le sarrazin no 17 2014

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LE SARRAZIN JOURNAL OFFICIEL DE LA COMMUNE DE LA SARRAZ n o 17 SEPTEMBRE 2014 Tous ménages RédacTIOn ET PUblIcITé Dialimo Route de Ferreyres 19 Case postale 50 1315 La Sarraz Tél. 021 866 77 82 dialimo @ hotmail.com IMPRESSIOn Imprimerie de La Sarraz Rue du Chêne 4 - 1315 La Sarraz imprimerie @ venoge.ch PaRUTIOnS Septembre - Décembre - Mars - Juin Impressum EdITEUR RESPOnSablE Municipalité de La Sarraz MUnIcIPal RESPOnSablE Jean-François Meylan RédacTEUR En chEf Roger Simon-Vermot LE S ARRAZIN Devoirs surveillés Le Comité de Direction a remis sur pied les devoirs surveillés pour tous les élèves de 3 à 11H sur les sites de La Sarraz et de l’Isle. Le CD assure le transport des enfants pour le trajet de retour. Parallèlement, il a été étudié la possibilité de mettre sur pied des devoirs surveillés en collaboration avec des coachs. Ceux-ci sont des élèves de niveau scolaire suffisant à aider leurs camarades pour leurs devoirs. Au vu du manque de structures actuelles pour un accueil à midi avec des repas chauds pour le site de La Sarraz, il a été décidé de maintenir, pour l’instant, les devoirs surveil- lés après les cours de fin d’après-midi. Dès le mois de mars de cette année, des élèves de 10 et 11H accompagnent ceux inscrits aux devoirs surveillés. Un coach s’occupe de deux élèves et est rémunéré au tarif de 10 fr. la période. Tous ces enfants sont, bien entendu, toujours surveillés par des adultes. Zones 30 Il y a un peu plus d’un an, la Municipalité a adressé au Service cantonal des routes une demande visant à créer deux zones 30 sur son territoire. La première englobant le bourg (Grand-Rue, rue du Château), la seconde la rue des Terreaux, la rue des Gué- bettes et le chemin du Levant. Après inspection, la Sous-Commission Limitation de Vitesse (SCLV) a conseillé de réaliser d’abord les travaux de réaménage- ment de la Grand-Rue et de la rue du Châ- teau. Elle pense que ce projet de requalification du bourg devrait en effet permettre de réduire les vitesses pratiquées au centre-ville et de se rapprocher d’un comportement proche de celui attendu dans une zone 30. La SCLV a, par contre, préavisé positivement en faveur de la zone 30 aux Guébettes. Une mesure qui vient d’entrer en vigueur. Cartes CFF En 2013, 924 cartes (866 en 2012) ont été vendues sur un total de 1460 cartes disponi- bles (4/jour). Le montant à charges de notre commune après répartition est de 4 697,60 fr. Dans le but de réduire ce déficit, la ques- tion s’est posée de diminuer le nombre de cartes par jour à 3 ou d’augmenter le prix de vente unitaire de 40 à 45 francs. Considérant que la mise à disposition de ces cartes journalières est un service rendu à nos concitoyens, le tarif actuel est maintenu. Néanmoins, une éventuelle augmentation de prix pourrait entrer en vigueur pour 2015. Contrôle des habitants La population de notre commune ne cesse d’augmenter. Au 31 décembre 2013, le nom- bre d’habitants se montait à 2 449 âmes. Les Suisses, y compris les doubles nationaux sont 1 807 pour 642 étrangers, soit le 26 % de notre population. Avec 261 personnes, la communauté portugaise est la plus repré- sentée, suivie des Français (96), du Kosovo (81), de l’Italie (76) et de l’Espagne (45). 332 personnes avaient plus de 65 ans à La Sarraz fin 2013 où 30 personnes sont décé- dées pour 25 naissances. Carrière des Buis Depuis avril de cette année, les premiers tirs ont eu lieu dans la zone préparatoire des « Buis 7 », située en grande partie sur la com- mune de Ferreyres, mais avec une surface sur celle de La Sarraz. Une entreprise spécialisée dans le minage exécutera tous les tirs avec des mesures d’ébranlement. Le chemin pour piétons du tourisme pédestre n’est pas tou- ché par ces travaux. En revanche, le sentier montant depuis La Sarraz en direction du nord pour aller le rejoindre n’est plus praticable. La carrière a posé des panneaux indiquant un détour par l’ouest pour contourner l’exploitation des « Buis 7 ». Radars pédagogiques La commune a fait l’acquisition de deux dis- positifs de mesure de vitesses qui s’installent et se déplacent facilement aux abords des routes. Le but est d’inciter les conducteurs à modérer leur allure, en affichant leur vitesse et un visage qui sourit ou fronce quand la vitesse est dépassée. Le dispositif recalcule constamment la vitesse et a pour effet de faire ralentir le conducteur jusqu’à l’affichage d’un sourire. En direct de La Sarraz…

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Journal officiel de la Commune de La Sarraz no 17 de septembre 2014

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Page 1: Le Sarrazin no 17 2014

LE SARRAZIN

JoURNAL oFFICIEL DE LA CoMMUNE DE LA SARRAzno 17 SEPTEMBRE 2014 Tous ménages

rédactIon Et publIcItéDialimoRoute de Ferreyres 19Case postale 501315 La SarrazTél. [email protected]

IMprEssIonImprimerie de La SarrazRue du Chêne 4 - 1315 La [email protected]

parutIonsSeptembre - Décembre - Mars - Juin

ImpressumEdItEur rEsponsablEMunicipalité de La SarrazMunIcIpal rEsponsablEJean-François MeylanrédactEur En chEfRoger Simon-Vermot

LE SARRAZINDevoirs surveillésLe Comité de Direction a remis sur pied lesdevoirs surveillés pour tous les élèves de 3 à11H sur les sites de La Sarraz et de l’Isle. Le

CD assure le transport des enfants pour letrajet de retour. Parallèlement, il a été étudiéla possibilité de mettre sur pied des devoirssurveillés en collaboration avec des coachs.Ceux-ci sont des élèves de niveau scolairesuffisant à aider leurs camarades pour leursdevoirs.Au vu du manque de structures actuellespour un accueil à midi avec des repas chaudspour le site de La Sarraz, il a été décidé demaintenir, pour l’instant, les devoirs surveil-lés après les cours de fin d’après-midi. Dèsle mois de mars de cette année, des élèves de10 et 11H accompagnent ceux inscrits auxdevoirs surveillés. Un coach s’occupe de deuxélèves et est rémunéré au tarif de 10 fr. lapériode. Tous ces enfants sont, bien entendu,toujours surveillés par des adultes.

Zones 30Il y a un peu plus d’un an, la Municipalité aadressé au Service cantonal des routes unedemande visant à créer deux zones 30 sur

son territoire. La première englobant lebourg (Grand-Rue, rue du Château), laseconde la rue des Terreaux, la rue des Gué-bettes et le chemin du Levant.Après inspection, la Sous-CommissionLimitation de Vitesse (SCLV) a conseillé deréaliser d’abord les travaux de réaménage-ment de la Grand-Rue et de la rue du Châ-teau.Elle pense que ce projet de requalification dubourg devrait en effet permettre de réduireles vitesses pratiquées au centre-ville et de serapprocher d’un comportement proche decelui attendu dans une zone 30. La SCLV a,par contre, préavisé positivement en faveurde la zone 30 aux Guébettes. Une mesurequi vient d’entrer en vigueur.

Cartes CFFEn 2013, 924 cartes (866 en 2012) ont étévendues sur un total de 1460 cartes disponi-bles (4/jour). Le montant à charges de notrecommune après répartition est de 4 697,60fr. Dans le but de réduire ce déficit, la ques-tion s’est posée de diminuer le nombre decartes par jour à 3 ou d’augmenter le prix devente unitaire de 40 à 45 francs.Considérant que la mise à disposition de cescartes journalières est un service rendu à nosconcitoyens, le tarif actuel est maintenu.Néanmoins, une éventuelle augmentation deprix pourrait entrer en vigueur pour 2015.

