexposition, ne serait-ce que pour soutenir no-tre Musée du cheval qui en a bien besoin.

Pour les fans de footVoici le calendrier des matches de la pre-mière équipe du FC La Sarraz-Eclépensqui auront lieu au stade de La Sarraz :

Dimanche 16 mars - 15h : FC LutryDimanche 30 mars - 15h : FC ColombierDimanche 13 avril - 15h :

FC Gumefens/SorensDimanche 4 mai - 15h : FC DürrenastSamedi 5 juin - 18h :

FC Portalban-Glettens

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14 MARS 2014

Le chant existe depuis longtemps à La Sarraz.Cent-trente-cinq ans exactement. Ça a débutépar un chœur d’hommes, fondé en 1879, puis,à l’occasion des 75 ans de celui-ci, un ensemblede dames a été créé en 1954, chacun se pro-duisant de manière indépendante. En 1957 au

cours d’une vo-tation deshommes il futdécidé par 11oui contre 9non, de pour-suivre l’activitéen tant quechœur mascu-lin. Mais deuxans plus tard, ilfallait s’y atten-dre, une assem-blée consti-tuante scella lacréation d’unchœur mixte.

Les 600 francs restant dans la caisse de la so-ciété masculine furent versés dans celle de lanouvelle entité, alors que la moitié des hommesdécidait d’abandonner le chant, ne voulant passe produire au côté desdames !Malgré tout, depuis 55 ans,(sa première assemblée gé-nérale a eu lieu le 9 octo-bre 1959), le chœur mixtesarrazin poursuit ses acti-vités au gré de trois ouquatre concerts-spectaclespar an, toujours très appré-ciés, les sept directeurss’étant succédés à sa têteayant toujours tenu à mê-ler classique, populaire, etmême opérette.

thérapie de groupeAujourd’hui dirigé parPaul Kapp, sociétaire, no-tamment, de l’Ensemblevocal de Lausanne et pas-sionné de jazz et de chanson française, leChœur mixte de La Sarraz compte une qua-rantaine de membres dont deux tiers de voix fé-minines. Quelques ténors et basses seraient lesbienvenus, paraît-il, afin d’établir un équilibremieux proportionné, cela même si, bien sûr,chaque nouveau membre, homme ou femme,est cordialement invité.Dans les années quatre-vingts, sous la directionde Dany Rochat, ils étaient soixante. Selon cedernier, cette désaffection a plusieurs causes,l’exigence croissante de la qualité et l’apprécia-tion du mélange des genres étant les princi-pales. «Mais on ne chante bien que ce que l’onaime…», confie l’instituteur à la retraite, avantd’ajouter : « Il faut trouver le moyen d’accrocherles auditeurs par toute la musique». L’impor-tance de l’attachement au groupe, la chic am-biance, le sérieux du travail suscitent une bonnehumeur quasi permanente, les répétitions du

mardi jouant leur rôle social de rencontres etd’échanges. «C’est bien simple, souligne l’an-cien enseignant, on va aux répétitions fatigué etl’on en ressort à chaque fois régénéré ! » Etre ac-teur confère une perception différente, plus in-timiste et donne une occasion unique de se fa-miliariser aussi bien avec la musique classiqueque la chanson populaire.

pas d’audition préalableSi vous manifestez le désir d’appartenir auChœur mixte de La Sarraz, rien de plus facile !Il suffit d’avoir terminé sa scolarité, d’aimer lamusique et les relations humaines et d’aller as-sister à une de ses répétitions comme auditeurle mardi soir, dès 20 heures, à la salle des so-ciétés de la Maison de Commune. Ensuite, sil’intérêt demeure, un coup de fil au présidentFrançois Cloux* vous permettra de vous ins-crire.Provenant essentiellement de La Sarraz ainsique d’une dizaine de communes environnantes,les chanteuses et chanteurs donnent leurs spec-tacles et concerts principalement à la salle duCasino en ce qui concerne la musique populaireet au Temple de La Sarraz pour ce qui est desconcerts classiques. Il leur arrive parfois de se

Le Chœur mixte: une belle histoireLa société de chant, pour une commune, révèle non seulement des voix et des harmonies, maispermet aussi, à travers cela, aux habitants d’une région de se réunir et contribuer, de manièrefort plaisante, à la vie culturelle de celle-ci.

LE SARRAZIN

DéchetterieSamedi 9h à 11h45Mercredidu 1er mars au 31 oct. 16h à 18h301er nov. au 28 février 14h à 16h30

Entreprises et agriculteurs :Mercredi et vendredi 11h à 11h45

Déchets vertsCOMPOSTIÈRE DE LA VENOGELundi au vendredi 8h à 18h non-stopSamedi 1er mars au 31 oct. 10h à 15h

AdministrationcommunaleSecrétariat municipalBourse communaleOuverture des guichets :Lundi 13h30 à 16h30Mardi 7h45 à 11hMercredi 13h30 à 18hJeudi 7h45 à 11hVendredi 13h30 à 16h30ou par téléphone :de 9h à 11h et de 14h à 16hAdministration communaleTél. 021 866 02 20

Pharmacie de gardeCentrale des médecinset médecins-dentistesTél. 0848 133 133Vétérinaire de gardeVotre vétérinaire vous renseignera.

Numéros d’urgencePolice 117Sapeurs-pompiers 118Ambulance 144Intoxications 145

Urgence AIEM (réseau d’eau)Tél. 079 485 62 05En cas de non-réponse 079 857 93 81

En cas de fuite d’eau 079 471 35 41

François Cloux, président

Fête cantonale des chanteurs vaudois, Yverdon, 1965

produire sur invitation ou à l’occasion de di-verses manifestations locales ou régionales,dans les EMS, les hôpitaux ou même de chan-ter devant les prisonniers de Bochuz comme ilsl’ont fait à Noël l’an passé.Leurs prochaines grandes prestations dans larégion en 2014 auront lieu le dimanche 25 maià l'occasion du giron de chant d'Eclépens et ledimanche 23 novembre avec un concert clas-sique à 17h. au temple à La Sarraz. Au pro-gramme des chants populaires a cappella pourle giron et la Messe en sol majeur de Schubertet le Requiem de Gounod pour le concert clas-sique. Plus tard, en 2015, sera mise sur pied àla salle du Casino une soirée consacrée à lachanson française entre 1940 et 1965. Autantd'opportunités pour partager un agréable mo-ment et une musique de belle qualité._______*Contact : Tél. 021 866 60 56