le sarrazin no 4 2011

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JoURNAl oFFICIEl DE lA CoMMUNE DE lA SARRAz N o 4 J UIN 2011 Tous ménages rédactIoN Et puBLIcIté Dialimo Route de Ferreyres 19 Case postale 50 1315 la Sarraz Tél. 021 866 77 82 dialimo @ hotmail.com IMprEssIoN Imprimerie de la Sarraz Rue du Chêne 4 - 1315 la Sarraz imprimerie @ venoge.ch parutIoNs Mars - Juin - Septembre - Décembre Impressum EdItEur rEspoNsaBLE Municipalité de la Sarraz MuNIcIpaL rEspoNsaBLE François Cloux rédactEur EN chEf Roger Simon-Vermot LE S ARRAZIN Sommaire Page Gros plan sur la voirie 3 Changements de visages 4 Ça bouge chez les pompiers 7 Concours 7 J -10 pour la Fête médiévale 9 Des logements protégés 10 Les trois principes du directeur 11 Mots croisés 11 Conseil communal 13 Agenda des manifestations 13 1 er août à La Sarraz 13 Taquiner la truite 14 Malgré quatre démissions de Municipaux en cours de route (dont celle du Syndic), freinant ainsi passablement l’avancement des program- mes prévus, le bilan de cette législature peut être pour- tant qualifié d’assez positif. la réfection du bourg, la réalisation de plusieurs gros projets et de nombreux dos- siers en voie d’achèvement me permettent de voir l’ave- nir avec une certaine séré- nité. Au nombre des satis- factions, je retiendrai l’ac- ceptation par le Conseil communal de l’idée de don- ner un nouveau visage à notre commune, les pre- miers travaux, à la rue et au carrefour des Guébettes, à la rue de la Gare et au Bourg de Jougne ayant été menés à bien. Resteront la rue du Chêne et la Grand-Rue dont les aménagements devraient êtres terminés à l’horizon 2013-2014. Avant cela, nous au- rons érigé un parking communal, soit aux Vignettes-Terreaux, soit sur une parcelle si- tuée à proximité de la rue de la Gare. Réjouissantes aussi la fusion des pompiers (qui malheureusement sera caduque en 2012 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la défense incendie, mais qui aura permis de rapprocher 4 communes) et la création d’as- sociations intercommunales concernant les eaux, les écoles et la piscine, de même que la réorganisation de notre déchetterie, mieux à même, aujourd’hui, de répondre à l’accrois- sement de notre population. Une population qui a vu plus de 400 nouveaux habitants s’installer dans le bourg, suite à la construc- tion des quartiers des Guébettes, de la Prai- rie et de Maillefer. Bientôt une nouvelle école Sur le plan des écoles, nous avons résolu, non sans d’âpres discussions, le problème des loyers scolaires avec l’ASISEVV, ce qui nous donne maintenant le temps de nous pencher sur la construction d’un nouveau collège, le canton et le Département de l’Instruction Publique désirant faire de la Sarraz un cen- tre réunissant toutes les classes secondaires de l’association intercommunale. Deux ter- rains sont encore à disposition dans le quar- tier des Guébettes, mais nous avons demandé un changement d’affectation d’une surface communale à proximité des serres Pittet afin de la passer en zone d’utilité pu- blique pour la future construction. Celle-ci fera l’objet, en principe, d’un concours d’ar- chitecture et son développement devrait s’étaler sur plusieurs années. D’autre part, la possibilité de nouvelles zones constructibles, à la Prairie et le long de la route de Saint- loup sont actuellement soumises à l’appro- bation du canton. Loisirs pas oubliés Au bilan de cette législature, j’ajouterai mon plaisir de voir s’ériger sur le territoire de notre commune un bâtiment à vocation so- ciale avec des logements protégés et une gar- derie, complétant ainsi notre offre, avec le jardin d’enfants privé ouvert depuis 2010 aux Guébettes. Bilan satisfaisant Et aussi celui de constater l’évolution de notre terrain de sport, doté d’un nouvel éclairage, de pistes toutes neuves, ainsi que de vestiaires et d’une buvette remises au goût du jour. Signalons également la convention passée avec Cinérive, gérant de notre cinéma, selon laquelle la commune s’engage à éponger le déficit de cette salle dédié au 7 e Art jusqu’à hauteur de 14'000 fr. par an. De plus, nous allons chercher des pistes afin de moderniser ses installations qui passeront au numérique. Et, puisqu’on est au chapitre des rénovations, n’oublions pas celle des orgues de notre Tem- ple, ainsi que celle d’une partie de la cuisine du Casino, notre restaurant qui reste tou- jours difficile à gérer. Enfin je ne saurais omettre les importants mouvements au sein du personnel de la commune, où des départs à la retraite ou des démissions ont apporté de nouveaux visages, et la création de deux postes inédits : ceux de chef de la voirie et de technicien communal. RoSA MISChlER Syndique

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Journal officiel de la Commune de La Sarraz no 4 de juin 2011

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JoURnAl oFFiCiEl DE lA CoMMUnE DE lA SARRAzno 4 JUin 2011 Tous ménages

rédactIon Et puBLIcItéDialimoRoute de Ferreyres 19Case postale 501315 la SarrazTél. 021 866 77 [email protected]

IMprEssIonimprimerie de la SarrazRue du Chêne 4 - 1315 la [email protected]

parutIonsMars - Juin - Septembre - Décembre

ImpressumEdItEur rEsponsaBLEMunicipalité de la SarrazMunIcIpaL rEsponsaBLEFrançois ClouxrédactEur En chEfRoger Simon-Vermot

LE SARRAZIN

Sommaire PageGros plan sur la voirie 3Changements de visages 4Ça bouge chez les pompiers 7Concours 7J-10 pour la Fête médiévale 9Des logements protégés 10Les trois principesdu directeur 11Mots croisés 11Conseil communal 13Agenda des manifestations 131er août à La Sarraz 13Taquiner la truite 14

Malgré quatre démissionsde Municipaux en cours deroute (dont celle du Syndic),freinant ainsi passablementl’avancement des program-mes prévus, le bilan de cettelégislature peut être pour-tant qualifié d’assez positif.la réfection du bourg, laréalisation de plusieurs grosprojets et de nombreux dos-siers en voie d’achèvementme permettent de voir l’ave-nir avec une certaine séré-nité. Au nombre des satis-factions, je retiendrai l’ac-ceptation par le Conseilcommunal de l’idée de don-ner un nouveau visage ànotre commune, les pre-miers travaux, à la rue et au carrefour desGuébettes, à la rue de la Gare et au Bourgde Jougne ayant été menés à bien. Resterontla rue du Chêne et la Grand-Rue dont lesaménagements devraient êtres terminés àl’horizon 2013-2014. Avant cela, nous au-rons érigé un parking communal, soit auxVignettes-Terreaux, soit sur une parcelle si-tuée à proximité de la rue de la Gare.Réjouissantes aussi la fusion des pompiers(qui malheureusement sera caduque en 2012avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi surla défense incendie, mais qui aura permis derapprocher 4 communes) et la création d’as-sociations intercommunales concernant leseaux, les écoles et la piscine, de même que laréorganisation de notre déchetterie, mieux àmême, aujourd’hui, de répondre à l’accrois-sement de notre population. Une populationqui a vu plus de 400 nouveaux habitantss’installer dans le bourg, suite à la construc-tion des quartiers des Guébettes, de la Prai-rie et de Maillefer.Bientôt une nouvelle écoleSur le plan des écoles, nous avons résolu, nonsans d’âpres discussions, le problème desloyers scolaires avec l’ASiSEVV, ce qui nous

donne maintenant le temps de nous penchersur la construction d’un nouveau collège, lecanton et le Département de l’instructionPublique désirant faire de la Sarraz un cen-tre réunissant toutes les classes secondairesde l’association intercommunale. Deux ter-rains sont encore à disposition dans le quar-tier des Guébettes, mais nous avonsdemandé un changement d’affectation d’unesurface communale à proximité des serresPittet afin de la passer en zone d’utilité pu-blique pour la future construction. Celle-cifera l’objet, en principe, d’un concours d’ar-chitecture et son développement devraits’étaler sur plusieurs années. D’autre part, lapossibilité de nouvelles zones constructibles,à la Prairie et le long de la route de Saint-loup sont actuellement soumises à l’appro-bation du canton.Loisirs pas oubliésAu bilan de cette législature, j’ajouterai monplaisir de voir s’ériger sur le territoire denotre commune un bâtiment à vocation so-ciale avec des logements protégés et une gar-derie, complétant ainsi notre offre, avec lejardin d’enfants privé ouvert depuis 2010 auxGuébettes.

