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Journal officiel de la Commune de La Sarraz no 8 de juin 2012

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Page 1: Le Sarrazin no 8 2012

LE SARRAZIN

JOURnAL OFFICIEL DE LA COMMUnE DE LA SARRAzNo 8 JUIn 2012 Tous ménages

RÉDACTION ET PUBLICITÉDialimoRoute de Ferreyres 19Case postale 501315 La SarrazTél. 021 866 77 [email protected]

IMPRESSIONImprimerie de La SarrazRue du Chêne 4 - 1315 La [email protected]

PARUTIONSJuin - Septembre - Décembre - Mars

ImpressumEDITEUR RESPONSABLEMunicipalité de La SarrazMUNICIPAL RESPONSABLEJean-François MeylanRÉDACTEUR EN CHEFRoger Simon-Vermot

LE SARRAZIN

Dès août, les travaux de la rue du Chêne dé-buteront. Avec ses quelque 8000 véhicules parjour, dont plus de 300 poids lourds, la néces-sité de la réaménager s’avère indispensable.

Le but de ces aménagements vise à mieuxstructurer cette rue en fonction du projet glo-bal de réfection des anciens faubourgs, à ren-forcer la continuité spatiale et à maintenir unevitesse modérée des véhicules afin de limiterles nuisances sonores et d’assurer la sécurité desdeux roues et des piétons. On en profitera éga-lement pour mettre en évidence l’entrée de lalocalité au carrefour de la Foule, comme cela aété fait au Bourg de Jougne et à la rue de laGare, par un traitement surélevé en enrobé decouleur beige. La chaussée, quant à elle, severra recouverte d’un revêtement bitumineuxphono-absorbant réduisant les bruits de rou-lement.Une bande cyclable de 1,50 m de largeur maxi-male, légèrement surélevée, et un trottoircontinu, côté Jura, d’une largeur moyenne de 2m et flanqué d’une bordure de granit, contri-bueront à préserver l’intégrité des non-conduc-teurs. Au droit des profils 42 à 45 (face augarage Vladika), la géométrie de la route sera

modifiée avec la création d’un S qui aura poureffet de modérer le trafic et d’aménager, côtéplaine, une place en belvédère confortable, sou-lignée par des platanes, ainsi qu’un emplace-ment pour les nouveaux containers à ordures.Cet agencement sera réalisé de telle sorte qu’ilsera entièrement pris sur le domaine public etles parcelles communales.

Nécessité fait loiUn resserrement associé à un passage piéton aété décidé à la hauteur des parcelles numéros46 et 50, ralentissant encore la vitesse des vé-hicules. Le projet permettra, tout au long de larue du Chêne, à deux voitures de tourisme dese croiser aisément, la géométrie du rétrécisse-ment permettant également le passage d'unpoids lourd sans déborder de la chaussée. Deuxpassages piétons sont prévus à l’entrée et à lasortie du carrefour de la Foule, ainsi qu’à la sor-tie du chemin des Prés-Morés et de la route dela Foule. De plus, une petite zone de verdureverra le jour à peu près la hauteur du resserre-ment côté Eclépens. On profitera bien évi-demment de ces travaux pour réévaluer laqualité des canalisations et les adapter aux be-soins de la séparation eaux claires et eaux usées,

Prochainement, les travaux du Chêne…ainsi qu’au chauffage à distance. Ces modifica-tions occasionneront la suppression de quatreplaces de parc sur la placette située juste enamont du numéro 9. Les trois situées devantl’imprimerie et les trois autres dans la descenteà gauche étant, pour leur part, conservées. Lesaccès aux parkings privés seront, bien entendu,maintenus.Le chantier, qui durera environ huit mois, s’ou-vrira au pont de la Venoge et se poursuivrajusqu’au carrefour de la route de Ferreyres.Bien que l’accès aux riverains soit garanti dansla mesure du possible, l’emprise des fouillessuscitera quelques perturbations dans le trafic.La largeur de la chaussée permettra de main-tenir une voie de circulation dans la partie in-férieure de la rue du Chêne, ce qui ne sera pluspossible lorsque les travaux aborderont la par-tie supérieure, plus étroite. La circulation seraréglée en accord avec le service cantonal desroutes.

Sommaire PageConseil communal 3Energies renouvelables 3Dans l’antre de la PC 4-5Casse dans les bus 5Abbaye de La Sarraz 7Manifestations 7Goûtez aux crus sarrazins 9Têtes nouvelles

au château 10Nouveau défi énergétique 11Mots croisés 11Emondage, élagage 13Containers enterrés 13Concours 13Capitale suisse

du tire-bouchon 14

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JUIn 2012 3LE SARRAZIN

Facilités pourle recours aux énergiesrenouvelablesLa facture d’électricité que chacun reçoit comprendoutre la consommation du courant, des postesconcernant l’acheminement de celui-ci, l’utilisationde l’infrastructure (le réseau), ainsi que des taxes fé-dérales, cantonales et communales. Au nombre deces dernières, un émolument a été fixé par un règle-ment du Conseil d’Etat pour l’usage du sol com-munal. Celui-ci se monte à 0,7 ct/kWh., tauxaccepté par le Conseil communal lors de sa séancedu 3 octobre 2007. 40% de cette indemnité sont af-fectés aux frais d’installation et d’utilisation du ré-seau électrique communal et 60 % à un fondsspécifique destiné à promouvoir les énergies renou-velables et les économies d’énergie tant au niveaupublic que privé. Lors de sa séance du 26 avril, leConseil communal a présenté un règlement en 19points, définissant les conditions d’attribution de cefonds, dont les grandes lignes sont les suivantes :«Toutes personnes physiques ou morales établies àLa Sarraz peuvent bénéficier de subventions dufonds pour des projets sis sur le territoire communal.La Municipalité est compétente pour traiter les de-mandes d’aide financière. »

Des critères clairs et précisPour être pris en considération, les projets doiventrépondre à l’un des objectifs suivants: le recours auxénergies indigènes et renouvelables ; les économiesd’énergie ; l’utilisation rationnelle d’énergie ; le dé-veloppement durable. Il faut aussi indiquer claire-ment les résultats attendus et permettre le contrôledu résultat obtenu.Avant toute réalisation, le requérant doit présenterun dossier écrit à la Municipalité, au moins un moisavant le début des travaux. Celui-ci comprendra unplan de situation de l’objet en question, les plans deconstruction de l’ouvrage projeté, un descriptif destravaux prévus, un devis de réalisation, les complé-ments pour les installations «MInERGIE», le jus-tificatif de la qualité thermique de l’enveloppe dubâtiment concerné, toutes informations nécessairesà l’examen des aspects légaux, techniques, écono-miques et financier, ainsi que les autres demandesde subvention fédérales ou cantonales. L’aide accor-dée est promise pour une durée de deux ans.Si les conditions sont remplies et sous certainesconditions*, l’aide communale sera de 100 fr./m2

pour les capteurs solaires thermiques et cellules pho-tovoltaïques ; de 3000 à 4500 fr. pour les pompes àchaleur ; 1000 à 2000 fr. pour un chauffage au bois ;1500 à 2000 fr. pour un chauffage utilisant des pel-lets ou bois déchiqueté. Une subvention de cas encas sera accordée également aux personnes désirantse raccorder à un réseau de chauffage à distance àénergie renouvelable et une participation de 300 fr.est prévue pour l’achat d’un vélo électrique !* Demander le règlement complet à la Maison de Com-mune.