Contrôle des habitantsLa population de notre commune ne cessed’augmenter. Au 31 décembre 2013, le nom-bre d’habitants se montait à 2449 âmes. LesSuisses, y compris les doubles nationaux sont1 807 pour 642 étrangers, soit le 26 % denotre population. Avec 261 personnes, lacommunauté portugaise est la plus repré-

sentée, suivie des Français (96), du Kosovo(81), de l’Italie (76) et de l’Espagne (45).332 personnes avaient plus de 65 ans à LaSarraz fin 2013 où 30 personnes sont décé-dées pour 25 naissances.

Carrière des BuisDepuis avril de cette année, les premiers tirsont eu lieu dans la zone préparatoire des«Buis 7», située en grande partie sur la com-mune de Ferreyres, mais avec une surface surcelle de La Sarraz. Une entreprise spécialiséedans le minage exécutera tous les tirs avecdes mesures d’ébranlement. Le chemin pourpiétons du tourisme pédestre n’est pas tou-ché par ces travaux.En revanche, le sentier montant depuis LaSarraz en direction du nord pour aller lerejoindre n’est plus praticable. La carrière aposé des panneaux indiquant un détour parl’ouest pour contourner l’exploitation des«Buis 7 ».

Radars pédagogiquesLa commune a fait l’acquisition de deux dis-positifs de mesure de vitesses qui s’installentet se déplacent facilement aux abords des

routes. Le but est d’inciter les conducteurs àmodérer leur allure, en affichant leur vitesseet un visage qui sourit ou fronce quand lavitesse est dépassée. Le dispositif recalculeconstamment la vitesse et a pour effet defaire ralentir le conducteur jusqu’à l’affichaged’un sourire.

En direct de La Sarraz…

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SEPTEMBRE 2014 3LE SARRAZIN

Père de deuxenfants, heu-reux grand-père, il fut pré-sident de laCommissionscolaire durantcinq années etse dit fort inté-ressé par la ré-organisation entrain de se met-tre en place.Conseillercommunal depuis cinq législatures, déjàprésident dudit Conseil de janvier 1998 àdécembre 1999, Daniel Develey, capitaineà l’armée, est bien pourvu pour mener safuture tâche qui ne manquera pas de défisà relever.«Les deux ans qui viennent s’annoncentassez chauds » prédit-il. « Nous avons àremplacer huit démissions au Conseilcommunal et penser au renouvellement dela majorité de la Municipalité pour le prin-temps 2016. Je m’attacherai également àbonifier et à intensifier la communicationentre Conseil communal et Municipalité,un fossé s’étant, à mon avis, creusé entre cesdeux entités. Il faudra travailler à la prépa-ration des séances du Conseil de concertavec la Muni et, surtout, avec les prési-dents des groupes politiques et des com-missions pour ensemble fixer les objectifs.Je tiens à ce que l’on mette sur pied uneplate-forme de communication qui soitgagnante-gagnante pour les deux parties,ce qui devrait faciliter le recrutement depersonnes engagées pour les échéances ci-tées plus haut ».A la question de savoir si le sportif (il pra-tique le tennis et le vélo) va se lancer dansla course à la Municipalité, Daniel Deve-ley ne fait pas de mystère : « Dans deuxans, la question se posera, bien sûr. Je seraitrès proche de la retraite et cette optionpourrait alors être possible ».

Issu d’une vieille famille sarrazine, DanielDeveley, 61 ans, est l’aîné de quatre enfants.De son origine paysanne, il a gardé defortes racines, ayant sa vie durant œuvrédans l’agriculture. Après un apprentissageà l’Ecole de Marcelin, suivi d’une forma-tion commerciale, il a choisi le secteur descoopératives agricoles en entrant à l’asso-ciation suisse des sélectionneurs de céréalesoù il restera quatre ans. Puis ce seral’UCAR, devenue plus tard LANDI Nordvaudois Venoge où il fait profiter de sescompétences comme directeur depuis 28ans.

Conseil communal : Nouveau président

Législature 2014-2015consEIl coMMunal

Président : Daniel DEVELEY PLR1er vice-président: Jacques DANIELoU SoC2e vice-président : Pascal HELFER INDSecrétaire : Isabelle CHEVALIER INDVice-secrétaire : Christine MBIANGA IND

Scrutateurs :Cosette MERULLA PLR, Eric GENToN IND

Scrutateurs suppléants :Monique ANToNIN PLR, Hubert CLERC PLR

coMMIssIon dEs fInancEsEric BRoCARD PLR

Pierre-André GAUDIN PLRPascal HELFER IND, omas MAEDER IND

Jacques DANIELoU SoC

coMMIssIon dE gEstIonMarc BERDoz SoC, Nicolas DISERENS PLR

Pierre LEDERREY INDRégis GAUDERoN IND, Hubert CLERC PLR

coMMIssIon dE rEcoursen matière d’impôts et d’informatique

Miroslava STANKoVIC INDBéatrice BEGUIN IND, Denis WEBER PLR

Annette SCHNEIDER PLRNicolas DISERENS PLR

délégués coMMunaux :ASISEVV

ierry CHANSoN PLRJacques DANIELoU SoC, André PITTET PLR

Richard CoDEREY IND

AIEMBertrand GUILLAUME-GENTIL IND

Christian CoNoD PLR, Philippe HoFER INDFrançois MoTTIER INDMichel MARToNE PLR

Délégués suppléants :Eric BRoCARD PLR, Sylvain BESSoN IND

SIEEPhilippe HoFER IND

Suppléant : Nicolas DISERENS PLR

AIPCVChristian CoNoD PLR

Délégué suppléant : François MoTTIER IND

Fabienne Baseia, collaboratrice de l ’Office duTourisme, nous propose un petit historique desbâtiments et curiosités de notre bourg.

lE hangar à écorcEsCe hangar est le dernier vestige des tanneriesqui se trouvaient à La Sarraz. Il servait à en-treposer l’écorce de chêne qui allait servir àtanner les peaux.La première tannerie s’installa en 1741 à LaSarraz et la seconde dès 1781. La premièreappartenait à la famille Knébel, dont les des-cendants vivent toujours à La Sarraz.Les tanneries bénéficiaient à La Sarraz dedeux des matières premières dont ellesavaient besoin : l’eau et l’écorce du chêne. Letannage des peaux nécessitait beaucoup d’eau,tant pour tremper les peaux que pour faire

La Sarrazet sa petite histoire

fonctionner un moulin afin de réduire mé-caniquement les écorces en poudre. C’estpourquoi ces tanneries s’étaient installées,avec l’approbation des seigneurs de La Sar-raz, le long du canal dérivé du Nozon. Quantaux chênes, on les trouvait et les trouve tou-jours en abondance dans la forêt des Buis en-tre Ferreyres et La Sarraz.

Nouveau MunicipalEn remplacement de Frédéric Gasser, qui adémissionné de la Municipalité en juillet,c’est Gills Magnenat qui a été élu tacite-ment. Notre droguiste était seul candidat.

Ce service, mis en place suite à des demandespressantes de parents d’élèves, fonctionne de-puis plusieurs mois sur le passage pour pié-tons devant la poste à la Grand-Rue. Ilcontribue à assurer la sécurité des petits surle chemin de l’école.Nous cherchons régulièrement des personnespour assurer ce service, qui est défrayé.S’adresser à notre assistant de sécurité pu-blique au 021 866 02 25.on sait généralement que les piétons ont lapriorité sur ces passages. Certains usagers dela route semblent pourtant ignorer quelorsque le passage est gardé par un/e pa-trouilleur/euse, les conducteurs doivent obéir

aux signes donnés : tant que la palette «Stop»est levée, ils doivent rester à l’arrêt.Les piétons doivent, eux aussi, attendre quele patrouilleur les fasse traverser. Les adultesqui feignent de ne pas voir le patrouilleur oudisent ne pas en avoir besoin donnent unbien mauvais exemple aux enfants.Plusieurs cas de conducteurs pressés, inat-tentifs ou en train de téléphoner ont été dé-noncés à la Gendarmerie, avec suite pénale,pour avoir mis gravement en danger nos en-fants ou nos auxiliaires, en obtempérant pasaux ordres donnés. Nous déplorons ces com-portements dangereux et totalement irres-ponsables.