Bilan satisfaisantEt aussi celui de constater l’évolution denotre terrain de sport, doté d’un nouveléclairage, de pistes toutes neuves, ainsi quede vestiaires et d’une buvette remises au goûtdu jour.Signalons également la convention passéeavec Cinérive, gérant de notre cinéma, selonlaquelle la commune s’engage à éponger ledéficit de cette salle dédié au 7e Art jusqu’àhauteur de 14'000 fr. par an. De plus, nousallons chercher des pistes afin de moderniserses installations qui passeront au numérique.Et, puisqu’on est au chapitre des rénovations,n’oublions pas celle des orgues de notre Tem-ple, ainsi que celle d’une partie de la cuisinedu Casino, notre restaurant qui reste tou-jours difficile à gérer. Enfin je ne sauraisomettre les importants mouvements au seindu personnel de la commune, où des départsà la retraite ou des démissions ont apportéde nouveaux visages, et la création de deuxpostes inédits : ceux de chef de la voirie et detechnicien communal.

RoSA MiSChlERSyndique

le Sarrazin JUin 2011 3

Depuis 1985, la population sarrazine aquasiment doublé, occasionnant dumême coup un surcroît important detravail pour le service de voirie. il y a26 ans, celui-ci comptait deux em-ployés qui en plus des travaux habituelss’occupaient également des forêts com-munales.Depuis le début des années nonante, lacommune recourt à des entreprisesspécialisées pour l’entretien de ses sur-faces forestières, ce qui a sensiblementallégé la tâche des hommes chargés del’entretien de notre commune. Cepen-dant, en 1995, l’engagement d’un troi-sième homme s’est néanmoins avérénécessaire pour faire face à la situation.Dès ce 1er avril, notre voirie comptequatre employés. Et ce n’est pas de troppour accomplir les multiples tâches quileur incombent. il faut dire qu’en plusde l’augmentation significative dunombre de ses habitants, la Sarraz,comme ailleurs, doit déplorer l’indisci-pline voire la malhonnêteté de cer-taines personnes. Ce qui entraîne unsurplus d’heures à la voirie, chaquematin, pour prendre cet exemple, une

Gros plan sur la voirieOn les rencontre tous les jours, que ce soit dans la rue, à la déchetterie ou auterrain de foot. Sans eux, La Sarraz ne serait certainement pas ce qu’elle est.

pleine camionnette d’objets qui de-vraient être mis en déchetterie, étantramassée aux centres d’ordures de laFoule, des Terreaux ou de la Piscine. Eton ne parle pas de ces gens des villagesenvironnants où existe la taxe au sac,qui parviennent à porter en catiminileurs ordures sur notre territoire afin den’être pas obligés de payer ladite taxe.Cette attitude contribue à encombrerles containers et obligent les employésde les délester entre deux ramassages.la commune est consciente de ce pro-blème; des solutions sont à l’étude etseront rapidement mises en place.

toujours plus performantsTout cela engendre un travail supplé-mentaire dont se passeraient bien nosemployés déjà bien occupés avec leursfonctions saisonnières. Que ce soit, no-tamment, la mise en ordre des locauxet les réparations aux machines et vé-hicules au printemps, l’entretien desroutes, du cimetière et des fontainesainsi que la coupe des gazons en été, lapréparation du matériel pour la saisonhivernale, la maintenance des sacs de

routes en automne ainsi que le dé-blaiement de la neige en hiver. A cela,il faut ajouter les travaux réguliers du-rant l’année, tels que le nettoyage destoilettes publiques, le ramassage des or-dures du mercredi, le balayage descours des bâtiments publics et, partournus, une présence le samedi à ladéchetterie.

du matériel moderneCe qui implique, bien sûr, un équipe-ment de plus en plus performant, leparc des véhicules et machines s’étantpassablement développé ces dernièresannées. Ainsi, d’une jeep, une petite re-morque, une moto-faucheuse et unetondeuse, le matériel à disposition il ya un quart de siècle, on a passé à deuxpetits tracteurs, un camion avec bennemulti-lift, un hilux et plusieurs ma-chines bien pratiques telles que ton-deuses et débroussailleuse. Ajoutons àcela la balayeuse abritée dans les locauxcommunaux, et que la commune loueà l’heure selon les besoins.Proches des habitants, les hommes dela voirie ont à cœur de rendre notrebourg agréable à vivre, leur travail, par-fois ingrat, contribuant grandement àson aspect riant et bucolique. nousvous les présentons ci-après, afin defaire plus ample connaissance.

patrick Jordanné à Yverdon en janvier 1965, lechef de l’équipe a pris son poste àla Sarraz le 1er avril de cetteannée. Ecoles dans la cité des bainsoù il restera 25 ans, il habite au-jourd’hui l’Abergement, un villagedont il est municipal depuis troislégislatures. Marié, père d’un en-fant, il a, après un apprentissage deserrurier-constructeur, travaillé 24ans aux ateliers CFF avant de re-joindre la Sarraz pour y diriger leservice de voirie. Fan de foot, il ajoué en 3e ligue durant 35 ans, sur-tout au poste de gardien.

Jean-claude MonnierUrbigène d’origine, il est le plusancien des employés communauxde notre bourg. né en juin 1960, ila accompli sa scolarité à Yverdonjusqu’en 1972, avant que sa famillene s’établisse à la Sarraz en 1972.Deux ans d’apprentissage dans dif-férentes fermes, puis Ecole deMarcelin d’où il sort diplôméconstitue, avec un détour agricolede quatre ans à orny, son parcoursprofessionnel. nommé employécommunal à la Sarraz le 1er avril1985, il pratique le chant commehobby principal, au sein du Chœurd’hommes d’Eclépens.

christian Brocardhabitant lussery-Villars, il est néà Scionzier (haute-Savoie) enavril 1969. Après ses écoles et unapprentissage de boulanger à Cos-sonay, il met sa polyvalence au ser-vice d’holcim durant 15 ans, puispasse 6 ans au Service cantonal desroutes à Cossonay. il sera assistantde police à la Blécherette durant18 mois avant de se voir engagé le1er juillet 2009 à la voirie de laSarraz. Père de trois enfants de 7 à13 ans, cet amateur de cinémad’action est passé maître dans l’artde la pyrogravure.

aurélien royC’est le plus jeune de nos employécommunaux. né en février 1991 àorny où il est domicilié, il fait par-tie de notre équipe depuis le 1erjanvier 2011. Après ses écoles àlausanne et Yverdon, il a effectuéun apprentissage de paysagiste àCourtepin avant d’intégrer la voi-rie sarrazine. Doué en informa-tique, il avoue, par ailleurs, unamour sans borne pour toutes lesfleurs. Un bon présage pour l’em-bellissement de notre commune !

4 JUin 2011 LE SARRAZIN

plusieurs personnalités connues ont décidé de quitter leurs fonctions ou sont arrivées à l’âge de la retraite au seinde l’organisation communale. outre les deux Municipaux Eric pantet et françois cloux, notre boursière MyriamBeyler et le chef de la déchetterie andré steiner vont donner une nouvelle orientation à leur existence.

Eric Pantet«Tout n’est jamais terminé dans la vie…»

« Après avoir été présidentde la Commission de gestionet vice-secrétaire du Conseilcommunal que j’ai servi pen-dant 21 ans, je suis entré à laMunicipalité en juillet 2005,pour remplacer Madame Et-cheverry obligée de quitterpour raison de santé. Déjà enpréretraite, j’avais du tempsdisponible et l’envie de voirde l’autre côté de la barrière.J’ai beaucoup appris durantces 6 ans, ma formation ban-caire se trouvant assez éloi-gnée du service des eaux oude la déchetterie, dicastèresqui furent les miens au début

de mes fonctions communales. Tout comme ceux des ordures mé-nagères ou de l’éclairage public dont je n’imaginais pas l’étendue dela tâche ni son importance. Au comité de l’AiEM dès sa naissanceen 2007, j’ai cédé ma place à François Cloux pour reprendre la voi-rie et les routes, laissées libres par un Municipal démissionnaire.