Règles simplifiées pour le photovoltaïqueSous la pression du Grand Conseil vaudois, legouvernement va permettre la pose de pan-neaux solaires sans autorisation. Il faudra pourcela que leur surface n’excède pas 32 m2 et queles panneaux ne dépassent pas 10 cm la couver-ture du toit. Cette décision évitera de coûteusesmises à l’enquête.

Conseil communalComité 2012-2013Président : Jean HUBERT1er vice-président : à repourvoir2e vice-président : à repourvoirSecrétaire : Isabelle CHEVALIERVice-secrétaire : Christine MBIAnGAScrutatrices :Isabelle ROMy et Cosette MERULAScrutateurs suppléants :Monique AnTOnIn et Eric GEnTOn

Ormonant pure souche (il y tient !), maisné à Lausanne en septembre 1958, le nou-veau président du Conseil communal estarrivé dans notre bourg à l’âge de 25 ans. Ilprendra ses fonctions le 1er juillet prochain.Apprentissage de monteur-électricien auSépey, puis quelques années de pratique àGenève et Lausanne l’ont conduit à LaSarraz où il reprend l’entreprise Baudraz,sise au numéro 4 de la Grand-Rue. C’est làqu’il passera sa maîtrise d’installateur-élec-tricien, l’autorisant, entre autres, à formerdes apprentis.Entré au Conseil communal de La Sarrazen automne 1985. il en fut une premièrefois le président pour l’année 1992-1993puis, suite à la motion Joliquin donnant lapossibilité de poursuivre un an de plus, ilrempile jusqu’en 1994, ce qui a valu ainsi àJean Hubert d’être le premier à présider leConseil deux années consécutivement.Elu 1er vice-président du bureau 2010-2011, il en deviendra donc pour la secondefois le président dès ce début juillet.

Bientôt 300 habitants de plusLes terrains susceptibles d’êtres construits de-viennent rares sur le territoire communal. Aussia-t-il été décidé, de concert avec le canton, declasser trois zones intermédiaires en zones àbâtir, étant entendu que ce sera pour des habita-tions groupées, suivant en cela les directives desautorités cantonales voulant une réduction dras-tique de la surface des parcelles autour d’unemaison. Finie donc la construction de villas sur1000 m2 ou plus.Deux zones feront l’objet, dans un avenir proche,d’un plan de quartier, la troisième (celle deTrambounaz située entre le chemin de l’Esterelet la route de Ferreyres côté Ferreyres), étant,pour l’instant, laissée en suspens.Les deux terrains en question 4900 m2 aux Buis,côté Ferreyres de la route menant à Saint-Loup,et à peu près autant à Pré-Magnin, juste au-des-sus de la zone de La Prairie, devraient chacun ac-cueillir quelque 100 habitants répartis dans unetrentaine de logements dans de petits locatifs.Avec sa gare, son service de bus et ses com-merces dans son périmètre centre, notre com-mune aurait droit, si l’on se réfère à laplanification vaudoise, à 300 habitants supplé-mentaires d’ici 15 ans. A ce moment, il restera lapossibilité d’accueillir encore une centaine depersonnes. Reste à établir des plans de quartierpour les deux zones à l’étude aujourd’hui, plansau sujet desquels, la population, le Conseil com-munal et le Canton auront encore leur mot àdire pour les faire accepter.

Propositions pour la piscineMandatés par l’ARCAM et dans le cadre descours de management de projets de l’Ecole in-ternationalede tourisme àL a u s a n n e ,des étudiantsont proposéun reposi-tionnementdu campinget de la pis-cine.Il en est ré-sulté cinq va-riantes quiseront étu-diées et misesen parallèleavec les données d’une autre enquête en cours.Parmi les idées soumises par le groupe dejeunes, la création d’un wellness et spa, qui per-mettrait une exploitation annuelle, la créationd’un univers médiéval avec la construction dechaumières « authentiques », ou celle d’un es-pace aventure, de détente et de découverte lu-dique, le tout dans un esprit écologique.

Fondée en 1983, la société J. Hubert SAemploie 10 personnes dont 3 apprentis.Membre de la Commission d’examensd’installateur-électricien depuis 25 ans, del’Abbaye de La Sarraz durant 14 ans, JeanHubert partage équitablement son tempsentre son travail et les loisirs. Adepte de laplongée sous-marine, du ski et de la cueil-lette des champignons, il est un fan incon-ditionnel de l’Asie, un continent qu’ilconnaît bien et où il se rend régulièrement.Plutôt manuel, il aime à cultiver son jardin,et aussi les 200 m2 de Pinot noir de sa vignepersonnelle. Côté cuisine, si les plats relevésasiatiques ont ses faveurs, il ne dédaigne paspour autant le filet de perches de chez nous.Eclectique, doté d’un bon sens de l’humour,le nouveau président du Conseil communalsarrazin est à l’image des gens de ce coin depays : un bon Vaudois !

Mener à terme, ce que ses prédécesseursont commencé, tel est le but du nouveauprésident. Et aussi conforter les liens exis-tant entre leConseil et laMuni. «Lesélections canto-nales et fédé-rales étant pas-sées, ça sera uneprésidence assezcalme. Je neveux rien révo-lutionner, il y aassez de painsur la planche comme ça pour que l’on nese crée pas de nouveaux problèmes».

L’équipe d’élèves auteursde cette étude.

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4 JUIn 2012 LE SARRAZIN

Visite dans l’antre de la PC...

Cette dernière,de 587 m2,comprend unegrande piècefaisant office deréfectoire ou desalle de cours,de divers lo-caux pour lematériel (com-presseurs, ap-pareils delevage, éclai-rages divers,tire-forts, tronçonneuses, génératrices, etc),de même que pour les commandement ettransmissions. Elle comporte égalementun central téléphonique et radio connectéaux autres postes de commandement ré-gionaux, à l’Hôpital de Saint-Loup, aucentre de formation de Gollion, à la Rega,à l’armée ainsi qu’aux services des gardes-frontières et de police. Il sert aussi auxcommunications internes du bâtiment.Outre des espaces techniques destinés auxappareils de ventilation, de chauffage, filtreà air au charbon actif, groupe électrogène,à la réserve de mazout, ou encore pour lalogistique, on y trouve aussi une cuisinefort bien équipée, ainsi qu’un dortoir pourle personnel féminin d’une quinzaine deplaces et les sanitaires qui vont de pair. Cesinstallations desservent l’ensemble et per-mettent une autonomie estimée à quatorzejours dans le sous-sol du bâtiment.La commune loue ces locaux trois ou qua-

Unité d’accueil pour écoliers de la 1re enfantine à la 4e primaireLundi - Mardi - Jeudi - Vendredi 7 h 30 - 18 h Mercredi 7 h 30 - 14 hJardin d’enfants de 2 à 5 ansLundi - Mardi - Jeudi - Vendredi 8 h 15 - 11 h 15Renseignements : 078 638 70 16

CALIMEROJardin d’enfants / UAPECh. du Levant 23 - LA SARRAZ

Thérapie et soinsau cabinet ou à domicile

Drainage lymphatique Infirmière indépendantepris en charge soins sur ordre médical

par certaines caisses rembourséscomplémentaires par les assurances maladie

SUSANNE MOSER Tél. 079 654 00 22Route de la Paix 18 [email protected] LA SARRAZ www.infirmieres-a-domicile.ch

OUVERTURE

tre fois l’an à l’armée dans le cadre descours de répétition, faisant ainsi connaîtreLa Sarraz à une centaine de soldats àchaque fois. Ils servent aussi à la formationdes soldats astreints à la protection civile,trente jours par année.