Patrouilleurs/patrouilleuses scolaires

Daniel Develey, présidentdu Conseil communal

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un exercice difficileEn attendant, Annette Schneider et son co-mité ont établi un programme très détaillé,décliné en six projets pilotés par les deuxconsultants bénévoles.Ce plan de sauvetage a pour but de trouver lesfinancements indispensables aux investisse-ments que nécessite un monument de cetteimportance. Il sera soumis durant cet au-tomne aux donateurs disposés à contribuer aurayonnement du château. C'est un exercicequi sera difficile car, comme l'a montré le rap-port d'audit présenté lors de la dernière as-semblée générale de la SACS par M. Busset,qui contrôle également les comptes de la com-mune, une partie des subsides et contributionsconsenties à la SACS durant ces trois der-nières années a été utilisée pour financer lescoûts de fonctionnement au lieu d'être utili-sée pour ce à quoi elle était destinée initiale-ment, à savoir l'amélioration des infrastruc-tures du château.Il en résulte un déficit de crédibilité auprès desfuturs donateurs et c'est sans doute là le défi

4 SEPTEMBRE 2014

Durant l'étéde l'année der-nière, le Co-mité de la So-ciété des Amisdu Châ-teau de LaSarraz étaitdans l'obliga-tion de cons-tater que lescomptes del'année 2014termineraientune fois de

plus dans les chiffres rouges. Avec une diffi-culté supplémentaire : il n'y avait plus de li-quidités pour faire face aux engagements cou-rants. La faillite était proche, ce qui aurait étéune première dans le canton de Vaud pour unsite d'une importance nationale.Face à des difficultés qui s'avéraient inextri-cables, le comité s'est résolu à prendre des dé-cisions drastiques. Elles se sont traduites pardes réductions de personnel qui trouvent leurprolongation par la fermeture provisoire duchâteau en 2014, remplacée par l'expositionsur les Celtes. Alertées par la situation dra-matique de la SACS, les autorités concernéesont fait clairement entendre que leur aideéventuelle dans le futur serait subordonnée àune réorganisation complète des pratiquescomptables qui devaient tendre à une plusgrande clarté, à une gestion plus économe età un recentrage du Château sur sa vocationpremière qui est la préservation, la mise en va-leur et la présentation de ses collections. Lais-sées à l'abandon depuis de longues années, desspécialistes éminents ont rappelé que celles-ci comptaient parmi les plus riches de notrepays. Désavoué, l’initiateur des Printempsmusicaux, et président du Comité de la SACS,a rendu son archet en même temps que sontablier, suivi en cela par quelques membresdudit comité qui lui étaient proches.L’explication de cet épisode permet de com-prendre pourquoi la vice-présidente AnnetteSchneider, voyant arriver la faillite du châteauet le licenciement du personnel encore enplace a réagi et accepté de reprendre ad inté-rim la présidence des Amis du Château avantd’être nommée définitivement à ce poste enjuin dernier. C’est aussi ce qui a motivé lanouvelle présidente à accepter ce poste à hautsrisques, à la condition toutefois qu’on luidonne des consultants bénévoles pour l’épau-ler dans les domaines qu’elle ne connaît pas.Ce qui fut fait. Et c’est ainsi, en œuvrant plu-tôt dans l’ombre, que cette femme à poigne est

Le Château sera-t-il sauvé par les femmes?LE SARRAZIN

en train de réussir le pari de sortir notre châ-teau de l’ornière.

sur le bon cheminEntourée de gens compétents et intéresséspar la sauvegarde de ce patrimoine unique,Annette Schneider est une chaude partisaned’une gestion collégiale et participative. Ellepeut annoncer des comptes équilibrés budgé-tés pour l’année 2014. Cela n’est pas arrivé de-puis trente ans. Ce revirement spectaculaireest le fruit d’une gestion rigoureuse où il afallu considérer chaque centime. Soutenu parla commune, le nouveau comité peut égale-ment compter sur l’engagement sans failledes trois femmes occupant les postes subsis-tants du grand nettoyage de fin 2013 (3 li-cenciements plus une dizaine de guides se re-layant), l’intendante, la personne chargée de lacommunication etcelle s’occupant del’office du tourismene ménageant ni leursefforts ni leur temps.Forte de 330 mem-bres, la Société desAmis du Château deLa Sarraz rapporte,par le truchement descotisations, environ25 000 fr. par an. Acela s’ajoutent les lo-cations des salles pourles mariages d’excep-tion et autres mani-festations, en forteaugmentation, etcelles payées par l’office du tourisme, le Mu-sée du cheval (MUCHE) et pour le Majorat.La commune de La Sarraz, pour sa part, en-tretient gratuitement les jardins, ce qui repré-sente une somme annuelle d’environ 12000francs.Pour 2015, le budget devrait également êtreéquilibré. La plus grande partie des dépensesest octroyée aux salaires des 2,5 pleins temps,dont le concierge qui occupe un poste à 100%.La politique financière du château entendpoursuivre son chemin sur la route de l’éco-nomie tout en garantissant deux mois de sa-laire d’avance dans sa caisse. La relation per-manente entretenue avec l’ARCAM, dont ledirecteur fait maintenant partie du Comité dela SACS, laisse espérer une aide financièrede celle-ci, pour autant qu’à la prochaineséance du Conseil communal il soit accepté lemaintien du bureau de l’office du tourisme àLa Sarraz et les 17 francs par habitant que re-présentera la subvention à payer pour cela.

Madame Annette Schneider

reprises de mains fermes par annette schneider, les rênes du comité de la société desamis du château de la sarraz (sacs) sont enfin bien tendues. après moult déboires,(la caisse présentait 123 700 fr. de déficit après dissolution des réserves à fin 2013), letrain de mesures mis en place pour cette année 2014 semble sur de bons rails. reste àjoindre la gare d’arrivée pour un bilan qui devrait s’annoncer réjouissant.

Mesdames Florence Bonneru, Fabienne Baseia, Catherine Boillatqui préoccupe le plus, actuellement, le comitéde crise présidé par Annette Schneider. A lafin de ce mois de septembre, une séance doitréunir la SACS et le MUCHE pour déciderde l’avenir de leur collaboration.L’objectif final, une fois les chiffres noirs ef-façant les rouges, et le château remis en route,est de créer la Fondation prévue. Soumise aucontrôle de l’Autorité de surveillance des fon-dations, cette nouvelle structure doit permet-tre de renouveler la confiance des futurs do-nateurs.Mais pour cela, encore faudra-t-il que l’ex-ploitation de ce trésor du patrimoine vaudoisqu’est le château de La Sarraz tourne de ma-nière régulière. Ce qui semble sur la bonnevoie.Un repas de soutien est organisé le vendredi7 novembre à 19 heures au château. Une belleoccasion d’y montrer votre attachement etsurtout votre appui à ceux qui se dévouentsans compter pour sa survie.