Puis, dès avril 2010, j’ai hérité du dicastère des bâtiments communauxen même temps que du titre de vice-Syndic, lorsque Madame Mi-schler est devenue Syndique.là comme ailleurs, j’ai apprécié la compétence du personnel sous mesordres, ainsi que la bonne entente avec certains de mes collègues. lesreprésentations et les contacts avec les autorités des communes parte-naires m’ont également permis de faire de riches connaissances.Certes, devenir Municipal n’a guère changé ma vie, si ce n’est le tempsà consacrer à cette activité surtout le soir et le week-end. Cela néces-site, il est vrai, une réelle disponibilité, pas forcément simple à réaliserde manière constante. Cette période de ma vie m’aura aussi permis demesurer la valeur de l’engagement de ceux qui se vouent à la chose pu-blique, les trésors de diplomatie qu’il faut parfois déployer pour mé-nager la chèvre et le chou, sans compter l’exemplarité qu’exige la tâchemalgré la critique toujours prompte à surgir.Je tire cependant de ces années un bilan plutôt positif. J’estime avoirfait mon travail au plus près de ma conscience, même si certains dos-siers dans tout ce que j’ai entrepris ne sont pas encore aboutis. Toutn’est jamais terminé dans la vie ! Je laisse à mes successeurs le soin demener à leur terme les projets entrepris. Quoi qu’il en soit, cette ex-périence me restera dans le souvenir comme riche dans tous les do-maines. Je quitte le cœur en paix, mon âge et mon état général ne mepermettant plus de poursuivre ce chemin-là. Si c’était à refaire, je m’en-gagerais dans l’exécutif cinq ans plus tôt. A 52 ans, le pep est plus vi-vace et la santé meilleure. D’un autre côté, l’âge vous permet d’êtreplus philosophe, une qualité que je considère importante dans l’ac-complissement d’une telle fonction».

François Cloux«Ça m’a permis de rencontrer des gens exceptionnels ! »

« J’ai choisi de devenir Mu-nicipal après l’Assemblée decommune de janvier 2006 aucours de laquelle seules qua-tre personnes se sont présen-tées à l’exécutif. J’avais 16 ansde Conseil communal der-rière moi, dont 2 ans de pré-sidence en 2002 et 2003,ainsi que dix années à la têtedu groupe des indépendants.J’ai estimé que le momentétait venu de pousser plusloin mon devoir de citoyen etde me présenter pour le cin-quième poste. Je ne l’ai ja-mais regretté. Même si madisponibilité personnelle et

temporelle a souffert de certaines limites pour représenter la com-mune à l’extérieur, j’ai aimé œuvrer à la réalisation de projets per-mettant de faire avancer notre bourg et notre coin de pays. Cetteexpérience m’a aussi beaucoup apporté du point de vue personnel,m’a permis de rencontrer des gens exceptionnels et d’appréhenderles choses par l’autre bout de la lunette. Je regrette néanmoins l’in-commensurable inertie qu’il faut parfois bousculer pour atteindre lesbuts fixés, le temps et l’énergie qu’il convient de dépenser afin demettre tout le monde d’accord, les mesquineries déployées par cer-tains pour torpiller des programmes importants. le travail de mu-nicipal exige beaucoup de disponibilité et de persévérance, et ausside savoir être hermétique à la critique, ce qui heureusement fait par-tie de mon caractère.

Si je dois faire le bilan de ces cinq ans passés à la Muni, je suis obligéde reconnaître qu’il fut mitigé. les multiples changements de per-sonnes en cours de législature n’ont pas contribué à une ambianceconviviale et ont compliqué et freiné la réalisation des projets mis enroute.Je pense que des synergies régionales telles que l’ASiSEVV (Asso-ciation Scolaire intercommunale la Sarraz et Environs, Veyron, Ve-noge) pour les écoles, ou l’AiEM (Association intercommunale desEaux du Mormont) pour le réseau d’eau potable et la défense in-cendie, sont aujourd’hui indispensables et que de nombreux pro-blèmes ne se résolvent plus maintenant à l’échelle locale. A nous desavoir utiliser au mieux ces nouveaux instruments de travail, enverslesquels on ressent encore souvent une réticence indéniable de lapart des communes. la création de l’AiPCV (Association inter-communale de la Piscine et du Camping de la Venoge) réunissant16 communes autour d’un projet de reprise de la Piscine et du Cam-ping de la Venoge à la Sarraz, me semble exemplaire de ce point devue et démontre à échelle restreinte et dans un cadre financier biendéfini que cette collaboration est possible dans d’excellentes condi-tions.J’ai apprécié également m’occuper de la vigne et des forêts où j’airencontré des professionnels qui m’ont beaucoup appris et dont j’aibeaucoup apprécié le contact. Tout comme la réalisation du journallE SARRAzin au travers du nouveau dicastère de la Communica-tion.Mes sentiments sont mitigés au moment de quitter la Municipalité,mais je suis persuadé que cette décision était la bonne. J’ai désiréremettre la priorité au bon endroit : « entre Profession, Privé et Po-litique, il y avait un «P» de trop ! Je dois dire que j’ai eu du plaisirdans les différents dicastères qui m’ont été confiés, même si j’ai re-gretté d’avoir dû abandonner celui des écoles en cours de route alorsqu’il avait de nombreux problèmes à résoudre encore. Cependant,cela m’a permis de rejoindre le comité de direction de l’AiEM où j’aieu la satisfaction de participer à la réalisation de nouveaux ouvrageset où la volonté d’avancer était, notamment, plus manifeste ».

Changements de visages dans

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Myriam Beyler« Je vais regretter mes collègues ! »« J’ai repris le poste de boursière en 1975. CommeEliane Thonney, qui me l’a remis, j’ai travailléd’abord à la maison avec le système Ruf de comp-tabilité double. l’ouverture d’un bureau compta-ble à la Maison de Commune date de 1981, maistoujours avec le même système. il fallut attendre1988, pendant la syndicature de Jean-Pierre Ber-ger, pour que l’on puisse se mettre à l’ordinateur. Bien sûr, la comptabilité a bien évolué depuis, etil a bien fallu se recycler à chaque palier de ce dé-veloppement. la mentalité des gens a aussi beau-coup changé durant ces 36 ans passés à la Boursecommunale de la Sarraz. le contact avec la po-pulation s’est perdu au profit du téléphone et

d’internet, les gens sont de-venus irrespectueux, n’admet-tent et ne supportent plusrien. Je regrette l’ambiancefamiliale et sympa d’alors.Ces dernières années, montravail est devenu plus consé-quent avec l’intégration desassociations intercommu-nales qu’il a été nécessaire degérer sur le plan comptable.Une tâche qui disparaîtra lejour de ma retraite, ces entitéstrouvant alors une indépen-dance totale à fin juillet. nerestera pour mon successeurque l’AiPCV (Associationintercommunale de la Pis-

cine et du Camping de la Venoge) qui fera partieintégrante de son cahier des charges. Durantcette période de ma vie, j’ai apprécié l’indépen-dance dans laquelle on m’a laissé accomplir monboulot, la confiance que l’on m’a toujours témoi-gnée. Je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer, cetemploi étant constitué, outre la comptabilité pro-prement dite, de mille autres facettes d’unegrande variété, allant de la facturation à la ges-tion de la cave communale, en passant, par exem-ple, par la gestion du personnel. Je dois dire quej’arrive à l’âge de la retraite avec un certain regret.les collègues vont me manquer, tout comme lesparties de rire que nous faisions ensemble. Pource qui concerne les différentes municipalitésayant jalonné mon parcours, je concède qu’il y aeu des hauts et des bas, les gens étant ce qu’ilssont, avec leur caractère et leurs manies. Mais

notre communeaucun grief grave n’a jamais été à déplorer. Celadit j’ai de la peine à réaliser que dans un peu plusd’un mois, je pourrai complètement disposer demon futur. J’ai travaillé toute ma vie et je n’ai pasencore trop pensé à ce que je ferai une fois libé-rée. Un matin par semaine sera consacré àl’AiEM (Association intercommunale des Eauxdu Mormont). le reste du temps, je l’emploieraià faire des promenades, à monter à mon apparte-ment des Mosses, et aussi pour rendre plus sou-vent visite à ma sœur qui habite le Sud de l’italie.En tout cas, une chose est claire: je ne vais pas pas-ser toutes mes journées devant la télé! Ça, c’est sûr!!!»