On est très bien protégésL’abri public, quant à lui, occupe une sur-face de 332 m2, où sont réparties cinq cel-lules comportant chacune une cinquan-taine de lits, ainsi que des lavabos et WC.On y accède par un sas de décontamina-tion dans lequel, si nécessaire, l’on doit res-ter 7 minutes avant de pouvoir pénétrerdans les locaux. Un poste sanitaire permetaussi de loger les personnes à mobilité ré-duite ou en EMS, le tout étant pourvu detrois sorties de secours débouchant dans lacour de la salle de gymnastique.Mis à part cette importante infrastructure,notre communeest dotée d’unautre abri publicdans le bâtimentCoop, ainsi qued’autres sous lescollèges, et privésdans ses immeu-bles et villas. Entout, ce ne sont pasmoins de 135 lo-caux de secoursqui y sont recen-sés, ce qui repré-sente une couver-

ture de protection de 106 %, soit 2 469places pour une population de 2324 habi-tants.notre district possède encore deux autresabris publics de l’importance de celui desGuébettes, à Cossonay et à L’Isle. De pluspetits sont insérés dans la quasi totalité denos villages où 120 soldats sur les 385 in-corporés dans la PC sont chargés de s’oc-cuper du tout et de l’entretenir. Avec lanouvelle loi qui passera en votation auGrand Conseil vaudois en septembre ouoctobre prochain, la régionalisation de laprotection civile se trouvera modifiée etcalquée sur les nouveaux districts. Ce quidiminuera de moitié les 21 postes de com-mandement actuels, en simplifiant dumême coup la gestion sécuritaire.

Plus d’obligation dans les villasIl y a un an, le Conseil national s’était pro-noncé en faveur de la levée de l’obligationde construire des abris antiatomiques pri-vés. Suite aux événements de Fukushima,

Le sous-sol de la salle des gym des Guébettes est consacré à la protection civile denotre commune. Deux entités se partagent la surface, remplissant chacune un rôlebien précis : l’abri public, autrefois nommé abri antiatomique pour la population, etla construction utilisée par la Protection civile.

Pierre-Alain Collet,Commandant de la PC régionale

depuis 1997.

Tout est prêt au cas où…

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Casse dans les bus!Quatre des six bus scolaires et de ligne fai-sant la navette entre La Sarraz et Montrichersubissent régulièrement des dégâts divers,certains garnements se faisant un malin plai-sir à détériorer l’équipement des véhicules.Ce manque de respect à l’égard du matérielest devenu une véritable plaie depuis trois-quatre ans, si bien que CarPostal a instauréun système de médiateurs visitant les classes.Avec un succès hélas assez mitigé.

Des ceintures de sécurité pleines de nœuds oucoupées au cutter au ras du siège, tags au stylo-feutre ou au tipp-ex liquide, banquettes éven-trées et vidées de leur rembourrage, dossiersfracassés (ils s’y mettent à trois ou quatre),Serge Clément, responsable d’exploitation à laSAPJV en a marre, vraiment ! Et il y a de quoi !Cela a lieu le plus souvent à l’arrière du véhi-cule, en silence. Lorsque 40 gamins remplis-sent le bus, il est bien difficile au chauffeur desurveiller ce qui se passe à l’intérieur en mêmetemps que de conduire.Il arrive néanmoins qu’un ou l’autre de ces che-napans se fasse attraper. Identifié grâce à sonabonnement, son cas sera communiqué àl’ASISEVV* qui pourra cas, échéant, allerjusqu’à interdire de bus l’enfant. Le plus sou-vent, une lettre et la facture des dégâts aux pa-rents peuvent suffire, mais en cas de récidive,ceux-ci devront trouver un autre moyen d’ame-ner leur gosse à l’école.Toutefois, la plupart des coupables passententre les mailles du filet et les compagnies detransports doivent y aller de leurs deniers pourréparer les dommages. En 2010, sur les quelque50000 francs dépensés par la SAPJV pour ré-parer sa flotte, seuls environ 3 000 francs ontpu être remboursés par les parents concernés.Ceci, en plus de quelques milliers de francspayés par l’assurance des bus. «On est bien loin

du compte ! » regrette Serge Clément qui avouecependant que les parents contactés jouentassez bien le jeu, des élèves fautifs allant mêmejusqu’à envoyer une lettre d’excuse au chauffeurou à l’entreprise.Alors, mettre des contrôleurs dans les véhiculessur chaque course ? L’expérience a été tentéeavec des parents volontaires. Les gosses se sontmoqués d’eux, leur ont manqué du plus élé-mentaire respect. Ils n’ont pas supporté. Ilsn’ont pas tenu une semaine ! Il faut avoir unecertaine formation pour gérer 40 ados dans unbus et les budgets des compagnies ne le per-mettent pas pour l’instant.

Il y a bien sûr les médiateurs rétribués par Car-Postal chargés d’informer les enfants en classesur ce qu’ils risquent lors de ces écarts deconduite. De temps à autre, ils accompagnentles élèves durant le trajet et ceux-ci restentalors sages comme des images. Mais ils sontbien trop peu nombreux, et il faudrait pouvoirescorter chaque course à risque…Et si c’était une question d’éducation?

* Association Scolaire Intercommunale La Sarraz-Environs et Veyron-Venoge

JUIn 2012 5LE SARRAZIN

le ton a changé et par 94 voix contre 74, ila reconnu, tout comme dans les hôpitauxet les homes, la nécessité de tels abris dansles zones où il en manque (900 communesdu canton accuseraient actuellement undéficit). Dans les régions présentant des la-cunes, ce sont les communes qui doiventconstruire, équiper et entretenir des abrispublics.En principe, sur le plan privé, on neconstruira des abris que dans des immeu-bles d'une certaine taille (au moins 38pièces, ce qui correspond à 25 places pro-tégées). En revanche, on peut renoncer àla construction d'abris dans les régions oùles besoins sont couverts.Des dérogations sont également possiblesdans les communes de moins de 1000 ha-bitants. Le besoin de construire un bunkerprivé dans sa villa a, quant à lui, été levé en2009 déjà. Toutefois, s'il n'est pas réaliséd'abri lors de l'édification d'une maisond'habitation, les propriétaires doivent s'ac-quitter d'une contribution de remplace-ment.Ces recettes sont versées aux cantons pourle financement d’abris publics des com-munes et la modernisation d’installationsprivées. Le solde est affecté à d’autres me-sures de protection civile.Réalisés dans la perspective d'un conflitarmé, les ouvrages de protection peuventégalement servir d'hébergement de for-tune lors de catastrophes et de situationsd'urgence. Le principe de base voulant quechaque habitant doit disposer d'une placedans un abri situé à proximité de son do-micile. notre pays est quadrillé par envi-ron 360000 abris auxquels s'ajoutent 2300constructions protégées.