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SEPTEMBRE 2014 5LE SARRAZIN

Les comptes de l’exercice 2013 présententun excédent de revenus de 448994 fr., alorsque le budget prévoyait une perte de215300 fr. Cette différence s’explique prin-cipalement par l’apport de revenus excep-tionnels au chapitre des contributions pourun montant de plus de 250000 fr., et d’unretour de péréquation non prévisible surl’exercice précédent pour un montant d’en-viron 1000000 fr.De plus, il y a eu prélèvements aux fonds deréserves afin d’amortissements comptablespour un montant de 2286000 fr.Moins de différencesAfin d’éviter ces importants écarts dus à lapéréquation, le canton autorise la com-mune à partir de cet exercice, à provision-ner les éventuelles différences.Pour rappel, depuis le budget 2012, le cal-cul des recettes fiscales est au plus prochede la réalité. Avec l’intégration de la chargeeffective de péréquation chaque année, lebudget et les comptes ne devraient plusfaire apparaître de telles différences.Cet excellent exercice a permis à notrecommune de décaler de quelques mois ledébut du recours à l’emprunt pour nosgrands travaux (rue du Chêne notam-ment). De ce fait, comme pour 2012, lesdifférents ratios relatifs à l’endettement

Bonne année comptable

L’après-midi du dimanche 26 octobre, desenfants déguisés pour Halloween vien-dront sonner à votre porte. Pas pour qu’onleur donne des bonbons, (quoique) ainsique d’habitude, mais pour récolter des den-rées alimentaires et autres pour les Cartonsdu Cœur. Lancée pour la première fois àLa Sarraz par Corine Ratini-Pittet, cetteaction mérite votre soutien.Depuis quelque temps bénévole pour gérerle stock de marchandises reçues par l’an-tenne des Cartons du Cœur de Penthalaz,la fille de Daniel Pittet se charge, chaque

lundi matin, de composer les colis destinésaux familles nécessiteuses de la région. Lecentre de Penthalaz, situé derrière l’église,à la route de Daillens, regroupe 50 com-munes de la région. C’est le plus importantdu canton, sur ce plan-là.Tous les jeudis après-midi, les personnesdans le besoin ont droit à un carton parmois qu’elles viennent chercher au Centrede distribution après s’être inscrites et avoirreçu un rendez-vous.Ces derniers s’échelonnent de demi-heureen demi-heure, par souci de confidentialité.Les bénéficiaires sont dirigés là par les ser-vices sociaux, les médecins, ou viennent deleur propre chef. En principe, le premiercarton est donné avec peu de contrôles,ensuite, il est demandé différents docu-ments justificatifs de la situation de la fa-mille.La composition des colis ne varie que trèspeu. on y trouve un kilo de farine et de su-cre, des pâtes, du riz, des conserves de lé-gumes et de tomates, de l’huile, de la confi-ture plus des produits frais tels quelégumes, fruits et parfois de la viande pro-venant des invendus des succursales Coopet Migros. Les complètent généralementdes produits laitiers et d’hygiène.

Réservez bon accueil aux Cartons du Cœur

sont encore au vert pour 2013. Après le trèsmodeste exercice 2012, la marge d’autofi-nancement 2013 (1 657 424 fr.) se rap-proche de la marge annuelle moyenne des10 dernières années (1771838 fr.).Vers moins de recettesL’exercice 2013 débouche donc sur de bonsrésultats, la marge d’autofinancement suffi-sant à couvrir les investissements de l’an-née, la situation de l’endettement reste sta-

ble. Une situation qui a permis à la com-mune de diminuer ses fonds de réservescomptables, en amortissant ses immeublesdu patrimoine financier qui étaient libresd’emprunts bancaires.Ces réserves comptables sont maintenantréduites au niveau des liquidités réelles dela commune.Toutefois, bien que la satisfaction d’unexercice positif soit bonne à prendre, celui-ci ne reflète pas la tendance des années àvenir, l’exercice 2014, par exemple, pré-voyant un excédent de recettes de 12300 fr.seulement.

on demande bénévoles«La population d’ici aide les gens d’ici »déclare Corine Ratini en se réjouissant del’accueil des Sarrazins pour cette action.Déjà, les Cartons du Cœur se sont mani-festés dans notre commune par des ré-coltes de produits stockables, le samedi 6septembre, devant la Coop.L’idée, maintenant, c’est d’instituer un ra-massage à domicile le jour d’Halloween.Ça commencera ce 26 octobre, la suite dé-pendant du succès de cette initiative.Pour l’occasion, La Sarraz sera fractionnéeen cinq ou six secteurs que se partagerontdes groupes d’enfants chaperonnés par desadultes chargés de réceptionner dans leurvoiture le contenu des charrettes des ga-mins pour l’apporter à la salle du Casinomise gratuitement à disposition par lacommune.Une soupe à la courge y attend bénévoleset enfants participant à cette jolie action desolidarité locale, propice à inculquer desbelles valeurs à petits et grands. Un prospectus tous ménages vous par-viendra courant octobre, offrant la possi-bilité d’inscrire enfants et parents voulantbien œuvrer au succès de cette journée.Mais on peut d’ores et déjà le faire parmail : [email protected].

Chaque fois qu’elle dépense 100 francs, la commune consacre...(source: comptes 2013)

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SEPTEMBRE 2014 7LE SARRAZIN

« J’avais 33 ans et je me promenais avec mabelle-mère dans les bois entre La Chaux etCuarnens. Mon œil s’est soudain fixé surun cortinaire. Il était beau dans sa robeorange et, bien que je sache qu’il s’agissaitd’un champignon, j’ignorais son nom.Mais il avait excité ma curiosité et je mesuis renseignée auprès du Groupementmycologique du Pied du Jura, à Cossonayqui m’a gentiment reçue et informée surma trouvaille. Il faut dire que la mycologien’était pas un domaine dont on traitait à lamaison. Mon père craignait les champi-gnons et je n’en avais jamais mangé, mis àpart les morilles que l’on ajoutait à la sauceparfois. Séduite par l’ambiance très sym-pathique de la société qui m’avait ouvert lesyeux sur ce monde merveilleux, j’y aiadhéré et parfait ma formation. Ellecompte environ 80 membres dont la moi-tié d’actifs. Sept à huit sorties sont organi-sées par an, les samedis ou dimanchesd’avril à novembre, au cours desquelles,bien sûr, nous nous adonnons à notrepasse-temps favori le matin avant de pro-céder à la détermination de notre cueillettel’après-midi. Chaque lundi de printemps etd’automne, nous nous réunissons pour dessoirées d’étude afin d’enrichir nos connais-sances. Toutefois, aucune obligation deprésence n’est prescrite, la liberté de chacunétant respectée.»pas à la portée de tousDevenir contrôleuse officielle des champi-gnons exige de solides efforts afin de se fa-miliariser avec les multiples espèces que

l’on trouve dans nos forêts et même aubord du lac. L’examen, couronné par undiplôme, dure une semaine au cours de la-quelle les candidats devront répondre à desquestions portant sur la toxicologie, la bo-tanique et la législation, déterminer lecontenu d’un panier avant, épreuve su-prême et difficile, de définir le genre etl’espèce, la toxicité ou la comestibilité de 70champignons étalés sur une table. Aucundroit à l’erreur sur la nocivité n’est acceptéet, si la faute survient, la chance de se rat-traper l’année suivante est unique. En casde deuxième méprise, le candidat au postede contrôleur est éliminé. Aussi celles etceux que cette fonction intéresse mettent-ils tous les atouts de leur côté, la riche bi-bliothèque du Groupement leur permet-tant de parfaire leur savoir.La principale difficulté de ce travail, onl’aura deviné, c’est le risque de se tromper.Alors, dans le doute, les contrôleurs ontpour mission d’écarter les éléments sus-pects, bien qu’une assurance responsabilitécivile soit sensée les protéger. Dès lors, nesoyez pas étonné si, au cours du contrôle,certains éléments de votre panier se voientéliminés de votre cueillette, l’intoxicationrestant le danger à éviter absolument.une saine activitéTrois quarts d’hommes pour un quart defemmes se livrent à la collecte de champi-gnons dans notre région. Les grosses an-nées, comme en 2012, Madame Bocherensen a contrôlé 300 kilos. Tout dépend dutemps, bien sûr, mais également de la pu-

blicité que les journaux font au sujet. Ilsuffit que l’on parle d’une forte levée de bo-lets pour qu’aussitôt les amateurs se préci-pitent dans les bois. Champignonneur, c’estplutôt une activité de retraités, mais elle sé-duit aussi les familles qui trouvent là uneoccupation saine et bien meilleure marchéque le Luna Parc, par exemple.L’on s’en tient généralement aux sortes quel’on connaît : bolets, chanterelles, cornesd’abondance, agarics champêtres, pieds demouton, pieds bleus, écailleux, clitocybesnébuleux… les bons coins se trouvant, auxdires de notre spécialiste, dans les forêts deMoiry et Cuarnens. La loi vaudoise auto-rise une récolte par famille et par jour.Cueillez donc ce que vous allez manger etlaissez le reste aux autres…––––Contrôle des champignons pour les Sarrazins :de mi-août à début novembre,Collège des Chavannes à Cossonay,samedi et lundi de 17 à 18h.Les autres jours, téléphoner à Madame JosianeBocherens, à La Chaux (021 861 25 00)qui reçoit sur rendez-vous.A ne pas manquer : l ’exposition de champignonsqui aura lieu à la salle villageoise de La Chaux,les 18 et 19 octobre.