Philippe Sueur«Se rendre utile pour la communauté »né le 25 novembre 1980 à Saint-loup, le rem-plaçant de Myriam Beyler a accompli son écoleenfantine à Vallorbe avant que la famille ne dé-ménage à Yverdon. Scolarité obligatoire et écolede commerce, puis maturité professionnelle auCentre de recherche nestlé à Vers-chez-les-Blancs. Durant neuf ans, il travaillera ensuitedans une fiduciaire lausannoise, tout en passantun brevet de comptable. A la Bourse communalede la Sarraz depuis le 1er avril de cette année, cecélibataire habite aujourd’hui orbe. Ce qu’il ap-précie dans son nouveau job dans lequel il se senttrès à l’aise, c’est de pouvoir se rendre utile pour lacommunauté, de mettre ses compétences au ser-vice d’une commune dont il aime l’ambiance,comme celle du bureau. Adepte de la petite reine,le nouveau boursier pratique également la nata-tion et avoue une passion pour le cinéma et le théâtre.

André Steiner«Nous étions comme une petite famille…»«Engagé le 1er février 1984, j’aurai passé 27 ans dema vie ici ! la STEP n’était bien sûr pas ce qu’elleest aujourd’hui. C’était quasiment le Moyen Age!Mais le travail était diversifié car, outre l’entretiendu site, je donnais des coups de main à la voirie, àla récolte des ordures ménagères. C’est comme çaque j’ai commencé. il n’y avait pas encore la dé-chetterie et le service des eaux était réduit à la por-tion congrue. Tout cela a bien évolué. Mon rôles’est modifié en même temps que la station s’est

développée. outre œuvrer àson bon fonctionnement, j’aidû veiller à garantir la qualitédes rejets des eaux dans la Ve-noge, maintenir propre les es-paces verts et la végétation dulieu, réparer ce qui devait l’être.Depuis 1995, cette polyva-lence s’est encore accrue avecl’installation de la déchetterieet, plus tard, le contrôle desconduites d’eau sur le réseauavant que l’AiEM ne prennele relais. nous étions commeune petite famille, travaillanten bonne harmonie avecl’Exécutif. J’avoue avoir eubeaucoup de plaisir dans ce

poste. Venant du privé, où c’était très structuré, j’aiapprécié la liberté qui m’a été offerte pour menerma barque à bon port. J’ai ainsi pu, en toute mo-destie, mettre mes compétences en valeur et fairepreuve d’initiative, ce qui correspondait intime-ment à mon caractère. Dans l’ensemble, je tire unbilan positif de cette longue période et je suiscontent de constater que je serai bien remplacé. M.Sordet pourrait même être mon fils. D’ailleurs ilporte le même prénom! les contacts avec la po-pulation venant à la déchetterie, le feeling avec lesMunicipalités qui se sont succédé, tout cela m’abien plu et je prends ma retraite avec la satisfac-tion du devoir accompli. Une retraite au cours de

laquelle j’ai décidé de ne rien faire, de boire le pas-tis et de jouer aux boules. Mais si les deux premiersobjectifs ne vont pas me poser de problème, merestera à apprendre la pétanque. Et ce n’est pas en-core gagné!»

Yanick Sordet«Déjà bien accepté par la population»né le 31 mai 1969 à lausanne, le remplaçantd’André Steiner est marié, père de deux enfants de7 et 9 ans et habite Penthalaz. Ferblantier en ins-tallations sanitaires, il n’a jamais pratiqué ce mé-tier, préférant s’engager comme responsable d’undomaine agricole dans une ferme de Daillens du-rant 19 ans. Parallèlement, il remplace de temps àautre le préposé de la STEP de Penthaz, une fonc-tion qu’il occupera une dizaine d’années avant dese voir proposer un poste de contremaître chezCRiDEC, où il restera trois ans. Secondant AndréSteiner depuis janvier jusqu’au 31 août, date où ilreprendra les rênes, le sympathique géant en pro-fite pour suivre des cours de formation de surveil-lant de réseau, dans le but d’être intégré dans lagestion de l’AiEM, vraisemblablement en juilletprochain. Prenant plaisir à l’ouverture d’esprit deson prédécesseur qui lui a communiqué tout cequ’il sait sans aucune retenue, M. Sordet est déjàbien accepté par la population qui, chaque mer-credi et samedi, peut apprécier sa gentillesse et sonentregent.

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appareils respiratoires. Ce détachement apour mission d’intervenir en priorité en casd’inondation, d’aide au portage avec des am-bulanciers et, naturellement, lors d’incendies.le second, quant à lui, est appelé pour les in-terventions importantes nécessitant plus dematériel et de personnes. il est généralementsecondé par le Centre principal de défense in-cendie et de secours de la région Venoge, basé,lui, à Penthalaz, et qui dispose, notamment,d’un camion-échelle ainsi que d’un véhiculetonne-pompe, chargé d’assurer l’alimentationen eau sur les lieux du sinistre.Bientôt 30 communes ensembleDans le cadre de la régionalisation qui entreraen vigueur le 1er janvier 2012, les missions nevont pas globalement changer, mais seraajouté un commandement unifié pour la ré-gion réunissant la trentaine de communes del’ancien district de Cossonay. Une mesure quidevrait permettre une plus grande flexibilitédes quelque 300 sapeurs-pompiers recensés,et aussi une meilleure répartition des coûtsentre les communes. Ce nouveau comman-dement sera vraisemblablement situé à Cos-sonay. En 5 ou 6 ans, on aura ainsi passé d’uneunité de pompiers communale à une unité ré-gionale, ce qui autorise à penser un regroupe-ment plus important encore dans l’avenir, quece soit avec le district de Morges ou celuid’orbe. Quoi qu’il en soit, cette réorganisa-tion ne remet nullement en cause, du moinsà moyen terme, la caserne du SDiS du Milieudu Monde, parfaitement équipée pour assurerles missions de première intervention, quecela concerne les inondations ou les incen-dies.comment ça marcheDepuis 1998, on n’entend plus la sirène despompiers chaque premier samedi du mois.En cas de sinistre, il suffit d’appeler le 118, le

Jusqu’au début des années 90, la Sarraz gé-rait seule ses pompiers, que ce soit au niveaude leur équipement ou des mesures à pren-dre. Puis l’ECA a pris une part plus impor-tante dans l’organisation et surtout lefinancement en augmentant ses subsides. le1er janvier 2008 a eu lieu la fusion des corpsd’orny, de Pompaples, d’Eclépens et de laSarraz en une seule unité, dénommée Servicede Défense incendie et de Secours du Milieudu Monde (SDiS). Ce qui permit d’obtenirun véhicule de transport d’hommes, entière-ment financé par l’ECA et, d’autre part, deconstituer un détachement de premiers se-cours (DPS) et un groupe d’appui (DAP), lepremier ayant suivi une formation plus pous-sée, notamment dans le fonctionnement des

Ça bouge chez les pompiers !

dans quelle rue de La sarraz se trouventces deux fenêtres ?Réponse à faire parvenir, jusqu’au 15 août 2011, à :Rédaction du SARRAzin, Dialimo, CP 50, 1315 la SarrazLe ou la gagnant(e) du tirage au sort parmi les bonnes réponsesrecevra un bon d’achat de Fr. 50.- à faire valoir chez l’un denos annonceurs.le bassin faisant l’objet du concours du 15 mars est situé à labuvette du terrain de foot de la Sarraz.Gagne un bon d’achat de fr. 50.– à échanger à la drogue-rie de La sarraz :Madame fabienne chuard, à La sarraz.

Concours Connaissez-vous votre bourg ?