Les tâches de la PCLa protection civile assume des tâches de protection, d'as-sistance et d'appui. Elle est avant tout un moyen d'inter-vention dans le cadre du système coordonné de protectionde la population. En principe, elle est engagée pour ren-forcer les autres organisations partenaires, en particulierlors d'événements de grande ampleur s'étendant sur unelongue durée. Elle accomplit les tâches suivantes :• mise à disposition de l'infrastructure de protection et

des moyens permettant de transmettre l'alarme à la po-pulation ;

• encadrement de sans-abri et de personnes en quêtede protection ;

• protection des biens culturels ;• appui aux autres organisations partenaires, nota-

ment en cas de catastrophe ou en situation d'urgence ;• appui aux organes de conduite dans les domaines du

suivi, de la communication, de la protection ABC etde la logistique ;

• travaux de remise en état après un événement ;• interventions en faveur de la collectivité.

La cuisine, lieu d’importance capitale.

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JUIn 2012 7

décorés, l’Echo du Mauremont, ainsi qu’uncorps de musique invité (cette année, l’«Har-monie La Lyre» d’Echallens). La journée seterminera par un repas à la cantine, autour delaquelle des attractions foraines divertiront pe-tits et grands, ainsi que par un bal jusqu’à pointd’heure.Le lendemain, dimanche, les membres partici-pants et les comités des Abbayes avoisinantesse retrouveront au Bourg de Jougne pour serendre au parc du château où se déroulera unculte œcuménique, avant que tout le monde ne

Du 7 au 9 juillet, ce sera l’Abbaye!LE SARRAZIN

Agenda des manifestationsJUIN

15-30 Château : Printemps musicaux du Milieu du Monde23-24 Château - respectivement à 20h et 17h : «Le Château à Toto»

JUILLETTout le mois Château : Destins de pierres et de chiffons7-9 Cantine , château et toute la ville : Abbaye12 Piscine : Repas des apprentis14 Chez la famille Fürst, à La Sarraz : soirée italienne de la paroisse

protestanteAOÛT

Tout le mois Château : Destins de pierres et de chiffonsSEPTEMBRE

Tout le mois Château : Destins de pierres et de chiffons20 Sortie annuelle de la SIC

Envoyez vos manifestations à la rédaction, nous les annoncerons dans la mesure du possible.

En majoritém a s c u l i n e s ,bien que lesplus récentes,comme cellede Moiry, fon-dée en 1997, yacceptent aussiles dames, lesAbbayes vau-doises contri-buent à rendrel’arme de ser-vice un peuplus douce etsympathiqueaux yeux descitoyens. Les tirs sportifs s’y déroulent dans unclimat plutôt bon enfant, le but étant avanttout de se retrouver et festoyer durant troisjours dans les rues décorées de la cité ou sous lacantine. Indissociables du folklore vaudois, lesAbbayes constituent un événement incontour-nable, aussi bien pour le public que pour leursmembres, tous, de part et d’autre, se réjouissantde cette communion festive.Celle des carabiniers de La Sarraz compte 360adhérents, provenant, outre de notre commune,d’Eclépens, Orny, Pompaples, Ferreyres,Moiry, Dizy, Chevilly et Lussery-Villars. Aveccelle de Cossonay, elle est la plus importantedu district.Tout commencera déjà sept jours avant l’évé-nement, avec la vente des livrets de fête et desbillets de tombola dans les magasins, ainsi quela récolte du buis pour fabriquer des guirlandesgarnies de fleurs en papier, qu’habitants etcommerçants du lieu poseront le soir durant lasemaine. Le mardi, c’est à la collecte de sapinsque les organisateurs s’attelleront, tradition-nellement dans les bois de Juriens. Les bran-ches et cimes serviront à la décoration de laville et de la cantine. Les trois fontaines villa-geoises se pareront également de fleurs etd’épicéa, enjolivées qu’elles seront par des jar-diniers professionnels. Voilà pour le cadre.Un processus immuableLe sport, lui, commencera le dimanche précé-dant l’Abbaye avec le tir anticipé, afin que lesgens travaillant le samedi suivant, jour de lafête, puissent faire partie du classement. Unefois sur deux, la compétition se déroule à l’ad-dition des points, en alternance avec le meil-leur coup centré, chaque participant ayantdroit, dans un cas comme dans l’autre, à quatretirs. En fin de journée, le cortège officiel dé-marrera de la cantine pour se rendre au parc duchâteau où seront couronnés le roi de l’Abbaye,ainsi que le roi et la reine du tir des enfants(jusqu’à 16 ans révolus), les filles concourantdans une catégorie à part. Prendront part audéfilé les membres de l’Abbaye, bien sûr, maisaussi les sociétés locales, les sociétés de jeunessede La Sarraz et des environs avec leurs chars

rejoigne les bords de la Venoge pour le ban-quet officiel préparé comme de coutume par lafamille Porchet. Cela non sans avoir effectuéquelques haltes désaltérantes chez la syndique,l’abbé-président, les restaurateurs, les rois dutir. Et, comme il se doit, la partie officielle severra ponctuée de discours de la syndique, dupasteur, de l’abbé-président et d’un invitéd’honneur, cette fois Olivier Feller, conseillernational, le tout animé par Guy Thonney, sacrémajor de table pour l’occasion. La fête se pro-longera jusqu’au lundi avec un cortège et unrepas de midi à la cantine.Jean-Luc Guerry, Abbé-président de l’Abbayedes Carabiniers de La Sarraz donne donc ren-dez-vous, du 7 au 9 juillet prochain, aux habi-tants du bourg et d’ailleurs. ne reste plus qu’àcommander le beau temps. Mais ça, hélas, cen’est pas de son ressort !

Le cortège en villequi permet de faire connaissance avec les rois.

Communément, le mot abbaye évoque un bâtiment où des religieux paisibles s’adon-nent à la prière et à la méditation. En Pays de Vaud, il signifie aussi concours de tir, fêtepopulaire et vin coulant à profusion. Depuis le 27 juin 1803, date de sa fondation, l’Ab-baye des Carabiniers de La Sarraz donne, tous les deux ans, rendez-vous à la population.L’occasion de faire la fête ensemble dans une ambiance chaleureuse et amicale.

Photo

: PAP

Jean-Luc Guerry, Abbé-président pour la dernière fois.