Prudence avec les champignons!revendeuse indépendante de produits abrasifs, Josiane bocherens est l’une des deux personneschargées du contrôle des champignons pour les communes de l’ancien district de cossonay dontla sarraz fait partie, et qui la rémunèrent pour ce joli travail. pourtant, rien ne la prédestinaità cette activité, son intérêt pour les cèpes, russules et autres agarics s’étant déclenché comme uncoup de foudre, par le plus grand des hasards.

Josiane Bocherens, toujours fidèle au poste pour contrôler vos champignons. La Suisse en train pour 40 fr.Les communes de La Sarraz, Ferreyres, Eclé-pens, orny et Pompaples mettent chaque jourà disposition de leurs habitants 4 cartes jour-nalières CFF, au prix attrayant de 40 fr. pièce.Elles permettent la libre circulation duranttout un jour sur le réseau CFF, celui des carspostaux, certaines lignes privées de bus ou dechemins de fer, les transports publics des villes,ainsi que sur celles des bateaux. Cette cartepour laquelle il n’est pas nécessaire de possé-der un abonnement 1/2 tarif, est valable uni-quement le jour de sa validité et est réservée enpriorité aux habitants des cinq communesconcernées. Elle doit être impérativement re-tirée dans les trois jours ouvrables suivant saréservation. Elle peut être commandée, pourchacune des communes, à l’administrationcommunale de La Sarraz, en la réservant au021 866 02 20 ou en passant au guichet auxheures d’ouverture du bureau, soit les lundi,mardi, jeudi et vendredi de 13h30 à 16h30 oule mercredi de 13h30 à 18h. Une fois la carteacquise (paiement comptant), aucun rem-boursement ne sera possible.

Cartes journalières last minuteSi pour le jour même, des cartes journalièressont encore disponibles, ces dernières sontmisent en vente au guichet de l'administrationcommunale (pas de réservation possible) :– les lundi, mercredi et vendredi à 10 fr.,

en vente dès 13h30– les mardi et jeudi à 20 fr., en vente dès

7h45 jusqu'à 11h.Renseignements auprès de la bourse com-munale au 021 866 02 24

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Schubert et Gounod au Temple de La Sarraz

Agenda des manifestationssEptEMbrE

13 Château d’Eclépens - 11h : caves ouvertes et Marché du terroir13-31 Château : Exposition «Les Helvètes du Mormont…»13-31 Musée du cheval: Exposition «Le cheval et le vin»26-28 La Condémine : Festifil27 Piscine - 14h : Match aux cartes – 19h : Soirée de clôture avec28 Piscine : Fermeture officielle « pacific groupe »

octobrE1-19 Château : Exposition «Les Helvètes au Mormont»1-19 Musée du cheval : Exposition «Le cheval et le vin»5 Casino : repas de soutien de l’Echo du Mauremont 26 Récolte des cartons du cœur30-31 Château : salon unIcréa - Art, Mode & Déco

noVEMbrE1-2 Château : salon unIcréa - Art, Mode & Déco23 Temple - 17h : concert du Chœur mixte28-29 Casino - 28 : 20h15 / 29 : 14h et 20h15 soirées annuelles de la Gym 29 En ville : Marché de noël29 Maison de Commune : Vente de vins et de vélos

décEMbrE14 Temple - 17h : concert de noël de l’Echo du Mauremont, avec le chœur

d’enfants Croc’Venoge

Envoyez vos manifestations à la rédaction, nous les annoncerons dans la mesure du possible.

Le 23 novembre prochain à 17h au temple deLa Sarraz, le Chœur mixte de La Sarraz pré-sentera son nouveau concert classique. Au pro-gramme : La Messe en sol majeur de FranzSchubert et le Requiem de Charles Gounod.La direction sera assurée comme de coutumepar Paul Kapp. Un petit ensemble instrumen-tal et l’organiste François Margot accompa-gneront le chœur. Quatre chanteurs solistesseront également engagés : Hélène Pelourdeau,soprano, Francesca Pudu, alto, Mathias Reus-ser, ténor, et Jean-Luc Waeber, basse. Nousavons déjà eu le plaisir d’entendre certains deces chanteurs à l’occasion de la messe en ré deDvorak lors du dernier concert classique duChœur mixte en mars 2013. La messe en solmajeur est la deuxième des sept messes écritespar Franz Schubert. Il la composa en une se-maine en mars 1815 pour le chœur de la pa-roisse de son village natal, Lichtenthal près deVienne, où il chanta durant plusieurs années.Schubert a alors 18 ans. Il s’agit d’une messesimple et courte écrite à l’origine avec un ac-compagnement constitué d’instruments àcordes et d’un orgue. C’est cette version que leChœur mixte a choisi de présenter.Composé entre 1889 et 1891 à la mémoire deson petit-fils Maurice décédé à l’âge de 5 ans,le Requiem en ut majeur de Charles Gounod

représente la toute dernière œuvre du compo-siteur, âgé alors de 73 ans. Gounod décide dansun dernier sursaut de donner tout son art ettoute sa foi à un acte de pure gratuité tournévers l’espérance. Il en existe plusieurs versions,pour grand orchestre ou pour accompagne-ments plus modestes. Il n’entendra pas ce chef-d’œuvre de son vivant puisqu’il décède en oc-tobre 1893 alors que l’œuvre ne sera créée auConservatoire que les Vendredi et SamediSaints 23 et 24 mars 1894. La version retenuepar le Chœur mixte est une version pour soli,quintette à cordes, harpe, chœur et orgue.Le chœur mixte se réjouit de pouvoir présen-ter un tel programme à La Sarraz et compte surun large public. Pour celles et ceux qui ne pour-raient pas se libérer dimanche en fin d’après-midi, ce concert sera également donné au tem-ple d’Aubonne le samedi 22 novembre à 20h.

8 SEPTEMBRE 2014 LE SARRAZIN

Concert de NoëlL'Echo du Mauremont a le plaisir de vousconvier à son traditionnel concert de Noël, ac-compagnée du chœur d'enfants Croc'Venoge.Vous retrouverez l'ambiance magique de Noëlavec, bien sûr, le Père Noël qui apportera ses ca-deaux, petits gâteaux et son vin chaud pour ra-vir petits et grands. Dimanche 14 décembre autemple de La Sarraz à 17h.L'Echo du Mauremont organise son repas desoutien le dimanche 5 octobre.Nous espérons vous y voir nombreux, et quisait, reproduire cet événement chaque année !Vous pourrez réserver vos places ultérieure-ment, de plus amples renseignements serontdisponibles également sur notre site internet :www.echodumauremont.ch

La Gym sous le thèmedu chiffre 7le traditionnel spectacle des amis gymde la sarraz se déroulera les 28 et 29 no-vembre prochains, à la salle du casino,comme de coutume.Près de 200 personnes dont environ 180enfants vont vous enchanter durantpresque deux heures. Cette présentationse déroulera en deux parties, la premièreplutôt gymnique et la seconde plus coloréeavec des chorégraphies ballets et les te-nues qui vont avec.Dans l'ombre, une bonne vingtaine de per-sonnes ont mis tout en œuvre pour que lespectacle se déroule dans les meilleuresconditions.En début de la première soirée, lors d’unepartie plus formelle, les gymnastes qui sesont illustrés lors des concours cantonauxse verront récompensés.