En 1883, les pompiers de La sarraz , équipés d’une pompe à bras, s’étaient rendus en train àVallorbe pour combattre le grand incendie qui mit 200 familles sans abris. aujourd’hui enpleine réorganisation, notre corps de sapeurs-pompiers, s’il est toujours basé dans le bourg,s’est étoffé à travers la fusion avec d’autres communes.

a vos ordres !le Corps de sapeurs-pompiers du Milieudu Monde est com-mandé par DenisReymond. né en1975 à la Sarraz,docteur en droit etnotaire, il a été incor-poré en 1993, puispassa capitaine 10 ans plus tard, suite audépart de Jean-Pierre lehmann. Dès 2008,on lui a confié la conduite à bon port de lafusion des pompiers d’orny, Pompaples,Eclépens et la Sarraz. Un poste exigeantbeaucoup de disponibilité, une bonneconnaissance de la région et des gens d’ici.il a bon espoir, tout étant maintenant or-ganisé pour cela, de voir les communes deFerreyres, Moiry et Chevilly rejoindrent lacaserne de la Sarraz, dans le cadre de laréorganisation future.

centre de traitement des alarmes qui, selon letype d’événement, mobilise hommes et ma-tériel nécessaires. les pompiers sont contac-tés individuellement par téléphone ou parpager, pour ceux qui en ont, qui répondent aumoyen d’un code s’ils sont disponibles ou pas.S’ils sont libres, ils viennent s’équiper à la ca-serne et partent en intervention. Générale-ment, une quinzaine de personnes suffisentpour circonscrire un petit feu (voiture, cuisine,container, etc.), sinon plus d’hommes sontconvoqués.nos pompiers sont formés au cours de quatreexercices par an, des possibilités de se perfec-tionner existant pour le maniement des ap-pareils respiratoires, par exemple. lesnéophytes apprennent les rudiments lors d’unstage de formation de deux jours à Morges,différents cours, dispensés par l’ECA, étant àdisposition pour ceux désirant se familiariseravec d’autres spécialisations. les hommes etles femmes de plus de 18 ans intéressés à fairepartie du Corps de sapeurs-pompiers du Mi-lieu du Monde peuvent s’adresser au capi-taine Denis Reymond, Tél. 021 866 76 44, entout temps. �

le Sarrazin JUin 2011 9

tous les deux ans, durant un samedi dejuin et la nuit qui suit, apparaissentdans le site enchanteur du château deLa sarraz, damoiselles, damoiseaux,nobles, roturiers, chevaliers, saltim-banques, jongleurs, conteurs et mé-nestrels tout droit sortis du Moyenage. ce sera encore le cas le 25 juin, oùla population est invitée à partager cesinstants conviviaux faits de joyeuse ri-paille, de danses et de jeux médiévaux,baignés de musiques celtiques.

née le 16 juin 2001 d’une idée com-mune surgie entre la Société de Déve-loppement et la SiC, la Fête médiévalede la Sarraz constitue l’un des momentsforts et déjantés dans la vie culturelle denotre bourg. Soutenue par la communequi offre la logistique (pompiers, par-king, etc), et même l’apéro, ainsi que parles sociétés locales, intimement associées,cette manifestation draine à chaque édi-tion des milliers de visiteurs de toute larégion et même d’ailleurs. il faut dire quele comité, formé de Christine Meyer, Pa-trick Bloch, Daniel Porchet, Antoine

Martin et Eric Brocard, assistés cetteannée de Jean-Philippe Murset, sait s’yprendre pour mettre sur pied une fêtedigne de ce nom, aucun ne rechignant àla tâche durant les nombreux mois depréparation qu’exige celle-ci. Certains moments mémorables ont, eneffet, jalonné les cinq rencontres précé-dentes, la drôlerie et l’imagination ayantpris le pouvoir dans le préau du châteauenvahi par la foule, costumée ou pas, ouencore dans les caves ou autour des di-vers stands. ne reculant devant rien, lesorganisateurs y ont proposé des titresnobiliaires, tous aussi farfelus les uns queles autres, mais rapportant monnaie son-nante et trébuchante dans l’escarcelle del’association indépendante pour la Fêtemédiévale, créée en 2005. Sans oublier,démarche parfaitement originale aussi, le«1er Salon immobilier Médiéval », où destitres de propriété de châteaux peuventêtre acquis pour une bouchée de pain.Plus fort encore cette année, ils ont créé

site Internet de la communele nouveau site internet commu-nal est en ligne depuis le 15 marsdernier (www.lasarraz.ch). il est en-core le champ de remaniements etde mutations par les responsablesau sein de l’administration commu-nale. Vous y êtes les bienvenus etnous vous remercions de communi-quer à l’adresse [email protected] erreurs qui pourraient éventuel-lement s’y trouver et/ou les propo-sitions et adjonctions que voussouhaiteriez y apporter.

une Agence de voyage délivrant des sé-jours-découvertes sous forme de croi-sades d’une semaine à un mois dans deslieux improbables. Pas moins de 26 des-tinations au choix parmi lesquelles laCroisade oussissant pour lelinge risquebien d’attirer nombre de manants et che-valiers. Un «Salon des Vacances Médié-vales » lui servira de cadre à la Débridée,où seront exposés des objets abracada-brants «provenant » du Moyen Age.t’as pas un bocan?S’amusant avec la langue française, Pa-trick Bloch et son équipe inventent àchaque fois des noms saugrenus. De sirGodefroy Danledeau à Bertha Passen-bal, en passant par la Comtesse huiglassou le Marquis Monau de Judeau, ilconvient d’être costumé et de payer sontitre pour y avoir droit. De plus en plusl’on se prête au jeu, participant ainsi àl’ambiance sympa et amicale de cet évé-nement sarrazin. Pour motiver la popu-

lation à revêtir des atours moyenâgeux,un atelier de couture a confectionné descostumes mis à disposition au château lejour de la fête, permettant ainsi aux en-fants et parents de donner libre cours àleur fantaisie.Dès 10h., durant cette journée hors dutemps et drôle, une seule monnaie àcours : le bocan, à échanger sur place à la« banque » officielle à raison d’un francpour un bocan. Celui-ci servira à réglerles achats aux différents stands montéspar les sociétés locales, à payer le prix desdeux banquets prévus à 11 h 45 et 18 h,ou encore celui des boissons et autresphiltres magiques servis dans les caveauxet bars tenus notamment par les accortesXena, la Jeunesse, ou la société de l’Ab-baye. Pas moins de 14 sociétés localesparticipent à cette aventure, au côté desécoles de la Sarraz et environs et del’école de musique de Cossonay. Des jeuxd’adresse, de petites pièces de théâtre etdes animations musicales émailleront cesheures un brin loufoques, pendant les-quelles on pourra visiter gracieusementle Château et le Musée du Cheval.la ville, pour sa part, sera animée par unmarché, dès 10h à l’entrée du château, demême que par un défilé haut en couleursprévu vers 15 h 30. Et puis, comme àchaque fois, des groupes de musique gaé-lique et celte se produiront sur la grandescène dressée devant le château, toutcomme le feront l’Echo du Mauremontet le Chœur mixte de la Sarraz dont lesconcerts raviront leurs fans.Rendez-vous donc sans faute au châteaupour cette joyeuse fête qu’aucun Sarra-zin ne voudra manquer. �_______Programme détaillé sur le site internetwww.fetemedievale.ch

J-10 pour la Fête médiévale!

10 JUin 2011 LE SARRAZIN

Edifié par la société PrimaVesta, coopératived’habitation d’utilité publique lausannoise à la-quelle a été attribué un droit de superficie de70 ans, ce bâtiment inscrit dans le gabarit etdans l’architecture dictés par le plan de quartierlégalisé en 2004, occupera une surface de 520m2 au sol sur une parcelle de quelque 1920 m2.12 appartements de deux pièces et 4 de troispièces y seront aménagés aux normes canto-nales en vigueur (SiA 500), ainsi qu’une sallecommunautaire de 30 m2 au rez supérieur etune garderie de 240 m2 au rez-de-chaussée in-férieur, destinée à recevoir 22 enfants. l’en-semble du bâtiment sera relié par desascenseurs et bénéficiera du chauffage à dis-tance et du label Minergie.intégrer les personnes âgées ou souffrant d’unhandicap est une mission importante de notresociété. le vieillissement de la population etl’augmentation des maladies chroniques ou dessituations de dépendance incitant les acteursde la santé et les pouvoirs publics à rechercherdes solutions afin de pallier à cette évolutioninéluctable. les logements protégés consti-tuent une alternative intéressante aux lieux devie institutionnels tels que, pour prendre cetexemple, les EMS, pour les personnes souhai-tant conserver leur autonomie le plus long-temps possible.