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JUIn 2012 9

Plantée en 1990 sous l’ère de Jacky Franc-fort, alors syndic de notre commune, lavigne sarrazine était composée de deuxdemi-poses en parts égales entre Chasse-las et Gamay. Aujourd’hui, suite au rem-placement progressif des plans morts deraisin rouge par 5% de Gamaret, les 5000m2 de notre vignoble produisent trois cé-pages différents donnant quelque 1 800bouteilles de rouge (Gamay/Gamaret) et2000 de blanc (Chasselas).Dès le début, le souci fut d’améliorerconstamment la qualité en diminuant laproduction, la taille des ceps, d’abord« Guyot » (mi-haute, 8 sarments), a passéen cordon de «Royat » (6 sarments) pourabaisser le nombre de grappes, finissantpar n’en laisser qu’une par sarment. Ce quia entraîné une réduction d’environ un bontiers du rendement des quotas en fruits,bonifiant ainsi de manière sensible le pro-duit fini.La cave communale, sise dans les sous-solsde la Maison de Commune, était à l’ori-gine louée par Louis Vannaz, marchand devins à LaSarraz. Petità petit, sesd i ff é r e n t slocaux ontété repris parla communepour sonusage per-sonnel. Lesvins rouges sont mis en vente quatre ansaprès la vendange, après avoir passé un anen fûts de chêne d’âges différents, et troisautres années en bouteilles stockées encave. Tous les ans, la moins bonne des bar-riques est remplacée par une neuve, fabri-quée avec du chêne coupé sur le territoirecommunal ou de la région. Quant au vinblanc, il est proposé l’année suivant la ré-colte du raisin déjà.

Haute qualité au rendez-vousLa vigne de La Sarraz est cultivée par lesprofessionnels du Domaine du Châteaud’Eclépens. Chaque automne, des citoyensvolontaires, des retraités, une classe d’école,les employés communaux et des membresdes autorités procèdent à la vendange dansune ambiance très sympa, et sous l’œil at-tentif et bénévole de Jacky Francfort quine voudrait manquer ce moment pour rienau monde.Une fois récolté, le raisin est transporté àCully jusqu’aux Caves du Petit Versailles,

où les Frères Dubois le vinifient avantqu’ils ne le réexpédient en bouteilles pourle blanc, en vrac pour le rouge, à La Sarrazpour y être encavé.Les vins communaux, issus à 100% de LaSarraz, font l’objet de soins attentifs. Sur-tout pour ce qui concerne le rouge dont lestonneaux doivent êtres étroitement surveil-lés. Afin de conserver intacte la qualité duvin qu’ils renferment, le Municipal respon-sable de la vigne, Frédéric Gasser et JackyFrancfort procèdent régulièrement à la dé-gustation et au recapage de toutes les bar-riques, autrement dit au remplacement duliquide évaporé naturellement dans chaquefût, afin de maintenir ceux-ci bien pleins etéviter, ainsi, uneoxydation qui pour-rait ruiner le vin.Sec et floral à lafois, le vin blancsarrazin s’accorde àmerveille avec lespoissons et les fro-mages à pâte dure.Il convient aussitrès bien servi enapéritif. Le rouge,quant à lui, est una s s e m b l a g eGamay-Gamaret,floral, léger et mi-néral, qui «descendbien droit » !

Goûtez aux crus sarrazins! Vous ne serez pas déçus!LE SARRAZIN

Nos vins communaux, qu’ils soient blancs ou rouges, rencontrent un succès grandis-sant. Que ce soit dans la localité ou aux alentours, ils sont appréciés pour leurs bellesqualités dues aux soins compétents qui leur sont dispensés de la vigne à la mise enbouteilles. En 2013, les crus de La Sarraz auront vingt ans. C’est en effet en 1993 qu’aeu lieu la première récolte.

Pouvant être gardé sans problème de 8 à10 ans, voire plus, il accompagnera volon-tiers les viandes rouges, un plat de pâtes oula charcuterie. La Sarraz, commune viti-cole, bénéficie d’un micro-climat très fa-

vorable à la culture de la vigne. D’ailleurs,plusieurs vignerons amateurs, dont no-tamment le Docteur Bonnard, ont biencompris depuis longtemps, toute la ri-chesse qu’ils pouvaient tirer de son sol.

Nicole ResplendinoPartenaire commerciale JEMAKO

� Spécialiste en entretien écologique� Nettoyage de fin de chantier� Conseil, vente de fibre et microfibre

Ch. des Bourneaux 7 Mob. 079 473 74 311315 LA SARRAZ [email protected]

Jacky Francfort dans la pratique de l ’art délicat de la dégustation.

Les vins de La Sarraz sont disponiblesen tout temps à la Maison de Com-mune aux heures d’ouverture des bu-reaux.Le vin blanc labellisé «Terravin»coûte 8 fr. la bouteille de 70 cl ; le rouge12 fr. Il existe aussi des flacons de 50 claux prix respectifs de 6 fr. et 9 fr.

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10 JUIn 2012 LE SARRAZIN

Madame l’Intendante…

Cultivant des liens étroits avec notre région, lanouvelle intendante du château de La Sarrazn’a guère eu le temps de souffler depuis son ar-rivée en février. Outre la gestion et la promo-tion des bâtiments, ou encore la responsabilitédu personnel, elle a dû faire face à une impor-tante inondation révélant inopinémentquelques trésors artistiques cachés sous le sal-pêtre, comme un cadeau de bienvenue. Les es-prits malins rôdant dans les coursives obscuresdu vénérable édifice n’auraient pu faire mieuxen guise de baptême…née à Lausanne, mère de deux ados, CatherineBoillat s’est éprise de ce coin de pays de Vauddès l’enfance déjà. Ses parents le lui ont fait dé-couvrir au cours de nombreuses balades à véloou à pied, le nozon, la Tine de Conflens, Ro-mainmôtiers dont son père contribua à la vo-cation artisanale, ou encore ce château qu’elle avisité souvent, l’ayant, l’air de rien, remplie d’unbonheur durable. Aussi est-ce sans appréhen-sion aucune qu’elle a postulé la place laisséelibre par Madame Sophie Mols, riche d’uneexpérience puisée dans un parcours atypique,marqué au sceau de l’art et de l’histoire.Apprentissage de commerce à la BCV, puis au-ditrice à Oxford pour y apprendre la langue deShakespeare, la revoilà à Lausanne dans unebanque sud africaine, tout en suivant des coursd’histoire de l’art et d’espagnol à l’Universitépopulaire. Ce sera ensuite l’Ecole hôtelière oùelle devient assistante de direction avant depasser au marketing et aux relations publiques.C’est là que la jeune femme fera ses armes d’in-tendante et enrichira ses connaissances lin-guistiques en allemand, en plus du français, del’espagnol, de l'italien, de l’anglais… et du vau-dois ! La famille s’étant agrandie, elle choisitalors un poste moins contraignant dans une fi-duciaire, et crée une association bénévole pourles personnes s’occupant de gens souffrant demaladies psychiques. Suivront une étape à la