La société participe en effet durant l'annéeà une quinzaine de compétitions régio-nales ou cantonales dans les domaines del'agrès ou de l'athlétisme.Le samedi 29, l'entracte durera un petitpeu plus longtemps, une partie officielleavec le verre de l'amitié étant organiséepour le public au restaurant du Casino.La société compte environ 290 personnesactives, encadrées par un monitorat com-posé de 30 personnes.15 groupes de tous âges vous sont propo-sés pour la pratique des agrès ou de l'athlé-tisme. Les plus âgés peuvent même y trou-ver leur compte à travers le groupe actifmixte, gym tonic, dames ou hommes.Le comité de ces soirées-spectacles se ré-jouit de vous accueillir au Casino et devous faire partager durant l'entracte les dif-férents gâteaux, pâtisseries, pièces saléesou canapés confectionnés par les parents oudes membres de la société.Il sera aussi ravi de recevoir vos commen-taires ou simplement de vous voir passer unmoment convivial._______Pour plus de renseignements sur les Amis GymLa Sarraz, vous pouvez les obtenir sur notresite internet www.fsg-lasarraz.com

Les soirées de la Gym, un moment toujourstrès attendu par petits et grands.

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SEPTEMBRE 2014 9LE SARRAZIN

A l’origine, on l’appelait le caveau des so-litaires. Le Jardin du Souvenir était destinéaux sans famille ou à celles d’entre elles quine pouvaient offrir une tombe à leurs dé-funts, faute de moyens financiers suffisants.Avec les années, la mode des urnes ciné-raires a insufflé un regain d’intérêt pour cegenre d’inhumation, nombreuses étant lescommunes ayant alors décidé de créer unemplacement spécifique dans leur cime-tière. Cela fait juste 10 ans que le Jardin duSouvenir existe à La Sarraz. Réservé à seshabitants, joliment aménagé au centre duchamp de repos, marqué par un bloc deroche du coin, il est fleuri par la communeet ne comprend aucun nom. Contraire-ment à celui de Villars-Lussery par exem-ple, où des plaquettes gravées rappellent lepatronyme de ceux qui s’y trouvent. Lespersonnes ensevelies au Jardin du Souvenirsarrazin restent par conséquent anonymessauf, évidemment, pour leurs proches. Duclochard au notaire, tous sont à la mêmeenseigne, la cérémonie étant également lamême pour tous. La famille apporte l’urnecinéraire en présence de l’officier despompes funèbres, du préposé communalaux inhumations et éventuellement d’unreprésentant des Eglises. on procède à uninstant de recueillement au cours duquel lecouvercle de l’urne commune se trouvantdevant le monument est ouvert, et les cen-dres déversées sans leur contenant, avantqu’elles ne se mélangent à celles des autresdéfunts placés là. Pas de tombe ni deconcession à payer, pas plus que d’obliga-tion de mettre des fleurs.un protocole bien précisLe dépôt de gerbes, de fleurs coupées ou decouronnes est toutefois autorisé moyen-nant l'absence de ruban ou de tout autresigne distinctif. C’est permis non seule-ment lors du dépôt des cendres, mais àchaque occasion où les proches désirenthonorer la mémoire du défunt. Les fleurset les bougies seront alors déposées au solsur le gravier, mais en aucun cas sur le mo-nument commun ni contre celui-ci. Le dé-pôt de tout ornement, accessoire ou fleursartificielles faits dans un matériau durablen'est pas autorisé. Le service de voirie esthabilité à enlever les fleurs qui ne sont plusprésentables. ouvert à tout défunt ayantformulé la demande au préalable ou ex-primé le désir auprès de la famille, ce lieude repos éternel est placé sous la protection

du public. Ces deux dernières années, 10%des défunts sarrazins ont été enfouis là.L'inhumation au Jardin du Souvenir nepeut avoir lieu que sur demande écrite, surle formulaire ad hoc délivré par le Bureaucommunal ou l'entreprise de pompes fu-nèbres. Celui-ci peut être rempli à l'avancepar la personne elle-même ou par unmembre de sa famille. La signature du for-mulaire entraîne l'abandon des restes fu-néraires, sans possibilité de récupération.Le Jardin du Souvenir étant anonyme, ledemandeur renonce d'autre part à touteforme d'expression destinée à rappeler lamémoire du défunt. Pour des personnesayant été durablement domiciliées dans lacommune, mais décédées hors de celle-ci,la Municipalité peut autoriser gratuite-ment l'inhumation au cimetière de La Sar-raz, cette disposition valant non seulementpour le Jardin du Souvenir mais aussi pourle reste de la surface du champ des morts.peu de visiteurs au cimetièreComme ils le font auprès d’une tombe fa-miliale, les Sarrazins viennent parfois se re-cueillir ou passer un instant de communionau Jardin du Souvenir. Les bancs y sontconfortables, la vue sur le Jura superbe… etla pensée se met à vagabonder au-delà deces murs, parfois sur les raisons profondesqui ont fait choisir ce genre d’inhumation.Pour le pasteur David Freymond, « la réa-lité sociale actuelle désolidarise les famillesde leurs racines. Leurs membres se trou-vent souvent dispersés aux quatre coins du

pays, voire du globe, et le sentiment d’ap-partenance au bourg s’est beaucoup dis-sipé. Autrefois lieu de rencontre, le cime-tière ne voit plus grand monde. on prendmoins le temps pour s’occuper de sesmorts ». D’où le recours croissant à l’inci-nération et à ses possibilités simplifica-trices quant aux obligations morales à l’en-droit des défunts. Aucune loi n’oblige àdéposer les cendres dans un lieu précis. Le

Mourir en toute discrétionMême si, dans notre arrière-pays, on reste plutôt attaché à une sépulture avec cercueilet tombe qu’on peut fleurir et où aller se recueillir, l’accroissement des incinérationsdiminue sensiblement ce mode de faire et de plus en plus de familles recourent au-jourd’hui à un allègement du service funèbre de leurs proches décédés.Evolution des mentalités, mesures d’économie, facilité d’entretien, les raisons nemanquent pas aux vivants pour se simplifier l’existence vis-à-vis de leurs morts.le Jardin du souvenir fait partie de ces arguments.

Le Jardin du Souvenir de La Sarraz, à la fois sobre et discret.

Règlement vaudois sur les décès, les sépul-tures et les pompes funèbres stipule en ef-fet, à son article 53 «que les cendres restentà la disposition des proches et que leurtransport est libre ». on peut donc déciderde les garder sur la cheminée autant detemps qu’on veut ou de les disperser auvent sur un site choisi. Si certaines famillesdivisées en arrivent à se partager le contenude l’urne, beaucoup éprouvent le besoin dele déposer sur en emplacement où il leursera possible de se rendre. Le Jardin duSouvenir est de ceux-là. «Fréquemment, lesparents font ce choix en pensant arrangerles enfants» témoigne Philippe Wiesmann,entrepreneur des pompes funèbres de Cos-sonay. Mais il ajoute que le mieux estd’abord d’en parler en famille afin de res-pecter les vœux des uns et des autres. Cer-taines personnes désirent y être enseveliesafin d’éviter d’être seul dans une caisse enbois, ou encore pour avoir l’assurance queleur dernière demeure sera toujours fleurie.D’autres ne supportent pas l’idée d’être in-cinérées et préfèrent la tombe classique,surtout pour les jeunes trépassés qui sontplus volontiers visités. «Quoi qu’il en soit »,ajoute le pasteur Freymond, «nous n’avonspas tous la même histoire par rapport à nosmorts. Alors réfléchissons en famille à l’im-portance accordée aux rendez-vous avecnos défunts. Moi, je trouve bien que lessurvivants aient leur mot à dire, ça les aideà faire leur deuil. Et ce, même si le Vaudoismoyen n’aime pas tellement parler de ceschoses intimes».