des services à la carteUn système de surveillance et d’intervention24 heures sur 24, installé dans chaque apparte-ment, garantit la sécurité recherchée par les lo-cataires sans pour autant que ceux-ci ne sesentent épiés dans leur intimité par un systèmede caméras par exemple. En collaboration avecune start-up, PrimaVesta étudie, notamment,la mise en place d’un détecteur contrôlant lefonctionnement des robinets d’eau, de la cuisi-nière ou l’ouverture de la porte des WC afin depouvoir intervenir rapidement en cas d’ano-malie. De plus, une personne facilitera, par uneprésence permanente dans l’immeuble où desvisites régulières, le quotidien de chacun, saformation lui permettant de déterminer quelservice doit être mobilisé en cas de besoin.Sans seuil, avec des largeurs de portes et deportes-fenêtres adéquates, muni d’un équipe-ment adapté à la salle de bain et à la cuisine, cetype de logements permet aux personnes âgéeset à celles de mobilité réduite de se déplacer ai-sément tout en préservant leur sphère privée.Comprenant une cuisine, une salle de bain etune ou deux chambres, ils permettent une vieindépendante, tout en proposant les services deproximité d’un CMS pour les repas, soins, mé-nage, etc., si demandé. la mise à dispositiond’un espace communautaire offre aussi la pos-sibilité de contacts et d’échanges entre les lo-cataires au travers, notamment, d’activitéssocioculturelles dispensées selon leurs désirs

par le référent de la maison. Celui-ci, engagéet géré par Pro Senectute, a pour missions derépondre à l’isolement social des résidents,d’identifier leurs besoins et leurs demandes, deconcevoir, organiser et réaliser des activités col-lectives, et de faciliter le dialogue. Sur demande, le moyen existe de se faire livrerdes repas à domicile par Pro Senectute, uneaide au ménage pouvant, outre l’entretien dulogement, d’autre part être complété par les ac-tivités de lessive, repassage ou les courses dansles magasins alentour. Chacune de ces der-nières prestations est facturée à l’heure et à ré-gler, comme les repas, à la fin de chaque mois.les personnes à la santé fragilisée peuvent bé-néficier de soins à domicile du CMS, organi-sation de soins à domicile reconnue, ou par uneinfirmière indépendante prodiguant des soins

sur prescription médicale, les frais relatifs àceux-ci étant couverts, sauf exception, par laparticipation des assurances maladies.

des prix accessiblesl’attribution de ces logements est du ressortd’une commission tripartite composée des re-présentants du propriétaire, du CMS régional(qui connaît une bonne part des futurs loca-taires de par ses activités), et de la Communede la Sarraz. Celle-ci fixe les critères afin deles louer aux personnes autonomes et dési-reuses de participer aux activités culturelles enayant le plus besoin, provenant prioritairementde la Commune, puis de la région. Un contratest alors conclu entre le futur locataire et lebailleur, comprenant le loyer net de base, lescoûts des prestations liées aux logements pro-tégés ainsi que les charges et frais accessoires. la Municipalité de la Sarraz a souhaité ren-dre accessibles ces appartements à toutes lesbourses ainsi qu’à toute personne devant, si né-cessaire, faire appel aux prestations complé-mentaires. le seuil de 1’100 fr. mensuels, pourles personnes vivant seules, et 1’250 fr. pour lescouples a été fixé. A cela il convient d’ajouterbien sûr les prestations citées plus haut.lorsque leurs rentes et autres revenus ne peu-

sur l’une des deux parcelles restantes du quartier des Guébettes, la communea donné son feu vert pour construire 16 appartements protégés sur 4 niveauxpour personnes âgées ou à mobilité réduite, ainsi qu’une garderie pour les en-fants de 1 an et demi à 5 ans. une nécessité pour La sarraz dont la populationaugmente régulièrement.

vent couvrir les besoins vitaux, les locataires,comme dit plus haut, pourront avoir recoursaux prestations complémentaires AVS/Ai afinde financer leur loyer.

Garderie bienvenueCe bâtiment de logements protégés, érigé dansun quartier très habité où pourra se dévelop-per le bénévolat, se trouvera assorti d’une gar-derie, complétant ainsi l’offre proposée surnotre région avec la Toupie, Calimero et lesBaladins regroupant une septantaine de placespour les enfants en âge préscolaire, sans comp-ter les Mamans de jour.De plus en plus de femmes travaillant et lenombre de familles monoparentales augmen-tant notablement, cette nouvelle structure ar-rive à point nommé. Elle répond ainsi à lanouvelle loi vaudoise sur l’Accueil de Jour desEnfants (lAJE) où il a été décidé de densifierà travers le Canton le nombre de places dispo-nibles en entités de garde collectives. la Sarrazfaisant partie de l’AJERCo (Accueil de Jourdes Enfants de la Région de Cossonay), la

nouvelle garderie viendra s’insérer dans cecontexte et sera gérée et financée par ce réseauauquel il convient de s’adresser pour obtenir ledroit d’y placer son ou ses enfants.les 22 places prévues seront réparties selondifférents groupes d’âges : la nurserie (jusqu’à1 an et demi - 2 ans) ; les trotteurs (de 1 an etdemi à 2 ans et demi - 3 ans) et les moyens (de2 ans et demi à 4 ans et demi - 5 ans). la pos-sibilité qu’un nombre variable d’enfants nesoient placés qu’à la demi-journée autorise àpenser que ce nouvel espace permettra d’ac-cueillir en réalité près de 40 gosses. Des mômesqui pourront aussi jouer à l’extérieur sur des es-paces aménagés pour eux. D’autre part, un cer-tain nombre de places de parc sont égalementprévues pour la dépose des enfants se rendantà la galerie, ainsi qu’une dizaine à l’arrière del’immeuble pour les personnes à mobilité ré-duite.l’idée d’une mixité sociale et intergénération-nelle a dès le départ séduit la Municipalité etles différents acteurs concernés par ce projet,projet qui a été soutenu à l’unanimité par leConseil communal. Si bien que les travaux de-vraient débuter en septembre pour se terminer,si tout va bien, en août de l’an prochain, soitpour la rentrée scolaire. �

Pour août 2012 :Logements protégés et une nouvelle garderie

le Sarrazin JUin 2011 11

Vacances scolaires vaudoisesEtédu lundi 4 juillet au vendredi 19 aoûtautomnedu lundi 17 octobre au vendredi 28 octobre

depuis un peu plus de neuf mois, M. oli-vier perrin dirige l’établissement scolaire deLa sarraz et environs - Veyron-Venoge.avant les vacances, qui débuteront le lundi4 juillet, il a accepté de répondre à quelquesquestions en toute franchise.

Quelles sont les principales directivesque vous avez communiquées en prenantce nouveau poste ?Je crois à une école à la fois exigeante, cohé-rente et bienveillante. Une école exigeante oùles enseignants requièrent des élèves qu’ils ef-fectuent le travail qu’ils ont à faire, sans re-lâche. Et où l’on n’utilise pas la punitioncomme premier moyen d’arriver à cette fin. iln’y a, à mon sens, pas d’intérêt pédagogique àpunir immédiatement un élève si ses devoirsne sont pas faits. il est plus profitable pour luique l’enseignant prenne les mesures néces-saires pour faire en sorte que l’élève accom-plisse son travail. S’il doit y avoir sanction,celle-ci doit, à mon avis, plutôt punir une at-titude ou un comportement inadéquats. Uneécole cohérente prônant la vertu du modèle.C’est une valeur que j’illustre notamment eninsistant sur le fait que l’on ne peut exiger desélèves d’arriver à l’heure et se permettre de nepas l’être soi-même. Une école bienveillantemais ferme, tenant compte des besoins parti-culiers des élèves, de leur situation personnelleet familiale. Exigeance, cohérence et bienveil-lance, ces trois mots constituent ma ligne deconduite dans la gestion de cette école.

Comment gérez-vous les quelque 1’000 élèveset 120 enseignants placés sous votre responsa-bilité?Grâce au soutien et aux compétences pré-cieuses des doyens et des secrétaires qui ontl’expérience de la gestion de cet établissement.Sans eux, je ne parviendrais pas à faire montravail correctement. Je bénéficie égalementde l’appui de mon amie, elle aussi directricedans l’enseignement obligatoire. nos échangesquotidiens sur l’école et ses problématiquesme permettent de prendre un certain recul surla vision d’ensemble du paysage scolaire vau-dois.