fondation Toms Pauli et ses tapisseries, ainsiqu’au Musée d’archéologie et d’histoire deLausanne, au moment de la découverte destombes étrusques du Mormont.Attirée par la transmission du savoir, ainsi quepar la culture, elle obtient un certificat de mu-séologue dispensé par l’association suisse desmusées, qui lui permet de mettre un pied auPalais de Rumine dont elle devient l’inten-dante, une situation qui légitimera tout cequ’elle a emmagasiné durant ces 25 ans «d’ap-prentissage». Et aussi un tremplin idéal pouraccéder à son rêve sarrazin.Bien décidée à dépoussiérer les activités denotre château en les rendant moins élitaires,Catherine Boillat veut restituer ce site magni-fique à la population en y contribuant à l'orga-nisation d'expositions temporaires et desspectacles pour tous avec le nouveau conserva-teur, Olivier Robert, tout en améliorant l’ac-cueil. Les visites à la lanterne dès le coucher dusoleil remportent déjà un immense succès. « J’aienvie que les Vaudois et même les Suisses fas-sent connaissance avec ce château unique, ha-bité pendant plus de 1 000 ans par la mêmedynastie et possédant un potentiel de dévelop-pement insoupçonné ». Concernant le projet«Thematis » que nous avons décrit dans le der-nier « SARRAzIn », l’intendante le considèrecomme une piste à suivre de près, en créant, parexemple, une fondation. Mais elle sait aussi quetout cela devra se faire en douceur, à la vau-doise, quoi !

Monsieur le Conservateur…

Depuis août dernier, le château de La Sarrazs’est doté d’un conservateur. Originaire desVerrières, dans le canton de neuchâtel, OlivierRobert connaît bien l’édifice, il y a été guidedepuis 2009. Habitant d’Orny, à cinq minutesà vélo, il a empoigné sa tâche avec passion, dé-passant de loin dans son engagement, les 20%que lui accorde ce poste.

Titulaire d’une licence d’histoire en faculté delettres de l’UnIL, il a poursuivi sa formationen archivistique aux Archives nationales deParis avant de se voir confier la responsabilitédes archives et de l’information documentairede l’université lausannoise, emploi qu’il occupeaujourd’hui encore à côté de ses fonctions sar-razines. Féru d’histoire contemporaine, d’in-formatique et de musique (classes de piano etde théorique musicale au Conservatoire deLausanne), metteur en scène de théâtre etd’opéra, éducateur, Olivier Robert est l’auteurde nombreuses publications dont la dernière« Destins de pierres et de chiffons » sert deguide à l’exposition que l’on peut voir au châ-teau jusqu’au 30 novembre.Depuis son arrivée cet homme d’action a faitbouger un certain nombre de choses dans l’or-ganisation muséale du bâtiment patrimonial,qu’il aime particulièrement pour son incroyableéquilibre architectural et les trésors secrets quirestent à y découvrir. La bibliothèque en est unexemple tangible. Accessible aujourd’hui surInternet, le recensement de ses ouvrages apassé de 1 600 à 6 000. En ouvrant les tiroirsde meubles séculaires, en cherchant dans les re-coins, d’étonnants objets ont été mis à jour, tellecette paire de bottines ayant appartenu à Hé-lène de Mandrot, sa baignoire personnelle, ouencore une collection de moules à bricelets etun carrousel à fers à repasser jamais exhumésjusqu’ici.En collaboration avec l’UnIL, des étudiantsparticipent aux recherches, apportant ainsi unecontribution appréciée dans des événementsspécifiques. « nous voulons diversifier notrepublic en axant d’abord nos efforts sur la jeu-nesse et les groupements d’aînés. nous dési-rons faire perdre à ce bâtiment l’image élitairequ’on lui applique à tort aujourd’hui» résume leconservateur qui rejoint ainsi l’objectif de l’in-tendante.Ce qu’il veut aussi, c’est apporter une cohé-rence dans les activités de la saison, alléger au-tant que possible le patchwork de mani-festations sans liens entre elles, d’où la théma-tique de la mort cette année, déclinée au gréd’expositions, de conférences, de manifesta-tions et de fêtes diverses. L’an prochain, ce seraau tour de la Renaissance.Pour intéressant qu’il soit, le projet «Thema-tis » manque, selon Olivier Robert, d’une visionde la réalité des impressionnantes collectionsque recèle le château. «nous possédons là unerichesse patrimoniale énorme et c’est avanttout cela que l’on doit mettre en valeur ». Unavis partagé par les Amis du château mais quiexigerait la nomination d’un conservateur àplein temps.Or, bien que disposant aujourd'hui d’un per-sonnel compétent qui accepte de travailler autarif minimum, manque bien sûr le nerf de laguerre. Même si l’ARCAM y va de ses deniers,les miracles ne sont pas au rendez-vous. néan-moins, faisant preuve d’un optimisme à touteépreuve, le conservateur Robert s’est fixé pourbut de doubler la fréquentation du château enun an. Avec pour seul viatique des idées. Et ilen a beaucoup ! Et de bonnes !

Têtes nouvelles au châteauDans un souci de mieux professionnaliser l’administration du château, son comité l’a doté d’un nou-veau conservateur et d’une nouvelle intendante. Au bénéfice d’une riche expérience acquise durantplusieurs années à des postes similaires, ces deux personnes ont déjà fait la preuve de leurs compé-tences et de leur dynamisme. Leur portrait pour faire connaissance.

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JUIn 2012 11LE SARRAZIN

Mots croisés Solutions en p. 14

HORIZONTALEMENT1. L’envoi est pour lui 2. Toufous - Préposition 3. Eructer - Hume4. Mot de choix - Dépistage des anticorps 5. Rondelet 6. Prouverai7. En-cas de nourrisson - Passer au blutoir 8. Rage très classiqueBien connu - Eau de Grenoble 9. Juron de bébé - Grand vitrail - Dansle vent du moment 10. Concrétions de grands fonds - Existent

VERTICALEMENTA. Manquement à la loiB. Tronquer C. Partie departie - Prend patienceD. Mise en réseau - Il vautde l'or E. Excitationsperturbatrices F. SurgiPièce de viande - Bovidéd'autrefois G. AttribuésPetit problème H. Outil dedessinateur - DéchiffreraisI. Alternasses les culturesJ. Lieu de recueillementK. Abjuré - Irlande poétiqueL. Montèrent au cerveau