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SEPTEMBRE 2014 11LE SARRAZIN

les deux manifestationsorganisées ces années pas-sées par les collectifs Autour du Métal et Artefactavaient obtenu un jolisuccès. utilisant cette foistoutes les forces disponi-bles, un nouveau festivalaura lieu à l’espace cultu-rel de la filature, sur lesite de la condémine.trois jours de convivialitéen musique et animationsen tout genre pour petitset grands.A l’origine de ce projet, les acteurs et ac-trices du site, ainsi que des habitants de larégion attachés à ce lieu, qui ont souhaitéorganiser un événement auquel sont invi-tés l’ensemble des associations et collectifsprésents sur le site et qui mette en valeur ladiversité des activités culturelles artistiqueset artisanales qui s’y déroulent.Ainsi, aussi bien l’espace culturel La Billeou le Centre portugais que des artistes etartisans du site, ou encore des associationset collectifs locaux ont-ils adhéré avec en-thousiasme à cette idée dans un espritd'ouverture et dans le but de tisser des liensentre les générations, les habitants de la ré-gion, acteurs du site et artistes.Avec ses différentes scènes, des ateliers ou-verts et la cour abritée sous une grandevoile, FESTIFIL offrira un espace chaleu-reux et accueillant quelle que soit la météo.Un village d'artisans, situé à l'arrière de LaFilature, au pied de sa cheminée histo-rique, permettra d’apprécier la grande di-versité des objets confectionnés à LaCondémine, tout en côtoyant les artistes autravail, notamment à la forge.Les enfants aussi seront les rois de la fête,de nombreuses activités, allant notammentdu conte aux ateliers divers, en passant pardu cirque, de l’acrobatie dans les arbres(mini acro-branche), ou encore du théâtreet une chasse au trésor ayant été mises surpied pour leur plaire.FESTIFIL proposera sur ses 3 scènes (inté-rieure et extérieure) et son « caveau musi-cal » de nombreux styles de musique augré d’une quinzaine de concerts offerts pardes musiciens de la région, du Centre por-tugais et également d’ailleurs.Des performances artistiques, des specta-cles humoristiques, de danses africaines etde percussion, d’arts martiaux médiévauxdans des décors de feu, permettront à lacentaine d’artistes participant à ce festivalde mettre une ambiance festive et métissée.Des stands de restauration proposeront desplats à base de produits locaux en prove-nance directe de la ferme, des bars à vin età bière artisanale satisferont les assoiffés et

l’on aura même la possibilité de faire gril-ler sa viande à son goût.

Du 26 au 28 septembre, tous à

Que faire de vos enfantsle samedi après-midi?Voyager dans l’imaginaire sur les ailes decontes, inventer, familiariser les enfants avecla nature et susciter leur enthousiasme, sepromener avec tous les sens en éveil, obser-ver, écouter, sentir, et apprendre, découvrir etexplorer la nature. C’est ce que propose JulieDumard, conteuse, maman de deux jeunesenfants, éducatrice sociale HES au bénéficede 16 ans d’expérience avec les enfants etd’une formation post-grade de pédagogiepar l’environnement. Partant du principe quel’on aime ce que l’on connaît et qu’on protègece qu’on aime, ce programme tente d’éveiller

FESTIFIL est une association sans but lu-cratif et entièrement bénévole. Des mem-bres des associations et collectifs du site ysont représentés et une charte de solidaritéles lie entre eux.Une vingtaine de membres actifs consti-tuent le comité d’organisation de la mani-festation, appuyé par des bénévoles réunisen de nombreux groupes de travail. Béné-voles et soutiens bienvenus !Début du festival : vendredi 26 septembredès 17h. Samedi et dimanche : de 11h. à03h.______Info et contact : www.la-filature.chwww.facebook.com/festifil.lasarraz

Etude régionalesur l’énergieConformément au programme d’action2014, une étude régionale sur l’énergie esten cours. Elle permettra d’intégrer cetteproblématique dans les volets stratégiqueset opérationnels du plan directeur régionaldu district de Morges et tiendra comptedes nouvelles implications communalesfixées par la nouvelle loi sur l’énergie entréeen vigueur ce 1er juillet.Cette étude permettra donc, à l’échelle dela région, de :– Disposer d’un état des lieux abordant lastructure des besoins en énergie du terri-toire, des potentiels qualitatifs et quantita-tifs de production des énergies renouvela-bles locales, la localisation des infra-structures énergétiques existantes ou pro-jetées, les enjeux et les contraintes à traiter,ainsi que les opportunités énergétiques àsaisir.– Fixer des objectifs, notamment sur laconsommation finale d’énergie, la part desénergies renouvelables, ainsi que les émis-sions de Co2.– Etablir des principes directeurs qui trai-teront notamment de la valorisation dupotentiel énergétique régional, des filièresénergétiques à développer, de l’organisa-tion des collectivités et de leurs partenaires,de l’exemplarité des collectivités dans lestâches qu’elles doivent accomplir.Le rapport sera disponible à la fin de l’au-tomne.

Vente de vins et de vélosLe samedi 29 novembre, en mêmetemps que le Marché de Noël, la com-mune de La Sarraz organise sa tradi-tionnelle dégustation-vente de ses vinsà la cave communale. Elle procéderaégalement ce même jour à la vente desbicyclettes trouvées et non réclamées.

de manière ludique la conscience de fairepartie de la nature et l’envie de la respecter.Des jeux de collaboration pour se sentir biendans le groupe, des activités créatrices au fildes saisons (land art, peinture sur les élé-ments naturels, décoration des arbres, etc.),des jeux pour bouger et se défouler en pleinair avec la possibilité, en cas de grosse in-tempérie ou de froid intense, d’utiliser lanouvelle salle des enfants à La Filature, dansle quartier artisanal de La Condémine, où estsitué et le départ et l’arrivée de ces escapadesen forêt. organisées un samedi après-midipar mois, de 13h30 à 16h45, ces atelierssont réservés aux petits Sarrazins de 3 à 9 ans.––––––Prochaines dates :4 octobre, 1er novembre, 13 décembre.Renseignements et inscriptions : Julie Dumard,024 420 38 35 entre 20h et 20h30.

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SEPTEMBRE 2014 13LE SARRAZIN

ConcoursOù se trouve cette verrière ?Réponse à faire parvenir jusqu’au 15 octobre 2014 à :Rédaction du SARRAzIN, Dialimo, Case postale 50, 1315 La SarrazLe ou la gagnant(e) du tirage au sort parmi les bonnes réponsesrecevra un bon d’achat de Fr. 50.- à faire valoir chezLandi Nord Vaudois-Venoge SA, à Penthalaz

Le sympathique cuisinier faisant l’objet du concours de juinest situé devant le Restaurant du Casino, à La Sarraz

Gagne un bon d’achat de Fr. 50.- au Marché Ciboulette, à Orny :Madame Patricia Crottaz, à Bottens

HORIZONTALEMENT1. Tout ce qu'il veut, c'est votre bien-être2. Peu importante. Lieu de délices3. Nécessité vitale 4. Relative à l'origine. Don inespéré5. Exaspération d'ancêtre. Religion. Mot d'illusion 6. Hachis alimentaire.Infante assassinée 7. Bien dans le coup. Etape de rame. Abat8. Pièce de soutien. Canal rénal 9. Courroies. Refuges sûrs10. Certains. Donc à compter

VERTICALEMENTA. Organisera ses actionsB. Très drôlesC. Reproduire. Fabricantsde sénilitéD. Ville du Pérou. Petitbulbe E. Composantde manufacture. C'estle numéro 36 F. Centresd'intérêts du titi. Départde courant G. Supportd'éprouvette. UnirasH. MaîtressesI. Très fatigué. Porteur dequille J. Dieu nordique.Monument ornéK. Pâtres indiens. Poisonsanguin L. Blanchies

Mots croisésSolutions en p. 14

La haie du voisinle fait de clore un terrain par une haievive est parfois synonyme de litige avecles voisins. le règlement communal estlà pour fixer les droits et devoirs de cha-cun. En voici les principaux extraits :Le propriétaire d'un fonds ne peut leclore par une haie vive à une distancemoindre de cinquante centimètres de lalimite, ou d'un mètre si le fonds voisin estune vigne ou est situé en zone agricole ouintermédiaire.La hauteur de la haie vive séparant deuxfonds ne peut, sans le consentement dupropriétaire voisin, dépasser deux mè-tres, ou un mètre cinquante si le fondsvoisin est une vigne ou est situé en zoneagricole ou intermédiaire.Le propriétaire qui veut donner à sa haieune plus grande hauteur doit l'éloignerde la distance minimale à une distanceégale aux deux tiers de ce qui excède lahauteur légale. Les hauteurs prescritespour les plantations se calculent à la li-mite du fonds voisin. Toutefois, lorsque lepied de la plante est situé à un niveauplus élevé que la limite, la hauteur légaleautorisée est calculée depuis le terrainnaturel au pied de la plante.

plantation d’arbresIl ne peut être fait, sans le consentementdu voisin, aucune plantation d'arbres,d'arbustes ou d'arbrisseaux à une dis-tance moindre de cinquante centimètresde la limite, ou d'un mètre si le fonds voi-sin est une vigne ou est situé en zoneagricole ou intermédiaire. Dans les zonesagricoles ou intermédiaires, toutes plan-tations d'arbres, arbustes ou arbrisseauxdoivent être maintenues à une hauteur nedépassant pas deux mètres jusqu'à la dis-tance de trois mètres à la limite.