Considérez-vous ce nouveau postecomme un défi?oui ! la tâche est particulièrement complexe,exigeant au quotidien de jongler entre les at-tentes des élèves, de leurs parents, des ensei-gnants, des autorités et du département de laformation, de la jeunesse et de la culture. Plu-sieurs problématiques sont à prendre enconsidération en parallèle et sont interdépen-dantes : recrutement des enseignants, dispo-nibilité de locaux en nombre suffisant,organisation des transports, horaires prenanten compte aussi bien les contraintes pédago-giques que logistiques, pour citer les plus im-portants.

La situation que vous avez reprise était-ellecelle que vous espériez?Je viens d’un autre monde – celui des écoles

techniques – passablement différent. Je suisarrivé à la Sarraz en ayant, certes, consciencequ’un important challenge m’attendait. J’ai eula chance de reprendre un établissement qui,grâce à l’excellent travail de M. Regamey et deson équipe, fonctionne bien. Mais je ne puisrépondre à votre question car je ne pouvaisappréhender la situation au-delà de ces consi-dérations.

Quels sont les principaux changementspar rapport à votre ancien emploi ?Je cherchais à mettre en œuvre dans une fonc-tion dirigeante les compétences acquises dansmon parcours professionnel. le principalchangement est celui du niveau de responsa-bilité, la fonction de directeur représentant laplus haute instance au sein de l’établissement.Sur un plan strictement personnel, et sanssurprise, c’est évidemment la quantité de tra-vail qui a considérablement augmenté. Celadit, cette nouvelle «casquette» a changé mamanière de fonctionner. Je porte au final laresponsabilité de toutes les décisions prises

dans l’établissement. Comme je l’ai déjà men-tionné, j’ai la chance d’avoir un Conseil deDirection au sein duquel les problématiquessont examinées et les décisions concertées. Jen’ai donc rien révolutionné, je tente plutôtd’apporter des améliorations par petitestouches ça et là. Même si tout changementpeut paraître parfois déstabilisant, je suis per-suadé que les enseignants ont compris quemes actions visent au bien-être et au bonfonctionnement de l’établissement.

Que souhaitez-vous encore améliorer ?Je désire renforcer le sentiment d’apparte-nance des enseignants et des élèves à un seulétablissement, une seule entité. Je compteaussi poursuivre le travail commencé avantmon arrivée dans le cadre du climat d’établis-sement. Ces deux axes s’inscrivent dans unedémarche à long terme. Sur le plan matériel,je souhaite voir améliorées rapidement la qua-lité et la disponibilité de l’infrastructure. lanouvelle construction devrait répondre à cesouhait.

Quel bilan tirez-vous de ces neuf moisà La Sarraz?J’ai le sentiment d’avoir été bien accueilli etd’avoir pu m’intégrer au sein de cet environ-nement nouveau pour moi. J’ai apprécié depouvoir travailler en collaboration et en bonneintelligence avec tous les acteurs de l’établis-sement, en interne comme en externe. Dansles mois et les années à venir, d’importantschantiers, tels que harmoS et l’introductiondu PER (Programme d’Etudes Romand), lanouvelle loi scolaire, la nouvelle loi sur la pé-dagogie spécialisée, par exemple, vont nousmobiliser. Je suis donc confiant pour leur miseen œuvre.

Les trois principes du directeur

Mots croisésSolutions en p.14

HORIZONTALEMENT1.Grossièreté 2.Paraîtra vieux.Elément liquide 3.Obtenu. Tournas4.Propose. Cours italien 5.Prêt àappareiller. Me rendrai 6.Habitantd’égout. Bouscula 7.Fiévreux.Région à visiter 8.Réfléchit.Panseur d’étalon 9.Changer devoix. Passage à pied sec 10.Genrede lentilles. Grands trous

VERTICALEMENTA. Indication silencieuse B.Causede mauvaise manœuvre C.Mot deliaison. Malodorantes D.Bordurede bouche. Stand de foireE.Grand lac américain. Gaz puantF.Etoffer. Moi chez le psy G.Foyers.Vieilles coutumes H.Surgis. RefugesI.Calcium en chimie. Suivit J.Nou-velle monnaie. Poètes antiques

Adaptée du Voyage dans la lune joué en 2009 parle chœur mixte de la Sarraz, cette opérette a subiun sérieux lifting afin de la mettre à la portée desenfants. En effet, si elle a gardé telles quelles lesmélodies, la Compagnie des Sept lieux qui laproduit a passablement remanié le texte, tout enréduisant à trois le nombre des comédiens-chan-teurs, qui seront là accompagnés d’une accordéo-niste assurant en live la partie instrumentale. lespectacle a ainsi gagné en dynamisme et en sim-plicité, la scénographie étant, pour sa part, traitéeen deux tableaux très dépouillés.l’intrigue tient du conte de fée : dans un royaumeterrestre, le roi Vlan et son perfide ministre Fu-niculi préparent une fête pour accueillir le PrinceCaprice (la soprano héloïse Chaubert, de laSarraz) de retour d’un long voyage. Vlan, fatigué,veut lui céder sa couronne, mais le jeune prince larefuse. il ne veut pas entendre parler de trône car,déçu par le monde des «grands», il rêve devoyages et d’aventures. Et c’est la lune qui sera sadestination. Va-t-il y trouver l’amour ?Tout public mais jamais mièvre, ce divertissementd’une heure et quart comprend une demi-dou-zaine de rôles, si bien que les acteurs se trouventconstamment sur scène ou, plus exactement, dansle gazon, tout près des spectateurs. Créé pour lesEstivales de lausanne, l’an passé, puis repris à

1er aoûtLe programme de la fête nationale se dé-roulera dans le parc du château et au Mor-monnet, ainsi que le veut la coutume dansnotre bourg.Il se déroulera de la manière suivante :10h à 14h– Brunch au Château

(Réservation au 021 866 64 23)dès 19h15– Assiette du 1er août dans le parc du Château

(Grillade, salade, dessert : adultes Fr. 10.– /enfants Fr. 6.–)

19h45– Partie officielle dans le parc du Château– lecture du Pacte de 1291 par un jeune

citoyen– Allocution de M. Jacques Stirnimann,

Président du Conseil communal– Message de Madame Réka luczki,

Pasteure– intermèdes musicaux

par l’Echo du Mauremont21h– Cortège aux lampions (départ du parc

du Château)21h15– Feu du 1er août sur le Mormonnet– Verrée offerte par la Commune– Feux individuels sur emplacement réservé22h15– Feu d’artifice

Printemps musicaux du Milieu du Monde

Le Voyage extraordinairedans le cadre de la journée des familles, le festival musical du château présente un charmantspectacle en plein air tiré d’offenbach, qui devrait enchanter petits et grands.

Agenda des manifestationsJuIn

Jusqu’au 30 octobre Musée du cheval : Exposition Eva Jaeckle, aquarelles et peintures17 Jacquemart - 20h15 : conseil communal17 Château - 20h30 : printemps musicaux (Véronique Chevillard, mezzo-soprano,

et Virginie Falquet, piano)18 Château - 20h30 : printemps musicaux (Magdalena Morosanu, violoncelle,

Julia Froshhammer, piano, Félix Froshhammer, violon)19 Casino - 17h : «C’est pas drôle » spectacle de clowns par la Cie Sourires pour Tous19 Château - 15h : printemps musicaux (Espace musical prélude, avec

Thomas Kohler, piano)19 Château - 17h : printemps musicaux (Compagnie des Sept lieux avec

héloise Chaubert, soprano, Corinne Keller, soprano, Pascal Parizot, baryton,Valentina Struys, accordéon)

25 Château - dès 10h : fête médiévaleJuILLEt

1 Château - 20h30 : printemps musicaux (Malcolm Kraege, violoncelle,Desmond-Bryan Kraege, violoncelle, Vanessa-Röisin Kraege, piano)

3 Terrain de sports - dès 9h : finale vaudoise uBs Kids cup (athlétisme surqualification)

3 Château - 16h : printemps musicaux (Quatuor Jazz Transura avecJean-Jacques Pedretti, trombone, Yael Miller, Vocal, Bonaventure Van Eerd,guimbardes orientales, Brooks Giger, contrebasse)

5, 6 Château - 20h30 : printemps musicaux (Rencontres internationales de guitareclassique avec irina Kurlikova et ioana Gandrabur)