Depuis près de 20 ans, la cimenterie Holcimd’Eclépens récupère la chaleur émise par sespropres installations pour fournir à ses voi-sins du chauffage à distance. C’est la missionde Cadcime SA qui, après la salle de Gym etle quartier des Guébettes, va alimenter en2012 deux nouveaux bâtiments à La Sarraz :la Maison de Commune et le collège des Ter-reaux.Après une dizaine d’années à bénéficier en in-terne de cette énergie issue de la valorisationdes déchets en guise de combustible, Holcim adécidé d’utiliser son potentiel pour approvi-sionner en chaleur le village d’Eclépens puisLa Sarraz et Pompaples. C’est ainsi qu’est néeCadcime SA en 1993, dont les premiers kWhont été livrés en décembre 1994. Selon ThierryGuignard, son directeur, « il était indispensa-ble de gagner l’intérêt des communes précitées,ainsi que d’avoir le soutien du canton et unsubside d’Energie 2000 pour lancer le projet.»Ce qui se réalisa sans trop de peine, si bienqu’aujourd’hui, la société dispose d’un réseaude 14 km desservant, en plus, la zone indus-trielle de Daillens. Elle assume ainsi les besoinsen chauffage de 160 abonnés de toutes tailles,de la villa individuelle aux bâtiments commu-naux ou industriels, en passant par l’hôpital deSaint-Loup, les Centres de tri de la Poste oules serres Pittet.Le réseau de chaleur est un système permet-tant de distribuer par un réseau de canalisa-tions un fluide chaud à distance sous uneforme facilement utilisable : une eau à 110°Cmaximum au départ de la cimenterie et de40°C au retour. Le procédé fonctionne en cir-cuit fermé et comprend deux canalisations :l’une pour conduire le fluide vers les usagers etl’autre pour le retour. Chaque utilisateur pré-lève la chaleur du réseau pour son propre sys-tème de chauffage, grâce à un poste dedistribution qui se substitue à une chaufferieclassique et, par le truchement de pompes adé-quates, produit également l’eau chaude sani-taire. Un compteur assure la mesure de lachaleur consommée permettant l’établissementde la facture, le raccord au réseau et les travauxqui en découlent étant pour l’essentiel financéspar la société Cadcime.

Bientôt tous au réseau?La Sarraz imagine raccorder graduellementtous ses bâtiments communaux à la chaleur àdistance. Un certain nombre de bâtiments pri-vés le sont également grâce à la conduite de larue des Terreaux, telles la maison abritant ladroguerie, celle du kiosque, du magasin d’élec-tricité Chezeaux ou encore du garage Mer-moud. En fait, tous les immeubles de laGrand-Rue pourraient être reliés à cette cana-lisation et ainsi bénéficier du chauffage à dis-tance. D’ailleurs certains seraient en attente desprochains travaux de séparatif pour faire le pas.Quant à la rue du Chêne, Cadcime SA espère

Nouveau défi énergétiqueparticiper aux fouilles prochaines pour équiperle secteur jusqu’au garage Vladika et, par lasuite, au restaurant du Soleil. La pose de cetteconduite est conditionnée par l’adhésion de sixabonnés au minimum, ce qui ne semble pas in-surmontable.Les avantages de ce système de chauffage sontsurtout perceptibles sur les bâtiments neufs ouayant subi d’importantes transformations, l’ar-gument principal étant écologique (énergieperdue sans cela, donc de caractère renouvela-ble), mais aussi économique, son coût de re-vient étant sensiblement moins élevé que lamazout ou le gaz. Depuis 18 ans que le sys-

tème a été mis en place, la satisfaction des usa-gers est unanime : aucun abonnement n’a étérésilié. La quantité d’énergie livrée à ses abon-nés par Cadcime SA atteint 27 millions dekWh par an. Ce qui équivaut à près de 3 mil-lions de litres de mazout dont les prix fluctuentrégulièrement, eux. En utilisant ce réseau, cesont plus de 7000 tonnes de CO2 qui sont éco-nomisées, bien que pour produire son énergie,la firme en rejette près de 1000. Une firme quivoit l’avenir avec une certaine sérénité, elle quiprévoit d’accroître ses livraisons de chaleur de30% d’ici 2018. Et ce en plus de la poursuited’un ambitieux projet visant à produire del’électricité à partir de rejets thermiques de lacimenterie et aussi de se lancer dans l’exploita-tion de la géothermie.

Le collège des Terreaux et la Maison de Commune, tout prochainement reliésau réseau de chauffage à distance.

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JUIn 2012 13

La Muni-c i p a l i t ér a p p e l l equ’en bor-dure desroutes etc h e m i n spublics, leshaies doi-vent êtreémondéeset les ar-bres éla-gués, selonles art. 8 et

10 du règlement d’application du 19 jan-vier 1994, de la loi du 10 décembre 1991sur les routes.Emondage des haiesLes hauteurs maxima admissibles, mesu-rées depuis le bord de la chaussée, sont lessuivantes :

Emondage des haies et élagage des arbres

LE SARRAZIN

Les quartiers neufs des Guébettes et de Mail-lefer sont déjà équipés, mais huit autres en-droits de notre bourg vont l’être d’ici la fin del’année. Ensuite, dès 2013, sera mise en appli-cation la taxe au sac dans notre commune.Quelque 600 000 francs ont été investis danscette réalisation.Outre les stations citées plus haut, les empla-cements suivants sont à l’étude :– au chemin du Record, à l’emplacement fai-

sant angle avec celui d’Esterel ; – près de l’arrêt de bus de la Route de Fer-

reyres ;– à l’entrée du parking du terrain des sports ;– aux emplacements actuels des poubelles de

la rue des Terreaux et de la Piscine ;– au milieu de la rue du Chêne côté Eclépens ;– à l’angle de la ruelle menant au Château de-

puis la Grand-Rue et la rue du même nom;– à l’entrée du parking de la Grande salle, sur

la route des Guébettes ;– au voisinage du bancomat BCV.

Connaissez-vous votre bourg ? ConcoursOù se trouve cette «Pierre à sabot » ?Réponse à faire parvenir jusqu’au 15 juillet 2012 à :Rédaction du «SARRAzIn », Dialimo - Case postale 50 - 1315 La Sarraz

Le ou la gagnant(e) du tirage au sort parmi les bonnes réponses recevra un bon d’achatde Fr. 50.– à faire valoir au magasin Güttinger Fleurs à La Sarraz.

Les deux containers à habits faisant l’objet du concours du 15 marsse trouvaient à la gare de La Sarraz.

Gagne un bon d’achat de Fr. 50.– à échanger à la boucherie Lüthi à La Sarraz :Madame Marianne Parisod à La Sarraz.

a) à une hauteur maximale de 0,60 m lorsque la visibilité doit être maintenue

b) de 2 m dans les autres cas.

Elagage des arbresLes branches des arbres s’étendant au-des-sus des routes cantonales et communalesdoivent être élaguées de la façon suivante :a) au bord des chaussées : à 5 m de hauteur

et à 1 m à l’extérieurb) au bord des trottoirs : à 2,50 m de hau-

teur et à la limite de la propriété.Les propriétaires fonciers et fermiers sontinvités à exécuter ce travail le plus rapide-ment possible, dernier délai au 15 septem-bre 2012, faute de quoi ils seront dénoncéset cette tâche sera exécutée d’office et àleurs frais, selon l’art. 15 du règlement pré-cité.Les dispositions de la loi à ce sujet sont ap-plicables toute l’année.