De trois à six mètres de la limite, ellesdoivent être maintenues à une hauteur nedépassant pas : six mètres si le fonds voi-sin est une vigne, une pépinière, une cul-ture horticole, arboricole ou maraîchère;neuf mètres dans les autres cas.

Celui sur la propriété duquel avancent lesbranches d'arbres du voisin a le droit des'approprier les fruits de ces branches,qu'ils soient tombés sur son fonds ouqu'ils soient encore pendants.Ce droit est étendu aux fleurs lorsqueleur cueillette est usuelle.Celui sur la propriété duquel avancent lesracines ou les branches des arbres du voi-sin a le droit de les couper à sa limite, sielles lui portent préjudice, pour autantqu'il ne s'agisse pas d'arbres classés ouprotégés, et si après avertissement le voi-sin ne les enlève pas dans un délai conve-nable.Ce droit ne peut être exercé que lors dela saison morte pour ce qui concerne lesarbres fruitiers.

Connaissez-vous votre bourg?

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14 SEPTEMBRE 2014

Les Jeunesses campagnardes sont historique-ment un regroupement de jeunes hommesnon mariés de la campagne et remontent au

Moyen Age et àl’Ancien Régime.En 1919, elles seréunissent au seind’une fédérationcantonale (Fédé-ration vaudoisedes jeunessescampagnardes,FVJC) dont undes buts est delutter contrel’exode rural.Aujourd’hui, dif-férentes manifes-

tations villageoises, régionales et cantonalessont organisées par les Jeunesses campa-gnardes.Chaque société joue un rôle important dans lavie de son village à travers l’organisation et/oula participation à différents événements (1er

Août, Nouvel An, Abbaye…).Les fêtes des Jeunesses campagnardes repré-sentent un mouvement spécialement impor-tant dans le canton de Vaud. Au travers deleurs rencontres, les jeunes s’investissent surune base volontaire et dans un esprit de co-hésion à valoriser la tra-dition, la fraternité, l’at-tachement aux racineset l’encadrement desplus jeunes.ah, le giron !Présidée par JérômeRochat, d’orny, la Jeu-nesse de La Sarraz serencontre une fois parmois pour entretenir sesliens d’amitié autourd’un verre ou d’un petitrepas. Elle a participé àla cueillette de buis pourla dernière Abbaye, autir et cortège de celle-ci. Elle est égalementprésente à la Fête de Mai, à celle du 1er Août,au Téléthon et au Marché de Noël avec unstand. Du 30 décembre au 1er janvier, sesmembres viennent souhaiter la bonne annéeaux habitants de la commune, déguisés et auson des tambours.Mais le point d’orgue des activités reste laparticipation aux girons organisés chaque an-née par une société des quatre sections vau-doises (Nord, Centre, Broye et Pied du Jura).L’attribution de cette importante manifesta-tion est décidée lors d'assemblées régionales,par des votations si besoin est, des Jeunessesd’une même région.La Sarraz, pour sa part, ne l’a jamais accueilliet, à entendre son président, sa Jeunesse n’aguère la volonté de l’organiser.

Du mercredi au dimanche qu’il dure, les Jeu-nesses du canton se mesurent dans différentesdisciplines, allant de la lutte libre au tir à lacorde, en passant par le foot à six, l’athlé-tisme, le volley-ball féminin et même un tour-noi de yass.les tambours à l’honneurLors du Giron d’Eclépens, qui s’est déroulé enjuillet dernier, les athlètes de la Jeunesse sar-razine se sont classés quatrième en athlétismeet ont remporté le tournoi de football. Chaquesociété y amène sa roulotte, équipée pour ydormir ou manger un morceau. Certains pro-fitent de prendre des vacances pour cette pé-riode, d’autres non et ne restent donc pas surplace en dehors du temps des joutes.«Les Jeunesses campagnardes constituent unphénomène civique, de groupement, d'union,de joie de vivre. Elles constituent un phéno-mène participatif de citoyennes et citoyensengagés à la vie publique. Davantage : les Jeu-nesses campagnardes constituent un phéno-mène culturel. Elles sont porteuses de valeursauthentiques et permanentes. Des valeurs decivilisation, précisément. Les Jeunesses cam-pagnardes les ont maintenues vivaces et ellesles ont inlassablement propagées.» a écritJean-Pascal Delamuraz à leur propos. on nesaurait mieux dire. «De 16 à 25 ans, ce sont

des années importantes pour nouer des liens.Même si, ensuite, on n’habite plus la région,ceux-ci restent » remarque Eléa Michaud,vice-présidente du groupe sarrazin. Une Jeu-nesse qui prépare avec beaucoup d’applicationle Concours de tambour des Jeunesses cam-pagnardes qui aura lieu à La Sarraz du 15 au17 janvier 2015. Placée sous le thème de lamythologie grecque, cette manifestation réu-nira plus de 50 sociétés de jeunesse qui serontjugées lors du cortège en ville le samedi, et desprestations sous la cantine au bord de La Ve-noge.___________Si vous êtes intéressé(e) à faire partie de la Jeunessede La Sarraz, contactez Jérôme Rochat à l ’adressemail suivante : [email protected] ou écrire à :Jeunesse de La Sarraz, CP 26, 1315 La Sarraz

Les Jeunesses campagnardesla Jeunesse de la sarraz fait partie du groupement du pied du Jura qui compte 48 sociétés.ses 25 membres ont de 16 à 25 ans, et incluent sept filles. outre de la sarraz, ils proviennentégalement d’orny, pompaples, Eclépens et chevilly. Ils sont horloger, vendeuse de fleurs, étu-diant, paysan, cuisinier, etc, et apprécient le rôle important joué par leur société dans la vie dubourg. Et aussi, bien sûr, les nombreuses amitiés nouées en son sein.

LE SARRAZIN

P H I L A N T H R O P E L I M I T E E E D E N A L I M E N T A T I O N N A T A L E M A N N E I R E I S L A M S I F A R C E I N E S G I N A R R E T T U E E T A I U R E T E R E R E N E S A S I L E S A S S U R E S N E E

DéchetterieSamedi 9h à 11h45Mercredidu 1er mars au 31 oct. 16h à 18h301er nov. au 28 février 14h à 16h30

Entreprises et agriculteurs :Mercredi et vendredi 11h à 11h45

Déchets vertsCOMPOSTIÈRE DE LA VENOGELundi au vendredi 8h à 18h non-stopSamedi 1er mars au 31 oct. 10h à 15h

AdministrationcommunaleSecrétariat municipalBourse communaleOuverture des guichets :Lundi 13h30 à 16h30Mardi 7h45 à 11hMercredi 13h30 à 18hJeudi 7h45 à 11hVendredi 13h30 à 16h30ou par téléphone :de 9h à 11h et de 14h à 16hAdministration communaleTél. 021 866 02 20

Pharmacie de gardeCentrale des médecinset médecins-dentistesTél. 0848 133 133Vétérinaire de gardeVotre vétérinaire vous renseignera.

Numéros d’urgencePolice 117Sapeurs-pompiers 118Ambulance 144Intoxications 145REGA 1414

Urgence AIEM (réseau d’eau)Tél. 079 485 62 05En cas de non-réponse 079 122 88 41

En cas de fuite d’eau 079 471 35 41

Jérôme Rochat, président

La chaude ambiance des girons vaudois...