8 Jardins du Château - 20h30 : printemps musicaux (Atelier Shanju – Ecolede cirque équestre)

23 Bois de Fey, chez la famille Fürst - 18h30 : soirée italienneaoÛt

1er Château - dès 10h : Brunch du 1er août (sur réservation)puis dès 19h15 : Assiette du 1er août et partie officielle

21 Paroisse protestante : Grande balade dans la région sous la houlette deCharly Affolter après le culte de 10h à Ferreyres

l’octogone de Pully pour les écoles, Le Voyage ex-traordinaire aborde les rapports humains de ma-nière légère et quasiment clownesque, toute unepalette de sentiments y étant décortiquée avec sa-veur pour un faire une joyeuse comédie soutenuepar de très belles voix.Ambiance festive avec petite restauration et bois-sons. Si le soleil est au rendez-vous, voilà de quoipasser de délicieux instants en famille. Et puis, sila pluie s’invitait, c’est à la Débridée que le voyageaura lieu.______________Dimanche 19 juin, à 17h. dans le parcdu Château de la Sarraz

CONSEIL COMMUNALVotations des préavis du 10 mars� Préavis concernant la demande d’adoptiondu Plan Partiel d’Affectation « Saint-Loup »prévoyant de mettre en conformité les dispo-sitions légales du règlement avec l’occupationactuelle de certains bâtiments. accepté� Préavis demandant d’autoriser la Munici-palité à signer un droit distinct et permanentde superficie en faveur de la société coopéra-tive d’utilité publique « Prima Vesta » sur laparcelle 306, sise dans le nouveau quartier desGuébettes, chemin du Levant, pour y cons-truire 16 appartements protégés et une garde-rie, ainsi que d’autoriser la Muni à signer l’actenécessaire permettant d’établir un cautionne-ment de 1’485'000 francs en faveur de la So-ciété coopérative «Prima Vesta». accepté� Préavis relatif à la demande d’un créditpour la conception d’un projet et pour les ap-pels d’offres concernant le réaménagement dela Grand-Rue, de la rue du Chêne et de la ruedu Château. accepté

préavis pour le conseil communaldu 17 juin� Comptes communaux et rapport de gestion2010  � Préavis sur le règlement des orduresménagères  � Préavis relatif à la mise en sé-paratif du bas du chemin du Record, avec amé-nagement de surface, construction d’un îlot etd’un trottoir.

Prochains Conseils communaux17 juin – 7 octobre – 8 décembre 2011

le Sarrazin JUin 2011 13

Envoyez vos manifestations à la rédaction, nous les annoncerons dans la mesure du possible.

14 JUin 2011

le principal de son activité est consacré à l’éle-vage d’alevins de truites fario naturelles de troisà quatre semaines, dans ses canaux aménagéssur un terrain naturel au nord du château, oùest également située sa cabane, lieu de rencon-tre des sociétaires. D’avril à août, ce ne sont pasmoins de 43'000 nourrains livrés par la SVPR(Société Vaudoise des Pêcheurs en Rivière) queles membres font grandir durant 5 mois, pourparvenir à une taille moyenne de 3 à 5 cm. Un

travail extrêmement exigeant consistant ànourrir les alevins deux à trois fois par jour,d’aliment spécifique, tout en procédant au net-toyage régulier des canaux et en contrôlant leniveau d’eau. Malgré le soin apporté, près de50% des petits poissons périront, les prédateursnaturels : hérons, martins-pêcheurs, harles,voire couleuvres étant friands de cette pitancemise ainsi et bien à regret à leur disposition.Sans compter les maladies qui peuvent, égale-ment, décimer les canaux d’élevage. Si bienqu’en août, ce sont quelque 22'000 truitelles quiseront ramassées à l’épuisette pour être remisesà l’eau dans le nozon, l’orbe et le Mujon. Pource faire, on instille un courant électrique dansles bassins, ce qui bloque durant quelques se-condes les branchies des poissons en les para-lysant, le temps de les capturer et de les mettredans des cuveaux équipés d’oxygène avant leurtransport en rivière. le même procédé est uti-lisé par la société qui élève par ailleurs 30'000truitelles dans le canal d’orny pour une de sesconsœurs.

activités convivialesles adhérents de la Société des pêcheurs en ri-vière de la Sarraz, s’ils pratiquent leur passe-temps favori en toute indépendance durant lasaison, se retrouvent chaque année en juin pourle traditionnel concours de pêche. Si le lieu oùils trempent leur hameçon est laissé à la dis-crétion de chacun, la broche en commun est

obligatoire à midi, tous se retrouvant en familleà la cabane des pêcheurs pour comparer lesprises et attribuer les prix. Une fois l’an aussi,une sortie à thème est organisée, au cours delaquelle les pêcheurs et leur épouse s’en vontvisiter un coin de Suisse avant que de partici-per, en septembre, au tournoi de pétanque duclub sur le terrain de la cabane.Conviviale et chaleureuse, cette société sarra-zine n’est pas forcément formée de mordus de

pêche. Certains la pratiquent deux fois par se-maine, d’autres deux fois l’an. Cela reste unsport de loisirs et c’est bien ainsi. le permis sedélivre à la Préfecture de Morges et coûte 150francs pour la saison qui va de mars à septem-bre. il autorise la pêche sur toutes les rivièresdu canton de Vaud. les taquineurs de truitesde la Sarraz et environs sont plutôt traditio-nalistes. A la mouche, ils préfèrent la pêche à lapetite amorce ou à la cuillère. Si les truitesconstituent le gros de leurs prises, il arrive par-fois qu’ils retirent de l’ombre dans l’orbe ou dela carpe et du brochet dans les petits étangs ducôté de Chavornay.Toutefois, nos cours d’eau subissent, commepartout ailleurs, une diminution du nombre detruites, la pollution humaine, la sécheresse, al-liées aux prédateurs naturels, en étant la cause.Ce qui n’empêche pas les passionnés de cesport sympa et relaxant de jeter régulièrementleur ligne dans nos magnifiques cours d’eau ré-gionaux, l’essentiel étant, bien sûr, de passer desinstants sublimes en communion avec la na-ture. �______________la cabane des pêcheurs peut être louée partout un chacun pour un après-midi, un jour ouun week-end. Prix : de 40 fr. à 60 fr. S’adresserà M. hubert Salgat, Tél. 079 446 22 47.les personnes intéressées à faire partie de lasociété (cotisation très modeste) peuvent éga-lement le lui demander.

C’est le temps de taquiner la truiteconstituée en 1924 déjà, la société des pêcheurs en rivière de La sarraz constitue un maillon im-portant dans le repeuplement de nos cours d’eau régionaux. forte d’une trentaine de membresâgés de 16 à 88 ans, dont deux dames, elle s’adonne à son sport favori tout en cultivant l’amitié.

LE SARRAZIN

DéchetterieSamedi de 9h à 11h45Mercredi de 16h à 18h30

Mercredi et vendredi de 11h à 11h45,spécialement pour les commerçants,industries, artisans et agriculteurs.

AdministrationcommunaleSecrétariat municipalBourse communaleLundi au vendredide 13h30 à 16h30Mercredi jusqu’à 18hou par téléphonede 7h30 à 11h30 et de 14h à 16hSecrétariat municipalTél. 021 866 02 20Bourse communaleTél. 021 866 02 24Contrôle des habitantsTél. 021 866 02 21

Centrale des médecinset médecins-dentistes de gardeTél. 0848 133 133

Pharmacie de gardeTél. 024 441 31 40 (heures d’ouverture)

Vétérinaire de gardeVotre vétérinaire vous renseignera.

Numéros d’urgencePolice 117Sapeurs-pompiers 118Ambulance 144Intoxications 145REGA 1414

Solutionsdes mots croisésHORIZONTALEMENT1. INELEGANCE 2.DATERA. EAU3.EU. VIRAS 4.OFFRENT. PO5.GREE. IRAI 6.RAT. PRESSA7.AGITE. SITE 8.MEDITE. LAD9.MUER. GUE 10.ERS. FOSSES

VERTICALEMENTA. IDEOGRAMME B.NAUFRAGEURC.ET. FETIDES D.LEVRE. TIRE.ERIE. PET F.GARNIR. EGOG.ATRES. US H.NES. ASILESI.CA. PISTA J.EURO. AEDES

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