La Municipalité

10 stations de containers enterrésLe système fonctionnera à l’aide d’une cartenominative à se procurer au bureau communal,qui permettra d’ouvrir le container pour y dé-poser des sacs de 35 ou 110 litres achetés dansle commerce. Il suffira de présenter la carte de-vant l’écran du container et d’appuyer sur unepédale commandant l’ouverture de celui-ci. Ilne restera plus qu’à y glisser son sac avant qu’ilne se referme en rechargeant sa batterie pour laprochaine visite. Le remplissage de ces récep-tacles est suivi par le service de voirie et letransporteur qui les vident dès qu’ils sontpleins. Un container avale l’équivalent de septactuels ce qui, outre son aspect esthétique ouune nette diminution de la diffusion desodeurs, constitue un avantage non négligeabledu point de vue de la surface utilisée. Chaqueposte comprendra deux containers, quatred’entre eux comportant un récipient pour lessacs de 35 litres et un pour ceux de 110 litres.Ce pas important dans la gestion de nos dé-chets ménagers coûtera, au départ, 1,80 fr. par

sac de 35 litres et 5,50 fr. pour ceux de 110 li-tres. Ce en plus d’un forfait annuel de 80 fr. paradulte ou 300 fr. maximum par ménage.Chaque ouverture est enregistrée automati-quement à la Bourse communale, la factureétant établie deux fois l’an.Les autres déchets continueront à pouvoir êtredéposés à la déchetterie communale, à raisonde 1 m3 maximum par transport et par jour.

Les containers sarrazins tels qu’ils se présenteront.Ici ceux de la route de Ferreyres.

Attention aux pickpockets !Les magasins, les centres commerciaux et leursparkings sont des endroits très fréquentés. Profi-tant de cette aubaine, les pickpockets et autresmalfrats s'activent pour exécuter leur activité dé-lictueuse. Rusés, seuls ou à plusieurs, ils profitentde l'inattention ou trompent leurs victimes enayant recours à bon nombre d'astuces.• n'ayez qu'un minimum d'argent et de cartes

bancaires sur vous !• Portez votre sac à main en bandoulière serré

sous le bras. Fermez le sac à main et tournez le côté ouverture contre vous !

• Mettez le portefeuille ou le porte-monnaie de préférence dans une poche intérieure qui, si elle est munie d'une fermeture éclair, sera fermée.

• Faites preuve de vigilance et de méfiance à l'endroit d'inconnus qui vous accostent sous n'importe quel prétexte notamment dans les parkings de centres commerciaux (renseignement sur plan ou carte routière, chat blessé sous le véhicule, pneu dégonflé, fuite d'huile).

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14 JUIn 2012

Depuis une dizaine d’années, en Suisse,l’offensive des capsules à vis a détrôné letraditionnel bouchon de liège. 60 % desbouteilles de vin produites chez nous sont,en effet, scellées de cette façon contre en-viron 30 % fermées de manière classique.D’où la nécessité de conserver au patri-moine de la vigne et du vin cet objet ma-gique dont le son, si bien utilisé, ravi lecœur et aiguise les papilles : le tire-bou-chon. La Sarrazcontribue à lasauvegarde de cesympathique ins-trument grâce àl’initiative d’unde ses habitants,Albert Kaiser, quia eu un jour l’idéede les collection-ner et même d’enfabriquer.Une véritablepassion pour ceserrurier-tour-neur qui avait faitde son atelier unmusée original,comptant pasmoins de 1 200queues de cochonsen métal, surmontées de manches extrê-mement variés, témoignant de la fantaisiedébridée de leurs concepteurs et d’uneimagination sans frontière.

En constant mouvementPoignée de porcelaine d’une chasse d’eau,personnalités politiques sculptées, mé-dailles commémoratives, petits bons-hommes humoristiques et coquins, sansoublier, bien sûr, les ceps de vignes plus oumoins gros, tout était bon pour en faire untire-bouchon. Certains sont de véritablesœuvres d’art, des sculptures croquigno-lettes dont le charme désuet suscite sou-rire et nostalgie.De provenances diverses, chacun a son his-toire, la plupart ayant été trouvés au coursde voyages dans le monde entier et offertsen cadeau. Le plus ancien date de 1840,l’un d’eux fut la propriété d’Eddy Merckx,le coureur cycliste, d’autres proviennent deRussie, d’Italie, de France ou de muséessemblables dans le monde, suite à deséchanges. Bref, on avait là une collectionmagnifique que peu de personnes, finale-ment, avaient eu la chance de visiter.A la mort de son propriétaire, en l’an 2000,

sa veuve ne pouvant conserver la maison,une association s’est créée sous l’impulsiond’amis du défunt, le docteur Georges Thiloet Rémy zali, afin de trouver un lieu pourprésenter ce trésor de manière attractivetout en poursuivant la recherche de nou-velles pièces pour l’enrichir. Ainsi est néel’Association des Amis du tire-bouchon,rapidement soutenue par la commune etle château qui lui a offert les murs de la

Débridée, au Musée du cheval. y sont ac-crochées de somptueuses vitrines dans les-quelles sont désormais exposés quelque1 500 objets indispensables à l’ouvertured’un flacon.Aujourd’hui présidée par l’ancien Munici-pal Eric Pantet, l’association est composéed’une quinzaine d’amis pomelkophiles(c’est ainsi qu’on nomme les collection-neurs de tire-bouchons), qui se retrouventchaque semaine pour leur stamm à laCroix-Blanche et une fois l’an pour unecourse en garçons, généralement dans unendroit où se trouve un musée dédié à leurpassion commune.C’est ainsi qu’en septembre prochain, ils serendront à Constance avec une provisionde tire-bouchons à échanger.Leur activité passe aussi, bien évidemment,par l’entretien de la collection et le net-toyage des vitrines afin que les visiteurspuissent l’admirer dans des conditionsidéales. Et des visiteurs, il y en a ! la Dé-bridée étant fort prisée pour des repas,apéritifs et autres manifestations en tousgenres. Cela fait même partie de la visitedu château et du Musée du cheval, lesmêmes horaires étant appliqués.

La Sarraz, capitale suisse du tire-bouchon

LE SARRAZIN

DéchetterieSamedi 9h à 11h45Mercredidu 1er mars au 31 oct. 16h à 18h30du 1er nov. au 29 janv. 14h à 16h30

Spécialement pour les commerçants,industries, artisans et agriculteurs :Mercredi et vendredi 11h à 11h45

Déchets vertsCOMPOSTIÈRE DE LA VENOGELundi au vendredi 8h à 18h non-stopSamedi 1er mars au 31 oct. 10h à 15h

AdministrationcommunaleSecrétariat municipalBourse communaleOuverture des guichets :Lundi au vendredi 13h30 à 16h30Mercredi jusqu’à 18hou par téléphonede 7h30 à 11h30 et de 14h à 16hSecrétariat municipalTél. 021 866 02 20Bourse communaleTél. 021 866 02 24Contrôle des habitantsTél. 021 866 02 21

Pharmacie de gardeCentrale des médecinset médecins-dentistesTél. 0848 133 133Vétérinaire de gardeVotre vétérinaire vous renseignera.

Numéros d’urgencePolice 117Sapeurs-pompiers 118Ambulance 144Intoxications 145REGA 1414

Eric Pantet, président de l ’Association des Amis du tire-bouchon.Urgence AIEM (réseau d’eau)Tél. 079 485 62 05en cas de non-réponse 079 857 93 81

D E S T I N A T A I R E E C E R V E L E S E N R O T E R L L S E N T O U S E R O L O G I E G R A S S O U I L L E T A T T E S T E R A I E T E T E E S A S S E R I R E S U I S E R E O N A R O S E I N N O D U L E S S O N T